Archive | Syndicalisme

24 mai 2023 ~ 0 Commentaire

royaume uni (syndicats)

royaume uni (syndicats) dans A gauche du PS Strike-Pay-Ballot-England-May-2023-v1-800x400-1.

Royaume-Uni. Assiste-t-on à la mutation du RCN comme association professionnelle à une structure syndicale?

Les médecins assistants en Angleterre seront de nouveau en grève du 14 au 16 juin (jusqu’au 17 juin à 7h du matin). Le congrès du Royal College of Nursing (RCN), qui s’est tenu du 14 au 18 mai, a marqué une étape importante dans la trajectoire de l’organisation, qui est passée du statut d’«association professionnelle» à celui d’organe syndical cherchant à impliquer et à représenter ses membres en tant que travailleurs et travailleuses.

Le militantisme et le dynamisme qui se sont développés au cours des grèves se sont reflétés lors du congrès, avec un grand nombre de nouveaux délégué·e·s et une volonté de poursuivre pour la poursuite du combat [pour les conditions de travail, de salaire et de sauvetage du NHS comme service public]. La plupart des présent·e·s ont estimé que le lancement lors du congrès du nouveau scrutin indique que la direction est sérieuse dans sa volonté de faire passer le résultat au-dessus du seuil (taux de participation au-dessus de 50% et approbation majoritaire d’une nouvelle phase de mobilisation). Le scrutin doit se dérouler du 23 mai au 23 juin et concerne quelque 300 000 personnes à l’échelle de tout le pays. Il sera appuyé par une documentation utile, une formation et du soutien de l’appareil.

Le vote de rejet de l’offre salariale du gouvernement remporté contre la recommandation de la direction, a recueilli suffisamment de voix pour atteindre le seuil, mais a eu l’avantage de se dérouler en ligne. Il sera difficile d’atteindre plus de 50% lors du nouveau scrutin (par correspondance), mais l’escalade de la mobilisation et le fait d’être «dans le coup pour gagner» sont vraiment la seule option si les infirmières et infirmiers veulent obtenir un meilleur accord salarial et repousser la désintégration du NHS par les Tories.

Une réunion en marge du congrès organisée par NHS Workers Say No a attiré de nombreux participants, avec des orateurs du NEU (National Education Union qui est en lutte) et de la BMA (British Medical Association). Les réseaux construits au cours des grèves et de la campagne pour le rejet de l’accord resteront essentiels pour remporter le scrutin en cours. Ils peuvent également jeter les bases d’une montée en puissance du RCN en tant que syndicat capable de s’organiser de manière significative sur les lieux de travail.

Le congrès a voté pour ne plus participer à l’organe de révision des salaires PRB [Pay Review Body, organe censé indiquer la norme salariale, de fait sponsorisé par le gouvernement]. Après la décision similaire prise par le syndicat Unison [secteur services publics, entre autres] le mois dernier, il s’agit d’une nouvelle étape vers le retour de la négociation directe des salaires dans le NHS. Les grèves ont au moins permis d’atteindre cet objectif.

Un vote sur l’affiliation du RCN au TUC (Trade Union Congress) a été perdu, malgré des arguments forts pour que le RCN reconnaisse la lutte des infirmières et infirmiers comme conjointe avec celle des autres travailleurs et travailleuses, lutte replacée dans le contexte plus large des attaques contre le NHS, les conditions de travail, les droits syndicaux et les libertés politiques.

Une majorité a estimé que le RCN a été en mesure d’adopter une position forte en partie en dépit de l’existence d’autres syndicats (de la santé: GMB, Unison, Unite) et que le coût de l’affiliation au TUC n’apporterait pas suffisamment d’avantages. Toutefois, le vote a été serré, ce qui montre que le «côté syndical» du RCN est en train de se développer, une évolution certes tardive qui s’est produite au cours des dernières années.

D’autres débats congressuels ont vu le RCN prendre des positions plus marquées sur l’inclusion et la lutte contre la discrimination, notamment en s’engageant à devenir une organisation antiraciste, en adoptant une position ferme sur les droits des travailleurs humanitaires de la santé, en approuvant des mesures actives pour la campagne sur la santé des femmes et en luttant contre les crimes de harcèlement envers les LGBT. Il n’y avait aucun signe de la mobilisation anti-trans que l’on retrouve dans d’autres syndicats.

Malgré son histoire, le RCN a conduit récemment les grèves dans le NHS [après 106 ans de non-participation aux grèves]. Plusieurs milliers d’autres professionnels de la santé voulaient et ont voté pour se joindre à l’action, et les ambulanciers ont participé aux grèves historiques. Mais les dirigeants des autres principaux syndicats de la santé ont activement sapé la lutte à propos des salaires. […]

L’argument en faveur d’une lutte commune au sein du NHS doit encore être gagné par tous les syndicats du secteur. Les travailleurs et travailleuses de la santé d’Unison et du GMB (et d’Unite) doivent montrer leur solidarité avec les membres du RCN afin de renforcer les positions en faveur de cette lutte collective.

(Article publié sur le site Wokers’ Liberty, le 23 mai 2023; traduction rédaction A l’Encontre)

24 mai 2023 Alencontre Alice Hazel

https://alencontre.org/societe/

Note:

NHS: La « sécu » anglaise

TUC: grand syndicat, affilié au « Labour »: une partie des cotisations sont versées au PS!

Les autres syndicats (UNISON, UNITE, sont plus combatifs comme « Solidaires » ici

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13 mai 2023 ~ 0 Commentaire

étudiant-e-s infirmières (le télégramme)

Réunis à 14 h ce vendredi devant l’hôpital Morvan, les étudiants infirmiers de Brest manifestent contre une augmentation de 2 000 places dans leurs formations, qu’ils considèrent déjà surchargées.

À Brest, ils sont une centaine d’étudiants infirmiers, venus de la Croix-Rouge ou du centre régional hospitalier universitaire (CHRU), rassemblés devant l’hôpital Morvan ce vendredi 12 mai 2023, à 14 h. Soutenus par des syndicalistes CGT, Sud, la Fédé B, les futurs infirmiers manifestent contre la création de 2 000 places en Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) annoncée par la Première ministre Elisabeth Borne le 26 avril. Ils ont été rejoints par l’Union Pirate.

Brest, la colère des étudiants infirmiers qui manifestent ce vendredi Réservé aux abonnés

Les étudiants des Instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi) de la Croix-Rouge et du centre hospitalier universitaire (CHU) de Brest organisent une manifestation commune ce vendredi 12 mai.

Ce vendredi, à 14 h, les étudiants en soins infirmiers de Brest manifesteront, devant l’hôpital Morvan, contre l’ouverture de 2 000 places dans leurs formations, qu’ils estiment déjà défaillantes.

Dans le petit local de l’Association des étudiants brestois en soins infirmiers, situé dans le centre de formation des professionnels de santé, l’amertume se fait ressentir chez les élèves du centre hospitalier universitaire (CHU) de Brest et de la Croix-Rouge. Tous ont en mémoire l’annonce de la Première ministre, Élisabeth Borne, qui les laisse ébahis depuis deux semaines. Le 26 avril 2023, la Première ministre annonçait la création de 2 000 places dans les Instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi). Pas de quoi satisfaire ces étudiants qui souhaitent d’abord améliorer leurs conditions d’apprentissage.

Manon Fontaine le 11 mai 2023

https://www.letelegramme.fr/

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12 mai 2023 ~ 0 Commentaire

guingamp

Sans titre 1
Le secrétaire de l’Union Locale CGT, Thierry Perennes, a fait l’objet de plusieurs convocations en gendarmerie pour des faits de manifestation.

L’intersyndicale FSU, SOLIDAIRES, FO, CGT de Guingamp apporte tout son soutien au camarade Thierry Perennes, victime de ce qui semble être une tentative d’intimidation, à l’heure où le gouvernement cherche à museler les travailleuses et travailleurs en colère et à discréditer l’action syndicale.

Face aux méthodes autoritaires de l’état, nous rappelons que le droit de manifester est une liberté fondamentale. Nous dénonçons fermement les pratiques inacceptables de ce gouvernement qui visent à casser le très fort mouvement de contestation et à criminaliser l’action syndicale.

Nous réaffirmons notre soutien indéfectible aux travailleuses et travailleurs qui s’organisent dans la lutte pour la défense de leurs droits.
.
Soyons nombreux et nombreuses
devant la gendarmerie de Guingamp
Lundi 15 Mai à 14h30
Pour réclamer l’arrêt immédiat des poursuites contre notre camarade !

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12 mai 2023 ~ 0 Commentaire

guingamp

guingamp  dans A gauche du PS Guingamp1

Mardi 9 mai, la gendarmerie de Guingamp avait convoqué, pour répondre de trois infractions, Thierry, un des responsables de l’UL CGT Guingamp et coordinateur de l’intersyndicale guingampaise (CGT, FSU, Solidaires, FO et CFDT).

Guingamp (Côtes-d’Armor) : la répression policière monte d’un cran

Lors de ce rendez-vous, Thierry a refusé de répondre à l’enquêteur lui faisant constater que la convocation n’était pas conforme au Code de procédure pénale.

Ce dernier, conscient de cette irrégularité de procédure, a donc établi une nouvelle convocation pour le lundi 15 mai. Ce détail qui peut paraître anodin a permis d’en savoir plus sur les trois infractions reprochées qui n’avaient été notifiées « subtilement » qu’oralement par l’officier de police judiciaire.

À savoir un procès verbal lors d’un rassemblement de soutien au peuple kurde le… 25 novembre 2022. Puis une manifestation non déclarée le 16 mars contre le 49.3. Et enfin des « violences sur une personne dépositaire de l’autorité publique » le 28 mars.

Guingamp2 dans Luttes sociales en Bretagne

Il est peu douteux que les importantes mobilisations contre la réforme de retraites, mais aussi la défense de l’hôpital public, ont inquiété le pouvoir macronien et l’État à son service. Selon l’intersyndicale de Guingamp, environ 20 % de la population a participé à au moins une manifestation sur la période, soit entre 8 000 et 10 000 personnes sur une population du bassin de vie de Guingamp de 50 000 habitants !

Une première mobilisation d’une centaine de militants a été organisée le 10 mai et une autre est prévue lundi 15 mai lors de l’audition en gendarmerie de notre camarade. Le comité Nathalie Le Mel lui apporte tout son soutien.

Avec un seul mot d’ordre, le retrait de la loi Borne sur la retraite à 64 ans.

Comité Nathalie Le Mel 11 mai 2023

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10 mai 2023 ~ 0 Commentaire

thierry 1

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10 mai 2023 ~ 0 Commentaire

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10 mai 2023 ~ 0 Commentaire

free thierry

CGT gendarmerie
Des messages de soutien à Thierry Pérennes, leader de la CGT Guingamp, étaient brandis par les manifestants

Guingamp. Une centaine de personnes devant la gendarmerie pour soutenir le leader local de la CGT

Thierry Pérennes, leader de la CGT à Guingamp, est entendu par les gendarmes, ce mardi 9 mai 2023. Un rassemblement était organisé devant la gendarmerie durant son audition.

Une centaine de personnes était rassemblée ce mardi 9 mai, à partir de 17h15, devant la gendarmerie de Guingamp. Un rassemblement en soutien à Thierry Pérennes, leader local de la CGT, entendu par les gendarmes.

Thierry Pérennes devait s’expliquer sur sa participation (et celle de son syndicat) à deux manifestations à Guingamp : l’une en soutien au peuple kurde, l’autre contre la réforme des retraites.

« Au lieu de nous intimider, cela nous motive encore plus »

Les membres de la CGT présents pour le défendre ce mardi, jugeaient sévèrement cette audition par les gendarmes : « Pour nous, il s’agit de méthodes d’intimidation, voulues par l’Etat pour intimider les syndicats. Mais les forces de l’ordre se trompent. Au lieu de nous intimider, cela nous motive encore plus ».

La CGT se félicitait de la présence, ce mardi, d’autres syndicats, comme FO ou la FSU : « C’est un beau témoignage de solidarité syndicale, nous sommes tous unis. Aujourd’hui, nous sommes tous Thierry ! »

Les plus de cent personnes réunies devant la gendarmerie de Guingamp prévoyaient de rester sur place jusqu’à la sortie de Thierry Pérennes.

Edouard Kerfriden 9 Mai 23 L’Echo de l’Argoat

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06 mai 2023 ~ 0 Commentaire

CGT (jdd)

sondages

Retraites : la CGT répond par la positive à l’invitation d’Élisabeth Borne à Matignon

La CGT, la CFDT, la CFTC et CFE-CGC ont accepté l’invitation de la Première ministre.

Élisabeth Borne a convié les syndicats à des entretiens individuels, les 16 et 17 mai. La CGT, dont la réponse était attendue, a fait savoir que Sophie Binet ira à Matignon pour échanger avec la Première ministre.

En réponse à l’invitation de la Première ministre, adressée aux cinq principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC), la secrétaire générale de la CGT a confirmé, samedi à franceinfo, qu’elle se rendra à Matignon le 17 mai à 17 heures. « Notre mandat CGT est clair : nous irons. L’intersyndicale fait actuellement un travail de construction d’exigences communes que nous porterons ensemble, à commencer par celle du refus de la réforme des retraites », a indiqué l’organisation représentée par Sophie Binet.

Outre la demande de retrait de la controversée réforme des retraites, promulguée en avril, la CGT compte réaffirmer son refus « de rentrer dans un agenda social gouvernemental ou patronal régressif et de discuter par exemple de mesures stigmatisant les privés d’emploi ».

La crainte d’une opération de communication

La veille, Élisabeth Borne avait annoncé qu’elle recevrait les syndicats les 16 et 17 mai pour des « entretiens bilatéraux » au sujet de la réforme des retraites. Dans la foulée, la CFDT et CFTC ont confirmé leur présence auprès de France Inter, mais ont toutes deux craint une opération de communication et indiqué vouloir imposer leur « méthode ». Plusieurs médias indiquent que la CFE-CGC a également d’ores et déjà donné une réponse favorable. Enfin, selon les informa-tions de franceinfo, FO fera connaître sa décision mercredi, au lendemain d’une réunion entre ses membres décisionnaires.

La précédente rencontre entre les syndicats et Élisabeth Borne, le 5 avril dernier, s’était terminée en une heure. Nombreux représentants avaient évoqué un « échec » cuisant au sortir de Matignon. L’exécutif avait alors été accusé de ne pas vouloir entendre les revendications de ses convives. Le dialogue reprendra-t-il à la mi-mai ?

Elodie Falco 06/05/2023

https://www.lejdd.fr/

 

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05 mai 2023 ~ 0 Commentaire

réformistes (jdd)

npa q

Dans l’intersyndicale, le dilemme des « réformistes » de la CFDT, CFTC et CFE-CGC

Continuer la lutte et refuser le dialogue avec le gouvernement, ou accepter de revenir à la table des négociations… La CFDT, la CFTC et la CFE-CGC se questionnent, rattrapées par leurs habitudes réformistes. Au point de faire vaciller l’union.

L’intersyndicale veut rester unie. Peut-être que certains ont envie de questionner l’avenir. Mais très sincèrement, je ne vois personne aller à Matignon dans la séquence. S’il y en a un qui, demain, annonce vouloir y aller, il passera un peu pour le vilain petit canard. Mais je peux me tromper… »

Ces petites phrases ne sortent pas de la bouche d’un membre d’un syndicat « radical », mais plutôt d’un cadre d’une organisation réformiste, davantage habituée au dialogue avec le gouvernement qu’à la politique de la chaise vide. Cette réaction date d’il y a une semaine, au lendemain de la présentation de la feuille de route gouvernementale par Élisabeth Borne. Et, il faut en convenir, l’analyse a pris quelques rides. Car, depuis, ce n’est pas un seul « vilain petit canard » mais trois : la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC ont annoncé presque en chœur qu’elles répondraient présentes pour discuter avec le gouvernement.

La position n’est pas partagée par tout le monde au sein de l’intersyndicale. La CGT, Solidaires ou l’Unsa se montrent bien plus réticents à l’idée de tourner la page des retraites main dans la main avec le gouvernement. Pour les trois organisations moins « modérées », difficile de s’imaginer négocier sereinement avec Matignon si la question de la fameuse réforme n’est pas inscrite à l’ordre du jour.

Seule la FSU s’est montrée ouverte à certaines conditions. « Si Élisabeth Borne nous convoque et nous annonce qu’elle veut parler des emplois des séniors, de la pénibilité et des salaires, on peut accepter de discuter de cet ensemble si on nous garantit qu’on aura des marges de manœuvre », explique Benoît Teste, son secrétaire général au JDD.

Y a-t-il une rupture stratégique au sein de l’intersyndicale ? Officiellement, toutes les parties tiennent à ce front commun et assurent qu’il tiendra jusqu’au 8 juin, jour de l’examen de la proposition de loi d’abrogation lors de la niche parlementaire du groupe Liot. Mais pour les syndicats les plus réformistes, ce refrain commence à prendre de nouvelles variations, surtout lorsqu’il s’agit de refuser une invitation prochaine de la Première ministre.

Rendez-vous à Matignon

Tentative de clarification par Laurent Berger, le leader sortant de la CFDT le 4 mai sur BFMTV : oui, son syndicat ira à Matignon, « par contre, on voudrait savoir si c’est pour négocier, discuter ou blablater. On aura une exigence de méthode. Est-ce que, leur méthode, c’est de nous présenter un texte pour qu’on l’amende à la marge ou est-ce qu’ils veulent vraiment discuter et écouter les propositions syndicales ? »

 Il y a bien un moment où il va falloir retourner rencontrer l’exécutif François Hommeril, le président de la CFE-CGC

Le 2 mai sur France info, François Hommeril, le président de la CFE-CGC, a expliqué qu’il se rendrait à Matignon après avoir reçu le carton d’invitation de la part d’Élisabeth Borne : « Il ne faut pas tromper les gens. Ce n’est pas la peine non plus de vendre ce qu’on n’a pas en magasin. Il y a bien un moment où il va falloir retourner rencontrer l’exécutif. »

Côté CFTC, on parle désormais au présent. « On n’y va pas pour faire juste de la com. On y va avec des thématiques sur lesquelles on peut discuter, annonce au JDD Cyril Chabanier, le président de la CFTC. Dans le texte, il n’y a plus rien sur les reconversions, la pénibilité ou l’emploi des séniors. Ce sont des sujets cruciaux, même s’il n’y a pas de réforme des retraites. » Index séniors, suivi individuel pour les métiers pénibles, départs anticipés pour les fonctionnaires dits « actifs » comme les policiers… Le Conseil constitutionnel a retiré la « partie sucrée » de la réforme le 14 avril. Ce qui donnerait aux organisations une possibilité de remettre ces sujets sur la table.

Autre élément qui devrait les appâter : le partage de la valeur. Le 26 avril, la Première ministre a promis de transposer l’accord entre les partenaires sociaux sur la question en un projet de loi « dans les trois mois qui viennent ». Impossible donc de laisser planer le doute. « Si le gouvernement est prêt à discuter de cette question, c’est difficile de ne pas y aller, surtout dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat, la préoccupation numéro une des Français. Si on laisse le patronat discuter seul du sujet, je ne suis pas certain du résultat… », ironise Chabanier.

Équilibriste

Le 2 mai, le communiqué annonçant une quatorzième journée de mobilisation le 6 juin est un subtil jeu d’équilibriste. Il ne contient aucune réponse claire concernant la réouverture du dialogue social mais indique que les organisations « travailleront à des propositions intersyndicales communes », tout en affirmant qu’elles « rappelleront leur refus de la réforme des retraites ».

« Il y a une unité syndicale contre les 64 ans et on va tenter de construire des propositions communes dans le cadre de ces concertations. Mais chacune des organisations a sa liberté en fonction de sa culture syndicale », éclaire Laurent Berger.

 La CFDT et la CFTC ne sont pas devenues de grands révolutionnaires du jour au lendemain Une source au sein de l’intersyndicale

Les « trois vilains petits canards » que sont la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC viennent-ils d’être rattrapés par leur réformisme originel ? Résumé de la situation par une source au sein de l’intersyndicale : « La CFDT et la CFTC ne sont pas devenues de grands révolutionnaires du jour au lendemain. Ils sont toujours dans le dialogue. »

La ligne aurait donc légèrement changé par rapport à octobre dernier, lors de la constitution de l’union entre organisations. Les partisans du compromis, qui ont mué au fil du conflit social, annoncent qu’ils reprennent désormais leurs costumes historiques de modérés.

Changement de lignes

Toutefois, la parole de Marilyse Léon, future numéro un de la CFDT, peut rassurer les autres formations. Le 4 mai sur LCI, elle ne décolère pas : « Ce n’est pas fini parce que la colère est toujours là. Le 1er-Mai a été historique. Le 6 juin permet de donner un cadre d’expression. C’est un message envoyé aux parlementaires, au gouvernement. Passer à la suite, ce n’est pas à l’ordre du jour ».

C’est désormais connu de tous : la CFDT n’a pas perdu le contact avec la Première ministre depuis quelques semaines, même si l’intersyndicale a quitté l’hôtel de Matignon en claquant la porte derrière elle le 5 avril. Le syndicat échange toujours avec l’exécutif de façon informelle. Les relations semblent s’être réchauffées par rapport à décembre où Berger a été reçu en douce pour aborder le sujet. Il s’était alors montré inflexible. Il n’était pas question de parler de l’âge de départ. Même position du côté de François Hommeril, jugeant que le recul n’avait aucune justification. En 2010, la CFE-CGC avait pourtant porté le recul de l’âge de départ de 60 à 62 ans car elle estimait qu’il permettait de préserver le régime par répartition.

Aujourd’hui, les positions ont évolué. Certaines organisations n’imaginent pas la bataille survivre au 8 juin – et l’intersyndicale avec. Et on se met déjà à penser à l’après. « Les trois mois de mobilisations n’ont pas suffi, pour l’instant, à faire tomber la réforme des retraites. Mais le gouvernement va devoir lâcher des choses, souffle un membre de l’intersyndicale. On a un moyen de pression important, donc il faut en profiter pour, au moins, obtenir des victoires sur d’autres sujets. » Certes, les retraites gravitent toujours dans les esprits. Mais serait-ce les premières failles qui commencent à apparaître au sein de l’union ?

Lucas Sarafian 05/05/2023

réformistes (jdd) dans Macronie

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05 mai 2023 ~ 0 Commentaire

avec thierry (cgt gwengamp)

Sans titre

DARMANIN NE SUPPORTE PAS LE MOUVEMENT SOCIAL ET MACRON NE SUPPORTE PAS LA RUE

Pour COMPARAITRE DEVANT L’OFFICIER DE POLICE JUDICIAIRE  de la gendarmerie de GUINGAMP
.
il est notifié à Thierry deux délits:
.
1°AVOIR MANIFESTE POUR SOUTENIR LE PEUPLE KURDE AGRESSE PAR ERDOGAN
en décembre, une date quand même lointaine..
.
2° ET AVOIR A NOUVEAU MANIFESTE LE JOUR DE L’EMPLOI DU 49.3
.
UN SACRE EXEMPLE DE FONCTIONNEMENT DEMOCRATIQUE
le rassemblement statique devant la sous préfecture  s’étant transformé en manifestation
.
LE RENDEZ VOUS EST FIXE
MARDI 9 MAI A 17H15
A LA GENDARMERIE DE GUINGAMP
RUE DE LA TRINITE
.
L’union locale et la gendarmerie ne sont seulement séparées que par le cimetière…
.
NOUS VOUS APPELLONS A NOUS REJOINDRE POUR DENONCER LA REPRESSION
ANTISOCIALE ET ANTISYNDICALE DU GOUVERNEMENT
MACRON BORNE et de leur mentor le MEDEF…
.
ET A CONTINUER D’ EXIGER L’ABROGATION DE LA LOI
.
IL PARAIT QUE CE POURRAIT ETRE UNE BELLE REPETITION DE LA FETE DE LA MUSIQUE
.
Secrétariat UL CGT GUINGAMP

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