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13 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Déraillement de Brétigny. Polémique autour « des trains poubelles » (OF)

Déraillement de Brétigny. Polémique autour « des trains poubelles » (OF) dans Austérité train_wreck_at_montparnasse_1895-250x300

Les circonstances du drame de Brétigny ne sont pas encore connues mais la polémique enfle déjà sur l’état du réseau ferré et du matériel roulant de la SNCF. Une association de voyageurs parle de trains poubelles.

Que s’est-il passé à 17h14 hier dans le train Teoz Intercités Paris-Limoges ? Ce samedi aucune hypothèse n’est écartée, si ce n’est la défaillance humaine. En revanche les infrastructures et le matériel roulant sont d’ores-et-déjà pointés du doigt.

Sud-Rail réclame une réunion tri-partite Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports, qui fait la tournée de médias ce samedi matin a répété sur i-Télé, RTL ou France Inter que la piste d’une vétusté du matériel n’était pas privilégiée assurant que la locomotive comme le ma- tériel roulant avait bénéficié récemment « d’une vérification classique. » « Ce qui est avéré, c’est qu’il y a eu un choc au passage d’un aiguillage ». Les regards se tournent donc vers un problème d’infrastructure. Dès hier soir, Sud-Rail demandait « qu’une réunion tripartite État/SNCF et RFF/Organisations syndicales se tienne très rapidement ». Même si le syndicat se refuse à polémiquer « cela fait des années que nous attirons l’attention sur le fait que l’entretien des infrastructures et des voitures de voyageurs ne saurait être soumis aux lois du marché et que si la sécurité a un coût, elle n’a surtout pas de prix » ?

Un client du train Paris-Limoges, habitué de la ligne témoigne d’un « matériel vétuste » avec « sans arrêt des retards », assurant qu’hier vendredi « il ne s’agissait pas de la rame habituelle. »

Une ligne malade Willy Collin rappelle, lui, que le patron de la SNCF, Guillaume Pépy avait évoqué en juillet 2012, 12 lignes malades, dont celle Paris-Limoges. L’association des voyageurs-usagers du chemin de fer (Avuc) a dénoncé samedi matin « le temps des trains poubelles » et « la vétusté » du matériel ferroviaire français. « La SNCF est-elle encore en capacité de faire circuler autant de trains dans ces périodes de vacances, de très forte fréquentation ? », a demandé le responsable associatif qui a réclamé des « inspections » du matériel. Pour Willy Colin, la sécurité a été sacrifiée sur l’autel de la rentabilité.

La maintenance du réseau mise en cause Pierre Serne, vice-président de la région Ile-de-France chargé des transports, a mis en cause le manque d’investissements sur cette ligne très utilisée, qui dessert à la fois la grande banlieue de Paris et le centre de la France. « On est en train d’essayer de faire remonter ce réseau qui a beaucoup souffert ces dernières décennies et sur lesquels, on l’a dit et répété, la maintenance du réseau a mal été faite ces dernières décennies », a-t-il dit sur BFM-TV.

Besoin de comprendre Alors que trois enquêtes sont en cours et que de nombreuses familles sont en deuil, le temps de la polémique n’est pas encore venu. « En l’absence de toute indication sur les causes du drame, il faut pour le moment s’interdire de spéculer, rappelle d’ailleurs François Sergent dans Libération ce samedi matin. Mais, une fois l’émotion passée, la SNCF aura l’impérieuse obligation d’expliquer et de s’expliquer sur les causes de cette catastrophe »

Sonnette d’alarme de la Cour des comptes Slate.fr rappelle d’ailleurs que la « Cour des Comptes a tiré en 2012 la sonnette d’alarme sur les conditions d’entretien du réseau ferroviaire national. La Cour a notamment souligné les problèmes de gouvernance entre Réseau ferré de France (RFF), le gestionnaire du réseau, et l’exploitant SNCF, qualifiant leur articulation de ‘laborieuse’ avec les conséquences que l’on imagine sur les programmes d’entretien à établir collectivement ».Catastrophe samedi 13 juillet 2013

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Deraillement-de-Bretigny.-Polemique-autour-des-trains-poubelles-_6346-2211753-fils-tous_filDMA.Htm

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13 juillet 2013 ~ 1 Commentaire

La catastrophe de Brétigny-sur-Orge a eu lieu sur un réseau à risque (Slate)

La catastrophe de Brétigny-sur-Orge a eu lieu sur un réseau à risque (Slate) dans Austérité train_wreck_at_montparnasse_1895-250x300

La catastrophe du Paris-Limoges s’est produite en gare de Brétigny-sur-Orge sur une voie du réseau du RER C. Sur des réseaux proches de la saturation, les sollicitations sont extrêmes et les problèmes sont démultipliés.

Quelles que soient les conclusions de l’enquête qui sera diligentée pour établir les causes de l’accident du train Intercités Paris-Limoges, en gare de Brétigny sur Orge ce vendredi, des responsabilités vont être inexorablement pointées. Avec d’autant plus de vigueur que les problèmes dans les transports ferroviaires en Ile-de-France sont sans cesse dénoncés, sans que les utilisateurs du train ne perçoivent d’amélioration.Car le réseau, vieillissant, est mis de plus en plus à contribution. Certes, il est modernisé mais n’avait pas été conçu pour supporter le trafic qu’il connait aujourd’hui. Ce qui génère des situations à risque.

En l’occurrence, les trains Intercités et le RER C partagent le même réseau. Or, qu’il s’agisse du réseau Paris Nord de la SNCF qui comprend le RER A —et est l’un des plus fréquentés d’Europe—, du RER B (exploité par la RATP) lui-aussi en bute à de nombreux arrêts dus à la saturation, ou du RER C sur laquelle circule plus de 500 trains par jour,  les dysfonctionnements se multiplient. «Victime de son succès, le réseau ferroviaire régional est utilisé aux limites de sa capacité», constatait le Syndicat des transports en Ile de France (Stif) en mars dernier, rappelant que la mise en place du réseau RER remonte à 1960. Pour faire circuler de plus en plus de trains non seulement intra-régionaux mais également des trains classiques interrégionaux comme l’Intercités Paris-Limoges, les opérateurs multiplient les équipements automatiques de sécurité. Mais même avec des technologies de pointe, des flux des trains de plus en plus denses imposant une gestion de plus en plus tendue du réseau induisent une augmentation des risques de défaillance, non seulement des équipements en question mais aussi de l’infrastructure de plus en plus sollicitée.

La solution pour décongestionner les voies existantes consisterait à en créer de nouvelles. Mais dans un environnement aussi urbanisé que l’Ile-de-France, il est extrêmement compliqué et surtout financièrement très lourd de créer de nouvelles voies de circulation. En l’occurrence, les autorités préfèrent, depuis des décennies (comme pour la création d’une nouvelle ligne sur Roissy), botter en touche et renvoyer à d’interminables études. Ainsi, au nord comme au sud de la capitale, les réseaux sont-ils saturés.

Par ailleurs, ce tragique accident fait résonner le débat engagé depuis plusieurs années sur la maintenance dans le chemin de fer français. Le Sénat a relayé la Cour des Comptes qui, en 2012, a tiré la sonnette d’alarme sur les conditions d’entretien du réseau ferroviaire national. La Cour a notamment soulignant les problèmes de gouvernance entre Réseau ferré de France (RFF), le gestionnaire du réseau, et l’exploitant SNCF, qualifiant leur articulation de «laborieuse» avec les conséquences que l’on imagine sur les programmes d’entretien à établir collectivement. Une réforme a d’ailleurs été engagée pour créer un «pôle public ferroviaire renforcé» sous la houlette de la SNCF qui militait en ce sens. Mais en attendant, le retard constaté par les Sages dans la maintenance du réseau n’a pas été comblé.

Comme d’habitude dans le cas d’une catastrophe, qu’elle soit ferroviaire ou autre, c’est une convergence d’éléments qui aboutit à une situation dramatique. Ce n’est pas parce que le train Paris-Limoges circule sur une voie du RER C qu’il s’est coupé en deux, que six voitures ont déraillé, que quatre se sont couchées dont deux ayant même été broyées et déchiquetées. Mais la difficulté d’exploitation sur un réseau saturé constitue un facteur aggravant.

Ce n’est pas non plus parce que la stratégie du ferroviaire en France a été de se concentrer sur le TGV depuis trente ans qu’un tel accident a eu lieu en banlieue parisienne avec un train Corail traditionnel. Mais des retards ont été pris dans l’amélioration de la circulation des trains en Ile-de-France, comme les nombreuses plaintes de passagers l’attestent. Et ce n’est pas parce que les énergies des politiques et des opérateurs se sont dispersées dans des débats sans fin que le train parti de la gare d’Austerlitz s’est coupé en deux à Brétigny vers 17h. Mais s’ils prenaient des décisions qui s’imposent pour anticiper et prévenir les situations à risque plutôt que de les gérer dans l’urgence, la probabilité que survienne de telles situations serait moins grande.

Gilles Bridier http://www.slate.fr/story/75307/catastrophe-de-bretigny-sur-orge-une-catastrophe-sur-un-reseau-risque

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13 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Accident de Brétigny sur Orge (Sud Rail)

Accident de Brétigny sur Orge (Sud Rail) dans Services publics logo_sud_rail-300x128

La fédération SUD-Rail s’incline devant les victimes de l’accident ferroviaire qui a eu en cette fin d’après-midi, à Brétigny dans l’Essonne. Nous adressons nos condoléances aux proches de celles et ceux qui ont perdu la vie et pensons aussi aux nombreuses personnes blessées.  En ces moments dramatiques, la fédération SUD-Rail se refuse à polémiquer avec les responsables de la dégradation de la sécurité du système ferroviaire. Plus tard sera l’heure de rendre des comptes.

La fédération SUD-Rail exige que les directions de la SNCF et de RFF ainsi que les Pouvoirs publics donnent en temps réel toutes les informations aux organisations syndicales de cheminot-es. Nous demandons qu’une réunion tripartite État/SNCF et RFF/Organisations syndicales se tienne très rapidement. 12/07/2013

http://www.sudrail.fr/

La fédération Sud-Rail, tout en refusant de « polémiquer » après l’accident ferroviaire survenu sur la ligne Paris-Limoges, a mis en avant vendredi « la dégradation de la sécurité du système ferroviaire » et prévenu que « l’heure des comptes » viendrait plus tard. « En ces moments dra- matiques, la fédération Sud-Rail se refuse à polémiquer avec les responsables de la dégradation de la sécurité du système ferroviaire. Plus tard sera l’heure de rendre des comptes », a indiqué dans un communiqué le syndicat de cheminots, en demandant que « les directions de la SNCF et de RFF (gestionnaires des voies, ndlr) ainsi que les pouvoirs publics donnent en temps réel toutes les informations aux organisations syn- dicales de cheminot-es ». « Nous demandons qu’une réunion tripartite État/SNCF et RFF/organisations syndicales se tienne très rapidement », a ajouté Sud-Rail.

La section Sud-Rail de Paris-Rive-Gauche a de son côté « demandé à la SNCF d’associer immédiatement à l’enquête sur les causes de cette catastrophe l’ensemble des CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) du site ». « Cela fait des années que nous attirons l’attention sur le fait que l’entretien des infrastructures et des voitures de voyageurs ne saurait être soumis aux lois du marché et que si la sécurité a un coût, elle n’a surtout pas de prix », a ajouté le syndicat dans un autre communiqué.

http://www.lepoint.fr/societe/deraillement-sud-denonce-la-degradation-de-la-securite-12-07-2013-1704017_23.php

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09 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Conseil général 66 : le PCF fait le sale boulot du PS

Conseil général 66 : le PCF fait le sale boulot du PS dans Macronie lesmainsdanslecambouis

Le 13 juin, les chauffeurs de bus du Conseil général des Pyrénées-Orientales (CG66) se mettaient en grève pour leur salaire, la reconnaissance de leur ancienneté, leurs conditions de travail.

Un ras-le-bol face au mépris et au favoritisme avec lesquels leurs employeurs – une majorité « de gauche » à participation PCF – gèrent leur personnel et mettent en œuvre l’austérité. Un jeune chauffeur expliquait ainsi comment, après l’absorption de sa boîte par le CG66, il s’est retrouvé avec un contrat encore plus précaire – passant d’un salaire mensuel de 1200 à 475 euros pour (sur)vivre, lui et sa famille… L’austérité « de gauche » en action ! Les grévistes ont occupé les dépôts pour faire céder un CG66 dont la gestion n’a rien à envier à la droite. La présidente PS du CG, Mme Malherbe, retrouva même les accents de la patronne de choc du Medef pour déclarer la grève « irres- ponsable », et dénoncer la « prise en otage des usagers ».

Les mains dans le cambouis ? Plus honteux encore, le soutien que Jean-Louis Alvarez, élu PCF-Front de gauche au CG66 et président de la commission transport, a apporté à… Mme Malherbe contre les revendications des grévistes : « Nous proposons une augmentation de salaire de 1, 2%, eux demandent 2%. Nous ne pouvons pas faire plus, sachant que l’année dernière nous avions accordé une hausse de 2, 6% (…). Les syndicats veulent que nous prenions en compte l’ancienneté au sein de la régie, nous refusons » (l’Indépendant du 14 juin). La participation à des majorités avec le PS mène inéluctablement à faire son sale boulot, à justifier et mettre en œuvre l’austérité contre les salariés. Malgré le soutien apporté par l’UD CGT à la grève, sous la pression de l’élu PCF exigeant la fin du blocage des dépôts, le responsable de la section CGT appela à suspendre la grève pour aller négocier… Résultat des négociations : un accord pour que soit nommé… un médiateur ! Un cassage de grève en bonne et due forme. Le tout sur fond de manœuvres entre PS et PCF en vue des municipales de 2014…

Correspondant Lundi 8 juillet 2013 Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 202 (04/07/13)

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05 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Inspection du travail : une « réforme » en coup de force

Inspection du travail : une « réforme » en coup de force dans Austérité 111117-Travail-au-noir

Le 27 juin, l’intersyndicale CGT-SUD-FSU-FO appelait les agents du ministère du travail à la grève, jour où Michel Sapin, ministre du Travail, annonçait les axes d’une réforme de l’inspection du travail.
C’est un vrai coup de force. Alors que depuis janvier est organisée une pseudo-concertation avec les agents du ministère, les annonces ne reprennent que les propositions élaborées en secret par l’encadrement du ministère, propositions qui n’ont jamais été discutées ! Le projet (baptisé sans rire « Pour un ministère fort ») part de l’inadaptation de l’inspection du travail au contexte socio-économique. Mais il ne propose rien de bien concret qui accroîtrait les effectifs et les pouvoirs de contrôle des inspecteurs et des contrôleurs du travail, moyens pourtant réclamés par les agents eux-mêmes.

Le patronat gagnant
Au contraire, Sapin veut faire de l’inspection du travail un « facilitateur du dialogue social », alors que la loi dite « de sécurisation de l’emploi » renforce le poids de la négociation collective et des accords déro- gatoires. Pour cela, il entend accentuer le « pilotage » politique et la pression hiérarchique, au détriment de l’indépendance des agents de contrôle. L’organisation projetée, qui se veut plus souple, permettra aussi de mieux déployer les suppressions de postes de contrôleurs du travail et de secrétaires, qui sont partie intégrante de cette réforme. Les conditions de travail des agents et le contrôle des entreprises en seront fortement affectés, au grand bénéfice du patronat.

Le comité inspection du travail / Pôle Emploi Île-de-France Vendredi 5 juillet 2013Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 202 (04/07/13)

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04 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Morbihan, conseil général. Rassemblement de soutien à une éducatrice spécialisée (LT)

Morbihan, conseil général. Rassemblement de soutien à une éducatrice spécialisée (LT) dans Educ'action y-en-a-marre-300x182

Une vingtaine d’agents du conseil général du Morbihan se sont rassemblés, hier matin, devant le centre départemental de gestion de la fonction publique territoriale, à Vannes, pour soutenir une éducatrice spécialisée (de l’aide sociale à l’enfance), convoquée le matin même en conseil de discipline. « Elle a refusé une charge de travail supplémentaire qui aurait dégradé la qualité de service rendu aux familles morbihannaises et risque six mois de mise à pied », indique le syndicat CGT. « Chaque éducateur a un certain nombre d’enfants placés à gérer, dit Alain Le Guennec, délégué CGT. Mais aujourd’hui, il y a de plus en plus de dossiers et les agents n’y arrivent plus. Alors, elle a dit ça suffit et a refusé de prendre un dossier supplémentaire ». Alain Le Guennec ajoute : « On demande aux agents d’en faire de plus en plus à moyens constants. Or, la population du Morbihan augmente de 1 % par an. Le nombre d’ayants droit à l’action sociale augmentant, il faut plus de moyens ». 4 juillet 2013

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/morbihan/conseil-general-rassemblement-de-soutien-a-une-educatrice-specialisee-04-07-2013-2159540.php

 

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04 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Air France. Les voyages gratuits de Carla Bruni font hurler les syndicats (LT)

Air France. Les voyages gratuits de Carla Bruni font hurler les syndicats (LT) dans Droite républicaine affiche-jc-transports-gratuits-206x300

C’est une information de RTL : fin juin, Carla Bruni, ex-Première dame, a effectué un aller-retour Paris-New York gratuit. Voyager gratuitement est, en effet, l’un des privilèges réservés aux membres de la famille d’un ancien président (*). Ce qui interpelle, c’est le prix réel du billet : « 8.395 € ! », selon Claude Allaire, délégué du syndicat Sud-Aérien chez Air France, compagnie aérienne qui effectue des économies drastiques, interrogé par nos confrères. « Nous sommes en colère, a-t-il indiqué. Ce qui est scandaleux, c’est qu’aujourd’hui, d’un côté, on demande aux salariés de se serrer la ceinture, et, de l’autre, Carla Bruni-Sarkozy bénéficie d’avantages particuliers ».

* Depuis 1995, et le vote d’une loi, les familles des ex-chefs d’Etat, tout comme les anciens ministres des Transports, bénéficient de la gratuité à vie à Air France et à la SNCF.4 juillet 2013 à 09h04

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/france/air-france-les-voyages-gratuits-de-carla-bruni-font-hurler-les-syndicats-04-07-2013-2160622.php

Commentaires: Les riches ont obtenu les transports gratuit, eux! Et pas en bus, nananère!

 

 

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02 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

CIF : sortir de l’isolement, c’est urgent

CIF : sortir de l'isolement, c'est urgent dans Services publics CIF

Une lutte révélatrice de la situation… Ce mercredi 19 juin, un rassemblement était organisé par l’UD CGT à Bordeaux pour l’emploi et les retraites. Nous étions une centaine de militantEs. Beaucoup d’entre nous étions pour le moins sceptiques sur la stratégie adoptée par les structures CGT.
En effet, la multiplication des actions durant ces derniers jours, chacun dans son coin, ne s’avère pas du tout efficace (EDF, postiers, cheminots, santé… rien que sur cette seule semaine). En rentrant de cette mobilisation, nous, syndiquéEs de Ford, sommes tombés quasiment par hasard sur un autre rassemblement à quelques centaines de mètres : celui des employés du Crédit immobilier de France. Les 80 salariés de Bordeaux étaient en grève à l’occasion d’une journée d’action nationale contre la liquidation annoncée de leur banque. Une banque qui se porte bien ! Avec la complicité du gouvernement qui laisse liquider une banque à vocation sociale, les dirigeants du CIF finalisent un PSE se traduisant au final par 2 500 suppressions d’emplois au niveau national.

Combattre l’éparpillement
Rassemblés devant leur agence, ces salariéEs avaient besoin de parler de leur situation, révoltéEs par les trahisons du PS qui avait promis de sauver le CIF. Des salariéEs sans perspectives car isoléEs, sans « expérience » et du coup sans trop savoir quoi faire. Nous avons parlé du rouleau compresseur qui touche l’ensemble des salariéEs, qui trop souvent se retrouvent impuissants face aux licenciements. Rien qu’à Bordeaux et aux alentours, plusieurs usines disparaissent (Labso-Chimie, Mondi, Mod’8), le magasin Virgin vient de fermer, Oxbow licencie 80 personnes, soit les deux tiers du personnel … et pourtant il n’y a aucune initiative centrale, unitaire sur le département. Notre vrai problème est de savoir comment se défendre face à l’offensive patronale. Et de suite se pose la question du manque de liens de solidarité entre salariéEs, l’absence de coordination entre les secteurs qui résistent. Et aujourd’hui, les structures syndicales n’aident pas à combattre cet éparpillement. La rencontre avec les salariéEs du CIF met en évidence cette nécessité de construire un réseau militant qui permettrait de retrouver la confiance et de lutter efficacement. À suivre… et vite !

Philippe Dimanche 30 juin 2013Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 201 (27/06/13)

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02 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Contre la politique Ayrault-Filipetti, la Bibiliothèque Nationale de France en grève

Contre la politique Ayrault-Filipetti, la Bibiliothèque Nationale de France en grève dans Médias, culture 10014

La BNF (10% du budget total du ministère de la culture, 10% de ses agents) a particulièrement souffert sous le gouvernement Sarkozy :

subventions en baisse, près de 200 postes sur 2700 supprimés en 5 ans. Dans un établissement où les personnels manifestent un fort attachement à leurs missions, ces dégradations ont entraîné de nombreux cas de souffrance au travail. En même temps, la direction engageait des partenariats publics privés (PPP) faisant la part belle au privé. L’un des plus scandaleux fut d’octroyer des espaces inutilisés à MK2 pour une redevance symbolique. Une partie des personnels avait espéré que la défaite de Sarkozy permettrait une rupture avec les politiques suivies, un arrêt de la RGPP. Or le ministère Filipetti suit clairement une orientation dans la continuité du précédent. La ministre a confirmé la filiale crée par le président de la BNF pour porter les PPP. Les 59 suppressions de postes supplémentaires prévues pour 2013 par le précédent gouvernement sont confirmées, et près de 50 sont annoncées pour 2014. La DRH elle-même parle de « plan social » ! Mais ce n’est pas assez, et la direction de la BnF a été sommée d’établir des « pistes d’optimisation » pour accroître encore les économies. Face au refus de l’intersyndicale CGT-FSU-SUD de participer à un pseudo « dialogue social », la direction proposa une pseudo concertation avec les personnels. Les agents n’ont pas été dupes. Ces dernières semaines, ils manifestaient leur colère et posaient la question de construire une mobilisation liant les questions de la BnF à celle de la politique du gouvernement.

En mouvement… vers la rentrée Après une grève très suivie des vacataires le 8 juin, les agents se sont donc mis en grève le 21, pour l’arrêt des suppressions de postes, le maintien des budgets et l’arrêt des privatisations d’espaces et de services publics. Le mouvement a été très suivi et massivement soutenu par les usagers. Tout le monde l’a vu comme la répétition de la probable grève reconductible de la rentrée de septembre, en défense des retraites. Dans le même temps se met en place la convergences entre la BnF, la bibliothèque de Beaubourg, et celle de la Cité des sciences. Conscients que ce qu’ils subissent n’est qu’une déclinaison de la politique générale du gouvernement, les agents sont soucieux des attaques contre les retraites. La CGT BNF a ainsi pris position pour le retrait du rapport Moreau et conte la participation à la conférence sociale.

Antoine Delluc Lundi 1 juillet 2013 http://www.npa2009.org/node/37973

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28 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Loi Fioraso : la LRU 2.0 doit être mise en échec

Loi Fioraso : la LRU 2.0 doit être mise en échec  dans Educ'action 68nanterre-163x300

C’est dans l’indifférence médiatique que la loi Fioraso a été votée au Sénat le 22 juin, devant une vingtaine de Sénateurs présents.

Elle a recueilli les votes du PS, d’une partie de la droite et du groupe EELV. De plus, les sénateurs EELV ont fait adopter un amendement qui, dans les circonstances actuelles et sans autre garantie pour leur statut national, pourrait conduire à instituer un recrutement purement local, voire mandarinal, des enseignants-chercheurs. Au-delà de cet amendement, qui réveille aujourd’hui la colère d’une grande partie de la communauté universitaire, c’est toute la loi Fioraso qui doit être rejetée. En effet, cette loi vise à la mutualisation des moyens entre universités d’un même « territoire » et aboutirait immanquablement à la suppression de filières dans chaque université de ce « territoire ». Elle entend de surcroît transformer chaque université en entreprise qui dégagerait des moyens propres en vendant au prix fort ses formations (aux étudiants étrangers ou en reprise d’études, pour commencer, à l’ensemble des étudiant-e-s à terme). Elle impliquerait le « transfert » vers le privé des résultats d’une recherche publique entièrement soumise aux injonctions de l’État « stratège » et aux intérêts à court terme des capitalistes. Dans le cadre de l’acte 3 de la décentralisation, la régionalisation de l’université conduirait à la soumission du secteur au patronat local et à la remise en cause des statuts nationaux des personnels. Inspirée par une vision néolibérale, marchande et utilitariste de l’université, la loi Fioraso est une nouvelle arme de destruction massive du service public national d’enseignement supérieur et de recherche, dans la droite ligne de la loi LRU de Sarkozy et Pécresse.

Le vote de la loi Fioraso, quelle que soit sa forme définitive après passage en commission mixte du Sénat et de l’assemblée, ne signifie pas que le combat contre la marchandisation de l’université va s’interrompre. La mobilisation contre la loi LRU avait connu ses moments les plus forts bien après le vote de la loi, en 2007 et 2009 notamment. La rentrée universitaire va être également marquée par une pénurie budgétaire sans précédent : les suppressions de postes continuent, les moyens pour le fonctionnement sont en chute libre. L’austérité dans l’enseignement supérieur et la recherche entraîne une dégradation violente des conditions de travail des personnels comme des conditions d’études des étudiants. La mobilisation contre la loi « LRU 2.0″ de Fioraso et l’austérité ne fait que commencer. A nous, étudiant-e-s et personnels des universités et des labos, d’organiser la riposte dès la rentrée universitaire !

Montreuil, le 26 juin 2013 http://www.npa2009.org/node/37892

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