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19 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Fillon, Sarkozy : guerre ouverte à l’UMP

Fillon, Sarkozy : guerre ouverte à l’UMP dans Droite républicaine 680531_le-parrain-expo-a-galerie

Fillon a déclaré sa candidature pour 2017. Il se pose en adversaire des alliances avec l’extrême droite, contre Sarkozy, le démagogue prêt à tout.
Un des proches de Sarkozy aurait dit « L’UMP, c’est fait. Reste à reprendre la France ! », saluant ainsi son retour sur la scène lors de la réunion du bureau politique de l’UMP le 7 juillet dernier. Excès d’optimisme voire aveuglement, car les jeux sont loin d’être faits pour Sarkozy, même au sein de l’UMP. L’effet de surprise et le temps de la solidarité obligée une fois passés, beaucoup de parlementaires ont fait savoir qu’ils n’appréciaient pas le fait que cette réunion, censée être consacrée au sauvetage financier de l’UMP, ait été en fait transformée en opération publicitaire par et pour Sarkozy.
Et certains se sont dits mécontents que Sarkozy prétende dicter à tous ce que doit être la politique de l’UMP. Ses rivaux, bien sûr en premier lieu, Copé mais surtout Fillon. Lors de sa réunion publique à La Grande-Motte, le 10 juillet, ce dernier a lancé une véritable « contre-offensive » — le mot est de l’un de ses proches — et a clairement fait acte de candidature à la présidentielle de 2017. Il s’est déclaré déterminé à aller jusqu’au bout, même si Sarkozy est candidat, et contre lui. Une déclaration de guerre par laquelle il a cherché à construire son personnage de présidentiable, l’anti-Sarkozy au sein de la droite.

Rivalité de personnes, conflit d’orientation À travers ces ambitions concurrentes aiguisées par la soif de pouvoir et une haine longtemps contenue, ce sont deux options politiques pour la droite qui commencent à se dessiner et qui ne pourront vraisemblablement pas cohabiter. À la Grande Motte, Fillon a attaqué ceux qui seraient tentés de faire de l’UMP « un parti protestataire » prêt « à épouser toutes les démagogies, à s’allier avec n’importe qui, pour promettre n’importe quoi ».

Fillon, qui le connaît bien, sait de quoi Sarkozy est capable, animé par ses appétits de pouvoir et de vengeance. Il ne s’agit plus pour Sarkozy uniquement de siphonner l’électorat du FN mais de devenir celui qui rassemblera la droite et la droite extrême, quitte à tolérer des alliances locales avec le Front national, s’il le faut, et sans aucune gêne. « L’UMP n’a pas vocation à ramper devant l’extrême droite. Cette voie de la capitulation politique et morale ne sera jamais la mienne », répond Fillon.
Alors qu’il est impliqué jusqu’au cou dans plusieurs affaires de corruption, Sarkozy ne cache pas son mépris de la justice et des juges, à la manière d’un Berlusconi, comme le disait un journaliste du Monde. N’a-t-il pas dénoncé un complot dans la déci- sion du Conseil constitutionnel invalidant ses comptes de campagne ? Face à l’ancien président voyou, Fillon se pose en chef de gouvernement responsable. « Notre famille politique est un parti de gouvernement qui se doit d’appliquer la loi républicaine et de respecter les juridictions. On ne peut exiger des Français qu’ils respectent les règles si nous-mêmes nous les réfutons ». La guerre a lieu pour l’instant au sein de l’UMP, mais il est possible qu’elle débouche avant 2017 sur une recomposition politique à droite et la naissance d’un parti de droite extrême.

Galia Trépère Vendredi 19 juillet 2013 Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 204 (18/07/13)

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14 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Sarkothon: Nicolas au pays des merveilles! (Bellaciao)

Sarkothon: Nicolas au pays des merveilles! (Bellaciao) dans Droite républicaine fric-sarko

Quatre millions de dons pour  payer la fraude : cela va engendrer une perte de rentrée fiscale pour l’Etat : puisque les dons aux partis politiques sont soumis à une déduction fiscale de 66 %, c’est à dire que tous les français seront pénalisés…

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article136351

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12 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Affaires : le milliardaire, les notables et les voyous

Affaires : le milliardaire, les notables et les voyous dans Droite républicaine renard1

Mercredi 3 juillet, le bureau du Sénat a refusé de lever l’immunité parlementaire de Serge Dassault, toujours rentier du sénat à 88 ans, et avionneur milliardaire.

La demande était formulée par la justice dans le cadre de deux enquêtes sur une affaire d’achat de voix et sur deux tentatives d’homicide à Corbeil-Essonnes, dont la mairie est la propriété du milliardaire… La levée de l’immunité a été rejetée par 10 voix, cinq sénateurs votant pour la levée et deux s’abstenant. Le bureau du Sénat a tiré en touche en ne se prononçant « ni sur le fond ni sur l’exactitude des faits », en faisant semblant de ne pas comprendre « les motifs évoqués ». La caste du Sénat veille sur les siens. Pourtant, il n’est pas bien difficile de connaître les dits motifs justifiant la demande de la levée de l’immunité parlementaire.

Les thunes et les urnes… La semaine précédant cette décision, l’homme de main de Dassault, Jean-Pierre Bechter, actuel maire UMP de Corbeil-Essonnes suite à l’inéligibilité de son patron, a été placé en garde à vue, avec le directeur du service jeunesse et sports de la mairie, pour être entendus sur une tentative de meurtre perpétrée en février. Le 19 février, un boxeur amateur de 32 ans avait été grièvement blessé après avoir reçu trois balles de calibre 38, en plein centre-ville. Le tireur, un patron « ex-voyou », « figure locale » qui fut proche de M. Das- sault, est actuellement en fuite. Trois semaines plus tôt, un autre habitant de la commune avait été victime d’une tentative d’homicide. Si le lien entre les achats de voix et ces tentatives de meurtre n’est pas prouvé, il est évident. La mairie est l’objet de pression, voire de chantage de ceux qu’elle a achetés et qui lui demandent des comptes ou les règlent…
L’élection municipale de 2008, qui avait vu la réélection de Dassault, a été invalidée par le Conseil d’État en juin 2009, pour des dons d’argent, achats de voix auxquels Dassault procédait généreusement grâce à sa fortune estimée à 9, 9 milliards d’euros. Déclaré inéligible pour un an, ce dernier avait délégué la tête de liste pour la municipale d’octobre 2009 à son bras droit, Jean-Pierre Bechter, élu grâce à la générosité de son patron qui continuait à user des mêmes méthodes. Le patron et son homme de main cherchent à nier l’évidence, leurs exécutants semblent jouer de l’intimidation physique et le Sénat protège donc le milliardaire…

Yvan Lemaitre  Vendredi 12 juillet 2013Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 203 (11/07/13)

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11 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Sarkozy et l’UMP : comptes et règlements de comptes

Sarkozy et l'UMP : comptes et règlements de comptes dans Droite républicaine tumblr_lqqgneElcz1ql6a1do1_500

Sarkozy a été contraint de revenir sur la scène politique à cause des difficultés financières de l’UMP suite à l’invalidation de ses comptes de campagne. Plus tôt qu’il ne l’aurait souhaité… mais au grand dam de ses rivaux.
Sarkozy, le retour ? La presse s’est longuement interrogée sur cette question ces jours derniers. Après sa défaite cinglante de 2012, Sarkozy avait juré qu’il se retirait de la politique. Mensonge bien évidemment, mais indispensable pour préparer son retour en vue de l’élection présidentielle de 2017. La décision du Conseil constitutionnel qui a confirmé le 4 juillet dernier l’invalidation de ses comptes de campagne est venue contrarier son calendrier en plongeant l’UMP dans une grave crise financière.

Non seulement Sarkozy avait dépensé pour sa campagne présidentielle, sur un budget total de 23 millions d’euros, 466 000 euros de plus que le plafond autorisé mais il avait cru pouvoir faire payer par l’État une partie de ses frais, engagés alors qu’il n’avait pas encore fait sa décla-ration officielle de candidature. Sanction de cette fraude, Sarkozy a été contraint de payer quelques centaines de milliers d’euros au Trésor public, et surtout, l’UMP, déjà endettée à hauteur de 40 millions d’euros, ne touchera pas les 11 millions d’euros qu’elle pouvait attendre du remboursement des frais de campagne.

La meilleure défense… c’est la victimisation «  Non seulement il a perdu, mais en plus, il laisse une UMP en charpie » aurait commenté selon les Echos un cadre de l’UMP. Un vrai fiasco que Sarkozy a tenté de retourner à son avantage en orchestrant une intervention qu’il ne pouvait pas ne pas faire de toute façon. Déclarations indignées de ses proches contre la décision du Conseil constitutionnel, « volonté d’as- phyxier » Sarkozy pour Hortefeux, appel de Sarkozy lui-même au rassemblement pour sauver l’UMP, « l’opposition et la démocratie », lancement d’une souscription exceptionnelle et, enfin, après avoir écarté la possibilité d’une interview à un journal télévisé de 20 heures, le choix de participer à un bureau politique de l’UMP ce lundi 8 juillet.
C’est ainsi que l’appareil dirigeant de l’UMP s’est retrouvé au grand complet à l’appel de Sarkozy et aucun de ses « amis » n’a pu s’y dérober, pas même Fillon ou Juppé qui avaient évoqué l’un et l’autre la possibilité de ne pas s’y rendre. Sarkozy a donc clairement et publiquement annoncé son retour sur la scène politique en lançant à ses comparses de l’UMP : « Le jour où je reprendrai la parole, ce sera pour parler aux Français de la France. Ce ne sera pas pour parler de moi, pas pour parler de nous. »
Sa véritable rentrée en vue de la présidentielle de 2017, il est probable au vu des rapports de forces qu’il la fera en posant au Bonaparte, le petit, combinant un populisme de droite extrême pour siphonner les voix du FN avec une profession de foi européenne. « La grille de lecture gauche contre droite est démodée », a-t-il dit lundi… au moment le FN vient de sortir une affiche « Ni droite ni gauche, Front national ». Sar- kozy compte sur l’approfondissement du discrédit de Hollande et du PS et sur l’aggravation de la crise, d’où il espère émerger en homme pro- videntiel, démagogue aussi dangereux qu’une Marine Le Pen. Mais il n’est pas dit qu’il réussisse à s’imposer, comme il l’a fait lundi, à ses rivaux de l’UMP qui ont dû refréner leurs sentiments de dépit hostile et alors que vont s’enchaîner les enquêtes et procès des affaires Tapie, Betten- court, Karachi, et autres magouilles de son mandat de Président des riches.

Galia Trépère Jeudi 11 juillet 2013Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 203 (11/07/13)

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10 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Pétrole contre nourriture: retour sur un système de corruption mondial (Les Inrocks)

http://voixnouvelle.files.wordpress.com/2013/02/oil-on-flickr-photo-sharing.png Pas un mot sur les milliers d’enfants victimes…

Le tribunal correctionnel de Paris vient d’acquitter Charles Pasqua, le PDG de Total Christophe de Margerie et 18 autres personnes inculpées dans l’affaire “pétrole contre nourriture”. Détournements de fond, réseau d’influences, corruption… Retour sur un scandale vieux d’une vingtaine d’années. Après dix ans de procédure, le procès du volet français de l’affaire pétrole contre nourriture vient d’aboutir à la relaxe de l’ensemble des prévenus, dont Charles Pasqua et Total. Retour sur une affaire de corruption qui mêle le régime de Saddam Hussein, des firmes étrangères, des diplomates, des politiciens et des hommes d’affaires en marge du programme humanitaire lancé par l’Onu en Irak en 1995.

• La résolution 986 de l’Onu 14 août 1995, cinq ans après l’invasion du Koweït par l’Irak. Les Nations unies proposent des mesures per- mettant à l’Irak de vendre des quantités limitées d’hydrocarbures en échange d’équipements humanitaires et de produits de première né- cessité pour sa population. A cette époque en France, Jacques Chirac vient de succéder à François Mitterrand. Aux Etats-Unis, Bill Clinton débute son deuxième mandat. Le programme baptisé “pétrole contre nourriture” a pour but  d’atténuer les effets néfastes des sanctions internationales sur le pays mis au ban de la scène internationale et sous le coup d’un embargo économique depuis la première guerre du Golfe (1991). Le Conseil de sécurité de l’Onu adopte ainsi la résolution 986 qui vise à répondre, à titre de mesure temporaire, aux besoins humanitaires du peuple irakien jusqu’à l’application par l’Irak des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité”. Un an plus tard, l’Irak revient sur le marché du pétrole, sous le contrôle strict de l’Onu.

• Détournements, lobbying et pots-de-vin Les Nations unies doivent s’assurer que les fonds dégagés par l’Irak via les achats de son pétrole soient bien transférés sur le compte en banque onusien – à la BNP de New York – chargé du financement du programme humanitaire : pour un milliard de dollars de pétrole vendu, 300 millions doivent être versés aux victimes de la guerre du Golfe, 20 à 30 millions doivent servir à renflouer les coûts du désarmement des installations militaires irakiennes et 130 à 150 millions de dollars doivent permettre d’aider les populations kurdes du nord de l’Irak – autonomes depuis la fin de la Guerre. Or, le régime de Saddam Hussein (au pouvoir depuis 1979) réussit à détourner massivement les fonds du programme à son profit grâce à des ventes parallèles et des surfacturations. Le régime irakien exige des compléments de prix du baril par rapport à ceux négociés avec l’Onu et livre des barils à des personnalités “amies”. Mais les transactions opaques ne s’arrêtent pas là. Badgad monnaye des soutiens à la levée de l’embargo en échange de commissions indirectes à des diplomates, hommes d’affaires et multinationales. De cette manière, le président irakien offre des coupons de pétrole à ceux qui défendent sa cause sur la scène internationale.

Le voile tombe à la chute du Raïs Le 9 avril 2003, Badgad est prise par l’armée américaine. La fin d’une guerre éclair décidée par le président américain Georges W. Bush trois semaines plus tôt contre Saddam Hussein et les siens. En janvier 2004, le quotidien irakien Dar Al-Mada publie une liste de 270 personnalités et entreprises ayant touché des pots-de-vins de Saddam Hussein depuis 1999. Le General Accounting Office (GAO) – l’équivalent américain de la Cour des comptes, rapporte quant à lui que le gouvernement du raïs déchu a détourné environ 10 milliards de dollars entre 1997 et 2002. La presse étrangère se saisit du scandale et publie à son tour les premières révélations. En marge de l’affolement médiatique, le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, met en place une commission d’enquête indépendante présidée par l’ancien patron de la Réserve fédérale américaine Paul Volcker. Après 19 mois d’enquête, le rapport tombe comme un couperet : près de 2 200 entreprises originaires de 66 pays ont versé illégalement à Saddam Hussein des sommes correspondant à 10 % du montant de leurs contrats dans le cadre du programme.

• Charles Pasqua et Total inculpés Le juge Philippe Courroye se saisit du rapport américain alors qu’il mène une enquête depuis 2002 contre Total, soupçonné d’avoir lui aussi d’avoir versé des dessous-de-table au régime baasiste pour contourner la mainmise onusienne sur le pétrole irakien. Il découvre par là-même les personnalités françaises impliquées dans l’affaire. Parmi elles : Charles Pasqua et son conseiller diplomatique Bernard Guillet sont visés. L’ancien ministre de l’Intérieur aurait obtenu près de 11 millions de barils de brut en deux ans. Pasqua dément avant d’être mis en examen aux côtés de son bras droit. Sans preuves suffisantes,  le parquet de Paris requiert le 25 octobre 2010, un non-lieu pour Charles Pasqua et Total, alors dirigé par Christophe de Margerie. Mais l’épos judiciaire est relancé le 28 juillet 2011 quand Serge Tournaire – le troisième juge d’instruction après Xavière Simeoni et Philippe Courroye en charge de l’affaire – décide de renvoyer à la barre 19 personnes physiques et une personne morale (Total). Les principaux chefs d’inculpation sont le trafic d’influence et la corruption d’agents publics étrangers.

• Le volet français de l’affaire de nouveau devant les juges Suite de la procédure judiciaire début 2013 : le parquet requiert finalement 750 000 euros d’amende à l’encontre de Total, accusé d’avoir versé des rétrocommissions aux dirigeants irakiens via des sociétés-écrans et acheté du pétrole à des tarifs illégaux. Des responsables d’associations et d’anciens diplomates sont également pointés du doigt. L’ensemble des prévenus viennent finalement d’être relaxés par la justice française. Pour autant, 14 autres sociétés passeront prochainement devant les juges lors d’un second procès. 08/07/2013 | 15h14  par

http://www.lesinrocks.com/2013/07/08/actualite/petrole-contre-nourriture-retour-sur-un-systeme-de-corruption-mondial-11407808/

Pétrole contre nourriture: retour sur un système de corruption mondial (Les Inrocks) dans Droite républicaine re1

L’Irak, laboratoire des sanctions criminelles de l’occident

En 1990, les occidentaux avaient accablé de sanctions l’Irak de Saddam Hussein. L’objectif était officiellement de punir le pays pour son invasion du Koweït. Invasion orchestrée, rappelons-le, avec des armes fournies à l’Irak par… l’occident ! Le but était encore une fois de nuire à l’Iran. La jeunesse irakienne, qui représente 45% de la population, a été la première victime du programme « pétrole contre nourriture ».

Mais revenons-en aux sanctions de destruction massive, appelées sans ambages « pétrole contre nourriture ». Amir Khadir, un médecin canadien très réputé, affirme « qu’elles ont ramené l’Irak 40 ans en arrière au niveau des indices de développement ». Ce voyage dans le temps confectionné au pays de Disneyland n’était évidemment pas gratuit : 500 000 enfants périront de maladies facilement guérissables comme la dysenterie ou la diarrhée. Les sanctions ont également entraînée une large paupérisation qui a poussé les enfants à quitter les bancs de l’école. Résultat, le taux d’alphabétisation a lui aussi fait un formidable bond en arrière. L’eau potable était devenue une ressource rare, les éléments chimiques nécessaires à sa purification étant interdits du fait de l’embargo.

Finalement, les États-Unis et leurs alliés ont obtenu ce qu’ils voulaient. Dans un premier temps, ils ont affaibli ce qui était alors le pays le plus prospère et le plus puissant du Moyen-Orient. Ensuite, en 2003, ils se sont débarrassé de Saddam le tyran. Depuis, l’Irak n’est plus que l’ombre de lui-même. Bagdad vit au rythme des explosions, la pauvreté galope comme une lasagne Findus, l’avenir a déménagé.

http://voixnouvelle.wordpress.com/2013/02/25/iran-rats-mutants-snipers-et-sanctions/

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08 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Politique, Estrosi promet de « mater » les gens du voyage (LT+OF)

Politique, Estrosi promet de L’histoire bégaie!

Des propos du maire de Nice Christian Estrosi donnant un « mode d’emploi » pour mettre fin aux occupations illégales de terrains par les gens du voyage ont toutes les chances de créer une polémique.empty dans Droite républicaine

La belle polémique que voilà… Christian Estrosi a appelé aujourd’hui les élus de France à « la révolte » contre les occupations illégales de terrains par les gens du voyage, et estimé que lui-même les « materait » comme il en avait « maté d’autres ». « J’appelle les maires de France à la révolte et à utiliser le mode d’emploi qui est le mien », a déclaré le maire de Nice au cours du Grand rendez-vous Europe1/i>Télé/ Le Parisien, faisant référence à plusieurs occupations illégales de terrains sur le territoire de sa commune auxquelles il avait réussi à mettre fin.

« J’en ai maté d’autres » Et de raconter les échanges qu’il aurait eu avec les gens du voyage : « La première chose que je fais, c’est vous mettre des caméras partout pour surveiller vos faits et gestes dans les quelques heures qui viennent. On va noter ceux qui rentrent, ceux qui sortent, à quelle minute, à quel moment et ce que vous allez faire partout, partout dans la ville, dans la métropole, etc. Je vais relever les plaques d’immatriculations les unes après les autres ». « J’en ai maté d’autres, je vous materai », aurait-il également déclaré, indiquant avoir par ailleurs fait un référé à titre conservatoire devant le tribunal « pour pouvoir saisir les véhicules, vous savez ces belles et grosses voitures avec lesquels ils tirent leurs belles et grosses caravanes pour lesquelles il faudrait parfois aux Français toute une vie pour pouvoir se payer les mêmes. » Et de conclure son intervention en indiquant son intention de transmettre son « mode d’emploi » à « tous les maires de France pour qu’ils sachent pendant tout l’été quels moyens utiliser face à un pouvoir socialiste qui ne les accompagne pas ».

Indignation du PS Le PS a immédiatement fait part de son indignation, estimant par la voix de son porte-parole Eduardo Rihan Cypel que le député-maire de Nice appelait « carrément à des pogroms ».  » Mais qu’est-ce qu’il va faire? Il va prendre une batte de baseball et régler le compte des gens? Un élu de la République doit régler les problèmes sans tomber dans le populisme et les amalgames », a-t-il ajouté. En Bretagne, cette semaine, le maire de Pont-l’Abbé a mis sa démission dans la balance pour alerter les pouvoirs publics de son impuissance face à l’occupation illégale d’un terrain de sa commune.

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07 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Des privilégiés gavés d’argent public

Des privilégiés gavés d'argent public dans Droite républicaine

Comme vous le savez, Laurence Parisot, la grande pourfendeuse des dépenses publiques vient de rejoindre le Conseil Economique Social et Environnemental où elle touchera 3786,76 euros mensuels issus du budget de l’Etat. On pourra s’étonner que notre amie Laurence qui déclarait, il y a encore peu : « Nous avons besoin de faire des économies. La France est adduite à la dépense publique et il faut qu’on sorte de cette logique-là » ne fustige pas le coût exorbitant d’une institution dont l’utilité reste à prouver, et qui a un budget de près de 40 millions d’euros !

Elle y retrouvera plusieurs membres du Medef qui siègent déjà dans le groupe des entreprises dont Benoît Roger-Vasselin, l’actuel Président de la Commission Relations du Travail, Emploi et Formation de l’organisation patronale. Gattaz, un de ses prédécesseurs au MEDEF qui s’appelait alors le CNPF (Conseil National des Pleurnichards Français) fait partie des récipiendaires de la Légion d’Honneur qui est désormais donnée « à n’importe qui ! ». Il faut supprimer tous ces pseudos commissions, ces groupes et leurs chargés de mission, les rapporteurs de n’importe quoi, qui n’existent souvent que pour recycler d’anciens grands patrons, des politiques n’ayant pas été réélus et tout un système de copinage.

« La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » disait entre autre cette grande philosophe à la tête du MEDEF. La précarité ne concerne bien sûr que les manants. Les bels gens, eux, sont génétiquement pérennes et indispensables à la nation, tout en gardant bien sûr des rémunérations annexes et leurs jetons de présence  des conseils d’administration de diverses sociétés du CAC 40. Les trois à quatre milles euros qu’ils perçoivent d’argent public ne représentent pas grand-chose pour eux, alors qu’ils feraient le bonheur de millions de français…

Oui Madame, il faudra, un jour, que vous m’expliquiez pourquoi vous êtes totalement « contre l’Etat » mais que vous sollicitez, enfin le MEDEF, des millions de subventions par an. Et oui, l’Etat providence que Laurence Parisot et le Medef rêvent de démanteler à parfois de bons côtés… car en fait ce qui gêne ces gens, ce n’est pas tant que l’Etat soit en déficit ou dépense de l’argent dans l’éducation, la santé, pour embaucher dans la fonction publique ou aider les plus défavorisés, non, ce qu’ils ne supportent pas c’est que d’autres qu’eux profitent de cet argent.

Pensent-ils vraiment qu’ils sont meilleurs que les autres et qu’ils le méritent ? Ne se rendent–-ils pas compte que sans la puissance publique, ils ne sont rien ? Depuis les infrastructures, route, énergie,  assainissement, en passant par la formation de leur personnel et sans oublier les juteux marchés publics, tout ce qu’ils ont, ils nous le doivent directement ou indirectement.

Non contents de vouloir de plus en plus d’argent sous forme de subventions, ils demandent  constamment des réductions d’impôts ou de cotisations, pour être compétitif et stopper le chômage, parait-il ! Alors que cette politique n’a pas réduit le chômage, mais l’a au contraire augmenté. Quand à la compétitivité, elle est sérieusement plombée par les rémunérations et les dividendes qu’ils se distribuent allégrement ! Si eux ont besoin de nous, nous, nous n’avons pas besoin d’eux, ils ne servent à rien, ne créent rien, ne produisent rien, ils vivent seulement du fruit de notre travail. Il est grand temps de les mettre à la porte et de réquisitionner ce qu’ils nous ont pris. Ces riches peuvent partir ou ils veulent, mais avant, il leur faut rendre ce qu’ils nous ont volé ! Alex TERRIEUR Posté par 2ccr le 6 juillet 2013

« Tout État génère une classe parasite. » …BAKOUNINE

http://2ccr.unblog.fr/2013/07/06/des-privilegies-gaves-d-argent-public/

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05 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Affaires : les mœurs de la République des riches

Affaires : les mœurs de la République des riches dans Droite républicaine idees_noires

L’Humanité du 28 juin s’interroge à propos des affaires : « Criminalité financière ou crime de classe ? ». Il serait sans doute plus juste de parler des symptômes d’une maladie profonde qui exige un traitement de choc, la corruption généralisée des classes dominantes et de leur personnel politique par la loi du fric…

Tout leur est dû et permis… Mardi 25 juin, quand Cahuzac était convoqué à l’Assemblée nationale pour répondre aux questions de ses pairs, DSK était l’invité du Sénat pour discourir économie alors que Tapie était mis en garde à vue. Le plus surprenant était la complaisance, voire la flagornerie, de la plupart des journalistes, tous se félicitant de l’exposé brillant qu’aurait fait DSK. Ledit libertin qui fréquente les proxénètes et se sent pleinement dans son droit quand il abuse d’une femme de ménage noire dans un Sofitel de New York, parade aujourd’hui de Roland Garros au Sénat avec la même morgue arrogante. Cahuzac, convoqué à l’Assemblée nationale, ne peut pas répondre aux questions des députés et nous dit, « le plus sincèrement possible »… « je vous emmerde ». Bernard Tapie s’exclame devant Pujadas, « Oui Monsieur, c’est un complot ! », et se répand sur son sort : « j’ai été trompé, abusé et déshonoré »… Il aura fallu 6 ans pour que l’évidence soit reconnue : à la demande de Sarkozy, Christine Lagarde a ordonné un « simulacre d’arbitrage », selon les termes des juges, réalisé sous l’autorité de Claude Guéant et de quelques subalternes, dont l’actuel PDG d’Orange…

Les bandes organisées ou les sommets de l’État Cette même semaine, Ziad Takieddine a reconnu avoir remis six millions de francs soit 1 220 000 euros à un proche de Nicolas Sarkozy, fin 1994, pour financer la campagne présidentielle d’Édouard Balladur. L’argent proviendrait des rétro-commissions issues des contrats d’armement avec l’Arabie Saoudite et le Pakistan. Il circulait en grosses coupures dans des valises ! Et, clochemerle des affaires, Jean-Pierre Bechter, le maire de Corbeil-Essonnes, bras droit de Serge Dassault, sénateur UMP, dont il a pris la succession à la mairie suite à l’invalidation de l’avionneur, a été mis en examen dans le cadre de l’enquête sur deux tentatives d’homicide volontaire. Ces dernières sont en relation avec « l’achat de votes, corruption, blanchiment et abus de biens sociaux » lors des municipales entre 2008 et 2010 par Dassault qui s’est donc acheté une mairie !

Faire le ménage, imposer le contrôle de la population Hollande, qui s’affiche comme l’ami des riches et des patrons, voudrait empêcher tous ces excès qui choquent sa bonne conscience. Alors il a fait une loi, la bien nommée loi Cahuzac ! Elle imposerait la transparence, elle ne résoudra rien. Pour s’en convaincre, il suffit d’entendre les cris d’orfraie poussés par tous les intéressés, affairistes, hommes politiques et leurs avocats. Et le PS s’inquiète que tout cela fasse le jeu de Marine Le Pen. C’est surtout leur impuissance vautrée dans leurs privilèges qui laisse le champ libre au FN qui n’a nullement l’intention d’empêcher les « excès » auxquels les élus du FN se sont abandonnés avec délice quand ils en ont eu l’occasion. Il se contentera de bâillonner… la justice. La seule voie pour faire le ménage, la seule méthode, est la mobilisation, l’organisation des travailleurs, de la population pour imposer leur contrôle, exiger des comptes, conquérir la démocratie pour empêcher les puissances de l’argent, les voyous de la finance de nuire.

Yvan Lemaitre Vendredi 5 juillet 2013Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 202 (04/07/13)

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04 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Air France. Les voyages gratuits de Carla Bruni font hurler les syndicats (LT)

Air France. Les voyages gratuits de Carla Bruni font hurler les syndicats (LT) dans Droite républicaine affiche-jc-transports-gratuits-206x300

C’est une information de RTL : fin juin, Carla Bruni, ex-Première dame, a effectué un aller-retour Paris-New York gratuit. Voyager gratuitement est, en effet, l’un des privilèges réservés aux membres de la famille d’un ancien président (*). Ce qui interpelle, c’est le prix réel du billet : « 8.395 € ! », selon Claude Allaire, délégué du syndicat Sud-Aérien chez Air France, compagnie aérienne qui effectue des économies drastiques, interrogé par nos confrères. « Nous sommes en colère, a-t-il indiqué. Ce qui est scandaleux, c’est qu’aujourd’hui, d’un côté, on demande aux salariés de se serrer la ceinture, et, de l’autre, Carla Bruni-Sarkozy bénéficie d’avantages particuliers ».

* Depuis 1995, et le vote d’une loi, les familles des ex-chefs d’Etat, tout comme les anciens ministres des Transports, bénéficient de la gratuité à vie à Air France et à la SNCF.4 juillet 2013 à 09h04

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/france/air-france-les-voyages-gratuits-de-carla-bruni-font-hurler-les-syndicats-04-07-2013-2160622.php

Commentaires: Les riches ont obtenu les transports gratuit, eux! Et pas en bus, nananère!

 

 

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01 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Affaires : Tapie, Lagarde, Sarkozy, une « bande organisée »

Affaires : Tapie, Lagarde, Sarkozy, une « bande organisée » dans Droite républicaine rapetous

Bernard Tapie a été placé lundi en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur l’affaire du Crédit lyonnais.

Avant de se rendre à la convocation des juges, il s’était exclamé sur Europe1 : « Qu’est-ce que vous croyez ? Des rendez-vous comme celui-là, j’en ai eu sept avec Eva Joly. Résultat : six non-lieu et une relaxe […] même système, même procédure, j’en ai rien à foutre »… Tapie a sûrement raison de ne pas s’inquiéter de son sort personnel mais cette affaire donne un tableau éloquent des amitiés particulières entre le monde de l’argent, le pouvoir et ceux qui le servent. De rebondissement en rebondissement, se déroule la série des complicités et acteurs compromis dans cette escroquerie d’État où se mêlent l’avidité sans borne d’un homme d’affaire véreux et la complaisance affichée d’un Président de la République à l’égard des voyous de la haute et du fric…
Un autre personnage, Pierre Estoup, vient d’être mis en examen. C’est lui qui a rédigé en 2008 l’arbitrage qui a donné raison à Tapie et obligé le Consortium de réalisation (CDR), l’organisme public chargé de liquider les vieilles affaires du Crédit lyonnais, à lui verser 403 millions d’euros… dont 45 millions au nom du « préjudice moral ». Ses liens anciens avec Tapie étaient, semble-t-il, connus de tout ce milieu des copains et des coquins. Tout avait commencé en 1992. Bernard Tapie entre au gouvernement alors que Mitterrand est Président de la République. Il cède l’essentiel de ses entreprises, dont Adidas acheté deux ans plus tôt et revendu par le Crédit lyonnais deux milliards de francs, prix inespéré pour Tapie. Mais ce dernier estimera avoir été floué par son banquier. Il engage alors une bataille judiciaire contre l’État représenté par le Consortium de réalisation (CDR).

Escroquerie d’État En 2007, Sarkozy — que soutient Tapie — est élu. En octobre de la même année, la nouvelle ministre de l’Économie, Christine Lagarde, ordonne au CDR de régler le conflit par un arbitrage privé plutôt que par la justice ordinaire, arbitrage de complaisance qui octroie donc 403 millions à Tapie Le 4 août 2011, la Cour ouvre enfin une enquête visant Lagarde pour « complicité de faux » et « complicité de détournement de biens publics ». Puis une information judiciaire contre X est ouverte en septembre 2012 pour « usage abusif des pouvoirs sociaux et recel au préjudice du Consortium de réalisation (CDR) », ensuite étendue à « détournement de fonds publics ». Le 10 juin dernier, l’ancien directeur de cabinet de Lagarde, Stéphane Richard, aujourd’hui PDG d’Orange, et l’ex-président du CDR, Jean-François Rocchi, sont mis en examen pour « escroquerie en bande organisée ». Tout ce petit monde se tenait par la barbichette avec la bénédiction de l’Élysée où Guéant organisait les réunions… À travers les méandres de l’affaire s’étale la nullité de ce milieu qui gravite autour du pouvoir ou l’exerce au plus haut niveau. Comme cette lettre à Sarkozy de Mme la marquise Christine Lagarde qui lui « demande pardon » pour avoir « échoué périodiquement » et conclut : « Utilise-moi pendant le temps qui te convient » ! Pas très brillants les sommets de l’État et de la finance.

Yvan Lemaitre Vendredi 28 juin 2013Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 201 (27/06/13)

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