Archive | Droite républicaine

23 mai 2021 ~ 0 Commentaire

régionales (jdd)

carmba--encore-trop-a-droite

SONDAGE RÉGIONALES.

En Ile-de-France, Valérie Pécresse écrase le match au premier tour

Créditée de 33% des intentions de vote aux régionales, la présidente sortante de la Région Ile-de-France, Valérie Pécresse, compte 17 points d’avance sur le Rassemblement national, en deuxième position, selon un sondage de l’Ifop pour le JDD et Sud Radio.

Mais pourquoi donc devrait-elle s’acoquiner avec les macronistes pour s’assurer une large ­réélection à la tête de l’Île-de-France? À en croire notre sondage Ifop-Fiducial pour le JDD et Sud Radio, Valérie Pécresse n’en a nul ­besoin. Avec 33% des intentions de vote, l’ancienne membre des ­Républicains (LR), à moins d’un mois du premier tour des régionales, le 20 juin, sème ses poursuivants. Le ­Rassemblement national (RN) et La République en marche (LREM) n’atteignent pas la moitié de son score, respectivement mesurés à 16 et 15 %. Quant aux listes de gauche, elles risquent la disqualification pour le second tour : celle d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) est à 11 % ; les deux autres, le Parti ­socialiste (PS) et La France insoumise, (LFI) à 10 %, le seuil minimal pour exister au-delà du premier round.

Pas de vote utile à gauche

La situation est bien plus désespérante pour la gauche, qui paie sa division. L’équilibre entre les trois listes n’augure rien de bon : ni Clémentine Autain (LFI), ni Julien Bayou, ni Audrey Pulvar (PS) ne capte un vote utile qui viserait à sanctionner Pécresse. Faute de dynamique en faveur de l’une des listes et à l’approche du seuil critique des 10%, l’électorat de gauche pourrait se démobiliser. Et condamner tout ou partie de ces listes à l’élimination.

Lire la suite

22 mai 2021 ~ 0 Commentaire

loi molac (ouest france)

komzit

« Parlez breton! »

Langues régionales. Le Conseil constitutionnel censure deux articles de la loi Molac

Les « Sages », saisis par une soixantaine de députés, ont partiellement censuré la loi sur la protection et la promotion des langues régionales, adoptée en avril par le Parlement. Paul Molac, le député du Morbihan qui a porté le texte, réagit.

La décision des « Sages » était très attendue, de Quimper à Ajaccio en passant par Strasbourg et Biarritz. Le Conseil constitutionnel, saisi par une soixantaine de parlementaires, a rendu son avis au sujet de la loi sur la protection et la promotion des langues régionales, portée par le député du Morbihan Paul Molac et adoptée par le Parlement le 8 avril.

Le forfait scolaire validé

La saisine du Conseil constitutionnel portait sur son article 6 qui institue le versement d’un forfait scolaire pour les écoles privées, associatives sous contrat, dispensant une scolarisation en langues régionales. Cet article est jugé conforme, ce qui constitue, à l’échelle de la Bretagne, une victoire pour le réseau Diwan.

Deux articles retoqués

Mais l’article 4, qui prévoit que l’enseignement d’une langue régionale peut prendre la forme d’un enseignement immersif, « est contraire à la Constitution » selon les Sages. Rappelons que Diwan propose un enseignement… immersif.

« C’est incroyable que le Conseil constitutionnel déclare une méthode pédagogique anti-constitutionnelle, réagit Paul Molac. Cela invalide toutes les expériences qui sont faites depuis plus de 50 ans en France. Diwan devient anti-constitutionnel donc illégal. »

De même, l’article 9, qui prévoit que les signes diacritiques des langues régionales sont autorisés dans les actes de l’état civil, comme le fameux n tilde (ñ) du petit Fañch, est lui aussi jugé « contraire à la Constitution ».

« La langue de la République est le français »

Dans les deux cas, les Sages estiment que ces articles ne sont pas compatibles avec l’article 2 de la Constitution, qui stipule que « la langue de la République est le français ».

Le 4 mai à l’Assemblée nationale, Paul Molac avait interpellé le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, lui reprochant d’avoir œuvré « en sous-main » pour que des députés, parmi lesquels Aurore Bergé (LREM), saisissent, au dernier moment, le Conseil Constitutionnel.

« Des questions se posent », avait répondu Jean-Michel Blanquer à propos de ce texte, qui se retrouve aujourd’hui vidé en partie de sa substance.

Paul Molac réclame un projet de loi constitutionnel

Interrogé après la décision des Sages, Paul Molac réclame un projet de loi pour changer l’article 2 de la Constitution en y incluant les langues régionales.Sans se faire d’illusions. « Ça peut venir du gouvernement ou des députés. Mais étant donné que c’est le gouvernement qui a la maîtrise de notre agenda parlementaire, cela va être compliqué. »

Morgan KERVELLA et Christel MARTEEL. 21/05/2021

https://www.ouest-france.fr/

Commentaire:

Notre position, du temps de la LCR déjà, était pour « Le droit pour les parents de voir leur enfants recevoir un enseignement du breton, que ce soit en immersion, en bilingue ou en initiation, et il faut bien sûr les postes nécessaires. Si Diwan le demande, nous sommes pour son intégration au service public ».

Lire aussi:

  • Daniel Cueff, tête de liste de Bretagne Ma vie

C’est catastrophique. Depuis toujours, il y a une grande fragilité de l’immersion. D’un côté il y a une méthode pédagogique très efficace. De l’autre des gens comme M. Blanquer, jacobins, qui y voient une remise en cause de la république. Le ministre ne veut pas de Diwan et donc il attaque fort. Comment va se comporter un maire conduit à financer une école Diwan si son enseignement est jugé anticonstitutionnel. On est un peu sonnés !

  • Pierre Yves Cadalen, tête de liste de La France Insoumise

Le Conseil constitutionnel se juge compétent sur des questions sur lesquelles il ne l’est pas. Sa décision est une interprétation de l’article 2 de la constitution avec lequel on est en désaccord. Il faut poser le débat de l’intégration de Diwan dans le public.

  • Claire Desmares-Poirrier, tête de liste EELV-UDB

Les déclarations de Jean-Michel Blanquer sont la preuve qu’il s’agit d’une position politique du gouvernement avant d’être un sujet juridique. C’est une atteinte majeure à l’enseignement immersif en général et à Diwan en particulier.

  • Loïg Chesnais-Girard, tête de liste PS et actuel président de la région Bretagne

L’enseignement par immersion pratiqué en Occitanie, en Aquitaine, en Bretagne ou en Corse pour nos langues régionales est un choix de nombreuses familles et n’a jamais empêché nos enfants de maîtriser le français, ainsi que d’autres langues ! La décision du Conseil constitutionnel met en danger les réseaux appuyés sur cette méthode, comme Diwan en Bretagne. C’est grave et inacceptable de voir le ministre confirmer dans Ouest-France tran-quillement que cette décision va entraîner des changements, alors que nous attendions a minima d’être rassurés face à ce risque fatal pour Diwan. Ce qui se passe n’est pas anecdoti-que, et c’est exactement le contraire de la volonté des parlementaires qui ont travaillé sur la loi Molac (NDLR : Paul Molac est candidat aux élections régionales sur la liste conduite par Loïg Chesnais-Girard). Ceux qui pensent sauver la République depuis Paris, du haut de leurs principes centralisateurs, ne voient pas qu’ils abîment notre unité et qu’ils dénigrent notre manière de vivre.

Les écoles immersives risquent-elles la fermeture ? (FR3)

Lire la suite

20 mai 2021 ~ 0 Commentaire

sarko (le-tel rp)

sarko maf

Affaire Bygmalion : Sarkozy de retour au tribunal ce jeudi

Dès ce jeudi, Nicolas Sarkozy a de nouveau rendez-vous avec les juges pour les dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012.

Le procès, qui aurait dû commencer le 17 mars, avait dû être ajourné en raison de l’hospitalisation de l’avocat de Jérôme Lavrilleux, ex-directeur adjoint de la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy, l’un des 14 prévenus de ce procès prévu pour durer jusqu’au 22 juin.

L’ex-chef de l’État, qui sera interrogé au cours de la semaine du 14 juin, est soupçonné d’avoir laissé filer ses comptes de campagne au-delà de leur plafond légal malgré les avertissements des experts-comptables. Poursuivi pour financement illégal de campagne électorale, il encourt un an d’emprisonnement et 3 750 € d’amende.

Selon l’accusation, « il a incontestablement bénéficié » du système de fausses factures qui lui a permis de disposer pour la campagne de moyens « bien supérieurs à ce que la loi autorisait ». L’enquête n’a toutefois pas établi qu’il avait décidé de la mise en place du système, ni qu’il y avait participé ou même en avait été informé.

En revanche, il lui est reproché de ne pas avoir tenu compte de deux alertes alarmantes des experts-comptables pendant sa campagne, en mars et avril 2012.

13 autres prévenus

Les 13 autres prévenus sont d’anciens cadres de l’Union pour un mouvement populaire (UMP, devenue Les Républicains, partie civile au procès), des responsables de la campagne de 2012 et des dirigeants de Bygmalion, la société d’événementiel chargée d’organiser les meetings du candidat Sarkozy via sa filiale Event & Cie.

Ils comparaissent pour faux et usage de faux, abus de confiance, escroquerie et financement illégal de campagne électorale, et complicité ou recel de ces délits.

Bien au-delà du plafond légal autorisé

L’affaire a éclaté en mai 2014 avec le témoignage télévisé de Jérôme Lavrilleux. En larmes, ce proche de Jean-François Copé révèle alors avoir participé à un système de double comptabilité et de fausses factures mis en place pour dissimuler les dépassements du plafond autorisé des comptes de campagne du candidat.

Selon l’accusation, les dépenses de la campagne du candidat Sarkozy se sont élevées à « au moins 42,8 M€», bien au-delà du plafond légal autorisé (22,5 M€ pour le second tour).

Qui a orchestré le surfinancement frauduleux, qui en a bénéficié, qui savait ? Jean-François Copé, ancien patron de l’UMP et actuel maire de Meaux, a bénéficié d’un non-lieu. Il sera entendu comme témoin pendant le procès et « répondra à l’ensemble des questions », a-t-il fait savoir par la voix de son avocat, Me Hervé Temime.

Ses proches n’ont toujours pas digéré un long article du « Point », publié en février 2014, qui accusait l’ex-secrétaire général de l’UMP d’« avoir organisé un détournement de fonds à son profit » au détriment du parti, grâce à la « puissante machine de guerre » qu’était Bygmalion. Il a obtenu la condamnation du magazine pour cet article et ses partisans voient toujours la main des sarkozystes dans les « révélations » du journal.

Parmi les autres prévenus appelés à comparaître, figurent également Franck Attal, Guy Alvès et Bastien Millot, dirigeants du groupe Bygmalion, Guillaume Lambert, directeur de la campagne de l’ex-président, et Éric Césari, directeur général de l’UMP.

https://www.letelegramme.fr/

Lire aussi:

Affaire Bygmalion

Nicolas Sarkozy de retour au tribunal pour l’affaire Bygmalion

Lire la suite

26 avril 2021 ~ 0 Commentaire

castex (anti-k)

casteix

Castex « oublie » la courbe française dans un graphique sur les contaminations en Europe

Dans sa conférence de presse jeudi soir, le premier ministre a voulu relativiser la gravité de la situation sanitaire en France. Alors que la France enregistre toujours 35 000 nouvelles contaminations chaque jour et que les hôpitaux continuent de déborder, le gouvernement s’est voulu rassurant.

Selon Jean Castex hier : “la situation sanitaire s’améliore, […] et le pic de la troisième vague semble derrière nous”. L’enjeu est grand pour le gouvernement, il s’agit pour lui de justifier une réouverture des écoles au plus vite, toujours sans aucun moyen ni protocole à la hauteur, s’il veut honorer l’agenda du MEDEF.

Ainsi, le premier ministre a présenté un graphique avec les données des contaminations dans les pays européens sur les deux derniers mois. Il peut alors pointer du doigt que la plupart des pays ne s’en sortiraient pas aussi bien que la France : « Je pense notamment aux Pays-Bas ou à l’Allemagne, où l’épidémie progresse à nouveau, (…) en dépit des mesures de freinage strictes qui s’appliquent depuis plus de 4 mois déjà ! »

En effet, sur le graphique du gouvernement, on voit que les Pays-Bas sont bien perchés seuls tout en haut du graphique… Mais attendez une minute, où est la courbe de la France ?

Trop soucieux de convaincre les téléspectateurs que la situation sanitaire est bonne, le ministre a complètement gommé la courbe du taux de contaminations en France sur le graphique. Et pour cause, celle-ci est bien au-dessus de celle des Pays-Bas depuis les deux derniers mois !

Cette tentative grossière de masquer la réalité de l’épidémie en France a rapidement été dénoncée sur les réseaux sociaux, car une fois de plus, le gouvernement a montré qu’il est prêt à tout pour imposer sa gestion pro-patronale de la crise, quitte à la justifier avec des courbes truquées, au mépris de la réalité de la catastrophe dans laquelle il a plongé les hôpitaux.

Source link

2021-04-23

https://www.anti-k.org/

Lire la suite

11 avril 2021 ~ 0 Commentaire

sondages (le-huffington-post france-info)

de gauche

Ce sondage accentue le trouble à gauche

Un sondage Ifop pour le JDD et Sud Radio montre qu’aucun candidat de gauche ne parviendrait à battre la candidate RN en cas de duel au second tour.

Certes ce n’est qu’une photographie à l’instant T. Certes les sondages réalisés un an avant l’élection présidentielle ne sont pas d’une fiabilité redoutable quant aux résultats qui ressortiront des urnes. Certes la période exceptionnelle porte en elle les germes de nombreux rebondisse-ments. Il n’empêche, le sondage Ifop pour le JDD et Sud Radio révélé ce dimanche 11 avril est particulièrement préoccupant pour la gauche.

Car si l’élection avait lieu ce dimanche, aucun des prétendants de gauche à la succession d’Emmanuel Macron ne serait en mesure de se qualifier au second tour.

Dans chacun des onze scénarios testés par l’institut de sondages, la première manche serait nettement dominée par le match entre Marine Le Pen (25 à 27%) et Emmanuel Macron (23 à 28%). Mais ce n’est pas tout. Même en cas de duel au second tour face à la candidate d’extrême droite, ni Jean-Luc Mélenchon, ni Yannick Jadot et ni Anne Hidalgo ne parviendraient à la battre, récoltant respectivement 40%, 47% et 50% des voix.

Un sondage “terrifiant”

Une gifle accueillie avec effroi par Benoît Hamon. “C’est un sondage terrifiant. Parce que cela veut dire qu’une majorité de Français préfèrent l’extrême droite à la gauche républicaine”, a réagi ce dimanche l’ex-candidat à la présidentielle de 2017 sur franceinfo, dénonçant la “diabolisation” entreprise par  l’exécutif à l’encontre des forces de gauche.

“Macron n’a pas vaincu la gauche, il est en train de vaincre la France s’il prépare à travers ces politiques la diabolisation de la gauche et la normalisation du Front national, s’il prépare la victoire de Marine Le Pen”, a ajouté l’ex-socialiste.

Du côté insoumis, la perception n’est pas forcément la même.

Dans un tweet, Jean-Luc Mélenchon s’interroge sur la méthode employée par l’institut de sondages, dont l’étude ne lui reporte que 85% de ses votants du premier tour. “Commentaire: ah ah ah”, grince le député des Bouches-du-Rhône.

Le député du Nord Adrien Quatennens préfère quant à lui retenir dans le sondage ce qui est positif pour le leader de la France insoumise, à savoir le fait qu’il soit le candidat de gauche réunissant le plus d’intentions de vote au premier tour. ”À un an de l’échéance, peut-être que ça vaudrait le coup d’y réfléchir”, a-t-il tweeté, oubliant de préciser qu’il était le moins bien placé au second tour.

Une référence à peine voilée à l’initiative de Yannick Jadot, qui a invité les leaders de la gauche à s’asseoir autour d’une même table samedi 17 avril. Un appel entendu, mais qui suscite déjà quelques réserves. Dans le JDD ce dimanche, l’écolo Éric Piolle a mis en garde contre un “hold-up sur l’union” qui pourrait advenir à l’issue de cette réunion, qu’il juge toutefois “bienvenue”.

“La maison commune se construit dans la confiance et la constance. Deuxième point: soyons lucides sur ce qu’est l’arc humaniste. Les cartels de partis ne marchent pas. Il faut l’alliance de la société civile et des syndicats”, a mis en garde le maire de Grenoble.

Pour Benoît Hamon, il serait tout simplement “criminel” de ne pas unir la gauche d’ici l’élection présidentielle. “Si nous sommes convaincus qu’il y a urgence climatique et urgence sociale, il faut nous réunir parce que c’est la seule condition pour qu’en 2022 il y ait un gouvernement de transition écologique et un gouvernement de justice sociale”, a-t-il déclaré sur franceinfo.

Pour l’heure, l’union dès le premier tour (qui n’est pas testée dans le sondage du JDD) paraît très loin d’être acquise.

Ce dimanche, le Parti communiste a investi son secrétaire national Fabien Roussel comme candidat à l’élection présidentielle. “Je demande aux autres forces de gauche et aux écologistes de respecter notre choix”, a déclaré le député du Nord, appelant les forces de gauche à “conclure un pacte” pour 2022. Mais par pour le premier tour, puisqu’il a prévenu après ce vote interne qu’il irait “jusqu’au bout”.

Autant de signaux montrant que la tendance sera difficile à renverser pour la gauche. Car, cité par le JDD, Frédéric Dabi, directeur du département opinion de l’Ifop, rappelle l’autre enseigne-ment majeur de ce sondage: “L’espace politique et le potentiel électoral de la gauche n’ont jamais été aussi faibles sous la 5è République: entre 26 et 28%”. Les responsables de la gauche ont un an pour faire mieux.

11/04/2021   Romain Herreros

https://www.huffingtonpost.fr/

socialo

Présidentielle : aucun candidat de gauche ne serait assuré de l’emporter en cas de second tour face à Marine Le Pen, selon un sondage

A gauche, la socialiste Anne Hidalgo ferait jeu égal avec Marine Le Pen, mais Jean-Luc Mélenchon serait largement battu. Selon ces hypothèses de second tour, l’écologiste Yannick Jadot serait lui aussi battu par 47% des voix contre 53%

Si l’on en croit les sondages, le front républicain contre l’extrême droite semble avoir vécu.  Emmanuel Macron, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse l’emporteraient face à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2022, mais Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot seraient battus et Anne Hidalgo ferait jeu égal, selon un sondage Ifop-Fiducial publié dimanche 11 avril par le Journal du Dimanche et Sud Radio.

Le meilleur score serait réalisé par Xavier Bertrand, le patron ex-LR de la région des Hauts-de-France réalisant 59% contre 41% pour la présidente du Rassemblement national. La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, ex-LR elle aussi, obtiendrait 55% face à Marine Le Pen, un peu mieux qu’Emmanuel Macron qui récolterait 54% contre la candidate d’extrême droite.

A gauche, la socialiste Anne Hidalgo ferait jeu égal avec Marine Le Pen, (50-50), mais le chef de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, serait largement battu avec 40% des voix contre 60% à la présidente du RN. Selon ces hypothèses de second tour, l’écologiste Yannick Jadot serait lui aussi battu par 47% des voix contre 53%.

11/04/2021

https://www.francetvinfo.fr/

Lire la suite

20 mars 2021 ~ 0 Commentaire

commune (pùblico)

commune

De la guerre civile aux indignés:

les échos de la Commune de Paris qui ont atteint l’Espagne

Les réminiscences du soulèvement français imprègnent une Espagne divisée : le mouvement cantonaliste, la persécution de L’Internationale, la symbolique partagée et les commémorations de la révolution parisienne sont autant d’événements qui proviennent du pays frontalier.

Paris était une ruche de liberté et de ferveur patriotique. Cette révolution du 18 mars 1871 a donné naissance au premier gouvernement ouvrier du monde. Elle ne durera pas longtemps, seulement 60 jours, le temps qu’une répression implacable prenne fin avec la nouvelle législation structurée autour du socialisme autogéré.

La Commune de Paris s’éteint le 28 mai, et avec elle les décrets qui donnaient plus de pouvoir au peuple, entre autres : l’obligation pour les églises d’accueillir des assemblées de quartier, la laïcité de l’État, la création de crèches pour les enfants des ouvrières, l’autogestion des usines abandonnées par les patrons et la suppression de l’intérêt des dettes.

En Espagne, la révolution a été largement diffusée par la couverture donnée par les journaux de l’époque avec leurs différentes lignes éditoriales. « L’arc politique était divisé entre ceux qui la soutenaient et ceux qui la dénonçaient, mais il existe des références explicites à La Commune jusqu’en 1937″, commente Marie-Angèle Orobon, professeur à l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 (La Sorbonne) et spécialiste du sujet.

La France qui venait de sortir de la guerre franco-prussienne est devenue le protagoniste dans la presse espagnole. « Les journaux républicains espagnols, très importants à l’époque, ont immédiatement souligné la légitimité de la réaction du peuple à ce qu’ils considéraient comme une attaque du gouvernement, tandis que les médias monarchistes, libéraux, conservateurs et même carlistes ont dénoncé l’anarchie et le désordre qui régnaient à Paris », explique Orobon.

En Espagne, plongée dans sa période démocratique de six ans, le républicanisme perçoit la Commune comme le modèle d’un nouvel ordre social, la qualifiant même de « temple de la liberté, de l’égalité et de la fraternité ».

Les premières conséquences de la révolution parisienne ne se font pas attendre : « Les milieux internationalistes sont prudents quant au soutien du soulèvement populaire, mais le 2 mai, date très importante car elle marque le début de la résistance antifrançaise, la section madrilène de l’Internationale organise un thé fraternel en soutien à la Commune ; un acte qui finit par être réprimé », selon les mots d’Orobon.

Presque immédiatement après la révolution, il y a une grande historiographie à son sujet en Espagne. « Les républicains d’Espagne n’ont pas soutenu la Commune de manière unanime, et plus tard, certains d’entre eux ont écrit quelques ouvrages pour rendre service au public afin de clarifier ce qu’était le mouvement communal », explique le professeur d’université.

Illégalisation de l’Internationale

La première montée des masses dans l’histoire a eu des répercussions dans la société espagnole, où les milieux adhérents au soulèvement ont vu leurs idéaux se réaliser, bien que frustrés. En fait, quelques années plus tard, le mouvement cantonaliste espagnol s’abreuvera de certaines des demandes formulées dans La Commune :

« Antonio de la Calle, qui avait également été à Paris, a participé au canton de Carthagène de 1873, mais bien que le mouvement cantonal qui a surgi dans la Première République espagnole ait une certaine relation, je ne pense pas qu’il soit un produit de ce qui s’est passé à Paris », souligne Orobon.

La répression contre l’Internationale en Espagne fut l’une des conséquences directes du triom-phe éphémère de la Commune de Paris. « À la fin du mois de mai 1871, Mateo Sagasta, alors ministre de l’Intérieur, réprime ses membres par des persécutions et des emprisonnements ;  la direction de l’Internationale doit fuir au Portugal.

En Espagne, ils ont fini par l’interdire en octobre 1871 parce qu’elle était considérée comme une organisation pouvant mettre en danger la sécurité de l’État,  Fernado Garrido, Francisco Pi i Margall, Nicolás Salmerón et Emilio Castelar se sont élevés contre cette décision lors du débat au Congrès des députés », explique l’expert.

Ainsi, la répression subie par le peuple de Paris est la cristallisation de la séparation qui couvait déjà dans les rangs républicains en Espagne.

Les différences entre ouvriérisme et républicanisme fédéral commençaient à être insurmon-tables, puisque les républicains espagnols étaient liés à cette France qui avait perpétré le massacre anticommuniste, pour paraphraser Orobon. Le symbolisme laissé par la révolution parisienne a également été très présent en Espagne. À titre d’exemple, le pétrole est devenu un symbole de désordre et de chaos.

Orobon elle-même explique : « La Commune s’est terminée par un terrible incendie pendant la Semaine sanglante, lorsqu’elle a été vaincue. Bien qu’il y ait eu de nombreux incendies, l’idée a commencé à circuler que presque tous étaient causés par des femmes, que l’on appelait les pétroleuses.

On a dit que les communards voulaient raser Paris pour le détruire, mais en réalité les premiers incendies ont commencé avec des bombes incendiaires lancées par les ennemis de la Commune. Ce symbole, le symbole du pétrole, a circulé en Espagne de 1871 jusqu’aux années 80, devenant un symbole assimilé par la culture politique espagnole car il était déjà utilisé de manière indépendante dans différentes caricatures publiées dans la presse de l’époque ».

De la Commune à la guerre civile

Mais l’Espagne n’a pas oublié ce qui s’était passé, et encore moins ceux qui défendaient les idées qui avaient porté au pouvoir les habitants de la capitale française. Le premier anniversaire du soulèvement, des banquets et des festivités sont organisés dans plusieurs villes et, au cours des années suivantes, les cercles socialistes et anarchistes commémorent la révolution comme une expression de la mémoire collective ouvrière qui s’élabore progressivement à la fin du 19è siècle.

Un militant de Catalogne, déjà en 1887, dira : « L’événement que nous commémorons ici est purement le nôtre, celui du Parti Socialiste Ouvrier, car les idées qui ont donné à la Commune son véritable caractère révolutionnaire étaient les nôtres », citation publiée dans El Socialista le 1er avril.

Les cercles anarchistes organisent des soirées artistiques ayant la même vocation, comme ce fut le cas avec le mensuel catalan Acracia à l’occasion du 15è anniversaire de la Commune dans un théâtre de Barcelone. Le début du 20è siècle n’a pas perturbé les réminiscences communales en Espagne. Ainsi, le théâtre Ensanche de Bilbao a créé le 18 mars 1904 la pièce La gran lucha, de Francisco Olabuénaga.

Pendant la guerre civile, l’expérience parisienne est encore brûlante. Le 14 mars 1937, à Valence, la ministre anarchiste Federica Montseny commémore le soulèvement par une conférence intitulée La Commune de Paris et la révolution espagnole.

La leader libertaire y établit un parallèle entre les aspirations de la Commune et l’Espagne républicaine de l’époque. Orobon cite les paroles de Montseny : « Il y a toute une cause mondiale unie à la nôtre. La Commune, vaincue, a été réprimée dans le monde entier. La révolution espagnole, vaincue, sera le début d’une révolution internationale en Europe et en Amérique. Le fascisme se répandrait comme une tache d’huile ».

« Une prophétie qui s’est effectivement réalisée », affirme le professeur de la Sorbonne. Au 21è siècle, selon l’expert, nous pourrions également voir quelque chose de la Commune dans le mouvement des indignados et du 15-M :

« Anti-système, comme ils disent maintenant, mais aussi spontané, provenant des bases populaires et avec une certaine projection internationale en dehors des partis politiques où différentes idéologies convergent dans l’autonomie sont les aspects qu’ils partagent ».

Bien que la Commune fonctionne comme une sorte de mythe, dans lequel le mouvement spontané émerge des entrailles de la société et de ceux qui se sont toujours tus, elle doit être considérée comme une révolution. « Ce fut une révolution profondément sociale pour défendre la république démocratique et sociale, ce qu’on appelait à l’époque la République avec toutes ses conséquences », conclut Orobon.

Madrid Guillermo Martínez17/03/2021

https://www.publico.es/

Lire aussi:

Révolution cantonale

 

Lire la suite

18 mars 2021 ~ 0 Commentaire

dubamix

https://culturedub.com/

Lire la suite

18 mars 2021 ~ 0 Commentaire

sarko (npa)

sarko maf

Nicolas n’est pas un « Jojo avec un gilet jaune »

Toutes les affaires judiciaires auxquelles est mêlé à des degrés divers Nicolas Sarkozy ont un fort parfum d’argent. Le Monde en a recensé dix.

Tout récemment (le 1er mars), il a été condamné à trois ans de prison, dont un ferme, dans l’affaire dite des « écoutes », qui vient elle-même après les soupçons liés à la « générosité » de la milliardaire Liliane Bettencourt, héritière de L’Oréal, dont auraient pu profiter les finances de la droite et du futur candidat à la présidentielle (dans cette affaire, Nicolas Sarkozy a bénéficié d’un non-lieu).

Le 17 mars doit s’ouvrir le procès Bygmalion – soupçons de fausses factures au cours de la campagne de 2012, établies pour masquer un dépassement de 20,5 millions d’euros du seuil maximal (fixé à 22,5 millions d’euros). L’affaire des fonds libyens lors de la campagne électorale de 2007 montre quant à elle des connexions dont les conséquences ont été dramatiques.

On ne peut pas préjuger des suites que l’appareil judiciaire donnera à ces affaires. D’autant que Sarkozy, contrairement à un « Jojo avec un gilet jaune » (selon l’expression méprisante de Macron), que l’on peut condamner sans problème, a les moyens de mobiliser des avocats prompts à dénoncer tout ce qui pourrait passer pour des inégalités de procédure.

Il a aussi table ouverte dans les grands médias souvent réceptifs à ses dénonciations des « juges politisés ». Ce qui provoque du mécontentement dans certaines rédactions, ainsi celle du Parisien a annoncé, le 2 mars, se « désolidariser » de l’éditorial écrit par son directeur, qui dénonçait la « sévérité accrue » et l’« intransigeance implacable » des juges.

On sait qu’après la condamnation, Darmanin a ouvertement exprimé sa solidarité avec Sarkozy. Plus gravement, ce dernier a bénéficié à de multiples reprises des faveurs et de la sollicitude d’Emmanuel Macron, qui n’a pas hésité à en faire son ambassadeur personnel dans plusieurs pays étrangers pour des événements officiels.

Tout cela n’est en fait pas nouveau et va au-delà de la personne de Sarkozy.

Dans un discours prononcé le 8 février 1893, Jean Jaurès dénonçait déjà ce type de comportement des politiciens et le rattachait au système capitaliste lui-même :

« … dans l’ordre social actuel, avec le tour nouveau qu’ont pris les entreprises et les affaires, le divorce grandissant de la propriété et du travail, il est impossible de discerner sûrement l’honnêteté et la malhonnêteté, l’entreprise loyale de l’escroquerie ;

c’est que nous assistons à une sorte de décomposition sociale […], il ne suffit pas d’apporter de vagues protestations d’honnêteté […], ce n’est pas là un étroit procès instruit contre quelques hommes entre les murs étroits d’un prétoire ; c’est le procès de l’ordre social finissant qui est commencé, et nous sommes ici pour y substituer un ordre social plus juste. »

18/03/2021

https://lanticapitaliste.org/

Lire la suite

15 mars 2021 ~ 0 Commentaire

régionales allemandes (taz reporterre)

bad wurt

Sans titre 1

Bad Wurtemberg: Les Verts progressent de 2%, CDU (Merkel) perd 3%, SPD (PS) perd 2%, FDP (Centre) gagne 2% , AfD (fascistes) perd 5% et les camarades de Die Linke (« Insoumis ») gagnent 1% (3,6%)

Par contre dans la Rhénanie-Palatinat le SPD se maintient et les fascistes reculent aussi. Die Linke (2,5%) n’a pas les 5% pour avoir un siège.

rhein lanfd

https://taz.de/

Lire aussi:

En Allemagne, une nouvelle percée des écologistes

Lire la suite

11 mars 2021 ~ 0 Commentaire

balladur (lutte ouvrière)

just

Affaire Karachi : Balladur ne savait rien

La Cour de justice de la République a été fidèle à sa réputation d’être clémente dès qu’il s’agit de condamner un ministre.

Le gagnant cette fois est Balladur, qui comparaissait dans une affaire de corruption dont l’argent avait servi à financer sa campagne électorale de 1995, quand il se rêvait président à la place de Chirac.

Ces commissions versées à des intermédiaires pour la négociation de contrats d’armement ont été détournées vers le compte de campagne de Balladur.

Vingt-cinq ans après les faits, la Cour a estimé que celui-ci n’était au courant de rien et il a donc été relaxé. Voilà un ex-premier ministre, dans la « tradition républicaine » dont on parle tant, c’est-à-dire ignorant tout de ce qui le concerne et donc ni responsable ni coupable.

Il y aurait de quoi sourire si ce détournement d’argent n’avait pas entraîné la mort de 14 employés de la Direction des constructions navales, victimes d’un attentat de représailles venant sans doute d’un intermédiaire floué. Les familles des défunts n’avaient pas le sourire en appre-nant le verdict dans l’affaire dite de Karachi. Elles pouvaient penser que l’innocent avait du sang sur les mains.

Le comparse de Balladur, l’ex-ministre François Léotard, a été moins chanceux puisqu’il écope d’une peine de prison de deux ans, certes avec sursis, et d’une amende de 100 000 euros. Là encore la Cour est fidèle à sa tradition : on ne met pas de ministre en prison.

Balladur va pouvoir couler des jours heureux.

Dans cette affaire, le tribunal correctionnel de Paris, avait prononcé six condamnations le 15 juin dernier, pour abus de biens sociaux, complicité ou recel. Ce tribunal a en effet estimé qu’aucun des six prévenus ne pouvait ignorer « l’origine douteuse » des fonds versés sur le compte de campagne de Balladur.

Ont ainsi été condamnés le conseiller de François Léotard au ministère de la Défense, Renaud Donnadieu de Vabres, à cinq ans de prison dont deux avec sursis et 120 000 euros d’amende ; le directeur de cabinet et chef de campagne de Balladur, Nicolas Bazire, condamné à cinq ans de prison dont deux avec sursis et 300 000 euros d’amende, un homme qui pantoufle aujourd’hui chez LVMH ; Thierry Gaubert, du ministère du Budget, a été condamné à quatre ans de prison dont deux ferme et 120 000 euros d’amende ; Dominique Castellan, PDG de la branche internationale de la DCN, a eu trois ans de prison dont un avec sursis et 50 000 euros d’amende ; et bien sûr les deux intermédiaires, Ziad Takieddine et Abdul Rahman El-Assir, ont été condamnés à cinq ans de prison.

Tous ont fait appel, ce qui suspend les peines.

Ce jugement confirme du moins que cette affaire de corruption n’était pas une chimère. Quel dommage que Balladur n’en ait pas été informé !

Jacques FONTENOY 10 Mars 2021

Lire la suite

Rocutozig |
Tysniq |
Connorwyatt120 |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Rafredipen
| Agirensemblespourpierrevert
| Buradownchin