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26 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Lorient. Sud appelle à la grève, le jour de l’inauguration de l’hôpital du Scorff (OF)

Lorient. Sud appelle à la grève, le jour de l’inauguration de l’hôpital du Scorff (OF) dans Luttes sociales en Bretagne manifestants-hopital-sud

L’hôpital du Scorff (Lorient), ouvert depuis deux mois, doit être inauguré lundi 1er juillet. Le syndicat Sud santé sociaux, qui lance un appel à la grève d’une heure durant la cérémonie, demande à rencontrer la ministre de la Santé.

« Manque d’effectif » « Conditions de travail des agents, secrétaires administratifs, personnels techniques, soignants, prise en charge des patients, manque d’effectif patent, tarification à l’activité, salaires, conséquences d’une prochaine réforme des retraites sur un personnel déjà vieillissant… » Tous ces points, Sud santé sociaux souhaite les aborder avec la ministre de la Santé, lundi 1er juillet.

Inauguration C’est en effet ce jour-là que sera inauguré l’hôpital du Scorff (220 millions d’euros), ouvert voici deux mois. Marisol Touraine et Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, assisteront à cette inauguration. La présence de François Hollande est également annoncée.

Grève d’une heure Sud appelle également les agents de l’hôpital du Scorff à observer une heure de grève, lors de la cérémonie d’inauguration. Un rassemblement est prévu dans le hall d’accueil. Un rassem- blement « en silence, sans drapeau, tambour, trompette, sifflet, sans applaudissement, vocifération ou cri, de colère, de joie ou d’émerveillement ». Social mardi 25 juin 2013

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Lorient.-Sud-appelle-a-la-greve-le-jour-de-l-inauguration-de-l-hopital-du-Scorff_40811-2205995——56121-aud_actu.Htm

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19 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Paimpol, débrayage des agents de l’hôpital Max-Querrien (LT)

Paimpol, débrayage des agents de l'hôpital Max-Querrien (LT) dans Luttes sociales en Bretagne manifestants-hopital-sud

À 14 h ce mardi, une soixantaine d’agents du personnel de l’hôpital Max-Querrien ont débrayé devant l’établissement.

Ils dénoncent surtout la dégradation des conditions de travail qui s’aggravent depuis deux ans. Qui se concrétise par des plannings constamment modifiés, et à la dernière minute, par de l’autoremplacement (les agents sont appelés au pied levé pour remplacer un collègue en arrêt). Un stress et une pénibilité qui a un impact non seulement sur le personnel mais aussi sur les malades, expliquent les grévistes. Qui pointent aussi que, pour des raisons budgétaires, 10 lits vont être fermés cet été dans le service périchirurgie et plaies chroniques. «Un non-sens pour le maintien à l’année de la capacité d’accueil », estiment-ils. « Les amplitudes hebdomadaires explosent et ne respectent plus le cadre réglementaire. Cette troisième restructuration interne aurait dû conduire à plus de sérénité au travail, cela n’est pas le cas», conclut Pierre-Yves Arzul, représentant CFDT. À l’issue du débrayage, les agents ont décidé de demander une entrevue auprès de l’Agence régionale de santé (ARS). 18 juin 2013 à 15h08

Hôpital. « Des conditions de travail dramatiques »

19 juin 2013

Une soixantaine d’agents de service débrayaient, hier, devant le centre hospitalier. Ils dénoncent surtout la dégradation des conditions de travail et un plan de restructurationdont ils pâtissent, et, avec eux, les malades, sans en voir venir le bout.

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« Les plannings sont sans arrêt revus et modifiés. On est obligé de s’auto-remplacer. J’ai même dû faire une semaine de 69 heures. La deuxième fois, je suis descendue à la médecine du travail. Aujourd’hui, même pour les congés, ceux qui ont demandé août n’ont pas la certitude de pouvoir partir. C’est dramatique », résume Dominique. Infirmière dans le service péri-chirurgie et plaies chroniques, elle est venue débrayer, appuyée solidairement par des collègues des personnels technique et administratif. Tous dans le même bateau d’un troisième plan de restructuration, dit plan de retour à l’équilibre, qui justement peine à en trouver. Or les personnels estiment qu’ils ont déjà fait beaucoup d’efforts. La disparition de la chirurgie et son remplacement par le service de péri-chirurgie et plaies chroniques fut le la d’un premier plan de restructuration que tous espéraient positif. « C’est désormais une offre de soins reconnue à travers le territoire, et qu’il faut pouvoir faire perdurer », relève Pierre-Yves Arzul. Mais selon le représentant syndical CFDT, après la suppression de 25 postes en 2012, la dégradation des conditions de travail engendre non seulement stress et pénibilité auprès des personnels mais elle a aussi un impact sur les malades.

Appelés à tout moment  « La situation s’est aggravée, depuis deux ans surtout, depuis le passage à douze heures de travail (contre 7 h 30 avant), analyse Dominique. Depuis qu’on nous impose une semaine « blanche » pendant laquelle on peut être appelé à tout moment pour venir travailler ». « Cerise sur le gâteau, on n’a bien souvent plus le temps de manger, raconte Nadine, elle aussi infirmière en péri-chirurgie. Pour des raisons d’hygiène, ce qui se comprend, on ne descend plus chercher un plateau en tenue, mais on n’a pas le temps matériel de se changer pour le faire ».

Maltraitance  Les agents se plaignent aussi d’un surcroît de travail administratif, toujours au détriment du temps passé avec les malades. « Quand, par manque de temps ou d’effectifs, pour une toilette, on nous demande de passer un petit coup sur la figure, un petit coup sur les fesses, un petit coup sur les mains, j’appelle ça de la maltraitance », dénonce Dominique. Enfin, ils viennent d’apprendre que, pour des raisons budgétaires, dix lits allaient être fermés cet été, toujours dans le service péri-chirurgie. « On diminue l’offre de soins à Paimpol, c’est un contresens pour le maintien à l’année de la capacité d’accueil », estime Pierre-Yves Arzul. « Les amplitudes hebdomadaires explosent et ne respectent plus le cadre réglementaire, poursuit-il. On a donné pendant trois ans. Cette troisième restructuration interne aurait dû conduire à plus de sérénité au travail, cela n’est pas le cas ». À l’issue du débrayage, les agents ont donc décidé de demander une entrevue auprès d’Alain Gautron, directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) pour tenter d’obtenir plus de souplesse dans ce plan de retour à l’équilibre. « Il en va aussi de la qualité des soins », ont-ils conclu.

  • Marie-Hélène Clam

http://www.letelegramme.fr/local/cotes-d-armor/lannion-paimpol/paimpol/paimpol/hopital-des-conditions-de-travail-dramatiques-19-06-2013-2141746.php

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16 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Samedi 15 juin, plusieurs milliers de manifestants dans les rues de Paris (LT)

Samedi 15 juin, plusieurs milliers de manifestants dans les rues de Paris (LT) dans Santé 2899455_sante-illus-new

Ce samedi, à Paris, plusieurs milliers de manifestants venus de toute la France – 8.000 selon les organisateurs, 3.600 selon la police – ont défilé à l’appel de la CGT et de Sud contre la politique de santé du gouvernement. « Nous exigeons une autre politique sanitaire et sociale définie à partir des besoins des populations pour garantir l’égalité d’accès de tous à des prises en charge de qualité », a lancé Nathalie Gamiochipi, secrétaire générale de la Fédération santé CGT, du haut d’un podium installé place de la Bastille, avant que le cortège ne se dirige vers la place de la Nation.


« Répartir autrement les richesses »
Et d’ajouter : « Pour cela, nous exigeons un financement ambitieux de la protection sociale, pour la consolider (…), pour en finir avec son démantèlement. Cela est possible à condition de répartir autrement les richesses produites par le travail ». Les manifestants ont dé- noncé tout à la fois la politique de financement des hôpitaux, les partenariats public-privé comme à Saint-Nazaire (44) ou à l’hôpital sud-francilien de Corbeil-Essonnes, les restructurations hospitalières, notamment à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Les conditions de travail à l’hôpital ont été particulièrement dénoncées. « Le nombre de tentatives de suicide dans notre secteur est tenu secret. Pourtant, rien qu’à l’AP-HP, ce sont au moins 35 collègues qui sont passés à l’acte depuis 2010, sept collègues ont mis fin à leurs jours sur leur lieu de travail et sept autres ont fait des tentatives », a affirmé Nathalie Gamiochipi. Alors que vont s’ouvrir les premières discussions budgétaires pour 2014, « nous exigeons un moratoire sur toutes les restructurations et l’ouverture de négociations sur le financement des établissements, l’emploi, la formation et les salaires ».


« Du pipeau »
Entre le gouvernement Sarkozy et celui-ci, rien n’a changé dans le domaine de la santé », a déclaré l’urgentiste CGT Christophe Prudhomme, malgré le « Pacte de confiance » pour l’hôpital lancé par Marisol Touraine, ministre de la Santé. « C’est du pipeau, a-t-il poursuivi. Ils en sont à nous proposer des réunions avec la DGOS (Direction générale de l’offre de soins, dépendant du ministère, ndlr), mais il n’y a pas de grain à moudre ». Résultat d’une longue mission de concertation menée par Edouard Couty, le « Pacte de confiance » doit déboucher sur des mesures concernant, notamment, la gouvernance des hôpitaux publics, en redonnant plus de pouvoirs aux commissions médicales par rapport aux directeurs d’établissements. 15 juin 2013 à 18h03

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/politique-de-sante-plusieurs-milliers-de-manifestants-dans-les-rues-de-paris-15-06-2013-2138385.php

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15 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Vannes, clinique Océane. « Les salariés sont cassés » (LT)

Vannes, clinique Océane. « Les salariés sont cassés » (LT) dans Luttes sociales en Bretagne nonnes

À la suite du mouvement de grève à l’hôpital privé Océane, à Vannes, qui s’est achevé mercredi matin, la CFDT réagit.

Le secrétaire général CFDT Santé-sociaux du Morbihan, Didier Lestang, note que « dans les discussions avec la direction, les revendications étaient loin de paraître déraisonnables et un accord semblait possible, mais c’était sans compter les consignes du groupe Vitalia, adossé au fonds d’investissement Black-stone, qui soufflait le chaud et le froid à chaque fois que la direction locale allait aux ordres ». « Ils ont mis les salariés à genoux, s’engageant sur une réflexion sur les conditions de travail mais sans prises de décisions concrètes pour soulager les salariés débordés par la productivité demandée, et ne cédant que peu sur les salaires par rapport à leurs dernières propositions de NAO qui avaient mis le feu aux poudres. Pire, au bout de huit jours de conflit (…), ils en ont rajouté au moment de la reprise du travail en revenant même sur leurs propositions de début de conflit ». « Les salariés déjà cassés physiquement par les conditions de travail sont désormais cassés mentalement par un traitement digne des capitaines d’industries les plus durs et, pourtant, nous sommes dans une clinique qui dégage du bénéfice ».15 juin 2013

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/clinique-oceane-les-salaries-sont-casses-15-06-2013-2137404.php

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12 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Vannes. Hôpital Océane : les salariés votent la poursuite de la grève (LT+OF)

Vannes. Hôpital Océane : les salariés votent la poursuite de la grève (LT+OF) dans Luttes sociales en Bretagne rich-poor-283x300Ce mardi matin, 200 salariés de l’hôpital privé Océane de Vannes se sont retrouvés dans le hall de leur établissement pour décider des suites à donner à leur mouvement de grève qui dure, maintenant, depuis une semaine.

Manifestant la volonté de rencontrer directement le directeur, les représentants syndicaux ont obtenu que Romain Dussaut vienne écouter les revendications des grévistes et répondre à leurs questions. Dans le self, l’échange sur les conditions de travail et le montant des salaires a duré plus d’une heure. Au cours de la rencontre, les salariés ont cru obtenir le paiement de leurs heures supplémentaires, mais le directeur n’a, en revanche, pas accepté que ces heures soient utilisées pour compenser les jours de grève.


« On est de retour à la case départ »

A l’issue de la rencontre, le vote à bulletins secrets de 196 salariés a cependant été franc en faveur de la poursuite de la grève (119 sur 196 votants). Au même moment, la représentante du personnel est revenue avec une mauvaise nouvelle : « Le directeur a été désavoué par les dirigeants du groupe Vitalia auquel appartient Océane, le paiement des heures supplémentaires ne peut être accordé dans le cadre des négociations ». Pour les salariés, « c’est un coup d’épée dans le dos. On est de retour à la case départ ». Dans le hall de l’hôpital privé, des infirmières se sont effondrées en pleurs. 11 juin 2013 à 14h23

http://vannes.letelegramme.fr/local/morbihan/vannes-auray/vannes/vannes-hopital-oceane-les-salaries-votent-la-poursuite-de-la-greve-11-06-2013-2133391.php

Vannes. Hôpital Océane : les salariés reprennent le travail

12 juin 2013 à 10h58

C’est avec amertume et déception que les salariés de l’hôpital Océane ont voté la reprise du travail ce mercredi, à 9 h 30. « On reprend contraint et forcé, parce qu’au bout de huit jours de grève, beaucoup d’entre nous craquent. Mais, au final, nous n’avons strictement rien obtenu. Nous sommes écoeurés et totalement démotivés. Les propositions faites au cours du conflit ne sont plus valables pour la direction, qui les avait soumises à une reprise du travail hier, à 13 h ». Sur les conditions de travail, les salariés déclarent qu’ils seront très attentifs à ce que « ce qui a été promis soit appliqué ».

http://vannes.letelegramme.fr/local/morbihan/vannes-auray/vannes/vannes-hopital-oceane-les-salaries-reprennent-le-travail-12-06-2013-2134659.php

Vannes. Fin de la grève à l’hôpital privé Océane (OF)

Emploi mercredi 12 juin 2013

Les salariés de l’hôpital privé Océane ont voté la reprise du travail ce mercredi matin. En grève depuis mardi dernier, ils ne sont pas parvenus à faire plier la direction sur l’amélioration des conditions de travail et la revalorisation des salaires qu’ils demandaient.

C’est la mort dans l’âme que les salariés de l’hôpital privé Océane ont repris le travail ce mercredi matin. Alors qu’au plus fort du mouvement, on comptait jusqu’à 250 grévistes, ils n’étaient plus que 82 votants lors de l’assemblée générale réunie ce matin dans le hall de l’hôpital.

« Face à un mur »

Résultat du vote : seulement 21 voix en faveur de la poursuite de la grève, 56 contre. « La difficulté de tenir financièrement sur la durée a joué pour beaucoup », estime Anne Brieuc, membre du CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail). La nécessité de reprendre le travail au côté des patients, également. Mais aussi, ce sentiment, prégnant, de s’être heurté « à un mur ». Celui de la direction, pas prête à lâcher un pouce de terrain.

Fatigue et écoeurement

« On est fatigués, écœures », lâche une infirmière. Après le vote, beaucoup de soignants se sont effondrés, en pleurs. « Nous n’avons rien obtenu, et c’est encore pire qu’avant : on n’a même plus l’espoir de pouvoir recommencer. » Maryse Buchon, déléguée CFDT, confirme que « les négociations n’ont abouti à rien. Les minces avancées salariales sont caduques depuis hier, 13 h, et les propositions de la direction en terme d’amélioration des conditions de travail ne reposent sur rien de concret. L’accord étant négocié globalement sur les conditions de travail et les salaires, il n’est pas satisfaisant à nos yeux. Rien n’a donc été signé. » Dans les services et au bloc, l’activité a lentement repris ce mercredi matin.

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Vannes.-Fin-de-la-greve-a-l-hopital-prive-Oceane_40771-2201730-pere-bre_filDMA.Htm

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09 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Brest Armes atomiques : des techniciens longtemps sans protection (OF)

Brest Armes atomiques : des techniciens longtemps sans protection (OF) dans Antimilitarisme pas-de-sushi-267x300

Jusqu’en 1996, les radiations autour des têtes nucléaires à l’Ile-Longue (Finistère) n’étaient pas prises en compte. Des techniciens demandent la reconnaissance de maladies professionnelles.

Pas de périmètre, pas de mesures de rayonnements, pas de formation. Le constat est alarmant. De 1971 à 1996, les techniciens travaillant autour des têtes nucléaires de l’Ile-Longue, en rade de Brest, le faisaient sans aucune pro- tection. Cette base héberge les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), garants de la dissuasion française. Les ogives nucléaires qui arment les missiles y sont livrées en pièces détachées, puis assemblées sur place. Elles ont une puissance de plusieurs dizaines de fois la bombe d’Hiroshima.

«Jamais de mesures»

Ces têtes contiennent plusieurs kilos de plutonium à l’état solide et du tritium à l’état gazeux. Selon les témoins, ces matières radioactives ne sont pas entourées d’une enceinte de protection (en plomb par exemple), mais seulement couvertes d’une coque en matériau composite, laissant passer rayons gamma et rayonnements neutroniques. « Pendant 25 ans, j’ai fait des manipulations sur les têtes nucléaires, sans qu’il n’y ait jamais de mesures », raconte Jean-Luc Caoren, appareilleur à la pyrotechnie de l’Ile-Longue (entreprise DCN, aujourd’hui DCNS). « Quand le missile embarquait à bord du sous-marin, on travaillait plusieurs heures à environ 1,5 m de la tête, pour fixer une membrane ».

Trois maladies reconnues

Il souffre aujourd’hui d’un lymphome qu’il tente de faire reconnaître comme maladie professionnelle. Un parcours du combattant. Car le lymphome ne fait pas partie des trois seules maladies officiellement reconnues comme liés à la radioactivité : leucémie, cancer des os et cancer broncho-pulmonaire. «Ce tableau des maladies professionnelles reconnues n’a pas été réactualisé depuis 30 ans», plaide son avocate Cécile Labrunie. «Il n’y a jamais réellement eu de recherches globales depuis celles sur les survivants d’Hiroshima». Certes, le cancer n’a jamais de signature évidente. Mais 18 maladies sont reconnues comme «radio-induites» dans le cas des victimes d’essais nucléaires. Hier, le dossier de Jean-Luc Caoren était défendu devant le Tribunal des affaires de sécurité sociale à Brest, pour qu’un nouveau collège de médecins examine son cas.

« Comme des demeurés »

Le plus surprenant, c’est que dans le même temps, à l’Ile-Longue, les personnels travaillant autour des chaufferies nucléaires (pour la propulsion) étaient formés, suivis médicalement et portaient des dosimètres. Le gendarme qui surveillait l’embarquement des missiles portait aussi un appareil de mesures. Mais pour les techniciens de la bombe, rien. « La chefferie nous a toujours dit « il n’y a rien qui crache » », raconte Pierre Guéguen, contrôleur de 1971 à 1997. Jean-Luc Caoren est amer : « Au début, on était content d’avoir du travail. Mais en fait, on était là comme des demeurés ». Les premiers suivis spécifiques sont arrivés en 1997. Avant, selon Francis Talec, « environ 100 personnes ont été exposées dans l’ignorance des risques et sans protection ». L’association Henri Pézerat, qui défend les victimes, a recensé 10 malades, souffrant de leucémie pour la plupart. En 2004, la faute inexcusable de DCN a été démontrée après un décès. Depuis, l’État a reconnu quatre malades. Par ailleurs, 19 personnes vont tenter de faire reconnaître leur préjudice d’anxiété.

Sébastien PANOU Nucléaire samedi 08 juin 2013

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Armes-atomiques-des-techniciens-longtemps-sans-protection_40779-2200507_actu.Htm

Le tribunal des affaires de Sécurité sociale (Tass) de Brest étudiait, hier, le dossier d’un ancien ouvrier de l’Ile Longue souffrant d’un lymphome et qui travaillait sur les missiles à têtes nucléaires.

« Nous passions des heures à travailler à un mètre au-dessus de ces charges avant le départ des sous-marins en mission. Et jusqu’en 1996, nous n’avions aucun dosimètre sur nous pour mesurer la radioactivité qui, pour moi, ne pouvait pas traverser la ferraille », dit Jean-Luc Caouren, salarié de DCNS, dont le dossier était étudié, hier, par le tribunal des affaires de Sécurité Sociale de Brest. Son cancer, un lymphome, diagnostiqué en 2010, n’est pas reconnu comme maladie professionnelle par le tableau 6 des cancers radio induits du régime général de la Sécurité Sociale qui ne comprend que le cancer des os, le cancer broncho-pulmonaire et la leucémie.

Dossier retoqué
Son dossier a été retoqué par le collège de trois médecins du Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles. Son avocate, Me Cécile Labrunie, du cabinet Teissonnière, a sollicité hier, devant le Tass la désignation d’un second Comité régional qui étudierait à nouveau le dossier de M. Caouren. « La liste des maladies radio induites figurant dans la loi d’indemnisation des vétérans des essais nucléaires en comporte 18, on y trouve le lymphome dont souffre mon client. Aux États-Unis, 29 localisations de cancers radio induits sont admises », argumente-t-elle.

Dosimètre pour le gendarme
Soutenu par l’antenne de Brest de l’Association des irradiés des armes nucléaires et leurs familles, Jean-Luc Caouren est un ancien appareilleur qui a assuré l’installation des missiles à charge nucléaire sur les sous-marins à l’Ile Longue durant 15 ans. « Au moment où nous n’étions pas équipés de dosimètres, le gendarme délégué pour surveiller les opérations de chargement en avait un lui ! La tête nucléaire était montée sur place comme un jeu de construction », précise un adhérent de l’association qui a aussi travaillé dans ce secteur de l’Ile Longue. « Lorsque nous avons été équipés de dosimètres à bulles, en 1997, j’ai eu la surprise de voir un jour apparaître une bulle et j’ai commencé à avoir peur. On ne savait pas combien de radioactivité on prenait. Dès que j’ai pu, j’ai quitté l’Ile Longue. Au fil des années, j’ai vu disparaître des collègues de travail qui n’ont pas profité de leur retraite ». Depuis la première re- connaissance, en 2002, comme maladie professionnelle de la leucémie d’un irradié de l’Ile Longue, neuf autres dossiers sont instruits ou en cours, dont cinq reconnaissances pour leucémies ou cataracte. « Dans ces dix dossiers, il y a quatre décès. Nous allons engager une procédure pour préjudice d’anxiété pour 19 de nos adhérents qui ont été irradiés. Nous ignorons le nombre de victimes au total », dit Francis Talec, président de l’association Henri Pézerat. Le Tass a mis en délibéré, au 6 septembre, la demande de Jean-Luc Caouren.

  • Catherine Le Guen

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/irradies-de-l-ile-longue-une-nouvelle-procedure-08-06-2013-2129370.php

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09 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Pont-l’Abbé. 300 personnes rassemblées pour le maintien des actes opératoires (LT)

Pont-l'Abbé. 300 personnes rassemblées pour le maintien des actes opératoires (LT) dans Pays bigouden manifestants-hopital-sud-copie-1

Près de 300 personnes ont répondu à l’appel de rassemblement du Comité de défense des urgences, Smur et services afférents de l’Hôtel-Dieu, ce samedi après-midi place Gambetta à Pont-l’Abbé.

Créé il y a cinq pour maintenir un service des urgences 24 h /24 et sept jours sur sept, le comité exige maintenant le maintien des actes opératoires à Pont-l’Abbé alors que leur transfert à Quimper est prévu en 2014. Depuis décembre 2012, le comité a rassemblé 10.330 signatures de pétition dans ce sens. « Le combat n’est pas fini », a conclu Joël Touzé pour le comité dont une délégation se rendra à Rennes pour remettre les pétitions à l’Agence régionale de santé. Véronique Blanchet, élue communiste, adjointe de Pont-l’Abbé, a été la seule élue à prendre la parole pour dénoncer la loi Bachelot « hôpital, santé, territoire » qui pour le PC et le Front de gauche signifie « une remise en cause de la proximité des soins ».

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07 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Vannes. Hôpital privé Océane : 200 grévistes dans les rues (LT)

Vannes. Hôpital privé Océane : 200 grévistes dans les rues (LT) dans Luttes sociales en Bretagne manifestants-hopital-sud-copie-11

Le mouvement de grève lancé mardi par un débrayage à l’hôpital privé Océane (ex-clinique Océane) se poursuit et se durcit. Ce vendredi matin, à l’appel de la CFDT, environ 200 salariés se sont ainsi retrouvés sur l’esplanade du port pour dénoncer leurs conditions de travail et réclamer des augmentations de salaires. Ils ont ensuite défilé en ville jusqu’à la préfecture, où une délégation de quatre personnes a été reçue par le chef de cabinet du préfet et un représentant de l’Agence régionale de santé (ARS). 7 juin 2013 à 12h14 -

http://vannes.letelegramme.fr/local/morbihan/vannes-auray/vannes/vannes-hopital-prive-oceane-200-grevistes-dans-les-rues-07-06-2013-2129104.php

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07 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Italie : peine alourdie en appel contre le patron d’Eternit (LO)

Italie : peine alourdie en appel contre le patron d'Eternit (LO) dans Europe dalton.fr_-300x212

La cour d’appel de Turin a condamné en appel à dix-huit ans de prison, contre seize ans en première instance, le milliardaire suisse Stephan Schmidheiny, propriétaire d’Eternit Suisse, pour avoir causé la mort de trois mille personnes, ouvriers ou riverains victimes de l’amiante produit dans l’une des quatre usines italiennes du groupe, celle de Casale Monferrato.

Il a aussi été condamné à verser plusieurs dizaines de millions d’euros de dédommagement aux nombreuses parties civiles. Du fait de son décès l’an dernier, les poursuites contre le baron belge Louis de Cartier de Marchienne, co-administrateur du groupe Eternit, ont été abandonnées. Les avocats de Schmidheiny ont aussitôt dénoncé un verdict « absurde » et « injuste » et annoncé que l’industriel allait se pourvoir en cassation. En tant qu’individu, il s’indignerait sans doute de voir une crapule assassiner une personne pour s’enrichir en lui volant ses économies. Mais, en tant qu’industriel, il n’est pas choqué que sa société ait empoisonné toute une région pendant près de quatre-vingts ans, entre 1907 et 1986, et d’avoir caché la vérité alors que les dangers de l’amiante étaient connus depuis 1906 ; il estime « injuste » qu’on lui reproche d’avoir tué au moins trois mille personnes pour lui permettre de devenir milliardaire, et il ne veut pas en payer les conséquences.

Le procès intenté en Italie contre les deux anciens propriétaires et administrateurs d’Eternit pour « catastrophe sanitaire et environnementale », et qui a abouti à leur condamnation en février 2012, était une première, due à l’acharnement d’un procureur ainsi qu’à la mobilisation des victimes de l’amiante et des collectivités locales touchées. Que la peine ait été non seulement confirmée mais alourdie en cour d’appel est une victoire pour tous, même si l’accusé, réfugié en Suisse, reste hors d’atteinte de la justice italienne. En France, la justice n’a encore jamais osé s’en prendre au puissant lobby de l’amiante. Les plaintes déposées contre ces criminels se sont terminées par un non-lieu et la seule juge qui tentait de les incriminer, la juge Bertella-Geffroy, a été dessaisie de ses dossiers sous un prétexte bureaucratique. Les industriels et leurs complices, responsables de la mort de milliers de personnes, s’en sont toujours sortis les mains blanches, aussi blanches que les fibres mortelles qu’ils produisaient.

Marianne LAMIRAL http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2340&id=37

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05 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Amiante : un milliardaire écope de 18 ans de prison (Pas de çà ici!) Bastamag

Amiante : un milliardaire écope de 18 ans de prison (Pas de çà ici!) Bastamag dans Justice & libertés dalton.fr_-300x212

18 ans de prison : c’est la peine à laquelle le milliardaire suisse Stephan Schmidheiny vient d’être condamné par les juges de la cour d’appel de Turin, dans le cadre du procès Eternit, géant européen de l’amiante.

Accusé de « catastrophe sanitaire et environnementale » et infraction aux règles de la sécurité au travail dans les usines de produits à base d’amiante-ciment, Stephan Schmidheiny avait écopé de seize ans de prison en première instance, en février 2012. Son co-accusé, le baron belge Louis de Cartier, qui avait siégé au conseil d’administration d’Eternit France, avait lui aussi été condamné à 16 ans de prison. Il est décédé le 21 mai dernier. La cour d’appel de Turin a donc décidé d’abandonner les poursuites. Le travail de la Justice italienne tranche avec l’actualité française. De ce côté-ci des Alpes, aucun procès pénal ne s’est encore tenu pour définir et juger les responsables de la diffusion d’un produit, l’amiante, qui continue de tuer plus de 3 000 personnes chaque année. Le 17 mai dernier, la cour d’appel de Paris a annulé huit mises en examen dans le dossier des salariés de l’usine Ferodo-Valeo de Condé-sur-Noireau (Calvados), dont celle de la maire (PS) de Lille, Martine Aubry, pour homicides et blessures involontaires dans le cadre de ses fonctions de Directrice des relations du travail, entre 1984 et 1987.

La cour d’appel a ainsi réhabilité le Comité permanent amiante (CPA), une structure créée en 1982 par les industriels de l’amiante, dans laquelle siégeaient la plupart des mis en examen (mais pas Martine Aubry). Les magistrats ont estimé que les « actions de recherche, d’informations [du CPA] à destination des entreprises démontrent une volonté d’accompagner la prévention ». Or le CPA est considéré par un rapport parlementaire de 2005 comme « un modèle de lobbying, de communication et de manipulation a su exploiter, en l’absence de l’Etat, de pseudo-incertitudes scientifiques ». Une influence qui aurait permis de retarder l’interdiction de la fibre mortelle en France jusqu’en 1997. « Les motivations de l’arrêt avancées pour rendre une telle décision apparaissent totalement extravagantes et fausses au regard des pièces du dossier », précise l’association nationale de défense des victimes de l’amiante (Andeva), qui s’est pourvue en cassation sur le dossier.Par Nolwenn Weiler (5 juin 2013)

http://www.bastamag.net/article3106.html

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