Archive | Migrants, réfugiés

16 mai 2013 ~ 0 Commentaire

La France construit sa politique anti-Roms sur des cadavres (Bastamag)

Lyon : Non, les expulsions ne sont pas une solution (Mrap) dans Hollandie valls-2

Dans la nuit du 12 au 13 mai, un incendie a ravagé une usine désaffectée de Lyon, où vivaient 200 Roms.

Bilan : trois morts. Pour des « raisons de sécurité », l’électricité avait été coupée quelques jours auparavant, obligeant les habitants à s’éclairer à la bougie. Face à la souffrance des familles endeuillées, Manuel Valls n’apporte aucun réconfort. Et promet de continuer sa politique de démantèlement et d’évacuation des campements. Depuis lundi 13 mai 2013, la politique de stigmatisation menée par le gouvernement français contre les Roms ne se chiffre plus seulement en nombre de reconduites à la frontière ou en nombre de destruction de bidonvilles. Elle se chiffre désormais en nombre de cadavres. Beni, un garçon de 12 ans, ainsi que 2 femmes, Pamela et Patrina, sont morts, brûlés vifs, dans l’incendie de l’immeuble dans lequel ils vivaient à Lyon depuis 8 mois.  Il y a quelques jours, en prévision d’une expulsion à venir, la mairie de Lyon, dirigée par le très socialiste Gérard Collomb coupe l’électricité, tenez-vous bien, pour des raisons de sécurité… Les squatteurs ont osé se brancher sur un distributeur de courant et monsieur Collomb craint probablement que des enfants s’électrocutent. Bien lui en a pris, personne n’est mort électrocuté. Il oublie juste que les Roms sont comme nous, ils ont besoin de lumière. Faute de courant, ils s’éclairent donc à la bougie. Et trois d’entre eux en sont morts.

Quelques heures après l’incendie, alors que les pompiers travaillent toujours sur les lieux du sinistre et que de nombreux journalistes sont présents, les familles se regroupent sur la place voisine. C’est toute la communauté rom de Lyon qui vient présenter ses condoléances aux familles endeuillées. Un peu plus tard dans la matinée, des hommes en noir affublés d’oreillettes blanches descendent de grosses berlines. Les journalistes quittent la place et le bruit commence à courir que Manuel Valls arrive sur les lieux du drame. Dans la confusion la plus totale et en évitant soigneusement les familles, Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, Christine Taubira, ministre de la Justice, Gérard Collomb, maire de Lyon, Jean-François Carenco, préfet de la région Rhône-Alpes, vont se présenter devant le bâtiment qui fume encore.

Aucun mot, aucun regard

Pas une de ces personnalités qui représentent les plus hautes institutions de la République et élevées dans le sérail des grandes écoles françaises où on n’enseigne visiblement pas la politesse la plus élémentaire, ne va venir présenter ses condoléances aux familles qui attendent à quelques mètres. Les Roms sont-ils dangereux ? Manuel Valls aurait-il peur de femmes et d’enfants tétanisés par la douleur ? Un geste, une parole, un simple regard d’un ministre pour dire aux familles que la République française s’incline devant leur douleur ? Non, rien. Rien de rien. Roms vous êtes, Roms vous resterez. Au contraire, Manuel Valls, oubliant la souffrance dans laquelle sont plongées les familles endeuillées va réaffirmer le leitmotiv de sa pré-campagne présidentielle, qui est également devenu le fondement de la politique du gouvernement français contre la minorité rom : « Il faut poursuivre le travail de démantèlement et d’évacuation des campements ». « Comme l’a si bien commencé Nicolas Sarkozy », aurait-il pu ajouter. Aucune pudeur, aucune retenue. Alors qu’il a sous les yeux le résultat de plusieurs années d’expulsions à répétition, il répète inlassablement les même paroles et promet la même politique, responsable de la mort de trois personnes. Manuel Valls tient absolument à continuer la chasse aux femmes, aux enfants, aux vieillards. Il tient absolument à les condamner à vivre dans des endroits de plus en plus dangereux. Quitte à ce qu’ils en meurent.

Madame Taubira, qu’on a connue plus inspirée, se contente d’approuver les propos de son « ministre de tutelle », comme si elle n’avait plus aucun rôle politique et humain à jouer après sa loi sur le mariage homosexuel. Au moment de repartir, Manuel Valls se fait interpeller par un homme. Le ministre refuse de parler à un père et une mère qui sont submergés par la douleur d’avoir perdu un fils, mais il n’hésite pas à venir serrer la main d’un riverain qui demande l’expulsion des familles depuis des mois. Le voisin se plaint de vivre dans des « conditions épouvantables », abandonné de tous (rassurez-vous, il n’a jamais mis les pieds dans le squat, il parle seulement de la vue depuis son balcon). Manuel Valls vient le saluer et tente de répondre à ses critiques. Alors que la discussion s’engage et que les journalistes commencent à enregistrer l’échange, monsieur Carenco, préfet de région, visiblement surexcité, repousse violemment plusieurs d’entre eux afin d’éviter une médiatisation des propos le mettant en cause.

L’ambiance sur la place est lourde

Carenco. Préfet sous Sarkozy, préfet sous Hollande. Préfet pour toujours ? On garde les mêmes pour appliquer la même politique raciste de stigmatisation des étrangers. A Lyon, on gaze les enfants roms (lire ici), on les parque dans des classes ghetto, et on met en garde-à-vue des bébés [1]. En revanche on n’applique pas la circulaire inter-ministérielle censée apportée d’autres solutions que les expulsions. Carenco sera-t-il aussi préfet sous Le Pen ? « Le préfet de région a une grande part de responsabilité… sur le terrain les expulsions se poursuivent malgré la circulaire du 26 août 2012 », accuse le sénateur Guy Fischer (PCF). Dans l’après-midi, alors que journalistes et politiques sont partis, les proches des victimes attendent que les pompiers sortent les corps du bâtiment. L’ambiance sur la place est lourde. L’odeur âcre de la fumée fait mal à la gorge. Certains espèrent toujours et demandent désespérément s’il est possible qu’il y ait encore des survivants : « Il ne sont peut-être pas morts… ». Alors que la grande échelle s’approche d’une fenêtre afin de permettre à un pompier de prendre des photos, plusieurs dizaines de personnes s’approchent du bâtiment en criant le nom de l’enfant : « Béni, Béni ». Face à ce mouvement de foule, un policier – bien formé à l’école de Manuel Valls – se fait menaçant et sort de son gilet une bouteille de gaz lacrymogène, histoire de montrer aux femmes et aux enfants de quel bois il se chauffe. Pendant plusieurs heures, les familles sont totalement abandonnées à leur sort. Une femme perd connaissance plusieurs fois. La police municipale, à quelques mètres, reste les bras croisés. Il n’y a aucun médecin, aucun psychologue, aucun soutien.

Nouvelles expulsions

Mardi matin, alors que les corps calcinés de Beni, Pamela et Patrina viennent à peine d’être sortis des décombres fumants de l’immeuble, le préfet Carenco ordonne l’expulsion d’un nouveau squat. Une trentaine de personnes, dont 15 enfants, sont jetées à la rue, sans aucune proposition d’hébergement. Elle dormiront dans la rue, avec des enfants en bas âge, dans les conditions d’insécurité que l’on peut facilement imaginer, avant de retrouver un autre squat, probablement encore plus dangereux et insalubre. Manuel Valls nous expliquera à nouveau qu’il faut les expulser pour leur plus grand bien. Voilà une preuve de plus du discours mensonger du ministre qui, quelques heures auparavant, soulignait qu’il fallait poursuivre les expulsions tout en proposant des « solutions dignes ». Pour Manuel Valls, la rue est plus digne que le cimetière. Je n’en suis pas sûr. L’extrême droite à de beaux jours devant elle. Après Sarkozy, elle peut compter sur François Hollande, Manuel Valls et les socialistes pour tenir le même discours de haine contre les étrangers et appliquer la même politique discriminatoire et hors la loi contre les Roms. La France profonde applaudit, l’Union Européenne par son silence est complice. Marine Le Pen se frotte les mains. Manuel Valls, lui, ne pense qu’à la présidentielle. Le fait que son chemin soit désormais parsemé de cadavres ne le perturbe pas un seul instant. « Il faut continuer le travail », ose-t-il dire. Mardi soir, la préfecture du Rhône fait savoir que les expulsions vont s’accélérer dans les jours à venir. La chasse aux Roms est ouverte. La campagne des municipales également. Manuel Valls prétend que les Roms n’ont pas vocation à s’intégrer en France. En les obligeant à vivre comme des chiens errants à la rue ou à prendre le risque de brûler vifs dans des squats, il est certain d’avoir raison.

Notes

[1] Lire ici

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15 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Lyon : Non, les expulsions ne sont pas une solution (Mrap)

Lyon : Non, les expulsions ne sont pas une solution (Mrap) dans Justice & libertés valls-2

Après le drame de Lyon qui a coûté la vie à trois personnes, le Ministre de l’Intérieur appelle à « poursuivre le travail de démantèlement et d’évacuation des campements ».

Ce matin même, une trentaine de personnes ont été chassées de leurs habitations à Saint-Priest, également dans la Préfecture du Rhône. Mais quelles solutions pour les personnes concernées ? Poursuivre les expulsions sans solutions pour les personnes concernées, ce n’est que déplacer le problème. Celles qui occupaient les bureaux de l’usine désaffectée qui ont pris feu dimanche 12 mai avaient déjà été chassées d’autres lieux à la fin de l’été 2012. Les destructions de bidonvilles, à Lyon comme ailleurs, aboutissent à des concentrations, de plus en plus grandes, de personnes vivant dans des conditions de plus en plus précaires et dangereuses pour leur sécurité. Depuis l’été 2012, une circulaire interministérielle prévoit une anticipation des évacuations, un diagnostic social individualisé pour rechercher des solutions permettant de ne pas perpétuer des conditions de vie indignes et de favoriser une insertion des personnes concernées. Mais, comme l’a souligné le comité du MRAP de Villeurbanne, rien n’a été entrepris par la Préfecture du Rhône, et très peu ailleurs.

Poursuivre les expulsions sans solutions, c’est encourager la stigmatisation des personnes victimes de ce que le Ministre de l’Intérieur prétend combattre. Les habitants de bidonvilles ne cessent de réclamer l’accès à la scolarité pour leurs enfants, des mesures d’hygiène comme l’accès à l’eau, à des toilettes, à des bennes à ordure. Pour 20 000 personnes sur l’ensemble du territoire français, la question du coût ne peut se poser car quel est le coût de la politique d’expulsions ? Quel est le coût des frais de justice, puisque celles-ci sont très souvent déclarées illégales par les tribunaux ? Comment justifier que l’on maintienne les limitations de l’accès à l’emploi pour les Roumains et les Bulgares, y compris dans le cas de familles engagées dans des parcours d’ »insertion » ? Au lieu de cela, le Ministre de l’Intérieur prétend que ces familles ne veulent pas s’intégrer, faisant le lit de l’extrême droite, qui diffuse de fausses informations selon lesquelles les Rroms bénéficieraient d’indemnités journalières et propage une image diffamatoire de délinquance. Le MRAP appelle l’Etat à aborder la question des bidonvilles et des squatts par la recherche de solutions dignes et pérennes pour les personnes qui y vivent, et parfois en meurent, en concertation avec ces personnes, les associations et collectifs qui les soutiennent, les collectivités territoriales.

Paris, le 14 mai 2013

http://www.mrap.fr/contre-le-racisme-sous-toutes-ses-formes/rroms/lyon-non-les-expulsions-ne-sont-pas-une-solution

La politique anti-Roms tue !

Mercredi 15 mai 2013

Dans la nuit du 12 au 13 mai, l’incendie d’une usine désaffectée dans le 8° arrondissement de Lyon a fait trois morts parmi les 200 à 300 Roms qui vivaient là depuis le mois d’octobre. Ce drame est le résultat de la politique raciste que mènent, conjointement, Manuel Valls, le Ministre de l’intérieur, et Gérard Collomb, le maire de Lyon. Ils ont fait, dans la continuité de Sarkozy et Guéant, de la stigmatisation et de la chasse aux Roms un axe revendiqué de leur politique. La circulaire d’août 2012 qui obligeait à la recherche de solutions alternatives aux bidonvilles n’est pas appliquée. Les Roms sont ainsi condamnéEs à être logéEs, expulséEs, relogéEs, et pour cela pourchasséEs par la police, sans qu’aucune situation stable et vivable ne leur soit proposée.

Une précarité extrême qui mène à des drames comme celui-ci.
Le NPA dénonce les stratégies récurrentes de stigmatisation des Roms par le PS et ses alliés. Valls et Collomb sont responsables du climat d’impunité xénophobe qui se répand dangereusement et ils sont coupables de maintenir les Roms dans des conditions de vie inacceptables. Nous exigeons l’égalité des droits pour tous et toutes dans l’accès au logement, à l’emploi, à l’éducation et à la santé.

NPA 69

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15 mai 2013 ~ 0 Commentaire

L’arrestation des enfants de sans-papiers dans les écoles est-elle légitime selon le ministre de l’Intérieur Manuel Valls ? (Ldh)

En Tchétchénie, des femmes ont exprimé leur peine,... (Photo AP)

Femmes de Tchétchénie
La question mérite en tout cas d’être posée suite aux événements survenus la semaine dernière dans une école de Nîmes.

Le 6 mai, Khava Plieva, réfugiée tchétchène déboutée de sa demande d’asile était arrêtée et placée en rétention pour être expulsée vers la Pologne en application des accords dits Dublin 2. Ses deux enfants étaient en classe, à l’école Gustave Courbet à Nîmes, l’un en maternelle, l’autre en primaire. La police téléphonait aux directeurs pour leur demander de retenir les enfants afin qu’ils soient arrêtés après la sortie des élèves, sans doute pour ne pas procéder à leur interpellation sous les yeux des autres enfants et des parents. Mais, un voisin, dûment autorisé par la mère des enfants, s’est présenté et les a emmenés. Il faut se réjouir que l’intérêt supérieur des enfants soit passé avant les considérations policières et qu’ils n’aient pas attendu pour être emprisonnés avec leur mère. Arrivés avec deux voitures et un fourgon les policiers ont dû constater leur absence. La préfecture du Gard a finalement reculé : Khava Plieva a été libérée après 48 heures de rétention, le 8 mai vers 21 h, une mesure prise « dans l’intérêt supérieur des enfants » assure le préfet. Une préoccupation étonnante de la part d’un haut fonctionnaire qui venait d’emprisonner une mère et de tenter de faire arrêter ses enfants à la porte de l’école pour les enfermer avec elle avant de les expulser. Mère qui aujourd’hui craint de ramener ses enfants à l’école par peur d’une interpellation.

S’il s’agit d’une initiative malheureuse d’un préfet, il faut que le ministre la condamne et annonce les mesures propres à empêcher qu’elle se reproduise. Ne pas le faire reviendrait à autoriser que l’on arrête des enfants de sans-papiers dans les écoles, une pratique qui évoque de bien mauvais souvenirs. Rappelons que, quand il était Ministre de l’Intérieur M. Sarkozy avait tenté de systématiser le procédé. L’indignation des enseignants, des parents d’élèves l’avait contraint à pratiquement y renoncer tout comme ses successeurs Hortefeux et Besson. Les dernières opérations de police connues aux abords d’une école, des faits isolés en réalité, datent du 1er décembre 2008, à Grenoble, puis du 7 janvier 2011 à Langeac (43). La pratique de l’arrestation des enfants dans ou à la porte des écoles est inacceptable. La société civile ne l’a pas tolérée sous Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas plus acceptable aujourd’hui.

Communiqué commun LDH, FCPE, FSU, CGT Educ’action, Snuipp-FSU, Sud-Education, Cimade, Gisti, Mrap et RESF.

Le 14 mai http://www.ldh-france.org/L-arrestation-des-enfants-de-sans.html

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11 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Manuel Valls s’ocuppe des roms (Bordeaux)

Manuel Valls s'ocuppe des roms (Bordeaux) dans Antiracisme roms

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06 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Appel à un rassemblement le Vendredi 10 Mai à 18H30 Place de la Liberté

Appel à un rassemblement le Vendredi 10 Mai à 18H30 Place de la Liberté dans Brest et région images

DES LOGEMENTS POUR TOUTES ET TOUS, AVEC OU SANS-PAPIERS !Voici deux ans que l’hébergement des personnes en demande d’asile n’existe plus que partiellement à Brest. Actuellement, une dizaine de personnes vivent dans une maison de Brest Métropole Habitat qu’elles ont réquisitionnée. Elles en sont expulsables depuis la fin de la trêve hivernale (le 31 mars). Une trentaine de femmes, d’hommes et d’enfants dorment dans deux couloirs de l’association Coallia (association mandatée par l’état pour accueillir et accompagner les personnes en demande d’asile), sans accès ni à l’eau ni aux toilettes. Coallia avait même tenté une procédure judiciaire il y a quelques mois
pour expulser les migrant-e-s de ses couloirs et aujourd’hui encore elle a recommencé.

Depuis le changement de gouvernement, même les critères médicaux, la présence d’enfants ou les baisses de températures ne sont plus prises en compte.
Les réponses de nos élu-e-s ne sont que silence et violence policière quand les personnes migrantes réclament leur droit à l’hébergement. Nos appels au 115 sont ignorés, ainsi que les listes des noms et des situations que nous leurs donnons. Comme seule réponse nous avons celle-ci:
« cette population [ = les étrangers ! ] n’a pas accès à l’hébergement d’urgence, voyez avec Coallia ».

Face à cette situation, vendredi 5 avril, un groupe de plus de 40 personnes, majoritairement composé de migrant-e-s, ont occupé la mairie de Brest pour réclamer des logements. L’action avait pour but d’interpeller les pouvoirs publics pour qu’ils rappellent à l’Etat son obligation de loger les personnes en demande d’asile. Vers 17 heures 30, les pouvoirs publics ont enfin donné une réponse : les personnes ont été violemment expulsées par la police !

À cette occasion, une personne soutenant les demandeur-euse-s d’asile a été arrêtée par la police et une femme migrante enceinte de 7 mois a dû être emmenée d’urgence à l’hôpital ! Et seules quelques personnes migrantes ont obtenu des nuits d’hôtel jusqu’au lundi suivant, avant de se retrouver à nouveau à la rue…

Tant que nous n’aurons pas obtenu
Des logements pour toutes et tous
Avec ou sans-papiers
Nous continuerons les actions !

RASSEMBLEMENT
Vendredi 10 Mai à 18H30 – Place de la Liberté

CASSS-paPIERs, collectif d’actions, de soutien et de solidarité avec les personnes sans-papiers
Permanences juridiques les jeudi à 18h et réunion ouverte à tou-te-s les
jeudi à 19h30 au CLAJ, 2 rue du Docteur Gestin
cassspapier@no-log.org

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24 avril 2013 ~ 0 Commentaire

Pays-Bas : “Révolte au sein du PvdA au sujet des sans-papiers” (Presseurop)

Pays-Bas : “Révolte au sein du PvdA au sujet des sans-papiers” (Presseurop) dans Migrants, réfugiés ss-pap-300x201

 Presseurop  De Volkskrant, 24 avril 2013

Plusieurs milliers de membres du Parti travailliste (PvdA), mais aussi des maires et les Jeunes Socialistes (JS) s’opposent au projet du gouvernement de poursuivre pénalement les sans-papiers. Les contestataires ont lancé une pétition. Et lors du congrès du parti, le 27 avril, il vont demander au leader socialiste, Diederik Samsom de “rompre avec le projet, changer de cap et rétablir le principe fondamental du parti, celui du ‘droit à une vie décente’”.

Cette mesure fait partie de l’accord de gouvernement conclu à l’automne dernier entre le PvdA et le parti libéral (VVD) du Premier ministre Mark Rutte, explique le quotidien. La contrepartie était que les demandeurs d’asile mineurs ne soient pas renvoyés dans leur pays.

http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/3714161-revolte-au-sein-du-pvda-au-sujet-des-sans-papiers

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23 avril 2013 ~ 0 Commentaire

Sans-papiers : vers l’unité du mouvement

Sans-papiers : vers l'unité du mouvement dans Migrants, réfugiés arton1409-b570e-300x201

C’est tout un symbole. Ce samedi 13 avril, dans le grand réfectoire du foyer Saint-Just de Paris où habitent de nombreux sans-papiers, le processus d’unification du mouvement des sans-papiers a franchi un nouveau pas. Lors de la deuxième réunion nationale autour de l’appel « Faut-il mourir pour avoir des papiers », une quinzaine de collectifs de sans-papiers ont décidé la création de l’Union nationale des sans-papiers (UNSP)


Le lieu est symbolique parce que cette unification du mouvement exige d’abord l’unité et la remobilisation des sans-papiers. C’est un des objectifs que se donne l’UNSP. La réunion a ensuite associé des représentantEs d’organisations et syndicats – Solidaires, Fasti, ATMF, FUIQP, Droits Devant, NPA… – pour articuler l’autonomie des sans-papiers avec la construction d’un mouvement impliquant beaucoup plus largement autour de la lutte pour la régularisation des sans-papiers et contre le racisme.
Des échéances de mobilisation
L’unité se construira en redonnant une visibilité à la lutte. Des mobilisations nationales ont été décidées, dont une manifestation en décembre, à l’occasion du trentième anniversaire de la marche pour l’égalité de 1983, pour exiger la régularisation de tous les sans-papiers et le droit de vote pour les étrangers. Des manifestations et concerts seront organisées fin août au moment de l’anniversaire de l’occupation de l’église Saint-Bernard et des marches régionales en septembre. L’UNSP va rencontrer la CGT et des associations historiquement partenaires afin de discuter de manière transparente des divergences qui ont divisé le mouvement et de trouver les moyens de mener des combats communs.
Denis Godard

Lundi 22 avril 2013 Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 191 (18/04/13)

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