Archive | Migrants, réfugiés

06 juin 2023 ~ 0 Commentaire

brest sans abri (le télégramme)

europe sd

À Brest, Marion Maury dénonce « l’inhumanité » du déplacement des sans-abri 

Marion Maury est l’adjointe au maire de Brest chargée des affaires sociales et la présidente du SIAO29 (Service intégré d’accueil et d’orientation du Finistère), qui gère notamment le 115 dans le département. 

Dans les deux prochaines années, Brest devrait accueillir une partie des sans-abri déplacés de la région parisienne vers Rennes. Marion Maury, adjointe au maire chargée des affaires sociales, dénonce une méthode « inhumaine ».

La ville de Brest a-t-elle déjà été sollicitée pour accueillir des sans-abri déplacés de Paris vers la Bretagne, ou de Montgermont (35), où un centre d’hébergement a été vidé pour accueillir ces populations ?

« Oui, dix personnes (*) déplacées dans ce cadre ont été accueillies sur le territoire de Brest Métropole ces derniers jours, pour une trentaine dans le Finistère. Ce qui avait été annoncé, c’était non pas de faire place nette pour les Jeux olympiques comme chacun l’a bien compris, mais d’organiser une politique d’accueil répartie de façon équitable au niveau national pour lutter contre la précarité face à l’hébergement. Ce qui paraît clair à l’issue des premières opérations de déplacement, c’est que les collectivités territoriales et notre commune n’ont pas été intégrées à une préparation avec l’État pour organiser un accueil digne de ces personnes ».

Avez-vous une visibilité sur le nombre de sans-abri que pourrait accueillir Brest ?

« Non. Aujourd’hui, l’objectif en matière de nombre et de profils de personnes à accueillir n’est pas clairement annoncé. Pas plus que les capacités d’accompagnement social et d’hébergement qui y seront associées. On est dans une impréparation inacceptable ».

Le Télégramme a évoqué le cas d’une famille comorienne évacuée de Montgermont vers Brest, alors que leur fille de 14 ans était scolarisée en Ille-et-Vilaine et y préparait le brevet des collèges. Vous confirmez ?

« Dans ce cas précis, au final, l’enfant a été placée à proximité de son établissement, tandis que la mère a été déplacée sur le territoire de Brest métropole. Ce n’est pas la seule situation de ce type que nous avons accueillie.

Le scénario est le même : ils reçoivent un SMS de trois phrases qui leur fait croire que l’accueil est bien préparé, que l’hébergement est assuré à leur arrivée et que l’aide alimentaire sera organisée. Mais dans les faits, ces personnes sont hébergées par l’État et le 115 pendant une, deux ou trois nuits à l’hôtel, et remises à la rue, dans une ville qu’elles ne connaissent pas, sans avoir le moindre relais organisé, et parfois en rupture de soins : j’ai connaissance, dans le Sud-Finistère, du cas d’une personne qui a subi une rupture de soins VIH par ce déplacement ». On est dans un manque d’humanité totale, une simple politique de déplacement et de remise à la rue

Que se passe-t-il pour ces personnes déplacées, après ces deux ou trois nuits à l’hôtel ?

« Dans l’expérience constatée pour l’instant, les personnes se retrouvent à la rue et repartent. Parce qu’elles ont été séparées de leur enfant, ou veulent retrouver les relais ou appuis dont elles bénéficiaient avant d’être déplacées. C’est donc un échec total : tout cela n’est qu’une politique cynique de déplacement de sans-abri, qui met en danger ces personnes. On est dans un manque d’humanité totale, une simple politique de déplacement et de remise à la rue ».

Brest est-elle réellement prête à prendre sa part de l’effort, si les conditions sont réunies ?

« Oui, Brest est une ville de solidarité qui entend prendre sa part de l’effort d’accueil des personnes vulnérables et exilées, dès lors que cette solidarité est organisée dans des conditions qui permettent de le faire de façon digne, et dans le respect de ces personnes ».

Craignez-vous des réactions hostiles à ces arrivées à Brest ?

« Toute impréparation en matière d’accueil de personnes vulnérables ou exilées est susceptible d’exacerber les fragilités sociales présentes sur notre territoire. Donc si ça revient à remettre ces populations à la rue, cela peut créer un rejet, oui, par rapport à cet accueil qui est pourtant nécessaire. Mais j’ai aussi une pensée pour les travailleurs sociaux, aujourd’hui confrontés à des situations qui les heurtent dans leur mission, par ce manque d’éthique. C’est une perte de sens terrible pour eux, dans un contexte où le travail social n’est déjà pas suffisamment valorisé ».

Peut-on quantifier la population de sans-abri à Brest aujourd’hui ?

« On l’avait fait début 2022, avec la première Nuit de la Solidarité à Brest. À l’époque, on avait relativement peu de situations de sans-abrisme pur et dur à la rue, mais on avait recensé entre 500 et 700 personnes en situation de précarité face au logement, c’est-à-dire sans solution à un horizon de plus de trois mois. Un phénomène relativement peu visible grâce à l’énorme travail de solidarité des associations, qui prenaient leur part avec plus de 200 personnes hébergées, aux côtés des hébergements du 115 ».

* L’entretien a été réalisé le jeudi 1er juin 2023.

Pierre Chapin le 06 juin 2023

https://www.letelegramme.fr/

115

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22 février 2023 ~ 0 Commentaire

npa (bretagne)

npa

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24 novembre 2022 ~ 0 Commentaire

studios (afps)

afps

Dans le cadre de Festisol nous projetons dimanche 4 décembre aux Studios « Wardi » à 16h .Film d’animation (1h20 2018 réalisé par Mats Gorud).La projection sera suivie d’un échange avec les spectateurs /trices  avec Claude Léostic .Le film aborde la question des réfugiés à travers Wardi,une jeune palestinienne de 11 ans qui vit dans un camp au Liban.Le film s’adresse tout autant aux adultes qu’aux enfants à partir de 10ans…c’est pourquoi nous l’avons mis un dimanche à 16h!…On peut venir seul.e …ou  en famille!

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09 novembre 2022 ~ 0 Commentaire

callac (le poher)

callac (le poher) dans Altermondialisme

Communiqué : la CGT Guingamp soutient le journaliste du Poher agressé à Callac

« L’ union locale CGT de Guingamp apporte son soutien au journaliste de « Poher Hebdo » agressé samedi à Callac alors qu’il couvrait dans l’exercice de sa fonction le rassemblement de l’extrême droite.

La CGT considère la liberté de la presse comme un acquis fondamental et la libre expression des journalistes, tant envers leurs comités de rédaction qu’à travers les événements dont ils rendent compte, nécessaire aux confrontations démocratiques.

Nous exprimons donc toute notre sympathie à Erwan.

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UL CGT Guingamp

L’Hebdo du Centre Bretagne.

https://www.lepoher.fr

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02 février 2022 ~ 0 Commentaire

commémoration:

coom

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25 novembre 2021 ~ 0 Commentaire

brest exilés

brest

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11 novembre 2021 ~ 0 Commentaire

algérie (l’anticapitaliste)

leuralgerie

Leur Algérie, de Lina Soualem

Aïcha et Mabrouk, mariés depuis plus de 60 ans, venus d’Algérie et vivant en Auvergne, ont décidé de se séparer. Lina, leur petite-fille, se plonge alors dans une phase documentée de questionnements et la quête d’une vérité, de l’histoire de cette famille, similaire à tant d’autres venues d’Algérie dans les années 1950, dans une urgence à capturer la mémoire de ses grands-parents. Lina Soualem cherche son Algérie à travers la leur.

Le silence a régné pendant trop longtemps sur l’histoire familiale et cet exil. Et même si Aïcha (la grand-mère) se prête au jeu pour les besoins du film, les rires gênés la trahissent souvent, et illustrent bien le malaise de cette génération d’immigréEs.

La douleur du déracinement

On rentre directement dans l’intimité de cette famille, pleine de tendresse et de pudeur. Des valeurs de la Méditerranée transposées au climat auvergnat, il n’est ici question que d’authenticité, les clichés n’ont pas leur place.

« On est partis , celui qui part, il ne revient pas » rétorque Mabrouk à la question de Lina lui demandant s’il regrette son départ d’Algérie. Derrière ce silence concernant l’exil Algérie-France, que Lina réussit à rompre à l’aide de sa caméra, durant ces trois années de tournage, se cache une douleur vive, celle du déracinement, de l’appartenance identitaire, ­géographique, territoriale.

On comprend ce que vivent des milliers de familles, venues d’Algérie mais aussi d’ailleurs.

Elles ne se sentent plus appartenir au pays d’origine mais ne sentent pas pour autant appartenir au pays « d’accueil », une volonté de la réalisatrice de faire connaitre son histoire familiale car, selon elle, leur mémoire intime doit pouvoir exister dans la mémoire collective.

Première, deuxième, troisième génération…

« On est dans une société qui nous demande de choisir », selon Lina. La réalisatrice expose le manque de transmission de l’histoire de la colonisation française en Algérie, on aborde peu cette question à l’école, comme pour effacer les origines de ces enfants d’immigréEs.

L’histoire algérienne est souvent traitée comme une histoire différente, mais elle est pourtant bien française.

L’émigration vers la France fut un peu la double peine pour les immigréEs algériens : d’un côté l’arrachement douloureux aux racines de leurs origines, de l’autre l’exploitation par le travail, la stigmatisation et le racisme.

Les conditions de vie, d’accueil, de travail et de logement étaient très dégradées, et la mobilisation des ouvrierEs immigrés va commencer dans les années 1960-1970. Les luttes de la main-d’œuvre ouvrière immigrée vont marquer l’histoire sociale en France.

Le slogan « Première, deuxième, troisième génération, nous sommes tous des enfants d’immigrés » a été repris dans beaucoup de manifestations de soutien à l’immigration et aux quartiers populaires.

À la fin des années 1990, le Mouvement de l’immigration et des banlieues (mib) est allé  plus loin en lançant le slogan « Première, deuxième, troisième génération, on s’en fout, on est chez nous ! »

Ce film était une nécessité pour Lina, il l’est tout autant pour l’histoire du peuple algérien.

Drass Tecles 11/11/2021

Documentaire, 1 h 12 min, sorti le 13 octobre 2021.

https://lanticapitaliste.org/

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31 octobre 2021 ~ 0 Commentaire

expusions (npa)

poutou-travail-tue
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Contre les expulsions locatives, la lutte paie !

A Quimper (Finistère) comme ailleurs, l’approche de la « trêve hivernale » (période de quelques mois où en « théorie » on ne met plus les gens à la rue) est précédée par l’exécution d’une salve d’expulsions locatives jusqu’à la date fatidique, le 31 octobre à minuit.

Alerté par des locataires et déjà en mouvement depuis plusieurs mois, le collectif « Urgence un toit pour toutes et tous », constitué de diverses associations mais aussi de syndicats comme Solidaires ou la CNT et de partis dont le NPA, s’est fortement mobilisé dans la détermination et la durée pour empêcher ces mises à la rue.

Tant dans le parc privé que public (OPAC) ces dizaines d’expulsions à la demande des bailleurs et orchestrées par la préfecture frappent de plein fouet des personnes et familles parmi les plus démunies, les plus précarisées, dont parmi elles des demandeuses d’asile, des déboutées du droit au séjour, interdit de droit au travail et donc sans revenus.

Un toit c’est un Droit.

Après avoir pu par diverses actions courant mai et juin repousser les menaces d’expulsions prévues en juin et juillet, celles-ci sont devenues exécutoires à quelques jours de « la trêve hivernale » comme si au plus vite il fallait se débarrasser d’un surplus encombrant !!!

Très vite nous avons organisé la riposte et sommes venu.es nombreuses et nombreux nous opposer aux expulsions devant les logements puis en soutien pour trouver des solutions de relogement, d’hébergement dont l’état , malgré la circulaire Schiappa,Wargon, se montrait bien incapable de mettre en œuvre.

La mobilisation a pris de l’ampleur vers le conseil départemental, la mairie, la préfecture et surtout l’empêchement physique de l’expulsion d’une famille avec deux enfants,bien relayé par la presse locale. Cette opposition à l’expulsion, alors même que serrurier et policiers avaient déjà entamés l’ouverture en force de la porte, derrière laquelle nous étions avec la famille, a obligé la préfecture à revenir sur ces ordres.

Le soutien s’amplifiant, les actions devenant de plus en plus visibles, les lignes ont commencé à bouger.

Enfin, le lendemain le préfet s’est engagé à ne plus appliquer d’expulsion à l’égard des familles avec enfants, quel que soit leur statut.

Même si cette décision n’est qu’une victoire provisoire de quelques mois et demeure fragile nous tirons un bilan positif tout en maintenant notre vigilance .

Il est évident que c’est la ténacité, la détermination et la solidarité, en particulier des enseignants et parents d’élèves, qui a permis de bloquer les expulsions.

Alors certes, tout n’est pas joué et la lutte continue en particulier pour ouvrir des logements vides et soutenir de jeunes mineurs non accompagnés que le département , dont c’est la mission, ne met pas à l’abri (hébergement et accompagnement) au motif que le vice-procureur remet en cause leur minorité, pourtant avérée. D’ors et déjà, une manifestation s’organise.

Au fil des jours et des actions le collectif s’est renforcé, a pris de l’assurance, conscient que sa mobilisation au travers de sa diversité, de sa détermination et de son unité a porté ses fruits et que c’est cette voie que nous devons suivre .

https://lanticapitaliste.org/

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28 octobre 2021 ~ 0 Commentaire

flash mob (lannion)

Flash mob à Lannion le samedi 23 novembre 2013 à l’initiative du Comité de défense des sans-papiers du Trégor

 

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02 octobre 2021 ~ 0 Commentaire

collecte (brest)

ref

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