Archive | Retraites

18 mars 2018 ~ 0 Commentaire

macron (révolution permanente)

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Les retraités battent le pavé Macron n’a pas senti la colère des retraités

Macron affirme n’avoir senti aucune colère de la part des retraités, qui jeudi 15 mars, se sont réunis en masse dans toute la France pour signifier leur opposition à la hausse de la CSG. Pourtant la colère est bel et bien là.

Jeudi 15 mars, les retraités battaient le pavé aux côtés des EHPAD et des étudiants afin de défendre leurs droits. Soutenus par 9 syndicats, tous descendaient dans la rue afin de protester contre la hausse du taux de prélèvement de la CSG de 1,7 point qui mine leurs retraites.

Des manifestations ont eu lieux un peu partout en France, réunissant les retraités qui ont vu leurs revenus mensuels diminuer à la suite de cette nouvelle mesure . « J’ai cotisé 40 ans et on vient me ponctionner », s’est indignée Maryse dans le journal La Tribune. Ex-enseignante de 66 ans Maryse voit aujourd’hui sa retraite se délester de 62 euros.

Fabrice Danon, 65 ans, retraité de l’enseignement à Lille, a expliqué qu’« on est ponctionné assez durement », lui il perd « 400 euros par an ».  Les retraités qui s’étaient déjà réunis en 2017 , ont fait face à un Macron plus cynique que jamais, affirmant qu’il « n’a sentis aucune colère », ce qui n’est pas sans rappeler la morgue de Sarkozy qui en 2009 avait dit que « Désormais, quand il y a une grève en France personne ne s’en aperçoit ».

Si Macron dans son palais doré n’a pas senti de colère, ce ne sont pas les raisons qui manquent aux retraités pour être en colère.

C’est une véritable politique d’austérité qui est menée à l’encontre des retraités, frange de la population déjà précarisée. Nos aînés ont dû subir au fil des années le gel des pensions, la suppression de la demi-part des veuves, la fin de l’exonération d’impôt pour la majoration de 10% accordée à ceux qui ont eu trois enfants et la création d’une taxe sur les pensions (la Casa) pour financer la prise en charge des personnes âgées. Lorsque l’on voit l’état des EHPAD qui ont défilé aux côtés des retraités, on voit que le problème est le manque d’investissement de l’Etat. Ce n’est pas aux retraités de combler les manques de l’Etat.

Face à ça, la réponse de Macron est sans équivoque. « Je ne fais pas ça pour le plaisir j’assume ». Derrière ces mots, un aplomb hors du commun du président, expliquant aux retraités, que le prélèvement d’une partie de leur revenus, est un sacrifice nécessaire à la relance de l’économie. Le Figaro site Macron : « Nos retraités, je les respecte et j’ai envie qu’ils soient bien dans notre société, mais je suis aussi responsable de l’ensemble de la Nation, et si on veut que les retraites soient payées, ce sont les actifs qui les paient ». « Il faut remettre la France dans le travail, par la réforme du marché du travail, de l’apprentissage mais aussi par ce transfert que nous avons fait qui permet que le travail paie mieux, pour payer les retraites de nos aînés », a-t-il poursuivi, en faisant allusion à la baisse des cotisations sociales pour les salariés.

Derrière cette mesure et ce discours, on voit une certaine idée de ce qu’est la retraite ( une charge sociale de plus ) et des retraités ( inactifs , inutiles dans le système de production).
Paternaliste, Macron n’en manque pas une et explique en quoi sa mesure est une chose nécessaire, à l’heure où l’évasion fiscale coûte près de 80 milliard à l’Etat. Interrogé sur le mécontentement des retraités qui subissent sa réforme, il a répondu qu’il fallait  »expliquer calmement, avec beaucoup de méthode », rapporte La Tribune. Le gouvernement, habile dans sa propagande, n’hésite pas à brandir force chiffres et statistiques, « démontrant » par de savants enfumages comment en déshabillant Pierre il peut rhabiller Paul : ainsi il en va de la hausse de la CSG qui serait compensée par une diminution de la taxe d’habitation ou une diminution des cotisations sociales.

Pourtant, comme l’explique l’intersyndicale, « la pension du retraité n’est pas une allocation sociale ni une variable d’ajustement mais un droit acquis par le travail ».

Jean-Caude Maily, premier secrétaire de Force Ouvrière, expliquait, ce jeudi, sur LCI que « le président de la République parle de solidarité intergénérationnelle, mais il ne s’agit pas de cela. La solidarité intergénérationnelle ce sont les actifs qui cotisent pour payer les pensions des retraités et acquérir des droits pour leur retraite ».

Si cette semaine Macron n’a pas senti de colère, le 22 s’annonce différemment. Cette journée, où cheminots, fonctionnaires, étudiants, travailleurs de EHPAD, retraités et encore d’autres secteurs vont descendre dans la rue, les cris et les chants de colère feront vibrer les fenêtres de l’Elysée puisque c’est ce que Macron veut, rendons lui la monnaie de sa pièce.

Elise Morty samedi 17 mars

http://www.revolutionpermanente.fr/

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16 mars 2018 ~ 0 Commentaire

brest retraités (fr3)

À Brest, 1 500 retraités manifestent contre la hausse de la CSG

La manifestation a été particulièrement suivie à Brest.

Les retraités sont dans la rue ce jeudi 15 mars, pour dénoncer la hausse de la CSG. Un mouvement national qui a été particulièrement suivi à Brest, où 1 500 manifestants se sont mobilisés. Au 1er janvier dernier, la CSG a augmenté de 1,7%. Une mesure qui concerne environ 60% des retraités, ceux qui touchent plus de 1 200 euros de pension par mois. Pour nos aînés, la pilule passe mal.

Ce jeudi 15 mars, ils descendaient donc dans la rue pour interpeller Emmanuel Macron et signifier au président qu’ils s’estiment trop ponctionnés. Un mouvement national qui a été particulièrement suivi dans la région Bretagne, notamment à Brest où 1 500 personnes ont pris part à la manifestation.

« Nous demandons à ce que les retraites soient revalorisées« , martèle Henri Rolland, représentant FO Union Départementale des Retraité. « On a une perte de pouvoir d’achat qui varie entre 200 voire 600 euros. Des petites retraites se retrouvent impactées, c’est inadmissible. »

Jeanne Travers  15/03/2018

https://france3-regions.francetvinfo.fr/

Lire aussi:

Ehpad, retraités. Jour de colère dans les rues de Brest (Le Télégramme)

Dans la région selon « Luttes Invisibles »:

35:

Rennes 2 500

Chateaubriand 100

44

St Nazaire 1 300 + ehpad

Nantes 2 500 + ehpad

56

Vannes 500 + ehpad

Lorient 2 500

22

Guingamp 300

Lannion 800

Paimpol 100 + ehpad

St Brieuc 500

29

Landerneau 200 + ehpad

Quimper 1 000

Brest 2 000

Morlaix 1 000

Pont l’Abbé 600

Concarneau 500

Facebook

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15 mars 2018 ~ 0 Commentaire

avec les ehpads (le télégramme)

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Ehpad « en détresse »

Au même moment, (que les retraités Note du blog) une autre mobilisation s’est tenue devant les grilles de la sous-préfecture, où les organisations syndicales finistériennes avaient appelé à venir réclamer plus de moyens pour les Ehpad et le maintien des personnes âgées à domicile.

Entre 300 et 400 personnes en provenance de Brest, Quimper, Morlaix ou Carhaix ont répondu à l’appel.

L’intersyndicale a dénoncé « une prise en charge des personnes âgées déficiente » et un manque de moyens criant dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

« Les personnels de ces établissements sont dans une situation de détresse sans précédent », explique notamment Stéphane Postollec, secrétaire adjoint de la CFDT, « les gens sont autant épuisés physiquement que psychologiquement ».

« C’est tout un système qui est à revoir », insiste une autre manifestante, à qui il est demandé de « faire la toilette, habiller et coucher » les pensionnaires de l’établissement dans lequel elle travaille « en douze minutes. Ce n’est pas tenable ! ». « Nous ne réclamons rien d’autre qu’une bien-traitance institutionnelle, mais pour cela, il faut du personnel ! », appuie cet autre manifestant.

À 11 h 30, une délégation de l’intersyndicale a été reçue par le sous-préfet. Après quoi, les manifestants se sont rendus devant la clinique de Keraudren pour faire entendre leurs revendications.

http://www.letelegramme.fr/

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14 mars 2018 ~ 0 Commentaire

rendez-vous ehpad

ehpad15-03

Quimperlé: 15H, Place Charles-de-Gaulle

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13 mars 2018 ~ 0 Commentaire

15 mars ehpads

manifestants-hopital-sud

EHPAD15-03

Ehpad. Appel à manifester le 15 mars (Quimperlé)

La CGT et les personnels des maisons de retraite du pays de Quimperlé appellent les élus, les citoyens, les familles, les personnels, le privé et le public à venir manifester pour la dignité des personnes âgées, le jeudi 15 mars, à 15 h, place Charles-de-Gaulle. « L’annonce des 50 M€ lâchés par la ministre est dérisoire. Cela représente 80 €/an et par résidant pour les Ehpad. C’est notre mobilisation à tous qui fera bouger les choses et qui est une chance pour l’avenir des métiers et des emplois », explique l’organisation syndicale dans un communiqué.

http://www.letelegramme.fr/

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Ehpad. Le mouvement continue (Crozon)

Suite au mouvement de grève national du 30 janvier, auquel environ 30 agents ont participé, le mouvement se poursuit le 15 mars dans les Ehpad et les services de soins à domicile. Les représentants du personnel et l’organisation syndicale CFDT appellent les soignants, les familles et les proches des résidents ainsi que les Presqu’îliens à rejoindre le personnel du CHPC pour un rassemblement sur la place du 19-Mars- 1962, à 15 h, ce jeudi. « Nos revendications sont les restrictions budgétaires, la dégradation des conditions de travail et le manque de moyens ».
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Ehpad. Appel au débrayage jeudi (Landerneau)

La section CFDT du centre hospitalier de Landerneau a lancé un appel aux agents, aux résidants et leur famille, ainsi qu’aux Landernéens, à l’occasion du débrayage prévu jeudi 15 mars, de 13 h à 14 h, devant Ker Sav Héol, à l’Ehpad An Elorn de Landerneau. « Dans le cadre de la stratégie de lutte contre la maltraitance des personnes âgées que prépare le gouvernement, la CFDT Santé-Sociaux réaffirme qu’améliorer l’accompagnement, les services et les soins envers les personnes âgées est indissociable de l’amélioration des conditions de travail des professionnel(le)s », déclare l’intersyndicale dans un communiqué.
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Ehpad. Nouvel appel à la grève le 15 mars et manifestation à Lorient

Après le mouvement national de grève du 30 janvier pour dénoncer les conditions de travail et d’accueil dans les Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendan-tes), la large intersyndicale – CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, SUD, UFAS et UNSA – appelle à une nouvelle journée de grève, le jeudi 15 mars. « Malgré l’ampleur du mouvement, le gou- vernement fait la sourde oreille et n’a pas daigné recevoir les organisations syndicales. Jusqu’ où veulent-ils aller dans la maltraitance institutionnelle ? Prendre en charge correctement les aînés, c’est un choix de société où l’on respecte la vie humaine jusqu’au bout. C’est une ques- tion de répartition des richesses, une volonté de privilégier l’homme plutôt que les profits. Dans le Morbihan, le taux d’encadrement dans les Ehpad est de 0,54. En France, il est de 0,57 et en Allemagne de 1,2 ! », déclarent les organisations syndicales qui invitent le personnel des Ehpad et des structures de soins à domicile à se mobiliser pour faire entendre leurs revendications.
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Deux manifestations dans le Morbihan

« Nous demandons la mise en place d’un financement pérenne et solidaire de l’aide à l’autonomie. L’augmentation du temps passé auprès des personnes âgées à domicile et l’application du ratio d’un personnel pour une personne accompagnée en établissement, prévu par le Plan solidarité grand âge de 2006. La revalorisation des salaires, l’amélioration des carrières et des conditions de travail des personnels à domicile et en établissement. Et un débat politique large débouchant sur la création d’une prestation autonomie ». Si le 30 janvier, un seul rassemblement avait été organisé à Vannes pour tout le département, les syndicats prévoient deux manifestations jeudi. Celle de Lorient partira du centre hospitalier du Scorff à 14 h 30.

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Lire aussi:
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06 janvier 2018 ~ 0 Commentaire

bretagne ehpad (fr3 + npa)

penibilite

Bretagne : le nombre de personnes dépendantes s’envolent, pas celui des personnels des EHPAD

Après le passage ce jeudi de la ministre de la Santé Agnès Buzyn dans un EHPAD de Saint-Malo, les personnels qui s’occupent des personnes âgées dépendantes restent sur leur faim : ils revendiquent des effectifs pour faire face aux nombreuses tâches qui s’accumulent.

En Bretagne, le vieillissement de la population ne cesse d’augmenter. Selon les chiffres de l’Agence régionale de Santé les Bretons de 75 ans et + représentent actuellement 10,5% de la population. Ils seront 13,5% en 2030,  puis 18,2% en 2050. Conséquence : les besoins d’hébergement explosent. Pour l’instant, on compte dans la région Bretagne 499 EHPAD pour environ 40 000 places.
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Un degré de dépendance qui monte
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Ce jeudi 4 janvier la ministre de la santé s’est rendu à Saint-Malo dans l’après-midi pour visiter un établissement privé non lucratif (PNL) de l’Armée du Salut : l’Ehpad Boris-Antonoff. Le député LR d’Ille-et-Vilaine Gilles Lurton avait invité la ministre à visiter cet établissement exem- plaire en termes de services, d’activités et d’aménagements.  Une équipe de reportage y a rencontré des personnels, juste avant la visite de la ministre de la santé.
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La directrice Valérie Mercier constate que face à un degré de dépendance, toujours plus important, des personnes âgées, elle ne peut compter que sur la forte volonté de ses personnels professionnels : Les ratios en personnels pouvaient être suffisants il y a quelques années, mais aujourd’hui il faut absolument qu’ils soient revus à la hausse.Valérie Mercier directrice de l’Ehpad Boris-AntonoffSophie Louin, assistante de soins en gérontologie va dans son sens et ajoute que les métiers qui entourent les personnes âgées n’attirent plus les jeunes. Et pour cause : ce sont des métiers difficiles et il faut travailler un weekend sur deux et les jours fériés ! Et puis non seule-ment les effectifs sont insuffisants, mais en plus ils ne sont pas bien reconnus ni valorisés pour attirer de bons soignants.
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Des effectifs à la peine

La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) publie sur son site les statistiques des établissements. Sur la France entière depuis 2007 le nombre de places en Ehpad est passé de 352 514 à 577 436 en 2016 (+ 225 000 places) mais les les ratios de personnels (tous confondus) n’ont pas monté en proportion.

Sur ce site du CNSA on retrouve aussi les textes du Plan Solidarité Grand Âge présenté le 27 juin 2006 par Philippe BAS (alors Ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille) et qui s’était substitué au Plan Vieillissement et Solidarités, annoncé suite à la canicule de l’été 2003. Au chapître 6 / « Avoir plus de personnel soignant auprès des personnes âgées »,  on peut lire :

Pour les maisons de retraite qui accueillent les résidents les plus dépendants :

  • Assurer la présence d’1 professionnel pour 1 résident
    Dans les établissements pour personnes handicapées, l’effectif est en moyenne d’1 agent pour 1 personne accueillie. Ce ratio est, en revanche, de seulement 1 professionnel pour 2 résidents dans les maisons de retraite. Or les besoins des personnes accueillies sont en réalité très comparables. Il faut remédier à cette situation, en se fixant l’objectif d’une convergence dans les 5 ans entre ces deux types d’établissements.
  • Augmenter dès 2006 les financements pour tenir compte des besoins en soins médicaux. Pour les maisons de retraite qui accueillent les résidents les plus dépendants, l’augmentation de moyens se fera dès cette année. Pour les autres, c’est au moment du renouvellement des conventions tripartites que les besoins en soins vont être pris en compte.

Or les financements n’ont pas été réévalués à hauteur des promesses de 2006 et le ratio per-sonnel/résident est loin d’être à 1 pour 1, onze ans plus tard il est même en dessous de 0,6 !
Coté financement la Bretagne est légèrement au-dessus de la moyenne française, mais les 4 départements bretons vivent la même difficulté. Un désengagement progressif de l’Etat qui compense de moins en moins les dépenses obligatoires et qui met en difficulté les finances départementales.

Jean-Luc CHENUT, le président du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine, dénonce ce manque d’argent et de personnel : chaque année le nombre des bénéficiaires grimpe de 3 à 4% mais l’État n’augmente le budget que de 1,2%. Le déficit rien que pour 2017 est de 66 millions d’euros ! » Une description de la situation que la ministre de la santé, Agnès BUZYN, estime caricaturale. Elle explique à notre micro que les Ehpad souffrent plus de problèmes managériaux que de manque d’effectifs.

Les syndicats ne sont pas de cet avis. Une grève des personnels des EHPAD est prévue partout en France le 30 janvier prochain.

greve g

Mardi 30 janvier 2018 : Appel à la grève de tous les EHPAD

22 décembre 2017 / Intersyndicale

les Fédérations syndicales FO des services publics et de santé, CGT santé et action sociale, CGT des services publics, CFDT santé/sociaux, UNSA santé/sociaux et CFTC santé/sociaux, réunies le jeudi 14 décembre 2017, ont décidé d’appeler les personnels des établissements accueillant des personnes âgées et des services à domicile à une journée de grève nationale et de mobilisation le mardi 30 janvier 2018.

Les Fédérations CGT, CFDT, FO, UNSA et CFTC invitent leurs syndicats à organiser dans chaque département, dans le cadre de la grève, des rassemblements, manifestations, délégations auprès des délégations territoriales de l’ARS et des Conseils Départementaux.

http://sante.cgt.fr/

Lire aussi:

Santé : toujours plus d’austérité et de privatisations (NPA)

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04 décembre 2017 ~ 0 Commentaire

ehpad (fo)

Ehpad : vers une journée de grève nationale début 2018

Conférence nationale pour la défense des Ehpad, Paris, le 28 novembre 2017.

Trois cent cinquante délégués de la Fédération FO Santé, réunis à Paris le 28 novembre, se sont prononcés pour une mobilisation nationale dans les Ehpad, début 2018. Pour contrer la dégradation sans précédent des conditions de travail et d’accueil, ils revendiquent une hausse des effectifs et le retrait de la nouvelle réforme des tarifs. La situation catastrophique liée aux manques de moyens financiers et humains dans les Ehpad exige une mobilisation d’ensemble pour fédérer les nombreux mouvements qui ont lieu partout en France. C’est ce qu’ont estimé les 350 délégués FO de 200 maisons de retraite et Ehpad, venus de 60 départements français, réunis au siège de la confédération à Paris le 28 novembre.

Une douche par mois

Lors d’une conférence nationale pour la défense des Ehpad, à l’initiative de la Fédération des Services publics et de Santé FO (SPS FO), les 50 délégués qui se sont succédé à la tribune ont témoigné de conditions parfois insoutenables : douches réduites à une par mois, toilettes « VMC (Visage mains cul) ou VC (Visage cul) », repas expédiés en six minutes chrono, person- nes alitées faute de personnel pour les lever…

Le sous-effectif chronique dans les maisons de retraite entraîne une diminution dramatique du temps consacré aux soins des résidents, avec in fine des situations de maltraitance et de la souffrance au travail.

A minima, 25 000 créations d’emplois sont nécessaires pour remettre à flot des Ehpad, estime Denis Basset, secrétaire général de la branche santé de la fédération SPS FO.

Constatant la surdité du gouvernement sur la question, Romain Gizolme, de l’AD-PA (asso- ciation de directeurs d’Ehpad) partage l’analyse de FO Le sous-effectif chronique dans les maisons de retraite entraîne une diminution dramatique du temps consacré aux soins des résidents, avec in fine des situations de maltraitance et de la souffrance au travail.

A minima, 25 000 créations d’emplois sont nécessaires pour remettre à flot des Ehpad, estime Denis Basset, secrétaire général de la branche santé de la fédération SPS FO. Constatant la surdité du gouvernement sur la question, Romain Gizolme, de l’AD-PA (association de directeurs d’Ehpad) partage l’analyse de FO.

Pour un ratio d’un agent par résident

FO va s’adresser aux autres organisations syndicales et aux familles de résidents pour leur proposer de rejoindre une mobilisation début 2018, à laquelle participeront aussi les retraités de l’Union confédérale des retraités FO. Une journée de grève nationale pour revendiquer un ratio de un agent pour un résident et le retrait de la nouvelle réforme tarifaire des Ehpad.

Zoom : Les Ehpad en chiffres
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50% des places en hébergement pour personnes âgées dépendantes sont dans des établisse- ments publics, 28% dans des établissements privés à but non lucratif et 22% dans des établis- sements privés commerciaux. L’âge moyen de l’entrée en Ehpad était de 84 ans et 9 mois en 2011. Plus de 40% des résidents en Ehpad souffrent d’une pathologie démentielle. La durée moyenne de séjour est d’environ deux ans et demi.
 VENDREDI 1ER DÉCEMBRE 2017 FRANÇOISE LAMBERT www.force-ouvriere.fr

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30 septembre 2017 ~ 0 Commentaire

misère (france info)

kerity

Distribution de soupe à Kérity Penmarc’h 1913

« Un raz-de-marée de la misère » : le président du Secours populaire particulièrement touché par les retraités qui demandent à manger

En marge de la manifestation des retraités contre la hausse de la CSG, Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, a témoigné jeudi 28 septembre sur franceinfo du « drame » des personnes âgées touchées par la pauvreté. Celui qui le touche « le plus ».
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« Un raz-de-marée de la misère »

« Le nombre de personnes âgées qui viennent demander de l’aide au Secours populaire français est en augmentation croissante, a-t-il détaillé. L’année dernière, nous avons aidé trois millions de personnes en France et il y avait parmi elles de nombreux retraités.

C’est un raz-de-marée de la misère. » C’est le drame qui me touche le plus, voir des retraités qui ont travaillé toute leur vie et qui viennent demander à manger au Secours populaire, c’est vraiment douloureux. Julien Lauprêtre

Julien Lauprêtre a également pointé « le drame de l’accès aux soins » qui est « difficile ». « Nous avons créé les médecins du Secours populaire. Nous avons passé un partenariat avec l’Ordre national des médecins pour essayer de soigner les personnes qui n’ont pas les moyens de le faire », a-t-il expliqué.

« Nous n’appelons pas à manifester mais nous comprenons l’émotion »

Les retraités manifestent jeudi, à l’appel de neuf organisations syndicales et associations, contre la hausse de la CSG. « Nous sommes une association de solidarité. Nous n’appelons pas à manifester mais nous comprenons l’émotion », a réagi Julien Laprêtre.

L’augmentation du minimum vieillesse est « un geste dans la bonne direction » mais, selon lui, « la situation est beaucoup plus grave qu’une augmentation de quelques euros ».

franceinfo  Radio France 28/09/2017
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20 septembre 2017 ~ 0 Commentaire

france (à l’encontre.ch)

privileges-des-pauvres

«Le portrait d’un pays en voie d’appauvrissement et d’inégalité»

• Le 11e baromètre annuel Ipsos-Secours populaire 2017 dresse le portrait d’une France en voie d’appauvrissement accéléré. Ainsi, en 2017, plus d’un tiers des Français (37 %) ont déjà fait l’expérience de la pauvreté. Et près de la moitié (47 %) des ouvriers et employés, ainsi que les personnes au revenu mensuel net inférieur à 1200 euros (61 %) sont aujourd’hui plus fragilisés.

Au plan de l’alimentation, 44 % des foyers dits modestes assurent avoir du mal à se procurer une nourriture saine et avoir trois repas par jour.

Sans surprise, la place accordée à la culture, aux loisirs et aux vacances reste un luxe rare: près d’un Français sur deux (45 %) déclare avoir des difficultés pour partir en vacances au moins une fois par an. Ce pourcentage augmente à hauteur de 65 % pour les ménages dont le revenu mensuel net est inférieur à 1200 euros.

La peur de basculer dans la pauvreté ne cesse de croître. Les craintes d’un avenir difficile guettent de plus en plus de personnes. L’enquête indique que 57 % des personnes interrogées ont redouté à un moment de leur vie de connaître la précarité. Et une majorité (84 %) pense que les risques que leurs enfants connaissent un jour la pauvreté sont plus élevés que pour eux. Ce qui crée des conditions subjectives qui devaient être au centre d’une réflexion stratégique de la gauche radicale en terme de formation d’une «conscience» d’une projection dans l’avenir pour un socialisme à-venir.

• Les personnes les plus âgées, disposant de «petites retraites», ne peuvent se soigner et se nourrir de manière adéquate. Les «unités» de ces secteurs sociaux sont souvent isolées, ce qui expliquent l’affluence accrue de ces personnes dans les antennes du Secours populaire. Depuis 2010, l’association a constaté une augmentation de près de 50 % des demandes d’aide, venant particulièrement des femmes de plus de 60 ans.

Les personnes âgées – dites les seniors, «les jeunes seniors» sont des personnes dans la cinquantaine ou la soixantaine, les seniors au-delà de cette limite – les plus modestes sont au nombre de 40 % qui ne disposent les moyens pour se nourrir de manière adéquate (selon eux). Une majorité des retraité·e·s est particulièrement inquiète pour ce qui est de leur aptitude de faire face financièrement à une éventuelle dépendance. Leur fragilisation est un marqueur de taille sur l’état d’une société. Or, cette couche sociale apporte des aides décisives autour d’eux, notamment à leurs enfants et à leurs petits-enfants.

• Le pauvreté prend donc racine et se sur la durée avec les seuils d’affaissement qui en découlent avec passage à l’extrême-droite. En 2017, encore plus d’un tiers des Français (37 %) ont déjà fait l’expérience de la pauvreté. Près de la moitié (47 %) des catégories socioprofessionnelles modestes (ouvriers et employés), ainsi que les personnes au revenu mensuel net inférieur à 1200 euros (61 %) sont aujourd’hui plus exposées à la pauvreté.

france (à l'encontre.ch) dans A gauche du PS infographie01

Ces résultats sont d’autant plus préoccupants qu’ils ne régressent pas. « La lente diminution du niveau de vie des 10 % les moins favorisés constitue un retournement historique de notre histoire sociale », souligne l’édition 2017 du «Rapport sur les inégalités». La crise de 2008 a touché essentiellement et durement les milieux populaires : les plus pauvres continuent à s’appauvrir.

• Plus d’un Français sur deux s’est dit à un moment de sa vie qu’il était sur le point de basculer dans la précarité et cette proportion augmente.

Le seuil de pauvreté subjectif moyen: 1113 euros (plus 45 euros). La CSG est la Contribution social généralisée qui touche tous les revenus, y compris ceux des retraité·e·s. La contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) est un impôt créé en 1996 dans le but de résorber l’endettement de la Sécurité sociale.

SeuilPauv dans Austérité

Une hausse importante des demandes d’aides

• Si les récentes études statistiques nationales font référence aux prémices d’une reprise molle de la croissance, l’aggravation de la pauvreté, elle, est constatée par les responsables du Secours populaire français à travers tout l’Hexagone. Aucun signe notable d’amélioration du quotidien des plus démunis. Bien au contraire. Les bénévoles font face à une augmentation des demandes d’aides allant de 15 à 50 % dans certains départements, comme dans la Loire, la Loire-Atlantique, la Haute-Garonne,  l’Hérault…

• La situation se détériore pour les travailleurs précaires, les personnes en fin de droits, les jeunes, les personnes âgées, celles déboutées du droit d’asile…

Dans une France qui compte près de 9 millions de pauvres et où leur nombre a augmenté en dix ans de 1,2 million au seuil de 60 % du niveau de vie médian, les Français ne restent pas indifférents : ils sont 57 % à avoir redouté à un moment de leur vie de connaître la précarité. Encore plus inquiets pour la génération à venir, 84 % pensent que les risques que leurs enfants connaissent un jour la pauvreté sont plus élevés que pour eux.

• Les sexagénaires affirment à 55 % que les risques pour leurs enfants sont «beau- coup plus élevés». Cette inquiétude est d’autant plus forte que seuls 44 % d’entre eux se disent confiants dans leur capacité financière à aider leurs enfants en cas de besoin. Dans ses permanences d’accueil, le SPF (Secours Populaire Français) perçoit sur le terrain une dégra- dation des conditions de vie des plus précaires. Malgré une lente reprise de l’activité éco- nomique, le sort des catégories populaires est très loin de s’améliorer : près d’un Français sur cinq ne parvient pas à équilibrer son budget à la fin du mois, 36 % déclarent que leurs revenus leur permettent juste de boucler leur budget et 19 % vivent à découvert.

• Les dépenses contraintes ou pré-engagées (notamment le logement) accroissent la pression sur les ménages. En découlent des conduites de restrictions, voire de privation. Les plus pauvres manquent de tout. Dans une France où les écarts entre les riches et les pauvres continuent à se creuser, 44 % des foyers modestes (moins de 1 200 euros net par mois) assurent avoir du mal à se procurer une alimentation saine permettant de faire trois repas par jour. L’accès à la culture, aux loisirs et aux vacances est le plus souvent sacrifié : près d’un Français sur deux (45 %) déclare avoir des difficultés pour partir en vacances au moins une fois par an, 65 % pour les ménages dont le revenu mensuel net est inférieur à 1200 euros.

• Dans ce contexte, les dépenses imprévues sont sources d’appréhension : 57 % des Français sont inquiets, voire très inquiets (20 %) en ce qui concerne leur capacité à faire face à un impondérable. Ils sont 58 % à appréhender à l’idée de ne pas pouvoir assumer la dépen- dance éventuelle d’un proche. En 2017, les Français pensent qu’une personne seule est pauvre quand elle dispose d’un revenu mensuel net inférieur ou égal à 1 113 euros. Ce mon- tant est en hausse par rapport à l’an dernier de +45 euros, se rapprochant du smic qui fait figure de référence (1 149 euros depuis le 1er janvier 2017). Une somme qui reste supérieure au seuil de pauvreté qui est de 1 015 euros.

Sans-titre dans Chômage & précarité

Dossier par la rédaction A l’Encontre
sur la  base de l’enquête SFP/IPSOS

Alencontre le 20 – septembre – 2017

http://alencontre.org/

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27 mai 2017 ~ 0 Commentaire

jeune économiste (anti-k)

npa jeunes

Meilleur jeune économiste: un prix décidément très politique

L’attribution du prix du meilleur jeune économiste à Antoine Bozio, dont les travaux les plus connus portent sur les régimes de retraites à comptes notionnels ne doit rien au hasard. Il s’agit bien évidemment de préparer le terrain le plus favorable possible à la future réforme des retraites envisagée par Emmanuel Macron, alors même que ce type de régime comporte de nombreux dangers.

Chaque année, depuis 2000, Le Monde et le Cercle des économistes décernent, avec la modestie qui les caractérise, rien moins que le prix du meilleur jeune économiste. A lire la présentation de ce prix, il s’agit de distinguer « un économiste français de moins de 41 ans qui allie une expertise reconnue et une participation active au débat public ».

Un examen rapide de la composition du jury ou de la liste des lauréats des précédentes éditions permet pourtant de douter de l’objectivité de cette distinction.

En effet, on compte parmi les membres de ce cercle de nombreuses personnalités habituées des plateaux télés comme Jean-Hervé Lorenzi (administrateur indépendant du Conseil d’admi- nistration de BNP Paribas Cardif), Patrick Artus (Chef économiste de Natixis), Olivier Pastré (Président d’IM Bank et administrateur de CMP Banque), Laurence Boone (Chef économiste du groupe AXA, ex-chef économiste de Barclays Capital France), Jean Pisani-Ferry (conseiller économique d’Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle) mais aussi, au moins cinq signataires (Philippe Aghion, Yann Algan, Agnès Bénassy-Quéré, Stéphane Carcillo,  Hélène Rey) d’une tribune aussi courte que peu argumentée en faveur de la loi travail[1].

Autant dire que cet aéropage évoque davantage une amicale de la banque et de l’économie la plus orthodoxe plutôt qu’un jury indépendant représentant les différentes tendances de l’économie.

La liste de certains éminents lauréats des éditions précédentes (Agnès Bénassy-Quéré, Pierre Cahuc, Etienne Wasmer, David Thesmar, Augustin Landier), dont certains sont d’ailleurs aujourd’hui membres du Cercle des économistes, ne fait que confirmer cette impression de se trouver en présence d’un des ces nombreux Rotary de l’économie mainstream.

S’agissant de l’édition 2017, si son lauréat, Antoine Bozio, n’est pas forcément un représentant pur et dur de cette école de pensée, il convient néanmoins de souligner le caractère très politique de sa nomination.

En effet, Antoine Bozio est surtout connu pour ses travaux sur les systèmes de retraites, notamment sur les systèmes de retraites à points ou à comptes notionnels. Surtout, ses travaux sur le sujet ne sont pas nouveaux puisqu’il avait publié avec Thomas Piketty, aux éditions de la  rue d’Ulm, un ouvrage sur le sujet en 2008. Ce n’est pourtant que 9 ans plus tard qu’il est distingué, ce qui tombe à pic puisque le dispositif de retraites qu’il appelle de ses voeux correspond justement à celui qu’Emmanuel Macron souhaite mettre en place.

Il se trouve d’ailleurs qu’Antoine Bozio a justement rencontré Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle et lui a même fourni une fiche sur ce système de retraites… Ainsi, la future réforme du nouveau Président se trouve-t-elle parée des oripeaux de la science, et de nombreuses vertus, parmi lesquelles « la liberté », Antoine Bozio n’hésitant pas à nous promettre qu’avec les comptes notionnels « chacun part [à la retraite] quand il veut ». Cette affirmation est pourtant largement discutable, tout comme l’est plus généralement ce type de régime de retraites, qui présente de nombreux risques, notamment ceux d’allonger l’âge de départ à la retraite et de réduire le montant des pensions, risques auxquels il convient d’ajouter un autre inconvénient majeur, son caractère bien peu démocratique.

Dans un régime de retraite à points, ou à comptes notionnels, les cotisations retrai- tes versées par les salariés au cours de leur carrière sont converties en points sur un compte individuel fictif.

Au moment de la liquidation du compte, c’est à dire lors du départ en retraite, une valeur est donnée au point, ce qui permet de calculer la pension que va percevoir le nouveau retraité. Or, ce calcul de la valeur du point est réactualisé chaque année et dépend, dans les pays où de tels systèmes ont été mis en place (Suède notamment), de l’espérance de vie de la génération à laquelle appartient le salarié et de l’évolution de la masse salariale du pays au cours de la carrière du nouveau retraité.

En cas de récession économique (qui pèse négativement sur l’évolution de la masse salariale totale du pays) et/ou d’augmentation de l’espérance de vie (qui est très inégale selon la catégorie sociale à laquelle on appartient et qui s’accompagne de plus en plus d’une absence d’augmentation de l’espérance de vie en bonne santé), la valeur du point diminue et votre pension se trouve significativement réduite. Dans ces conditions le futur retraité n’a plus d’autre choix, s’il veut maintenir le montant de sa pension à un niveau acceptable, que de travailler plus longtemps…à condition qu’il en ait la possibilité, c’est à dire que son état de santé le lui permette et que son employeur ne l’ait pas déjà licencié, ce qui est malheureusement très souvent le cas.

Dans ces conditions, « la liberté de partir à la retraite quand on veut » ressemble davantage à une liberté sous forte contrainte. En fait, si les régimes à comptes notionnels sont si populaires auprès de certains économistes et chez de nombreux représentants du courant ordo-libéral, c’est qu’ils offrent à leurs yeux l’incomparable avantage d’être auto-équili- brés. En effet le réajustement automatique, à la baisse, de la valeur du point garantit non seulement que le régime ne pourra plus être déficitaire, mais de plus, que cet équilibre pourra être obtenu sans délibération démocratique.

C’est la fameuse « règle d’or » appliquée aux régimes de retraites. Alors que dans le dispositif actuel, chaque modification des paramètres (les fameuses (contre)réformes des retraites) nécessite une loi, avec la retraite à points ce n’est plus nécessaire puisque l’ajuste- ment est automatique. Equilibre budgétaire et déni de démocratie, voilà bien deux des obsessions ordolibérales.

En fin de compte, la relative complexité de ce régime de retraites à comptes notionnels et les nombreux soutiens médiatiques dont il ne manquera pas de bénéficier dans les mois à venir ne doivent pas faire illusion.

Ces régimes sont particulièrement dangereux pour les retraités et futurs retraités car ils ne visent qu’à réduire le poids des retraites dans le PIB, ce qui permettra d’ouvrir un boulevard aux systèmes de retraites par capitalisation.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’Italie et la Suède, qui ont adopté un tel régime de retraites par points, ont toutes les deux adossé à ce nouveau régime, un système de retraite par capita- lisation, retraite par capitalisation dont l’OCDE encourageait justement le développement dans un récent rapport[2]. OCDE pour qui travaillent ou ont travaillé plusieurs des membres du Cer- cle  des économistes, Cercle des économistes qui vient justement de distinguer Antoine Bozio.


[1] http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2016/03/04/projet-de-loi-el-khomri-une-avancee-pour-les-plus-fragiles_4876380_3232.html

[2] http://www.oecd.org/fr/retraites/l-architecture-des-regimes-prives-de-retraite-par-capitalisation-doit-etre-amelioree.htm

Médiapart – 26 mai 2017 – Par NOAM AMBROUROUSI – Blog : Pour une gauche de gauche

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