Archive | Retraites

27 mars 2023 ~ 0 Commentaire

semaine (côté brest )

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Concert de casseroles, blocages, grève… Nouvelle semaine de mobilisation à Brest 

La mobilisation se poursuit à Brest contre la réforme des retraites. On fait le point sur les initiatives programmées en ce début de semaine. Jeudi 23 mars 2023, la manifestation contre les retraites avait réuni près de 30 000 personnes à Brest.

« On veut faire entendre notre colère. » Ce lundi 27 mars 2023 à Brest, l’intersyndicale organise un concert de casseroles pour dénoncer la réforme des retraites portée par le gouvernement. Le rendez-vous est donné à 18 h, place de Strasbourg à Brest. Le bruyant cortège arpentera la rue Jean-Jaurès.

« Alors que l’exécutif cherche à tourner la page, ce mouvement social et syndical pérenne et responsable, confirme la détermination du monde du travail et de la jeunesse à obtenir le retrait de la réforme. Le puissant rejet social de ce projet est légitime et son expression doit se poursuivre », clament les syndicats.

Une nouvelle journée de manifestation est programmée mardi 28 mars, avec un rassemblement fixé à 10 h 30 place de la Liberté.

Le parcours est connu. Les manifestants emprunteront les avenues Clemenceau et Foch, les rues Desmoulins, Glasgow, Dupleix, Hugo, Collet et Château. Avec en clôture, un pique-nique square Wilson.

Jeudi 23 mars, près de 30 000 personnes étaient dans la rue. Une mobilisation record, entachée par des débordements survenus en marge de la manifestation.

Opération ‘Ville morte »

Depuis le 20 mars, des manifestants bloquent l’accès à l’usine d’incinération du Spernot. Ce lundi, le lycée de l’Harteloire est bloqué par des élèves.

De son côté, l’AG des luttes appelle à une opération « Ville morte » mardi 28 mars. Annonçant des blocages au niveau du centre commercial Iroise, du centre commercial Géant Europe et place Sanquer dans le quartier Saint-Michel.

Amélie Thomas 27 Mar 23

https://actu.fr/bretagne/

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23 mars 2023 ~ 0 Commentaire

pont l’abbé ( le tél)

Pont-l’Abbé, les lycéens de Laennec expriment leur colère

Dès 7 h, ce jeudi 23 mars, des étudiants ont bloqué les accès du lycée Laennec à Pont-l’Abbé. Le mouvement est reconduit vendredi.

« Un collectif s’est formé au sein de l’établissement à la suite de l’annonce du passage par l’article 49.3 de la loi sur la réforme de la retraite », explique Shona, en première ligne du mouvement de contestation. L’élève de terminale au lycée Laennec, à Pont-l’Abbé, revendique environ 200 élèves grévistes, toutes filières confondues. « On est là pour dénoncer ce déni de démocratie », lâche Marion.

« Le gouvernement n’écoute pas les jeunes »

Les lycéens fustigent également les violences policières, la précarité étudiante et le stress généré le système Parcours sup. « Le gouvernement n’écoute pas les jeunes », résume Shona.

Quelques enseignants étaient présents ce jeudi matin à leurs côtés en signe de soutien. Les gendarmes étaient également sur place à observer ce rassemblement pacifiste.

À 10 h 30, les lycéens ont décidé de former un cortège et de se rendre au centre-ville. Ils ont fait une halte devant la permanence de la députée Liliana Tanguy (qui n’était pas présente) avant de rejoindre l’ensemble Saint-Gabriel. Les manifestants se sont ensuite réunis en assemblée générale et ont voté la reconduction de la grève ce vendredi.

23 mars 2023

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23 mars 2023 ~ 0 Commentaire

quimper le 24 (le t)

quilmper2

Un appel à rassemblement devant la Maison du Département de Quimper pour les « oubliés du Ségur »

Vendredi 24 mars, la CGT du Finistère appelle les professionnels « oubliés » par le Ségur à se rassembler devant la Maison du Département de Quimper (29). L’objectif ? Obtenir la revalorisation nette de 189 € accordée à certains personnels.

Les « oubliés du Ségur » veulent se faire entendre : vendredi 24 mars, la CGT du Finistère appelle à un rassemblement à 11 h devant la Maison du Département de Quimper, 32 boulevard Dupleix, afin d’obtenir la généralisation du Complément de traitement indiciaire (CTI), revalorisation salariale de 189 € nets mensuels déjà accordée à certains personnels.

« Nous avons répondu présent pendant la pandémie »

« Nous sommes encore de trop nombreux « oubliés » : les personnels administratifs et d’accueil, l’ensemble des conseillers techniques et CSE, les psychologues, les médecins, les assistants familiaux, les animateurs, les agents techniques, les agents de la filière culturelle…, liste, dans un communiqué, l’organisation syndicale.

Depuis le début de la pandémie, nous avons toujours répondu présent pour assurer la continuité du service public. Accorder le bénéfice du CTI à l’ensemble des agents, c’est reconnaître nos qualifications ! Plusieurs collectivités ont déjà étendu le bénéfice du CTI à des agents initialement exclus du décret. Gagner le CTI pour toutes et tous, c’est possible !

Faisons pression sur notre employeur et le ministère ! »

23 mars 2023

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23 mars 2023 ~ 0 Commentaire

bretagne (lt)

Réforme des retraites : au moins 130 000 manifestants en Bretagne

Blocages, barrages filtrants, manifestations… Ce jeudi 23 mars, l’intersyndicale appelle à une 9e journée d’action, alors que la réforme des retraites a été définitivement adoptée par le Parlement lundi.

Après huit journées de manifestations (les 19 et 31 janvier, les 7, 11 et 16 février, les 7, 11 et 15 mars), les syndicats ont programmé, ce jeudi 23 mars, le 9e acte de leur mobilisation contre la réforme des retraites. De Brest à Vitré et de Lannion à Belle-Ile, 29 manifestations sont organisées à travers toute la Bretagne historique. Tout comme des blocages à des endroits stratégiques.

23 mars 2023

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22 mars 2023 ~ 0 Commentaire

albi (retraites)

albi

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20 mars 2023 ~ 0 Commentaire

retraites (of)

anticap

Réforme des retraites : les grévistes dans l’attente de l’examen des motions de censure

Plusieurs actions contre la réforme des retraites et le recours du 49.3 ont déjà été menées en Finistère, ce lundi 20 mars 2023. Cet après-midi, après avoir manifesté devant le Quartz, et bloqué le rond-point devant la gare, les manifestants se sont dispersés. Une réunion est prévue à 18 h, place de la Liberté. Les personnels de l’Éducation nationale sont aussi en grève, mais la première journée des épreuves de spécialité du bac 2023 se déroule sans encombre dans l’ensemble, dans le département.

Des blocages à Quimper, Brest et Douarnenez. 

Après le recours au 49.3 par le gouvernement pour faire passer sa réforme des retraites, sans vote de l’Assemblée nationale, la mobilisation continue partout en France, comme en Finistère.

Des blocages sont organisés ce lundi 20 mars 2023. À Brest, l’accès au rond-point du Spernot est bloqué depuis 6 h ce matin. À Quimper, l’union locale de la CGT avait donné rendez-vous dès 6 h 30, parking de Penvillers (Croix-des-Gardiens) avant de se diriger vers la plateforme Amazon.

Le centre de tri du Cap Sizun est également bloqué ainsi que le centre de transfert des déchets à Confort-Meillars. Les manifestants attendent le résultat de l’examen des motions de censure pour décider des actions à mener en soirée, après le vote à l’Assemblée. Notamment à Brest, où un rassemblement est prévu à 18 h, place de la Liberté après une réunion à l’UBO.

Grèves des personnels de l’éducation.

Vendredi, quatre syndicats – la FSU, la CGT, Sud et Force ouvrière – ont lancé un appel à la grève pour « tous les personnels de l’Éducation nationale », ce lundi et mardi, alors que commencent les premières épreuves de spécialité du bac 2023.

À Douarnenez, des enseignants du lycée Jean-Marie-Le-Bris n’assurent pas la surveillance des épreuves. Un rassemblement démarre à 13 h, devant l’établissement. À Plourin-lès-Morlaix, les personnels du lycée Tristan-Corbière ont distribué des tracts avant le début des épreuves du bac.

Quant aux personnels de la cité scolaire de Kérichen, à Brest, ils ont donné rendez-vous à 14 h, pour une mobilisation devant la Dasen (direction académique des services de l’Éducation nationale), 5, rue Yves-Collet. Des enseignants étaient déjà mobilisés ce matin, sur le rond-point de Kertatupage à Brest, pour distribuer des tracts.

Des appels à manifester mardi 21, mercredi 22 et jeudi 23 mars.

À Henvic, les personnels de l’Éducation nationale se rassembleront, mardi 21 et mercredi 22 mars, pour installer un barrage filtrant sur le pont de la Corde, qui débutera à 17 h. Les syndicats appellent aussi à une neuvième journée de grèves et de mobilisations jeudi 23 mars.

Elle aura lieu à 11 h, place Puyo, à Morlaix. À Carhaix, rendez-vous est donné à 10 h 30, place du Champ-de-Foire. Les Ouessantins descendront aussi dans la rue, à 11 h 30, place de la Mairie. Le collectif Retraites de Douarnenez appelle également à une mobilisation, ce mardi 21 mars, à partir de 17 h 30, au rond-point de Kerharo.

À Douarnenez, la réforme du bac a mobilisé les professeurs
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Ce lundi, première journée d’épreuve du baccalauréat, des enseignants du lycée Jean-Marie-Le-Bris sont en grève de la surveillance. Si la réforme des retraites et l’utilisation du 49-3 ont été les « déclencheurs », la colère porte aussi sur la réforme du bac « tout aussi injuste ».
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Deux rassemblements sont déjà prévus à 18 h, dans le département, après l’examen des motions de censure à l’Assemblée 
  • À Brest, place de la Liberté
  • À Morlaix, devant la sous-préfecture
 « Apportez tous et toutes des casseroles, sifflets, tambours et faites entendre votre colère ! Qu’elle emplisse la cité du viaduc et résonne jusqu’aux fenêtres de la députée Sandrine Le Feur. »
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À Morlaix, on pense aussi à la manifestation de jeudi
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​L’intersyndicale de Morlaix appelle à un nouveau rassemblement contre la réforme des retraites, jeudi, à 11 h, place Puyo. L’idée ? « Transformer la colère en une détermination encore plus forte que celle dont le mouvement social a fait preuve jusqu’à maintenant. » Et de faire du bruit.

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La circulation a repris au rond-point de la gare, à Brest
Les manifestants ont quitté le rond-point de la gare à Brest. La circulation est à nouveau fluide.
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Des barrages filtrants annoncés mardi et mercredi, à Henvic
Les personnels de l’Éducation nationale du pays de Morlaix annoncent une opération de barrage filtrant au pont de la Corde, à Henvic, à partir de 17 h, mardi 21 mars et mercredi 22 mars. Toujours contre la réforme des retraites.
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À Brest, les véhicules font demi-tour devant le blocus
Le rond-point de la gare de Brest inaccessible
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La circulation est déviée : les véhicules contraints de faire demi-tour
La circulation en remontant du port vers la gare de Brest est bloquée. Les véhicules sont déroutés vers les rampes du port de commerce par les manifestants. Les camions, les cars et les bus de la ville sont contraints de faire demi-tour sans pouvoir accéder au centre ville.
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À Brest, le rond-point de la gare bloqué par les manifestants
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À Brest, les manifestants sur le rond-point du Quartz
Ils sont une centaine, principalement des professeurs et des étudiants, à manifester contre la réforme des retraites et contre la réforme du bac.
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À Quimper, pas de perturbations pour les épreuves du baccalauréat
Les épreuves de spécialités du baccalauréat ne sont pas perturbées dans les huit lycées que compte la ville de Quimper.
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Deux motions de censure vont être débattues à l’Assemblée, cet après-midi, à partir de 16 h. Comment cela fonctionne-t-il ?
Prévues par la Constitution, elle permet aux députés de provoquer la démission du gouvernement. Il s’agit d’un texte signé par 58 députés au minimum et qui doit ensuite être voté par la majorité absolue des membres de l’Assemblée nationale, soit actuellement 287 députés.
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Elle peut être « spontanée », c’est-à-dire à l’initiative des députés, ou « provoquée », comme c’est le cas avec la réforme des retraites où deux motions de censure ont été déposées en réaction à la décision du gouvernement d’engager sa responsabilité sur le projet de loi.
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Le scrutin de déroulera dans des salles du palais Bourbon, contrairement à un projet ou une proposition de loi. Mais il est bien « public » car une liste des députés ayant voté la motion sera publiée sur le site de l’Assemblée nationale rapidement après l’annonce des résultats.
Depuis le début de la Ve République (en 1958), une seule motion a été votée par l’Assemblée nationale, en 1962. Le président de la République pourrait dissoudre l’Assemblée nationale en cas de vote positif, comme l’a fait Charles de Gaulle en 1962, mais cela n’a rien d’une obligation.
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Les grévistes s’expriment devant le Quartz, à Brest
Professeurs et étudiants s’unissent contre la réforme des retraites et la réforme du baccalauréat « une autre réforme passée en force par le gouvernement » souligne Erwan, professeur au lycée de Kerichen. Il est en grève aujourd’hui, jour où se déroulent les épreuves anticipées du baccalauréat.

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Ce lundi, démarrage des épreuves de spécialités du baccalauréat
Le baccalauréat démarre dès le mois de mars cette année. Les lycéens plancheront sur les épreuves de spécialités du lundi 20 au mercredi 22 mars. Des épreuves qui tombent au plus fort de la mobilisation contre la réforme des retraites. Des syndicats d’enseignants ont déposé un préavis de grève pour ces journées d’examen. Le stress monte chez certains candidats.

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À Brest, des manifestants se regroupent devant le Quartz
Ils sont une centaine de personnes à manifester sur le rond-point devant le Quartz, à Brest. Principalement des professeurs et des étudiants.
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À Douarnenez, les épreuves du baccalauréat ne sont pas surveillées
En grève lundi et mardi, des enseignants du lycée Jean-Marie-Le Bris, à Douarnenez, n’assureront pas la surveillance des épreuves du baccalauréat. Un mouvement de protestation « inédit » contre la réforme des retraites, et plus largement contre la nouvelle formule du bac qui est, selon leurs mots, un  » non-sens pédagogique « . A 13 h, une heure avant le début de l’épreuve, un rassemblement a eu lieu devant le lycée, sans en bloquer l’accès..
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À Carhaix, les élèves passent le bac sans perturbations
Notre journaliste sur place nous informe qu’il n’y a pas de perturbations pour les épreuves du bac d’aujourd’hui.
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Un nouveau blocage de déchèterie
La commune de Landrévarzec communique sur sa page Facebook.
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Environ 35 grévistes occupent un rond-point à l’entrée de Sizun
Environ 35 grévistes contre la réforme des retraites occupent le rond-point sur la D 18 à l’entrée de Sizun, en provenance de Hanvec. Pas déguisés, il y a de la musique, et un feu de joie. On trouve aussi des panneaux de soutien contre la fermeture de la maternité de Landerneau.
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À Brest, des élèves collent des slogans devant leur lycée
Devant le lycée de l’Iroise, ce lundi matin, les lycéens mobilisés contre la réforme des retraites ont collé des slogans percutants place de Strasbourg à Brest.
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À Plourin-lès-Morlaix, distribution de tracts devant le lycée Tristan-Corbière
Au lycée Tristan-Corbière, des enseignants distribuent des tracts aux élèves, avant les épreuves du bac. Ils ne prévoient pas de bloquer l’accès, mais veulent se faire entendre.
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La RN165 était bloquée dans les deux sens, au niveau de Lanester
Depuis 6 h 30, ce lundi, des manifestants s’opposant au projet de réforme des retraites bloquent la RN165 à hauteur de Lanester (Morbihan), dans les deux sens de circulation. Vers 11 h, les forces de l’ordre sont intervenues pour évacuer les manifestants de la zone
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À Confort-Meillars, le centre de transfert des déchets de Valcor est bloqué
Depuis 8 h, ce lundi, le collectif Retraites de Douarnenez bloque le centre de transfert des déchets de Valcor, à Confort-Meilars. Une « réponse » à l’utilisation du 49-3 pour faire passer le texte sans vote à l’Assemblée nationale.
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Ouest-France Christine DUBOIS et les rédactions du Finistère  20/03/2023
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11 mars 2023 ~ 0 Commentaire

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pension

Opposition à la réforme des retraites en Bretagne : l’acte sept de la mobilisation

Nouvelle journée de mobilisation ce samedi 11 mars 2023, contre le projet de réforme des retraites. Après celle de mardi dernier et avant celle de mercredi prochain, c’est donc la septième fois que les opposants à la réforme sont appelés à descendre dans la rue. De nombreux rassemblements sont prévus en Bretagne, comme à Dol-de-Bretagne ce samedi matin.

Nouvelle démonstration de force à l’orée d’une semaine décisive, où le gouvernement espère voir la réforme définitivement adoptée après un parcours parlementaire chaotique.

Ce samedi marque ainsi la deuxième journée de mobilisation pendant le week-end, afin de permettre aux salariés d’y participer sans avoir à poser un jour de grève. Le 11 février dernier, 963.000 personnes étaient descendues dans la rue dans l’ensemble du pays, selon le ministère de l’Intérieur, et plus de 2,5 millions selon la CGT.

Des centaines de manifestants à Dol-de-Bretagne

C’est la 2e manifestation après celle du 11 février, à Dol-de-Bretagne, ville de moins de 6 000 habitants au nord de l’Ille-et-Vilaine. Une commune où il est en effet difficile de mobiliser dans la semaine. Des centaines de manifestants, dont beaucoup de familles, se sont ainsi retrouvés, à partir de 11h sur la place Chateaubriand.

« Je suis venue aujourd’hui à Dol, car le samedi, je ne travaille pas, souligne ainsi une mère de famille croisée dans la foule, ça permet de participer à une manifestation, en évitant de monter à Saint-Malo ou même à Rennes et de montrer que dans les petites communes aussi, la retraite, ça concerne tout le monde ! »

« Je n’ose pas prendre de journée de grève, remarque pour sa part un jeune père de famille, car on est pas mal chargé en travail. Mais du coup, des manifestations sur des jours de week-end, c’est plus simple, d’autant quand on habite Dol-de-Bretagne. Et puis c’est un mouvement qu’on soutient, avec des enjeux conséquents contre lesquels on a envie de se positionner. »

Une mobilisation en baisse ce samedi

Une mobilisation moins importante que lors des journées précédentes. À Rennes, par exemple, cet après-midi, les manifestants étaient 12 000 selon les syndicats, 10 200 selon la Préfecture, ils étaient 19 000 selon la même source mardi.

Une manifestation à nouveau émaillée en fin de parcours de tirs de projectiles, de grenades lacrymogènes, de casse du mobilier urbain et de vitrines.

Des grèves reconductibles dans les secteurs des transports et de l’énergie

Des grèves reconductibles ont été enclenchées ou intensifiées dans plusieurs secteurs, notamment les trains et le secteur aérien, ainsi que les centrales de production d’électricité, l’infrastructure gazière ou le ramassage des poubelles.

Colère attisée par la surdité de l’État

L’opposition à la réforme pourrait être attisée par la « surdité » de l’exécutif et la tentation d’accélérer le débat parlementaire, ont prévenu les syndicats. Ce vendredi, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a dégainé l’arme constitutionnelle du vote unique au Sénat, face à « l’opposition méthodique » de la gauche.

La chambre haute a jusqu’à dimanche minuit pour se prononcer, une commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs devant se tenir mercredi avant un vote définitif dans la foulée dans les deux chambres.

Reprise au Sénat de l’examen des articles et amendements 

Les sénateurs ont repris samedi matin l’examen du texte, avec encore plus de 700 amendements au programme. La séance a démarré à 9 h 30 avec la présentation d’amendements de la droite majoritaire

à la chambre haute, demandant d’étendre aux professionnels libéraux la majoration de pension de 10% existant pour les parents d’au moins trois enfants. Ce soutien aux familles nombreuses « fait partie de nos marqueurs, et ça manquait dans votre projet », a indiqué le rapporteur LR du texte, René-Paul Savary, en s’adressant au ministre du Travail Olivier Dussopt, qui a fait part sans surprise de l’ »avis favorable » de l’exécutif.

L’ombre de l’article 49.3 pour adopter le texte

Mais il semble incertain que le gouvernement parvienne à trouver une majorité de députés pour approuver le texte, et il pourrait recourir une nouvelle fois à l’article 49.3, c’est-à-dire une adoption sans vote, ce qui le placerait dans une situation politique périlleuse. « Le recours au 49.3 pour un projet de loi qui n’aura pas été discuté serait une forme de blocage démocratique inacceptable », a prévenu mardi Laurent Berger.

Refus du président de rencontrer les syndicats

Le secrétaire général de la CFDT a regretté vendredi le refus du président de la République de rencontrer les syndicats, comme ils lui en avaient fait la demande dans un courrier solennel jeudi. « Triste mépris des travailleurs et de la démocratie sociale », a-t-il tweeté.

« Quand des millions de personnes sont dans la rue (…), quand il y a des grèves et qu’en face, il n’y a rien, silence, les gens se disent : qu’est-ce qu’il faut faire de plus pour être entendu ?’, a déploré vendredi le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.

 11/03/2023 Krystel Veillard Thibault Grouhel

https://france3-regions.francetvinfo.fr/

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10 mars 2023 ~ 0 Commentaire

grèves, blocages, manifs (npa)

grèves, blocages, manifs (npa) dans NPA .

Grève, blocage, manifs: stopper Macron et sa réforme des retraites, c’est maintenant !

« On veut une retraite de sénateur, à 35 ans »… Cette pancarte vue en manifestation mardi dernier vise donc le Sénat qui examine actuellement la réforme des retraites au pas de charge, alors que la mobilisation se poursuit et s’amplifie. Ce mardi 7 mars, journée la plus puissante depuis le début du mouvement, suivi du mercredi 8 mars, journée de grève féministe, l’expression de la colère populaire et majoritaire s’est encore largement fait entendre dans la rue, et différents secteurs ont reconduit la grève.

Le retrait par la rue, il n’y a pas d’autre issue !

Le Sénat a quelques jours pour boucler l’examen des 20 articles, et ne fera qu’aller vers plus de libéralisme et moins de protection sociale…  La majorité de droite LR a d’ailleurs proposé un « CDI seniors », exonéré de cotisations familiales. Un vrai « contrat de dernière embauche » en référence au contrat de première embauche (CPE), en tout cas un énième cadeau aux entreprises…

LR et les macronistes se sont entendus pour voter mercredi au cœur de la nuit le fameux article 7 du projet de loi reculant l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. C’est un non-évènement car ce n’est pas au Sénat ou à l’Assemblée nationale la semaine prochaine que se joue le sort de ce projet de régression sociale.

Il n’existe pas de possibles victoires institutionnelles, même en proposant comme certains des référendums ou des dissolutions… C’est bien par la mobilisation, la grève et le blocage du pays, que l’on obtiendra satisfaction. Qu’ils retirent leur projet de loi… Un point, c’est tout ! Et la mobilisation doit continuer, jusqu’à la victoire, même si la loi est votée.

C’est maintenant que ça se joue !

Ce mardi 7 mars, le nombre de grévistes est à nouveau en hausse après s’être érodé au fil des journées de février, renforcé par la reconduction de la grève dans différents secteurs : à la SNCF et dans une moindre mesure à la RATP, dans les secteurs de l’énergie ou du nettoiement, dans beaucoup d’établissements scolaires où les enseignantEs étaient à nouveau en grève ce jeudi 9 mars… Les jeunes ont commencés à bloquer le fonctionnement de certains établissements scolaires et à manifester. La grève commence à s’installer et ça se voit !

La bataille continue et ces prochaines journées seront décisives. La reconduction de la grève est désormais une stratégie collective sur laquelle il faut miser pour faire plier le gouvernement. Convaincre de se mobiliser, le rester, étendre à d’autres secteurs sont les tâches des prochains jours. Cela passe aussi par la construction, malgré les difficultés, des assemblées générales pour discuter de comment organiser la grève et décider.

Continuer, amplifier, bloquer, dégager Macron

Nous pouvons donner un coup d’accélérateur et pour cela, tout le monde peut prendre sa part. Car après le mardi 7, la preuve est faite que le mouvement ne s’enlise pas.

Ce samedi 11 mars, journée de manifestations interprofessionnelles, doit être l’occasion de le faire décoller, et ensuite il faudra poursuivre et ne rien lâcher : par la grève reconductible et les actions de mobilisations locales, là où c’est possible, avec un temps fort de grève et de manifestation en milieu de semaine prochaine, le mercredi 15 mars.

Pour gagner contre Macron, sa réforme des retraites et son monde, il faut frapper, fort, touTEs ensemble et en même temps !

Macron et ce gouvernement méprisent la population. Ils sont illégitimes, nous devons nous en débarrasser pour construire un pouvoir populaire issu des mobilisations.

Vendredi 10 mars 2023

https://nouveaupartianticapitaliste.org/

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09 mars 2023 ~ 0 Commentaire

voisins ( basta )

macron retraites

La retraite à 64 ans comme nos voisins ? Les vrais chiffres derrière les arguments du gouvernement

Il faudrait relever l’âge légal de départ à la retraite car les autres pays d’Europe l’ont déjà fait, défend le gouvernement. Entre âge légal et âge de départ sans décote, entre chômage et pauvreté, la réalité est plus compliquée.

Les gouvernements français aiment comparer la France à l’étranger quand il s’agit d’affaiblir les protections sociales. Emmanuel Macron l’a encore fait fin janvier lors d’une conférence de presse, en défendant que « la réforme des retraites est indispensable quand on se compare en Europe ». Il oublie alors de préciser que les systèmes de retraites sont différents partout. La comparaison avec les voisins est donc souvent périlleuse.

Déjà, l’ « âge » de la retraite renvoie à plusieurs choses. Il y a l’âge à partir duquel il est possible de faire valoir ses droits à la retraite ; l’âge auquel on peut percevoir une pension à taux plein ; et l’âge de la retraite sans décote, quelle que soit la durée de cotisation. Comparée à nos voisins européens, la France a certes un âge légal de départ plutôt bas, mais un âge sans décote en revanche élevé.

L’âge à taux plein de 62 ans : parmi les plus bas en Europe

Le projet du gouvernement Borne est d’élever l’âge à partir duquel on peut recevoir une retraite à taux plein à 64 ans, contre 62 aujourd’hui. Sur cet âge, la France est aujourd’hui dans le groupe « bas » des pays européens [1].

C’est aussi 62 ans en Suède et en Grèce (avec 40 années de cotisation). C’est 64 et bientôt 65 ans en Finlande, 65 ans pour les hommes et 60 pour les femmes en Autriche, 65 et bientôt 66 ans en Belgique, 66 ans en Irlande, au Portugal, au Royaume-Uni, 66 et bientôt 67 ans aux Pays-Bas et en Allemagne, 67 ans au Danemark et en Italie – d’après les données du Conseil d’orientation des retraites (COR).

Il existe cependant des possibilités de départ avant ces âges. En Allemagne par exemple, on peut partir avec une décote à partir de 63 ans à compter d’une durée de cotisation de 35 ans. Ou partir à 63 ans sans décote si on a cotisé 45 ans. Plus de la moitié des nouveaux retraités allemands sont ainsi partis en retraite avant 65 ans en 2021, donc avant l’âge légal [2].

L’âge sans décote à 67 ans : parmi les plus élevés en Europe

Si on compare l’âge de départ sans décote, quelle que soit la durée de cotisation, la France figure, avec la règle des 67 ans, parmi les âges les plus élevés. En Espagne, c’est 65 ans si l’assuré justifie de plus de 37 ans de cotisation, et 66 ans pour une durée cotisée inférieure. Et ce principe d’âge de départ sans décote n’existe pas partout. Il n’existe pas en Allemagne par exemple.

« En France, on a un âge légal et puis on a un âge sans décote, de 67 ans. Par rapport aux pays européens, c’est plutôt cet âge-là, de la retraite sans décote, qu’on pourrait comparer », expliquait dans basta! l’économiste Michael Zemmour. Il semble donc plus juste de comparer l’âge de départ légal allemand, 66 et bientôt 67 ans, avec l’âge de départ français sans décote, qui est donc au même niveau avant même la nouvelle réforme.

Taux de remplacement du salaire : plus que l’Allemagne, moins que l’Italie

En France, le taux de remplacement net – la part du salaire qui sera versée en pension – pour une carrière complète est de 74 %. Si la France n’est pas mal lotie, ce taux de remplacement est supérieur aux Pays-Bas, en Espagne et en Italie (autour de 80 %). En Allemagne, ce taux est bien plus bas, à 50 % seulement [3].

L’emploi des plus de 55 ans : la France mal classée

La Suède a le plus haut taux d’emploi pour les 55-64 ans dans l’Union européenne, les trois-quarts des séniors y ont un emploi. C’est 72 % au Danemark et presque autant en Allemagne et aux Pays-Bas. L’âge de départ légal en retraite et le taux d’emploi ne sont pas forcément corrélés. En Italie, avec un âge légal de départ à 67 ans, le taux d’emploi des 55-64 ans est de seulement 63 %. En France, c’est encore moins : 57 %.

En France, garder ou avoir un emploi au-delà de 60 ans semble compliqué. Si les trois-quarts des 55-59 ans ont encore un emploi, ils sont seulement 38 % pour les 60-64 ans, selon les derniers chiffres de l’Unédic, l’organisme qui gère l’assurance chômage [4]. En Suède, plus de 80 % des 55-59 ans et environ 70 % des 60-64 ans ont un emploi. En revanche, en Allemagne ; même avec un âge légal de départ en retraite de 66 ans, seulement un peu plus de 60 % des 60-64 ans sont en emploi. En Italie, bien moins de la moitié des 60-64 ans ont un emploi alors que l’âge légal de départ en retraite est à 67 ans.

Ces chiffres montrent qu’un recul de l’âge de départ ne fait pas augmenter automatiquement le niveau d’emploi de la classe d’âge concernée. Le dernier report de l’âge légal en France, de 60 à 62 ans, a même fait augmenter le chômage des séniors, confirme l’Unédic. Cette dernière réforme des retraites a entraîné une hausse de 100 000 allocataires de l’assurance chômage de plus de 60 ans depuis 2010.

Pauvreté : encore parmi les moins touchés d’Europe

Un retraité a beaucoup moins de risques d’être pauvre en France, où on peut pour l’instant toucher une retraite sans décote à partir de 62 ans, contrairement à l’Allemagne ou l’Irlande, où c’est 66 ans. Dans l’Hexagone, 10 % des retraités vivent avec un revenu sous le seuil de pauvreté, contre 19 % en Allemagne et 20 % en Irlande [5].

La part des retraités pauvres est aussi plus élevée ailleurs 18 % au Portugal, 16 % en Belgique, 13 % en Espagne, Italie et Suède. Parmi 11 pays de l’OCDE (un groupe de pays à haut niveau de vie, en Europe et en dehors) que le COR a étudiés « le taux de pauvreté des séniors, après impôts et transferts, était le plus élevé aux États-Unis et le plus faible aux Pays-Bas et en France ».

Avec un reportage de l’âge légal de départ, le risque est de voir davantage de retraités partir avant 64 ans avec une plus forte décote, et plus de personnes se retrouver au chômage après 60 ans. Deux facteurs qui risquent fort d’appauvrir les futurs séniors.

9 mars 2023 par Rachel Knaebel

https://basta.media/

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07 mars 2023 ~ 0 Commentaire

olivier besancenot (bfm)

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