Archive | Retraites

13 janvier 2024 ~ 0 Commentaire

guingamp (politis)

Réforme des retraites : condamnés pour dépôt d’ordures
Vendredi 12 janvier, une centaine de personnes s’étaient rassemblées devant le tribunal pour soutenir les trois militant.es CGT.© DR

Réforme des retraites : condamnés pour dépôt d’ordures

À Guingamp, trois syndicalistes de la CGT ont été condamné.es pour leur mobilisation pendant la réforme des retraites. Dans cette petite sous-préfecture des Côtes-d’Armor, cette répression syndicale inédite inquiète.

C’était deux semaines après le passage en force de la réforme des retraites par l’usage du 49.3, le mardi 28 mars 2023 à Guingamp. 2 000 personnes s’étaient réunies dans le centre-ville, sur la place du Vally, pour manifester leur colère contre une loi qu’ils considéraient « injuste » et son adoption « autoritaire ». Parmi les manifestant.es, Thierry Pérennes, militant CGT local, sentait « de l’exaspération, les gens étaient dépité.es de voir s’approcher la fin du mouvement social et la promulgation de la loi ».

Lors de cette manifestation, l’intersyndicale « était débordée par le nombre et la rage des personnes présentes », se souvient le syndicaliste. Il précise : « On a connu une accumulation de colères : contre la réforme, contre le passage en force du gouvernement, mais aussi localement, contre la forte pauvreté à Guingamp, contre la décision du préfet de rejeter le parcours initial de notre manifestation. »

« Une action symbolique »

Révolté, Gilles l’était. Quand une partie du cortège a souhaité déposer des poubelles devant la sous-préfecture, ce syndicaliste de la CGT a suivi : « On voulait signifier notre colère par une action symbolique. » Mais un cordon de gendarmes s’est posté face aux manifestant.es pour les bloquer, « alors, on a décidé de les poser devant. Puis, certaines personnes les ont jetées sur les gendarmes ».

De ce fait, trois membres de la CGT, dont Gilles, ont été poursuivi.es pour avoir « volontairement commis des violences n’ayant entraîné aucune incapacité de travail sur les militaires de la gendarmerie ». Leur procès s’est déroulé ce vendredi 12 janvier au tribunal de Guingamp. Verdict final : une peine de 200 € d’amende et trois mois avec sursis.

Les militants, à commencer par les syndicalistes, ont été la cible privilégiée de la répression durant ces longues semaines de mobilisation. La CGT communique le nombre de 1 000 militant.es poursuivi.es après la réforme des retraites. Et selon Thierry Pérennes : « Le pouvoir sévit pour nous intimider après un mouvement social intense. Il vise plus particulièrement notre syndicat parce que localement c’est notre groupe qui mène la plupart des mobilisations. »

Une nouvelle poigne autoritaire

À Guingamp, la donne a changé et inquiète. Thierry Pérennes explique : « Avant, déclarer une manifestation n’était pas obligatoire ici, on faisait le tour de la ville sans problème. Mais, une nouvelle direction de la gendarmerie locale est arrivée il y a deux ans. Elle a imposé de nouvelles règles. » Gilles se remémore : « Avant, c’était bonne ambiance, on pouvait venir avec les enfants, on discutait avec les gendarmes. » Cette nouvelle poigne autoritaire est allée jusqu’à humilier un syndicaliste sous curatelle. Lors d’une garde à vue, « il avait demandé un examen médical. Les gendarmes l’ont menotté et surveillé jusqu’à l’hôpital », indique Gilles.

Ce vendredi, quelques mois après les manifestations dans les rues de Guingamp, et malgré la répression, une centaine de personnes s’étaient rassemblées devant le tribunal pour soutenir les trois militant.es CGT. Les luttes se poursuivent. Et s’agrègent les unes aux autres. Une manifestation est prévue à Lannion pour s’opposer à la loi immigration dimanche 14 janvier.

Lilian Godard • 12 janvier 2024

gweng

Fanch LE PIVERT /  L’écho de l’Argoat

Guingamp. Trois manifestants au tribunal : « Nous exigeons leur relaxe pure et simple »

Trois manifestants comparaissent ce vendredi 12 janvier 2024 devant le tribunal de Guingamp (Côtes-d’Armor), suite à une manifestation contre la réforme des retraites il y a un an.

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Vendredi matin 12 janvier, près d’une centaine de personnes se sont mobilisées au centre-ville de Guingamp (Côtes-d’Armor), en soutien à trois personnes qui comparaissaient devant le tribunal suite à des manifestations contre le projet de réforme des retraites.

Près d’une centaine de personnes sont mobilisées ce vendredi 12 janvier 2024, place du Centre, à Guingamp (Côtes-d’Armor).

Membres de syndicats, de partis politiques ou simples citoyens, il sont venus défendre trois personnes de la région de Guingamp qui comparaissent devant le tribunal, suite à des manifestations contre le projet de réforme de retraite, le 28 mars dernier. Il s’agit de deux hommes et d’une femme, âgés entre 30 et 50 ans.

« Des otages pris au hasard »

« Ils sont devant le tribunal pour avoir participer à des manifestations non déclarées, pour invasion des voies ferrées à la gare et pour avoir jeter des poubelles sur les forces de l’ordre », résume Philippe Viton, sécretaire général de l’union locale CGT de Guingamp. Les trois prévénus font partie de ce syndicat.

Le syndicat est à l’origine de la mobilisation devant le tribunal. Il a reçu le soutien d’autres syndicat (FSU, FO, Solidaires) et de nombreuses formations politiques (NPA, Parti communiste, etc.)

Parmi les manifestants, Thierry Pérennes figure locale de la CGT est remonté. « Nous demandons la relaxe pure et simple », commente-t-il, avant de s’interroger : « Nos trois camarades sont des otages pris au hasard parmi les manifestants. Bizarrement ils sont tous les trois à la CGT, alors que nous pouvons raisonnablement penser que les 2 000 manifestants du 28 mars ne l’étaient pas tous… »

Verdict attendu ce vendredi

« Aujourd’hui, on veut faire payer la mobilisation contre la réforme des retraites à l’intersyndicale qui s’y est opposée dans son bon droit », poursuit Thierry Pérennes, en évoquant les nombreux procès similaires qui ont lieu dans toute la France.

Le verdict du tribunal devrait être connu dans la journée. « Selon nos avocats le procureur demandera de la prison avec sursis et sans doute des amendes ou du travail d’intérêt général », indique l’union locale CGT, qui dénonce « le harcèlement judiciaire » et défend le droit de manifester.

 

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31 mai 2023 ~ 0 Commentaire

édito (npa)

Crédit Photo Photothèque Rouge /JMB
 Le 6 juin et après, la lutte contre Macron et son monde continue

Mardi 6 juin aura lieu la nouvelle journée de grève et de manifestation à l’appel de l’intersyndicale. Après les concerts de casseroles de ces dernières semaines, la colère sociale n’est pas éteinte, en dépit des manœuvres et coups de pression pour la faire taire.

Pas question de « tourner la page »

Preuve que nous n’avons pas dit notre dernier mot, le discours de la nouvelle Palme d’or, la réalisatrice Justine Triet, a suscité une levée de boucliers de toute la macronie et de ses défenseurs : « Cette année, le pays a été traversé par une contestation historique, extrêmement puissante, unanime de la réforme des retraites. […] Cette contestation a été niée et réprimée de façon choquante », accusant aussi ce « gouvernement néolibéral » de défendre « la marchandisation de la culture » aux dépens « de l’exception culturelle française. »

Macron aimerait bien passer à autre chose, par exemple chasser les migrantEs avec le projet de loi raciste porté par Darmanin et baptisé « Asile et immigration », ou continuer sa criminalisation des pauvres avec la loi Kasbarian sur le logement ou le projet Dupond-Moretti pour la justice… Pour cela, il peut compter sur les institutions antidémocratiques de la Ve République, taillées sur mesure.

En juin, on est toujours là !

Dernier avatar de cet autoritarisme constitutionnalisé, l’article 40, qui interdit à un parlementaire ou à une formation de soumettre au vote une initiative qui aggraverait les finances publiques sans les compenser financièrement, est instrumentalisé afin d’empêcher le vote de la proposition de loi Liot, proposition qui vise à abroger le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans.

Ce vote annoncé pour jeudi 8 juin, s’il a lieu, est l’occasion d’un nouvel affrontement. Dans ce cadre, nous avons toutes et tous intérêt à nous faire entendre, à exercer une pression maximale en vue de ce vote, mais aussi – et peut-être surtout – à faire vivre cette vague de contestation politique contre Macron et son monde. C’est tout l’enjeu d’être en grève et dans la rue ce mardi 6 juin.

Au-delà, le mouvement doit nourrir ces prochaines semaines toutes nos résistances : dans les marches des fiertés pour l’égalité des droits, dans les mobilisations contre l’odieuse loi Darmanin, dans les luttes pour des augmentation de salaires, sur le terrain de l’écologie (notamment contre le grand projet inutile et coûteux de la ligne Lyon-Turin)…

Organisons-nous !

Si la mobilisation permet jusqu’ici de contenir l’extrême droite, les mesures et les moyens mis en œuvre par Macron depuis six ans, qui combinent ultra-libéralisme et autoritarisme, lui ouvrent toujours plus la voie. Face à la pire des menaces, le développement des solidarités et la construction des résistances restent les meilleures digues, et cela ne peut se mener que dans l’unité, en faisant front ensemble. C’est aussi la meilleure façon de travailler à la perspective d’un autre pouvoir, un gouvernement de notre camp social qui défende nos intérêts jusqu’au bout.

Pour faire face aux crises que génère le capitalisme, ce système qui met en péril autant la planète que l’humanité, nous avons besoin de faire vivre l’espoir d’une transformation révolutionnaire, vers une société réellement démocratique débarrassée de l’exploitation et des oppressions. Cela passe par s’organiser dans la durée, dans une force politique à la fois unitaire et radicale qui nous manque cruellement aujourd’hui.

Pour ouvrir les discussions autour de cette nécessité, nous proposons d’ouvrir au sein de la gauche radicale le débat largement, sans tabou. C’est dans cet objectif que, ces prochaines semaines, le NPA est partie prenante de l’organisation de « forums » ouverts à toutes et tous. Pour répondre aux urgences sociales, démocratiques, écologiques, pour une alternative anticapitaliste.

Mercredi 31 mai 2023

https://nouveaupartianticapitaliste.org/

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19 mai 2023 ~ 0 Commentaire

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04 mai 2023 ~ 0 Commentaire

retraites (jdd)

pension

Retraites : pendant la campagne présidentielle, 77 % des Français souhaitaient déjà le retrait de la réforme

« Le relèvement progressif de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans » figurait dans le programme d’Emmanuel Macron. Mais déjà, pendant la campagne présidentielle, les Français étaient majoritairement favorables à ce que le candidat retire cette mesure de son programme.

En avril, en marge de son déplacement en Chine, Emmanuel Macron avait réagi à la contestation autour de la réforme des retraites. « Si les gens voulaient la retraite à 60 ans, ce n’était pas moi qu’il fallait élire président de la République ou mettre en tête au premier tour », confiait le Président au Figaro. Ces dernières semaines, le gouvernement le répète pour insister sur la légitimité du dossier : la réforme des retraites faisait partie – contrairement à 2017 – du programme du candidat Macron. En effet, pendant la campagne présidentielle, le chef de l’État promettait de « proposer, dès l’été 2022, le relèvement progressif de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans ».

Pour autant, déjà à l’époque, la réforme était impopulaire. Selon un sondage Ifop pour le JDD publié le 13 avril 2022 (soit juste après le premier tour du scrutin) dans notre newsletter politique, 77 % des Français estimaient qu’Emmanuel Macron devrait retirer cette mesure de son programme. Sachant qu’à l’époque, il était question de repousser l’âge à 65 ans, et non pas à 64 ans. Concrètement, il y a un peu plus d’un an, le rejet était majoritaire dans la quasi-totalité des catégories de population interrogées.

Les électeurs de Macron majoritairement pour le retrait

Si les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et de Marine Le Pen (Rassemblement national) se montraient unanimement en faveur d’un retrait de ce projet (respectivement 93 % et 89 %), ceux d’Emmanuel Macron n’étaient pas non plus convaincus : 56 % se prononçaient alors pour retirer la retraite à 65 ans du programme. Soit un niveau comparable à celui observé chez les plus âgés (59 % des 65 ans et plus) et les plus aisés (58 %). Finalement, à l’époque, seuls les électeurs de Valérie Pécresse (Les Républicains) y apparaissaient favorables (à 58 %).

Certes, depuis, les choses ont évolué et la loi a été promulguée. Le curseur a notamment été déplacé de 65 à 64 ans. Cette possibilité avait d’ailleurs été évoquée au moment de notre sondage. « Les 65 ans ne sont pas un dogme », avait déclaré Emmanuel Macron dès le 11 avril 2022, lors d’un déplacement dans le Pas-de-Calais, au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle. Au même moment, le Président-candidat affirmait ne pas « exclure un référendum sur quelque réforme que ce soit ». 

Anne-Charlotte Dusseaulx 04/05/2023

https://www.lejdd.fr/

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04 mai 2023 ~ 0 Commentaire

retraites

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28 avril 2023 ~ 0 Commentaire

1er mai (fr3)

macron poulet

Manifestations du 1er Mai et réforme des retraites. Les ouvriers de l’agro-alimentaire témoignent de la pénibilité au travail

Des conditions de travail particulièrement difficiles dans l’agro-alimentaire. Le recul de l’âge de la retraite jugé injuste par les ouvriers du secteur.

Les ouvriers de l’agro-alimentaire seront dans la rue le 1er mai. Vus leurs conditions de travail et leurs horaires souvent décalés, ils trouvent la réforme des retraites très injuste. Nombreux sont ceux qui n’arrivent d’ailleurs pas à travailler jusqu’à 60 ou 62 ans pour cause de maladies professionnelles et d’inaptitude au travail, Le report à 64 ans leur parait impensable.

Michel Caradec a travaillé en 3×8 à la Sill, entreprise spécialisée dans l’industrie laitière, basée dans le Finistère, à  Plouvien. Travail de nuit, vigilance qui diminue avec l’âge. Demain, il sera en retraite à 60 ans après une carrière longue. La retraite à 64 ans, il n’imagine même pas. » Cela va être compliqué pour certains. Dans nos métiers, jusqu’à 50 ans c’est jouable mais après, selon la forme de chacun, vu notre type de travail, on peut rencontrer des difficultés de sommeil. On ne se rend même pas compte de la fatigue accumulée » explique t-il.

Avant le retraite, déjà abimées par le travail

Mais le pire des conditions de travail dans l’agroalimentaire se trouve dans l’industrie de la viande. A Châteaulin, employées chez France Poultry, Delphine et Laurence ont la cinquantaine et se disent déjà cassées à force de manipuler les poulets.

Les gestes répétitifs font qu’on a mal. On ne peut plus lever le bras ou s’habiller. Je tourne aux anti-inflammatoires et aux infiltrations depuis 20 ans. Alors la retraite à 62 ans, c’était déjà compliqué. A 64 ans, c’est impossible. Delphine, salariée chez France Poultry

Maryse Carn est une de leurs anciennes collègues de l’abattoir. Mais un jour son corps a dit non. Inaptitude, reclassement impossible, licenciement, chômage : plus possible de travailler pour elle. La réforme des retraites, elle la vit vraiment comme une injustice. Elle explique : « J’avais sufisament de trimestres pour partir en carrière longue. Logiquement, mon dossier était bouclé pour un départ en novembre 2023. « Avec la réforme, il va me manquer des trimestres. Vu ma situation, je vais être un an et demi sans aucun revenu. Maryse Carn ancienne salariée de Doux et France Poultry

La précarité c’est une des grosses craintes dans le secteur. Si 55% des plus de 55 ans sont sans emploi en France, dans l’agroalimentaire c’est encore plus. Michel Le Bot, de la Fédération générale de l’agroalimentaire-CFDT en fait l’amer constat : « Tous ces salariés se retrouvent sur l’Assurance Maladie, le chômage, voire en grande difficulté financière quand il n’ont plus de droits. Cela a une indidence sur leur niveau de retraite. »

Delphine et Laurence, les deux ouvrières de Doux à Chateaulin, qui ont accepté de nous rencontrer, n’acceptent pas cette situation, qu’elles considèrent comme une double peine.

Pour le travail pénible comme le notre, il faut une reconnaissance. On sait qu’on risque de vivre 5 ans de moins que des salariés en bureau. On ne pourra même pas profiter de notre retraite. Delphine, salariée chez France Poultry

Lundi 1er mai, ces ouvrières qui n’ont pas pu se permettre de faire grève jusqu’ici, iront manifester.

 28/04/2023

Catherine Jauneau et Muriel Le Morvan

https://france3-regions.francetvinfo.fr/

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24 avril 2023 ~ 0 Commentaire

guingamp (actu bzh)

gwe

Réforme des retraites : nouvelle manifestation ce jeudi 20 avril à Guingamp

Une nouvelle manifestation est prévue à Guingamp ce jeudi 20 avril contre la réforme des retraites. Elle aura lieu en fin de matinée, entre la mairie et la gare.  A Guingamp, ce jeudi 20 avril, la manifestation contre la réforme des retraites partira de la mairie vers la gare, en fin de matinée.

Ce jeudi 20 avril, l’intersyndicale appelle à une nouvelle manifestation à Guingamp à 11 heures, après qu’Emmanuel Macron a promulgué la réforme des retraites.

Pique-nique devant la gare

Après un rassemblement devant la mairie à 11 heures, le cortège se dirigera vers la gare. Un pique-nique revendicatif est alors prévu sur place en cette « Journée de la colère cheminote ».

Les opposants à la réforme des retraite restent mobilisés, une semaine après leur dernière manifestation. Ils étaient alors 1200, selon l’intersyndicale, à avoir marché dans les rues de Guingamp dans le calme.

L’AG de Lutte du Pays de Guingamp s’associera au rassemblement et appelle à continuer de lutter contre la réforme des retraites et la fermeture de la maternité de Guingamp.

Rémi Charrondière 20 Avr 23 L’Écho de l’Argoat

https://actu.fr/bretagne/guingamp

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24 avril 2023 ~ 0 Commentaire

1er mai (actu morbihan)

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Manifestation du 1er-Mai : à quoi faut-il s’attendre dans le Morbihan ?

A l’aube du 1er-Mai 2023, l’intersyndicale espère une mobilisation massive contre la réforme des retraites. Dans le Morbihan, sept rassemblements sont prévus. Une nouvelle journée de manifestations contre la réforme des retraites est prévue dans le Morbihan lundi 1er mail 2023.

La prochaine journée de manifestation contre la réforme des retraites se prépare. Dans le Morbihan, plusieurs rassemblements sont prévus le lundi 1er mai 2023.

Le contre la réforme des retraites se poursuit. A l’aube d’une treizième journée de mobilisation, l’intersyndicale appelle à « un 1er-Mai unitaire et populaire pour le retrait ». Dans le Morbihan, sept manifestations sont prévues. « Depuis trois mois, le rejet de la réforme des retraites est toujours aussi massif », indique communique l’intersyndicale.

Sept rendez-vous dans le Morbihan

Pour le 1er-Mai, l’intersyndicale du Morbihan espère que la mobilisation sera « massive, unitaire et populaire. » Elle espère également que les rassemblements se dérouleront « dans le calme » malgré une certaine détermination. Voici les sept rendez-vous prévus dans le Morbihan :

  • Lorient : 10 h – Place Glotin
  • Vannes : 10 h – Esplanade du Port
  • Pontivy : 10 h 30 – La Plaine
  • Ploërmel : 10 h – Place de la Mairie
  • Belle-Île-en-Mer : 11 h – Place de la République
  • Groix : 11 h – Place du Marché
  • Pénestin : 11 h – Place de l’église

A Vannes, un village revendicatif sera installé sur l’esplanade du Port.

24 Avr 23

https://actu.fr/bretagne/vannes

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24 avril 2023 ~ 0 Commentaire

brest (côté brest)

casserole
Un nouveau rassemblement est prévu place de la Liberté à Brest pour protester contre la politique gouvernementale et la réforme des retraites.

Retraites : un concert de casseroles ce lundi place de la Liberté à Brest

Un concert de casseroles est organisé à Brest lundi 24 avril 2023 pour protester contre la réforme des retraites. Rendez-vous est donné à 18 h. Plusieurs concerts auront lieu lundi 24 avril 2023 en France. Des concerts de… casseroles. À Brest, rendez-vous est donné à 18 h, place de la Liberté.

La date est symbolique, Emmanuel Macron, président de la République, ayant été réélu il y a un an jour pour jour. Il est plus que jamais sous le feu des critiques depuis la réforme des retraites.

La casserole, « symbole sonore de la contestation »

« Les propos tenus il y a une semaine par le président de la République démontrent qu’il n’a toujours pas compris la colère qui s’exprime dans le pays et s’obstine. Il doit respecter la démocratie sociale et le rejet très majoritaire de cette réforme par la population », indique l’intersyndicale brestoise, dans un communiqué.

Et de continuer :

En s’entêtant, l’exécutif ne prend pas conscience de la responsabilité qu’il porte en s’enfermant dans le déni et il est le seul responsable d’une situation explosive sur l’ensemble du pays. L’intersyndicale brestoise

En attendant « la mobilisation massive, unitaire et populaire du 1er mai », l’intersyndicale appelle à se retrouver dans la soirée.

« Les manifestants sont invités à venir munis d’une casserole, devenue en quelques jours le symbole sonore de la contestation de cette réforme. Nous continuons d’exiger l’abrogation de cette réforme injustifiée, brutale et injuste. »

https://actu.fr/bretagne/

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10 avril 2023 ~ 0 Commentaire

retraites (à l’encontre)

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Paris, 6 avril 2023 (Photothèque Rouge / Martin Noda / Hans Lucas)

 «Bataille pour les retraites: les discordances du mouvement»

L’intersyndicale appelle à une nouvelle journée le jeudi 13 avril, mais sans avancer d’autre perspective pour le mouvement que d’attendre les décisions du Conseil constitutionnel. Redonner de la vigueur au rapport de force imposerait de donner des échéances propres, comme une manifestation nationale ou la préparation d’une nouvelle vague de grève reconductible.

Un autre problème est de plus en plus évident.

Si, en creux, le mouvement est un mouvement de classe, rassemblant dans l’action ou le soutien l’immense majorité des salarié·e·s avec, en toile de fond, le refus de continuer à payer pour le maintien d’un système qui frappe les classes populaires, ne se dégage pas dans le mouvement l’expression d’exigences qui dépassent la question des 64 ans.

La dynamique large créée par l’unité de tous les syndicats a comme limite immédiate l’impossibilité d’aller plus loin que la question des 64 ans, la CFDT, même sur la question des retraites, ayant déjà accepté la réforme Touraine de janvier 2014 qui mène aux 43 annuités [Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, sous la présidence de François Hollande].

Dès lors, l’intersyndicale n’avance pas non plus d’exigences sur le financement des retraites, comme la fin des exonérations [exonérations de cotisations sociales qui coûtent environ 20 milliards par an] et l’augmentation des cotisations patronales, ni bien sûr le retour sur la réforme Touraine et celle d’Eric Woerth en 2010 [sous la présidence de Nicolas Sarkozy] qui a décidé de la retraite à 62 ans.

De même, il n’y a pas au niveau confédéral de socle intersyndical commun sur les autres questions sociales urgentes, bien présentes dans les manifestations, sur les allocations chômage ou la lutte pour les salaires et contre les hausses des prix.

La place de l’intersyndicale nationale a servi de point d’appui dans les villes mais a aussi limité l’extension de la plateforme des intersyndicales locales. Cela pourrait sembler une question secondaire qui n’a pas empêché le développement d’une mobilisation d’une profondeur sans doute inédite.

Mais chacun comprend bien que le rapport de forces de classe ne peut se maintenir que si, dans la conscience de celles et ceux qui participent au mouvement ou le soutiennent, est clairement posée la question de à qui on s’affronte.

La question des 64 ans n’est pas la lubie d’un autocrate délirant, c’est bien un choix politique de classe correspondant aux intérêts des groupes capitalistes qui ont fait aboutir des contre-réformes identiques dans les autres pays européens. Il s’agit donc bien de remettre en cause la répartition des richesses et les choix faits dans l’intérêt des capitalistes, choix faits en Europe par les partis soutien du néo-libéralisme, y compris l’extrême-droite de partis similaires au RN, comme Fratelli d’Italia de Meloni qui applique la retraite à taux plein à 67 ans dans le cadre des exigences budgétaires de l’Union européenne.

Combattre la supercherie du RN défenseur des retraites ne peut pas se faire sans appuyer le mouvement sur une plate-forme qui remette en cause les choix capitalistes du gouvernement et avance des exigences conformes aux intérêts des classes populaires. Absent du mouvement, muet sur toute plate-forme politique pour la défense des retraites, à part le natalisme et les mesures anti-immigrés, le RN se positionne pour cueillir les fruits d’une mobilisation sociale qui, objectivement, vise les capitalistes.

Macron et Darmanin, eux, n’ont de cesse de tisser en pointillé des passerelles vers les Républicains et l’extrême droite, tout en criminalisant et diabolisant la NUPES.

D’ailleurs, lors d’une élection partielle en Ariège, le deuxième tour [2 avril] a vu un front commun du parti de Macron, des Républicains, du Rassemblement national derrière une candidate socialiste opposée à la NUPES pour battre la candidate de la France insoumise.

La situation est évidemment aussi rendue difficile par l’absence de construction d’un front commun social et politique au cœur de ce mouvement, par l’absence même, en dehors de l’Assemblée nationale, d’initiative politique unitaire large permettant de mener un débat et d’avancer des propositions unitaires pour construire dans les villes et nationalement des structures unitaires sur les questions sociales et démocratiques de l’heure, en phase avec la mobilisation sociale.

La force du mouvement et des dizaines de milliers de militant·e·s qui le structurent aura peut-être la force de dépasser ces obstacles dans les prochaines semaines.

(Article reçu le 9 avril 2023)

Par Léon Crémieux 9 avril 2023

https://alencontre.org/

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