kemper (npa)
Et bien sûr le NPA en nombre avec drapeaux, panneaux, autocollants et tracts fort appréciés.
Et bien sûr le NPA en nombre avec drapeaux, panneaux, autocollants et tracts fort appréciés.
Moins que le 31 mais autant que le 19 tout comme dans les autres villes du département
Sur Kemper, une fois de plus les (20) suspendu.es se sont placé.es en début de cortège pour interpeller les OS. Une fois qu’ils se sont mis en point fixe, FO , Solidaires, les GJ et le NPA se sont arrêtés pour scander pendant plusieurs minutes « Réintégrer les soignants ».
Un beau cortège du NPA, ayant regroupé beaucoup de monde dont les GJ a animé une partie du cortège et a aussi distribué de très nombreux autocollants.
A la fin de manif une AG prévue par l’intersyndicale a réuni une centaine de personnes.
Débat et propositions pour le 11 et la suite.
Npa Quimper
« On n’en veut pas, on n’en veut pas… de cette loi », fredonnent des jeunes gens à portée de notes d’une fanfare. Il pleut des cordes, des milliers de manifestants s’agglutinent, ce jeudi matin 19 janvier, place de la Résistance, à Quimper.
Elles aussi sous leur parapluie, quatre étudiantes des beaux-arts sont venues dire non à la réforme des retraites. « Je pense à mon père qui a bossé dès l’âge de 14 ans. À 60 ans, il travaille encore, c’est aberrant, il est auto-entrepreneur, il bosse seul avec un travail physique », confie Ninon, 18 ans. Dans un français impeccable, la Vénézuélienne River affiche quatre ans de plus, et juge « ridicule de reculer l’âge de la retraite parce qu’on dit qu’il n’y a pas d’argent quand l’État en donne aux grandes entreprises ».
Dans un autre segment du cortège, Yoran, 19 ans, étudiant en BTS, estime que « cette réforme reflète le manque de respect vis-à-vis d’une partie de la population, qui va devoir travailler de plus en plus longtemps pour une retraite acceptable ». « C’est injuste, insiste Louis, 30 ans, dans la voile et les arts du spectacle. Cela ne fait que peser plus sur les personnes précaires, qu’allonger la liste de ceux qui vont cotiser sans pouvoir y accéder, à cette retraite ».
Guillaume, un étudiant de 24 ans dans le social, partage ce sentiment « d’une brutale injustice ». D’autant que « la retraite par répartition, ça marche plutôt bien puisque le régime est excédentaire, même s’il faut sans doute quelques ajustements ».
De son côté, Élie, 16 ans, manifeste parce que son père ne pouvait pas venir : « La précédente réforme des retraites l’a empêché de partir à 62 ans. Cela a été compliqué de retrouver un travail, en fin de carrière, pour valider ses trimestres ». Louna, 15 ans, est venue manifester avec sa mère, professeure, « un métier assez dur dans les conditions actuelles, elle n’a pas envie de travailler trop longtemps ». Mais au fond, avant la retraite, c’est l’urgence climatique qui préoccupe ces deux jeunes, tracts « Fridays for future » en main.
Quant à Nino, 17 ans, il vit sa première manifestation dans les pas de ses parents. « Je n’ai pas envie de les voir travailler jusqu’à 64 ou 65 ans. Il faut qu’ils puissent profiter de leur retraite convenablement. C’est important de dire que l’on n’est pas d’accord », signifie le lycéen.
La température reste élevée en ce début novembre, y compris la température sociale.
Macron et son gouvernement ne veulent pas contraindre les patrons à instaurer l’indexation des salaires sur les prix. (Echelle mobile des salaires et des revenus). Il n’est pas le président des riches pour rien.
C’est bien en faveur des grands patrons que Macron administre l’économie en les laissant libres d’engranger toujours plus de dividendes. Et si la « boucle salaires-prix » en cas d’indexation des salaires sur les prix apparaît comme une menace, c’est bien pour leurs profits…
Alors le bras de fer continue, pour obtenir le plus souvent une augmentation au moins équivalente à l’inflation : c’est le cas à Monique Rannou, à la Clinique Kerlic sur Kemper mais aussi à Bolloré d’Ergué-Gabéric, Tipiac à Fouesnant, et ailleurs dans bien d’autres entreprises comme dans les raffineries, Enedis, dans les services publics, etc…
Augmenter les salaires et tous les revenus est une question de survie, une question vitale.
Le Smic net à 1 800 euros, c’est le minimum pour vivre dignement aujourd’hui, pour se loger, se chauffer, se déplacer, se nourrir, se vêtir, se soigner.
Alors, oui, la lutte pour les salaires continue. Le 10 novembre, on sera plus chaud que le climat… si c’est possible !
Tous et toutes en grève et à la manifestation appelée par l’intersyndicale à 11 heures place de la résistance à Kemper, soutenue par le NPA Cornouaille.
Vivement les transports collectifs gratuits à Kemper dans une régie publique
Au premier septembre, monter dans un bus sur le territoire de l’agglomération de Morlaix se fera sans sortir ni ticket ni abonnement.
Tel a été le vote des élu·es communautaires le 27 juin. Rejoignant ainsi le territoire de Carhaix, de Vitré ou Dinan, en Bretagne, et de nombreuses agglomérations en France mais aussi en Belgique, en Estonie…Qui, toutes à ce jour, tirent un bilan positif en termes de fréquentation, d’amélioration du service rendu, d’économie et de baisse importante des incivilités.
Depuis de nombreuses années le NPA, avec bien d’autres comme la Gauche bretonne ou récemment la Coopérative écologique et sociale lors des dernières élections municipales, a développé et argumenté avec minutie autour de ce thème essentiel de la mobilité, tout en insistant pour que le réseau de transport urbain relève d’une régie publique.
Pourtant Quimper communauté reste sourde à ce mouvement vers la démarchandisation d’un service vital pour la population et vers le mieux être écologique. Depuis des années, les réponses des diverses équipes municipales et communautaires face à la circulation automobile de plus en plus intensive et polluante ne sont ni à la hauteur de l’enjeu écologique ni dans la satisfaction de la population et des usager.es, faute d’ un réseau mal adapté aux besoins, aux horaires et aux déplacements.
De plus, mi-juin,le conseil communautaire a décidé » à l’unanimité » le principe du renouvellement de la DSP (délégation de service public), c’est à dire en clair de déléguer à une entreprise privée (actuellement Kéolis), la gestion du réseau des transports urbains. Cela alors que le 10 mai, ce n’est qu’à une voix près que la commission consultative des services publics s’était prononcée pour ce choix.
Il est grand temps d’inverser le cours de cet entêtement en proposant et la gestion en régie publique et la gratuité, qui permettront par un aménagement conséquent des lignes et des horaires, la réduction du flot de la circulation, des embouteillages, de la pollution aux particules fines et la diminution des émissions de gaz à effet de serre.
Parce que nous sommes nombreuses et nombreux à espérer ce changement, nous proposons que rapidement les citoyennes et citoyens, les associations, syndicats et partis sensibles à cette revendication se retrouvent pour interpeller les élu.es de la communauté de commune et démontrer que l’avenir et le bien être peuvent et doivent se conjuguer avec la gratuité des transports collectifs et sa gestion par la régie publique.
Par ailleurs, cette problématique se retrouvera sous peu à l’occasion du renouvellement du contrat de gestion pour l’eau, où l’on retrouvera le le même choix à faire entre une DSP, de fait la gestion au privé, ou une régie publique
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Plus de 1 500 personnes ont défilé rues Jean-Jaurès et Siam, ce dimanche 1er mai, à Brest.
1 500 manifestants selon la police, 2 000 pour les syndicats. Qu’importe le traditionnel décalage des chiffres : ce 1er mai brestois bien ensoleillé avait la saveur d’une réussite pour l’intersyndicale CGT, CNT, FSU, Unsa et Sud Solidaires. Celle qui appelait au rassemblement souhaitait clairement faire de cette Fête du travail une amorce du « troisième tour social », au lendemain de l’élection présidentielle.
Car, hormis le cortège gonflé par la mobilisation des intermittents l’an dernier ou celui de 2019 fortement teinté de gilets jaunes, il faut remonter à 2017 pour retrouver un 1er-Mai aussi fédérateur à Brest. Il était fortement politique : il y a cinq ans, le traditionnel rendez-vous des travailleurs était coincé pile à l’entre-deux tours de la présidentielle et permettait aux syndicats de dire leur hostilité à la candidate du Rassemblement national. « Cette fois, les gens ne se mobilisent pas pour dire non au RN mais pour défendre des revendications. C’est plus intéressant », commentait ainsi Olivier Cuzon (Sud-Solidaires).
Ces revendications, les organisations syndicales les ont défendues d’une même voix à la tribune, fustigeant au passage le programme électoral d’Emmanuel Macron, « qui entend bien accélérer ces politiques produisant ressentiment et désespérance sociale, aggravant les inégalités, divisant la société ».
Ce dimanche, c’est donc pour un retour de la retraite à taux plein à 60 ans, une hausse 400 € de tous les revenus ou encore pour une « véritable transformation sociale et environnementale de noter société » que plus de 1 500 Brestois ont défilé.
Une semaine après la réélection d’Emmanuel Macron, les principaux syndicats (hormis la CFDT) se sont donc entendus pour envoyer un message clair au Président et à son futur gouvernement. Une unité partagée par les groupes politiques de gauche qui, dans leur ensemble, ont relayé l’appel à la mobilisation : tous, du PS aux Verts, en passant par l’UDB ou le PCF, étaient présents ce dimanche matin, alors que les tractations pour présenter un front uni aux prochaines législatives se poursuivent en haut lieu.
Beaucoup, dans le cortège, auraient d’ailleurs rêvé d’une bannière unique rassemblant les principales forces de gauche, dès ce dimanche matin. Raté. Comme un symbole, d’ailleurs, La France insoumise, le NPA mais aussi l’Union pirate ont rejoint la place Liberté tardivement, d’un bloc, après s’être retrouvés à Saint-Martin quelques minutes plus tôt.
Le cortège a remonté la rue de Siam avant de se séparer vers 13 h.
Pourtant, alors que l’issue des négociations nationales semblait encore bien incertaine ce dimanche matin, les élus et militants brestois ont, pour la plupart, défilé d’un seul pas, ne cachant pas leur optimisme pour un accord en vue des législatives.
« Ça sent la fumée blanche », lançait ainsi l’Insoumis Pierre-Yves Cadalen au moment de saluer Yohann Nédélec. « Les électeurs nous demandent de faire l’union. Si on ne la fait pas, ils ne se gêneront pas pour nous sanctionner dans les urnes », estimait, pour sa part, le socialiste.
Pierre Chapin 01 mai 2022
Ce dimanche 1er mai 2022, plus de 1 500 personnes se sont mobilisées à Brest (Finistère), à l’appel de la CGT, Sud, FSU, UNSA et CNT pour la défense des retraites et des salaires.
Ce dimanche 1ermai 2022, plus de 1 500 personnes (2 000 selon les syndicats) ont défilé ce matin, à Brest (Finistère), pour la fête du Travail. C’est un succès pour Olivier Cuzon, de Sud. Une mobilisation à l’appel de la CGT, Sud, FSU, UNSA et CNT. Une mobilisation très politique qui se veut la « troisième manche du tour social » avant les élections législatives. Objectifs: rappeler leur opposition à la retraite à 65 ans, demander de meilleurs salaires et des services publics de qualité.
Les manifestants défilent dans le centre-ville dans une ambiance bon enfant. L’objectif est vraiment de faire entendre des revendications sociales et écologiques dans le contexte des prochaines élections législatives.
Lors du rassemblement du 1er-Mai qui a réuni environ 600 personnes, ce dimanche, place de la Résistance à Quimper.
« C’est un peu surprenant… Je m’attendais à voir beaucoup plus de monde », commente cette militante quimpéroise aguerrie, habituée des mouvements sociaux. Il est un peu plus de 11 h et au pied du Mont Frugy, la rue entre la place de la Résistance, traditionnel espace de rassemblement des manifs quimpéroises peine à se noircir.
À peine plus de 500 personnes à l’heure du rendez-vous lancé voici plusieurs jours par tous – pour ainsi dire – les partis politiques de gauche et nombre de syndicats. Dans le même temps ou presque, le trafic routier s’intensifie doucement à la sortie sud de Quimper, sur la route conduisant vers le littoral. C’est qu’il fait beau. Beau et même chaud. Comme si l’été voulait forcer le calendrier.
Le calendrier, justement : « Nous sommes encore dans le temps des négociations entre les dirigeants des différents partis de gauche dans la perspective des législatives », analyse cette autre militante politique quimpéroise avant de conclure : « Il n’y a pas eu de message clair pour ce 1er -Mai », estime-t-elle tout est restant optimiste sur la possibilité d’un rassemblement faisant basculer l’Assemblée nationale, au soir du 19 juin.
Un peu plus loin, une syndicaliste de la CGT rappelle que, comme de tradition, des manifs du 1er -Mai ont lieu dans plusieurs villes du département, ce dimanche matin. Notamment à Pont-l’Abbé et Châteaulin.
Finalement, lorsque le cortège s’ébranle vers la rue Kéréon, un peu plus de 600 personnes franchissent l’angle de la place Saint-Corentin. Huit cents l’année dernière. Le différentiel paraît anecdotique. Sauf que ce 1er-Mai 2022 est célébré dans un pays qui a cette fois voté à 41 % (13, 2 millions de voix) pour le Rassemblement national. Un peu moins de 26 %, à Quimper. Soit autant, ici, que pour J.-L. Mélenchon et Y. Jadot au soir du 10 avril. Le troisième tour serait déjà joué dans la circonscription de Quimper ? Toutes les listes n’ont pas encore désigné leur candidat.
Dans le cortège, les pancartes sont peu nombreuses, mais les messages qui fleurissent de-ci de-là sont sans équivoque : « Stop à la casse sociale » ou « Nous sommes tous sur la même planète, nous sommes tous dans la même galère ». Un peu plus loin, au bout d’un bras de plastique blanc, les lettres d’une affichette jouent avec l’anagramme « Macron – Monarc ». En milieu de cortège, une banderole blanche plutôt discrète mais remarquée porte les mots peints en noir « Union populaire ». Les deux hommes qui la portent ont moins de 30 ans. La manif quimpéroise se referme sur une aubade donnée sur le pont Max-Jacob par une fanfare militante composée de musiciens venus des quatre coins de Bretagne. « Bella ciao ».
Olivier Scaglia le 01 mai 2022 Ouest France Quimper
Comme chaque 1er mai, une manifestation était organisée à Quimper (Finistère), ce dimanche 1er mai 2022. À l’appel d’une intersyndicale, un peu plus de 600 personnes se sont rassemblées, place de la Résistance, avant de défiler dans le centre-ville.
Hausse des salaires, Smic à 2 000 €, retraite à 60 ans… Les revendications sont nombreuses, ce 1er mai 2022, à Quimper (Finistère). Un peu plus de 600 personnes se sont rassemblées sur la place de la Résistance pour faire entendre leur voix, lors de ce « premier rendez-vous revendicatif du nouveau quinquennat ».
L’appel à manifester émanait d’une intersyndicale, composée de la CGT, la CNT, la FSU, l’Unsa et Sud/Solidaires. Les représentants syndicaux se sont succédé au micro. Bien sûr, la question de la retraite a été centrale. Pour les syndicats présents, il faut « une retraite à 60 ans avec 37 annuités et demie ».
Parmi les autres revendications, on peut noter aussi « le blocage des prix pour les produits de première nécessité, une hausse générale des salaires, des embauches massives et le plein-emploi pour tous, une transition écologique accessible à tous ».
En ce 1er mai, dans le milieu syndical, on évoque souvent « la lutte contre l’extrême droite ». Nombreux sont ceux qui réclament également la paix en Ukraine et craignent les conséquences de la guerre.
Après les prises de parole, le cortège de plusieurs centaines de personnes s’est élancé pour un traditionnel défilé, dans le calme, le long des rues du centre-ville. Une fanfare, placée au milieu de la foule, reprend des airs militants. Des dizaines de drapeaux flottent dans les rues, aux couleurs des syndicats et de quelques partis de gauche.
Parmi les manifestants, il y a Denis, de la CGT Éduc’action : « Fêter les travailleurs, c’est déjà une bonne raison d’aller dans la rue. Il faut aussi que l’on montre que nous ne sommes pas résignés, prouver qu’on souhaite le meilleur pour notre pays ! » Pour lui aussi, la question des retraites est importante : « Il faut cesser d’allonger le temps de travail. La retraite à 65 ans, ça signifie que certains ne partiront pas avant 70 ans », clame-t-il.
Dans le cortège, certains manifestent aussi sans drapeau ni bannière, à l’image de Laurence, Olivier et Gabin – du haut de ses 4 ans – venus en famille. Ils ne manifestent pas à tous les 1er mai, « mais là, ça va mal ! Il faut montrer aux politiques qu’il y a un contre-pouvoir dans la rue ». Une fois la boucle du défilé bouclée, le cortège s’est dispersé vers 13 h.
À Morlaix, place des Otages, ils ont été environ 200 à se rassembler pour le traditionnel défilé du 1er mai, entre 10 h 30 et 11 h. Un rassemblement 2022 souhaité notamment par l’intersyndicale composée de la CGT, CNT, FSU, Unsa et Sud/solidaires en cette journée symbolique de la Fête du travail.
Parmi les motifs annoncés du rassemblement, la lutte contre « les inégalités salariales », mais aussi la pression mise sur le président Macron nouvellement réélu de « faire de la France une grande nation écologique ».
Vers 11 h, dès la première prise de parole, la CGT rappelle le contexte après que « l’extrême droite a été battue dimanche dernier », évoquant « la responsabilité des organisations [NDLR : l’intersyndicale] dans la lutte contre les idées racistes et fascistes, contre l’imposture de l’Extrême droite et la division du monde du travail ». La politique passée d’Emmanuel Macron, mais aussi « des gouvernements précédents », est très critiquée, accusée d’avoir « accru les inégalités sociales, territoriales et augmenté la pauvreté »…
Natasha, 83 ans et Jacques, 74 ans, manifestent chaque Premier mai. Tous les deux sont encartés au Parti Communiste. La première souhaite « une augmentation du pouvoir d’achat », et le second s’est déplacé pour qu’« ils ne repoussent pas l’âge de départ à la retraite ». (Le Télégramme/Cécile Renouard)
Ici et là, les manifestants acquiescent au discours, certains plus remontés que d’autres « refusent » ensuite « de parler avec un journaliste ». D’autres au contraire sont ouverts, n’hésitant pas à parler de leurs partis ou de leur sympathie pour un mouvement politique, PS, PC, France Insoumise ou encore Générations… « C’est important pour l’Union de la gauche », commente par exemple l’élue Catherine Tréanton en un clin d’œil aux élections législatives à venir.
À quelques mètres d’elle, deux étudiants du lycée agricole de Suscinio montrent un enthousiasme certain en prenant place dans le cortège pour effectuer le tour traditionnel du centre-ville. C’est en effet « leur premier rassemblement du Premier mai ». Il y a là, Camille, 23 ans, qui porte une pancarte disant « Non au bitume, oui aux légumes »… tandis que son camarade Jakez, 18 ans, a un message similaire. Écologie, agriculture, économie… les jeunes parlent de tout cela dans leurs affiches. « On s’est réuni après les élections présidentielles en se disant qu’il fallait faire quelque chose, au moins essayer… Donc on est venus ».
La mobilisation au traditionnel rassemblement du 1er-Mai, organisé dimanche matin à Quimperlé par la CGT, était plus forte que l’année dernière.
Plus de 120 personnes ont participé, ce dimanche matin, au traditionnel rassemblement du 1er-Mai, organisé par la CGT devant l’espace Benoîte-Groult, à Quimperlé. Une fréquentation en hausse par rapport aux années précédentes. « Lors des derniers rassemblements du 1er-Mai, on dénombrait de 60 à 80 participants », souligne Gérard Le Bourhis, mémoire locale du syndicat. Et cette participation ne s’explique pas par une météo radieuse, ni par la présence de quelques vacanciers, habitués à participer aux rassemblements en région parisienne.
Si les retraités forment toujours le gros des troupes présentes le 1er mai, ils ont été rejoints par plusieurs salariés, inquiets de la réforme des retraites et du départ à 65 ans, promis par Emmanuel Macron. « Il faut un troisième tour social pour s’opposer à cette politique libérale », assène Laëtitia, qui boudait les années précédentes ce rassemblement. « Après avoir écarté la menace d’un pouvoir autoritaire au second tour de l’élection présidentielle, il faut imposer une véritable politique sociale avec un Smic brut à 2 000 €. Il faut aussi augmenter les cotisations sociales pour ne pas amplifier les déserts médicaux et les fermetures de lit dans les hôpitaux. Il faut mettre fin aux exonérations des cotisations patronales. Les cotisations sont le pilier de la protection sociale », plaide Gérard Le Bourhis, le représentant de l’union locale CGT.
Dégradation du pouvoir d’achat et des conditions de travail, départ à la retraite à 65 ans : les craintes exprimées au début ce « troisième tour social » sont nombreuses.
De son côté, Audrey Quémat, secrétaire du syndicat CGT de l’hôpital de Quimperlé, a réclamé une amélioration des conditions de travail. « Les difficultés de l’hôpital public ne sont pas la conséquence de la covid-19 mais des réductions budgétaires. On manque de moyens et de personnels. Les salariés sont épuisés », alerte-t-elle. Selon la représentante syndicale, la situation se dégrade de plus en plus au Groupement hospitalier Bretagne sud (GHBS). « L’appel à l’intérim ne suffit plus à faire face aux problèmes d’effectifs. La direction demande, sur la base du volontariat, que des salariés écourtent d’une semaine leurs congés d’été pour remédier aux absences », dénonce Audrey Quémat, tout en craignant que « l’exception devienne la norme ».
Chez Bigard, les délégués pointent aussi une détérioration des conditions de travail. « Les marges et les profits augmentent, les cadences aussi ! Dans certains ateliers, c’est le retour du chronomètre », dénonce Xavier Morvant, délégué syndical CGT chez Bigard, à Quimperlé. Et le recul annoncé de l’âge de la retraite assombrit un peu plus l’horizon. « La peur s’installe dans l’usine face à cette menace. C’est inenvisageable de maintenir des ouvriers jusqu’à 65 ans. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux partent déjà avant 62 ans en inaptitude », déclare le délégué syndical. C’est justement cette perspective qui a incité plusieurs actifs à rallier le rassemblement pour exprimer leur opposition à cette réforme. « Le 3e tour de la présidentielle se poursuivra en juin dans les urnes, mais aussi dans les rues », prévient la CGT.
Lire aussi:
À Quimper, les syndicats CGT et Sud du centre hospitalier intercommunal de Cornouaille ont fait part mercredi 13 avril 2022 de leurs inquiétudes à l’approche de l’été. Les syndicats CGT et Sud du Centre hospitalier intercommunal de Cornouaille font part de leur inquiétude.
« Tout est organisé pour tuer l’hôpital public ! », lance Karine Goanec, représentante syndicale à la CGT. Les mots sont forts et les visages, graves au moment de faire le point sur la situation du centre hospitalier intercommunal de Cornouaille (Chic), mercredi 13 avril 2022 à Quimper.
« En 2021, la direction avait tablé sur un déficit de 4 millions d’euros. Finalement, il est à hauteur de 400 000 euros », note Loïc Le Houarner. Une bonne nouvelle ? Pas vraiment.
Selon les représentants des syndicats, le déficit est moindre mais ce au prix des conditions de travail du personnel soignant. Des arrêts de travail ne seraient pas remplacés.
L’activité a augmenté, notamment à cause du Covid, mais elle a été gérée par le personnel restant. Le quotidien de ceux qui sont restés s’est aggravé.
En 2021, selon les données fournies par les syndicats, près de 300 personnes ont définitivement quitté les services de l’hôpital :
« Même lors des années difficiles, nous ne comptions jamais plus de cinq départs par an. Et là, il s’agit de titulaires qui travaillaient à l’hôpital depuis longtemps ! », s’alarme Sylvie Bourhis, infirmière et représentante syndicale.
Les représentants syndicaux ne peuvent s’empêcher de penser à l’été qui approche à grands pas. Avec les touristes, la population est croissante. L’hôpital va-t-il être en mesure d’accueillir tout le monde ? Y aura-t-il suffisamment de lits disponibles ? « C’est la santé de la population qui est en danger », prévient Catherine Ferrant.
Le personnel est brisé alors que nous sommes seulement au mois d’avril. Peu de personnes postulent. Certains services pourraient fermer. L’été s’annonce difficile.
Aucune profession ne semble être épargnée par la tension qui règne au sein des services : infirmiers, aides-soignants, urgentistes… Selon les syndicats, des patients chroniques ressentent des bouleversements sur leur prise en charge.
Quelles sont les solutions proposées par le syndicats ? « Nous souhaitons que les métiers liés à la santé soient reconnus et valorisés de manière globale. Il ne s’agit pas de distribuer des primes par-ci, par-là ! », clament la CGT et Sud. Et retrouver le sens véritable de leur travail.
Il n’y a plus de place pour l’humain à cause de la politique menée par l’hôpital. Nous aimons notre métier mais pas au détriment de notre équilibre personnel. Sylvie Bourhis, infirmière.
Contactée par nos soins, la direction du Chic n’a pas souhaité réagir.
Steven Couzigou 13 Avr 22
Meeting à Kemper : Faisons entendre une voix Anticapitaliste et Révolutionnaire !
Après le tro Breizh de Philippe Poutou les 17 et 18 février ce fut au tour d’ Olivier Besancenot, un des porte-parole de notre candidat, de venir animer un meeting à Kemper (29) ce 25 Mars.
Et ce fut une réussite!
Une introduction de Janine revenant sur notre campagne en Finistère sans oublier un hommage à Alain Krivine très récemment disparu, a ouvert la soirée. Ce fut Marie Nicolas, ensuite, de l’association «Sortir du Nucléaire» qui développa minutieusement sur les dangers du nucléaire civil et militaire et dénonça les futurs projets nucléaires de Macron dans un monde de plus en plus militarisé et nucléarisé ainsi que les illusions mortifères de cette énergie et les retards, en revanche, des énergies alternatives et renouvelables.
Puis ce fut Michel Kerengueven, paysan qui revint, comme il l’avait fait lors de la table ronde autour de la paysannerie à Rostronen (22), sur les propositions anticapitalistes vers le monde paysan, du foncier à une nouvelle commercialisation et la sécurité sociale alimentaire en faisant le lien nécessaire et solidaire avec les ouvrièr.es de l’agroalimentaire soumis.es à une exploitation féroce.
Devant une salle plus que remplie, au moins 120 personnes de toutes générations, Olivier Besancenot a entamé son propos par la situation de guerre que nous connaissons, bien que depuis des années elle ne soit pas la seule (Syrie, Kurdistan, Irak, Yémen, Palestine et bien d’autres). De manière forte, il a insisté sur l’agression impérialiste de Poutine contre les populations d’Ukraine, notre soutien à la résistance car il y a un agresseur et un agressé, un oppresseur et un opprimé. En tant qu’internationalistes, nous dénonçons les visées militaires impérialistes d’où qu’elles viennent y compris de notre propre impérialisme en France comme nous sommes pour l’accueil digne et décents de tout.es les réfugié.es par l’affirmation du droit à la circulation et à l’installation pour toutes et tous.
Après une mise en garde contre le chaos politique d’aujourd’hui et les menaces bien réelles de l’extrême droite il n’a pas hésité à affirmer qu’il fallait lever haut les drapeaux de l’antiracisme et de l’antifascisme tout en fustigeant les politiques de Macron et de celles d’une «certaine gauche» qui, au pouvoir, n’a fait qu’une politique de droite.
Enfin par de multiples exemples Olivier a développé nos propositions, notre programme et notre projet de société remettant en cause la propriété des moyens de production et la nécessité de s’attaquer, au-delà des promesses électorales, au profit des capitalistes par l’expropriation, de reprendre nos affaires en main… pour aller vers la construction et le développement d’une gauche de combat, vers une société écosocialiste, féministe, communiste et autogestionnaire.
Après ces interventions particulièrement applaudies plusieurs questions de la salle se sont invitées tant sur l’appareil répressif et la nécessité de répondre à la violence d’état, que sur le handicap, les Ehpad, le processus révolutionnaire, le mouvement antifa ou encore sur le vote dit «utile».
La soirée qui s’est prolongée autour d’un pot a permis de poursuivre le débat et à de nombreus.es participant.es de laisser leurs coordonnées voire leurs demandes d’adhésion au NPA et / ou de partir avec tracts et affiches.
A 15 jours du premier tour, la campagne continue comme les mobilisations locales contre les expulsions locatives et pour le droit au logement, contre l’installation d’Amazon ou encore la préparation d’un nouveau rassemblement unitaire contre l’agression impérialiste de Poutine.