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27 septembre 2013 ~ 0 Commentaire

L’ex Bérurier Noir refait le monde en Bretagne (OF)

L'ex Bérurier Noir refait le monde en Bretagne (OF) dans A gauche du PS berurier-noir-01

Dans les années 1980, les Bérurier Noir étaient le fer de lance de la jeunesse révoltée. Un groupe punk parisien dont Loran était le guitariste. Trente ans plus tard, il est toujours musicien, leader d’un des groupes de fest-noz bretons les plus prisés ! Aujourd’hui installé dans le Finistère, il est devenu amoureux de la Bretagne. Et n’a pas quitté la scène.

La vieille Volvo file vers le Velvet, un bar punk de Santec, petite ville du Finistère Nord, où le musicien a ses habitudes. Sur le tableau de bord, des pierres, des badges et quelques fleurs un peu fanées. La voiture n’est pas toute jeune. Le compteur affiche 525 000 kilomètres. « Mais il est bloqué. En vrai, elle en a bien 800 000 », se marre Loran. L’ancien guitariste des Bérurier Noir, reconverti leader des Ramoneurs de Menhirs, roule avec prudence. Le compteur de vitesse aussi a rendu l’âme.

Le Velvet apparaît coincé entre une crêperie et… La mer. Au large, se dresse l’île de Sieck. La Bretagne à l’état brut. Loran, 49 ans, s’est installé dans la région au début des années 2000, après treize ans de vie en communauté en Ligurie, une petite province italienne qui longe la mer, entre la France et la Toscane.

Alan Stivell et Nolwenn Leroy ? Trop star-system… Au bout du monde, il est venu chercher le calme et scelle son amour avec les peuples qu’il juge insoumis, rebelles. La Bretagne a une identité forte, ça lui plaît, lui, le fils d’émigrés grecs qui a grandi en région parisienne. Il est rebelle, se réclame de l’anti-fascisme et a chanté les peuples opprimés toute sa carrière.

Attablé devant une bière bretonne, il montre qu’il est toujours un énervé. Il dézingue tour à tour François Hollande, Jean-Luc Mélenchon, Manuel Valls, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes… Mais aussi Alan Stivell et Nolwenn Leroy, un peu trop star-system à son goût.

Les Béru et la Bretagne ? Une vieille histoire… « La Bretagne est une terre promise pour le rock et le punk-rock », lâche-t-il entre deux bouffées de cigarette. Il compare volontiers les Bretons aux irréductibles du village gaulois d’Astérix et glisse que deux de ses filles sont scolarisées dans une école Diwan, en langue bretonne.

Son histoire d’amour avec la région ne date pas d’hier. En 1985, les Bérurier Noir enregistrent Vive le feu, dont la rengaine est encore aujourd’hui reprise dans les manifs étudiantes. La chute de ce morceau de punk-rock est un air de danse bretonne. En découlera un projet inachevé d’album sur la Bretagne.

Mais pendant cette période, les Béru ont d’autres combats à mener. En premier lieu, celui contre le racisme. Étendard de l’anti-fascisme, ils font chanter à des milliers de gamins leur haine de l’extrême droite, lorsqu’ils entonnent Porcherie, écrite après les élections européennes de 1988. Chanson aujourd’hui remisée au placard : « Si la jeunesse emmerdait vraiment le Front National (un refrain du groupe, NDLR), on n’en serait pas là… », assène-t-il sèchement.

Pas revendicatif, c’est décoratif Les Béru resteront proches de la Bretagne, même après la mort du groupe en 1989. Ils se reformeront pour un concert dantesque aux Trans Musicales de Rennes, en 2003. Et se produiront à Astropolis, à Brest, en 2005. Loran referme la parenthèse Bérurier Noir l’année suivante. Il devient le leader des Ramoneurs de menhirs, son groupe formé notamment avec des sonneurs bretons qui avaient participé à l’enregistrement de Vive le feu…

Réunir toutes les cultures du monde dans un même lieu, voilà à quoi il rêve. Après un premier projet avorté, un cabaret pourrait ouvrir courant 2014 dans le Finistère Nord. Il imagine « un endroit où on s’apaise », où se dresseront de « grandes tablées avec artistes, public, organisateurs ». La proximité est essentielle pour lui. Encore aujourd’hui, il termine ses concerts à arpenter les parkings. Au pied des voitures et des fourgons, il rencontre le public, passe la soirée avec eux, discute, refait le monde… Pour son cabaret, il veut des musiciens revendicatifs car « un artiste qui n’a rien à dire, c’est comme un papier peint, c’est décoratif » ! L’idée de ces soirées ? « Qu’il n’y ait plus d’horaires ». Et il est prêt à en débattre avec le préfet si ce dernier refuse cette exigence.

« Quand on joue dans un bar, on prend ce qu’il y a » Loran se veut provocateur quand il évoque l’autorité et la loi. « Je suis enfant de l’État et je me bats contre ça », se plaît-il à répéter. Une vieille rengaine des Béru, dont il reste forcément indissociable. Leur public, qui a aussi pris trente ans, guette toujours le signe d’une possible renaissance. La sortie récente de l’intégrale des enregistrements, chez Coop Breizh, aurait pu en être un. Loran réfute : « C’est un fantasme ».

Son avenir s’inscrit avec les Ramoneurs, loin des strass et des paillettes. « On refuse de jouer dans les gros festivals chers ». Il confesse avoir refusé les Vieilles Charrues. « L’entrée de ce festival pourrait être gratuite ou de 2 €, mais c’est beaucoup plus cher à cause d’artistes qui tapent le million d’euros de cachet ! Avec les Ramoneurs, quand on joue dans un bar, on prend ce qu’il y a. On préfère une relation conviviale, saine ». Sur fond de musique bretonne. Et sur quelques airs punks, bien entendu.

Mickaël LOUÉDEC. Musique vendredi 27 septembre 2013

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Musique.-L-ex-Berurier-Noir-refait-le-monde-en-Bretagne_6346-2232942_actu.Htm

Ecoutez: https://www.youtube.com/watch?v=uPaDgBPbTqA

http://youtu.be/O-63EmrzzM4

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24 septembre 2013 ~ 0 Commentaire

Breiz Atao : procès en appel à Rennes pour insulte raciste à l’encontre d’un sonneur noir (FR3)

Breiz Atao : procès en appel à Rennes pour insulte raciste à l'encontre d'un sonneur noir (FR3) dans Antiracisme freres

Aujourd’hui se tient à Rennes, le procès en appel de Boris Le Lay, fondateur du site extrémiste Breiz Atao.

Il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, au mois de juin, pour insulte raciste à l’encontre de Yannick Martin, sonneur noir du Bagad Kemper. Suite à des propos racistes sur internet, Boris Le Lay, le gérant du site internet d’extrême extrême-droite Breiz Atao, avait été condamné à 18 mois de prison avec sursis, au mois de juin dernier pour diffamation et incitation à la discrimination raciale par le tribunal correctionnel de Quimper. Ses propos visaient Yannick Martin, sonneur noir du bagad Quimper et aussi Bernard Poignant, le maire de Quimper ou encore la conseillère régionale Mona Bras. Boris Le Lay, qui vit au Japon, a fait appel. Aujourd’hui se tient donc le second procès en appel à Rennes, ainsi qu’un autre procès à Brest, pour une autre affaire le concernant pour des propos envers des élus socialistes. Par Krystell Veillard Publié le 24/09/2013 | 10:51, mis à jour le 24/09/2013 | 11:21

http://bretagne.france3.fr/2013/09/24/breiz-atao-proces-en-appel-brest-pour-insulte-raciste-l-encontre-d-un-sonneur-noir-324457.html

Commentaire: En fait ce sont deux frères, adoptés par deux familles différentes qui se sont retrouvés !

Lire aussi: http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/billet-xenophobe-le-fondateur-d-un-site-internet-condamne-25-09-2013-2245475.php

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29 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Gourin, Festy Gay : la 6e fête des libertés est sur les rails (Of-Têtu)

Gourin, Festy Gay : la 6e fête des libertés est sur les rails (Of-Têtu) dans LGBT fest

L’association Les Folies gourinoises s’est réunie, jeudi soir, pour organiser la 6e édition de la Festy Gay.

L’association Les Folies gourinoises, présidée par Bernard Raynal, organisait une réunion, jeudi, au Starman, rue de la Gare, pour l’orga-nisation de la 6 e édition de la Festy Gay. Ella aura lieu, cette année, le samedi 3 août.

« Laisser ses complexes au vestiaire »

« Convivialité et tolérance sont les maîtres mots de ce rassemblement. Nous attendons des représentants d’établissements gays et lesbiens de toute la Bretagne et même au-delà. Il y aura aussi des chars, drag-queen, transformistes, gogos, artistes et une foule de participants en folies. Nous accueillerons aussi les soeurs de la perpétuelle indulgence du couvent de Paris, toujours plus nombreuses à se déplacer à Gourin », ex- plique Bernard Raynal, qui précise que le défilé est ouvert à tout le monde. « Il faut laisser ses complexes au vestiaire et venir faire la fête ! », invite-t-il.

Présence de l’association Aides Le joyeux convoi partira vers 17 h de la rue de la Gare pour rejoindre la place de la Liberté. « C’est tout un symbole, car la Festy Gay, c’est la marche des libertés », souligne Bernard Raynal. Le président des Folies gourinoises insiste sur la prévention qui sera au coeur de la fête. « Cette grande fête est aussi organisée dans un esprit de lutte contre l’homophobie et de prévention contre les comportements à risque. L’association Aides sera présente à Gourin ». « Deux points de dépistage seront proposés, un dans le village associatif qui sera situé près de la réplique de la statue de la Liberté, l’autre rue de la Gare », expliquaient, jeudi, Mickaël Peyrazat et Guéna Sémoff, de l’association Aides Lorient. Une nouveauté, cette année, l’association Les Folies gourinoises envisage d’organiser un bal populaire en plein centre-ville, près de la mairie. lundi 24 juin 2013

Renseignements sur : https ://www.facebook.com/festygayofficiel

Gay pride à Gourin : époustouflant! (Têtu) Publié par

Des voitures partout. La foule qui envahit les rues. Il est 18h, ce samedi d’août. Gourin, petite commune morbihannaise de 4600 âmes, perdue au centre de la Bretagne, va doubler sa population le temps d’une gay pride mémorable!

On pouvait s’attendre à un choc des cultures, avec une population locale très rurale, et assez âgée, et pourtant il n’en fut rien. Jean-Paul, commerçant à la retraite, est venu pour la fête: « ils savent s’amuser » explique-t-il, et « les gens comprennent aujourd’hui, qu’il faut vivre avec son temps ». D’ailleurs les gens, ils sont venus de toute la Bretagne pour participer à l’événement.

L’aventure a commencé il y a cinq ans lorsque Bernard, le patron du Starman, la plus ancienne discothèque gay de Bretagne, propose à la mairie d’organiser un festival gay. « Chiche, on prend le pari » a tout de suite réagit David Le Solliec, maire de Gourin, avant de poursuivre « la première fois, les gens venait pour regarder, aujourd’hui ils viennent pour faire la fête […] nous avons franchi une étape ».

Une autre étape a été franchie, celle du nombre de participants: près de 8000 ! Pour Bernard Raynal, patron du Starman « c’est fantastique ». Du coup, il y aura certainement une autre édition. « On est au fond de rien, mais au début de tout » ironise Bernard. Un patron ravi et ému, qui peine à trouver ses mots surtout quand David Le Solliec ajoute un compliment de poids : « les gens ont muri grâce au Starman, Gourin est en avance sur son temps grâce à cette boîte ». Un élu heureux qui aimerait qu’un jour on ne parle de « d’homos et d’hétéros, mais simplement de gens qui font la fête ensemble ».

http://tetu.yagg.com/2008/08/03/gay-pride-a-gourin-bretagne-epoustouflant/

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24 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

“Il n’y aura pas de collectivité à statut particulier pour le Pays Basque” (LJDPB)

“Il n’y aura pas de collectivité à statut particulier pour le Pays Basque” (LJDPB) dans Questions bretonnes etc 20080423044911_bzh_euskadi

C’était sous-entendu, suggéré, insinué. Mais jamais dit clairement.

Du moins de la part de la responsable du gouvernement en charge du dossier, Marylise Lebranchu. C’est désormais officiel et exprimé depuis la solennelle Assemblée nationale. Dans la nuit de vendredi à samedi, la ministre de la Décentralisation a enterré d’une phrase la revendication de la majorité des élus locaux : “Il n’y aura pas de collectivité à statut particulier pour le Pays Basque.”

Ce faisant, il s’agissait pour Mme Lebranchu, ainsi qu’elle l’a confusément défendu devant la chambre basse, d’offrir un gage aux députés au moment de leur soumettre un amendement de dernière minute, inscrivant dans la loi de “modernisation publique de l’action territoriale” la création d’un “pôle Pays Basque”. L’explication n’a guère convaincu les parlementaires présents – c’est le moins qu’on puisse dire –, qui ont ridiculisé l’initiative en ne lui apportant pas la moindre voix. Après des mois de circonlocutions dans la bouche de Mme Lebranchu, l’épisode a le mérite de clarifier la position du gouvernement français sur la question de l’avenir institutionnel du Pays Basque Nord. Cela ne constitue évidemment pas une surprise, si l’on s’en tient aux propos sans équivoque (eux) du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, opposé à l’avè- nement d’une collectivité territoriale à statut particulier. Un infime doute persistait, il est levé. L’ensemble du gouvernement se trouve désormais sur la même ligne de refus.

Lebranchu et le Pays Basque ridiculisés Le gouvernement perdrait-il le nord avec les pôles ? Récapitulons. Début juin, le Sénat adopte un amendement au projet de loi de “modernisation publique de l’action territoriale” créant un “pôle d’aménagement et de coopération du Pays Basque”. Quelques jours plus tard, en commission des lois de l’Assemblée, l’amendement est dépouillé de la mention Pays Basque, à la demande du gouvernement, la loi n’étant pas censée référer “à un territoire particulier”. Pour compliquer la donne, les pôles “d’aménagement et de coopération” deviennent bientôt “pôles d’équilibre et de coopération territoriale”. Vendredi, Mme Lebranchu propose un amendement réinscrivant dans la loi le Pays Basque à travers un “pôle Pays Basque”, continuation du “pays” Pays Basque actuel. L’amendement, mani- festement rédigé à la hâte – il comporte une faute d’orthographe grossière – est aussi en contradiction avec les précédentes interventions du gouvernement. Les députés PS présents, le Béarnais D. Habib et le Girondin G. Savary, ne manquent pas de le souligner. L’amendement est soumis au vote… et ne reçoit pas le moindre suffrage, ridiculisé par les rires de l’Assemblée. Aucun député basque n’est présent. J. Lassalle marche vers Belfort. C. Capdevielle, elle, est rentrée au Pays Basque, ses amendements ayant été rejetés. Elle disait hier avoir “honte” et se sentir “injuriée” par l’initiative gouvernementale. S. Alaux était injoignable.

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19 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Bretagne, résistance et nazisme. La prestation du cercle de Guingamp fait polémique (LT)

Bretagne, résistance et nazisme. La prestation du cercle de Guingamp fait polémique (LT) dans Questions bretonnes etc affiche_resistance_en_bretagne1

19 juin 2013 à 07h09 -

L’élite de la danse bretonne s’est affrontée le week-end dernier, à Quimper. L’hommage à la Résistance du cercle guingampais, qui met en scène l’occupant nazi, a indigné des spectateurs.

Émoi, dimanche, dans les travées du théâtre de Cornouaille, à Quimper. Des spectateurs quittent la salle, comble jusque-là. Certains sifflent et huent le cercle celtique de Guingamp. La troupe de Kroas-Hent Gwengamp est la neuvième et dernière à se présenter devant le jury de Kendalc’h, dans le cadre de la première épreuve technique de Dañs excellañs, championnat national de danse bretonne dans la catégorie Excellence. Sa chorégraphe, Gaëlle Herbert, a bâti son spectacle en hommage à la Résistance du pays de Guingamp. Pour planter le décor, elle met en scène l’occupant nazi. Un drapeau arborant la svastika est brandi, tandis que résonnent quelques «Heil Hitler». Quelques danseurs font également le salut nazi, soulevant l’ire d’une partie du public. «À la sortie, beaucoup étaient sous le choc», témoigne un spectateur. Un autre le rejoint : «On ne peut pas faire un spectacle sur la Résistance sans évoquer cette partie obscure, mais certains sont choqués. Doit-on traiter ce genre de choses dans un spectacle de danse bretonne ?», s’interroge-t-il. Contactée, la fédération Kendalc’h constate que «ça réagit beaucoup, effectivement. Ce n’était peut-être pas assez suggéré. Il n’y avait sans doute pas besoin d’imprimer tous ces symboles», explique Mathieu Lamour, directeur de Kendalc’h. Une rencontre est prévue aujourd’hui avec Céline Chaou, présidente du cercle de Guingamp.

«Réfléchir» 
Un conseil d’administration est également programmé ce week-end. «La prestation guingampaise sera certainement abordée. Plusieurs administrateurs vont soulever la question», poursuit Mathieu Lamour. Jean Guého, président de Kendalc’h, ne souhaite pas faire de commentaire mais concède qu’une réunion s’est déjà tenue à ce propos lundi soir : «Je prends du temps pour réfléchir à tout ça».

«On ne peut édulcorer l’Histoire» 
Jointe ce mardi soir, Gaëlle Herbert défend ses choix : «C’est surtout un hommage à la Résistance et aux résistants du pays de Guingamp. Le début est un peu cruel, mais la Résistance s’est créée en réponse à ces actes inadmissibles. Nous avons simplement posé le cadre historique. En aucun cas, nous ne faisons l’apologie du nazisme. Le drapeau nazi est piétiné sur scène. Tout notre travail a été fait en collaboration avec le musée de la Résistance de Saint-Connan et avec d’anciens résistants. Le musée pose le cadre de la même façon : dans sa première salle, il y a un drapeau nazi. On ne peut édulcorer l’histoire même si c’est violent. Je suis désolée que des gens aient été choqués mais on est dans le devoir de mémoire. Certains s’étonnent qu’on traite de la Résistance dans le cadre d’un spectacle de danse bretonne mais je ne vois pas pourquoi on la cantonnerait à des choses surannées». Dimanche soir, la confédération Kendalc’h a attribué la première place aux Quimpérois Eostiged ar Stangala. Les Guingampais finissent sixièmes ex aequo, ce qui les qualifie pour l’épreuve finale de la Saint-Loup, à Guingamp, les 17 et 18 août.

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/cotesarmor/kendalc-h-la-prestation-de-guingamp-fait-polemique-19-06-2013-2141613.php

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Commentaire: N’oublions pas que pendant que certains résistaient, d’autres « apolitiques » ceux-là, faisaient de la « culture bretonne », profitant d’un « espace de liberté », si si!, que la France jacobine (et c’est vrai) ne leur accordait pas.  Cette cécité  de « ne pas choisir » (mon oeil?) entre république et nazisme, interdit toujours au nationalisme breton de faire de la politique ! Et voilà pourquoi, le paravent de la « culture bretonne » est regardée de travers!

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11 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Ar Falz fête ses 80 ans. Hommage à Yves Person (LT)

Ar Falz fête ses 80 ans. Hommage à Yves Person (LT) dans Brest et région communism1

L’association Ar Falz fête ses 80 ans en organisant des rencontres, intitulées « De la Bretagne au monde, minorités et impérialismes », vendredi 28 juin à la faculté Victor-Segalen, à Brest.

Cette association a été créée il y a 80 ans par Yann Sohier dans le but de promouvoir en Bretagne les valeurs de laïcité, de respect des droits des peuples et cultures minoritaires, d’égalité citoyenne et d’ouverture au monde. Les membres et les amis d’Ar Falz et de Sklol Vreizh oeuvrent toujours pour que chaque Breton puisse se réapproprier sa langue, son histoire et sa culture, éléments indispensables de son identité. À Brest, l’association va rendre hommage à Yves Person, ancien président d’Ar Falz, l’un des premiers à s’intéresser à l’histoire de l’Afrique et à l’enseigner, notamment, à la Sorbonne. Le programme de cette journée d’études internationales prévoit, notamment, des interventions de spécialistes et universitaires sur Yves Person et Yann Sohier, sur l’impérialisme linguistique, sur le discours républicain en France depuis les années 80, sur les enjeux de la politique linguistique et culturelle de la région…

11 juin 2013 Pratique Rencontres d’Ar Falz, vendredi 28 juin, faculté Victor-Segalen, à Brest.

Entrée libre, inscription pour le repas : 22 €, avant samedi. Ar Falz, 41, quai de Léon, 29600 Morlaix. Tél. 02.98.62.17.20. arfalz@yahoo.fr

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09 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Corse : Manuel Valls dans les pas de Jean-Pierre Chevènement (Rue 89)

Corse : Manuel Valls dans les pas de Jean-Pierre Chevènement (Rue 89) dans Questions bretonnes etc tardi-drapeau

Tribune

« Il n’y a qu’une langue de la République, c’est le français, et il n’est pas concevable qu’il y ait sur une partie du territoire une deuxième langue officielle. » Cette simple déclaration de Manuel Valls faite à Corse-Matin à la veille de son arrivée en Corse est le concentré d’une dérive politique jacobine qui le conduira sous peu aux mêmes résultats que Jean Pierre Chevènement. Il y a d’abord le ton, péremptoire et arrogant. En fait, il nous fait même remonter bien avant Jean Pierre Chevènement, du temps où Giscard d’Estaing martelait que « même si 200 000 Corses le demandaient, il n’y aura jamais d’autonomie pour la Corse », ou encore quand Charles Pasqua éructait dans ses discours qu’il fallait « terroriser les terroristes ». Il y a eu ensuite Jean Pierre Chevènement intronisant Bernard Bonnet, « l’homme qu’il faut, là où il faut », avec les conséquences désastreuses que l’on connaît. Chaque fois qu’un responsable de l’Etat a parlé comme parle aujourd’hui Manuel Valls, l’échec a été retentissant !

La réalité européenne

Il y a ensuite le contenu. « Il n’est pas concevable qu’il y ait sur une partie du territoire une deuxième langue officielle » : cette affirmation n’a aucun fondement rationnel, et elle tourne le dos à une réalité européenne largement répandue aux frontières immédiates de la France. Le catalan, le basque et le galicien sont langues officielles en Pays basque, en Catalogne et en Galice, en Espagne. Le gallois est langue officielle au pays de Galles, en Grande-Bretagne. L’allemand est langue officielle en Italie (Sud-Tirol) et le français au Val-d’Aoste. L’allemand est langue officielle également sur une partie du territoire belge, tandis que français et flamand sont les deux autres langues officielles. Sans compter le Grand-Duché de Luxembourg (trois langues officielles, le français, l’allemand et le luxembourgeois), la Suisse et ses quatre langues officielles, allemand, français, italien et romanche, la Finlande où le suédois est langue officielle, ainsi que le sami pour les populations du Grand Nord, idem en Suède et en Norvège, etc. La France est entourée d’exemples qui sont l’exact contraire de l’affirmation bornée du ministre de l’Intérieur !Il y a ensuite le contenu. « Il n’est pas concevable qu’il y ait sur une partie du territoire une deuxième langue officielle » : cette affirmation n’a aucun fondement rationnel, et elle tourne le dos à une réalité européenne largement répandue aux frontières immédiates de la France. Le catalan, le basque et le galicien sont langues officielles en Pays basque, en Catalogne et en Galice, en Espagne. Le gallois est langue officielle au pays de Galles, en Grande-Bretagne. L’allemand est langue officielle en Italie (Sud-Tirol) et le français au Val-d’Aoste. L’allemand est langue officielle également sur une partie du territoire belge, tandis que français et flamand sont les deux autres langues officielles. Sans compter le Grand-Duché de Luxembourg (trois langues officielles, le français, l’allemand et le luxembourgeois), la Suisse et ses quatre langues officielles, allemand, français, italien et romanche, la Finlande où le suédois est langue officielle, ainsi que le sami pour les populations du Grand Nord, idem en Suède et en Norvège, etc. La France est entourée d’exemples qui sont l’exact contraire de l’affirmation bornée du ministre de l’Intérieur !

L’échec programmé de la politique socialiste

Il y a aussi la méthode. Une caricature. Du déni démocratique. La délibération prise par l’Assemblée de Corse le 17 mai 2013 en faveur de la co-officialité pour la langue corse est une démarche démocratique incontestable (70% des voix pour, pas d’opposition). Par définition, ne lui accorder aucune considération comme le fait Manuel Valls, en lui opposant les archaïsmes de la Constitution française avant même un tout premier échange avec la représentation élue qui a voté ce texte, est très clairement une forme de répression politique. Et il y a enfin l’échec programmé de la politique socialiste en Corse. Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls a fait de la lutte contre la délinquance de droit commun sa priorité. Soit. Mais cela n’exclut en rien le dialogue politique ! Au contraire, il sera nécessairement contre-productif de se couper de l’encouragement que les Corses veulent donner à un tel objectif en faisant monter le mécontentement des forces vives contre un ordre établi qui nie les droits et les attentes du peuple corse.

Les conflits vont s’attiser

L’espace de dialogue est le minimum que la démocratie doit au vote largement majoritaire de l’Assemblée de Corse. En le refusant, Manuel Valls légitime les approches extrémistes dont la revendication de l’attentat contre le GIR [Groupe d’intervention régional, ndlr] a donné le ton. Les conflits vont s’attiser. Et, in fine, comme durant les trente années qui ont précédé, le banditisme en tirera le plus grand profit.Les problèmes de la Corse sont divers, mais leur solution relève d’une seule logique politique : s’appuyer sur une démarche collective fondée sur une confiance retrouvée dans l’avenir du peuple corse. En s’acharnant à briser les signaux constructifs que l’Assemblée de Corse est en train de donner, Manuel Valls choisit en fait la politique du pire. Et il est en train d’entraîner le gouvernement socialiste sur cette pente fatale.

François Alfonsi | Député européen, membre du pari de la Nation Corse (Autonomiste)

http://www.rue89.com/2013/06/08/corse-manuel-valls-les-jean-pierre-chevenement-243059

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02 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Réunification, pique-nique militant le 15 juin (LT)

Réunification, pique-nique militant le 15 juin (LT) dans Questions bretonnes etc journal_televise_france_2_reunification_bretagne_04-01-12

Les organisations Bretagne Réunie et 44=Breizh organisent un pique-nique militant pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne le 15 juin à Nantes.  Elles entendent également protester contre la tenue à Nantes pendant plusieurs semaines des « ateliers des Pays de la Loire », organisés « dans le but de renforcer et légitimer l’image de la région Pays-de-la-Loire ». Un « forum citoyen » se tiendra dans la foulée à la maison des syndicats de Nantes autour de quatre points que les militants exigent de voir figurer dans le projet de loi de décentralisation :
- La ratification de la charte européenne des langues minoritaires;
- La réunification de la Bretagne, donc;
- La création d’une télévision publique bilingue;
- La création d’un assemblée de Bretagne doté des pouvoirs législatif et réglementaire et s’appuyant sur une fiscalité propre à la région.

2 juin 2013 à 09h49 http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/reunification-pique-nique-militant-le-15-juin-02-06-2013-2122703.php

Commentaire: « Pour info » comme on dit! Pas possible de connaître la position des Npa des 5 départements sur cette question.

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Commentaire: Historique de la question: des provinces d’ancien régime aux grandes régions européennes.

 

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29 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Morbihan, bilingue public, des parents présentent la facture à l’État (LT)

Morbihan, bilingue public, des parents présentent la facture à l'État (LT) dans Questions bretonnes etc evite

À Vannes, la filière bilingue publique s’arrête au CM2. Continuer l’apprentissage du breton en 6e a alors un coût pour les familles, obligées d’inscrire leurs enfants dans le privé. Deux d’entre elles ont envoyé leur note à l’Éducation nationale.

2.950 € pour quatre ans de scolarité. 1.500 € pour trois ans. C’est le surcoût calculé par deux familles vannetaises, selon leur quotient familial, pour ne pas avoir pu inscrire leurs enfants en collège public. La famille Pollein et la famille Le Fol, trois enfants chacun, ont fait le choix de l’enseignement public bilingue français-breton dès la maternelle, par conviction. Ils sont attachés à la fois aux valeurs de la République et au bilinguisme précoce. Mais à l’arrivée en 6e, la voie est restée sans issue. Ne restait comme alternative que le public sans le breton ou le breton dans le privé. L’aîné des Le Fol a choisi la première option. Son cadet et l’aînée des Pollein la deuxième. Tous les deux sont donc aujourd’hui scolarisés au collège Diwan de Vannes. « Le plus proche de nos valeurs de laïcité », expliquent les parents.

Continuité du service public

« L’État parle constamment de rigueur financière. Mais nous aussi nous sommes concernés par les baisses de budget », souligne Éric Pollein. Les familles ont donc sorti les calculettes, uniquement sur la demi-pension. Pas pour se plaindre du tarif de Diwan, mais pour souligner l’incohérence de l’État. « Aujourd’hui, il n’y a pas de continuité du service public et c’est nous qui assumons financièrement cette défaillance », estime Valérie Le Fol. « Du coup, ceux qui n’ont pas les moyens arrêtent l’enseignement bilingue. Cette situation est contraire au principe d’égalité de la République », poursuit Éric Pollein. « On nous renvoie toujours un problème d’effectifs. Mais pourquoi une section bilingue ouvre à Quimperlé (29) avec sept élèves et pas à Vannes ? ». En septembre, il ne devrait toujours pas y avoir de filière bilingue au collège Jules-Simon. De quoi motiver cette action des parents d’élèves qui espèrent une solution pour leurs benjamins. « L’enseignant et les locaux nécessaires sont là. Autour de Vannes, il y a un vivier d’effectifs. Il faudra bien un jour amorcer la pompe car cette attente finit par décourager les parents, dès le départ, d’entrer dans la filière bilingue publique », constatent les parents. À leur lettre, les familles ont joint un relevé d’identité bancaire. Elles invitent toutes celles qui sont dans leur cas à faire la même démarche. Et faute de remboursement, elles se réservent la possibilité de poursuivre leur action devant le tribunal administratif.

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