Archive | Pays bigouden

25 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Changeons le système, pas le climat !

Changeons le système, pas le climat ! dans Ecologie & climat

Les « événements naturels extrêmes » se multiplient partout dans le monde : inondations, montée des rivières (sans précédent en Europe depuis… le XIIIe siècle), sécheresses, ouragans, etc. D’ici quelques dizaines d’années, on risque d’atteindre le point de non-retour, le dépassement des 2°C de réchauffement, et le déclenchement d’un processus incontrôlable.

Le changement climatique, c’est maintenant ! Les conséquences ? Fusion des glaces polaires et élévation du niveau de la mer avec la submersion des principales villes de la civilisation humaine, réduction dramatique de l’eau potable, désertification, incendies détruisant les dernières grandes forêts… Selon les scientifiques, si l’on dépasse les 350 ppm (parties par million) de gaz à effets de serre, on ne pourra pas empêcher le dépassement des 2°C. Or, dans l’hémisphère Nord – le cœur du système capitaliste – les 400 ppm sont atteints pour la première fois depuis… le pliocène, une ère géologique datant d’il y a quelques millions d’années !

Toujours plus vite vers la catastrophe L’accumulation de gaz carbonique, la montée de la température, la fonte des glaciers polaires et des « neiges éternelles », la désertification des terres, les sécheresses, les inondations : tout se précipite et les bilans des scientifiques, à peine l’encre des documents séchée, se révèlent trop optimistes. Concernant les prévisions, on penche maintenant, de plus en plus, pour les fourchettes les plus élevées. On ne parle plus – ou de moins en moins – de ce qui va se passer à la fin du siècle, ou dans un demi-siècle, mais dans les dix, vingt, trente prochaines années. Il n’est plus seulement question de la planète que nous laisserons à nos enfants et petits-enfants, mais de l’avenir de cette génération-ci ! Un exemple, assez inquiétant : si la glace du Groenland fondait, le niveau de la mer pourrait monter de six mètres : cela veut dire l’inondation, non seulement de Dacca et d’autres villes maritimes asiatiques… mais aussi de New York, Amsterdam et Londres. Selon Richard Alley, glaciologue de la Penn State University, la fusion de la calotte du Groenland, qu’on avait l’habitude de calculer en centaines d’années, pourrait se produire en quelques décennies (1). Cette accélération s’explique, entre autres, par des effets de rétroaction (feed-back). Quelques exemples : la fonte des glaciers de l’Arctique – déjà bien entamée – en réduisant l’albédo, c’est-à-dire le degré de réflexion du rayonnement solaire (il est maximum pour les surfaces blanches) – ne peut qu’augmenter la quantité de chaleur qui est absorbé par le sol ; des scientifiques ont calculé que la réduction de 10 % de l’albédo de la planète aurait l’effet équivalent d’une augmentation de cinq fois du volume de CO2 dans l’atmosphère (2). La montée de la température de la mer transforme des surfaces immenses des océans en déserts sans plancton ni poissons, ce qui réduit leur capacité à absorber le CO2. Ce phénomène s’est accéléré, selon une étude récente, quinze fois plus vite que prévu dans les modèles existants (3) !

Les « scénarios du pire » D’autres rétroactions sont possibles, encore plus dangereuses. Jusqu’ici peu étudiées, elles ne sont pas incluses dans les modèles du GIEC (Groupe d’experts sur l’évolution du climat pour l’ONU), mais risquent de provoquer un saut qualitatif dans l’effet de serre. 400 milliards de tonnes de carbone sont pour le moment emprisonnées dans le pergélisol (permafrost), cette toundra congelée qui s’étend du Canada à la Sibérie. Si les glaciers commencent à fondre, pourquoi le pergélisol ne fondrait-il pas lui aussi ? En se décomposant, ce carbone se transforme en méthane, dont l’effet de serre est bien plus puissant que le CO2. Des quantités astronomiques de méthane se trouvent aussi dans les profondeurs des océans : au moins un trillion de tonnes, sous forme de clathrates de méthane. Si les océans se réchauffent, la possibilité existe que ce méthane soit libéré dans l’atmosphère, provoquant un saut dans le changement climatique. Tous ces processus commencent de façon très graduelle, mais à partir d’un certain moment ils peuvent se développer par sauts qualitatifs. La menace la plus inquiétante, de plus en plus envisagée par les chercheurs, est donc celle d’un runaway climate change, d’un glissement rapide et incontrôlable du réchauffement. Il existe peu de scénarios du pire, c’est-à-dire si l’augmentation de température dépasse les 2 ou 3 degrés : les scientifiques évitent de dresser des tableaux catastrophiques, mais on sait déjà les risques encourus. À partir d’un certain niveau de la température, la Terre sera-t-elle encore habitable par notre espèce ?
La discussion de ces « scénarios du pire » n’est pas un vain exercice apocalyptique : il s’agit de réels dangers, dont il faut prendre toute la mesure. Ce n’est pas non plus du fatalisme : les jeux ne sont pas encore faits, et il est encore temps d’agir pour inverser le cours des événements.
1. Cité par Fred Pearce, The Last Generation, Reading, Eden project books, 2006, p. 83, 90.
2. Calcul d’experts du Scripps Institution of Oceanography de San Diego, Californie, cité par Fred Pearce, The Last Generation, p168.
3. Article du journal le Monde du 5 février 2008 p. 8.

Dimanche 23 juin 2013 Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 200 (20/06/13)

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25 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Loctudy. 400 personnes manifestent contre le clapage aux côtés des marins (OF)

Loctudy. 400 personnes manifestent contre le clapage aux côtés des marins (OF) dans Luttes écolos en Bretagne clapage-500-2-92d92-300x199

Ce samedi matin, à partir de 10 h 30, environ 400 personnes ont défilé depuis le port de plaisance jusqu’à la mairie de Loctudy pour réclamer l’arrêt du clapage en mer des boues du port.

« Non au clapage, la mer n’est pas une poubelle ». C’est ce qu’on pouvait lire sur la grande banderole qu’ont déplié les marins pêcheurs venus de Loctudy, du Guilvinec, de Saint-Guénolé ou de Lesconil. Ce matin, un mois après leur première opération choc, ils se sont à nouveau réunis pour manifester leur opposition au rejet en mer des boues draguées au fond du port de Loctudy. Ils ont été rejoints par de nombreux habitants, quelques élus locaux et partis politiques comme le NPA, le Front de Gauche, le Parti Communiste et Europe-Ecologie Les Verts. Au total, ce sont environ 400 personnes qui ont défilé depuis le port de plaisance jusqu’à la mairie. Une manifestation qui s’est déroulée dans le plus grand calme.

Une délégation reçue en mairie. Vers midi, une délégation de pêcheurs a été reçue en mairie par trois adjoints, dont Loïc Le Dréau, premier adjoint. « Ils sont conscients que le cahier des charges (sur le clapage) n’est pas respecté mais ils continuent. Ils nous ont répondu qu’ils n’avaient pas de pouvoir décisionnaire dans cette affaire, mais qu’ils allaient prendre rendez-vous avec le Conseil Général pour leur faire remonter ces problèmes », rapporte Jean-Paul Biger, président du collectif contre le clapage, après l’entretien en mairie. En attendant, les marins-pêcheurs ont fait savoir qu’ils continueront « à diffuser leur message, à attacher des banderoles à leur bateau »et qu’ils ne laisseront pas la saison estivale – pendant laquelle le clapage va stopper temporairement – faire oublier leur combat.

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24 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Pont-l’Abbé NPA 29 solidaire envers les marins pêcheurs (OF)

Pont-l'Abbé NPA 29 solidaire envers les marins pêcheurs (OF)  dans Luttes écolos en Bretagne clapage-500-2-92d92-300x199

Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) du Pays Bigouden rappelle qu’il est « à l’origine de la rédaction du tract appelant la profession et les personnes sensibles à l’environnement à s’opposer au rejet des vases portuaires en mer (clapage) ». Les militants ont fait circuler une pétition en ce sens, qui a récupéré « 137 signatures en quatre jours ». Ce samedi, à 10 h 30, ils seront à Loctudy pour « soutenir l’action des marins pêcheurs » qui manifestent « pour l’arrêt total des opérations de clapage » et appellent les sympathisants à les rejoindre. samedi 22 juin 2013

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Le-NPA-29-solidaire-envers-les-marins-pecheurs-_29220-avd-20130622-65417769_actuLocale.Htm

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20 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Loctudy, des appels à manifester samedi contre le clapage (LT)

Loctudy, des appels à manifester samedi contre le clapage (LT) dans Luttes écolos en Bretagne clapage-500-2-92d92

Pour dire leur opposition au clapage au large du Guilvinec des boues de dragage du port de Loctudy (29), les pêcheurs organisent une manifestation qui aura lieu samedi, à 10 h 30, au départ du port de plaisance de Loctudy. Dans des communiqués, les associations Eau et Rivières de Bretagne, Bretagne Vivante et France Nature Environnement appellent leurs sympathisants à se joindre à la manifestation. De son côté, la section du Parti communiste du Pays Bigouden se dit « solidaire de l’action des pêcheurs professionnels du littoral » et assure les pêcheurs de sa présence. 20 juin 2013 à 09h17

http://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/ouest-cornouaille/leguilvinec/loctudy/loctudy-des-appels-a-manifester-samedi-contre-le-clapage-20-06-2013-2143940.php

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19 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Loctudy, manifestation contre le clapage samedi (LT)

Loctudy, manifestation contre le clapage samedi (LT) dans Ecologie & climat ob_113b4468943f3f77e915f36d08660a7e_130526-stop-au-clapage

Un mois après leur opération coup de poing, les pêcheurs langoustiniers opposés aux opérations de clapage en mer des boues du port de Loctudy organisent samedi à 10 h 30 à Loctudy une manifestation pour demander l’arrêt du clapage. Au départ du port de plaisance, le cortège se rendra vers la mairie.19 juin 2013 à 06h45  Stéphane Guihéneuf

http://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/ouest-cornouaille/leguilvinec/loctudy/loctudy-29-manifestation-contre-le-clapage-samedi-18-06-2013-2141476.php

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11 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Loctudy Comité de pilotage Natura 2000 et clapage : « Le contrat de confiance est rompu » (OF)

Loctudy Comité de pilotage Natura 2000 et clapage : « Le contrat de confiance est rompu » (OF) dans Luttes sociales en Finistère langoustines1

Dans un communiqué, le comité départemental et le comité régional des pêches et des élevages marins annoncent que « les professionnels de la mer présents en comité de pilotage du site Natura 2000 Roches de Penmarc’h ont proposé le vote d’une motion portant sur deux points : l’arrêt immédiat des clapages dans la zone Natura 2000 et la réparation du préjudice subi par les marins ».

Refus

Cette motion n’ayant pas été prise en considération, ils ont décidé de quitter la salle. Leurs arguments : « Les professionnels de la pêche se sont investis depuis trois ans dans la réalisation du document d’objectifs, en participant aux réunions, en répondant aux enquêtes et en transmettant leurs données de pêche, Natura 2000 étant présentée aux pêcheurs comme une démarche améliorant la gestion de l’environnement et de la biodiversité dans la bande côtière. Aujourd’hui, ils considèrent que le clapage des vases compactes et de déchets à l’intérieur de ce site est contraire aux objectifs cette démarche ». Olivier Le Nézet, le président du comité régional des pêches, et Jean-Jacques Tanguy, le président du comité départemental ajoutent : « Le contrat de confiance est désormais rompu avec le conseil général du Finistère et la préfecture du Finistère. Le comité régional des pêches entend toutefois confirmer à la préfecture maritime qu’il reste opérateur du site des Roches de Penmarc’h et qu’il le restera jusqu’à nouvel ordre ». Environnement lundi 10 juin 2013

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Comite-de-pilotage-Natura-2000-et-clapage-Le-contrat-de-confiance-est-rompu-_40818-2201182_actu.Htm

Lien pétition

 

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09 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Pont-l’Abbé. 300 personnes rassemblées pour le maintien des actes opératoires (LT)

Pont-l'Abbé. 300 personnes rassemblées pour le maintien des actes opératoires (LT) dans Pays bigouden manifestants-hopital-sud-copie-1

Près de 300 personnes ont répondu à l’appel de rassemblement du Comité de défense des urgences, Smur et services afférents de l’Hôtel-Dieu, ce samedi après-midi place Gambetta à Pont-l’Abbé.

Créé il y a cinq pour maintenir un service des urgences 24 h /24 et sept jours sur sept, le comité exige maintenant le maintien des actes opératoires à Pont-l’Abbé alors que leur transfert à Quimper est prévu en 2014. Depuis décembre 2012, le comité a rassemblé 10.330 signatures de pétition dans ce sens. « Le combat n’est pas fini », a conclu Joël Touzé pour le comité dont une délégation se rendra à Rennes pour remettre les pétitions à l’Agence régionale de santé. Véronique Blanchet, élue communiste, adjointe de Pont-l’Abbé, a été la seule élue à prendre la parole pour dénoncer la loi Bachelot « hôpital, santé, territoire » qui pour le PC et le Front de gauche signifie « une remise en cause de la proximité des soins ».

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05 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Pont-l’Abbé, défense de l’Hôtel-Dieu : rassemblement samedi 8 (LT + OF)

Pont-l'Abbé, défense de l'Hôtel-Dieu : rassemblement samedi 8 (LT + OF) dans Pays bigouden bebe-revolutionnaire

A Pont-l’Abbé, le comité de défense de l’Hôtel-Dieu, fort de ses 10.000 signatures de pétition, appelle à un grand rassemblement, samedi, place Gambetta, pour le maintien des actes opératoires. Selon lui, l’avenir de l’hôpital en dépend.

empty dans Services publicsRecueillir plus de 10.000 signatures de pétition, c’est une chose. Mobiliser pour un grand rassemblement, samedi, place Gambetta, en est une autre. Sur combien de personnes table le comité de défense de l’Hôtel-Dieu pour le maintien des actes opératoires à Pont-l’Abbé ? Pas de réponse ou, plutôt, un «ça dépendra du temps… S’il fait beau, les Bigoudens iront à la plage; s’il pleut, ils resteront chez eux». Ce serait presque une réponse de Normand. Sur 10.000 signataires, il en faudrait au moins entre 500 et 1.000 pour que cette manifestation soit un succès. Présent sur tous les marchés du Pays bigouden, le comité défend pourtant bec et ongle sa position depuis des mois et tente de rallier les politiques à sa cause, notamment lors d’une réunion publique qui s’est tenue à Pont-l’Abbé. «Six conseils municipaux ont clairement pris position», rappelle l’un de ses membres qui, comme toujours, préfère l’anonymat. «Nos noms n’ont pas d’importance, maintiennent-ils, nous représentons 10.000 signataires». Certaines personnes n’auraient-elles pas signé plusieurs fois ? La question les fait réagir de manière virulente.

«Ça fait cinq ans qu’on se bagarre»
«Ça fait cinq ans qu’on se bagarre, on sait comment on fait des pétitions, vous comprendrez qu’on soit un peu énervé». Et d’expliquer l’historique de ce comité, créé, à l’origine, pour défendre le service des urgences et du Smur, devenu comité de défense des urgences, du Smur et des services afférents qui se bat pour le maintien des actes opératoires à Pont-l’Abbé. Certains élus et direction de l’Hôtel-Dieu ayant tenté, dans le même temps, de rassurer la population : il n’y aurait aucun risque de suppression des urgences, au contraire. D’autres services se développent et on les modernise. Le comité est resté actif car la menace, après avoir été frontale, selon lui, serait devenue diffuse, des «attaques ponctuelles», comme les réductions de moyens ou de per- sonnel. Pour le comité, le maintien d’un service d’urgence 24 h/24, sept jours sur sept, dépend aussi d’un bloc opératoire sur place. «Dans tous les établissements où l’on a supprimé des actes opératoires, le service des urgences a disparu», affirment-ils, citant l’exemple de Concarneau où les urgences ne fonctionnent plus de nuit. Dans cette ville, après le transfert des actes opératoires à Quimper, le comité se serait réactivé. L’hôpital de Concarneau et l’Agence régionale de santé (ARS) maintiennent, eux, qu’il n’y a pas de lien avec les urgences et que Quimper n’est pas saturé. Encore un point de désaccord avec le comité bigouden qui affirme le contraire.

Appel à la population en colère

Il appelle donc à manifester en masse samedi, à partir de 15 h, sur la place Gambetta. «Que les élus viennent avec leur écharpe, ajoutent-ils. Et pour ceux qui n’ont pas encore pris position, il est encore temps, avant ou après le rassemblement». Avant 2014, date prévue du transfert des actes opératoires… et des élections. «De toute façon, les 10.000 signatures seront déposées à l’ARS, à Rennes, avec ou sans rendez-vous», commente le comité qui ne digère toujours pas qu’on lui ait conseillé de ne pas se déplacer. «Pas la peine de dépenser de l’essence pour rien ? Mais ils se foutent des Bigoudens ?». En attendant, «la population en colère» est donc conviée, place Gambetta, samedi.

«Dans tous les établissements où on a supprimé des actes opératoires, le service des urgences a disparu»

  • Le comité de défense des urgences, Smur et services afférents

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Pont-l-Abbe.-Rassemblement-samedi-pour-garder-les-actes-operatoires-a-l-Hotel-Dieu_40818-2199254——29220-aud_actu.Htm

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28 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Pont-l’Abbé. Le comité de défense de l’Hôpital interpelle la députée (LT)

Pont-l'Abbé. Le comité de défense de l'Hôpital interpelle la députée (LT) dans Austérité pont-abad-300x179

28 mai 2013 à 08h57

Dans une lettre ouverte, le comité de défense des Urgences, Smur et services afférents de l’Hôtel-Dieu qui se bat pour le maintien des actes opératoires à Pont-l’Abbé, demande à Annick Le Loch, députée de la circonscription, de prendre « clairement position pour le maintien des actes opératoires ». Dans cette lettre datée du 23 mai, ce même comité lui demande d’intervenir auprès des autorités compétentes.

http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/ouest-cornouaille/pontlabbe/pont-l-abbe-le-comite-de-defense-de-l-hopital-interpelle-la-deputee-28-05-2013-2117353.php

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23 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Boues de Loctudy. « On nous dit que c’est propre, on montre que c’est sale » (LT)

Boues de Loctudy.

Loctudy : action des pêcheurs contre le clapage, dans les caisses de pêche, les boues du port

Une trentaine de bateaux de pêche du Pays bigouden se sont mobilisés ce mercredi contre le clapage au large du Guilvinec des boues de dragage du port de Loctudy. Ils n’entendent pas relâcher la pression.

19h15. Des caisses de pêche maculées de boues déposées sur les marches de la mairie
Des caisses de poissons et de langoustines maculées des boues du port ont été déposées devant la mairie de Loctudy en fin de journée. La manifestation s’est déroulée sans heurt, mais la détermination des pêcheurs reste intacte.

17h. Retour vers Loctudy, la mairie sur ses gardes
Vers 17h, un des bateaux de la manifestation, le Bellatrix, a quitté La Guilvinec pour tirer un nouveau trait de chalut sur la zone de clapage, avec cette fois un huissier à son bord.  Au même moment, le reste des bateaux avait quitté le port pour se rendre cette fois à Loctudy, tout comme les caisses de boues embarquées sur un camion. Devant la mairie de Loctudy, un service d’ordre se préparait à leur arrivée. Les pêcheurs ont par ailleurs reçu le soutien de l’association écologiste Robin des Bois, qui juge « inquiétante » la dérogation accordée aux opérations de clapage et réclame « de nouvelle modalités de traitement des déblais ».

15h. « On nous dit que c’est propre, nous on montre que c’est sale »
Les pêcheurs se sont ensuite dirigés en début d’après-midi vers le port du Guilvinec, où les attendaient les gendarmes. Là, devant un public assez fourni venu assister à la vente de la pêche du jour, ils ont pu montrer le résultat de leurs passages. « On nous dit que c’est propre, nous on montre que c’est sale », a indiqué Jean-Paul Biger. Maintenant, a-t-il menacé, « s’il faut se faire violence, on se fera violence ». Même détermination du côté de Jean-Jacques Tanguy, président du comité départemental des pêches. « Cette action est partie du fond du coeur, sans être pré- méditée. Elle témoigne du ras-le-bol de la base. Les pêcheurs ont fait le choix de montrer la misère jusqu’au bout, au risque de perdre un peu de leur image ».

10h. Une trentaine de bateaux bloquent la barge chargée du clapage
Depuis ce matin 7 h, les pêcheurs du Guilvinec, de Loctudy, de Lesconil et de Concarneau mènent une action symbolique contre les opérations de clapage. Une trentaine de bateaux ont bloqué la barge Empedocle au sud est de la zone de clapage, au large du Guilvinec. « Elle est en travers, elle attend », soulignait Jean-Paul Biger, président de l’association de protection des pêcheurs du littoral vers 9 h 30. Cette vidéo postée sur la page Facebook du comité départemental des pêches illustre bien l’action menée. Les pêcheurs ont liberé la barge peu avant midi et pris la direction de la zone de clapage. Ils y ont fait des traits de chaluts.
22 mai 2013 à 16h35

http://www.letelegramme.com/fil_region/fil_bretagne/large-du-guilvinec-les-pecheurs-bloquent-les-operations-de-clapage-22-05-2013-2110916.php

Le Guilvinec. Le ras-le-bol des pêcheurs contre le clapage

23 mai 2013

Encerclement de la barge dédiée aux opérations de clapage, débarquement à la criée de caisses de vase et dépôt de ces dernières devant la mairie de Loctudy. Les pêcheurs bigoudens et concarnois ont exprimé, hier, leur ras-le-bol.

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Une trentaine de bateaux de pêche du Pays bigouden et de Concarneau s’est mobilisée hier, sans aucun débordement, contre les opérations de clapage, au large du Guilvinec, des boues de dragage du port de Loctudy. Une action symbolique débutée tôt le matin par le blocage de la barge chargée des opérations et qui s’est terminée, dans la soirée, par le dépôt de caisses remplies de vase et le déversement de vase sur les marches de la mairie de Loctudy. Alors que les opérations de clapage viennent de reprendre, les pêcheurs ont décidé, hier, de passer à l’action. Histoire de se faire entendre.

Barge bloquée le matin

Dès le petit matin les pêcheurs ont encerclé l’Empedocle au sud-est de la zone de clapage, au large du Guilvinec. « On y est depuis 7 h. On avait l’impression que la barge nous tournait autour, qu’elle nous narguait », souligne Jean-Paul Biger, président de l’Association des pêcheurs professionnels du littoral. « Elle nous empêche de travailler alors à notre tour, on a décidé de l’empêcher de travailler. On nous dit qu’il n’y a personne à travailler sur cette zone, on montre le contraire ». La barge est restée « en travers » jusqu’en fin de matinée. Certains bateaux ont alors fait route pêche, d’autres ont pris la direction de la zone de clapage. Ils y ont fait des traits de chaluts. Vers 15 h 30, alors que le public était venu assister au traditionnel débarquement de la pêche à la criée du Guilvinec, la trentaine de bateaux regroupés devant le port y a fait son entrée remarquée. À bord, la cargaison est pour le moins inédite. Sous le regard incrédule des badauds, ce sont des caisses et des caisses de vase, agglomérat avec cailloux, langoustines et autres déchets de toutes tailles et natures qui ont été déchargées dans les bacs où frétillent d’habitude les Demoiselles. De passage au Guilvinec, Evelyne n’en revient pas. Elle s’est même dite « choquée » par ce spectacle qui ne lui inspire que « du dégoût ».

« On montre que c’est sale »

« On nous dit que c’est propre, nous, on montre que c’est sale », explique Jean-Paul Biger. « Maintenant s’il faut se faire violence, on se fera violence ». Même détermination du côté de Jean-Jacques Tanguy, président du comité départemental des pêches. « Cette action est partie du fond du coeur, sans être préméditée. Elle témoigne du ras-le-bol de la base. Les pêcheurs ont fait le choix de montrer la misère jusqu’au bout, au risque de perdre un peu de leur image ». Vers 17 h, un des bateaux de la manifestation, le Bellatrix, a quitté Le Guilvinec pour tirer un nouveau trait de chalut sur la zone de clapage, avec cette fois un huissier à son bord. Preuve que la profession est bel et bien décidée à ne pas relâcher la pression. Elle doit d’ailleurs se réunir demain au Comité départemental pour faire le point.

À noter que les pêcheurs ont reçu, hier, le soutien de l’association écologiste Robin des bois, qui juge « inquiétante » la dérogation accordée aux opérations de clapage et réclame « de nouvelles modalités de traitement des déblais ».

  • Stéphane Guihéneuf

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/le-guilvinec-le-ras-le-bol-des-pecheurs-contre-le-clapage-23-05-2013-2111152.php

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