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20 octobre 2020 ~ 0 Commentaire

tuberculose (the guardian)

Francafrique

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Réapparition de la tuberculose 

Des données provenant de dizaines de milliers de personnes dans le monde entier ont permis d’identifier les personnes les plus exposées à la tuberculose avant qu’elles ne tombent malades

La tuberculose fait partie de la pléthore de maladies infectieuses qui menacent des millions de personnes vivant dans des régions pauvres, comme au Pakistan. On prévoit que des millions de personnes développeront la tuberculose à la suite du Covid-19.

Environ 10 millions de personnes sont infectées par la tuberculose chaque année, selon l’Organisation mondiale de la santé, mais de nombreux cas ne sont pas détectés. Cela augmente le risque de propagation de la maladie, qui se transmet par l’air.

Les gens sont infectés lorsqu’ils inhalent ne serait-ce qu’un petit nombre de germes, que le système immunitaire de l’organisme peut garder sous contrôle pendant des années jusqu’à ce que l’infection devienne active. Selon l’OMS, environ un quart de la population mondiale est atteint d’une tuberculose latente.

« Si une personne se présente dans le Norfolk rural… un médecin généraliste qui la voit tousser et perdre du poids ne pensera pas à la tuberculose parce que de toute sa carrière, elle n’a jamais vu un cas », a-t-il déclaré.  »

Selon M. Abubakar, il est plus difficile de lutter contre la tuberculose dans les pays où le nombre de cas est élevé, car les personnes peuvent être réinfectées après le traitement. La maladie est particulièrement élevée chez les réfugiés et les migrants.

Kaamil Ahmed Mar 20 Oct 2020 (Fondation Bill Gates)

https://www.theguardian.com/

Lire aussi:

Millions predicted to develop tuberculosis as result of Covid-19 lockdown

Commentaire:

Derrière la misère humaine, Bill Gates associe « Big Data » et « Big Pharma » (et « Charity Buisiness »).

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14 octobre 2020 ~ 0 Commentaire

jlm (le huff’)

gauche arabe
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Jean-Luc Mélenchon demande leur avis à ses militants sur une éventuelle candidature en 2022

Le chef de file de La France insoumise a lancé une consultation avant d’annoncer sa décision pour la présidentielle, probablement dans les prochaines semaines.

“Dois-je être candidat?” Le chef de file de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a lancé ce mercredi 14 octobre une consultation en ligne de ses militants, demandant leur avis sur son éventuelle candidature à la présidentielle, qu’il pourrait annoncer dans les prochaines semaines.

La direction du mouvement a envoyé par mail à tous les inscrits sur la plateforme de LFI un message de l’ancien candidat à la magistrature suprême en 2012 et 2017, accompagné d’un lien vers un formulaire de réponse.

“Comme je l’ai annoncé à l’occasion de nos ‘AmFis d’été’ à Valence, je veux me prononcer à la fin octobre – début novembre à propos de ma candidature pour la prochaine élection présidentielle”, rappelle le chef Insoumis, dans ce message.

Le “risque d’une campagne sous confinement partiel ou général”

Avec la crise du coronavirus qui se poursuit en France, “nous courons le risque de devoir mener une campagne sous confinement partiel ou général”, ajoute-t-il.

“C’est une situation sans précédent. Comment organiser alors nos rencontres pour convaincre nos concitoyens?”, questionne le patron des députés LFI. “Nous ne pouvons nous contenter d’une addition de votes ‘contre’. Il nous faut construire une majorité d’adhésion”, estime-t-il.

“Pour porter” les idées du mouvement, “dois-je être candidat?”, demande Jean-Luc Mélenchon. “Je veux m’imprégner de notre intelligence collective et de la fraternité qui nous unit”, explique-t-il en conclusion.

14/10/2020

https://www.huffingtonpost.fr/

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12 octobre 2020 ~ 0 Commentaire

université (l’anticapitaliste)

universite

L’enseignement supérieur et la recherche se mobilisent le 13 octobre

Alors que la situation, en cette rentrée, est catastrophique dans les universités, et que les conditions de recherche dans les labos se détériorent, la ministre Frédérique Vidal profite de ce choc pour faire passer son projet de loi de programmation de la recherche (LPR). 

Tandis que le projet de loi de destruction de la recherche a été voté par l’Assemblée et qu’il doit passer par le Sénat durant la seconde moitié du mois d’octobre, le manque de moyens dans les universités se fait de plus en plus criant à mesure que la crise sanitaire s’accentue.

Cela fait en partie disparaitre la LPR des discussions pour laisser plus de place aux discussions sur le « démerdentiel », au vu de l’abandon de Vidal concernant les conditions de travail et d’études.

Un projet massivement rejeté

Tout le monde se rend bien compte que le gouvernement – qui n’a rien fait pour nous, enseignantEs et chercheurEs – fait passer en force une loi qui va précariser les collègues et ouvrir la porte à la privatisation.

Si, pour le moment la combativité des personnels de l’enseignement supérieur et de la recher-che (ESR) n’est pas encore au rendez-vous, ce projet de loi reste toujours majoritairement rejeté par l’ensemble de la communauté universitaire.

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) en a rajouté une couche le 22 septembre, dans un avis critiquant le projet du gouvernement (1). Mais il apparait que le gouvernement et les députés n’écoutent rien ni personne.

Face à ce mépris, les personnels les l’ESR continuent de se mobiliser, comme l’a montré la relative réussite du rassemblement devant l’Assemblée nationale le 21 septembre.

Défendre le service public

Le projet de casse du statut de fonctionnaire dans l’ESR est le même que celui prévu dans le reste de la fonction publique, avec l’utilisation de CDD ou de « CDI de projet » pour passer outre les postes de titulaires.

Il ne pas faut pas oublier, en outre, qu’il est prévu que la majeure partie du financement de cette loi soit prise sur les économies faites par l’État dans la réforme des retraites. Ce qui nous indique que cette dernière réforme n’est pas encore enterrée…

La LPR est un projet de loi qui rappelle à la communauté universitaire qu’elle n’est pas extérieure au reste du monde du travail, particulièrement dans la fonction publique.

C’est pour toutes ces raisons que l’intersyndicale de l’ESR et le collectif « Facs et labos en luttes » appellent à une journée de mobilisation le mardi 13 octobre.

Une journée de mobilisation durant laquelle nous devons lier le combat contre la LPR avec les difficiles conditions de rentrée qui impactent nos collègues, une journée pour défendre notre vision du service public de la recherche et de l’enseignement. Une journée qui en appellera d’autres.

Jeudi 8 octobre 2020 Valentin Pantin

https://lanticapitaliste.org/

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16 septembre 2020 ~ 0 Commentaire

vooruit (rtbf psl)

collapsologie

Ne l’appelez plus SP mais « Vooruit »

Le parti socialiste flamand SP.a change de nom. Il devrait désormais s’appeler « Vooruit », qui signifie « En avant ». Drôle de hasard, en italien cela donnerait « Avanti ». Le parti, sous la conduite de Conner Rousseau, est dans une phase de réflexion et d’évolution, pour se moderniser et tenter de retrouver un électorat plus large.

Vooruit, un clin d’œil

En décembre, le parti devrait se transformer en « Vooruit », en français « En avant ». Un change-ment en clin d’œil au passé puisque Vooruit était le nom d’une coopérative ouvrière socialiste gantoise du 19è siècle, c’est toujours le nom d’une salle de spectacles renommée de Gand.  C’était aussi le nom du premier quotidien socialiste flamand « Vooruit », devenu dans les années 1970 le « Morgen ».

Ainsi, au cœur du parti, ce changement de nom doit être le point de départ d’un renouveau. « Ce sera plus qu’un nouveau nom, ce sera un mouvement en vue de l’avenir avec lequel nous voulons rassembler tous les Flamands progressistes et participer à la politique d’une manière nouvelle et positive », a d’ailleurs indiqué Conner Rousseau.

Pour le président de parti, l’idée de ce changement de nom est « un clin d’œil à notre passé, mais dans une perspective d’avenir ». C’est en décembre que ce changement de nom devrait être officiellement acté.

 mercredi 09 septembre 2020

https://www.rtbf.be/

ps cons

Changement de nom au SP.a : d’un parti à une marque électorale

Avec le changement de nom du SP.a en « Vooruit » (en avant), le président du parti Conner Rousseau franchit les dernières étapes d’un processus qui à l’œuvre depuis un certain temps : le passage d’un parti à une marque électorale.

La référence au socialisme disparaît du nom et se retrouve en simple baseline (de socialistische beweging / le mouvement socialiste), à la manière des slogans de marque. Il ne s’agit de rien d’autre qu’une manœuvre électorale visant à ne pas totalement balancer à la poubelle à la fois la référence historique ainsi que le lien avec la mutuelle et le syndicat.

Le terme de « mouvement » n’a rien à voir non plus avec ce que les militantes et militants, les jeunes et les travailleuses et travailleurs entendent par un mouvement combatif et démocratique. Il s’agit d’un terme à consonance progressiste adopté pour définitivement abandonner le concept d’un parti d’affiliés, avec des structures démocratiques et des décisions prises démocratique-ment.

Nous avons demandé leur réaction à deux membres du PSL/LSP qui étaient auparavant membres du SP ainsi qu’au porte-parole du PSL/LSP, Bart Vandersteene :

« Pour le PS.a, le socialisme n’a longtemps été qu’une référence au passé. En ce sens, ce changement de nom est une conclusion logique. Le SP.a avait déjà depuis longtemps embrassé le libre marché : il s’est retrouvé aux commandes des (contre)réformes de nos retraites, des diminutions du budget de l’enseignement, de la privatisation des services publics,…

Bref, il a contribué à démanteler ce que le mouvement ouvrier avait construit. Le « clin d’œil » au passé et à la coopérative ouvrière Vooruit est donc un clin d’œil d’adieu. »

Jo Coulier (ancien membre du Bureau national des jeunesses socialistes du SP et de diverses structure de la direction du SP à Gand, aujourd’hui militant de la CGSP Enseignement en Flandre, l’ACOD-Onderwijs)

« Dans ce qui était autrefois un parti ouvrier, les carrières ont depuis longtemps pris le pas sur l’idéologie et encore plus sur la lutte de terrain. Ils ont non seulement chassé leur base en la laissant orpheline, mais ils ont également perdu toute pertinence auprès des jeunes et des travailleurs en quête d’inspiration et d’idées pour s’organiser aujourd’hui et lutter en faveur d’un autre avenir que celui que réserve le capitalisme. Ce parti ne représentera aucun progrès pour la classe ouvrière. »

Eric Byl (ancien membre du bureau national des jeunesses socialiste du SP et ancien secrétaire politique du SP à Grammont, il travaille actuellement pour Alternative Socialiste Internationale, l’organisation internationale dont le PSL/LSP est la section belge)

« Au moment où le capitalisme nous plonge dans une nouvelle crise profonde et où des personnalités telles que Bernie Sanders, Alexandria Occasio Cortez et Kshama Sawant expriment le regain d’intérêt pour le socialisme, Conner Rousseau en éloigne encore plus le parti. Le socialisme vaut bien plus qu’un clin d’œil ou un calcul électoral. Il s’agit du changement de société nécessaire pour lequel nous devons nous battre afin de mettre un terme aux horreurs du capitalisme. L’ambition du PSL/LSP est de donner au socialisme un contenu combatif avec lequel les jeunes et les travailleurs peuvent s’armer pour renverser le capitalisme. »

Bart Vandersteene, porte-parole du PSL/LSP

jeudi 10/09/20

https://fr.socialisme.be/

Commentaire

La sociale démocratie (les PS) est née des syndicats (et de leurs coopératives, mutuelles etc). Elle est censée défendre les intérêts des travailleurs. Mais dès le début les partis de notables étaient « dérangés » par ces râleurs. En France la « Charte d’Amiens » de la CGT visait à s’autonomiser du PS participant au gouvernement. Le Labour GB maintient des liens officiels avec les syndicats. En Belgique le PS a eu aussi ces relations avec la FGTB.

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15 septembre 2020 ~ 0 Commentaire

édito (npa)

npa 29 vertic

Risque sanitaire, casse sociale,

Imposons des réponses anticapitalistes !

La journée nationale de grève et de manifestations de ce jeudi s’inscrit dans une situation marquée à la fois par la reprise de la pandémie et une offensive antisociale très lourde. Avec pour point commun un pouvoir à la manœuvre, incapable d’assurer notre protection sanitaire et tout dévoué aux intérêts des capitalistes.

Le gouvernement joue avec nos vies

L’intervention du Premier ministre Castex vendredi dernier est édifiante. S’il a bien souligné le regain d’intensité de la circulation du Covid-19 et l’augmentation sensible du nombre d’hospitalisations, ce n’est que pour mieux réaffirmer une ligne qui ne marche pas. « La stratégie ne varie pas », malgré les critiques sur la gestion de la crise sanitaire, dont le positionnement sur le port du masque qui a changé du tout au tout depuis le début de l’épidémie. Pire, pour mieux s’exonérer de ses responsabilités, le gouvernement stigmatise la population, en particulier les jeunes ou les quartiers populaires accusés de « relâchement »

Pour Castex et ses amis, éviter « de devoir mettre entre parenthèse notre vie sociale, culturelle, économique, l’éducation de nos enfants et notre capacité à vivre normalement », c’est une belle formule qui masque une seule obsession : assurer la continuité de la « vie économique » pour assurer les profits de quelques-uns. L’important reste que les enfants soient à l’école et les parents au boulot ! Toute la vie sociale est mise en danger, mais ce pouvoir est incapable de planifier une lutte efficace contre la pandémie.

Nous ne paierons pas la crise

« J’ai du mal à comprendre très honnêtement cette grève. (…) J’ai l’impression d’une grève par habitude… ». Le ministre des Transports Djebbari ne doit pas vivre dans le même monde que nous. Alors que le fameux plan du gouvernement « France relance » a pour unique but d’offrir des dizaines de milliards d’euros aux entreprises, c’est-à-dire au patronat et aux actionnaires, les plans de licenciements et les suppressions d’emploi s’accumulent… Renault, Nokia, General Electric, l’ensemble de la sous-traitance dans l’automobile ou l’aéronautique, avec pour couronner le tout Auchan, où la richissime famille Mulliez veut se débarrasser de 1 400 salariéEs !

Dans les services publics, il faudrait multiplier les postes, à commencer par la santé. Sans surprise, le « Ségur » n’a débouché sur aucun recrutement pour permettre à l’hôpital et aux EHPAD de remplir leurs missions et aux personnel de travailler dans des conditions acceptables. Rien n’a été fait pour que l’hôpital puisse sereinement faire face à la deuxième vague, alors qu’il aurait fallu ouvrir en nombre des lits de réanimation et embaucher 100 000 soignantEs dans les hôpitaux et les EHPAD. Et dans l’éducation nationale aussi, les tensions sont fortes.

Des mesures d’urgence pour notre camp social, vite !

Pour faire diversion tout en cherchant à nous diviser, le pouvoir fait sienne la démagogie raciste et sécuritaire de l’extrême droite : lutte contre le prétendu « ensauvagement », projet de loi contre le « séparatisme », interdiction de distribution de l’aide alimentaire aux migrantEs comme à Calais…

C’est la protection du monde du travail et la lutte contre l’injustice sociale qu’il faut imposer. Des mesures d’urgence sanitaires, à commencer par la distribution de masques gratuits, des embauches dans la santé et l’ensemble des services publics, la diminution du temps de travail (pour intégrer les gestes barrières et le port du masque et s’attaquer au chômage)… Pour répondre à la situation sociale dramatique, il faut imposer l’interdiction de tous les licenciements, l’embauche des précaires, le partage du travail entre touTEs sans perte de salaire, et l’augmentation des salaires et des minima sociaux.

Les premières journées de mobilisation de septembre doivent être les premiers jalons d’une riposte à construire touTEs ensemble !

Mardi 15 septembre 2020

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05 juillet 2020 ~ 0 Commentaire

le juch

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27 juin 2020 ~ 0 Commentaire

ehpad 22 (npa)

ehpad 22 (npa)
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EHPAD : « Le mouvement de la résidence de l’Abbaye (22) a été vraiment impulsé par les salariéEs »

Dans quel cadre s’est bâti cet appel à la grève des salariéEs de l’EHPAD de l’Abbaye ? Et peux tu nous présenter la spécificité de ce service?

Nous avons été contactés par les salariéEs de la résidence suite à des difficultés liées au mode de management. Ces difficultés ont été particulièrement exacerbées suite à la crise du Covid. Il faut savoir que les EHPAD sont particulièrement sous-financés en France. Concrètement, il y a moins de personnels à la résidence de l’Abbaye que dans les autres structures médico-sociales de la Fondation.

Et ceux-ci ne peuvent pas bénéficier de certaines primes qui sont versées aux collègues qui travaillent dans les autres structures médico-sociales de la Fondation Le Bon Sauveur. Cela représente entre 5 et 10% de paie en moins ! Pourtant les résidentEs sont les mêmes. Ce sont souvent des personnes en situation de handicap qui étaient accueillies en MAS [maison d’accueil spécialisée] ou en FAM [foyer d’accueil médicalisé] et qui, arrivées à 60 ans, déménagent à l’EHPAD.

Comment votre syndicat travaille ces convergences et l’organisation des personnels ?

Pour la mobilisation du 16 juin, nous avons obtenu le contact des camarades de l’aide à domicile via l’union locale CGT de Guingamp. Elles se sont jointes avec enthousiasme au mouvement. Nous n’avons pas réussi à obtenir de contact avant la manifestation avec des salariéEs de l’EPHAD municipal. Du coup on a décidé d’aller manifester jusque là-bas.

Les salariéEs de l’EHPAD sont sortis et cela a donné lieu à une belle séquence d’applaudisse-ments mutuels. On parle beaucoup (et à juste titre) de l’hôpital public mais il faut compter aussi avec le secteur associatif (ou privé à but non lucratif), et aussi avec toutes les structures gérées par les collectivités locales qui fonctionnent eux aussi dans une logique de service public. C’est pourquoi une telle convergence était indispensable.

Concernant l’organisation des personnels, le mouvement des salariéEs de la résidence de l’Abbaye a été vraiment impulsé par les salariéEs. Nous avons eu un rôle de conseil  et d’animation au niveau du syndicat, mais nous avons veillé à toujours leur laisser la décision. Ce sont elles qui ont décidé de maintenir la grève alors que les négociations avec la direction ne leurs semblaient pas satisfaisantes.

Comme il leur était particulièrement difficile de faire grève en journée (non seulement en raison de salaires très bas mais surtout parce qu’il est hors de question que ce soient les résidentEs qui pâtissent de la grève), nous avons opté pour une mobilisation en soirée. TouTEs les salariéEs ont ainsi pu venir en dehors de leurs heures de travail. Avec 27 salariéEs présents sur 34, alors que la direction s’attendait à une dizaine maximum, nous avons rempli notre objectif !

Comment la direction et l’encadrement vivent-ils la situation pendant la pandémie alors qu’eux aussi sont sous la contrainte entre, d’un côté les budgets et, de l’autre, la situation alarmante du point de vue de la santé psychique de la population ? 

Paradoxalement, nous n’avons jamais aussi bien travaillé avec la direction que pendant le confinement. Ils ont tout de suite compris que pour passer cette crise ils auraient besoin de cohésion et donc ils nous ont associés à la cellule de crise qui se réunissait régulièrement et qui était l’organe décisionnel durant la crise sanitaire.

Nous leur avons fait comprendre que nous n’accepterions pas qu’ils profitent de la période pour rogner sur les droits des salariéEs et contrairement à beaucoup, nos droits ont été globalement préservés durant la période. La direction était tout aussi révoltée que nous devant l’impréparation du gouvernement et tout particulièrement le manque de masques.

Et ils sont aussi conscients de la situation alarmante de la santé psychique de la population. Malheureusement, ils ne pensent qu’avec le logiciel idéologique dominant et sont donc incapables d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux, car le capitalisme est incapable de produire des soins de qualité pour touTEs.

Dans quel cadre s’est bâti cet appel à la grève des salariéEs de l’EHPAD de l’Abbaye ? Et peux tu nous présenter la spécificité de ce service?

Nous avons été contactés par les salariéEs de la résidence suite à des difficultés liées au mode de management. Ces difficultés ont été particulièrement exacerbées suite à la crise du Covid. Il faut savoir que les EHPAD sont particulièrement sous-financés en France. Concrètement, il y a moins de personnels à la résidence de l’Abbaye que dans les autres structures médico-sociales de la Fondation. Et ceux-ci ne peuvent pas bénéficier de certaines primes qui sont versées aux collègues qui travaillent dans les autres structures médico-sociales de la Fondation Le Bon Sauveur. Cela représente entre 5 et 10% de paie en moins ! Pourtant les résidentEs sont les mêmes. Ce sont souvent des personnes en situation de handicap qui étaient accueillies en MAS [maison d’accueil spécialisée] ou en FAM [foyer d’accueil médicalisé] et qui, arrivées à 60 ans, déménagent à l’EHPAD.

Comment votre syndicat travaille ces convergences et l’organisation des personnels ?

Pour la mobilisation du 16 juin, nous avons obtenu le contact des camarades de l’aide à domicile via l’union locale CGT de Guingamp. Elles se sont jointes avec enthousiasme au mouvement. Nous n’avons pas réussi à obtenir de contact avant la manifestation avec des salariéEs de l’EPHAD municipal. Du coup on a décidé d’aller manifester jusque là-bas. Les salariéEs de l’EHPAD sont sortis et cela a donné lieu à une belle séquence d’applaudissements mutuels. On parle beaucoup (et à juste titre) de l’hôpital public mais il faut compter aussi avec le secteur associatif (ou privé à but non lucratif), et aussi avec toutes les structures gérées par les collectivités locales qui fonctionnent eux aussi dans une logique de service public. C’est pourquoi une telle convergence était indispensable.

Concernant l’organisation des personnels, le mouvement des salariéEs de la résidence de l’Abbaye a été vraiment impulsés par les salariéEs. Nous avons eu un rôle de conseil  et d’animation au niveau du syndicat, mais nous avons veillé à toujours leur laisser la décision. Ce sont elles qui ont décidé de maintenir la grève alors que les négociations avec la direction ne leurs semblaient pas satisfaisantes. Comme il leur était particulièrement difficile de faire grève en journée (non seulement en raison de salaires très bas mais surtout parce qu’il est hors de question que ce soient les résidentEs qui pâtissent de la grève), nous avons opté pour une mobilisation en soirée. TouTEs les salariéEs ont ainsi pu venir en dehors de leurs heures de travail. Avec 27 salariéEs présents sur 34, alors que la direction s’attendait à une dizaine maximum, nous avons rempli notre objectif !

Comment la direction et l’encadrement vivent-ils la situation pendant la pandémie alors qu’eux aussi sont sous la contrainte entre, d’un côté les budgets et, de l’autre, la situation alarmante du point de vue de la santé psychique de la population ? 

Paradoxalement, nous n’avons jamais aussi bien travaillé avec la direction que pendant le confinement. Ils ont tout de suite compris que pour passer cette crise ils auraient besoin de cohésion et donc ils nous ont associés à la cellule de crise qui se réunissait régulièrement et qui était l’organe décisionnel durant la crise sanitaire. Nous leur avons fait comprendre que nous n’accepterions pas qu’ils profitent de la période pour rogner sur les droits des salariéEs et contrairement à beaucoup, nos droits ont été globalement préservés durant la période. La direction était tout aussi révoltée que nous devant l’impréparation du gouvernement et tout particulièrement le manque de masques. Et ils sont aussi conscients de la situation alarmante de la santé psychique de la population. Malheureusement, ils ne pensent qu’avec le logiciel idéologique dominant et sont donc incapables d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux, car le capitalisme est incapable de produire des soins de qualité pour touTEs.

La grève nationale du 16 juin dans le cadre de la mobilisation des personnels soignants a été massivement suivie sur l’hôpital psy de Bégard (22). La direction, de son côté, a assigné au travail un grand nombre de salariéEs pour désorganiser le mouvement, en s’appuyant sur la l’obligation de continuité des soins aux patients.

Une manifestation a été organisée par les deux syndicats de la Fondation Le Bon Sauveur, La CGT (majoritaire) et SUD Santé. Environ 150 soignantEs se sont mobilisés, rejoints par les personnels du comité de l’aide à domicile du secteur. La manifestation a convergé en direction de l’EHPAD municipale. Ce travail de convergence assez remarquable a été initié par le syndicat CGT en lien avec l’union locale de Guingamp.

La dynamique créée est bien plus que l’expression du ras le bol post confinement, elle suggère que le « Ségur de la santé » est vu comme un leurre par des personnels qui n’ont plus confiance dans les institutions ni dans leurs directions.

Le mouvement a rebondi dès le jeudi 18 juin par un appel à la grève dans un EHPAD au sein de la fondation. Guillaume, secrétaire du syndicat CGT a bien voulu répondre à nos questions.

Correspondant comité Lannuon Gwengamp Bear Pempoull. Mercredi 24 juin 2020

https://npa2009.org

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26 juin 2020 ~ 0 Commentaire

locronan:

5g

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16 mars 2020 ~ 0 Commentaire

état espagnol (libération)

Affiche_CNT-FAI_guerre_civile_d'Espagne

En Espagne, le gouvernement dans le viseur des indépendantistes

Basques et Catalans reprochent à Madrid de faire preuve d’un centralisme autoritaire, tandis que la droite et l’extrême droite dénoncent le retard pris et le «laxisme» de la majorité de gauche.

Au beau milieu de la crise du coronavirus, alors même que le chef du gouvernement a annoncé vendredi des mesures drastiques pour tenter de juguler le fléau – l’Espagne est le deuxième pays le plus touché d’Europe, après l’Italie, avec 7 753 personnes infectées et 228 morts -, les disputes politiques s’invitent à grand fracas et donnent lieu à une bronca entre les socialistes au pouvoir, d’une part, et les nationalismes périphériques ou l’opposition de droite, d’autre part.

Fallait-il ou non prohiber les manifestations de la journée internationale pour les droits des femmes du 8 mars (contaminant la ministre de l’Egalité, Irene Montero) ? Convenait-il de déclarer l’«état d’urgence» bien avant, et non vendredi soir ? Qui commande réellement en matière sécuritaire ou sanitaire ? Des ministres contaminés peuvent-ils ignorer l’impératif de quarantaine ? Autant de questions qui font l’objet d’âpres discussions politiciennes.

Mise sous tutelle

La principale bataille oppose Madrid et les deux régions les plus nationalistes  du pays, la Catalogne et le Pays basque. La sévérité des mesures annoncées par le leader socialiste – en particulier la limitation des déplacements, sauf ceux d’extrême nécessité – a renforcé de fait le pouvoir de quatre ministères nationaux (Défense, Transports, Intérieur et Santé).

Et ce, dans un pays très décentralisé, où les 17 régions jouissent d’importantes prérogatives, comme l’Education, la Santé ou, un Parlement propre. Certaines mêmes, les plus nationalistes, disposent des pouvoirs de police, des compétences portuaires, voire pénitentiaires.

Or, aussi bien le Pays basque, gouverné par les nationalistes modérés du PNV, partisan d’une autonomie renforcée, que la Catalogne, dont les dirigeants veulent forcer un référendum d’autodétermination, supportent difficilement que Madrid exerce dans cette crise «un pouvoir recentralisateur».

Les pleins pouvoirs attribués par décret vendredi au ministère national de la Santé ont fait bondir Iñigo Urkullu, le dirigeant basque, et davantage encore Quim Torra, le président séparatiste de la Catalogne, estimant que «l’Etat espagnol marche sur nos plates-bandes».

Mêmes doléances exprimées jalousement par ces deux régions sur le plan sécuritaire. «Au Pays basque, nous souhaitons organiser nous-mêmes un confinement sanitaire.» Son de cloche identique en Catalogne, où les autorités régionales ont déjà mis «sous isolement» quatre communes où le virus s’est propagé à grande vitesse.

Centralisme autoritaire pour les uns, nécessité d’un commandement unique pour les autres. Selon les nationalistes basques et catalans, l’unification des forces de l’ordre – ce qui suppose que les polices basque (Ertzainza) et catalane (Mossos) obéissent en tout point au ministère de l’Intérieur – correspond à la mise en place dissimulée de l’article 155 de la Constitution.

Ce dernier suppose la mise sous tutelle d’une région, comme ce fut le cas en Catalogne à l’automne 2017 lorsque les indépendantistes avaient organisé de façon illégale un référendum d’autodétermination et avait déclaré – symboliquement – l’indépendance de leur région.

Du côté du pouvoir central, on estime que ces protestations nationalistes sont «absurdes» et «sans fondement». «Dans une pareille crise, la centralisation des décisions est une évidence nécessaire.» Quant au baron socialiste Emiliano García-Page, il a souligné que «le virus se moque des frontières et des compétences régionales».

«Incompétence»

La contamination politique ne s’arrête pas là. Le socialiste Pedro Sánchez affronte aussi la fronde de l’opposition de droite. Le leader du parti populaire, Pablo Casado, estime que l’«état d’urgence a été décrété trop tard», et que les socialistes ne se montrent pas assez fermes par «peur de mesures impopulaires».

Le chef de file des populistes de la droite dure Vox se montre encore plus virulent. Santiago Abascal – dont le secrétaire général est touché par le virus après un meeting de 9 000  personnes la semaine dernière à Madrid – estime que les socialistes «se rendent coupables d’incompétence et d’un laxisme criminels». Aux yeux d’Abascal, il faudrait «immédiatement» mettre sous les verrous les dirigeants basque et catalan et mettre leurs régions sous tutelle.

15 mars 2020  François Musseau correspondant à Madrid

https://www.liberation.fr/

Commentaire:
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Sortons des clichés!  Le dos à dos « fachos-nationalos »! Les nationalistes ne sont pas que des gens de droite égoïstes qui « ne veulent pas partager avec les régions pauvres »! Il y a des nationalistes qui mesurent leurs prérogatives territoriales certes, et des nationalistes et d’autres, qui veulent juste que le système fonctionne pour les gens pareil pour tous, quitte à « recentraliser »! Et d’où vient la crise?  Pas de différence: à Madrid l’austérité libérale avait le soutien du PSOE, et à Barcelone et Euskadi nationaliste… le PSOE soutenait aussi!

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08 mars 2020 ~ 0 Commentaire

isabelle attard (à-quoi-çà-serre dialogue)

attard

Comment je suis devenue anarchiste

 Isabelle Attard à Brest

C’est un mot interdit, un mot tabou, un mot qui fait peur même à ceux qui s’y reconnaissent : « anarchisme » ! Et pourtant, cette vision du monde, bien loin des images de violence que les dominants répandent pour la discréditer, promeut la coopération, l’émancipation, le respect des êtres et du vivant.

C’est ce que vous racontera ce livre, qui n’est pas un essai mais une histoire : celle d’une femme « normale », qui n’aurait jamais pensé qu’elle était anarchiste, mais qui, au fur à mesure de son parcours intellectuel et politique, a découvert cette doctrine libératrice.

Par son refus de l’autoritarisme et son souci de l’écologie, l’anarchisme se répand discrètement à travers la société et s’articule de plus en plus souvent, dans les idées et sur le terrain, avec l’écologie. Il était temps que l’on puisse de nouveau afficher sereinement ce mot. Et si, vous aussi, vous étiez anarchiste sans le savoir ?

Rencontre avec Isabelle Attard à Brest et Plougastel

Mardi 10 Mars 20H30 Espace Frézier Pougastel

Vendredi 27 Mars 18H, Café de la librairie Dialogues
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