Archive | Non classé

08 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

In-Vinci-ble ? Pas si sûr…

In-Vinci-ble ? Pas si sûr... groupe
À Chambéry comme dans la quasi-totalité des villes, la municipalité a rendu payant le stationnement en centre-ville.

Loin de diminuer la place de la voiture dans la ville, cette mesure vise à maximiser les rotations de véhicules, afin de permettre au plus grand nombre possible d’automobilistes de venir faire des achats de courte durée dans les commerces du centre-ville. Imposé aux élus par les lobbies commerciaux, le stationnement payant relève ainsi d’une politique anti-écologique et antisociale, qui contribue à réserver aux plus riches l’accès au centre-ville. De plus, les municipalités délèguent souvent la gestion du stationnement payant à des groupes privés. À Cham- béry, la municipalité PS-PCF-EELV avait ainsi concédé au groupe Vinci la gestion des parcmètres et des trois parkings souterrains du centre-ville. Lors de la campagne municipale de 2008, nous avions dénoncé cette situation, en demandant à la fois la suppression du stationnement payant et la rupture des contrats qui liaient la ville à Vinci.
Une campagne populaire Après notre élection, nous avons pu avoir accès à ces contrats et à la comptabilité. Nous avons ainsi pu constater que Vinci n’avait pris aucun risque ni fait le moindre investissement, puisque la construction des parkings, les travaux de matéria-lisation des places sur la voirie ou encore le paiement de la brigade de stationnement étaient entièrement à la charge de la ville. Nous avons aussi pu démontrer que Vinci empochait plus de la moitié des 2, 2 millions d’euros annuels que rapportait l’exploitation des parcmètres et des parkings, alors que ses charges (les salaires de 6 employés et l’entretien des ouvrages de stationnement) ne dépassaient pas 400 000 euros par an.
Nous avons fait connaître cette situation, en utilisant les outils dont peut bénéficier un élu : tribune dans le magazine muni- cipal, conférences de presse, etc. Nous avons aussi mené une campagne militante dans la ville, en particulier en décorant tous les horodateurs avec des autocollants qui rappelaient à la population que leurs petites pièces tombaient dans les poches des actionnaires de Vinci. Cette  campagne a eu un grand écho auprès de la population : à notre grande surprise, les profits de Vinci sont devenus un sujet courant des conver- sations à Chambéry. Le coup de grâce est venu de la chambre régionale des comptes qui, dans un de ses rapports, a dénoncé les profits de Vinci en reprenant mot pour mot notre argumentation. À l’approche des élections, la municipalité a cédé : les parcmètres et les parkings du centre-ville sont désormais gérés par une régie municipale qui a dû reprendre les 6 salariés de Vinci. Cette victoire nous a apporté de la crédibilité et a aussi contribué à démontrer au milieu militant l’utilité de disposer à Chambéry d’une opposition de gauche à la municipalité PS-PC-EELV.
Laurent Ripart (conseiller municipal de Chambéry)
http ://chamberycentpourcentagauche.fr

http://npa2009.org/node/38048

 

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04 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Éducation : le gouvernement lâche le logiciel libre (Le Point)

Éducation : le gouvernement lâche le logiciel libre (Le Point) opensourcecommunism Le logiciel libre c’est le communisme! (Bill gates) , Peillon ne se laissera pas faire!

Vincent Peillon a anesthésié un amendement en faveur des formats ouverts dans le projet de loi pour la refondation de l’école. L’industrie du logiciel jubile.

Décidément, les promesses du Parti socialiste en matière de politique numérique ont du plomb dans l’aile. Après avoir confirmé la poursuite des missions de l’Hadopi, le gendarme du piratage en France, le gouvernement a dévitalisé samedi un amendement phare du projet de loi sur la refondation de l’école, qui devait garantir au logiciel libre une place de choix dans les appels d’offre. L’industrie du logiciel, Microsoft en tête, ne peut que jubiler. Le texte, qui avait pourtant été rédigé par le gouvernement, promettait d’utiliser « en priorité des logiciels libres et des formats ouverts de documents ». Il avait été adopté par le Sénat en première lecture, ainsi que par la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Il était donc installé sur les rails, jusqu’au revirement du gouvernement la semaine dernière. Selon la nouvelle formulation, les projets tiennent « compte de l’offre de logiciels libres et de documents au format ouvert, si elle existe ». La nuance est plus qu’importante : au lieu de donner la priorité aux solutions ouvertes, Matignon promet seulement de « tenir compte » de l’offre existante. Un désastre pour les entreprises de l’écosystème du logiciel libre en France, qui avaient placé beaucoup d’espoirs de développement dans ce projet de loi. Si les logiciels sont souvent gratuits, leur déploiement et leur maintien en état de fonctionnement sont générateurs, eux, d’une activité de services, en plein boom dans de nombreux pays mais pas (encore) en France.

Peillon évoque des « difficultés juridiques »

L’industrie du logiciel propriétaire, menée par ses syndicats Syntec et Afdel, a semble-t-il réussi à effrayer le gouvernement socialiste, en appelant au « respect de la neutralité technologique » pour le premier, et en dénonçant « une déstabilisation de la filière logicielle » pour le second. Le ministre de l’Édu-cation nationale Vincent Peillon se justifie dans l’exposé des motifs en invoquant les « difficultés juridiques » qu’aurait posées une telle mise en avant du libre et des formats ouverts. Une fausse excuse, puisque l’État a tout à fait le droit de fixer un cahier des charges pour les prestations qu’il demande. Il peut exiger du logiciel libre plutôt qu’un service fermé dont il ne maîtrise que très peu l’évolution. « Le logiciel libre est l’incarnation informatique de notre devise républicaine, Liberté, Égalité, Fraternité », explique dans un communiqué Frédéric Couchet, délégué général de l’April, l’association de promotion du logiciel libre. « Nous appelons les députés (qui examinent actuellement le texte, NDLR) à rejeter l’amendement présenté par Vincent Peillon », ajoute-t-il. Pas sûr que le sujet passionne les députés, pourtant équipés en partie de logiciels libres.

Par Guerric Poncet

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/education-le-gouvernement-lache-le-logiciel-libre-03-06-2013-1675889_506.php

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22 avril 2013 ~ 0 Commentaire

GDF Suez. 4 000 suppressions de postes sur 3 ans ? (OF)

GDF Suez. 4 000 suppressions de postes sur 3 ans ? (OF) hausse-gaz

Économie lundi 22 avril 2013

Le groupe GDF Suez prévoit de supprimer plus de 4 000 emplois sur trois ans dans le cadre de Perform 2015, son plan de réduction de coûts, selon la CGT.

« Le groupe prévoit de supprimer 1 400 emplois par an, soit plus de 4 000 en trois ans », affirme le syndicat, qui s’inquiète pour l’avenir du groupe et demande à l’Etat, actionnaire à 36 %, de prendre ses responsabilités. En fin d’année dernière, GDF Suez avait annoncé un nouveau plan d’économies de 3,5 milliards d’euros à l’horizon 2015, mais son PDG Gérard Mestrallet avait rejeté l’idée d’un plan social.

Ce lundi, la direction n’a pas encore réagi aux affirmations de la CGT.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-GDF-Suez.-4-000-suppressions-de-postes-sur-3-ans-_55257-2185923_actu.Htm

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