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31 août 2022 ~ 0 Commentaire

convergence (unité)

gauche arabe

Face à l’urgence sociale et écologique, construire une large convergence (communiqué unitaire)

La hausse des prix rend de plus en plus difficile la vie quotidienne de la grande majorité de la population. Les mesures prises par le gouvernement aboutissent à une baisse des revenus réels, alors même que le patrimoine des plus riches et les dividendes versés aux actionnaires ne cessent de croître et que de nouveaux cadeaux fiscaux pour les employeurs sont déjà programmés. De plus, le gouvernement prévoit de nouvelles attaques frontales contre la protection sociale que ce soit sur la question des retraites ou sur l’assurance-chômage, et contre les services publics.

À cette injustice sociale se combine l’inaction du gouvernement face à la crise climatique, dont les événements dramatiques de cet été sont l’illustration emblématique. Cette inaction ne fait que renforcer les inégalités puisqu’elle permet au plus riches de continuer leur mode de consommation, alors même qu’il est le plus destructeur des écosystèmes, et à la plupart des entreprises, en particulier les plus grandes, de continuer à privilégier la logique du profit au dépend du respect des impératifs écologiques.

Dans cette situation, nos organisations syndicales, associations et forces politiques ont décidé d’entamer des échanges afin de construire ensemble un processus de mobilisation populaire pour mettre en échec la politique sociale et climatique menée par le gouvernement et pour imposer les changements nécessaires.

Dans ce cadre, nous nous associons d’abord aux mobilisations syndicales déjà prévues les 22 et 29 septembre et à toutes celles qui vont avoir lieu dans les secteurs professionnels et les territoires.

Et nous nous reverrons le 12 septembre pour décider ensemble d’éventuelles initiatives communes.

Signataires : Alternative, ATTAC, CGT, Confédération paysanne, Convergence services publics, Copernic, EELV, FSU, Génération.s, LFI-NUPES, MAN, NPA, OXFAM, Solidaires, PCF, PS, UNEF.

https://nouveaupartianticapitaliste.org/

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23 janvier 2022 ~ 0 Commentaire

pirates (étudiants)

etudiant

Université de Bretagne occidentale : les Pirates au secours des étudiants

Une nouvelle association a été créée à l’Université de Bretagne occidentale (Finistère). Ce syndicat espère peser au niveau local et régional.

Il y a une nouvelle association dans le paysage universitaire du département. Prônant « des valeurs de gauche, contre le fascisme et les oppressions systémiques », L’Union pirate finistérienne a été créée le 4 janvier 2022.

La trentaine d’étudiants qui compose ce syndicat vient en quasi-totalité de L’alternative pour l’UBO, association créée en 2018. Dénonçant « un climat délétère » en son sein, 28 d’entre eux – « dont tous les élus dans les différentes instances » – ont donc décidé d’intégrer L’Union pirate finistérienne.

Élections le 8 mars

Un nom qu’ils ont choisi « pour son petit côté breton », mais surtout parce qu’il renvoie à L’Union Pirate de Rennes 1 et Rennes 2, avec lesquelles l’association finistérienne compte mener des actions communes, en lien également avec Assos’Actions, de l’Université de Bretagne Sud.

Minoritaire face à la Fédé B, Fédération des associations étudiantes de Bretagne Ouest, le syndicat revendique un certain poids au niveau régional, notamment au Crous, « où nous sommes la première force ». Localement, « le grand moment » sera le 8 mars, avec les élections aux conseils centraux de l’UBO.

D’ici là, une mobilisation est prévue le 3 février, à l’initiative des organisations de jeunesse nationales, pour dénoncer les propos d’Emmanuel Macron, le 13 janvier, quant à une possible hausse des frais d’inscription universitaire.

Une pétition en ligne

À ce propos, l’association vient de lancer une pétition en ligne. « Les queues alimentaires sont toujours plus longues, et au lieu de mettre en place la réforme des bourses qu’il promet depuis un an et demi, le président-candidat projette une augmentation généralisée des frais d’inscription », dénonce notamment le texte.

La quasi-gratuité de l’université est-elle tenable ?

Le syndicat milite « pour le retour du restaurant universitaire à 1 € pour toutes et tous et l’augmentation des aides au logement », et localement, contre le Pari, Programme d’ajustements en vue d’une reprise des investissements et sa diminution du volume horaire de formation.

  Delphine VAN HAUWAERT.  21/01/2022

https://www.ouest-france.fr/

etudiants

À l’UBO, création d’un nouveau syndicat étudiant l’Union pirate finistérienne

Ce vendredi 21 janvier, l’Union pirate finistérienne, nouveau syndicat créé au sein de l’Université de Bretagne occidentale (UBO), a mené sa première action à la faculté Segalen à Brest.

Créé officiellement lors d’une assemblée générale, le 4 janvier 2022, le nouveau syndicat Union pirate finistérienne à l’UBO a mené une première action de tractage, ce vendredi 21 janvier dans le hall de la faculté Segalen, à Brest.

Les membres sont issus pour la grande majorité du syndicat Une Alternative pour l’UBO, créé en 2018, qu’ils quittent dans un climat jugé délétère. « Nous quittons cette association avec tous les élus CFVU (Commission de la formation et de la vie universitaire), un élu au conseil d’administration, le vice-président étudiant, trois élus UFR (Unité de formation et de recherche), ainsi que l’élue au Crous, ce qui fait de nous la première force syndicale de l’Université de Bretagne occidentale », indiquent les membres fondateurs.

https://www.letelegramme.fr/

Note:

Où sont donc passés SUD étudiants et l’UNEF (PCF ) ?

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21 octobre 2021 ~ 0 Commentaire

usa (jdd)

usa

« Striketober » : aux Etats-Unis, les grèves pour réclamer une hausse des salaires se multiplient

Poussés par la hausse du coût de la vie et les efforts fournis pendant la pandémie, des milliers de travailleurs américains font pression sur leurs patrons pour obtenir une hausse de salaire. Tous les secteurs sont concernés.

Quel est le point commun entre l’entreprise de céréales Kellogg’s, l’industrie du cinéma à Hollywood et le géant des tracteurs John Deere? A première vue pas grand chose, si ce n’est que ces trois entreprises implantées sur le sol américain voient toutes leur activité menacée par d’importantes grèves. Et elles ne sont pas les seules. Voilà plusieurs semaines que des entre-prises américaines appartenant à des secteurs différents sont frappées par une mobilisation sociale de leurs employés qui réclament une amélioration des conditions de travail et une augmentation des salaires.

Jusqu’ici, 176 grèves ont été enregistrées cette année aux Etats-Unis, dont 17 rien qu’en octobre, selon Cornell University’s Labor Action Tracker, une base de données qui, contrairement au gouvernement américain, recense les interruptions de travail qui concernent moins de 1.000 employés. Le mouvement, d’ampleur historique, s’est même doté d’un nom sur les réseaux sociaux : « Striketober », contraction de « strike » (grève) et d’ »october » (octobre) en anglais.

Une situation favorable aux travailleurs

Près de 10.000 salariés se sont mis en grève chez le constructeur de tracteurs John Deere, 1.400 chez le fabricant de céréales Kellogg’s depuis le 5 octobre et 2.000 à l’hôpital Mercy à Buffalo depuis le 1er octobre. A Hollywood, la conclusion d’un accord in extremis sur les conditions de travail de ses employés techniques a permis d’éviter de justesse une grève. Mais le mouvement de protestation menace de s’étendre à d’autres secteurs. Récemment, ce sont 31.000 employés de Kaiser Permanente, un groupement d’entreprises de soins, qui ont annoncé à leur tour leur intention de se mettre à l’arrêt. Une grève qui pourrait se répercuter sur le fonctionnement d’une dizaine d’hôpitaux et de centaines de cliniques de Californie.

Motivés par le retour de la croissance, les travailleurs, réunis derrière leurs syndicats, réclament leur part du gâteau. La grève chez Deere intervient au moment où l’entreprise enregistre un revenu net record de 5,7 milliards de dollars. Et pour faire plier leurs employeurs, les salariés font valoir leurs arguments : la petite main d’œuvre s’est montrée essentielle pendant les confinements, le pays fait face à une inflation conséquente qui fait monter le coût de la vie et la baisse du chômage, qui se traduit par une réduction de la main d’œuvre disponible, les rend indispensables aux entreprises…

« La situation actuelle est favorable aux travailleurs », analyse Stéphane Aubry, enseignant-chercheur à l’Ecole nationale de la statistique et de l’analyse de l’information. « Le manque de main d’œuvre crée un stress au niveau du recrutement qui donne le pouvoir aux employés ».

Biden, sympathisant des syndicats

Les syndicats bénéficient pour leur part d’un climat favorable à la Maison-Blanche. Joe Biden, depuis le début de son mandat, n’a cessé de leur réitérer son appui. En mars 2021, il tournait une vidéo dans laquelle il encourageait les salariés à se syndiquer et mettait en garde les dirigeants qui tenteraient de les en dissuader. « Il ne doit y avoir aucune intimidation, aucune pression, aucune menace, aucune propagande anti-syndicale. Aucune hiérarchie ne devrait attaquer des employés sur leur préférence syndicale » glissait-il à quelques jours de la création d’un syndicat par les employés d’Amazon. Selon un sondage réalisé par Gallup en août, 68% des Américains approuvent désormais les syndicats, soit la proportion la plus élevée depuis 1965.

Pour mettre fin au raz-de-marée, les patrons doivent faire des concessions satisfaisantes. Du côté de Deere, la proposition d’augmenter les salaires de 5 à 6%, jugée insuffisante par les syndicats, a été rejetée.  »Nos membres de chez John Deere font grève pour pouvoir gagner leur vie décemment, prendre leur retraite dans la dignité et établir des règles de travail équitables », a déclaré Chuck Browning, vice-président et directeur du département des outils agricoles de l’UAW, l’un des syndicats les plus importants du pays. « Nous restons déterminés à négocier jusqu’à ce que les objectifs de nos membres soient atteints. » La direction aura-elle le choix? Rien n’est moins sûr. La grève intervient en pleine saison de la récolte du maïs, période pendant laquelle les agriculteurs se fournissent et que l’entreprise réalise une part importante de son chiffre d’affaires. (…)

20 octobre 2021 Gabrielle De Verchère

Lire aussi:

Le « big quit » : pourquoi les Américains démissionnent massivement ?

 

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03 mai 2021 ~ 0 Commentaire

bonaparte (npa)

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Napoléon Bonaparte : la commémoration des tentations autoritaires de la bourgeoisie française

En commémorant la mort, le 5 mai 1821, de Napoléon Bonaparte, le gouvernement français célèbre bien davantage qu’une simple page d’histoire.

Bonaparte est en effet le fondateur d’une tradition politique majeure en France, qui fut poursuivie par son neveu Louis-Napoléon Bonaparte, puis connut de multiples réincarnations, du général Boulanger au général De Gaulle.

Cette tradition est celle d’un État fort, qui n’est pas le fascisme mais n’en constitue pas moins une sévère restriction des libertés publiques, au profit d’un régime à fondement militaire. La commémoration de la mort de Bonaparte nous renvoie ainsi à l’une des vieilles tentations de la bourgeoisie française, qui n’aime ni les sabres ni ceux qui les manient, mais peut se résoudre à les utiliser dès lors que son hégémonie sociale se trouve menacée.

Le sabre de la contre-révolution

Âgé de 19 ans le 14 juillet 1789, Napoléon Bonaparte fait partie d’une génération de jeunes officiers à laquelle la Révolution offrait de nouvelles et incroyables possibilités. Alors que la France entrait en guerre et que l’état-major se trouvait décimé par l’exil et la guillotine, Bonaparte put, comme bien d’autres, réaliser une carrière remarquable : capitaine en 1792, commandant en octobre 1793, il devient général en décembre 1793, à l’âge de seulement 23 ans.

Dans les salons parisiens qu’il fréquentait bien plus assidument que les champs de bataille, Bonaparte rencontre la bourgeoisie thermidorienne, qui après s’être débarrassée de la gauche jacobine devait faire face à la menace de la contre-révolution royaliste.

Ne bénéficiant pas du soutien de la paysannerie, qui ne goûtait ni sa politique anticléricale ni surtout son état de guerre permanente, privée aussi de l’appui des masses populaires urbaines, la bourgeoisie thermidorienne ne pouvait pallier son absence de base sociale qu’en recourant à l’armée.

Bonaparte sut se dévouer : en octobre 1795, alors que le Directoire s’inquiétait d’une manifestation royaliste, il envoie son armée disperser la manifestation au canon, ce qui lui permit de se voir confier les prestigieux commandements de l’armée d’Italie, puis de la campagne d’Egypte.

En 1799, au motif cette fois-ci de protéger les députés contre la gauche jacobine, Bonaparte envoie ses troupes à l’Assemblée pour exiger que les pleins pouvoirs lui soient remis. Choqués par les manières de Bonaparte et son peu de déférence pour les usages parlementaires, les députés durent toutefois limiter leurs protestations à quelques discours vite étouffés. La bourgeoisie avait par trop besoin de la protection de l’armée pour s’opposer sérieusement à sa prise de pouvoir.

La base sociale du nouveau pouvoir

Bonaparte s’empara du pouvoir en mettant en avant un programme de paix. Il le concrétisa en signant en 1802 avec les puissances européennes le traité de paix d’Amiens, qui mettait fin à 10 ans de guerre. Dans le même temps, il parvint à trouver un compromis avec le pape et signa en 1801 un concordat qui soldait le différend entre l’Église et la Révolution.

Cette politique d’apaisement des relations extérieures de la France s’accompagna d’une virulente opération de remise en ordre intérieure, qui se solda en particulier par l’éradication du brigandage, à grands coups de tribunaux militaires et de sentences sommaires.

Cette politique de remise en ordre et de pacification permit au régime de trouver une nouvelle base sociale dans les campagnes et la petite-bourgeoisie. Se posant en garant de la propriété et de la stabilité politique, Bonaparte se constitua une solide assise sociale, qui lui permit de se poser en chef de la nation.

Tout en réduisant à rien le pouvoir parlementaire, il tint à maintenir formellement le suffrage universel, en mettant en place des « plébiscites », un mode d’élection emprunté à la Rome antique, où la plèbe était amenée à témoigner par son vote de sa confiance en ses dirigeants. Le plébiscite constitue la marque du bonapartisme, un régime populiste et radicalement antidémocratique.

L’État fort

En bon soudard, Bonaparte manifestait le plus profond mépris pour le régime parlementaire et les libertés fondamentales. Tout en maintenant formellement des assemblées, il réduisit à rien leurs pouvoirs pour concentrer entièrement l’autorité dans sa seule personne.

Pour cela, il se dota d’un appareil d’État d’une remarquable efficacité, qui constitue le legs majeur de ce régime. Bonaparte s’entoura d’une élite de hauts fonctionnaires, à l’exemple des conseillers d’État ou encore des inspecteurs généraux du Trésor.

Dans les départements, il institua en 1800 des préfets et sous-préfets, qui se firent les relais de l’autorité centrale. Bonaparte s’attacha surtout à développer le ministère de la Police, dont les services de renseignement étaient en capacité de lui remettre tous les jours un bulletin d’information très précis sur l’état du pays.

Largement pensé sur un modèle militaire, l’État bonapartiste repose sur des cohortes discipli-nées et bien payées de fonctionnaires, organisés comme dans l’armée avec leurs corps et leurs grades, qui remplacèrent les magistrats élus de la période révolutionnaire.

Un nouveau système d’éducation fut mis en place pour former dans l’obéissance la plus servile ces nouveaux corps de fonctionnaires, avec la création de lycées, étroitement contrôlés par les inspecteurs d’académie, mais aussi les proviseurs et les censeurs auxquels Bonaparte voulut soumettre les enseignants. Dans le même esprit, il créa une Université impériale dont les profes-seurs étaient placés sous l’étroit contrôle du pouvoir et astreints au port d’un uniforme noir.

Une orientation profondément réactionnaire

Porté par une logique contre-révolutionnaire, le régime bonapartiste mit en place une politique résolument réactionnaire. Particulièrement emblématique : la restauration par Bonaparte de l’esclavage en 1802 et l’envoi d’un contingent pour liquider la révolution haïtienne.

Tout aussi caractéristique des orientations de ce régime : la création en 1804 du code civil, qui liquida tous les droits acquis par les femmes sous la Révolution. Considérées comme des mineures perpétuelles, les femmes furent placées sous l’autorité de leur époux, sans avoir aucun droit pour elles ni sur leurs enfants. En 1810, Bonaparte aggrava encore la situation, en stipulant que le féminicide devenait juridiquement excusable, dès lors que l’épouse était adultère.

Ce caractère profondément réactionnaire du régime se retrouve aussi dans l’approche que Bonaparte avait du judaïsme. En 1808, Bonaparte publie un décret pour s’attaquer aux juifs qu’il considérait comme « des sauterelles qui ravagent la France », selon la logique antisémite dont il fit preuve durant toute sa vie.

En rupture là encore avec l’œuvre de la Révolution, il fit des juifs des citoyens de seconde zone, sommés de s’intégrer dans la nation française. Ce même état d’esprit réactionnaire amena aussi Bonaparte à s’attaquer aux pauvres, en créant en 1810 le délit de vagabondage.

La farce impériale

Le 2 décembre 1804, Bonaparte se fit couronner « empereur des Français », un titre qui renvoyait aux fondements populistes de son régime. Conformément à une habitude bien établie, il fit confirmer son nouveau titre par un plébiscite, qui permit à son administration de montrer son dévouement en obtenant plus de 99,9 % de Oui.

Le couronnement impérial fut toutefois un échec et se déroula dans un froid glacial, que renforça l’absence remarquée de toute liesse populaire, si ce n’est en faveur du pape qui avait fait le déplacement à Paris.

Le grotesque couronnement de Bonaparte témoigne d’une contradiction majeure de ce régime. Toute la politique réactionnaire de ce régime l’amenait à restaurer des pans entiers de l’Ancien Régime.

Après avoir, en 1802, créé l’ordre de la Légion d’honneur, Bonaparte créa en 1808 une nouvelle noblesse, en attribuant à ses soudards des titres nobiliaires. Cette politique de restauration monarchiste fut un échec, puisqu’elle indignait les républicains sans convaincre les royalistes, pas plus d’ailleurs que les puissances européennes qui considérèrent toujours Bonaparte comme un parvenu sans légitimité.

Malgré ses espoirs, Bonaparte s’avéra en réalité incapable de rallier les royalistes et la vieille noblesse. En 1804, il avait fait l’erreur de faire enlever et fusiller le duc d’Enghien, que sa police soupçonnait sans doute à tort de tremper dans un complot royaliste : la vieille France des châteaux pouvait s’asseoir sur beaucoup de choses, mais elle ne pouvait lui pardonner d’avoir fait exécuter un prince de sang royal.

La mise à feu et à sang de l’Europe

Si Bonaparte avait pris le pouvoir sur un programme de paix, l’hostilité des puissances euro-péennes et les dynamiques profondes de ce régime militaire l’amenèrent à ne laisser la France en paix que durant une seule année.

Dès 1803, la guerre était de nouveau déclarée et permit à Bonaparte de conquérir un véritable empire. Basée sur la conscription, qui lui permettait de disposer d’une armée considérable, bien supérieure en nombre aux armées de métier des autres puissances, l’armée française mit à feu et à sang toute l’Europe.

En 1805, Bonaparte écrasait les forces austro-russes à Austerlitz, ce qui lui permit de détruire le Saint-Empire romain germanique. En 1806, l’armée française anéantissait les armées prussien-nes à Iéna, avant qu’en 1807 Bonaparte n’envahisse le Portugal et ne mette la main sur l’Espagne.

À la seule exception du Royaume-Uni et de la Russie, toute l’Europe était ainsi devenue française. Bonaparte créa des royaumes vassaux dans les pays conquis, qu’il confia à des parents, et s’engagea dans la création d’un nouvel empire d’Occident en épousant, en 1810, la fille de l’empereur François Ier de Habsbourg.

Il se heurta toutefois aux peuples qui n’étaient pas prêts à tolérer l’occupation et le pillage auxquels les soumettait l’armée française, comme le montra la rapide détérioration de la situation en Espagne, où l’armée française ne put faire face à la guerre de guérilla que menaient les patriotes espagnols.

Le vaste empire de Bonaparte ne constituait ainsi qu’un colosse aux pieds d’argile : l’échec en 1812 de la campagne de Russie donna le signal d’un soulèvement généralisé des nations euro-péennes contre l’occupation française, qui fit s’effondrer le régime. Au terme de 15 années de dictature et de guerres, Bonaparte laissait une France exsangue qui avait perdu environ un million d’hommes au cours de ses guerres.

C’est là un triste bilan, qui devrait suffire à montrer qu’il n’y a rien à commémorer de ce régime autoritaire et réactionnaire que fut la grotesque dictature militaire de Bonaparte.

Hebdo L’Anticapitaliste 29/04/202 Laurent Ripart

https://lanticapitaliste.org/

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16 avril 2021 ~ 0 Commentaire

carbone (reporterre)

avion train

Compensation carbone : le gouvernement rend obligatoire une fausse solution pour le trafic aérien

En rendant obligatoire dans la loi Climat la compensation carbone des vols aériens nationaux, le gouvernement permet aux compagnies d’amoindrir leurs efforts de décarbonation. Celles-ci pourront donc planter des arbres au lieu de limiter les vols domestiques, ce que souhaitait notamment la Convention citoyenne.

Le dispositif est complètement inédit et pourrait même créer un précédent. Avec la loi Climat, en débat à l’Assemblée nationale, la France va être l’un des premiers pays au monde à inscrire dans sa législation une mesure qui rendra obligatoire la compensation carbone [1] des vols aériens nationaux. Alors que l’idée même de la compensation est décriée scientifiquement, le gouvernement s’apprête à l’imposer et à lui donner, de surcroît, une nouvelle légitimité.

Dans l’article 38 de son projet de loi, l’exécutif prévoit que les opérateurs aériens devront compenser 50 % de leurs émissions dès janvier 2022, puis 70 % en 2023 et enfin 100 % en 2024. Pour les députés de La République en marche (LREM), qui ont débattu de la mesure samedi 10 avril, celle-ci va permettre de « multiplier les puits de carbone », notamment via « des projets de territoire en lien avec la forêt ou l’agriculture ». Le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, y voit « un outil complémentaire à toutes les initiatives de décarbonation du secteur ».

Dans les faits, les compagnies aériennes devront financer « des programmes dits à haute valeur environnementale ». Elles pourront, par exemple, planter des arbres, développer des prairies permanentes ou favoriser l’utilisation de matériaux bas carbone dans la construction. « C’est un continuum de dispositifs qui, cumulés, permettront d’atteindre les objectifs de neutralité carbone », assure le ministre des Transports. Un décret en Conseil d’État précisera les modalités de ces programmes.

Mais pour l’instant, une chose reste certaine. La mesure imaginée par le gouvernement s’éloigne grandement de la proposition de la Convention citoyenne. À l’origine, la Convention souhaitait utiliser la compensation carbone uniquement en dernier recours pour « les émissions qui ne pourraient pas être éliminées ». Dans son rapport, elle prenait l’exemple des trajets avec l’outre-mer et affirmait ne pas vouloir pénaliser financièrement celles et ceux qui s’y rendent.

« La compensation carbone est une illusion technologiste »

« La logique des citoyens de la Convention était claire, rappelle Agathe Bounfour, du Réseau Action Climat. Ils voulaient en priorité réduire le trafic aérien en limitant les vols domestiques, en renforçant la fiscalité et en arrêtant la construction de nouveaux aéroports. » Le gouvernement a fait le choix inverse. Il a marginalisé les mesures de régulation pour généraliser celles sur la compensation carbone.

Seules trois lignes nationales sur plus d’une centaine vont être réellement fermées. Aucun des projets d’agrandissement d’aéroports ne va être affecté par le projet de loi Climat. La fiscalité n’a pas non plus été modifiée. Pour Sarah Fayolle, de Greenpeace, « la compensation carbone est une manière de faire diversion ». Depuis le plan de relance, l’année dernière, le gouvernement ne cesse de vanter le mythe de « l’avion vert » pour éviter de remettre en cause frontalement la filière aéronautique.

Au sein de l’hémicycle, les députés de l’opposition n’ont pas manqué de le rappeler. « Les émissions du secteur aérien ont augmenté de 71 % entre 1990 et 2018. Il faut engager des changements systémiques et non pas se réfugier dans l’illusion technologiste », a ainsi déclaré Mathilde Panot, députée de La France insoumise.

En commission, sa collègue Delphine Batho a fustigé un dispositif qui « relève avant tout d’une stratégie de greenwashing [écoblanchiment] » : « Pour les 179 millions de passagers aériens en France, il faudrait planter chaque année 1,8 milliard d’arbres, calcule-t-elle. Et pour compenser nos émissions en excès à l’échelle planétaire, il faudrait recouvrir d’arbres la totalité des terres cultivées du monde. Ça n’a pas de sens. »

« Le secteur aérien est obligé de décroître »

La compensation carbone ne sauvera pas le climat. De nombreuses études scientifiques l’ont dit et répété ces dernières années. Avec les plantations d’arbres, la durabilité de la captation de carbone n’est pas garantie, du fait des incendies, des maladies ou des coupes illégales. Elle est aussi très lente — les arbres suivant le rythme rapide du réchauffement climatique.

Dans son rapport sur le projet de loi, le Haut Conseil pour le climat s’est d’ailleurs montré très méfiant vis-à-vis du dispositif : « Il est essentiel de s’assurer que la compensation ne soit pas utilisée comme un moyen permettant aux compagnies aériennes d’amoindrir leurs efforts de décarbonation », a-t-il alerté.

En séance, le député Dominique Potier a aussi soulevé « les risques éthiques » que pouvait entraîner ce type de projets dans les pays en voie de développement. Des programmes de reforestation ont déjà conduit à des accaparements de terres massifs, privant les populations locales de leur territoire et de leurs ressources.

En 2013, Air France avait ainsi reçu le prix Pinocchio délivré par les Amis de la Terre pour son projet de compensation carbone à Madagascar et ses 470 000 hectares d’aires protégées. Sur place, les habitants n’avaient plus accès aux terres qu’ils cultivaient. Les Malgaches n’avaient pas d’autres choix que de devenir « les gardiens de la compensation des riches ».

« Les modes de loisirs de 1 % de l’humanité ne sont-ils pas en train d’entraver la capacité à nourrir 10 milliards d’habitants en 2050 ? » s’est inquiété Dominique Potier.

Mais la majorité parlementaire l’a largement ignoré. Les débats à l’Assemblée nationale n’ont pas abordé le fond du dossier, alors même qu’une récente étude de la Commission européenne, publiée mi-mars, a remis en cause le programme de compensation des émissions de carbone pour l’aviation internationale (Corsia). La Commission a révélé que ce dispositif, mis en place depuis 2016, manquait largement de robustesse, qu’il s’agisse de sa gouvernance, de sa pérennité dans le temps ou de son additionnalité réelle [2] en matière de réduction des gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère.

En réalité, le secteur aérien ne pourra pas échapper à une diminution du nombre de ses passagers si l’on souhaite respecter les objectifs de l’Accord de Paris et limiter le réchauffement climatique à moins de 2 °C. En juillet 2020, un rapport de BL évolution indiquait qu’en France, même en misant sur des progrès techniques importants, il faudrait réduire de moitié le nombre annuel de passagers d’ici vingt ans maximum. Quelques mois plus tard, une étude du NewClimate Institute parvenait à la même conclusion. Elle affirmait qu’il était nécessaire de réduire d’au moins un tiers le trafic aérien européen d’ici 2040.

« Le secteur est obligé de décroître, enchérit Éric Lombard, coordinateur du collectif Stay Grounded France. Le dispositif [de compensation carbone] imaginé par le gouvernement est une mesure dilatoire qui fait simplement gagner du temps aux opérateurs. »

« La filière a lancé une campagne extrêmement agressive »

Le choix de généraliser la compensation carbone est une grande victoire pour le lobby aérien. Après la remise du rapport de la Convention citoyenne, en juin dernier, ce dernier a eu très peur. « La filière a lancé une campagne extrêmement agressive, en complicité avec le gouvernement pour sauvegarder ses intérêts », raconte Sarah Fayolle, de Greenpeace.

Comme le révélait l’Observatoire des multinationales, des lobbyistes de Monsanto ont même été recrutés pour venir à la rescousse de l’aéronautique. Le secteur a aussi pu bénéficier du soutien de l’administration française et du ministre des Transports, qui ont dézingué les unes après les autres les mesures de la Convention citoyenne. En pleine crise sanitaire, en novembre dernier, la filière a également organisé le Paris Air Forum, un raout entre professionnels et politiques, qui a fait la part belle à la compensation carbone.

« C’est une offensive très bien orchestrée », constate Agathe Bounfour, du Réseau Action Climat. L’article 38 du projet de loi Climat en est le résultat. Il ne menace en rien les compagnies aériennes. Air France s’était déjà engagée, avant la crise, à compenser « proactivement » 100 % des émissions de CO2 de ses vols domestiques. « Avec cet article, le gouvernement s’est juste fait le porte-voix de la filière, au mépris de l’intérêt général. »

16 avril 2021

https://reporterre.net/

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12 janvier 2021 ~ 0 Commentaire

capitole (socialist worker)

fafs

.Le fascisme c’est plus qu’un mouvement raciste

Plus que la simple droite dure ou le racisme vicieux, nous devons comprendre que le fascisme a des caractéristiques spécifiques.

Une sinistre collection de partisans de Trump, de théoriciens du complot d’extrême droite et de fascistes purs et durs se trouvait dans la foule qui a fait irruption dans le bâtiment du Capitole américain. Il ne fait aucun doute que les nazis étaient au cœur de l’événement.

Ils comprenaient des hommes en sweat à capuche avec dessus « Camp Auschwitz » et « 6MWE » – six millions n’étaient pas suffisants – des références au massacre des Juifs pendant l’Holocauste.

Pour l’affronter, il faut comprendre la nature de la menace.

Avoir une définition claire du fascisme ne consiste pas à avoir une liste de cases à cocher – ou à minimiser le danger que représentent les autres partis de droite et les racistes. Il s’agit de comprendre ce qui rend le fascisme unique afin de mieux le combattre.

Le fascisme n’est pas seulement une méchante forme d’autoritarisme, de racisme ou de bigoterie. Il s’efforce de construire un mouvement de masse dans les rues qui peut infliger la violence et la terreur aux opposants politiques et aux minorités. Et, finalement, le but du fascisme est de détruire tous les droits démocratiques.

Le fascisme est né de la profonde crise sociale qui a suivi la Première Guerre mondiale. En « temps normal », la classe capitaliste peut compter sur l’État et la police pour contenir les menaces.

Ils justifient leur pouvoir par la façade de démocratie parlementaire, qui diffuse les idées de la classe dirigeante, et des partis d’opposition « sûrs » qui servent de soupape de sécurité lorsque la colère éclate.

Trump a mobilisé un dangereux mouvement d’extrême droite, qui ne sera pas battu par les démocrates, l’État ou le « centre « .

En temps de crise, les méthodes habituelles ne suffisent pas toujours.

Dans les décennies qui ont suivi la guerre de 1914 48, les classes dirigeantes ont dû faire face à des mouvements ouvriers de masse et à la menace d’une révolution. Certaines sections ont fini par se tourner vers un autre mouvement de masse – le fascisme – pour écraser les travailleurs.

Les fascistes participent aux élections pour gagner en légitimité, mais ils n’ont jamais gagné le pouvoir de l’État par des élections démocratiques. Que ce soit Adolf Hitler dans l’Allemagne des années 1930 ou Benito Mussolini dans l’Italie des années 1920, la classe dirigeante leur a confié le pouvoir dans l’espoir de restaurer l’ordre et la stabilité.

Cela ne signifie pas que le fascisme n’est qu’un appendice de la classe dominante ou un mouvement de la classe dominante. Il a ses propres racines de masse et sa propre dynamique et utilise un faux langage « révolutionnaire » ou « anti-establishment ».

La base sociale du fascisme est enracinée dans la « petite bourgeoisie ». Ces couches de la classe moyenne comprennent les petits capitalistes, les commerçants et certains professionnels qui dirigent leurs propres entreprises.

Ils n’ont ni la richesse et le pouvoir du capital, ni la capacité de la classe ouvrière à riposter collectivement. Lorsque la crise frappe, ces couches sont souvent très opprimées. S’il existe un mouvement ouvrier fort, ils peuvent basculer à gauche. Mais sans cela, ils peuvent faire le choix de la droite, qui fournit des boucs émissaires pour leur détresse.

Ce fut le cas avec les nazis dans l’Allemagne des années 1930. Mais cela s’est avéré vrai plus récemment. En Hongrie, par exemple, le mouvement fasciste Jobbik s’est développé à la suite de l’effondrement d’une classe moyenne lourdement endettée lors de la crise financière de 2007-2008.

Les mouvements fascistes gagnent en force grâce aux mobilisations de rue, ce qui signifie qu’ils doivent être affrontés.

Aujourd’hui, la classe dirigeante américaine ne se tourne pas vers un mouvement fasciste pour rétablir l’ordre. (C’est à dire faire arrêter les grèves et faire reprendre le travail blog).

Mais cela ne veut pas dire que les fascistes ne sont pas dangereux. Et Trump a ouvertement courtisé les fascistes à la Maison Blanche au début de son mandat.

Il a apporté son soutien aux théories de conspiration d’extrême droite et, pendant les élections, il a laissé entendre qu’ils étaient des « boot boys » utiles. Il a également attiré une partie de la base républicaine plus à droite, donnant ainsi aux fascistes une audience importante. Au sein d’un mouvement d’extrême droite ou raciste, il y a souvent un noyau nazi entouré de racistes plus doux.

Ces types de mouvements d’extrême droite peuvent être tirés dans une direction plus « classique » ou le noyau nazi peut se développer et chercher à durcir le mouvement politiquement. C’est ce que les fascistes aux États-Unis cherchent à faire.

Les scènes à Washington n’étaient pas un effort sérieux pour s’emparer du pouvoir de l’État.

Pour construire leurs mouvements, les fascistes ont parfois opté pour des actions audacieuses. Les fascistes de Mussolini, par exemple, ont démoli des presses à journaux socialistes et ont assassiné 39 personnes à Milan en 1919.

À cette époque, les fascistes ne constituaient qu’une petite force. Mais l’action violente était une déclaration d’intention et une propagande pour le mouvement, Mussolini la saluant comme le « premier incident de la guerre civile ».

L’émeute du Capitole américain a été le dernier souffle de la présidence de Trump. Mais c’est aussi une déclaration claire que les fascistes et l’extrême droite ne vont pas disparaître.

Mon 11 Jan 2021 Tomáš Tengely-Evans

https://socialistworker.co.uk/

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20 décembre 2020 ~ 0 Commentaire

nokia (ecap)

poing

NOKIA : LE COUP DE POIGNARD DANS LE DOS DE TROP !

Hier encore, certaines organisations syndicales n’avaient pas de mots assez forts pour
dénoncer la trahison des dirigeants de Nokia.

Mais aujourd’hui les mêmes, CFDT en tête, ont signé le 26 novembre dernier le livre 1
du plan de licenciement appelé par anti-phrase PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi).
Alors qui a trahi les salariés qui se battaient contre ce plan inacceptable aujourd’hui
comme hier ?

Comme ces organisations sont majoritaires au CSE Central (les salariés devraient
réfléchir à deux fois avant de choisir leurs représentants) la DIRECCTE validera sans
problème les licenciements que la CFDT et les autres syndicats réformistes trouvaient il
n’y a pas si longtemps « injustifiés économiquement ».

Si toutes les OS étaient restées unies sur les positions qu’elles avaient su défendre
ensemble, comme le souhaitait la CGT (qui elle n’a pas signé) la situation serait bien
différente et la lutte pouvait s’amplifier. D’autant plus que la tribune signée par de
nombreux politiques nationaux de tout bord, dénonçant ce PSE synonyme de
« vassalisation » des télécoms, par son impact médiatique, aurait permis de relancer la
mobilisation.

La signature du PSE tue l’avenir, non seulement de Nokia mais de toute maitrise
nationale des Télécoms du futur (en particulier la 5G). C’est à terme comme pour l’AOIP
de Guingamp, la disparition de Nokia à Lannion et donc encore un affaiblissement du
pôle télecom de Lannion. Cette désindustrialisation est grave pour LTC alors que la
crise frappe durement le tourisme et le commerce de la zone.

Le choix des organisations signataires et le peu d’engagement des élus locaux (il ne
suffit pas de mettre sur le site de la ville « la ville soutient les salariés de Nokia ») auront
des conséquences néfastes pour le bassin de l’emploi trégorois déjà fragilisé par la
crise sanitaire.

Le Trégor se remettra-t-il de cette nouvelle saignée ? Comme notre pays sa
désindustrialisation va-t-elle continuer sa marche vers un Trégor « sous-développé »
réduit à un tourisme lui-même en crise.

Alors plus de solution ? Si cela est maintenant plus difficile, les salariés ne doivent
cependant pas baisser les bras et doivent rejoindre les syndicats qui luttent et ne plient
pas devant les injonctions du patronat.

Notre proposition de socilisation-nationalisation de NOKIA autour du pôle Télécoms
public de Lannion n’en est que plus crédible.

L’interdiction des licenciements à Nokia est le seul vaccin contre le virus Capitaliste.

Lannion le 13/12/2020 18h00

ECAP-Lannion

Collectif composé d’Ensemble-Trégor,

CCCP-Trégor,

ANC-Lannion et

NPA Comité Nathalie Le Mel.

Commentaire:

Le NPA soutient sans réserve les travailleur-se-s contre les licenciements, mais se montre très réservé sur la 5G.

5G : le Haut Conseil pour le Climat prédit un bond des émissions de CO2

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15 décembre 2020 ~ 0 Commentaire

mélenchon (le figaro)

pcf fi 2

Présidentielle 2022 : Mélenchon tend la main aux communistes

Les communistes, qui avaient déjà soutenu le chef des Insoumis en 2012 et 2017, doivent trancher au mois de mai sur une potentielle alliance.

Jean-Luc Mélenchon a sorti sa plus belle plume. Dans une lettre – dévoilée lundi par l’AFP – le chef de La France Insoumise interpelle Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste, pour lui prier de faire alliance avec LFI lors de la présidentielle de 2022. «Une nouvelle fois, je voudrais proposer aux communistes ma candidature», explique le candidat. Jean-Luc Mélenchon les avait déjà convaincus de le suivre en 2012 et en 2017.

Le ténor Insoumis rappelle à son homologue communiste «le bilan» des «deux précédentes alliances» qui ont récolté «quatre millions» puis «plus de sept millions de voix». «Tout cela nous l’avons construit ensemble.

Et cela nous crée le devoir de persévérer. Pour faire mieux, jusqu’à la victoire», assure Jean-Luc Mélenchon. Le candidat LFI oublie un peu vite les coups de chaud survenus lors de la présidentielle de 2017. La tension était telle que les deux formations n’avaient pas réussi à se mettre d’accord pour former un seul et même groupe à l’Assemblée nationale après les légis-latives. «Certes nous aurions des erreurs à nous reprocher mutuellement. Mais quelle action d’envergure n’en comporte pas?», interroge Jean-Luc Mélenchon.

«Accord sur le programme et sur des candidatures communes»

Pour empêcher de retomber dans ce piège, l’Insoumis soumet au secrétaire national du PCF «l’idée d’un accord sur le programme et sur des candidatures communes aux élections législatives».

Jean-Luc Mélenchon rappelle également à Fabien Roussel, et à travers lui à tous les commu-nistes, que les deux groupes parlementaires votent «à 90% de la même façon», que les deux familles sont «au coude à coude dans les luttes sociales» et devraient mener des batailles communes aux régionales.

Dernier argument de poids apporté par le député de Marseille : la marque d’unité qu’offrirait un tel accord, alors que socialistes et écologistes avancent chacun vers une candidature indépen-dante. «Unis, nous attirerons, j’en suis certain, des personnalités et des forces de la gauche traditionnelle qui s’interrogent aujourd’hui. Ainsi nous pourrions former un large arc de forces», souligne-t-il.

Les communistes entretiennent le suspense

Pour les Insoumis, une alliance avec les communistes aurait aussi un double avantage, plus officieux. Elle faciliterait l’obtention des 500 parrainages d’élus nécessaires pour être candidat. Un soutien des communistes élargirait aussi de manière non négligeable la base militante. Si le parti de la Place du Colonel-Fabien est sur le déclin, ses troupes restent encore nombreuses, et ont hérité d’une discipline militante. Toujours utile pour une campagne présidentielle.

Pour l’heure, les communistes entretiennent le suspense. Un vote des militants est prévu entre les 7 et le 9 mai, mais la tendance est plutôt – pour le moment – en faveur d’une candidature indépendante. Il faut dire que cette idée faisait partie de la colonne vertébrale de Fabien Roussel, lors de son élection surprise à la tête du PCF en novembre 2018. Son mantra était alors : «Parti communiste is back!» De mauvais augure pour Jean-Luc Mélenchon…

Pierre Lepelletier 14 décembre 2020

https://www.lefigaro.fr/

Commentaire:

Les partis politiques tout çà c’est la « m… » : « Vous êtes la mort et le néant » : le violent SMS de Jean-Luc Mélenchon à Pierre Laurent. Et puis finalement le PCF, lui il les a les signatures! (Et les colleurs d’affiches).

 

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18 novembre 2020 ~ 0 Commentaire

nevada lgbt (stop homophobie)

nevada

Le Nevada devient le premier Etat américain à reconnaître et protéger le mariage pour tou.te.s dans sa Constitution

En 2002, le Nevada adoptait une disposition réservant l’institution du mariage aux seuls couples hétérosexuels.

Dix-huit ans après, les électeurs sont revenus sur cette mesure par référendum, se prononçant majoritairement pour sa suppression et l’inscription dans la Constitution de l’État de la reconnaissance des unions entre personnes du même sexe.

Organisée en marge de l’élection présidentielle comme c’est l’usage aux États-Unis, cette consultation a recueilli plus de 62 % de voix favorables, selon les résultats définitifs relayés par l’AFP, faisant ainsi du Nevada le premier État américain à reconnaître et protéger le mariage pour tou.te.s dans sa Constitution.

L’amendement fait en outre obligation aux institutions de reconnaître et de traiter de la même manière tous les mariages, quel que soit le genre des individus qu’ils unissent.

Le référendum établit toutefois le droit pour les organisations religieuses et les membres du clergé dans le Nevada de refuser de célébrer des « mariages homosexuels », sans encourir de poursuites judiciaires.

17 novembre 2020

https://www.stophomophobie.com/

Commentaire:

On se réjouit! Et puis il y a Las Vegas (et l’industrie du mariage) au Navada. Buisiness is business.

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27 octobre 2020 ~ 0 Commentaire

réintégrez gaël ! (cergy)

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