Archive | Morlaix Lannion

27 janvier 2025 ~ 0 Commentaire

Plougasnou

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VENEZ AUX NOUVELLES !

À la suite de morts suspectes, Inès Léraud, jeune journaliste, décide de s’installer en Bretagne pour enquêter sur le phénomène des algues vertes. À travers ses rencontres, elle découvre la fabrique du silence qui entoure ce désastre écologique et social. Face aux pressions, parviendra-t-elle à faire triompher la vérité ?

La présence d’intervenants de premier plan pour le débat qui suivra permettra de disposer des toutes dernières informations et de connaître l’état de la situation actuelle.

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28 octobre 2024 ~ 0 Commentaire

Thiaroye (OF)

Bady N’Diaou, tirailleur sénégalais rapatrié depuis Morlaix
Bady N’Diaou, tirailleur sénégalais rapatrié depuis Morlaix | COLLECTION PARTICULIÈRE

Le massacre de Thiaroye à l’automne 1944 va être commémoré, à Morlaix

Pour la première fois, la ville de Morlaix (Finistère) va commémorer le massacre de Thiaroye, épisode noir de l’automne 1944 qui a fait de nombreux morts parmi des tirailleurs sénégalais. 300 étaient restés à Morlaix réclamer leur prime de guerre. Pour l’occasion, une série d’événements va se tenir jusqu’au 5 novembre 2024, avec des personnalités sénégalaises. Deux expositions sont déjà visibles à la mairie de Morlaix depuis le 14 octobre.

Il y a 80 ans, 2 000 tirailleurs africains, en étape à Morlaix (Finistère), attendaient de rejoindre Dakar, au Sénégal, à bord du Circassia, un navire britannique. Le départ était prévu le 5 novembre 1944. 300 ont refusé d’embarquer pour réclamer leurs primes de guerre et de captivité, en vain. Cantonnés à la corderie de la Madeleine, ils seront transférés à Trévé (Côtes-d’Armor), raconte Anne Cousin, autrice spécialiste de ce pan d’histoire.

Le bar des Deux rivières, ancienne corderie

Les 1 700 autres ont réclamé leur solde en terre sénégalaise, au camp de Thiaroye, à l’ouest de Dakar, mais ont subi « une répression sanglante » . Un drame reconnu en ces termes seulement en 2012 par le Président François Hollande.

« Depuis octobre 1944, la ville est indéfectiblement liée à Thiaroye », a souligné le maire de Morlaix, Jean-Paul Vermot. Il retrouvera son homologue de Thiaroye, Mbaye Séné, vendredi 1er novembre à 9 h 45, pour une commémoration, la première à Morlaix, devant la plaque installée sur les murs de l’ancienne corderie, aujourd’hui bar des Deux rivières, rue de la Madeleine. Anne Cousin prendra la parole, puis des textes seront lus par des lycéens sénégalais et français.

À 10 h 45, les deux maires prononceront un discours au square de la Résistance et des textes d’Hosties noires, de Léopold Sédar Senghor, seront lus. Les deux hymnes résonneront aussi.

Expositions déjà visibles

Deux expositions, La France libérée par son Empire et Photos des tirailleurs sénégalais, sont visibles salle Cornic, au premier étage de la mairie depuis lundi 14 octobre.

Les deux édiles s’y rendront pour le jour de conclusion, de 11 h 15 à 12 h 15, toujours ce 1er novembre. Gilles Manceron, historien de la Ligue des droits de l’Homme, prendra la parole à cette occasion. De 17 h à 19 h, une table ronde, ouverte à tous, avec des personnalités françaises et sénégalaises, est organisée dans l’ancien lycée Kernégues.

Samedi 2 novembre, à 18 h, le documentariste Mbaye Sow projettera une version remaniée de son film Morlaix là où tout a commencé, au bar des Deux Rivières. Suivra un débat.

Le lieu étant limité à 45 personnes, il faut réserver par mail (deuxrivieresmorlaix@orange.fr).

Ciné-débat à la Salamandre

Dimanche 3 novembre, à 20 h 30 au cinéma La Salamandre, se tiendra un ciné-débat avec la projection du film Thiaroye 44, de François-Xavier Destors et Marie-Thomas Penette, en présence de la réalisatrice, de Martin Mourre, historien et acteur, de Maguette Diop, artiste et actrice, et de Gilles Manceron.

Lundi 4 novembre, une rencontre pour les scolaires sera organisée au collège du Château pour donner l’opportunité aux élèves de Morlaix d’échanger sur les liens entre Morlaix et les tirailleurs sénégalais.

Enfin, pour parachever cette série d’événement,s un tableau de Marcel Christophe Colomb-Maleane, une fresque de tirailleurs, est désormais entre les mains du musée de Morlaix et la bibliothèque Les amours jaunes et la médiathèque Les Ailes du temps exposent des ouvrages jusqu’au 31 octobre.

Zoé BOIRON. 21/10/2024

https://www.ouest-france.fr/

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28 août 2024 ~ 0 Commentaire

Morlaix (Algues vertes)

«<small class="fine d-inline"> </small>Pour se débarrasser des algues vertes, il faut changer le modèle agricole<small class="fine d-inline"> </small>»Les marées vertes en fond de baie de Morlaix ne cessent de s’intensifier et mettent en péril les exploitations ostréicoles. – © Jean-Marie Heidinger / Reporterre

« Pour se débarrasser des algues vertes, il faut changer le modèle agricole »

Pour stopper la prolifération des algues vertes en Bretagne, il est nécessaire de changer le modèle agricole dominant, estime Jean-Yves Piriou, spécialiste de ces questions.

Cet été, plusieurs ostréiculteurs de la baie de Morlaix (Finistère) ont tiré la sonnette d’alarme. Jamais ils n’avaient connu une telle invasion d’algues vertes sur leurs côtes, mettant en péril leurs élevages d’huîtres.

Parmi eux, Gireg Berder, que Reporterreest allé rencontrer, a fait appel à l’expertise de Jean-Yves Piriou. Cet ancien chercheur à l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), où il s’est consacré pendant dix ans à l’étude de la prolifération des algues vertes, est aussi ancien vice-président de l’association Eaux et Rivières de Bretagne, dont il est toujours membre. La situation actuelle est inédite, selon lui, et appelle une réponse nécessairement systémique.

Reporterre — Quelle est aujourd’hui la dynamique d’évolution des algues vertes en Bretagne, qui envahissent ses côtes depuis les années 1970 ?

Jean-Yves Piriou — Il faut distinguer trois phénomènes. Sur les plages de sable, le phénomène est relativement stable depuis une dizaine d’années, avec bien sûr des variations qui peuvent être fortes d’une année sur l’autre. Globalement, la quantité d’algues vertes qui s’échouent chaque année n’y augmente pas, mais ne diminue pas non plus.

Sur les vasières, les algues prolifèrent sur de nombreux sites bretons, mais le phénomène est hélas moins bien documenté puisqu’il gêne moins le tourisme. Il a pourtant un fort impact sur la biodiversité.

Un troisième phénomène commence à apparaître depuis quelques années : la colonisation des fonds marins par les algues vertes. L’ostréiculteur Gireg Berder [qui travaille dans la baie de Morlaix et que Reporterre a rencontré] m’a montré des algues qu’il a retrouvées au fond : ce ne sont pas les mêmes que celles qu’on trouve sur les plages. Les algues vertes regroupent une dizaine d’espèces d’ulves. Ulva armoricana, celle qui prolifère sur les plages, est une algue très légère, qui flotte et s’échoue à marée montante. Dans la baie de Morlaix, c’est une algue plus lourde, qu’il faudrait faire identifier. Des plongeurs ont aussi constaté une recrudescence d’algues vertes dans la rade de Brest depuis 5 ou 6 ans.

Pourquoi cette espèce d’algues vertes prolifère-t-elle depuis quelques années ?

Je ne peux qu’émettre des hypothèses, rien ne permet de trancher entre elles pour l’instant. Une première piste plausible est le réchauffement de l’eau dû au changement climatique. Si elle s’est particulièrement réchauffée dans ces baies, cela peut avoir favorisé le développement d’une algue en particulier.

Autre hypothèse : un nouveau pesticide, une molécule qui n’était pas employée avant, peut avoir contaminé la baie. Il y a beaucoup de cultures légumières dans la région de Morlaix, c’est une filière qui consomme beaucoup de pesticides. Des travaux de l’Ifremer, il y a une quinzaine d’années, ont montré que les pesticides pouvaient affaiblir le phytoplancton. On peut imaginer qu’une diminution du phytoplancton, qui est en compétition avec les algues vertes pour la consommation de nitrate, ait permis à celles-ci de proliférer davantage.

Le nitrate reste donc le cœur de la bataille contre les algues vertes ?

Oui, c’est sans conteste la source essentielle de prolifération. La première des solutions doit être de diminuer le flux de nitrate qui arrive en mer. La concentration en nitrate des cours d’eau bretons est passée de moins de 10 milligrammes par litre (mg/l) avant les années 1970 à 45 mg/l en l’an 2000 [avec des pics à plus de 50 mg/l dans les années 1990 d’après la Cour des comptes]. Nous sommes redescendus à environ 32 mg/l en 2015 et le chiffre est à peu près stable depuis.

D’après l’Ifremer, pour faire fortement baisser la prolifération d’algues vertes, il faudrait passer sous les 20 mg/l, puis descendre sous les 10 mg/l pour espérer régler le problème. On n’y est pas du tout, il faut changer de braquet, comme le dit aussi la Cour des comptes. Les mesures à la marge ont permis les baisses passées, mais elles ont atteint leurs limites : pour se débarrasser des algues vertes, il faut changer de modèle agricole.

Les plans de lutte contre les algues vertes présentés par les gouvernements successifs depuis 2010 ne semblent pas animés d’une telle ambition…

Ces plans ne concernent que huit bassins versants en Bretagne, où les algues vertes posent un problème pour les plages touristiques. Cela ne concerne même pas 10 % du territoire. Les 90 % restants continuent d’apporter leur nitrate aux vasières, aux estuaires et dans le fond des baies et des rades. Le phénomène est général, il faut des mesures générales.

On voit quelques solutions mises en place comme la construction de talus, le décalage des épandages dans le temps. Mais tant qu’il y aura des excès d’azote dans l’agriculture, le problème ne sera pas réglé. Il faut réduire l’apport, c’est-à-dire à la fois réduire les déjections animales et réduire les engrais chimiques. Mais le modèle agricole dominant n’est pas prêt à se modifier.

Eaux et Rivières de Bretagne a participé à l’élaboration du 7e programme d’actions régional (PAR) contre les nitrates, mais le résultat n’est pour nous pas à la hauteur. Nous avons donc fait un recours, et s’il n’y a pas de réponse, nous déposerons une nouvelle plainte auprès du tribunal. [En 2021 et en 2023 déjà, la justice saisie par Eaux et Rivières de Bretagne avait sommé le préfet de Bretagne de revoir l’ambition de son plan d’actions contre les nitrates.]

Ces nouvelles ulves en eau profonde sont-elles aussi dangereuses que les algues vertes qui provoquent des émanations toxiques mortelles sur les plages ?

Lorsque les algues s’échouent en surface, elles produisent en desséchant du sulfure d’hydrogène, un gaz très toxique, qui peut être dangereusement relâché lorsque l’on crève la couche d’algues sèches en marchant dessus.

Ce phénomène ne se produit pas sous l’eau. Il n’y a pas de danger à ce niveau-là pour les ostréiculteurs qui manipulent ces algues. En revanche, en se dégradant sous l’eau, l’algue va consommer l’oxygène. En rendant anoxique le milieu, cela peut être fatal pour la biodiversité en eau profonde.

Les algues vertes peuvent aussi nuire indirectement aux huîtres, car des études tendent à montrer que ces algues protègent et transportent les bactéries et virus qui peuvent ensuite être mortels pour les huîtres au printemps, lorsqu’elles se développent et deviennent plus fragiles. À l’inverse, les algues rouges auraient un effet bactéricide et seraient de très bonnes alliées pour les huîtres. Toutes ces évolutions complexes concernant les algues vertes mériteraient énormément de travail de recherche fondamentale, pour comprendre leurs effets sur les milieux. Mais on n’en fait hélas quasiment plus aujourd’hui, tant le sujet est scabreux, ce qui décourage à la fois les chercheurs et les financements.

https://reporterre.net/

Lire aussi:

« Du jamais vu » : les algues vertes étouffent les huîtres de la baie de Morlaix

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04 août 2024 ~ 0 Commentaire

LOCQUIREC ( Cyberacteurs )

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Cyberaction : Contre l’installation d’une antenne 5G (25mètres) impasse Parc Treis Locquirec

A Locquirec, un projet d’installation d’une antenne 5G Orange d’une hauteur de 25 mètres est en cours dans l’impasse PARC TREIS.

Pour aller directement à la signature Cliquez ici
Cyberaction 02 août 2024
Proposée par Cyberacteurs
En partenariat avec Force 5

Elle sera envoyée à Maire
Elle prendra fin le : 02 novembre 2024

Devant les risques que présentent les ondes, y compris et surtout pour les personnes électro-sensibles, et vue la densité de l’habitat à proximité immédiate, nous refusons l’implantation.
Il existe déjà sur le château d’eau de Kerboulic, une installation d’antennes de plusieurs opérateurs.
Nous proposons:
l’installation d’une antenne unique au service de tous les opérateurs; Ceci limiterait les effets négatifs des ondes.
en alternative que la mairie cède une parcelle de terrain pour une installation moins nocive pour la population.
Le comité des riverains

Locquirec, le 22 juillet 2024
.
Mairie de Locquirec
1, Route de Plestin
29241 Locquirec

A l’attention de Monsieur le Maire de Locquirec
Lettre recommandée avec AR
Monsieur le Maire,
Nous, riveraines et riverains sous-signés, directement concernés par un projet d’installation d’une antenne de téléphonie Orange d’une hauteur de 25 ml, avons pris connaissance de l’arrêté que vous avez signé en date du 11 juillet par lequel « il n’est pas fait opposition à la déclaration préalable sous réserve du respect de la demande ci-dessus ( déclaration préalable)

Par cet acte, vous permettez l’installation de ladite antenne sans nous avoir au préalable informés et consultés.
- Vous étiez en droit de demander une simulation d’exposition aux champs électromagnétiques générés par l’installation.
- Vous aviez obligation de mettre toutes les informations sur ce dossier à disposition des habitants et leur donner la possibilité de formuler des observations.
- Vous pouviez solliciter le Préfet pour réunir une instance de concertation locale
Or, rien de tout cela n’a été fait.

C’est à ce titre que nous vous adressons ce recours gracieux et vous demandons la suspension de l’arrêté que vous avez signé le 11 juillet 2024.
Cordialement

https://www.cyberacteurs.org/

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02 août 2024 ~ 0 Commentaire

Tanio (FR3)

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Fuites d’hydrocarbure sur l’épave du Tanio au large de Batz, une intervention pour colmater « plusieurs trous dans la coque »

De nouvelles fuites d’hydrocarbure ont été observées sur le Tanio, ce pétrolier coulé au large de l’île de Batz en 1980. Des travaux de colmatage avaient eu lieu en 2020 et 2021 mais « plusieurs trous dans la coque laissant s’échapper de faibles quantités d’hydrocarbure ont été observés ». Une plaque obturatrice a été apposée mais de nouvelles interventions pourraient être programmées.

34 ans après son naufrage, le pétrolier Tanio fait encore des siennes. De nouvelles fuites d’hydrocarbure ont été constatées cette année. En cause, les fortes tempêtes hivernales qui ont malmené l’épave. Des interventions avaient déjà eu lien en 2020 et 2021, suite aux dégradations d’engins de pêche sur le bateau.

« Plusieurs trous dans la coque »

Suite à ces découvertes, la préfecture maritime de l’Atlantique a ordonné une intervention pour inspecter l’épave. « Lors de trois plongées, plusieurs trous dans la coque laissant s’échapper de faibles quantités d’hydrocarbure ont été observés », décrit la préfecture maritime dans un communiqué.

Les marins du Centre expert plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) embarqués à bord du bâtiment de soutien et d’assistance affrété (BSAA) Sapeur, sont intervenus ce 17 juillet 2024 sur la coque du pétrolier Tanio, épave positionnée à 25 nautiques au nord de l’île de Batz par 80 mètres de fonds.

« L’équipe a mis en œuvre le véhicule sous-marin téléguidé H2000 (ROV – Remotely Operated underwater Vehicle), pour apposer une nouvelle plaque obturatrice sur la cavité principale », détaille la préfecture.

Les activités de pêche toujours interdites

La surveillance du littoral et des approches maritimes du Finistère-Nord sera maintenue via des observations satellitaires et aériennes régulières. « De nouvelles missions telles que celle effectuée le 17 juillet 2024 pourraient être programmées dans les mois à venir. »

L’arrêté n°2021/016 réglementant la pratique de la pêche afin d’assurer la protection de l’épave du pétrolier Tanio « et définissant un cercle de rayon de 500m autour de l’épave pour y interdire les activités de pêche est toujours en vigueur », précise encore le communiqué.

En cas de découverte de galets d’hydrocarbure par un particulier, il est nécessaire d’en informer le Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE) basé à Brest. Ce dernier mènera les analyses nécessaires à l’identification de l’origine de la substance.

28 600 tonnes de pétrole

Le 7 mars 1980, au large des côtes Nord du Finistère, le pétrolier Tanio (pavillon Malgache), fait route entre Wilhelmshaven (Allemagne) et Civitavecchia (Italie). Il se brise en deux à 25 nautiques (46 kilomètres) au nord de l’Ile de Batz. Trente et un rescapés ont été sauvés par la Marine nationale mais huit hommes d’équipage sont portés disparus.

Le Tanio transportait 28 600 tonnes de pétrole. Environ 10 000 tonnes se sont déversées en mer, contaminant 200 kilomètres de littoral. La partie arrière du pétrolier, contenant 7 500 tonnes de pétrole, a été remorquée jusqu’au Havre, tandis que la partie avant coule avec 10 000 autres tonnes, par environ 80 mètres de fond.

La pollution s’étend et seules des opérations sous-marines, conduites pendant quinze mois par la Compagnie Maritime d’Expertises (COMEX), permettent de récupérer une partie du pétrole restant et de colmater les brèches. En dépit de conditions météorologiques difficiles, des marées et des courants de fond, 5100 tonnes de pétrole seront ainsi traitées par la COMEX.

Quentin Cezard  27/07/2024

https://france3-regions.francetvinfo.fr/

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21 juin 2024 ~ 0 Commentaire

Morlaix (Bourrasque)

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 Appel à rejoindre et organiser des collectifs de précaires

Après la loi « Plein emploi », Macron ne lâche rien et continue à s’attaquer aux chomeur.euse.s : malgré la dissolution de l’assemblée nationale, il veut faire passer la nouvelle réforme d’assurance chômage par décret au 1er juillet (durée de cotisation encore allongée, diminution de la durée d’indemnisation, réduction des droits des séniors etc…).

Travailleur.euse.s, précaires, chômeur.euse.s même combat.

Les réformes touchent tou.te.s les salarié.e.s, en contraignant les sans emploi à prendre des postes toujours plus précaires et rentrer en concurrence avec l’ensemble des travailleur.euse.s. Les organisations syndicales se sont opposées aux nouvelles réformes de l’assurance chômage imposées par le gouvernement, mais les communiqués et recours ne suffisent pas, nous devons tous ensemble passer à l’action. D’un coté et de l’autre du guichet : la détresse et les colères des chômeur.euse.s face à l’oppression se répercutent sur les agent.e.s de France Travail et les travailleur.euse.s sociaux du département. Il est temps d’arrêter la machine à broyer !

Le département du Finistère présidé par Maël de Calan est volontaire pour faire partie des départements « tests » qui mettent en place dès aujourd’hui les 15h hebdomadaires de travail obligatoires pour les Rsastes. Le département assume vouloir sortir 1000 personnes du RSA en un an. On constate déjà que ces sorties se font par l’accentuation violente des contrôles, des radiations arbitraires et des sanctions.

En réaction à ce contexte, des collectifs se sont créés à différents endroits du département, des actions ont eu lieu localement, notamment dans les agences France Travail, à Morlaix, à Brest…

Une première rencontre a eu lieu à Morlaix entre collectifs, assos, syndicats et individu.e.s concerné.e.s le 29 mai dernier. Cette rencontre a officialisée la mise en place d’une coordination départementale. En ressort la nécessité de multiplier les collectifs de précaires, de se retrouver localement pour pouvoir coordonner les forces à une plus grande échelle.
La coordination appelle à la création de collectifs partout où cela est possible : avec ton syndicat, tes voisin.e.s, tes ami.e.s, tes collègues…

Morlaix (Bourrasque) dans A gauche du PS

RDV LE 25 SEPTEMBRE À 14H À MORLAIX
(SALLE KERNEGUES, ANCIEN LYCÉE TRISTAN CORBIÈRES)
AVEC DES PROPOSITIONS À METTRE EN COMMUN POUR PRÉPARER UNE ACTION D’AMPLEUR

https://bourrasque-info.org/

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14 février 2024 ~ 0 Commentaire

anatole tombé (morlaix)

morlaix

Source: Le Chiffon Rouge » PCF Morlaix*

http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/

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02 juillet 2023 ~ 0 Commentaire

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18 avril 2023 ~ 0 Commentaire

NPA quimper

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À Quimper, un concert de casseroles contre la réforme des retraites

À Brest, un concert de casseroles place de la Liberté pendant l’allocution de Macron

300 à 400 personnes ont fait du bruit à Brest pendant le discours de Macron

À Quimperlé, un concert de casseroles pour dire non à la réforme des retraites

À Morlaix, environ 250 personnes font du bruit contre la réforme des retraites

 

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23 janvier 2023 ~ 0 Commentaire

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    MORLAIX – ROSCOFF la SNCF NE FAIT PLUS SIFFLER LES TRAINS

Entretien avec un cheminot CGT du syndicat LEON TREGOR (1)

Peux tu nous présenter la situation sur la ligne ferroviaire Morlaix Roscoff.

Christophe :

En dépit de son inscription au programme 1 000 et une gare de la SNCF, la gare de Roscoff est sans vie depuis le 3 juin 2018 suite à un glissement de terrain anticipant la fermeture de la ligne alors prévue par la SNCF et la région Bretagne(2), autorité organisatrice des transports, au 1er janvier 2019.

Depuis de nombreuses années la CGT cheminots alerte sur les fermetures de petites lignes et de leurs conséquences sur le quotidien des usagers et des entreprises, alertes ignorées par la direction de la SNCF et par nombre d’élus en responsabilité représentés ici aujourd’hui et dont on se demande ce qu’il font là tant ils ont eu à coeur de casser le service public ferroviaire depuis 10 ans qu’ils tiennent les rennes du pourvoir?

Après les promesses du premier ministre Jean Castex le 12 décembre 2021 pour un investissement massif en faveur des petites lignes, il semblerait qu’enfin, les plus hautes sphères de notre gouvernement se soient rendus compte que le transport ferroviaire, voyageur et marchandise, soit le moyen le plus vertueux d’un point de vue environnemental. Ainsi qu’en terme de sécurité pour se déplacer, souhaitons que cela ne reste pas promesse en l’air comme souvent avec ce gouvernement dont le manque d’ambition en terme d’écologie n’est plus à démontrer.

Si l’on y réfléchit un peu, les mêmes personnes qui ont tuées le fret ferroviaire nous disent aujourd’hui qu’il faut relancer ce même fret…fallait oser !!

Localement cela veut dire quelle politique ?

Mais faisons table rase du passé et tournons nous vers l’avenir du transport ferroviaire et maritime de notre région, laissé si longtemps de côté par les élites parisiennes.

L’intégration des ports de Brest et Roscoff au réseau RTE (3) est une formidable opportunité, en terme économique, d’emplois, de développement du territoire et de solutions de transport préservant la planète car oui, le dérèglement climatique exige que l’on cesse de faire des annonces, il est grand temps pour les politiques de passer aux actes.

Goutte d’eau en terme de cout dans le projet « Grand Port de Brest », la ré-ouverture de la ligne Morlaix- Roscoff prend tout son sens dans ce cadre, et je n’ose imaginer que des centaines de camions, des milliers de tonnes de marchandises, puissent transiter par la route, sachant que la plate-forme SICA à St Pol de Léon va monter en puissance ajoutant encore plus de camions sur la route, refusons cette fatalité et donnons sa chance au ferroviaire !

Tu as parlé fret mais pour les voyageurs ?

Il est donc indispensable que la ligne Morlaix Roscoff soit ré-ouverte aux voyageurs, que le port de Roscoff soit connecté au réseau ferré afin de lui donner la place qu’il mérite au niveau national. Ne faisons pas les mêmes erreurs que les générations précédentes et faisons le nécessaire pour que cet ambitieux projet soit exemplaire notamment en terme d’écologie.

La Ligne Morlaix-Roscoff dessert une population de plus de 35 000 habitants, maillon essentiel pour le développement économique du pays de Morlaix, elle se doit de retrouver sa splendeur d’antan.

Bien sur, nous n’en sommes plus aux trains de choux fleurs et d’artichauts se rendant à Rungis et pour lesquels les trains de voyageurs étaient retenus en gare de Morlaix afin de ne pas bloquer ces expéditions « périssables ».

Néanmoins, avec le développement du port de Roscoff, l’augmentation des marchandises attendues de cet essor et l’augmentation du trafic maritime, la ligne recouvre une importance capitale.

Niveau voyageur, avec des horaires adaptés aux besoins de la population, la ligne répondra aux attentes de mobilité régionale et nationale.

N’oublions pas le tourisme ; de par le passé, l’association « A Fer et à Flot » a démontré l’attrait touristique de St Pol, Roscoff et de la Baie de Morlaix. Cette visite ferroviaire et fluviale du pays de Morlaix et de sa baie a permis de mettre en place une activité touristique viable qui a pris de l’ampleur d’année en année pour attirer jusqu’à 8 000 voyageurs la dernière année de son exploitation.

Et pourtant, peu y croyaient au départ parmi les responsables locaux alors en place, ils en louaient pourtant la réussite les dernières années.

Ne nous y trompons pas, la ligne Morlaix Roscoff n’est pas qu’une ligne ferroviaire quelconque rejoignant deux villes, non, elle est une chance pour le pays de Morlaix, pour ses habitants et les entreprises qui s’y installent ?

C’est en ce sens que la CGT Cheminot Léon-Trégor sera très active dans ce dossier et ferra tout pour favoriser sa réouverture et son évolution afin de garantir un service public ferroviaire de qualité à la population !Et pour décarboner les transports puisque les communicants à la mode n’ont que ce mot à la bouche…

Comité NPA Nathalie Le Mél Côtes d’Armor

1*La région LEON TREGOR est la dénomination bretonne de la zone qui s’étend de Guingamp à Brest.

2* la région bretagne est géré par une coalition de « gauche : PS PC un peu d’écolos bretons et les restes des affiliés de Le Drian…

3* RTE élément central de la politique européenne des transports, le réseau transeuropéen de transport (RTE-T) est un programme de développement des infrastructures du secteur dans l’Union européenne. Il vise à faciliter la connexion entre les réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux ainsi que les ports et les aéroports des Etats membres.

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