Archive | Luttes sociales en Finistère

04 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Gad, »On va tous être licenciés, mais on veut une prime décente » (LT)

Gad,

Une très grosse partie des salariés du groupe Gad ont débrayé ce jeudi, à 9 h.

400 d’entre eux se sont ensuite réunis à la salle de la Tannerie, à proximité du site de Lampaul-Guimiliau (29), pour faire le point avec leurs délégués syndicaux. « On va tous être licenciés », a, pour la première fois, admis Olivier Le Bras, délégué FO. « Ce qu’on exige désormais, c’est une prime de départ décente. Il est impensable de partir avec le minimum conventionnel », a-t-il ajouté, en menaçant de durcir le ton auprès de la Cecab, l’actionnaire majoritaire de l’entreprise en redressement judiciaire depuis février. Les salariés ont également voté pour une grève lundi, jour du prochain Comité central d’entreprise (CCE) à Rennes. 3 octobre 2013 à 10h14

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/economie/gad-debrayage-en-cours-03-10-2013-2255580.php

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03 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Gad, débrayage en cours (LT)

Gad, débrayage en cours (LT) dans Luttes ouvrières gad

Depuis 9 h, ce jeudi, environ 450 salariés de Gad, du site de Lampaul-Guimiliau et du siège social de l’entreprise basé à Saint-Martin-des-Champs, débrayent. Ils sont actuellement réunis à la salle de la Tannerie, à Lampaul. Ils font le point avec les délégués syndicaux. « On va tous être licenciés », a, notamment, lancé Olivier Le Bras, délégué FO. 3 octobre 2013 à 10h14

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/economie/gad-debrayage-en-cours-03-10-2013-2255580.php


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03 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Le 12 octobre, avec les victimes de l’amiante (LO)

Le 12 octobre, avec les victimes de l'amiante (LO) dans Luttes sociales en Finistère amiante

Comme chaque année, l’Association nationale des victimes de l’amiante (Andeva) appelle à manifester à Paris sur le mot d’ordre : « Amiante : prévenir les risques, punir les responsables. »

Depuis l’interdiction de l’amiante en France en 1997, la prévention des risques liés à l’amiante reste une activité importante de l’Andeva et de ses antennes départementales, les Addeva. La récente évacuation de 500 personnes, tour Montparnasse à Paris, en a fourni une éloquente illustration. À la fin du mois doit se tenir l’audience de la Cour de cassation qui statuera sur le dossier pénal de Condé-sur-Noireau, dans lequel sont mis en cause des responsables de l’État et des membres du sinistre Comité permanent amiante. Ce CPA était la structure utilisée par les industriels du secteur pour faire pression sur les pouvoirs publics et imposer partout l’utilisation de l’amiante, notamment dans le bâtiment, alors qu’ils connaissaient les risques encourus par les ouvriers qui le produisaient et l’installaient, et bien sûr par les usagers des locaux.

Pour l’Association des victimes de l’amiante, il ne peut y avoir de prévention des risques si des poursuites et des sanctions pénales ne sont pas engagées contre les responsables de sa propagation qui, en toute connaissance des risques encourus, ont mis en danger la vie de dizaines de milliers de personnes.

Lutte Ouvrière appelle à se joindre à cette manifestation

Samedi 12 octobre à 14 h à Paris, départ devant la tour Montparnasse en direction de la place Saint-Michel

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2357&id=13

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28 septembre 2013 ~ 0 Commentaire

Ehpad du Steir, manifestation à Plogonnec (LT+OF)

Ehpad du Steir, manifestation à Plogonnec (LT+OF) dans Austérité manifestants-hopital-sud-copie-11

Leur mobilisation s’est traduite par une manifestation, hier, dans le bourg de Plogonnec. Des salariés et proches de résidents de l’Ehpad du Steïr ont réclamé des moyens dans la rue. Des moyens, ils en auront plus.

Hier sous l’auvent d’accès à la Résidence du Steïr (76 résidents permanents et 50 salariés ETP actuellement), à Plogonnec. Une quarantaine de salariés et proches de résidents participent ou assistent au premier mouvement social de l’Ehpad ouvert en 2009. L’établissement rencontre des difficultés structurelles, financières, d’organisation depuis trop longtemps. Les agents hésitent à se confier. Sylvie, la déléguée CFDT, résume leur pensée : « La situation est dramatique : manque de moyens, de personnel, résidents en danger ». L’agent social décrit « un dos qui casse, deux épaules qui lâchent, une fatigue nerveuse, l’épuisement, des filles quittant leur service en pleurant, des arrêts de travail de moins en moins remplacés… »

« On n’a plus le temps »  « À un moment, on travaillait à six ou sept le matin à l’étage (40 résidents), actuellement on est cinq ou quatre. Quatre également l’après-midi et même chose au cantou (36 résidents désorientés), dans le meilleur des cas », expose la syndicaliste. « On n’a plus le temps de prendre leur main, de prévenir les angoisses du coucher et de la nuit. On ne peut plus faire certains levers, on oblige donc les gens à rester dans leur lit », poursuit-elle. Ses collègues acquiescent.

« Je suis tout à fait solidaire de ce mouvement de « grève » : il y a un manque prégnant de personnel. Le ménage dans les chambres n’est plus fait ou est très épisodiquement. Plus grave, les douches et shampoings ne sont pas faits régulièrement. Ma mère, n’en a pas eu pendant un mois. On déplore ce manque de moyens récurrent et qui s’aggrave », témoigne Yvette. « Un cantou de 36 personnes, ce n’est pas tenable. Ça donne lieu à des situations désastreuses. Plusieurs fois, j’ai constaté qu’il n’y avait que deux personnes pour s’occuper de 36 résidents désorientés. Il suffit d’une tension chez une personne pour que les choses dégénèrent », s’indigne Marie-Béatrice. « Plusieurs fois, je suis partie d’ici en pleurant, désespérée de devoir laisser un parent dans une structure dans cet état. C’est de la maltraitance pour les résidents et aussi pour le personnel. C’est épouvantable ! », émet-elle. « L’inquiétude des salariés est légitime. Et, nous, nous payons très cher ici, avec une augmentation de 10 % des tarifs cette année. Le service public doit être rendu à la hauteur, estime Michel. Ma mère est pratiquement toujours allongée dans son lit, sans douche, depuis trois semaines. Elle me dit : mais il n’y a plus personne à travailler ici ! ».

« Sacré coup de main »  « J’espère qu’on va nous entendre. On n’acceptera pas de mettre les personnes âgées et nous-mêmes en danger », lance Sylvie aux personnes mobilisées. Une vingtaine de salariés et trois proches de résidents lui emboîtent le pas dans les rues du bourg de Plogonnec. Aux cris « On veut du personnel » ! Jusqu’à la mairie, à la rencontre de Christian Keribin, le président du CIAS du Steïr qui gère la maison de retraite. En vain. Selon un autre proche de résident, « le conseil général s’est engagé à financer plusieurs contrats d’avenir, l’Agence régionale de santé apporte un budget supplémentaire pour pallier l’absentéisme et boucler l’année ». « Ça vient de nous être officialisé. Ça va nous donner un sacré coup de main », a confirmé, hier, le président du CIAS, sans vouloir en dire plus. Cela, les manifestants ne le savaient pas. Bruno Salaün 28 septembre 2013 à 08h31

http://quimper.letelegramme.fr/local/finistere-sud/quimper/ville/ehpad-du-steir-manifestation-a-plogonnec-28-09-2013-2249753.php

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Quimper.-Les-personnels-des-maisons-de-retraite-ont-debraye_40820-2233132——29232-aud_actu.Htm

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25 septembre 2013 ~ 0 Commentaire

Rosporden, Boutet-Nicolas : l’avocat des salariés dénonce le « diktat » de la direction (LT+OF)

Rosporden, Boutet-Nicolas : l'avocat des salariés dénonce le

Les salariés des sites de Boutet-Nicolas menacés de fermeture par la Cecab, à Rosporden (29), étaient appelés à débrayer pour participer à une assemblée générale, ce mardi matin.

Les avocats du comité d’entreprise, Mes Brun et Le Guillou-Rodriguez, ont expliqué les raisons du blocage actuel des discussions avec la direction. Selon eux, la Cecab refuse d’intégrer dans le Plan de sauvegarde de l’emploi,  la question des saisonniers et celle de l’indemnité de sauvegarde de l’emploi pour favoriser les reclassements. Elle rejette aussi la confidentialité des échanges, « ce qui lui permettrait d’instru- mentaliser plus tard les différents propos », signale Philippe Brun, avocat rémois spécialisé dans ce type de combats. Il parle de « politique de la canonnière » et d’un « diktat » imposés par la Cecab et donne une chance sur deux à un maintien de l’activité à Rosporden.

http://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/quimperle-concarneau/concregion/rosporden/rosporden-boutet-nicolas-l-avocat-des-salaries-denonce-le-diktat-de-la-direction-24-09-2013-2245200.php

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Rosporden.-Les-negociations-chez-Boutet-Nicolas-au-point-mort_40788-2231938_actu.Htm

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18 septembre 2013 ~ 0 Commentaire

Gad, 300 salariés de Gad devant le tribunal, à Rennes (OF)

Gad, 300 salariés de Gad devant le tribunal, à Rennes (OF) dans Luttes ouvrières y-en-a-marre

La direction du groupe charcutier Gad présente son plan de continuation ce mercredi matin devant le tribunal de commerce de Rennes. 200 salariés de l’abattoir de Lampaul Guimiliau, dans le Nord Finistère, ont fait de déplacement, accompagné par une délégation d’élus. Il y a aussi 57 salariés du site de Saint-Nazaire Les abattoirs de Lampaul Guimiliau et l’unité de Saint-Nazaire doivent être fermés dans le cadre du plan de continuation. Une cinquantaine de salariés de Josselin est également venue. Ils ont été sifflés par les salariés des autres sites, parce qu’il est prévu que le seul site conservé soit l’abattoir de Josselin.Économie mercredi 18 septembre 2013

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Gad.-300-salaries-de-Gad-devant-le-tribunal-a-Rennes_6346-2229833-fils-tous_filDMA.Htm

Lampaul-Guimiliau. Pour les salariés de Gad, la mobilisation de la dernière chance (OF)

C’est ce matin que le tribunal de commerce de Rennes doit recevoir les plans de continuation ou de reprise de Gad. Concernant le sort de l’entreprise, il rendra sa décision le 16 octobre. Le plan de la Cecab, actionnaire majoritaire, prévoit la fermeture du site de Lampaul-Guimi- liau. 850 emplois sont menacés. En attendant, les salariés restent mobilisés. Dès 5 h, ils étaient là. « Ce que nous voulons surtout, c’est des réponses claires. Et positives aussi. » Même si la plupart n’y croit plus. « Les carottes sont cuites. Mais on veut quand même montrer qu’on est là. » À 7 h, quatre cars, soit 200 personnes, ont pris la direction de Rennes pour se rendre au tribunal de commerce. Social mercredi 18 septembre 2013

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Lampaul-Guimiliau.-Pour-les-salaries-de-Gad-la-mobilisation-de-la-derniere-chance_40814-2229817_actu.Htm

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12 septembre 2013 ~ 0 Commentaire

Châteaulin: Space, Ayrault recevra l’intersyndicale de Doux, Tilly-Sabco et Gad (OF)

Châteaulin: Space, Ayrault recevra l’intersyndicale de Doux, Tilly-Sabco et Gad (OF) dans Landerneau, Landi, Lesneven manifestation-le-16-mars-2013-a-landivisiau-de-salaries-de-300x189

L’intersyndicale sera reçue par Jean-Marc Ayrault ce jeudi.

Ce jeudi, au Salon des productions animales de Rennes, plus de cinq cents salariés des entreprises bretonnes Doux, Tilly-Sabco et Gad seront présents pour manifester leurs inquiétudes quant à l’avenir de l’agroalimentaire sur le territoire. À cette occasion, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault recevra l’intersyndicale représentant les salariés des trois entreprises. Ce mercredi soir, l’heure et le lieu précis du rendez-vous n’étaient pas connus des syndicalistes. Économie mercredi 11 septembre 2013

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Space.-Ayrault-recevra-l-intersyndicale-de-Doux-Tilly-Sabco-et-Gad_40785-2227879_actu.Htm

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11 septembre 2013 ~ 0 Commentaire

Manifs retraites dans le Finistère: Carhaix, Morlaix, Brest (LT)

Manifs retraites dans le Finistère: Carhaix, Morlaix, Brest (LT) dans Brest et région autocollant_retraites

Carhaix Social. Les retraites mais aussi l’emploi

Entre 250 et 300 personnes ont manifesté hier contre la réforme des retraites. Derrière, c’est bien entendu la question de l’emploi qui inquiète aussi. Tout le monde a Marine Harvest en tête.

empty dans Carhaix Kreiz BreizLors des journées nationales d’action, les Carhaisiens ont l’habitude d’aller manifester à Quimper. Mais cette fois, pour ce mouvement contre la réforme des retraites, les organisations syndicales (CGT, FO, FSU et Solidaires et Unef) ont tenu à défiler à Carhaix, hier, compte tenu du contexte local. Aussi, lors des deux prises de parole de la CGT, il a été évidemment question de ce projet de loi du gouvernement sur la réforme des retraites. Un projet jugé « injuste » et « déséquilibré entre les salariés et le patronat » par le syndicat.

Les jeunes et les femmes pénalisés d’abord Ce dernier critique aussi les mesures sur la pénibilité mais aussi concernant les femmes et les jeunes (pour la prise en compte des années de formation). Pour la CGT, cette réforme « pénalise d’abord les jeunes et les femmes. À ce rythme, ce n’est pas 43 ans que devront cotiser ceux qui ont actuellement 20 ans, c’est 45 ans ». Bref, pour les manifestants, issus du public comme du privé, le compte n’y est pas.Au micro, la CGT répète qu’elle réclame « la retraite par répartition à 60 ans, à taux plein pour tous, l’augmentation générale des salaires, la validation des périodes de chômage, d’études de formation et d’éducation parentale mais aussi le développement de l’emploi ».Ce ne sont pas les dizaines de salariés de Marine Harvest, présents parmi les 250 à 300 manifestants hier, qui diront le contraire. Malgré une excellente santé économique, le groupe norvégien a décidé de sacrifier l’usine de saumon de Poullaouen, tout comme celle de Châteaugiron, près de Rennes.
287 personnes sur le carreau à Marine Harvest Sur le site de Poullaouen, ce sont 287 salariés qui vont se retrouver au chômage. Alors, pour eux, avant la retraite, la priorité sera de trouver un emploi. Et dans le contexte actuel, c’est tout sauf simple.« L’ambiance est tendue en ce moment à l’usine. L’annonce de bénéfices records faite en août par le groupe a écoeuré tout le monde. Les salariés veulent savoir la suite mais on ne peut encore rien leur dire », expliquent Michel Crespin et Jérôme Joffroy, deux des représentants du personnel.En attendant une table ronde avec le ministre délégué à l’agroalimentaire, Guillaume Garot, qui aura lieu avant la fin du mois, les discussions entre direction et syndicats continuent. L’une d’elles, prévue hier après-midi, a toutefois été reportée en raison de la grève. Pendant ce temps, aussi surprenant que cela puisse paraître, Marine Harvest recrute du personnel à tour de bras (lire ci-dessous). 11 septembre 2013 – Dominique Morvan

http://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/carhaix/social-les-retraites-mais-aussi-l-emploi-11-09-2013-2229868.php

Morlaix, retraites, près de 500 manifestants

La rentrée sociale a commencé tôt, cette année. Hier, à partir de 11 h, près de cinq cents personnes se sont réunies, place des Otages, avant de défiler. Le mot d’ordre : ne rien lâcher sur les retraites. 11 h, place des Otages. Le lieu se remplit au fur et à mesure, les drapeaux commencent à se multiplier. Des retraités, des agents du service public hospitalier ou de l’Éducation nationale, des salariés aussi, quelque cinq cents personnes se sont mobilisées contre le contenu de la réforme, annoncée par Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, le 27 août dernier. Le ralliement est unanime. Les manifestants refusent l’augmentation de la durée de cotisations et des cotisations pour les salariés.« Il faut attendre un peu, souligne Roger Héré, délégué CGT, il y a des salariés qui vont débrayer pour nous rejoindre ».

« Soutenir les collègues » Pas évident de comptabiliser le nombre effectif de grévistes. En effet, dans le rassemblement, se retrouvent des profils différents. Certains ont débrayé pour la journée, d’autres, le temps de la manifestation. « Je suis ici pour soutenir mes collègues », explique une infirmière à la retraite. Une autre ajoute : « Je travaille de nuit, alors, j’ai pu venir manifester ». Avant que le cortège se lance, les représentants des syndicats mobilisés sont intervenus.

Journée de mobilisation nationale Julia Tahtje a lu le communiqué commun à la CGT, FO, FSU, Solidaires et l’Unef, qui ont appelé à cette journée de mobilisation nationale : « L’augmentation de la durée de cotisation à partir de 2020, à raison d’un trimestre supplémentaire tous les trois ans, va pénaliser les jeunes générations. Il faudra quarante-trois ans de cotisation en 2035 pour bénéficier d’une retraite à taux plein à 62 ans. Autrement dit : mission impossible pour la génération 1973 ».

Des inquiétudespour les jeunes Derrière elle, Roger Héré, pour la CGT, souligne : « La mesure pénalise d’abord les femmes et les jeunes. Le rachat des années d’études est contesté et conduira à un coût d’environ 7.000 € par an, un montant impossible à débourser pour les jeunes, âgés de 30 ans, qui peinent déjà à rembourser leurs études et à s’installer en famille ».Après les interventions de FO et du syndicat Solidaires, le cortège a défilé sur la boucle habituelle, entre la place des Otages et la place Charles-De Gaulle. Peu de slogans scandés mais quelques refrains ont été repris : « On ne lâche rien » ! Le Front de gauche ou encore le PCF ont aussi participé à la manifestation, qui s’est terminée vers 12 h 30. « On craignait de la résignation chez les salariés, commente le délégué CGT. C’est une bonne mobilisation pour une reprise ». 11 septembre 2013 Sterenn Duigou

« C’est important d’être là » Gaëlle, 37 ans, et Aurélie, 38 ans, sont des militantes convaincues. La première vient d’Auvergne et est engagée au PCF et la seconde milite à la CGT à Paris.« C’était normal pour nous d’être présentes pour cette première journée de mobilisation nationale contre le projet de réformes sur les retraites, expliquent-elles. Certes, nous sommes en vacances mais il nous semble essentiel de faire cette première journée de mobilisation ».Accompagnées, d’Owen, 10 ans, elles ont défilé à Morlaix, hier.

« Je suis là pour mes petits-enfants » Jean-Roland a 62 ans et est retraité. « Je suis en désaccord avec une réforme truquée, qui favorise les entreprises. Ce sont elles qui sont gagnantes. Je pense aussi à mes petits-enfants. Avec cette réforme, ils devront travailler jusqu’à 67 ou 68 ans. Je suis contre ».

« Je suis en plein dedans » Flore est infirmière. « Je suis née en 1974. Du coup, la réforme, je suis en plein dedans. Concrètement, ça veut dire, pour moi, qu’au lieu de partir à la retraite à 55 ans, je devrais partir à 62 ans. Je ne suis vraiment pas pour »

http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/morlaix/ville/retraites-pres-de-500-manifestants-11-09-2013-2229853.php

Brest Réforme des retraites. « Plus qu’en 2010 »

À Brest, hier, 1.500 personnes ont répondu à l’appel à manifester contre la réforme des retraites. À l’intersyndicale, CGT, FO, FSU et Solidaires, s’est greffée l’Unef, (et le SLB NDB)  syndicats étudiants. « On part de plus haut qu’en 2010 », estimait la CGT.

Symboliquement, sur les marches de l’hôtel de ville, place de la Liberté, la prise de parole intersyndicale a été confiée à Jordan Bernard, président de l’Unef brestoise. « Le mardi 27 août, Jean-Marc Ayrault dévoilait les contours de sa réforme. Mises à part quelques avancées sur le régime des apprentis, l’essentiel de la réforme manque de grave recul pour nous, les jeunes. En passant à 43 ans la durée de cotisation et en refusant de prendre en compte la durée d’études et la période d’insertion, le gouvernement nous fait passer un message très clair : pour nous, la retraite à taux plein reste inaccessible ». Au côté de Jordan Bernard, Olivier Le Pichon, secrétaire de l’Union locale CGT, syndicat fortement représenté, dans le cortège, est satisfait de la mobilisation. « On part de plus haut qu’en 2010. C’est bien une réforme des retraites qui est dans la continuité de celle de 2010. Il faut maintenant que le gouvernement nous entende, qu’il retire son projet et ouvre des négociations. Nous voulons la retraite à 60 ans, avec 75 % de pension minimum pour tout le monde et pas moins de 1.500 € par mois. C’est ça qu’il faut entendre. Et pas la voix des patrons ».

« Retraites sacrifiées » Force ouvrière rappelle, elle, que c’est la sixième fois, depuis 1993, qu’une réforme est lancée pour « sacrifier les retraites au profit des employeurs et des marchés financiers. Toujours le même discours, le même credo, quelle que soit la couleur politique de nos dirigeants : puisque l’espérance de vie allonge, il serait normal que nous travaillions plus longtemps. Et tant pis si l’espérance de vie en bonne santé, elle, est en régression constante à cause d’une augmentation constante de la pénibilité du travail. Nous sommes tous confrontés aux augmentations de cadence, au manque de personnel, à l’annualisation du temps de travail… ». Et Force ouvrière de prôner, dès aujour-d’hui, l’organisation du blocage du pays. « La pénibilité est présente dans de nombreux métiers, chez les fonctionnaires aussi », a appuyé la FSU.

« Il y a un manquementà la parole donnée » « Pour certaines professions, il deviendra très difficile de terminer sa carrière à 65 ans et plus. Un service public assuré par des vieux, quel progrès ! Que pensez-vous d’un enseignant de presque 70 ans devant une classe ? ». Des enseignants peu présents, hier, à l’inverse des salariés de DCNS ou de La Poste et des Télécommunications. Pour Solidaires, il y a urgence. « Cette réforme des retraites est la validation de celle de 2010, estime Olivier Cuzon. Ceux qui sont aux affaires aujourd’hui avaient promis d’abroger la réforme Fillon. Or, elle est complètement actée. Le gouvernement a une lourde responsabilité en terme de crédibilité. Il y a un manquement à la parole donnée. Il y a un problème sur le déficit des caisses de retraite. L’idée est de faire rentrer plus de cotisations. Nous, on craint un conflit générationnel entre ceux qui ont un travail et à qui on demande de le garder de plus en plus longtemps, bien malgré eux. Et les jeunes qui ont de plus en plus de mal à entrer sur le marché ». Karine Joncqueur 11 septembre 2013

http://brest.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/reforme-des-retraites-plus-qu-en-2010-11-09-2013-2229786.php

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07 septembre 2013 ~ 0 Commentaire

Finistère, hôpitaux, le syndicat Sud tire la sonnette d’alarme (LT+OF)

Finistère, hôpitaux, le syndicat Sud tire la sonnette d'alarme (LT+OF) dans Luttes sociales en Finistère manifestants-hopital-sud-copie-11

Les rigueurs budgétaires imposées aux hôpitaux font craindre au syndicat Sud Santé des dégradations des conditions de travail des personnels.

empty dans SantéLa rigueur budgétaire imposée aux hôpitaux généraux et psychiatriques comme aux maisons de retraite ne se traduit pas partout de la même manière. Hier, à Quimper, des délégués de Sud Santé, représentant quatre établissements hospitaliers du Finistère, ont décrit des situations différentes d’un établissement à l’autre. Mais qui risquent toutes « de devenir très graves pour le personnel hospitalier », s’alarme Jean-Paul Sénéchal, secrétaire départemental de Sud Santé sociaux.Si en 2013, le budget des hôpitaux généraux augmente de 2,7 %, « mais qui en réalité, du fait de l’inflation, fait perdre de 2 % à 3 % en termes de pouvoir d’achat », assure le syndicaliste. Les hôpitaux psychiatriques n’obtiennent qu’un taux de 0 %. Les conséquences se sont déjà fait sentir à Quimper, où la direction de l’EPSM a annoncé, dès mars, un plan d’économies.

Les RTT menacées « Le budget octroyé par l’ARS ne permet pas de financer le coût réel de fonctionnement de l’hôpital. Le déficit est évalué à 1,4 M€. La direction a l’intention de s’attaquer aux RTT en supprimant un à six jours de RTT. Il est question de supprimer un à deux postes par pôle d’activité. Seize postes pourraient disparaître », s’inquiète Patrice Houart, secrétaire de la section Sud à l’EPSM Gourmelen. Situations aussi très tendues au Chic à Quimper, dans les hôpitaux de Brest et Morlaix. Augmentation de l’activité sans augmentation des effectifs, regrou-pement de services, suppressions de postes, remplacements de personnel qui ne sont plus assurés par des contractuels, hausse du temps de travail, recul de l’âge de départ à la retraite… « Une politique dangereuse se met en place. On attaque le code du travail de salariés dont la profession est déjà extrêmement difficile », accuse Jean-Paul Sénéchal. Dénonçant un climat social tendu, les syndicalistes menacent de faire intervenir des huissiers « si le droit du travail n’est pas respecté ». Cathy Tymen  7 septembre 2013

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/hopitaux-le-syndicat-sudtire-la-sonnette-d-alarme-07-09-2013-2225126.php

Hôpitaux : Le syndicat Sud tire la sonnette d’alarme (OF)

Social vendredi 06 septembre 2013

Francis Landouar, Jean-Paul Sénéchal, Pascale Robardet et Patrice Houart du syndicat Sud dressent un bilan pessimiste des conditions de travail dans les hôpitaux finistériens.

Sud Santé affirme qu’il y a actuellement une certaine morosité dans les hôpitaux du département. « La situation risque de devenir grave pour les personnels hospitaliers », souligne le représentant syndical Jean-Paul Sénéchal.

Le CH de Cornouaille, le CHRU de Brest, le CH de Morlaix et l’hôpital psychiatrique Gourmelen, à Quimper, souffrent, d’après le syndicat, de restructurations au niveau de l’organisation du travail. Des réductions de poste amèneraient une surcharge d’activité chez les salariés du secteur. Le syndicat critique également le non-respect des 35 heures dans certains hôpitaux, notamment pour les contractuels.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Hopitaux-Le-syndicat-Sud-tire-la-sonnette-d-alarme_40779-2226198——29019-aud_actu.Htm

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04 septembre 2013 ~ 0 Commentaire

Saint-Evarzec, les parents d’élèves en colère (OF)

Saint-Evarzec, les parents d’élèves en colère (OF) dans Educ'action sardines-d

À Saint-Evarzec, entre Quimper et Fouesnant, la rentrée est mouvementée. Les parents de l’école maternelle de Vinci sont en colère contre « les classes surchargées ».

C’est un jour de rentrée mouvementé pour l’école maternelle Léonard-de-Vinci. Une cinquantaine de parents d’élèves ont décidé d’occuper les classes pendant la journée. Muriel Quay-Thévenon de l’association des parents d’élèves précise la raison de cette occupation symbolique des locaux : « Suite à la suppression d’un poste lors de la rentrée 2012, nous nous retrouvons aujourd’hui avec 4 classes de 30 élèves chacune voire plus. Nous manifesterons notre réprobation, jeudi matin, devant l’Inspection Académique. »

Une manifestation est également prévue dans la commune ce mercredi à 16 h. Éducation mardi 03 septembre 2013

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Saint-Evarzec.-Les-parents-d-eleves-en-colere_40820-2225212——29232-aud_actu.Htm

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