Archive | Luttes sociales en Finistère

18 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Gad SAS : après la gare de Landerneau, les salariés de Gad ont bloqué la RN12 (FR3)

Gad SAS : après la gare de Landerneau, les salariés de Gad ont bloqué la RN12 (FR3) dans Landerneau, Landi, Lesneven gad

Les salariés de Gad de Lampaul-Guimiliau ont envahi la gare de Landerneau vers midi jeudi.

Le trafic des trains a été perturbé pendant 3 h. Ils ont aussi occupé la RN12 à hauteur de Plouédern, dans la Finistère où ils ont organisé une opération escargot. D’après le service communication de la SNCF, les salariés de Gad de Lampaul-Guimiliau ont envahi la gare de Landerneau vers 12h30. Le trafica été perturbé pendant 3 heures. Par mesure de sécurité, les TGV en provenance de Rennes ont été arrêtés à Morlaix. Ceux de Brest ont été retenus en gare. Des services de car ont été mis à la disposition des voyageurs par la SNCF. Le sous-préfet de Brest, Béatrice Lagarde, s’est rendu sur place pour rencontrer les manifestants qui ont libéré, dans le calme, les voies vers 15H30 avec l’intention d’organiser une opération escargot sur la voie express N12 en direction de Morlaix. Ils ont aussi bloqué la RN12 à hauteur de Plouédern dans le sens Brest-Rennes.

23 000 cochons par semaine Les salariés demandent des indemnités extra-légales. Ils souhaitent aussi que la Cecab cède le site à un éventuel repreneur. D’autre part, les groupements de producteurs locaux se sont mis d’accord pour apporter 23 000 cochons par semaine, dès qu’un repreneur de l’abattoir Gad se fait connaître.

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Les salariés de Gad ne lâcheront pas Après une réunion interministérielle mercredi, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a principalement annoncé le déblocage de 15 millions d’euros pour venir en aide à la filière agroalimentaire bretonne et s’est engagé à favoriser la cession de l’abattoir de Lampaul-Guimiliau à la communauté de communes de Landivisiau.  »C’est pas assez, nous ce qu’on veut c’est sauver l’emploi, 15 millions c’est bien, mais on ne sait pas où ils vont être utilisés, comment ils vont être répartis« , a estimé Olivier Le Bras. « On aimerait que le site soit cédé en totalité et après qu’on voie combien d’emplois pourront être sauvés s’il devait y avoir un repreneur », a-t-il dit, ajoutant que les salariés veulent que le site de Lampaul « garde sa fonction première qui est l’abattage« . Par Sylvaine Salliou. Publié le 17/10/2013 | 12:54, mis à jour le 17/10/2013 | 18:44

http://bretagne.france3.fr/2013/10/17/gad-sas-les-salaries-ont-envahi-la-gare-de-landerneau-340515.html

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17 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Alcatel-Lucent : liquidateurs d’emplois

Alcatel-Lucent : liquidateurs d’emplois dans Luttes ouvrières alcael-lannion

Jusqu’à maintenant, les accords compétitivité avaient essentiellement frappé dans l’industrie automobile avec comme fond de justification, la crise profonde du secteur.

Avec Alcatel c’est l’industrie électronique qui vient sur le devant de la scène sociale et, au vu de l’ampleur des prétentions patronales, sur la scène politique. Dans le cadre du gigantesque Monopoly industriel mondial permanent, en 2006 le mariage du groupe français Alcatel et de l’américain Lucent donnait naissance au n°1 mondial des équipementiers de télécommunication.

Leur faillite Économie d’échelle, mise en commun de secteurs d’activité et de recherche devaient donner au groupe une rentabilité confortable. Avec, en conséquence, des centaines de suppressions de postes. Concurrence des pays émergents, erreurs dans les stratégies industrielles ont conduit le groupe à un endettement de 6 milliards d’euros.

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Pour les patrons du groupe, une seule solution : faire des économies sur le dos des salariéEs. Leur sixième plan de restructuration prévoit des mesures brutales : en France deux sites fermés rapidement, trois autres cédés dans le cadre d’externalisation, 10 000 suppressions d’emplois dans le monde dont 900 en France, auxquels il faut ajouter 900 « externalisations ». Leur politique a déjà conduit à 12 500 suppressions de postes en 2007, 4 000 en 2008, et le dernier plan de 1 420 n’est même pas terminé. Dans le même temps, les dirigeants se sont succédé abandonnant tour à tour le navire, dont Tchuruk avec son fameux parachute doré de 5, 7 millions d’euros.

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Pour le syndicaliste responsable de la CFE-CGC, François Schmets : « Ce n’est pas parce que l’on négocie qu’on parvient à un accord. Nous sommes tout à fait conscients de la gravité de la situation du groupe, mais nous voulons que les efforts soient répartis équitablement entre les pays. C’est le minimum. » D’autres critiquent la stratégie industrielle qui tend à déplacer le centre de gravité de la France vers les États-Unis : « L’objectif, c’est de faire baisser le nombre d’emplois supprimés en France et le nombre de fermetures de sites », selon le délégué central CFDT.

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Du côté du gouvernement, la ministre de l’Économie numérique, Fleur Pellerin, et celui du Redressement productif, Montebourg, appellent les opérateurs (SFR, Bouygues et Free) à « avoir un comportement vertueux et patriote… lors des grands appels d’offres liés à la 4G ». Le 9 octobre, après avoir rappelé qu’Alcatel touche environ 80 millions d’euros au titre du « crédit d’impôt recherche », Jean-Marc Ayrault déclarait : « S’il n’y a pas d’accord majoritaire, le plan social ne sera pas agréé, puisque maintenant, la loi donne à l’État la responsabilité de le faire »…

L’indispensable mobilisation Tout cela ne risque pas de faire revenir Alcatel sur ses projets. Au contraire, la loi sur la compétitivité issue de l’ANI va permettre au groupe mettre en œuvre son plan avec des délais raccourcis, des garanties moindres pour celles et ceux qui changeront de site ou qui seront licenciéEs. Comme à chaque fois, la mobilisation est difficile. Au fil des années, la stratégie patronale de suppression de postes, licenciements, départ anticipés, engendrent un fatalisme démobilisateur.

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Pourtant des ripostes ont déjà eu lieu dès l’annonce du plan, avec des débrayages parfois massifs, comme sur le site d’Orvault promis à la fermeture ou à la cession. Ce mardi 15 octobre, la manifestation devant le siège d’Alcatel à Paris a réuni plus d’un millier de salariéEs en colère venuEs de la plupart des sites concernés ou non. Pour se construire, la mobilisation de celles et ceux d’Alcatel doit trouver deux points d’appui. Tout d’abord une revendication claire de refus de toute suppression de poste, de tous les licenciements, de toutes les mutations, en posant la question de l’expropriation du groupe si la direction refuse de revenir sur son plan. En même temps, il faut rechercher et construire les convergences.

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En bloquant l’aéroport de Brest puis en rejoignant des groupes de Jeunes agriculteurs, de la FDSEA et d’aviculteurs, les salariéEs de l’agro-alimentaires de Doux, Tilly-Sabco, Marine Harvest et Gad, montrent la voie de convergences possibles. Pas sûr que les « politiques » rencontrés à Brest et Morlaix aient entendu leurs messages. En s’y mettant toutes et tous, la montée des mobilisations faisant reculer patrons et gouvernement pourrait se faire à l’Ouest…

Robert Pelletier Mercredi 16 octobre 2013Publié dans : Hebdo L’Anticapitaliste – 213 (17/10/2013)

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16 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

La Bretagne en crise intéresse enfin. Trop tard ? (Rue 89)

La Bretagne en crise intéresse enfin. Trop tard ? (Rue 89) dans Luttes ouvrières berrien1

« L’Ouest souffre. Se désespère »

C’est une région solidement ancrée à gauche, une terre de résistance à l’extrême droite qui vit, pour un tiers de ses actifs, de l’agriculture ou de l’agroalimentaire.

Depuis plusieurs jours, frappée par une pluie de plans sociaux, la Bretagne hurle sa colère. Forcément, les médias s’y intéressent. Lundi soir, alors que l’actualité politique ne manque pas, entre Brignoles et le PS à Marseille, le « 20 Heures » de France 2 ouvre sur la colère des salariés de l’abattoir Gad, 889 emplois en voie d’être supprimés.  Filmées par BFM-TV, les images de Nadine Hourmant, déléguée FO folle de rage, ont fait le tour des médias. Face à Agnès Le Brun, maire UMP de Morlaix décontenancée, la salariée de Doux s’emporte : « On va faire comment pour rester vivre ici ? »Ce mardi matin, les journaux de France Inter et France Info parlaient d’abord des manifestations à Paris des employés d’Alcatel, ceux de Rennes et Lannion (Côtes-d’Armor) en tête, 900 suppressions de postes en France.

Routes bloquées, corps allongés Sur RTL, Christian Troadec, maire de Carhaix (Finistère), prononçait une phrase qu’on a l’impression d’avoir entendue cent fois ces derniers jours : « On est en train de vivre aujourd’hui une page catastrophique de l’histoire de la ‪Bretagne. »

  • dans le secteur de lagroalimentaire, on parle de 3 500 emplois qui pourraient être supprimés en deux ans : Doux déjà (1 000), Marine Harvest (450), Gad (889), Jean Caby (80), Tilly-Sabco qui doit réduire sa production de 40%, Cecab bientôt ;
  • PSA, autour de Rennes, prévoit 1 400 départs volontaires d’ici fin décembre ;
  • et Alcatel, donc, les 120 employés de Rennes, au moins.

Les causes de l’hécatombe sont bien connues, entre stratégies irresponsables de certaines entreprises, crise du secteur, concurrence des abattoirs allemands et de leur main d’œuvre bon marché et réduction des aides européennes. Au milieu des routes bloquées, des corps allongés sur le tarmac et des manifestations passées ou à venir, un symbole : la commune de Berrien (Finistère), une de celles qui ont voté le plus massivement pour François Hollande (78,21%), où le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a une maison de famille, qui sert désormais à une blague.

« L’Ouest souffre. Se désespère » Conscients de la colère qui monte, les éditorialistes de la presse locale, inspirés, alertent. Dans Ouest-France, Michel Urvoy écrit : « Monsieur le président de la République, vous connaissez l’Ouest. Vous aimez la Bretagne. De Lorient à Quimper, vous avez mûri votre socialisme au contact d’humanistes de gauche, les “ transcourants”. Vous y avez trouvé de bons conseillers (Bernard Poignant), des ministres clés (Bernard Cazeneuve, Jean-Yves Le Drian, Stéphane Le Foll, Guillaume Garot, Marylise Lebranchu), et même – ça tombe bien – un Premier ministre (Jean-Marc Ayrault). L’Ouest souffre. Se désespère. Doux, PSA, Gad, Alcatel, Zeiss… Il n’est plus de semaine sans un énorme drame social. L’agroalimentaire, la téléphonie et l’automobile, les trois piliers qui l’ont porté, vacillent ensemble. » Lundi, le gouvernement a annoncé la tenue, mercredi, d’une réunion d’urgence à Matignon, en présence de plusieurs ministres, dont les Bretons du gouvernement. Dans un édito cinglant, Sophie Prévost, du Télégramme, laisse entendre que c’est trop tard : « D’un coup, l’urgence est là. Désordonnée. Malhabile ? “ Pathétique et dégueulasse ”, disent ceux qui, devant le site industriel, ont perdu la partie. “ Trop tard !”, hurle l’opinion publique. Chez Gad, il y a plus de huit mois que les cartes ont été distribuées. » Imanol Corcostegui | Rue89

http://www.rue89.com/2013/10/15/bretagne-crise-interesse-enfin-les-medias-gouvernement-trop-tard-246619

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16 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Des patates pour les cochons, les épluchures pour les bretons (Npa)

 

Des patates pour les cochons, les épluchures pour les bretons (Npa) dans Luttes ouvrières becassine

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14 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Bretagne, vent de fronde, l’accès à l’aéroport de Brest bloqué (LT+OF+FR3)

Bretagne, vent de fronde, l'accès à l'aéroport de Brest bloqué (LT+OF+FR3) dans Brest et région y-en-a-marre

Le vent de fronde qui souffle sur la Bretagne ne fléchit pas. Face aux plans sociaux à répétition et au projet d’écotaxe, plusieurs mobilisations sont encore prévues cette semaine dont une autour de l’aéroport de Brest dès ce matin 7h qui provoque déjà de forts ralentissements sur la RN12 dans le sens Morlaix-Brest.

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09H30. Le trafic perturbé Le trafic de l’aéroport est perturbé : d’ores et déjà, le site internet de l’aéroport indique que le vol en provenance de Paris Orly qui devait atterrir à 10H05 est retardé, et le vol au départ de Brest vers Orly de 12H20 est annoncé annulé.

09H00. L’accès à l’aéroport est désormais bloqué par les manifestants Cinq élus locaux ont rejoint les manifestants.

08H42.  200 salariés de l’agroalimentaire s’installent au rond-point devant l’aéroport Des salariés de Gad, Tilly-Sabco, Doux et Marine Harvest se sont rejoints à Guipavas et opèrent un barrage filtrant au niveau du rond-point devant l’aéroport. Encore accessible…

08H15.De gros ralentissements vers Brest à la hauteur de Landerneau
Une opération escargot des salariés de Gad se déroule en ce moment-même sur la RN12 dans le sens Morlaix-Brest et entraine de forts ralentissements sur plusieurs kilomètres à la hauteur de Landerneau-Guipavas. 14 octobre 2013 à 09h34

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/bretagne/bretagne-nouvelle-semaine-de-mobilisations-13-10-2013-2266647.php

Landivisiau Gad. Le beau geste d’Yvan Le Bolloc’h

En concert à la salle du Vallon à Landivisiau (29), hier soir, le Brestois Yvan Le Bolloc’h a fait un joli geste en direction des 889 salariés licenciés de l’entreprise Gad, à Lampaul-Guimiliau, en leur offrant la recette des ventes de CD du jour. Très touché, le délégué Force Ouvrière Olivier Le Bras a même été invité à monter sur scène à la fin du concert. 13 octobre 2013 à 12h33

http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/morlaix/landivisiau/landivisiau/landivisiau-yvan-le-bolloc-h-offre-la-recette-de-ses-cd-aux-licencies-de-chez-gad-13-10-2013-2266607.php

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Agroalimentaire.-Manifestation-des-salaries-a-l-aeroport-de-Brest-%5Bdirect%5D_6346-2238588_actu.Html

http://bretagne.france3.fr/2013/10/14/brest-400-manifestants-bloquent-l-aeroport-337789.html

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12 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Lampaul-Guimiliau, Gad, le tribunal valide 889 licenciements et la fermeture de trois sites (OF)

Lampaul-Guimiliau, Gad, le tribunal valide 889 licenciements et la fermeture de trois sites (OF) dans Landerneau, Landi, Lesneven 2121112_gadgroupe

Le tribunal de commerce de Rennes vient de valider, ce vendredi après-midi, le plan de continuation de la société bretonne d’abattage et de découpe de porcs Gad SAS.

Ce plan envisage la fermeture de trois sites : à Saint-Nazaire, Lampaul-Guimiliau et ainsi que le siège du groupe à Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix. En revanche, l’abattoir de Josselin (Morbihan, 600 salariés) est maintenu. En conséquence, 889 licenciements sont prévus: 771 à Lampaul Guimiliau, 64 à Saint-Nazaire et 54 à Saint-Martin-des-Champs. Le tribunal avait le choix, soit de valider le plan de continuation, soit de prononcer la liquidation judiciaire, un séisme qui aurait touché alors les 1 700 salariés du groupe. Gad SAS, en redressement judiciaire depuis février, avait présenté mercredi son plan de continuation qui prévoit la fermeture d’un des deux abattoirs de la société, celui de Lampaul-Guimiliau. Social vendredi 11 octobre 2013

http://www.ouest-france.fr/actu/economieDet_-Gad.-Le-tribunal-valide-889-licenciements-et-la-fermeture-de-trois-sites-%5Bvideo%5D_6346-2238054_actu.Htm

Gad. Les salariés contre la reprise du travail, manifestations samedi et lundi

Malgré l’annonce de la fermeture du site de Lampaul-Guimiliau, les salariés restent mobilisés. À la question du délégué syndical FO, Olivier Le Bras : « Voulez-vous reprendre le travail ? » ils ont répondu massivement « Non, c’est notre abattoir !»

Le sort des 1600 cochons vivants encore sur place est en suspens. Les salariés se sont dits prêts à les donner à l’abattoir Bigard de Quimperlé. Une association d’anciens salariés devrait voir le jour pour « maintenir le lien et engager des actions en justice ».

Des manifestations samedi et lundi Les salariés de Gad ont pu apprécier le soutien des délélégués syndicaux de chez Doux et Tilly-Sabco, autres grands noms de l’agro-alimentaire finstériens dans la tourmente. Une manifestation contre l’écotaxe mais aussi de soutien à l’agro-alimentaire est prévue demain sur la voie express Brest-Quimper, entre Le Faou et Châteaulin. Une action est également programmée aux abords de l’aéroport de Brest lundi à partir de 8 h 30. Social vendredi 11 octobre 2013

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Gad.-Les-salaries-contre-la-reprise-du-travail-manifestations-samedi-et-lundi_8619-2238136_actu.Htm

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11 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Lampaul-Guimiliau, Gad: le siège se poursuit en attendant le verdict ce soir (LT+OF)

Lampaul-Guimiliau, Gad: le siège se poursuit en attendant le verdict ce soir (LT+OF) dans Luttes ouvrières manifestation-le-16-mars-2013-a-landivisiau-de-salaries-de-

Le tribunal de commerce de Rennes doit rendre son délibéré sur le plan de continuation du groupe Gad ce vendredi à 17h. Dans cette attente, dénuée de tout espoir, des centaines de salariés de Gad poursuivent le blocus du site de Lampaul-Guimiliau avec 1.800 porcs en « otages ».

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Nouvelle journée d’attente pour les salariés de Gad : ce vendredi à 17h, l’annonce du délibéré du tribunal de commerce de Rennes. Il doit se prononcer sur le plan de continuation proposé par la direction de la société d’abattage-découpe de porcs. Ce plan prévoit de fermer l’abattoir de Lampaul-Guimiliau (850 salariés) et de recentrer l’activité sur le second abattoir du groupe à Josselin dans le Morbihan où 343 emplois pourraient être créés, selon la direction. Le plan envisage aussi de fermer les sites de Saint-Nazaire (80 salariés) ainsi que le siège du groupe à Saint-Martin-des-Champs près de Morlaix (29).  Depuis jeudi  matin,  des centaines de salariés bloquent l’usine de Lampaul-Guimiliau, qui a fermé ses grilles.

11H10. 110 salariés de Jean Caby solidaires
Comme prévu, des salariés de l’entreprise voisine, Jean Caby, elle aussi sous la menace de dizaines de suppressions de postes, sont venus rejoindre ceux de Gad sur le site de Lampaul.
10H00. Le siège de Gad bloqué près de deux heures
De 7h45 à 9h30, une cinquantaine de salariés de Lampaul se sont rendus à Saint-Martin-des-Champs (29) au siège du groupe, dont ils ont interdit l’entrée, avant de lever le siège.
09H00. Une longue journée d’attente après une nuit de siège 11 octobre 2013 à 11h22

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/lampaul-guimiliau-plusieurs-centaines-de-salaries-bloquent-le-site-de-gad-10-10-2013-2263700.php

Gad. Verdict aujourd’hui pour des salariés écœurés (OF)

Les 1 700 salariés du groupe Gad, en particulier les 850 de Lampaul-Guimiliau, seront fixés sur leur sort ce vendredi à 17 h, heure à laquelle le tribunal de commerce de Rennes doit rendre sa décision sur l’avenir sombre de la société d’abattage de porcs. À Lampaul, où la fermeture du site est actée, l’écœurement est grand à l’égard d’une direction qui n’a jamais pris la peine de rencontrer les salariés.

« Nous n’irons pas à Rennes ce vendredi pour entendre ce qu’on sait déjà. On restera ici. Et à 17 heures, on fera quelque chose de symbolique », déclare Jean-Marc Puchois, le maire de Lampaul-Guimiliau, commune où tous les commerçants baisseront leur rideau en solidarité. Résignés, écœurés, les salariés de Gad de Lampaul attendent le verdict du tribunal de commerce sans véritable espoir : soit la validation du plan de continuation et la suppression de 900 postes, soit la liquidation judiciaire, un séisme qui touchera alors les 1 700 salariés du groupe.

Recentrage à Josselin Mercredi, la société Gad, en redressement depuis février, a présenté devant les juges son plan finalisé de continuation de l’activité qui prévoit la fermeture de l’abattoir de Lampaul-Guimiliau, qui fait travailler 850 salariés dans le Nord-Finistère. Gad prévoit aussi de fermer Saint-Nazaire (environ 60 salariés) et le siège du groupe (50 salariés) près de Morlaix. Mais selon la direction son plan, constitue l’unique chance de sauver quelque 1 000 emplois puisque l’activité abattage/découpe de Lampaul serait en effet recentrée sur le second abattoir du groupe, à Josselin (plus de 600 salariés) où environ 340 emplois pourraient être créés.

Une direction aux abonnés absents Une direction qui n’a même pas pris la peine rencontrer, si ce n’est une fois, les salariés de Lampaul depuis le mois de février et l’annonce du redressement judiciaire de l’entreprise. Écœurés, humiliés, les salariés entendent toutefois se battre. Ils bloquent l’abattoir depuis le week-end dernier. 1 800 porcs y sont enfermés. Ils assurent aussi que si la direction ne prend pas ses responsabilités en venant annoncer elle-même la fermeture du site et le montant des primes de licenciement, « on ira les chercher à Theix », assure Olivier Le Bras, délégué FO. C’est à Theix (56) que se trouve le siège social de la coopérative Cecab, actionnaire majoritaire de Gad. Économie vendredi 11 octobre 2013

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Gad.-Verdict-aujourd-hui-pour-des-salaries-ec%C5%93ures-%5BVideo%5D_55257-2237834_actu.Htm

Morlaix, Gad. Les grilles du siège social fermées par les manifestants (OF)

Cet après-midi, à 17 h, le tribunal de commerce de Rennes se prononcera sur le plan de continuation de la Cecab, qui prévoit la fermeture de l’abattoir Gad à Lampaul-Guimiliau (850 emplois), et celle du siège social à côté de Morlaix (50 emplois).

Ce matin à 8 h, les salariés du siège ont trouvé les grilles closes, bloquées par les manifestants de l’abattoir. Impossible pour eux de venir travailler. Hier, les employés du siège avaient, en quasi-totalité, rejoint ceux de Lampaul-Guimiliau qui occupaient depuis le matin le parking et l’entrée de l’usine. Ils ont l’intention d’y rester jour et nuit jusqu’à ce que la direction vienne leu annoncer en personne la fermeture de l’abattoir. Un feu de pneus a été allumé devant l’entrée du siège. Économie vendredi 11 octobre 2013

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Gad.-Les-grilles-du-siege-social-a-Morlaix-fermees-par-les-manifestants_6346-2237843_actu.Htm

 

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10 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Gad, Lampaul-Guimiliau: les salariés contre le plan de licenciements (LO)

Gad, Lampaul-Guimiliau: les salariés contre le plan de licenciements (LO) dans Luttes ouvrières 2121112_gadgroupe

Lundi 7 octobre, 300 salariés de l’abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau (Finistère) sont venus manifester à Rennes, devant l’hôtel Mercure où se réunissait le comité central d’entreprise sur le plan dit de « continuation », qui prévoit la fermeture du site de Lampaul-Guimiliau (Finistère, 850 emplois) et de deux autres où travaillent 64 et 54 salariés.

Pendant ce temps-là, l’usine de Lampaul-Guimiliau était bloquée. Celle-ci tourne pourtant à plein. Pour la fermer, la direction propose de reclasser 300 salariés à Josselin, à 160 km de là, et 400 un peu partout dans le groupe. Ces reclassements ne sont que paroles de patron, que personne n’a de raisons de croire. Depuis que la Cecab a racheté Gad en 2008, la direction n’a eu de cesse de mettre en concurrence les salariés de ces deux sites, expliquant que la vie d’un des deux était en jeu. Depuis un an, la fermeture du site de Lampaul semblait décidée. En décembre dernier, une équipe de direction, spécialisée dans la fermeture d’entreprises et grassement payée, a été mise en place.

Les manifestants sont venus réclamer de meilleures primes de licenciement. Beaucoup ne croient pas aux possibilités de reclassement. Et puis, en cas de mutation, comme disent certains, « que faire de la maison que l’on a achetée il y a des années et qui ne vaudra sûrement plus rien après la fermeture du site ? » Car Gad laissera derrière lui une région sinistrée. La direction ose proposer de payer un expert immobilier pour estimer les maisons, pensant sans doute que cela pourrait suffire à convaincre de venir travailler à Josselin !

Les salariés ont donc passé la journée à faire le siège de l’hôtel, faisant résonner les slogans pour réclamer de ne pas être jetés dehors avec juste le minimum légal. L’un des DRH s’était vanté de n’avoir jamais dépassé le minimum légal lors des précédents plans de licenciements. Le soir du 7 octobre, la direction acceptait pourtant de tripler l’indemnité légale avec une prime, ce qui n’est certes pas suffisant, mais qui montre au moins que l’on gagne toujours à se défendre. Correspondant LO

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2358&id=33

 

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10 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Lampaul-Guimiliau, plusieurs centaines de salariés bloquent le site de Gad (LT)

Lampaul-Guimiliau, plusieurs centaines de salariés bloquent le site de Gad (LT) dans Luttes ouvrières gad

A la veille d’une journée-couperet, les salariés de Gad des sites de Lampaul (29) et de Saint-Nazaire ont perdu tout espoir. Ce matin, une nouvelle mobilisation a lieu à Lampaul.empty dans Luttes sociales en Finistère

09H10. Les salariés sont repoussés hors du site Le directeur de l’usine de Lampaul-Guimiliau, Arnaud Challan-Belval, repousse les salariés hors du site.  »C’est fini, c’est notre dernier jour de travail » estiment plusieurs salariés. La direction, de son côté, estimait à une quinzaine de jours la charge de travail restante.

09H00. 400 des 1.800 porcs sont été tués
400 porcs sur les 1.800 ont été tués. Et les frigos sont pleins.  »C’est notre monnaie d’échange »… témoigne un salarié.

08H30. 1.800 cochons pris en otage 1.800 cochons se trouvent dans les crèches de l’abattoir. Les salariés ont l’intention de les prendre en otage.

7H00. Le site de Gad bloqué Depuis 5H30 ce matin, plusieurs centaines de salariés du site Gad de Lampaul-Guimiliau bloquent l’accès à l’abattoir et occupent le parking où ils ont rallumé un feu. Ils ont décidé de maintenir ce blocus tant qu’il n’auront pas rencontré le directeur du groupe Christophe Peter et le DRH Marc Bijaoui. Ils réclament des primes de licenciement plus conséquentes.  Les salariés entendent rester « jusqu’au bout » et s’apprêtent à pénétrer sur le site et gagner les crèches où se trouvent des cochons.  10 octobre 2013 à 09h17  Ronan Tanguy/Claude Prigent

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/lampaul-guimiliau-plusieurs-centaines-de-salaries-bloquent-le-site-de-gad-10-10-2013-2263700.php

 

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09 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Carhaix, Marine Harvest, place à la mobilisation (LT+FR3)

Carhaix, Marine Harvest, place à la mobilisation (LT+FR3) dans Luttes ouvrières bras

80 personnes se sont rassemblées, hier matin, devant Marine Harvest, à Poullaouen, pour dire leur opposition à la fermeture du site et annoncer la création d’un comité de maintien pour l’emploi.

8 h, hier, devant les grilles de l’usine Marine Harvest, à Poullaouen. C’est l’heure de la pause pour l’équipe du matin. Par petits groupes, des salariés sortent et rejoignent élus, commerçants et simples citoyens, venus dire non à la fermeture programmée de l’usine de transformation de saumon en mars 2014.

« Le gouvernement doit s’engager »

Pour les 80 personnes présentes, l’heure n’est plus aux négociations, mais à la mobilisation. « Il faut dire stop et tout mettre en oeuvre pour que la catastrophe humaine annoncée n’ait pas lieu », martèle Christian Troadec. Pour le maire de Carhaix et président de Poher communauté, il est « inconcevable que, d’un côté, une multinationale annonce d’excellents résultats financiers, avec des perspectives de croissance exceptionnelles pour la fin de l’année dans le secteur du saumon fumé, et que, de l’autre, on lui laisse établir un plan social et fermer, non seulement le site de Poullaouen, mais aussi celui de Châteaugiron (35) ». La décision de Marine Harvest est jugée d’autant plus incompréhensible par les manifestants que le géant norvégien a dégagé, entre avril et juin, un bénéfice record de 111 millions d’euros. Le président de Poher communauté en appelle à nouveau au gouvernement. « Pendant la campagne de la présidentielle, on a entendu François Hollande dire que la finance ne peut pas dicter ses volontés à l’économie. Aujourd’hui, on veut des actes. Le gouvernement doit se montrer inflexible et refuser la fermeture du site ». Et Christian Troadec de rappeler que le ministre de l’Agroalimentaire, Guillaume Garot, a exigé du groupe Marine Harvest qu’il formule des propositions pour l’avenir du site de Poullaouen (notre édition du 1er octobre). « Il nous faut saisir la balle au bond et faire pression à la fois sur l’industriel et sur le gouvernement », estime l’élu. Pour le maire de Poullaouen, Didier Goubil, l’heure est également à la mobilisation. « Cette fermeture est incompréhensible. L’usine est un site historique d’où sortent des produits de bonne qualité. Il est temps de passer à une phase plus coercitive ».

« On veut travailler »  « Si on ne se bat pas maintenant, ce sera trop tard », opine Arnaud, 31 ans, qui travaille sur les lignes d’approvisionnement. Un avis partagé par Jeanine, 58 ans, qui a débuté à l’usine en 1989, avant d’être titularisée en 2000. « Jusqu’à présent, on ne se rendait pas compte que l’usine allait fermer. Si on ne fait rien, qu’allons-nous devenir ? On veut travailler. Ce n’est pas une indemnité de licenciement qui va nous faire vivre ». À Poullaouen, Marine Harvest emploie 287 personnes, dont une centaine de travailleurs intérimaires. Sans compter les 150 à 200 saisonniers qui travaillent entre septembre et décembre. « Que vont devenir tous ces gens ? Où vont-ils retrouver du travail dans le contexte actuel ? », s’interroge Nathalie, 43 ans, responsable d’équipe, titulaire, depuis 1995, avant d’évoquer les 64 reclassements promis par le groupe norvégien sur son site de Landivisiau. « On a appris la semaine passée que sont notamment concernés, 40 postes du service production, 4 de la maintenance, 4 du service qualité et 2 magasiniers mais on ne sait pas à qui ils seront attribués ».

Un comité créé  « Peut-être sommes-nous de doux rêveurs mais nous espérons encore faire bouger les choses avec cette mobilisation », ajoutent Sanae, 31 ans et Maryse, 42 ans. C’est aussi l’avis du maire de Carhaix, qui a proposé la création d’un comité de maintien pour l’emploi, « sur le modèle du comité de soutien pour la défense de l’hôpital ». Une réunion publique sera organisée, le vendredi 18, à 18 h, à l’Espace Glenmor à Carhaix. « Il est ouvert à tous ceux, salariés, élus, commerçants, syndicats et citoyens, qui veulent s’investir dans ce combat ». Nathalie Com 9 octobre 2013

http://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/carhaix/marine-harvest-place-a-la-mobilisation-09-10-2013-2261915.php

http://bretagne.france3.fr/2013/10/08/la-revolte-des-marine-harvest-ils-creent-un-comite-de-defense-de-l-emploi-dans-le-centre-bretagne-333877.html

 

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