Archive | Luttes sociales en Bretagne

07 juin 2013 ~ 0 Commentaire

SNCF région Nantes : quatre jours de retrait des contrôleurs une action qui a payé (LO)

SNCF région Nantes : quatre jours de retrait des contrôleurs une action qui a payé (LO) dans Luttes sociales en Bretagne greve-sncf

Après avoir appliqué pendant quatre jours leur droit de retrait, les contrôleurs de la région Nantes, c’est-à-dire des Pays de la Loire, ( sic, note du blog) ont fait reculer leur direction sur tout ce qu’ils demandaient, obtenant dix recrutements avant la fin de l’année, la fin des roulements spécifiques Rail Team, la remise à plat des roulements TGV et TER avec une mixité qu’il n’y avait plus, c’est-à-dire de pouvoir faire aussi bien des TGV que des TER.

Il a fallu quatre jours pour faire céder cette direction qui, depuis des mois et malgré de nombreuses alertes, n’avait rien voulu entendre des revendications des contrôleurs. En effet, depuis le suicide d’un des leurs au mois de mars sur son lieu de travail en gare de Saint-Nazaire, la situation sur la région Nantes n’a fait qu’empirer. Ce drame a particulièrement touché ses collègues et mis en lumière un malaise grandissant, qui s’est traduit par plusieurs autres tentatives de suicide. Les délégués du CHSCT (comité d’hygiène et sécurité) du contrôle de Nantes ont averti la direction à maintes reprises, faisant même passer un questionnaire sur le ressenti de chacun sur ses conditions de travail. Malgré des réponses très alarmantes, le silence radio a persisté de la part de la direction.

Une série d’incidents, quelques jours avant le conflit, a mis le feu aux poudres.

Un contrôleur a été giflé par un passager et une contrôleuse s’est vu ordonner de continuer à travailler alors qu’elle demandait à être relevée après un suicide sur son train. C’est donc logiquement que les délégués CGT du CHS ont déposé un droit d’alerte dès le lundi matin 27 mai et une soixantaine de contrôleurs ont fait valoir leur droit de retrait, en refusant de continuer à travailler dans de telles conditions. L’ampleur de cette réaction a surpris tout le monde, faisant voler en éclats les divisions entretenues par la direction depuis des années entre contrôleurs du TGV et du TER en créant des roulements spécifiques comme Rail Team.

La réponse de la direction a d’abord été une tentative pour opposer les contrôleurs du TGV et ceux du TER, qui n’avaient pas déposé de droit d’alerte mais qui étaient dans le mouvement. Pour la direction, ils devaient reprendre le travail. Peine perdue, TGV ou TER, ils sont restés ensemble dans le mouvement et mardi 28 mai, à plus de 80, ils étaient en droit de retrait et ont envahi la réunion des délégués du personnel où se déroulaient les négociations et ont dit tout ce qu’ils avaient sur le coeur. Cette action a regonflé le moral et surtout permis de se rendre compte que, quel que soit notre statut, tous avaient les mêmes problèmes.

Devant ce mouvement soudé, qui prenait de l’ampleur les deux jours suivants et menaçait de s’étendre, la direction a fini par céder en proposant ce que demandaient les contrôleurs. D’autant plus qu’en gare, devant le mécontentement croissant des usagers, même si la plupart des trains continuaient de rouler, les cheminots en service parlaient eux aussi d’exercer leur droit de retrait. Jeudi soir 30 mai, les contrôleurs reprenaient le travail la tête haute, conscients d’avoir marqué des points face à une direction méprisante. Ils sont aussi conscients que c’est le retour de la solidarité entre cheminots et qu’unis, soudés, déterminés, le nombre faisant la force, on peut inverser le rapport de force et gagner. Conscients aussi du fait que, si tous les secteurs de la SNCF s’y mettaient aussi, il serait possible d’imposer des embauches, d’autres conditions de travail, de meilleurs salaires, etc. Une sacrée leçon pour les luttes à venir !

Correspondant LO http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2340&id=30

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06 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Côtes-d’Armor. Ça gronde fort chez les agents du conseil général ! (OF)

 Côtes-d’Armor. Ça gronde fort chez les agents du conseil général ! (OF) dans Luttes sociales en Bretagne y-en-a-marre

Une partie des 2 500 agents du conseil général des Côtes d’Armor est en grève ce jeudi. Et les discussions ont été tendues ce matin entre élus et salariés.

Les syndicats entendent par ce mouvement attirer l’attention de la direction et des élus sur plusieurs points. Tout d’abord dire leur refus de rapprochement du laboratoire d’analyse départementale (LDA22) avec les labos finistériens ; ainsi que l’arrêt de la fermeture des centres d’exploitation des routes départementales. L’intersyndicale appelle par ailleurs à l’ouverture sans tarder de négociations dans le secteur social. « Avec la crise, les demandes des usagers se multiplient ; mais dans le même temps, les effectifs n’évoluent pas », déplorent les syndicats.

Le management dans le viseur

Ces derniers appellent aussi à un « dialogue et un management respectueux des agents ». Les mots « malaise » et « mal-être au travail » reviennent dans de nombreuses bouches. Pour l’intersyndicale, cette situation est le fruit d’« une réorganisation conduite sans concertation » ayant conduit à voir « de plus en plus de généraux et de moins en moins de soldats au front ». Et les syndicats de pointer du doigt « le fait du Prince », Claudy Lebreton, président du conseil général, absent ce matin de l’hôtel du Département. Une réaction de l’exécutif du conseil général est attendue dans l’après-midi. Social jeudi 06 juin 2013

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Cotes-d-Armor.-%C3%87a-gronde-fort-chez-les-agents-du-conseil-general-_40825-2199804——22113-aud_actu.Htm

 

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04 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Doux Frais, une centaine de licenciés devant la préfecture de Vannes (LT)

Doux Frais, une centaine de licenciés devant la préfecture de Vannes (LT) dans Luttes sociales en Bretagne doux-21-242x300 Doux, lui sauve toujours sa cagnotte!

Une centaine de personnels licenciés en octobre de sites de Pleucadeuc, Sérent et la Vraie-Croix, dans le cadre de la liquidation de la branche frais du groupe Doux, sont réunis cet après-midi devant la préfecture de Vannes. Ils réclament les mêmes indemnités que leurs 147 collègues du site de Pleucadeuc (56), qui a été fermé le mois dernier.  Deux d’entre eux participent en ce moment à la réunion du comité de suivi du Plan de sauvegarde de l’emploi, en présence du préfet.3 juin 2013 à 15h18 -

http://vannes.letelegramme.fr/local/morbihan/vannes-auray/vannes/doux-rassemblement-d-anciens-salaries-de-pleucadeuc-a-vannes-03-06-2013-2123918.php

Vannes. Les « ex » de Doux Frais manifestent devant la préfecture

4 juin 2013

Environ 150 personnes ont manifesté hier après-midi, devant la préfecture de Vannes. Ces ex-salariés des sites de Pleucadeuc, Sérent et La Vraie-Croix font partie des 400 personnes licenciées en octobre dernier, après la liquidation de la branche « Frais » du groupe Doux. Ils réclament le même traitement que les 147 derniers salariés du site de Pleucadeuc, fermé le mois dernier, et qui ont obtenu le versement d’une indemnité complémentaire de 270 € par année d’ancienneté.

« La même chose ni plus, ni moins »
« J’ai fait le calcul : avec mes 40 années d’ancienneté, j’aurai 10.800 € de plus. Ce n’est quand même pas rien. On veut la même chose que les autres, ni plus, ni moins », témoigne Martine qui, comme la plupart de ses collègues, n’a toujours pas retrouvé de travail. Deux ex-salariés des sites de Sérent et Pleucadeuc ont pu exposer la situation au préfet, en marge de la réunion du comité de suivi du Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

Vers une action en justice ?
« Il est sceptique quant à la possibilité de mener une action en justice », relate Christiane Le Gouesbe (CFDT). Les ex-salariés vont tout de même solliciter le groupe Doux, qui a déjà fait valoir que le versement de ces indemnités complémentaires était une décision des mandataires judiciaires (Le Télégramme d’hier). En attendant d’autres actions, une pétition va être mise à disposition dans les mairies de Sérent, Pleucadeuc et La Vraie-Croix.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/vannes-les-ex-de-doux-frais-manifestent-devant-la-prefecture-04-06-2013-2124134.php

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01 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Plogonnec: les facteurs empêchés de démarrer leur tournée ce samedi matin (OF)

Plogonnec: les facteurs empêchés de démarrer leur tournée ce samedi matin (OF) dans Luttes sociales en Bretagne 120927182945376_37_000_apx_470_

L’association Citoyens et acteurs à Plogonnec (Cap) a empêché les facteurs de la commune de commencer leurs tournées ce samedi matin. Une action organisée pour contester un projet de la Poste.

Dans le calme. La Poste prévoit de centraliser la distribution du courrier de ce secteur à partir d’un centre de tri récemment créé à Douarnenez. Depuis plusieurs semaines, ce projet est contesté par les facteurs soutenus par la CGT. Le maire également regrette cette décision. Ce matin, c’est le Cap qui a frappé un grand coup en bloquant les véhicules des postiers. Des responsables de la Poste étaient sur place. La gendarmerie aussi. L’opération se passe dans le calme. A 11 h 30, on ne sait pas encore si les tournées du jour pourront être assurées sur les communes de Plogonnec, Locronan, Quéménéven et Guengat.

Social samedi 01 juin 2013

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30 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Ploemeur, guerre de l’eau, 17 emplois supprimés sur 25 au labo Eurofins de Plœmeur (OF)

Ploemeur, guerre de l’eau, 17 emplois supprimés sur 25 au labo Eurofins de Plœmeur (OF) dans Luttes sociales en Bretagne Alaporte

Après avoir perdu le marché du contrôle des eaux bretonnes, la société Eurofins réduit son effectif. À Ploemeur (Morbihan), 17 emplois sur 25 disparaissent.

Tous en grève. Nouveaux remous dans le monde de l’analyse de l’eau. La société Eurofins, qui a perdu en avril dernier le marché du contrôle sanitaire des eaux bretonnes, vient d’annoncer qu’elle supprimait 17 des 25 emplois de son laboratoire installé à Plœmeur, aux portes de Lorient. Mardi soir, la totalité des employés se sont mis en grève pour réclamer de meilleures compensations à ces inévitables licenciements. Créé par des universitaires en 1984, ce laboratoire a rejoint le réseau de l’Institut Pasteur de Lille en 2008. Ce réseau est repris en 2011 par le groupe Eurofins, un des leaders français du secteur. Mais un gros marché lui échappe, malgré un recours devant le tribunal administratif : l’analyse de l’eau potable en Bretagne, que l’Agence régionale de santé attribue aux laboratoires départementaux, rattachés aux conseils généraux bretons. C’est « 30 à 40 % de l’activité du laboratoire » qui s’évapore, selon des salariés de Plœmeur. Mais « même si on avait eu le marché de l’ARS, il y aurait eu des licenciements, ils nous l’avaient annoncé », rappelle un autre. Le directeur de site, nommé voilà quelques semaines pour garder l’entreprise à flot durant cette période sensible, n’a souhaité apporter aucun commentaire.

« Améliorer les compensations »

Se sentant « humiliés et trahis », les 25 salariés exigent que le groupe reconnaisse « des erreurs stratégiques et améliore les conditions compensatoires de nos licenciements : elles sont au niveau du minimum légal, alors que le groupe a réalisé un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros en 2012 ! »

Laurent NEVEU. Social mercredi 29 mai 2013 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Guerre-de-l-eau.-17-emplois-supprimes-sur-25-au-labo-Eurofins-de-Pl%C5%93meur_40811-2197207_actu.Htm

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30 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Morbihan, logement d’urgence, mobilisation pour les sans-abri (LT)

Morbihan, logement d'urgence, mobilisation pour les sans-abri (LT) dans Austérité emptydroit-au-logement-un-toit-pour-tous-cnt-lille-avec-site-web-cnt-nord-pas-de-calais-212x300 dans Crise

Des représentants de cinq associations dont Un toit pour tous, ont été reçus, hier à Vannes, par la directrice adjointe de la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS) et une de ses collaboratrices. Ils ont pu exprimer leurs inquiétudes face à la fermeture de places dans les centres d’hébergement d’urgence (115).

Plus que 18 places

« Le manque de moyens oblige les organismes chargés de l’accueil d’urgence des sans-abri, dernier rempart contre la grande exclusion durable, à supprimer progressivement des places », explique une porte-parole du collectif. Catherine Barquant précise que sur « 30 places dans le Morbihan, il n’y a en plus que 18 d’utilisées. Toutefois, notre entretien à la DDCS nous a rassurés quant au maintien de ces 18 places que nous craignions de voir encore diminuer. Nos interlocutrices ont également été sensibles au fait que certaines personnes sans logement n’appellent même plus le 115, faute de réponse. Or même si elles n’ont pas de place, il est important qu’elles restent en contact avec des travailleurs sociaux ». « La situation est telle qu’aujourd’hui, seules quelques femmes enceintes de plus de six mois, des personnes accompagnées de très jeunes enfants ou malades sont accueillies. Mais elles sont remises à la rue tous les matins ». La vingtaine de personnes rassemblées à Vannes soulignaient également, hier, qu’« il faut arrêter de penser qu’en n’accueillant pas les sans-papiers on va les faire rentrer dans leur pays. C’est méconnaître la situation de ces gens : on ne quitte pas tout sans une raison dramatique. Ils sont prêts à rester dans la rue plutôt que de revivre ce qu’ils ont subi chez eux ». La délégation reçue par la DDCS s’est aussi laissée dire que les mois prochains, 15 places allaient être disponibles pour la Sauvegarde 56 en faveur des demandeurs d’asile. 30 mai 2013 -

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/morbihan/logement-d-urgence-mobilisation-pour-les-sans-abri-30-05-2013-2118886.php

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27 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Morbihan, psychologues, la CGT lance un appel à la grève dans le public (LT)

Morbihan, psychologues, la CGT lance un appel à la grève dans le public (LT) dans Luttes sociales en Bretagne manifestants-hopital-sud

Le syndicat CGT appelle les psychologues des fonctions publiques, hospitalières, territoriales et du secteur médico-social à faire grève demain.

Un rassemblement est prévu devant l’Agence régionale de santé à Rennes. Ce mouvement répond à une situation de précarité (contractuels, temps partiels) dans laquelle serait placée « plus de 60 % de la profession à cause de la politique menée depuis plusieurs années ». Selon le communiqué, les psychologues veulent que « la dimension humaine au sein de la société et des institutions soit prise en compte au même titre que la santé physique ». À cela s’ajoutent des revendications salariales. 27 mai 2013

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/psychologues-la-cgt-lance-un-appel-a-la-greve-dans-le-public-27-05-2013-2115189.php

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26 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Penmarc’h, un colloque pris d’assaut par les pêcheurs opposés au clapage (LT)

Penmarc'h, un colloque pris d'assaut par les pêcheurs opposés au clapage (LT) dans Ecologie & climat stop-calp

Lien pétition

Le colloque sur « La reprise et la transmission d’entreprises de pêche » proposé par l’association de soutien à la filière, Pesca, ce matin, à Penmarc’h (29)a été pris d’assaut par les pêcheurs opposés au clapage des boues du port de Loctudy au large du Guilvinec.

Profitant de la présence d’élus, présidents des communautés de communes du Pays bigouden sud et du Haut Pays bigouden, Jean-Paul Stanzel et Michel Canévet, de la députée PS Annick Le Loch et, surtout, du conseiller général PS du canton du Guilvinec, Raynald Tanter, ils ont une nouvelle fois demandé l’arrêt immédiat des opérations qui se déroulent actuellement sur la zone de pêche de la langoustine. Seul représentant du conseil général, maître d’oeuvre de l’opération, Raynald Tanter a eu bien du mal à défendre le point de vue officiel, face à des pêcheurs très remontés qui disent qu’ils « ne lâcheront rien ». Le respect du cahier des charges est demandé par tous et Pierre Maille, président, attendu sur le terrain. Dès lundi, les pêcheurs devraient continuer à manifester leur colère, tandis que vendredi soir le conseil municipal du Guilvinec leur a apporté son soutien et que, au contraire, au conseil municipal de Loctudy, on dénonçait leur attitude.

Nos articles sur le clapage des boues du port de Loctudy

  • Catherine Merrer  25 mai 2013 à 13h30

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/penmarc-h-un-colloque-pris-d-assaut-par-les-pecheurs-opposes-au-clapage-25-05-2013-2114535.php

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26 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Morbihan, Belle-Île, 200 manifestants contre la disparition des services publics (LT)

Morbihan, Belle-Île, 200 manifestants contre la disparition des services publics (LT) dans Luttes sociales en Bretagne belle-ile-300x194

empty dans Luttes sociales en BretagnePlus de 200 personnes se sont retrouvées sur le quai Fouquet au Palais, pour manifester contre la disparition progressive des services publics de proximité à Belle-Île.
*
Un collectif citoyen de défense des intérêts insulaire épaulé par des élus iliens avait, conjointement avec la CGT, appelé la population à venir protester contre la fermeture du centre d’entretien des routes du Conseil Général. Maire, adjoint, conseiller général et représentants syndicaux se sont succédés à la tribune avant de laisser le micro à des citoyens inquiets de ce que l’avenir leur réserve et bien décidés à être entendus. 25 mai 2013 à 20h15

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24 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Doux-Pleucadeuc : nouvelle journée sous tension (LT)

Doux-Pleucadeuc : nouvelle journée sous tension (LT) dans Luttes sociales en Bretagne doux-21Sauvez le pognon! Des indemnités, et puis quoi encore?

Doux-Pleucadeuc. Des « concessions » et une aide spécifique. Les négociations entre liquidateurs et salariés du site Doux de Pleucadeuc (56) ont pris fin ce jeudi soir vers 18h à l’issue d’une journée sous tension. Des « concessions réciproques » ont été faites, selon les liquidateurs, qui n’ont pas été séquestrés malgré les menaces des salariés.empty dans Luttes sociales en Bretagne

18H15. Un PSE consolidé et une aide supplémentaire au « reclassement rapide »
Les salariés ont finalement obtenu des liquidateurs deux avancées, ont indiqué les représentants de la CFDT en sortant des négociations.  Tout d’abord, le plan social pour l’emploi (PSE) sera consolidé à hauteur de 3.500 euros par salarié, dont 2.000 versés par le groupe.  D’autre part, s’ils n’ont pas obtenu le doublement des primes de licenciement de 500 à 1.000 euros par année d’ancienneté, les 500 euros par salarié se verront augmentés d’une « aide spécifique au reclassement rapide » de 270 euros par année complète d’ancienneté, financée par Galina au titre du caractère difficile du plan social, qui concerne des salariés de 53 ans d’âge moyen, avec 30 ans d’ancienneté.

18H. Des « concessions réciproques » entre salariés et liquidateurs
La réunion entre salariés et représentants des liquidateurs du site de Pleucadeuc viennent de prendre fin, sans que la menace de séquestration ne soit mise à exécution. « Il y a eu des concessions réciproques », s’est contenté de déclarer l’avocat des liquidateurs. Les délégués CFDT, de leur côté, se préparaient à présenter le résultat des négociations.

16H40. Le maire de Pleucadeuc : « je comprends leur attitude »
Les salariés, toujours dans l’attente du résultat de la réunion, ont reçu le soutien du maire de Pleucadeuc, Alain Launay, arrivé sur place dans l’après-midi. « En tant que maire, je dois rester dans la loi, mais je comprends leur attitude », a-t-il expliqué tout en indiquant préferer « qu’il n’y ait pas de casse ». Il en a par ailleurs appelé aux pouvoirs publics et au gouvernement : « il faut mobiliser tous les moyens », a-t-il demandé. « On ne peut pas imaginer que ce site de cinq hectares devienne une friche. C’est un site qui ne demande qu’à revivre ». L’élu a enfin jugé que les propositions de reclassement de certains salariés en dehors du département n’était pas valables : « ce sont des gens usés par des emplois difficiles, les faire déménager à leur âge, ce n’est pas sérieux ». Il a par ailleurs proposé aux salariés de leur faire livrer d’ici peu café, boissons et de quoi casser la croûte, aux frais de la commune.

16H. Les salariés dans l’attente
L’exigence d’une indemnité de licenciement de 1.000 euros par année d’ancienneté portée par les représentants du personnel a été mise sur la table devant les négociateurs. Ceux-ci en ont rendu compte à Arnaud Marion, le « manager de transition » du groupe. Dans l’attente de sa réponse, les salariés se sont rassemblés devant le préfabriqué où se tiennent les réunions.

15H. Les salariés refusent une somme unique de 2.000 euros
La direction a proposé aux salariés une somme de 2.000 euros en plus de leurs indemnités légales de licenciement. Refus unanime : ils maintiennent leur exigence d’une indemnité de licenciement de 1.000 euros par année d’ancienneté. La deuxième réunion prévue doit commencer dans les minutes qui viennent.

13H. Un seul liquidateur présent
Les salariés ont pu discuter avec leurs représentants syndicaux et leurs avocats. Peu de commentaires. Il semble que « s’ils n’obtiennent pas le doublement de leur indemnité de licenciement, ils fermeront  toutes les portes pour que personne ne sorte du site » à l’issue de la réunion de négociation du plan social, initialement prévue à 14 h en présence des liquidateurs. Elle devrait finalement débuter vers 14 h 30. Seul un liquidateur est présent, Nicole Ellouet. Le second, Me Gorrias, est représenté par son avocat, Me de Fremont.

12H. Une heure de retard pour le CE
Les délégués syndicaux et leurs avocats étaient réunis en fin de matinée pour préparer la réunion du CE. Elle devait débuter à 11 h. Il y a au moins un heure de retard. Avant le début de cette rencontre, les délégués syndicaux doivent partager leurs intentions avec les 150 salariés actuellement sur le site. A l’intérieur du bâtiment. La presse n’est pas conviée.

11H09. Les salariés menacent de brûler leurs blouses
S’ils n’obtiennent pas -cet après-midi au cours des négociations du plan social- 1.000 € d’indemnités de licenciement par année d’ancienneté au lieu des 500€ annoncés, les salariés de Doux-Pleucadeux menacent de brûler leurs blouses de travail.

11H. Toutes les issues cadenassées
Les salariés sont désormais tous présents sur le site. Toutes les issues ont été cadenassées à l’exception de l’entrée principale devant laquelle brûle un grand feu.

10H23. Une quarantaine de salariés ont allumé le feu
La journée s’annonce sous haute tension à Pleucadeuc où doit se tenir dès 11h un CE en présence des liquidateurs du site. Une quarantaine de salariés ont empilé des bancs et allumé un grand feu aux portes de l’usine. Présent sur place déjà, Me de Fremont, l’avocat des deux liquidateurs Me Ellouet et Me Gorrias.  Plus loin, la gendarmerie exerce une discrète surveillance. La journée s’annonce chaude…23 mai 2013 à 18h23 -

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/questembert/pleucadeuc/doux-pleucadeuc-les-liquidateurs-attendus-de-pied-ferme-23-05-2013-2112098.php 

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