Archive | Luttes ouvrières

17 décembre 2022 ~ 0 Commentaire

bon sauveur (sud-cgt)

bon sauv

BEGARD FONDATION LE BON SAUVEUR

Troisième mobilisation des personnels en deux  mois…                         Envahissement du Conseil d’Administration

Déclaration de l’intersyndicale CGT-SUD: remise de la lettre de démission collective. 245 démissions

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Cela fait maintenant de nombreux mois que les salariés de la Fondation alertent sur la situation extrêmement tendue que nous vivons.
Nos salaires sont rognés année après année : plus de 30% des personnels ont un coefficient en dessous du SMIC, depuis l’an 2000 nous avons perdu 30% de salaire réel ! L’inflation, elle, n’a pas fini d’augmenter !
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Nos conditions de travail se sont dégradées : la fermeture de lits lors du dernier projet d’établissement, conjugué avec l’augmentation des besoins de la population suite à la crise sanitaire ont amenés à une intensification du travail, tout particulièrement dans les services d’hospitalisations et les établissements médico-sociaux.
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Cette intensification du travail s’est traduite par une augmentation des problèmes de santé des salariés. Ayant à cœur de bien faire notre travail et d’apporter à la population les soins et l’accompagnement dignes qu’elle mérite, trop souvent nos collègues dépassent leurs limites et mettent leur santé en danger en continuant à venir travailler.
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Jusqu’au jour où le corps lâche : nous constatons une augmentation très importante des arrêts maladie de longue durée ! De plus en plus de collègues gardent des séquelles à vie de ce travail devenu trop intense !
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Cela engendre un absentéisme important qu’il est de plus en plus difficile de compenser par des remplacements : nos métiers sous-payés et exténuants n’attirent plus les jeunes et l’on comprend bien pourquoi !
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De plus, nous voyons les dégâts du remplacement des processus d’entrée en formation par concours par l’algorithme « Parcours Sup » : de nombreux jeunes entrent en formation sans avoir consolidés leur projet professionnel. Cela entraine une diminution du nombre de jeunes diplômés à la sortie de la formation puisque la sélection se fait au cours des études, lorsque les étudiants sont confrontés à la réalité du terrain !
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Tous ces éléments ont bien évidemment un impact très négatif sur la qualité des soins et des accompagnements prodigués à la population de notre territoire en matière de santé mentale. Cette médiocrité de la prise en charge vient percuter l’engagement que nous mettons dans notre travail et le sens que nous lui donnons.
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Le sentiment de mal faire notre travail, et sans pouvoir rien y changer à notre échelle puisque cela est dû à un manque de moyens et non pas de compétences, ce sentiment engendre une énorme souffrance psychique chez les salariés !
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Nous avons bien entendu remonté ces alertes de nombreuses fois à la direction, et aussi au Conseil d’administration de la Fondation Bon Sauveur. Nous savons bien que ceux-ci sont limités dans leur marge de manœuvre car eux aussi sont prisonniers du manque de moyens.
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C’est sans doute cette impuissance qui a motivé une réponse que nous avons trop souvent entendu : « la situation est certes compliquées à la Fondation, mais vous savez, c’est pire ailleurs… ». Alors disons-le tout net : OUI la situation est parfois plus dégradée ailleurs,… mais cela ne change rien au fait que chez nous elle est déjà catastrophique. Et c’est bien parce que nous voyons ce que donnent la continuation des politiques à l’œuvre dans les établissements voisins que nous nous mobilisons massivement pour dire STOP !
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Aujourd’hui, par notre présence au conseil de surveillance, nous souhaitons donc particulièrement nous adresser aux élu.e.s du territoire. Députés, conseillers départementaux et conseillers communautaires des communautés de communes : il est de votre responsabilité de faire en sorte que cela change.
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Depuis trop longtemps les politiques menées partent du principe que la psychiatrie et le médico-social coûtent de l’argent : et il faudrait donc faire des économies : remplacement des lits d’hospitalisations par une prise en charge ambulatoire car cela coute moins cher , augmentation du contrôle bureaucratique et managérial car l’on part du principe que l’argent est dilapidé et qu’il faut contrôler de plus en plus étroitement les actes de tous les professionnels, mise en concurrence programmée des professionnels avec le projet patronal de future convention collective qui introduirait le salaire au mérite…
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Pourtant, nous le disons haut et fort : nous ne sommes pas une dépense pour la collectivité, nous créons de la richesse ! Nous créons de de la richesse collective quand nous améliorons la santé mentale de nos concitoyens, nous créons de la richesse collective quand nous soulageons les familles qui assurent parfois seules et dans une précarité extrême l’accompagnement de leurs proches atteints de troubles psychiques ! Nous créons de la richesse quand nous permettons aux patients et aux usagers de retrouver leur juste place dans la cité ! Nous créons de la richesse quand, payés de manière décente nous pouvons utiliser notre salaire pour faire fonctionner l’économie locale.
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Il faut donc un changement radical de politique publique concernant la santé et le social en général et la psychiatrie en particulier !
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Il faut augmenter nos salaires et les indexer sur l’inflation, il faut redonner aux établissements les moyens d’ouvrir des nouvelles structures en fonction des besoins que nous avons repérés sur le territoire et non pas en fonction des injonctions venues de l’ARS.
L’argument du manque de moyens financiers n’est plus acceptable à l’heure ou le CAC 40 continue de distribuer des dividendes record !
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Afin de bien vous faire comprendre l’urgence de la situation nous avons décidé d’accompagner notre discours d’un geste fort. C’est pourquoi nous vous remettons aujourd’hui la démission collective symbolique de + de 200 membres du personnel.
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Par ce geste symbolique fort nous affirmons que nous, professionnels du soin et du médico-social, nous ne voulons plus cautionner ce système en continuant de le faire fonctionner malgré tout au détriment de notre santé et de celle des usagers !

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15 décembre 2022 ~ 0 Commentaire

cop 27 (psl-be)

cop 27 (psl-be) dans Altermondialisme klimaatbetoging

COP 27. Greta Thunberg : « Pour sauver la planète, le monde doit se débarrasser du capitalisme »

Ce n’est une nouvelle pour personne, mais la lutte pour l’écologie fait partie de la politisation grandissante de la jeunesse mondiale. Son héritage d’une planète meurtrie sans justice sociale pousse de plus en plus d’adolescents et jeunes adultes à entrer en lutte et à approfondir leur politisation. L’évolution de Greta Thunberg, militante écologiste suédoise de 19 ans et figure de proue du mouvement de la jeunesse pour le climat, est symptomatique de celle de toute une génération en pleine radicalisation.

De l’alarmisme…

C’est en 2018 que la jeune suédoise de 15 ans fait son entrée sur la scène internationale en appelant en novembre 2018, à une mobilisation de la part de la jeunesse mondiale par l’organisation de grèves scolaires à travers le monde. Le but ? Être le porte-voix des scientifiques et alarmer les politiciens sur l’urgence climatique.

« Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos mots vides. Et pourtant, je fais partie des chanceux. Des gens souffrent. Des gens meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent. (…) et tout ce dont vous pouvez parler, c’est d’argent et de contes de fées de croissance économique éternelle. Comment osez-vous ! » Greta alarme, Greta accuse, Greta appelle à militer lors de son discours aux Nations Unies de 2019. Mais elle laisse encore la politique « à d’autres ».

… à l’intégration de la lutte sociale dans son discours.

Les termes se sont précisés : « les COP (Conférences de l’ONU sur le climat, NDLR) sont surtout utilisées par les politiciens et les personnes au pouvoir comme une occasion de se faire remarquer, grâce à de nombreux types de greenwashing », a-t-elle déclaré en annonçant son boycott du sommet de 2022 organisé en Égypte.

Fini de vouloir influencer les décideurs politiques de la classe dominante, elle parle désormais de « lutte sociale », appelle à la mobilisation de tous et désigne des responsables : « Un milliardaire émet un million de fois plus de gaz à effet de serre qu’une personne moyenne, selon Oxfam. Nous savons quels sont ceux que nous devons tenir pour responsables de la crise climatique. »

Elle en appelle également à arrêter l’utilisation et l’exploitation des énergies fossiles que les «arrangements» des COP successives n’ont fait « que pousser sous le tapis ». Elle ajoute également qu’« il n’y a pas de justice climatique sans justice sociale et sans droits humains. »

La COP 27 se distingue cette année par son manque d’ambition et l’adoption de « mesurettes » pour faire bonne figures : la création d’un fonds d’aide pour les pays touchés par les consé-quences climatiques, présentée comme une avancée « historique » alors que strictement rien n’a été décidé concernant son financement et son fonctionnement. Sur ce point comme sur l’objectif de ne pas dépasser les 1,5° degrés d’augmentation d’ici 2100, les COP sont incapables de dépasser le stade des belles paroles.

Orienter la lutte sociale vers le cœur du système

L’évolution du discours de Greta Thunberg symbolise bien l’évolution de la conscience politique de la jeune génération : ayant débuté dans la prise de conscience de l’urgence climatique, elle s’est ensuite forgée par la lutte de terrain et face à l’inaction des gouvernements capitalistes. Désormais, ces jeunes militants lient lutte climatique et lutte sociale. Ils et elles critiquent le capitalisme, le racisme et les inégalités de genre.

Le chemin est encore long vers un changement de système. Certains militants manifestent leur colère et leur impatience avec des actions individuelles, par exemple en ciblant symboliquement des œuvres d’art. Mais ces actions ne visent pas à convaincre et à impliquer de larges couches de la population, alors qu’une lutte commune de toute la classe travailleuse est nécessaire pour briser le pouvoir des capitalistes.

De prochains éléments restent à intégrer dans ce processus de conscientisation, dont le fait que nous ne pouvons pas contrôler ce que nous ne possédons pas. Les criminels climatiques que sont les multinationales de l’énergie et autres puissantes entreprises qui sacrifient la planète pour leurs comptes en banque doivent être expropriées et placées sous contrôle et gestion de la collectivité pour être reconverties de toute urgente.

Les meilleurs outils pour y parvenir proviennent de l’arsenal du mouvement des travailleuses et travailleurs comme le blocage de l’économie par la grève et l’occupation des sites par la classe travailleuse elle-même.

15 décembre 2022  Maxime (Liège)

https://fr.socialisme.be/

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11 décembre 2022 ~ 0 Commentaire

retraites (jdd)

L'intersyndicale prépare des grèves, dès janvier, pour s'opposer à la réforme des retraites.

Réforme des retraites : contre les 65 ans, les syndicats renouent avec l’union sacrée

Les syndicats, radicaux comme réformistes, préparent de concert des grèves, dès janvier, contre le report de l’âge de départ en retraite. Ils l’ont annoncé lundi dernier dans un communiqué commun, avant de se réunir jeudi prochain, jour de la présentation de la réforme des retraites par la Première ministre, Élisabeth Borne.

​De mémoire d’observateur, on n’avait pas constaté pareille union sacrée depuis très longtemps.

Face au recul de l’âge de départ en retraite, CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU ont de concert brandi, lundi dans un communiqué commun, la menace de grèves et manifestations en janvier, et ce dès la deuxième quinzaine, « si le gouvernement demeure arc-bouté sur son projet ».

L’intersyndicale se réunira jeudi, jour de la présentation de la réforme des retraites par la Première ministre, Élisabeth Borne , pour organiser sa riposte.

Cet hiver, les numéros un des cinq centrales pourraient donc bien défiler côte à côte, l’exécutif n’entendant pas renoncer à la mère de toutes les réformes.

Emmanuelle Souffi 11/12/2022

https://www.lejdd.fr/

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01 décembre 2022 ~ 0 Commentaire

solidarité (grs)

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revsoc.grs@gmail.com

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10 novembre 2022 ~ 0 Commentaire

amiante (basta)

amiante

« Il y avait de l’amiante partout » : le long combat d’un ancien ouvrier contre l’impunité des industriels  (Hommage)

S’il a bien lieu en 2023, un procès amiante au pénal devra beaucoup aux ouvriers victimes qui, depuis plus de vingt ans, luttent pour que justice soit faite. Henri Boumandil, ancien électricien chez Alstom, était l’un d’eux. Hommage et portrait.

Pas d’hommages officiels ni de décorations républicaines pour Henri Boumandil, ancien électricien pour Alstom. Pourtant, il a voué une partie de sa vie à tenter de rendre justice à des centaines de travailleurs malades de l’amiante et à leurs familles. Lui-même exposé pendant des années à l’amiante, il s’est éteint début septembre, à l’hôpital Avicenne, en Seine-Saint-Denis.

« J’ai commencé à travailler en 1952 sur les chantiers. Il y avait de l’amiante partout. Si nous avions été prévenus qu’on travaillait avec des produits dangereux, nous n’aurions pas accepté. Ils ont menti », expliquait Henri Boumandil en juillet 2017. « Henri était atteint de plaques pleurales et d’une asbestose pulmonaire reconnues en maladie professionnelle, rapporte son ami et compagnon de lutte Alain Bobbio. Depuis plusieurs années, il vivait, jour et nuit, sous oxygène, participant aux réunions avec sa bouteille dans un petit sac à dos. »

Les réunions, ce sont celles de l’association départementale de défense des victimes de l’amiante de Seine-Saint-Denis (Addeva 93), dont Henri était membre fondateur et secrétaire. Il y militait assidûment, malgré sa maladie, avec un sens de l’humour qui a marqué ses camarades et les personnes qu’il a aidées.

« Tu avais toujours le mot pour rire. Tes sourires, tes blagues et ton courage nous guideront toujours », dit Mamou Diakité-Kabaté, qui s’est retrouvée veuve à peine âgée de 40 ans, avec 5 enfants à charge, dont des jumeaux âgés de 3 ans. Son mari travaillait chez Wanner Isofi, entreprise de flocage et calorifugeage.

« Henri a été le pilier de ma lutte pour faire reconnaître la responsabilité d’Alsthom dans la mort de mon mari, en 2000, à l’âge de 50 ans », évoque de son côté Maryse Rasteiro. « Tu m’as écoutée, consolée alors que j’étais en pleine déprime après la perte de mon mari, ajoute Janine Besnier, dont le mari travaillait à l’imprimerie Cofmo-Presses. Grâce à toi je peux vivre et aider mes enfants. »

« Il avait fait condamner Alstom pour faute inexcusable, malgré deux appels de l’entreprise »

Plus de 1 000 travailleurs ont obtenu la reconnaissance de l’origine professionnelle de leur maladie grâce à l’Addeva 93. Des centaines d’ouvriers, veuves et orphelins se sont pressés dans les locaux de l’association pour raconter leurs histoires, démêler les fils de leurs drames, et tâcher de recouvrer leurs droits.

« Un médecin peut soigner. Une assistante sociale peut aider. Mais l’association va plus loin, racontait Henri Boumandil. Elle aide à comprendre les raisons de cette catastrophe et prend en charge la victime depuis l’accueil et tout au long des procédures, des démarches, des problèmes judiciaires et du versement des indemnités. » Henri, comme tant d’autres victimes, a dû affronter les méandres de l’administration française, le mépris des experts, l’acharnement de ses anciens employeurs, et même celui de la sécurité sociale.

« C’était un véritable marathonien des actions en justice qu’il menait avec une ténacité incroyable pour faire valoir ses droits, se souvient Alain Bobbio. Il avait fait condamner Alstom pour faute inexcusable, malgré deux appels de l’entreprise.

Sa dernière victoire judiciaire, il l’a remportée il y a deux ans, en contraignant la CPAM 93 à faire passer son taux d’incapacité de 60 % à 100 % . » Ce « taux d’incapacité » évalué par l’assurance-maladie détermine le montant des indemnités que touchent les personnes malades. Il fait l’objet de nombreux bras de fer avec la Sécurité sociale – ou avec la Mutuelle sociale agricole (MSA) pour les travailleurs agricoles. Sachant que ces indemnités s’adressent à des personnes qui touchent souvent de faibles retraites, et qui ont des dépenses conséquentes à cause de leurs maladies, il est d’une importance capitale.

Vers un procès pénal de l’amiante en 2023 ?

« Je suis content de mon parcours. C’est une longue bagarre. Mais il faut se battre », affirmait Henri Boumandil, qui était de toutes les manifestations, et qui participait à de nombreuses réunions d’information, dans les écoles par exemple, dont beaucoup contiennent encore de l’amiante. « On est là pour avertir, pour montrer quel est le danger pour les gens. Il faut dire ce qu’est l’amiante, car ça ne se voit pas. Ça n’a pas d’odeur. Et je peux montrer ce qu’est une pathologie professionnelle de l’amiante. »

L’ancien électricien, devenu expert en danger amiante, est parti avant que se tienne le procès pénal de la fibre tueuse, qu’il attendait tellement : « 100 000 morts et pas de coupable, ce n’est pas normal », disait-il. D’autant moins normal que les dangers de l’amiante, connus depuis fort longtemps, ont été savamment dissimulés par les industriels.

Ce procès pénal pourrait enfin se tenir en 2023. Lassées par le déni de justice dont elles sont l’objet depuis 26 ans – les premières plaintes ont été déposées en 1996 –, les victimes de l’amiante ont décidé de jouer une dernière carte.

Elles se sont organisées pour déposer une citation directe collective contre quatorze personnes, dont d’anciens représentants de ministères, des dirigeants d’entreprise ou des médecins, pour homicides et blessures involontaires.

Cette procédure permet de faire comparaître les auteurs présumés sans passer par l’instruction du dossier, c’est-à-dire sans que la justice enquête. Cela permet d’éviter les classements sans suite et les non-lieux, mais exige que les victimes apportent elles-mêmes la preuve de la commission des infractions. Elles doivent donc mener un travail d’enquête conséquent.

« Cette exhumation des preuves a exigé un colossal travail d’archéologie administrative dont s’est chargée une demi-douzaine d’universitaires, à la retraite ou presque, tous membres du Comité anti-amiante Jussieu, relate le quotidien Le Monde.

La petite troupe fourrage depuis des années dans les cartons d’archives et dans les rayons des bibliothèques du monde entier pour faire la lumière sur le rôle du Comité permanent amiante (CPA, lobby pro-amiante infiltré au cœur de l’État français, ndlr). »

Les avocats des mis en cause comptent obtenir la nullité de cette citation directe. Ils s’en expliqueront le 9 mars prochain, lors d’une audience devant le tribunal correctionnel de Paris, qui décidera ensuite s’il organise, ou non, un procès sur le fond.

Si la justice finit par passer, elle pourra s’appuyer sur le travail d’Henri et de ses camarades, car l’accumulation de témoignages et les avis de reconnaissances de maladies professionnelles sont des arguments de poids, face à ceux qui nient les catastrophes industrielles, ou refusent d’en assumer la responsabilité.

Nolwenn Weiler 10 novembre 2022

https://basta.media/

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27 octobre 2022 ~ 0 Commentaire

esclavage (l’étincelle)

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Un exemple d’esclavage moderne qui mène à la mort

Il avait travaillé plus de 70 heures par semaine. Le jour de son décès, le jeudi 7 juillet 2016, il était resté au volant de sa balayeuse industrielle pendant 14 heures consécutives.

Christian, employé de la société France Balayage, avait travaillé jusqu’à six heures du matin à l’aéroport de Beauvais avant de prendre la route pour se rendre sur un chantier dans la Somme. Il devait y être à neuf heures.

C’est là qu’il a perdu le contrôle de son véhicule. Ni alcool ni stupéfiant n’ont été retrouvés à l’autopsie. Le véhicule ne présentait aucun problème. C’est donc le rythme de travail de Christian qui a été pointé du doigt.

La veille il avait appelé sa femme et lui avait dit, à propos de ses employeurs : « ils veulent ma mort. »

Ces derniers, Pierre Léraillé et son fils Nicolas, s’en tirent plutôt bien. Le tribunal correctionnel de Beauvais a condamné l’un à huit mois de prison avec sursis, l’autre à 24 mois de prison avec sursis pour homicide involontaire par la violation délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence dans le cadre du travail.

Ils ont aussi l’interdiction de gérer une entreprise pendant trois ans. Ils le feront sans doute par le biais d’un homme de paille. De plus, leur société va devoir s’acquitter d’une amende de 10 000 euros. Pas cher payé pour la vie d’un travailleur. Quant à la famille ce n’est qu’en février prochain qu’elle connaîtra le montant de l’indemnisation qui lui sera accordée.

27 octobre 2022

https://www.convergencesrevolutionnaires.org/

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26 octobre 2022 ~ 0 Commentaire

besancenot (npa)

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22 octobre 2022 ~ 0 Commentaire

lorient (lo)

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Naval Group Lorient : tout va bien pour les actionnaires

La course à l’armement a des conséquences bien concrètes pour les travailleurs de l’arsenal de Lorient : horaires « atypiques », travail de nuit, travail en 2×8, heures supplémentaires… Alors qu’il y a quelques années il fallait 18 mois pour mettre à l’eau une frégate, aujourd’hui, il faudrait en construire trois par an.

Naval Group a ainsi décroché le trophée de la productivité, attribué par le magazine Usine nouvelle, pour récompenser l’accélération de la production des frégates. Les actionnaires se frottent les mains pendant que les conditions de travail se dégradent. Ainsi mardi 11 octobre, il a fallu l’intervention de pompiers spécialisés pour évacuer un ouvrier qui en intervenant sur le bloc d’une frégate en construction avait fait une chute. Un autre accident, plus grave encore, s’est produit en fin de semaine à Brest, blessant sérieusement un travailleur.

D’après les statistiques d’accidentologie, 60 % des accidents concernent des travailleurs ayant moins d’un an d’ancienneté. Ce n’est pas étonnant : se familiariser avec les techniques de travail, cela prend du temps, mais pour la direction, le temps c’est de l’argent. Et c’est sans parler des travailleurs intérimaires qui ne font que passer sur le site… mais il est vrai qu’il n’y a même pas de statistique d’accidents du travail les concernant.

Les actionnaires, eux, n’ont pas besoin de venir prendre des risques au chantier pour encaisser les bénéfices des ventes d’armes.

Correspondant LO 19 Octobre 2022
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Lire aussi:
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21 octobre 2022 ~ 0 Commentaire

grève (jdd)

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La CGT appelle à deux journées de grèves et manifestations, les 27 octobre et 10 novembre

Après la mobilisation de mardi pour les salaires, la CGT appelle à deux nouvelles mobilisations, les jeudis 27 octobre et 10 novembre.

La CGT ne lâche pas le morceau. Déjà en première ligne dans la grève dans les raffineries et dépôts de Total qui touchent la France depuis plusieurs semaines et à l’initiative de la grève générale qui s’est déroulée le mardi 18 octobre , l’organisation syndicale a appelé ce vendredi 21 octobre à deux nouvelles journées de grèves et de manifestations, les jeudis 27 octobre et 10 novembre pour demander une augmentation des salaires, a affirmé vendredi à l’AFP la secrétaire confédérale Céline Verzeletti.

Une grève pour les salaires

La journée de mardi, qui a réuni selon les syndicats près de 300 000 manifestants avec des grèves dans le secteur pétrolier, le nucléaire et les transports publics, montre d’après Céline Verzeletti qu’il « y a une dynamique, on ne veut pas lâcher », a affirmé la dirigeante syndicale, estimant que la CGT est « en phase avec les attentes des salariés ».

Ces journées seront l’occasion de réclamer une augmentation du Smic, une indexation de tous les salaires sur l’inflation, une revalorisation du point d’indice des fonctionnaires, a-t-elle précisé. Solidaires et la FSU pourraient se joindre à la mobilisation le 10 novembre, selon elle.

Alors que le mouvement dans les raffineries décline, après la signature d’un accord salarial chez TotalEnergies, la grève « prend de l’ampleur au niveau de l’énergie », a-t-elle assuré. Il y a aussi un appel à la grève à la RATP pour la journée du 10 novembre.

21 octobre 2022 Thibault Nadal

https://www.lejdd.fr/

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13 octobre 2022 ~ 0 Commentaire

sncf ratp (jdd)

sncf

SNCF et RATP : la CGT appelle à la grève pour mardi 18 octobre

La CGT a appelé à la grève à la RATP et la SNCF, pour le mardi 18 octobre, afin de demander une hausse des salaires.

La CGT RATP a appelé jeudi à une journée de mobilisation, pour le mardi 18 octobre, a indiqué le secrétaire général du syndicat, Vincent Gauthron, à Franceinfo , confirmant une information de RTL . « Nous nous mobilisons pour des revalorisations salariales, sur la question de la réforme des retraites et pour défendre le droit de grève, remis en cause par les décisions gouvernementales » de réquisitions du personnel dans des raffineries , précise-t-il. La CGT-Cheminots, premier syndicat représentatif à la SNCF, a suivi le mouvement en appelant également à la grève le 18 octobre, jour choisi par la CGT pour organiser une journée de grève nationale afin de demander des hausses de salaires et protester contre les réquisitions dans le secteur de l’énergie.

Le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun, a indiqué à l’AFP : « Nous demandons aux syndicats d’organiser des assemblées générales de site le 18 et nous ne nous interdisons aucun scénario pour la conduite de l’action ». Dans son communiqué, le CGT écrit : « La situation de l’emploi est critique dans tous les métiers, les cheminots n’ont plus les moyens de travailler correctement, en toute sécurité ». « Sur ce sujet aussi, des luttes locales s’organisent pour obtenir des embauches dans l’ensemble des services pour au moins couvrir la charge de travail », indique le syndicat.

Vers une mobilisation générale le 18 octobre

La fédération des transports de la CGT a également invité ses adhérents à cesser le travail. « La colère gronde, y compris dans nos métiers », a prévenu le syndicat, qui représente entre autres les chauffeurs routiers. Ils se joindront donc au mouvement. « Les salariés du transport routier de marchandises et, plus particulièrement, ceux qui concourent à transporter des matières dangereuses sont solidaires de la lutte en cours », a indiqué la fédération des transports de la CGT dans un communiqué, appelant ses militants « à gonfler les piquets de grève. »

Ces annonces interviennent alors que plusieurs syndicats se retrouvent ce jeudi en fin d’après-midi pour évoquer les termes d’un appel à une journée de grève et de manifestation interprofessionnelle la semaine prochaine. La CGT, FO, Solidaires, la FSU et l’Unsa ont prévu de participer à cette réunion.

Lunion régionale Île-de-France de Force ouvrière appelle « dores et déjà à la mobilisation de ses syndicats le 18 octobre », selon un communiqué. La décision du gouvernement de recourir à des réquisitions pour permettre la distribution de carburants, « a été un détonateur », déclare Simon Duteil, codélégué général de Solidaires. « Cest une rupture du contrat démocratique », a-t-il ajouté.

  13 octobre 2022 Guillaume Dosda

https://www.lejdd.fr/

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