Archive | Luttes écolos en Bretagne

25 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Daoulas, ouverture de Goasven “point de vente” collectif de producteurs locaux

Daoulas, ouverture de Goasven “point de vente” collectif de producteurs locaux  dans Brest et région plangoasven-g

Goasven est situé dans le Finistère, à 25km de Brest et à mi chemin entre les 4 communes de Daoulas, Logonna-Daoulas, Irvillac et l’Hôpital-Camfrout.

EN VOITURE

Depuis la RN165, prendre la sortie “Daoulas”. Traverser le bourg en direction de l’Hôpital-Camfrout. Au bout de 3km, arrivé au carrefour de Logonna-Daoulas, prendre à gauche en direction d’Irvillac. Vous y êtes.

EN BUS

La ligne de bus Penn Ar Bed N°32 passe 3 fois par jour à Goasven, en général le matin et en fin d’après midi.

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24 mai 2013 ~ 0 Commentaire

A Landivisiau le 1er juin

A Landivisiau le 1er juin dans Ecologie & climat of_23-05-2013

Notre communiqué du jour en réaction aux propos de M. Mestrallet PDG de GDF-Suez.

Électricité en Bretagne : la gabegie et la pollution érigées en système ?

Si le Débat national sur la transition énergétique fait l’impasse sur le projet de centrale à cycle combiné gaz – CCCG – en Bretagne, GDF-Suez n’hésite pas à communiquer sur le sujet ! Reconnaissant que la consommation d’électricité ne cesse de baisser depuis 2008 (alors que le Pacte électrique breton mise sur une augmentation de 20% par rapport à 2009 !), Monsieur Mestrallet, PDG de GDF-Suez, déclare « dans le Finistère, Direct Energie va construire une centrale qui ne tournera peut-être jamais… » mais qui bénéficiera d’une prime d’État (40 M€/an). Il a aussi cette réflexion « savoureuse » : « Ce que nous préconisons, c’est que ce type de mécanisme soit instauré de façon coordonnée en Europe,… », et poursuivant implicitement que les énergies renouvelables sont trop subventionnées.

D’autre part, GDF-Suez GDF investit pour permettre l’exportation de gaz de schistes des États-Unis vers l’Europe. Or, le port méthanier le plus proche de la Louisiane se trouve être Montoir-de Bretagne … ! Un débat public aurait permis de poser la question de l’alimentation en gaz de schiste d’une CCCG dans le Finistère. Un débat public aurait mis en évidence ces subventions d’État que réclament les opérateurs alors que la conjoncture actuelle entraîne de plus en plus de ménages vers la précarité. Un débat public aurait confirmé que pour réduire la précarité énergétique, il faut cesser immédiatement d’avoir recours au chauffage électrique.

Un débat public aurait démontré que les outils en place – TAC de Dirinon et Brennilis – permettent de sécuriser l’alimentation électrique de la Bretagne pour les quelques dizaines d’heures nécessaires, en émettant bien moins de CO2 qu’une CCCG susceptible de fonctionner au moins 4 000 heures par an et de brûler du gaz de schiste, extrait dans des conditions désastreuses pour l’environnement.

Il n’y aura pas de débat public ! Quand la France s’éveillera-t-elle vraiment au débat démocratique en matière énergétique ?

Pour vous informer, pour répondre à vos questionnements, GASPARE vous invite à prendre connaissance de son Scénario électrique alternatif breton (http://www.nonalacentrale.fr/?p=4814).

Et n’oubliez pas de consulter notre agenda, en particulier pour ce week-end : http://www.nonalacentrale.fr/?p=3088

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23 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Boues de Loctudy. « On nous dit que c’est propre, on montre que c’est sale » (LT)

Boues de Loctudy.

Loctudy : action des pêcheurs contre le clapage, dans les caisses de pêche, les boues du port

Une trentaine de bateaux de pêche du Pays bigouden se sont mobilisés ce mercredi contre le clapage au large du Guilvinec des boues de dragage du port de Loctudy. Ils n’entendent pas relâcher la pression.

19h15. Des caisses de pêche maculées de boues déposées sur les marches de la mairie
Des caisses de poissons et de langoustines maculées des boues du port ont été déposées devant la mairie de Loctudy en fin de journée. La manifestation s’est déroulée sans heurt, mais la détermination des pêcheurs reste intacte.

17h. Retour vers Loctudy, la mairie sur ses gardes
Vers 17h, un des bateaux de la manifestation, le Bellatrix, a quitté La Guilvinec pour tirer un nouveau trait de chalut sur la zone de clapage, avec cette fois un huissier à son bord.  Au même moment, le reste des bateaux avait quitté le port pour se rendre cette fois à Loctudy, tout comme les caisses de boues embarquées sur un camion. Devant la mairie de Loctudy, un service d’ordre se préparait à leur arrivée. Les pêcheurs ont par ailleurs reçu le soutien de l’association écologiste Robin des Bois, qui juge « inquiétante » la dérogation accordée aux opérations de clapage et réclame « de nouvelle modalités de traitement des déblais ».

15h. « On nous dit que c’est propre, nous on montre que c’est sale »
Les pêcheurs se sont ensuite dirigés en début d’après-midi vers le port du Guilvinec, où les attendaient les gendarmes. Là, devant un public assez fourni venu assister à la vente de la pêche du jour, ils ont pu montrer le résultat de leurs passages. « On nous dit que c’est propre, nous on montre que c’est sale », a indiqué Jean-Paul Biger. Maintenant, a-t-il menacé, « s’il faut se faire violence, on se fera violence ». Même détermination du côté de Jean-Jacques Tanguy, président du comité départemental des pêches. « Cette action est partie du fond du coeur, sans être pré- méditée. Elle témoigne du ras-le-bol de la base. Les pêcheurs ont fait le choix de montrer la misère jusqu’au bout, au risque de perdre un peu de leur image ».

10h. Une trentaine de bateaux bloquent la barge chargée du clapage
Depuis ce matin 7 h, les pêcheurs du Guilvinec, de Loctudy, de Lesconil et de Concarneau mènent une action symbolique contre les opérations de clapage. Une trentaine de bateaux ont bloqué la barge Empedocle au sud est de la zone de clapage, au large du Guilvinec. « Elle est en travers, elle attend », soulignait Jean-Paul Biger, président de l’association de protection des pêcheurs du littoral vers 9 h 30. Cette vidéo postée sur la page Facebook du comité départemental des pêches illustre bien l’action menée. Les pêcheurs ont liberé la barge peu avant midi et pris la direction de la zone de clapage. Ils y ont fait des traits de chaluts.
22 mai 2013 à 16h35

http://www.letelegramme.com/fil_region/fil_bretagne/large-du-guilvinec-les-pecheurs-bloquent-les-operations-de-clapage-22-05-2013-2110916.php

Le Guilvinec. Le ras-le-bol des pêcheurs contre le clapage

23 mai 2013

Encerclement de la barge dédiée aux opérations de clapage, débarquement à la criée de caisses de vase et dépôt de ces dernières devant la mairie de Loctudy. Les pêcheurs bigoudens et concarnois ont exprimé, hier, leur ras-le-bol.

empty dans Pays bigouden

Une trentaine de bateaux de pêche du Pays bigouden et de Concarneau s’est mobilisée hier, sans aucun débordement, contre les opérations de clapage, au large du Guilvinec, des boues de dragage du port de Loctudy. Une action symbolique débutée tôt le matin par le blocage de la barge chargée des opérations et qui s’est terminée, dans la soirée, par le dépôt de caisses remplies de vase et le déversement de vase sur les marches de la mairie de Loctudy. Alors que les opérations de clapage viennent de reprendre, les pêcheurs ont décidé, hier, de passer à l’action. Histoire de se faire entendre.

Barge bloquée le matin

Dès le petit matin les pêcheurs ont encerclé l’Empedocle au sud-est de la zone de clapage, au large du Guilvinec. « On y est depuis 7 h. On avait l’impression que la barge nous tournait autour, qu’elle nous narguait », souligne Jean-Paul Biger, président de l’Association des pêcheurs professionnels du littoral. « Elle nous empêche de travailler alors à notre tour, on a décidé de l’empêcher de travailler. On nous dit qu’il n’y a personne à travailler sur cette zone, on montre le contraire ». La barge est restée « en travers » jusqu’en fin de matinée. Certains bateaux ont alors fait route pêche, d’autres ont pris la direction de la zone de clapage. Ils y ont fait des traits de chaluts. Vers 15 h 30, alors que le public était venu assister au traditionnel débarquement de la pêche à la criée du Guilvinec, la trentaine de bateaux regroupés devant le port y a fait son entrée remarquée. À bord, la cargaison est pour le moins inédite. Sous le regard incrédule des badauds, ce sont des caisses et des caisses de vase, agglomérat avec cailloux, langoustines et autres déchets de toutes tailles et natures qui ont été déchargées dans les bacs où frétillent d’habitude les Demoiselles. De passage au Guilvinec, Evelyne n’en revient pas. Elle s’est même dite « choquée » par ce spectacle qui ne lui inspire que « du dégoût ».

« On montre que c’est sale »

« On nous dit que c’est propre, nous, on montre que c’est sale », explique Jean-Paul Biger. « Maintenant s’il faut se faire violence, on se fera violence ». Même détermination du côté de Jean-Jacques Tanguy, président du comité départemental des pêches. « Cette action est partie du fond du coeur, sans être préméditée. Elle témoigne du ras-le-bol de la base. Les pêcheurs ont fait le choix de montrer la misère jusqu’au bout, au risque de perdre un peu de leur image ». Vers 17 h, un des bateaux de la manifestation, le Bellatrix, a quitté Le Guilvinec pour tirer un nouveau trait de chalut sur la zone de clapage, avec cette fois un huissier à son bord. Preuve que la profession est bel et bien décidée à ne pas relâcher la pression. Elle doit d’ailleurs se réunir demain au Comité départemental pour faire le point.

À noter que les pêcheurs ont reçu, hier, le soutien de l’association écologiste Robin des bois, qui juge « inquiétante » la dérogation accordée aux opérations de clapage et réclame « de nouvelles modalités de traitement des déblais ».

  • Stéphane Guihéneuf

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/le-guilvinec-le-ras-le-bol-des-pecheurs-contre-le-clapage-23-05-2013-2111152.php

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22 mai 2013 ~ 0 Commentaire

ITER et le tritium : ils ne savent pas ce qu’ils font ! (Trawalc’h)

ITER et le tritium : ils ne savent pas ce qu’ils font ! (Trawalc'h) dans Ecologie & climat iter-robot

Le Collectif Antinucléaire 13 a alerté à de multiples reprises sur le danger principal du projet ITER : l’utilisation de tritium,

élément radioactif qui présente des risques sanitaires inacceptables (1). Le tritium est de l’hydrogène radioactif. Il se combine facilement avec l’oxygène pour produire de l’eau tritiée radioactive. Cette eau tritiée a la « désagréable » propriété de pénétrer sans obstacle toutes les formes de vie, dont bien sûr le corps humain. La plus grande partie du tritium est éliminé assez rapidement, cependant une partie de cet élément est incorporée dans les molécules organiques du corps et peut irradier plus de 500 jours au cœur des cellules et causer de graves dommages aux molécules d’ADN. Le tritium est générateur de cancers et de nombreuses autres pathologies (cardiopathies, troubles neurologiques, cécités, maladies respiratoires). L’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) publiait en 2010, six rapports sur le tritium indiquant par exemple les besoins pour «une évaluation, dans des conditions réalistes d’exposition, des effets biologiques et sanitaires du tritium sur les organismes vivants ». Autrement dit, ils naviguent à vue… Le projet ITER utilisera environ 2 kilos de tritium. Pour mettre cette quantité « relativement faible » en perspective, on peut estimer le stock mondial actuel à 30 kilos. La dose mortelle pour cet élément est de 1 mg. Deux kilos de tritium peuvent ainsi tuer 2 millions de personnes, mais également servir à la fabrication de centaines de bombes H.

 De plus le tritium a la particularité de se diffuser par la moindre porosité. Il peut pénétrer le béton et la plupart des qualités d’acier s’il n’est pas recouvert d’un revêtement spécial, non déterminé à ce jour comme nous allons le voir. On aurait pu croire en effet que la manipulation d’un élément d’une telle dangerosité ait fait l’objet de toutes les précautions et de toutes les anticipations au sein d’un projet international de l’envergure d’ITER. Alors que les débats et enquêtes publics ont déjà eu lieu, que les travaux sont largement avancés et que des sommes colossales ont déjà été englouties, nous apprenons qu’il n’en est rien. Un article apparemment anodin, gaiement illustré par la photo d’une céramique, paru sur le site de EFDA (European Fusion Development Agreement) le 25 mars 2013 explique au contraire que les grands experts internationaux de la fusion, incapables de proposer une solution pour tenter de confiner l’incontrôlable tritium au sein des méandres d’ ITER, s’en remettent à défaut, aux techniques de la céramique japonaise traditionnelle, c’est à dire applicables à ce jour à la taille d’un bol… (2)  Nous y apprenons également que « Si ce problème n’est pas résolu, il sera impossible de faire fonctionner un réacteur de fusion ». Les opposants à ITER, dont nous sommes, pourraient se réjouir que ce projet ne voit jamais le jour, si nous ne savions avoir été scandaleusement mis devant le fait accompli, cobayes aux mains de quelques scientifiques dont on comprendra bien à la lecture de l’article ci-dessous, qu’ils ne savent pas ce qu’ils font. 22 mai 2013

(1) voir nos articles sous la catégorie cadarache/iter

(2) www.efda.org/2103/03/tritium-permeation/

Traduction de l’article depuis l’anglais non contractuelle par nos soins, les mises en caractère gras également :

« La fusion puise dans les traditions japonaises

 Les Japonais ont depuis longtemps créé des céramiques d’une grande beauté et d’une grande délicatesse . Aujourd’hui, ils mettent leur savoir-faire au service de la recherche de matériaux pour les futurs réacteurs de fusion – non pour produire d’élégantes formes artisanales, mais pour créer des solutions délicates : les céramiques sont quasiment étanches au tritium.

 Dans un colloque tenu à JET la semaine dernière, Takumi Chikada, professeur associé de l’université de Tokyo, a esquissé les progrès prometteurs dans la recherche sur la glaçure des céramiques : l’oxyde d’erbium, qui pourrait se révéler d’une importance vitale en tant que revêtement sur les canalisations et circuits contenant du tritium. « Si ce problème n’est pas résolu, il sera impossible de faire fonctionner un réacteur de fusion », a-t-il déclaré.

 De par sa très petite taille, le tritium a tendance à pénétrer facilement dans les matériaux – une caractéristique peu souhaitable dans une centrale de traitement du tritium, où le tritium serait exposé à des surfaces importantes lors de son passage dans les circuits de refroidissement, de traitement et autres.

Communiqué du Collectif Antinucléaire 13

 Les conclusions du professeur Chikada ont montré qu’une couche d’oxyde d’erbium de seulement quelques dizaines de microns d’épaisseur appliqué à une surface en acier, pourrait réduire la pénétration du tritium 100 000 fois. L’oxyde d’erbium a été initialement choisi comme revêtement pour sa haute stabilité thermodynamique et sa résistance au lithium/plomb liquide – couverture pressentie pour les centrales à fusion, et corrosif à l’égard de nombreux matériaux.  D’autres matériaux étanches au tritium sont également à l’étude, par exemple au Karlsruhe Institute of Technology (KIT) qui effectue des recherches sur l’oxyde d’aluminium. Il n’apparaît pas clairement quel revêtement sera finalement le plus approprié – l’oxyde d’erbium et l’oxyde d’aluminium ayant chacun leurs avantages, mais les expériences à ce jour ont été réalisées sur de petits échantillons, qui peuvent être susceptibles de s’écailler si le procédé de fabrication n’est pas adéquat. De plus des irrégularités dans la structure des cristaux d’oxyde sont susceptibles d’ouvrir des brèches dans lesquelles le tritium peut s’infiltrer.  « Le processus de développement des méthodes confinement en laboratoire est pavé d’embûches », selon le Dr Wolfgang Krauss du KIT. «  Nous devons garantir la qualité (pas de défauts, une surface lisse, etc .) et tester les revêtements sous irradiation. De plus nous devons toujours tenir compte de la pertinence industrielle. » Néanmoins, alors que les techniques de fabrication s’améliorent et sont expérimentées sur différents revêtements dans des matériaux divers, il est vraisemblable qu’une bonne solution sera découverte, et nous pouvons être confiants dans le fait que le tritium ira là où nous voulons qu’il reparte – dans le tokamak    ! »

http://www.stop-nucleaire56.org/2013/05/iter-et-le-tritium-ils-ne-savent-pas-ce-qu%E2%80%99ils-font/

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22 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Contre le nucléaire, le Festival « Debout tout le monde » à Crozon (OF)

Contre le nucléaire, le Festival « Debout tout le monde » à Crozon (OF) dans A gauche du PS bonhommemissile300

Les différents mouvements bretons pour la paix organisent, dimanche 9 juin, un rassemblement contre le nucléaire civil et militaire, sur le port du Fret, en presqu’île de Crozon (Finistère), face à la base des sous-marins nucléaires de l’Ile-Longue.

Dans le domaine du nucléaire, civil comme militaire, Hervé Cadiou (Université européenne de la paix) n’hésite pas à parler de « déni de démocratie ». Il regrette que « les discussions restent cantonnées à un petit cercle de spécialistes ». Le rassemblement du dimanche 9 juin, en presqu’île de Crozon, vise donc à faire naître le débat public, alors que le dernier Livre blanc sur la Défense sanctuarise les outils de dissuasion, dont les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), basés à l’Ile-Longue. Le lieu est hautement symbolique puisque le petit port du Fret (Crozon) fait face à leur base. À Brest, de nombreuses organisations battent le rappel : UEP, Attac, Sud-solidaires, UDB, NPA, CGT, Fase, PCF, AE2D, Greenpeace…

3 milliards d’euros par an

Sur fond de crise et alors que la dissuasion coûte environ 10 % du budget de la Défense, soit 3 milliards d’euros par an, toutes plaident pour le désarmement nucléaire. Selon Anne-Marie Kervern (UDB), « l’argent qu’on met là, on ne le met pas ailleurs. Aujourd’hui, le principal danger, c’est le terrorisme. L’arme nucléaire n’est pas celle qui convient. Et c’est une arme moralement inadmissible ». À Brest, où l’essentiel de l’activité de la base navale est aujourd’hui dédié à la dissuasion, le sujet est sensible. C’est pourquoi les organisateurs entendent parler emploi. Des débats auront lieu sur ce thème. À 13 h, Jean-Marie Collin, coauteur avec Paul Quilès, ancien ministre de la Défense du livre « Arrêtez la bombe » sera sur place. Une « marche pour la paix » est annoncée vers l’entrée de l’Ile-Longue.

Défense mardi 21 mai 2013

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Contre-le-nucleaire-le-Festival-Debout-tout-le-monde-a-Crozon_40779-2194545_actu.Htm

 

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22 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Clapage. Opération coup de poing des pêcheurs au large du Guilvinec (OF)

Clapage, missile. Le ras-le-bol des pêcheurs dans Ecologie & climat clapage-500-2-92d92-300x199

Marine mercredi 22 mai 2013

Une trentaine de bateaux bloque, depuis ce mercredi matin, le bateau chargé du clapage, l’Empedocle, au large de Lesconil.

Une opération trottait dans leur tête. Mais elle s’est organisée ce matin, sur le tas. Une trentaine de bateaux de pêcheurs bloquent, depuis 7 h 45 – 8 h, le bateau chargé du clapage, l’Empedocle. Ils sont à 8 miles nautiques des côtes (environ 15 kilomètres). Ils veulent prouver que des chalutiers passent « par là », témoigne Jean-Paul Biger, président l’association des pêcheurs qui lutte contre le clapage. « Il y en a marre, confie-t-il. Je comprends que les gars s’énervent. » « Le but c’était qu’il ne clape pas et on attend qu’il réagisse. Il parle avec nous. On n’est pas contre le mec mais contre le système. » Les pêcheurs souhaitent que l’Empedocle retourne à Loctudy. « Ils massacrent une zone complète avec la bénédiction de l’Etat. »

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Clapage.-Operation-coup-de-poing-des-pecheurs-au-large-du-Guilvinec_40771-2194791-pere-bre_filDMA.Htm

 

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18 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Loctudy. Le dragage du port reprend aujourd’hui (LT)

Loctudy. Le dragage du port reprend aujourd'hui (LT) dans Luttes écolos en Bretagne clapage-500-2-92d92-300x199 Et çà aide à la croissance des langoustines!

Le conseil général du Finistère a annoncé, hier, la reprise des opérations de dragage du port de Loctudy, suspendues depuis le 25 avril. Une décision présentée par Michaël Quernez, le vice-président du conseil général en charge du dossier, à l’occasion d’un nouveau comité d’information et de suivi des opérations.

Une réunion à laquelle assistait l’ensemble de ses membres. Y compris les pêcheurs qui estiment que le cahier des charges n’est pas rempli. Des pêcheurs déboutés cette semaine par le juge des référés du tribunal administratif. L’occa- sion pour le vice-président du conseil général de préciser les conclusions du tribunal administratif : « Les pêcheurs pourront engager un référé expertise s’ils le jugent nécessaire. C’est vrai mais le juge confirme qu’une telle opération ne peut se juger que sur la durée ». Le maître d’ouvrage du chantier a, malgré tout, décidé de renforcer les mesures de suivi prévues par l’arrêté préfectoral « afin de mesurer l’évolution du milieu ». Des captations vidéo sous-marines sont d’ores et déjà programmées le 30 mai, complétées début juin par des prélèvements. Une seconde série de captations vidéo aura lieu fin août, après les deux mois d’interruption des travaux.

Un mois de retard

Un suivi dont Michaël Quernez se dit confiant : « Je pense qu’on a affronté le pire », confiait-il hier soir. Un optimisme appuyé par la nature moins compacte des sédiments qu’il reste à draguer. Il a d’ailleurs retenu la proposition du préfet qui avait suggéré d’utiliser de l’eau pour disperser les vases avant le clapage. Après deux interruptions de travaux, la fin des opérations est désormais programmée en avril 2014.

18 mai 2013 à 08h43

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/loctudy-le-dragage-du-port-reprend-aujourd-hui-18-05-2013-2106040.php

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17 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Notre-Dame-des-Landes : la ZAD sous protection populaire

Notre-Dame-des-Landes : la ZAD sous protection populaire dans Luttes écolos en Bretagne npa-envers

Le samedi 11 mai pourrait devenir une date décisive dans la possible victoire contre le projet de l’Ayraultport, contre la multinationale Vinci et pour faire reculer le gouvernement.

La chaîne humaine s’est formée sur un parcours de 25 km afin d’encercler la ZAD avec 40 000 personnes. Les organisateurs se félicitent de ce nombre et de la mobilisation réussie. La préfecture se rend ridicule en affirmant que la chaîne humaine n’aurait rassemblé que 12 000 militantEs avec comme argument que « la présence fréquente de discontinuités et l’utilisation occasionnelle de sacs ou de vêtements noués pour compléter la chaîne laissent penser que le chiffre de 12 000 est plus réaliste »…

Une foule dense et colorée
La chaîne humaine était dense : par endroit, la place pour étendre les bras était minime, en d’autres la chaîne a même dû se dédoubler, comme ont pu le constater les journalistes de l’AFP montés à bord de l’hélicoptère prévu pour permettre aux journalistes de survoler la ZAD encerclée. Les manifestantEs, citoyenNEs, familles, agriculteurs, militantEs associatifs ou politiques, sont venuEs des quatre coins de la France mais également au-delà des frontières. La situation d’attente créée par les conclusions des différentes commissions n’a pas démobilisé les opposantEs, bien au contraire ! La possibilité de gagner a donné à cette journée son caractère à la fois déterminé et joyeux. Du côté du NPA, les militantEs, venuEs en bon nombre accompagnés de drapeaux, d’affiches, d’autocollants… se sont rassembléEs un peu avant 13 h 30 afin de recevoir « les consignes » pour la mise en place de la chaîne. À 13 h 45, tout le monde était en place et reprenait slogans et chants qui ont animé cette partie de la chaîne. Après avoir été interviewée au point presse où se trouvait également Eva Joly, Christine Poupin est venue rejoindre la mobilisation. En résumé, une belle chaîne humaine du côté du NPA, même s’il manquait le café.

Le gouvernement doit reculer !
Le combat n’est pas fini. Il ne le sera que lorsque le gouvernement Hollande­-Ayrault aura enterré définitivement le projet. Ce sera alors la confirmation que c’est par le combat et la résistance, tous ensemble, que l’on peut gagner, constituant un point d’appui à toutes les luttes, pour l’ensemble du mouvement social, pour toutes celles et ceux qui pensent que nos vies valent plus que leurs profits.  Cette possible victoire ne peut être une fin en soi et le mouvement contre NDDL, si exemplaire qu’il soit, doit faire des petits, comme cela semble être le cas à Rouen avec l’occupation et la mise en culture d’une future zone commerciale ou à Avignon également pour préserver la ceinture verte et peut-être bientôt dans le Gers contre la privatisation et le doublement de la RN21. La ZAD est partout ! Les habitantEs et les agriculteurEs doivent pouvoir continuer à vivre, travailler, inventer sur ces terres, en protégeant la biodiversité et les richesses naturelles, sans subir la politique d’austérité du gouvernement Hollande-Ayrault. Pour cela, le prochain rendez-vous à Notre-Dame-des-Landes se tiendra les 2, 3 et 4 août.

CorrespondantEs Vendredi 17 mai 2013Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 195 (15/05/13)

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16 mai 2013 ~ 0 Commentaire

La mer n’est pas une poubelle nucléaire ! (Trawalc’h)

La mer n’est pas une poubelle nucléaire ! (Trawalc'h) dans Ecologie & climat logo

Depuis le 6 mai, emmenés par Eugène Riguidel, des bateaux arborant un pavillon avec une main verte sur trèfle radioactif et le slogan « Stop nucléaire / Trawalc’h » sillonnent le golfe du Morbihan. Il ne s’agit pas tant pour eux d’afficher leurs convictions que d’alerter les marins sur le fait que la mer ne doit pas être une poubelle nucléaire !

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La mer n’est pas une poubelle nucléaire !

Véritable poumons de la terre, fournissant la plupart de l’oxygène que nous respirons, les océans sont également un élément essentiel de la biosphère et une importante source de nourriture. Durant près d’un demi-siècle, entre 1946 et 1982, des dizaines de milliers de fûts de matières radioactives ont été immergés au large de nos côtes. Aux Nord de l’Ile d’Aurigny, dans la fosse de Hurd Deep, ce sont 28 500 fûts, représentants quelques 17 224 tonnes de déchets radioactifs contenant 58 trillions de Becquerels, qui se dégradent et libèrent leur radioactivité.

Mais ces fûts ne sont rien comparés aux rejets autorisés à La Hague : avec 19 quadrillions de Becquerels de rejets radioactifs « autorisés » par an, l’usine de retraitement peut ainsi se permettre de déverser 330 fois chaque années les 28 500 fûts radioactifs immergés en plus de 10 années par les anglais ! D’une manière générale et d’après l’ACRO, « il y a plus de tritium dans les eaux de la Manche que dans les eaux du Pacifique à proximité de la centrale de Fukushima ». La France n’a d’ailleurs pas l’apanage des rejets en mer. Les Anglais font de même avec leur usine de retraitement de Sellafield, comme l’a montré le 23 avril l’excellente émission d’Arte « Océans poubelles », où des mesures ont montré la très inquiétante présence de plutonium en quantité notable rejeté sur les plages près de Sellafield.

Sur les océans de la planète, plus de 245 réacteurs nucléaires servent à propulser sous-marins, porte-avions, croiseurs et autres brise-glace. La France détient 4 sous-marins lanceurs d’engins (SNLE), 6 sous-marins d’attaque (SNA) et un porte-avion.  Ces réacteurs nucléaires font courir un risque inconsidéré à la planète : risque d’accident comme l’abordage de deux sous-marins dans le golfe de Gascogne en 2009, ou entre un croiseur et un SNA américain en octobre 2012, 19 navires chargés de déchets radioactifs, 14 réacteurs, des milliers de caissons métalliques et, surtout, 3 sous-marins nucléaires…  reposent au fond de l’océan Arctique.

Le 5 mai 2013, la France a procédé à un nouveau tir d’essai de missile M51, non armé, à partir d’un sous-marin nucléaire au large de Penmarc’h. Ce missile s’est autodétruit peu après son décollage et on peut s’interroger sur l’impact qu’il aurait pu avoir sur les langoustiniers dont c’est lieu de pêche, ou, pire, si l’explosion s’était produite sur le sous-marin nucléaire.

Alors que la Corée du Nord continue d’exercer un chantage à l’arme nucléaire et de procéder à des essais de missiles, la France continue de développer le missile nucléaire M51 en violation caractérisée du TNP (Traité de Non Prolifération). Sous couvert d’une prétendue « modernisation » de l’arsenal existant, c’est à une véritable relance de l’armement nucléaire à laquelle on assiste. Le missile M51 est en effet constitutif d’un changement radical de doctrine : il s’agit d’une arme conçue pour être utilisée sur le champ de bataille.

Avec le missile M51, plus précis et donc permettant l’utilisation de bombes nucléaires de puissance réduite, le gouvernement français poursuit un objectif de banalisation des armes nucléaires et radioactives, et de leur usage. Toute arme nucléaire ou radioactive est dévastatrice, et entraîne de graves conséquences sanitaires à moyen et long terme. Le coût de la dissuasion, dont les armes sont concentrées à 90% à Brest, dépasse 4 milliards d’euros par an. Ces fonds pourraient être utilisés à développer un corps de garde-côtes, les énergies marines, des installations de déconstruction de navires,… créatrices d’emplois !

La Fédération anti-nucléaire Bretagne appelle tous les Français à exiger du Président Hollande et du gouvernement qu’il respecte enfin le Traité de Non-prolifération, en engageant la France dans la voie du désarmement nucléaire. Elle demande d’urgence le désarmement de tous les sous-marins nucléaires français et le démantèlement de leurs réacteurs nucléaires avant la catastrophe ! Elle demande l’arrêt immédiat du retraitement des déchets nucléaires à La Hague et à Sellafield.

Avant la catastrophe, une seule solution : arrêter immédiatement le nucléaire civil et militaire.
9 mai 2013

http://www.stop-nucleaire56.org/2013/05/la-mer-n%E2%80%99est-pas-une-poubelle-nucleaire/

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16 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Centrale de Landivisiau, le collectif Gaspare appelle à manifester (LT)

Centrale de Landivisiau, le collectif Gaspare appelle à manifester (LT) dans Landerneau, Landi, Lesneven autocollant-gaspare_19-02-2011

Lors de la venue de Delphine Batho, lundi, à Rennes, le collectif Gaspare a présenté deux requêtes à la ministre de l’Écologie : organiser un débat public en Finistère sur le projet de la centrale au gaz ; et un moratoire. Selon le collectif, la ministre « s’est contentée de balayer d’un revers de main le travail du collectif citoyen qui démontre pourtant bien la nécessité de réactualiser le Pacte électrique breton » et « a balayé la prime d’État de 800 M€ et les aspects environnementaux ». Le collectif appelle tous ses sympathisants(e) s à venir manifester le 1er juin à Landivisiau, à 14 h 30, à l’appel de l’association « Landi doit dire non à la centrale ». 16 mai 2013

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/centrale-de-landivisiau-le-collectif-gaspare-appelle-a-manifester-16-05-2013-2103650.php

 

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