Archive | Luttes écolos en Bretagne

19 août 2013 ~ 0 Commentaire

L’été des porcheries (SO)

L’été des porcheries (SO) dans Ecologie & climat cochon

Le gouvernement veut assouplir les règles sur les élevages porcins. L’association Eau et Rivières de Bretagne réagit.

L’association Eau et Rivières de Bretagne est en pointe dans la lutte contre la pollution de l’eau et des sols provoquée par la concentration des élevages industriels de porcs. Elle est notamment l’un des acteurs essentiels dans le dossier des algues vertes qui envahissent le littoral breton. Son délégué général, Gilles Huet, est vent debout après la confirmation cette semaine, par le ministère de l’Agriculture, de la préparation d’un arrêté pour assouplir les règles relatives à l’installation ou à l’extension des élevages porcins.

À partir de 2014, les élevages qui abritent entre 450 et 2 000 têtes pourraient être soumis à un simple enregistrement. Alors qu’aujourd’hui ils doivent obtenir une autorisation avec enquête publique préalable.

« Sud Ouest ». Avez-vous été consulté à propos de ce projet d’arrêté ?

Gilles Huet. Absolument pas. Ni les organisations de protection de l’environnement, ni les associations d’élus locaux. Or la suppression de l’enquête publique pour les élevages de moins de 2 000 têtes priverait les conseils municipaux d’un examen des dossiers qui concernent leurs territoires. Alors que l’on ramasse des milliers de mètres cubes d’algues vertes sur les plages bretonnes, alors que l’on met en œuvre des programmes très coûteux de protection des captages d’eau, cette mesure serait incompréhensible pour les citoyens comme pour les élus. Elle ne s’expliquerait que par la pression du lobby de l’élevage industriel sur le ministre de l’Agriculture. Celui-ci n’est même pas compétent sur le sujet, puisque ces élevages sont des installations classées qui relèvent du ministère de l’Écologie ! Où est Philippe Martin, le ministre de l’Écologie, dans ce dossier ?

Quelles seraient les conséquences d’un tel assouplissement ?

Malgré le régime d’autorisation existant, 60 % de la production porcine est concentrée dans l’Ouest et la réglementation n’est manifestement pas appliquée avec rigueur par les préfets. Alors demain ? L’absence d’étude d’impact pour l’implantation d’un élevage, l’absence d’enquête publique avec un commissaire enquêteur indépendant nommé par le tribunal administratif, tout ceci ne ferait qu’accroître les difficultés. Dans la procédure, le préfet serait le seul interlocuteur du lobby agricole, on imagine la suite ! Par ailleurs, la rigueur du contrôle des élevages déjà installés repose sur le fait qu’ils sont des installations classées.

Quelle analyse faites-vous de ce dossier sous l’angle politique ? Lors de la discussion du projet de loi de modernisation de l’agriculture, en 2010, un amendement du député Marc Le Fur (UMP) portait exactement la même mesure, le relèvement du seuil de l’auto-risation à 2 000 têtes. Il avait été vivement combattu par les parlementaires socialistes et par le président de la région Bretagne, Jean-Yves Le Drian, qui est aujourd’hui ministre de la Défense. Je ne comprends pas cette volte-face. D’autant qu’à l’ouverture des états généraux de la modernisation du droit de l’environnement, Delphine Batho, qui était encore ministre de l’Écologie, nous avait expliqué que modernisation ne rimerait pas avec régression. Aujourd’hui, cette annonce témoigne de l’insigne faiblesse du ministère de l’Écologie dans l’équilibre gouvernemental. Mais le combat n’est pas terminé. Il faut espérer que la sagesse l’emporte. Publié le 17/08/2013 à 06h00 Par Jean-Denis Renard

http://www.sudouest.fr/2013/08/17/l-ete-des-porcheries-1143275-1054.php

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19 août 2013 ~ 0 Commentaire

Très peu de cours d’eau échappent aux pesticides (LF)

Très peu de cours d'eau échappent aux pesticides (LF) dans Ecologie & climat 1374540612-A6M

Le pourcentage n’est pas très glorieux: il ne reste que 7 % de cours d’eau en France vierges de toute trace de pesticide.

Pas de quoi pavoiser. Tels sont les dernières données (2011) publiées par le CGDD (Commissariat général au développement durable). «La présence de pesticides dans les cours d’eau est généralisée, cette contamination est principalement due à des herbicides en France métropolitaine, à des insecticides en outre-mer», souligne le CGDD (ministère de l’Écologie). Sur 550 pesticides recherchés, 377 ont été décelés au moins une fois et, dans 19 % des cas, la présence de 20 pesticides a été constatée.

Dans la majorité des rivières, les quantités prélevées sont faibles. Elles se situent en deçà de 0,5 µg/lx (microgramme par litre). Reste que sur les 176 secteurs hydrographiques surveillés en métropole (découpage géographique par bassins versants des rivières), plus de 60 présentent une concentration moyenne annuelle supérieure à 0,5 µg et, surtout, 17 points de mesure affichent une moyenne annuelle supérieure à 5 µg/l. «Une eau brute dont la concentration totale en pesticides dépasse 5 µg/l ne peut pas servir à produire de l’eau potable», même après traitement, rappelle le CGDD. Ces contaminations élevées se trouvent dans les grandes zones agricoles (Bassin parisien, Adour-Garonne et le long du Rhône). Dans les DOM-TOM, cela concerne surtout les régions maraîchères (Martinique et Guadeloupe).

Un traitement de l’eau hors de prix Les pesticides les plus quantifiés sont non seulement les mêmes d’une année sur l’autre mais, sur- tout, trois d’entre eux sont toujours très présents, voire augmentent, alors même qu’ils sont interdits depuis plusieurs années: l’usage de l’atrazine et du métolachlore est proscrit depuis 2003, celui du diuron depuis 2008. Trois substances pourtant que l’on continue de déceler dans l’eau. Le diuron a même connu une forte augmentation entre 2009 et 2011. «Dans les filières de potabilisation, les pesticides sont dé- gradés et éliminés par l’usage combiné d’une oxydation par du gaz ozone, qui déstructure la molécule, et surtout la filtration sur du charbon actif, qui présente la capacité de fixer la plus grande partie de ces contaminants, explique Jean-Marie Mouchel (1), hydrologue, de l’uni- versité Pierre-et-Marie-Curie, mais ces traitements d’affinage son coûteux», poursuit le scientifique, qui insiste: «Ainsi, la réduction des masses de pesticides déversées sur les territoires est un enjeu majeur.»

De son côté, Michel Lesage, député des Côtes-d’Armor, suggère dans un rapport qu’il vient de remettre au premier ministre de repenser complètement la politique de l’eau en France. «Ce n’est que par une mobilisation des territoires et de tous les acteurs que l’on pourra agir», estime l’élu. «Il faut impérativement partir de la base pour dégager des programmes d’action», assure-t-il. De quoi bousculer les systèmes existants autour des grandes agences de l’eau et des six comités de bassins qui découpent la France. Des sujets au cœur de la prochaine conférence environnementale, en septembre prochain. Par Marielle Court   Mis à jour le 29/07/2013 à 12:46

(1) Tout savoir sur l’eau du robinet, CNRS Éditions, sous la direction d’Agathe Euzen et Yves Levi

http://www.lefigaro.fr/environnement/2013/07/28/01029-20130728ARTFIG00129-tres-peu-de-cours-d-eau-echappent-aux-pesticides.php

 

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09 août 2013 ~ 0 Commentaire

Notre dame des landes : un succès populaire et militant !

Notre dame des landes : un succès populaire et militant ! dans Ecologie & climat notre.dame_.des_.landes

La propagande médiatique et gouvernementale n’y changera rien.

Le rassemblement des 3 et 4 Août derniers à Notre-Dame-des-Landes est un succès au plan de la mobilisation contre l’Ayraultport. Loin des ridicules 4000 participantEs annoncés par la préfecture et les médias, ce sont près de 40 000 personnes qui se sont retrouvées pour dire leur opposition au projet d’aéroport. Et loin des divisions annoncées, c’est par ailleurs l’ensemble du mouvement, qu’il soit syndical, politique associatif ou autonome qui a démontré son unité d’action dans le cadre de ce rassemblement. Par-delà les fantasmes médiatiques, les échanges formels et informels avec les différentes composantes du mouvement ont placé ce weekend sous le signe de la solidarité. Ce sont par ailleurs des centaines de militant-e-s bénévoles, signe de l’ampleur de la mobilisation locale, qui ont travaillé depuis plusieurs mois à l’organisation de ce rassemblement.

Un rassemblement populaire, festif et politique, qui en plein cœur de l’été marque la détermination de toutes celles et ceux qui veulent en finir avec la vision capitaliste qu’incarne ce projet.

Au cours de la cinquantaine de débats qui se sont tenus durant le weekend, tous bondés, les participant-e-s ont pu échanger sur l’emploi, l’agri-culture, la répression, la concurrence entre les territoires, le partenariat public-privé, l’énergie, la démocratie. Autant de débats qui bien au-delà du projet pose fondamentalement la question d’un changement de société. Les militantEs du NPA y auront pris toute leur place. De toute la France des militantEs sont venus partager l’expérience de leur combat sur d’autres grands projets inutiles. Et parce qu’elle pourrait être la première victoire populaire contre le gouvernement Ayrault, la combat de Notre-Dame-des-Landes inspire désormais d’autres luttes, comme celle du Morvan ou l’occupation, à travers la construction d’une zone à défendre (ZAD), tient une place essentielle dans la mobilisation contre une scierie industrielle.

La jeunesse ne s’y trompe pas. Si elle a été particulièrement présente ce week-end, c’est aussi parce que Notre-Dame-des-Landes repré- sente un espace de liberté, d’autonomie et d’autogestion vis à vis du pouvoir. En ce sens la lutte de Notre-Dame-des-Landes est déjà une victoire. Ce rassemblement marque encore une étape dans la construction du rapport de force contre Vinci, le gouvernement et le patronat local : nous ne lâcherons rien ! Jeudi 8 août 2013

http://npa2009.org/node/38464

 

 

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05 août 2013 ~ 0 Commentaire

ND Des Landes, l’aéroport mobilise toujours (LT+OF)

ND Des Landes, l'aéroport mobilise toujours (LT+OF) dans Ecologie & climat nd-landes

Les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des- Landes (44), ont rassemblé des milliers de sympathisants, ce week-end, sur le site. Pour ce treizième rassemblement estival, Tryo et Sanseverino ont donné de la voix pour faire plier le gouvernement.

L’Acipa, la principale association d’opposants historiques au projet d’aéroport qui remonte aux années 1960, a revendiqué samedi quelque 15.000 participants au rassemblement, tandis que la préfecture de Loire-Atlantique en avait dénombré entre 3.500 et 4.000. Dimanche, nouvelle bataille de chiffres : ils étaient 25.000, à 14 h, selon les organisateurs, tandis que la préfecture en a compté « entre 8.000 et 9.000 personnes sur le site au plus fort de la manifestation ». L’Acipa, qui organise ce rassemblement estival depuis treize ans, sur le site prévu pour la future aérogare, n’avait jamais fait les choses en aussi grand, avec un service d’ordre pléthorique, des chapiteaux, des secouristes et une scène géante sur laquelle défilent les musiciens, dont le groupe Tryo, sous un panneau proclamant « Un aéroport à NDDL, jamais ! ». « On est là comme tout le monde, pour que ça reste une belle campagne bocageuse et que cet aéroport ne se fasse pas », a déclaré Guizmo, un des chan- teurs du groupe. Le chanteur Sanseverino, lui, devait se produire, hier, en soirée. « Beaucoup d’artistes se sont mobilisés depuis que les forces de l’ordre ont tenté d’évacuer le site en octobre pour laisser la place aux pelleteuses », observe Julien Durand, porte-parole de l’Acipa. Cette initiative a relancé la lutte contre le projet confié au groupe Vinci et qui doit voir le jour en 2017. Le gouvernement a demandé des études complémentaires sur le projet et retiré les gendarmes en avril. « Mais nous restons vigilants », assure M. Durand.

« Un autre modèle de société » Les noms de la plupart des musiciens invités ne disent pas grand-chose à bon nombre de militants plus âgés qui se flattent d’avoir « fait le Larzac » dans les années 1970. « La symbolique de ce lieu, c’est la résistance », a confié le jazzman Bernard Lubat, un ancien musicien de Claude Nougaro, qui s’est produit samedi. L’état d’esprit qui règne à Notre-Dame-des-Landes, « je l’ai connu au Larzac », se souvient le musicien, qui fait le lien avec le jazz, « musique de révolte de gens qui se sont libérés de l’esclavage ». Le rassem-blement se vit comme une société à part, où l’argent ne règne pas. « Ça fait du bien de se retrouver avec des gens qui ont les mêmes envies, les mêmes idées, la même vision de la société », confie Nicolas Dhervaux, 33 ans, venu du Morbihan voisin avec sa copine Marie-Cécile. L’accès au festival est gratuit, mais les spectateurs sont incités à participer aux frais à leur arrivée. « Les gens donnent en moyenne entre cinq et 20 € », voire même « jusqu’à 50 € », témoigne Myriam, caissière installée dans une caravane à l’entrée. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et fervent partisan du projet d’aéroport, est dans le collimateur. « Il ferait mieux de reconnaître qu’il a perdu sur ce coup-là », tranche Marie-Thérèse, une retraitée, originaire du proche village de Bouvron. Mais personne ne se risque à se prononcer sur les intentions du gouvernement. « Mystère », résume Marie-Thérèse. 5 août 2013

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/n-d-des-landes-l-aeroport-mobilise-toujours-05-08-2013-2193236.php

http://www.ouest-france.fr/actu/societe_detail_-Notre-Dame-des-Landes.-Une-foule-massive-s-est-reunie-contre-l-aeroport_3636-2217755_actu.Htm

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30 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Notre-Dame-des-Landes, grosse mobilisation le week-end prochain (LT)

Notre-Dame-des-Landes, grosse mobilisation le week-end prochain (LT) dans Luttes écolos en Bretagne 2012-11-30notre-dame-des-landes

Les organisateurs du week-end militant contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, les 3 et 4 août, ont commencé à finaliser leur affiche pour ce qui devrait être le sommet de leur mobilisation.

Sous le thème « on ne lâche rien, ni ici, ni ailleurs », ils entendent « enterrer définitivement le projet ». Et pour cela, ils proposent forums, débats, expositions et projections, mais aussi une affiche musicale très grand public digne de bien des festivals : Tryo, Sanseverino, Parabellum, Gna- wa Diffusion, les Ramoneurs de menhirs, Zoufris Maracas…

Libre participation, covoiture, hébergement militant… Renseignements sur leur site : notredamedeslandes2013.org

En janvier, dans des conditions difficiles, 8.000 personnes au FestiZad
Nos articles sur
Notre-Dame-des-Landes

30 juillet 2013 à 06h35 http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/nantes/notre-dame-des-landes-grosse-affiche-pour-le-week-end-militant-des-3-4-aout-15-07-2013-2173052.php

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27 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Landivisiau, centrale au gaz : du retard dans le timing ? (LT)

Landivisiau, centrale au gaz : du retard dans le timing ? (LT) dans Landerneau, Landi, Lesneven flymanif1erjuin

Alors que les permis de construire et d’autorisation d’exploitation sont en cours d’instruction, le projet d’implantation d’une centrale de production d’électricité au gaz à Landivisiau (29) va vraisemblablement prendre du retard.

En cause, une appréciation de la réglementation concernant les études d’impact. Elle va probablement contraindre le porteur du projet, la société Direct Énergie, ainsi que Réseau de transport d’électricité (RTE) et GRT Gaz, à présenter un dossier global. Une question de forme qui ne change rien sur le fond. Mais qui, en revanche, risque fort de modifier le timing du calendrier, le temps que les trois entreprises s’alignent. Espéré après l’été, le lancement de l’enquête publique par le préfet devrait donc être retardé, d’au moins trois mois. Le délai pourrait même atteindre près d’un an, suivant l’avancement de la demande commune des trois entreprises. Conséquence, les premiers coups de pioche, évoqués pour l’an prochain, risquent eux aussi d’être repoussés à 2015 au plus tôt. 27 juillet 2013

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/morbihan/landivisiau-centrale-au-gaz-du-retard-dans-le-timing-27-07-2013-2184996.php

 

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26 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

93% des cours d’eau français contaminés par les pesticides (LE)

93% des cours d’eau français contaminés par les pesticides (LE) dans Ecologie & climat danger_pesticides_0

Pour le Commissariat général au Développement durable, la contamination par les pesticides est « quasi généralisée ». Dans 35 % des cas, l’eau est même jugée « impropre à la consommation humaine ».

La contamination par les pesticides des cours d’eau en France est « quasi généralisée », les grandes régions agricoles ou viticoles du bassin parisien, du nord et du sud-ouest étant les plus touchées, indique le Commissariat général au Développement durable. « La contamination des cours d’eau est quasi-généralisée en France, essentiellement par les herbicides en métropole et des insecticides en Outre-mer », écrit le Com- missariat dans une note « indicateurs et indices » datée du 22 juillet et consultable sur le site du ministère de l’Ecologie . Les zones les plus touchées sont les grandes régions céréalières, maraîchères ou viticoles que sont le nord de la France, le Bassin parisien, le Sud-Ouest, l’amont du Rhône et la Martinique. « Seuls 7% des points en sont exempts. Ils sont majoritairement situés dans des régions peu agricoles ou à agri- culture peu intensives », soit le quart sud-est de la France et l’Auvergne, écrit le Commissariat. En 2011, sur les 176 secteurs hydrographi- ques (découpage géographique par bassins versants des rivières) surveillés en France métropolitaine, 63 présentaient une concentration mo- yenne annuelle supérieure à 0,5 microgramme par litre, soit le seuil au-delà duquel l’eau est jugée « impropre à la consommation humaine ». En Outre-mer, sept secteurs sur 12 dépassaient ce seuil.

Plus de 20 pesticides différents

Dans les zones de grandes cultures comme le Bassin parisien, le Sud-Ouest et le nord de la France, certains secteurs dépassent les 5 micro- grammes par litre, seuil au-delà duquel l’eau est « impropre à la fabrication d’eau potable ». Plus de 20 pesticides différents ont été décelés sur 18% des points de mesure, précise le Commissariat. Les nappes souterraines semblent, elles, moins contaminées que les cours d’eau, et en 2011, quatre de l’ensemble des 176 aquifères surveillés présentaient une concentration totale supérieure à 0,5 microgrammes, notamment la nappe de Beauce (région parisienne) ou dans le Vaucluse. En dehors des nappes sous couverture argileuse ou de montagne qui sont les plus préservées, « le reste du territoire montre une contamination généralisée des nappes, même si elle reste majoritairement faible avec des con- centrations inférieures à 0,1 microgramme par litre », écrit le Commissariat général au Développement durable. La situation est bien moins bonne en Outre-mer et notamment en Martinique où 70% des nappes dépassaient le seuil de 0,5 microgramme.

Par Les Echos | 24/07 | 15:23

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202915474029-93-des-cours-d-eau-francais-contamines-par-les-pesticides-589320.php?xtor=RSS-2210&utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

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26 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Rendez-vous le 15 septembre

Rendez-vous le 15 septembre dans Ecologie & climat hillion2

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22 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Après l’Afrique, Areva s’en prend aux inuits (SDN)

Joan scottie

Poussières radioactives répandues sur des kilomètres, nappes d’eau contaminées, anciens pâturages des Touaregs saccagés… Les dégâts des mines d’uranium d’Areva au Niger sont considérables. Mais savez-vous qu’après avoir pollué l’Afrique, elle convoite le grand Nord canadien ?

Le grand Nord canadien, ses caribous, ses aurores boréales… et ses mines d’uranium ?

Areva veut implanter plusieurs mines d’uranium à Baker Lake, petite ville du Nunavut, ce territoire du Nord du Canada habité par le peuple Inuit. Ce projet menace un écosystème fragilisé par le changement climatique, ainsi que les conditions de vie des Inuit. Pollution des sols et des eaux, saccage des zones de chasse, contaminations : voilà ce qui attend les habitants si Areva n’est pas stoppée.

Ne laissons pas Areva saccager le territoire des Inuit !

Areva tente d’extorquer le consentement de la population à coups de cadeaux et promesses d’emplois … mais occulte les impacts environ-nementaux et sanitaires des mines d’uranium. Ces manœuvres rendent difficile la résistance des Inuit et de la seule organisation environnementale du Nunavut, Makita. Soutenons-les !

Vous pouvez également télécharger et imprimer la pétition pour la faire signer autour de vous.

Cette pétition est déjà soutenue par : Les Amis de la Terre France, Agir pour l’Environnement, France Libertés, Green Cross France, Helio, le Réseau Action Climat, Survie, Women in Europe for a Common Future…

 je dis NON !

Je refuse le saccage du grand Nord canadien par les mines d’uranium
Je soutiens les Inuit dans leur résistance contre Areva

Je signe !

http://groupes.sortirdunucleaire.org/Petition-Nunavut

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20 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Les faucheurs volontaires d’OGM fêtent leurs dix ans (Reporterre)

Les faucheurs volontaires d’OGM fêtent leurs dix ans (Reporterre) dans Ecologie & climat faucheurs_3_juillet_2013_-7e8a6

A l’été 2003 naissaient les Faucheurs volontaires.

En assumant collectivement le fauchage illégal de cultures transgéniques, ils allaient mettre un coup d’arrêt aux OGM en Europe. Les Rencontres internationales des mouvements contre les OGM se déroulent les 20 et 21 juillet à Bouzy-La Forêt dans le Loiret. L’occasion de raconter l’histoire, et de se regrouper pour une bataille qui n’est pas finie. « José Bové, ami de lutte, sortait juste de prison pour l’affaire du MacDonald’ raconte Jean-Baptiste Libouban, le père des Faucheurs. La justice sanctionnait de plus en plus lourdement les actions de fauchage qui se multipliaient. Nous craignions à l’époque que ce type d’action n’en arrive à dissoudre la Confédération paysanne. Alors j’ai eu l’idée de créer un mouvement de résistance qui ne soit ni une association, ni un syndicat, sans représentant légal, et qui puisse représenter la société civile ». Compagnon depuis plus de cinquante ans des communautés de l’Arche où il fut menuisier et instituteur, l’homme s’est indigné de nombreuses fois, contre la torture en Algérie, avec les paysans du Larzac au côté de Lanza del Vasto ou contre le nucléaire. En août 2003, lors d’un grand rassemblement sur le Larzac pour fêter les 30 ans de lutte des habitants du plateau contre l’extension du camp militaire, il ouvre un « bureau de recrutement » et rédige la Charte des Faucheurs. « Cet appel était un acte illégal mais légitime…Je me suis dit, si c’est une bonne graine, elle prendra ! » Elle a levé. Le 25 juillet 2004, le premier fauchage des Faucheurs volontaires a lieu à Verdun-sur-Garonne (Tarn-et-Garonne) : c’est un succès.

Chacun responsable… De fauchage de parcelles de cultures transgéniques en procès, les Faucheurs ont développé une stratégie décon-certante. « Notre principe de départ c’était de dire que puisque la société civile n’a pas eu droit de parole sur le développement des essais et sur les cultures OGM, nous allions utiliser les prétoires comme porte-voix », explique Jacques Dandelot, faucheur de la première heure. Contre toute attente, suite à leurs actions, lors d’interrogatoires ou dans les procès à la barre, ils se présentent en « comparants volontaires », revendiquent la non violence et la désobéissance civique collective. Chacun responsable, tous solidaires – leur devise – ils agissent à visage découvert, toujours. Si défendre l’environnement fait partie de la Constitution, ils disent n’avoir pas eu d’autre recours que ce type d’actions face aux menaces sur l’environnement ou sur la liberté des paysans que représentent les cultures transgéniques.

Lors des procès, ils invoquent l’état de nécessité retrouvé par leurs avocats dans le droit français. « En 1956 une femme à Colmar avait volé du pain pour nourrir un enfant et avait été relaxée au motif qu’un acte moralement inacceptable dans la vie courante – par exemple voler – devient juste quand il est ordonné à la dignité et au bien de la personne, rappelle Jean-Baptiste Libouban. Extraordinaire renversement qui montre que la morale n’est pas un standard immuable à appliquer à la lettre. Qu’il peut basculer lorsqu’il devient contraire au bon sens et au bien commun ».

Face à la justice, le déroulé de l’affaire varie selon les procureurs qui donnent la couleur au procès selon qu’ils retiennent du groupe un personnage politique, un citoyen lambda, quelqu’un qui sait s’exprimer ou au contraire quelqu’un qui n’a ni travail ni formation. « Si un intellectuel est retenu, c’est plus difficile d’attribuer l’action à de l’impulsivité, à de l’acte gratuit car la personne saura plus aisément justifier son acte et entrer dans la polémique », observe Jean-Baptiste Libouban. Les Faucheurs viennent de toutes classes sociales, on y compte quasiment autant d’hommes que de femmes, « des gens qui font de petits travaux, d’autres qui ont de grandes responsabilités, des médecins, des ingénieurs, des chirurgiens » et même s’il y a aujourd’hui moins de politiques, ils continuent d’apporter leur soutien affirment les Faucheurs. La belle aventure humaine a été illustrée dans l’album Faucheurs volontaires (éd. Les Dessin’acteurs) ou dans le documentaire de Hervé de Willencourt, Joli Monde.

…tous solidaires Des refus de prélèvement d’ADN aux procès en appel, sur dix ans, les frais d’actions en justice, dépassent largement le million d’euros évalue Jacques Dandelot : « Colossal. Aujourd’hui nous faisons moins d’actions spectaculaires, mais dès que nous en avons besoin, les soutiens sous forme de chèques continuent d’arriver de particuliers ou de groupements ». Depuis le moratoire de 2008, la culture et l’extension des OGM est contenue « mais la situation n’est pas réglée, estime Jean-Baptiste Libouban. La puissance des sociétés semen- cières est très grande. Ainsi, parmi les conseillers scientifiques de Obama figure l’ancien directeur de Monsanto ». Aujourd’hui, les Faucheurs portent l’attention sur la redéfinition des dispositifs d’évaluation au niveau européen, sur les négociations de libre échange entre les Vingt-sept et les Etats-Unis et aussi sur les importations. « En France les OGM continuent d’entrer massivement par les ports bretons pour nourrir les élevages industriels, dépendants de ces importations », observe Jacques Dandelot.

Ils considèrent également l’étiquetage et l’information au consommateur insuffisants et regrettent que certaines nouvelles techniques de modification artificielle du génome ne soient pas concernées par la législation et ses contraintes (évaluation, essais en champs) « Notre combat aujourd’hui est d’essayer de mettre en lumière médiatiquement cette problématique des plantes mutées. Ce sont des OGM cachés, des plantes tolérantes aux herbicides » poursuit Jacques Dandelot, qui dénonce le tournesol et le colza mutés, déjà semés en Europe, qui devraient être prochainement commercialisés. Or ils sont très difficiles à détecter, à la différence du maïs MON810 par exemple.

Les Faucheurs volontaires se sont dupliqués dans différents pays – Belgique, Allemagne, ou Espagne, où les cultures transgéniques sont parmi les plus développées d’Europe – et agissent différemment selon le droit national. Fort de leur expérience solidaire, les faucheurs viennent apporter leur soutien lors de procès. Aujourd’hui, ils veulent créer une force internationale pour partager leurs expériences et avoir la visibilité d’un réseau sur toutes les actions. Avec les invités venus de différents continents, outre l’histoire, la fête, l’information au grand public, c’est aussi de cela qu’il sera question à Bouzy ce week-end.

Source : Pascale Garcia pour Reporterre samedi 20 juillet 2013

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