Archive | Logement

02 juin 2023 ~ 0 Commentaire

douarnenez (le tel)

"See! All we have to do is wait!"

Douarnenez, une mobilisation qui se veut historique contre le mal-logement, le 10 juin

Une quinzaine de collectifs de l’Ouest de la France appellent à se réunir à Douarnenez, samedi 10 juin, pour le droit au logement.

Face à la spéculation foncière et à la concentration des résidences secondaires sur le littoral, une quinzaine de collectifs du Grand Ouest appellent à manifester à Douarnenez, samedi 10 juin, contre le mal-logement. Une mobilisation qui pourrait bien faire date.

« Ni volets fermés ni ghetto doré » : samedi 10 juin, à Douarnenez (29), une quinzaine de collectifs de l’Ouest de la France appellent à se mobiliser pour le droit au logement. La manifestation, initiée par l’association Tut Lorient et les collectifs Droit à la ville Douarnenez et DouarnVendez, démarrera à 12 h par un pique-nique sur le port du Rosmeur suivi, à 15 h, d’un défilé dans les rues de la cité Penn Sardin.

Quand se loger devient mission impossible

« En trois ans, la Bretagne a vu le nombre de ses résidences secondaires augmenter de 12 %. En parallèle, le nombre de personnes en attente d’un logement social a crû de 28 %, résume Maxime Sorin, du collectif Droit à la ville Douarnenez. Concrètement, accéder à un logement devient de plus en plus difficile pour les personnes bénéficiant de revenus modestes. Sans parler du fait que quand elles y accèdent, c’est encore trop souvent dans des habitats indignes qu’elles doivent parfois quitter le temps de la saison estivale. »

Il faut des mesures fortes, voire coercitives, afin qu’il devienne plus avantageux de louer à l’année que sur de courtes périodes.

Un projet de loi dans les tuyaux

Si d’ici quelques mois, une proposition de loi doit être étudiée pour remédier aux déséquilibres du marché locatif dans les zones touristiques, les militants des collectifs bretons pour le logement estiment qu’il faut aller plus loin : « Ce projet de loi contient plusieurs propositions majeures comme la suppression des niches fiscales pour les locations saisonnières ou la création d’une police du logement pour veiller à l’application de la loi, note Aodren Trehin, de Tut Lorient. Malgré tout, elle ne fait que supprimer des choses qui n’auraient jamais dû exister. Il faut des mesures plus fortes, voire coercitives, afin qu’il devienne plus avantageux de louer à l’année que sur de courtes périodes. »

Vers l’instauration de quotas ?

Outre la mise en œuvre de politiques publiques fortes pour limiter la marge de manœuvre des promoteurs spécialisés dans l’immobilier de luxe, les collectifs réfléchissent, notamment, à la création de quotas, comme instaurés à Saint-Malo : « Aujourd’hui, c’est ce qu’il y a de plus efficace pour limiter à la fois les résidences secondaires et les Airbnb qui sont l’un des plus gros facteurs du mal-logement. À l’inverse, la taxation des résidences secondaires fait presque office de mesure symbolique : à Saint-Nazaire, elle ne rapporte que 800 000 € par an, soit 300 € en plus sur le budget d’un ménage… C’est très insuffisant ! », dénonce Aodren Trehin.

Aujourd’hui, vu l’urgence de la situation, on ne peut plus se permettre d’attendre. La crise du logement, longtemps restreinte aux territoires touristiques, gagne du terrain.

Cette manifestation sera-t-elle un tournant dans la lutte pour le droit au logement ? Tous l’espèrent : « Aujourd’hui, vu l’urgence de la situation, on ne peut plus se permettre d’attendre, affirme Maxime Sorin. La crise du logement, longtemps restreinte aux territoires touristiques, gagne du terrain. Rééquilibrer le marché immobilier ne se fera pas du jour au lendemain : alors n’attendons pas et modifions la loi ! »

Laura Ayad  01 juin 2023

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douarn

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23 mai 2023 ~ 0 Commentaire

logement (fr3)

La Fondation Abbé Pierre rend public ce mardi 23 mai son nouveau rapport sur l’état du mal-logement. Il pointe une crise du logement sans-précédent en Bretagne.
La Fondation Abbé Pierre rend public ce mardi 23 mai son nouveau rapport sur l’état du mal-logement. Il pointe une crise du logement sans-précédent en Bretagne.

Mal-logement : la situation est inédite et « alarmante » selon la Fondation Abbé Pierre

La Fondation Abbé Pierre rend public ce mardi 23 mai 2023 son nouveau rapport sur l’état du mal-logement en Bretagne et alerte sur une « crise du logement sans-précédent » dans la région. Pour la première fois, son baromètre met en exergue des données plus défavorables en Bretagne que sur l’ensemble de l’Hexagone. La qualité et la quantité de logements sont concernées. Décryptage.

Nombre de logements vacants en augmentation, baisse des projets de rénovation, renchérissement des prix… Selon l’agence régionale de la fondation Abbé Pierre : « Tous les indicateurs sont au rouge en Bretagne ».

Dans son 28e rapport sur l’état du mal-logement, la fondation constate que partout, la crise sanitaire liée au Covid-19 a fragilisé de nombreuses personnes sur le fil, mais l’année 2022 a été marquée par une hausse des prix inédite depuis 30 ans, notamment en Bretagne.

Au regard des estimations statistiques, 70.000 personnes seraient mal logées en Bretagne. Une première dans notre région, jusqu’alors plutôt épargnée par le mal-logement.

Des prix « inabordables »

« La Bretagne trustait le podium de tête des objectifs atteints de production de logements sociaux, elle est aujourd’hui dans le peloton de queue, à la 10e place » constate Stéphane Martin, directeur de l’agence régionale de la fondation Abbé Pierre.

Conséquence notamment de la crise actuelle, les logements deviennent inabordables. Tous les portefeuilles sont touchés, mais tout particulièrement les plus modestes et les classes moyennes. Cela se mesure surtout au nombre de recours DALO (droit au logement opposable) qui a augmenté de 86% depuis 2019, alors que ces recours n’ont augmenté que de 3,2% au niveau national.

Comme le parc de logements privés baisse à grande vitesse (la demande est grande et l’offre limitée), les prix grimpent et la pénurie s’accentue : il manquerait, selon la Fondation, 23.000 logements abordables en Bretagne.

Logements sociaux saturés

Conséquence inédite à l’échelle de notre région : les demandes de logement social explosent : 95.000 demandeurs de logement social en Bretagne au 1er mai, soit 40% de plus en 5 ans (ils étaient 66.000 en 2018).

Des demandeurs dont le profil a évolué : « Ils sont de plus en plus jeunes », constate Pauline Urien, la directrice de l’association régionale des organismes HLM de Bretagne. « Ce sont des personnes qui n’accèdent plus au locatif privé, leurs revenus sont plus élevés qu’avant mais comme les prix ont augmenté dans le privé, ils se tournent vers les logements sociaux. »

Résultat, les files d’attente s’allongent (18,5 mois d’attente en Bretagne contre 15,2 mois l’an dernier) et rares sont les « élus » : la fondation a compté 5,2 demandes pour une attribution seulement. La situation est critique dans tous les départements, mais le Morbihan est le territoire breton le plus en tension.

« Avant, le logement social était un tremplin : on y entrait et quand on avait stabilisé sa situation, on en sortait. Maintenant, malheureusement, dans ce contexte économique, les locataires préfèrent rester. Avec aujourd’hui 7% de turn-over seulement, la situation est très critique. On ne peut plus faire entrer de nouvelles personnes ! » Pauline Urien, directrice l’association régionale des organismes HLM Bretagne

Des organismes HLM qui manquent de moyens. « Depuis 2018 et la mise en place de la réduction du loyer de solidarité en 2018, les organismes HLM bretons ont perdu 134 millions d’euros, soit 10% de leur chiffre d’affaires annuel », ajoute Pauline Urien.

Ce à quoi s’ajoutent une flambée des coûts de construction. « En 2000, la construction d’un T3 de 64 m² coûtait 76.500€. En 2022, c’est plus du double : il faut compter 169 000€ pour construire ce même logement ! » explique la directrice de l’ARO HLM. « De fait, les organismes HLM, au lieu d’en construire deux, ils n’en construisent plus qu’un. »

Demandes d’hébergement d’urgence en hausse

L’accès à un logement étant de plus en plus compliqué, de plus en plus de personnes demandent des hébergements d’urgence : +6,5% en 2022, soit 3.200 demandes supplémentaires.

Beaucoup ont recours au 115, mais les réponses positives sont limitées : 32% des demandes seulement aboutissent… De plus en plus de personnes dorment donc à la rue, dans des parcs, dans des campings, ou dans leurs voitures.

La fondation note que a situation du « sans-abrisme » est particulièrement compliquée dans les Côtes-d’Armor où les services constatent « que les personnes isolées n’appellent plus le 115, car elles savent qu’elles ne vont pas être prises en charge. Des inquiétudes sont présentes avec le retour de la période touristique et la disponibilité des hôtels. »

Passoires énergétiques et conditions « indignes »

Le nombre de logements est insuffisant pour répondre à toutes les demandes, mais leur qualité est aussi pointée du doigt par la Fondation qui a comptabilisé 63.000 logements potentiellement indignes en Bretagne.

Cela vaut dans le public comme dans le privé, dont la précarité énergétique est pointée du doigt. Le rapport de la Fondation note « un abandon public des propriétaires les plus pauvres, dans les logements indignes et dans les passoires thermiques ». 224.468 ménages bretons, soit 14,6% de la population, sont en précarité énergétique quand la moyenne en France métropolitaine est de 13,9%.

Hôtels insalubres subventionnés

Des conditions « indignes » dont souffrent notamment les plus précaires. Mathilda (prénom d’emprunt) a accepté de témoigner.

Cette maman de trois enfants âgés de 8 à 13 ans a vécu depuis son arrivée en France dans des logements quelquefois insalubres : pas de toilettes, pas de douche, pas de cuisine…

Durant quatre mois, le 115, faute de place d’hébergement, lui a proposé deux chambres dans un hôtel d’Ille-et-Vilaine : « une horreur » selon cette femme : « Il n’y avait nulle part où cuisiner, pas de table pour manger ou travailler. Les enfants avaient interdiction de jouer… »

« L’État subventionne des hôtels insalubres. Il paie ces structures, mais avec 21 euros par chambre par nuit, il n’y a pas de prestation de nettoyage, de gardiennage et surtout pas d’accompagnement des ménages… Est-ce que c’est suffisant pour apporter de la qualité dans les prises en charge ? Stéphane Martin, directeur de la Fondation Abbé Pierre Bretagne

« À ce prix, ajoute le directeur régional, beaucoup d’hôteliers ne veulent plus aujourd’hui avoir de contrats avec le SIAO (service intégré de l’accueil et de l’orientation)… « 

Malgré tous les inconvénients qu’il présente, le recours aux hôtels est pourtant de plus en plus courant : « 35% des réponses en hébergements d’urgence le sont par le biais des hôtels. Ne faudrait-il pas plutôt envisager des structures avec accompagnement spécialisé, c’est toute la question qu’on se pose ! » poursuit Stéphane Martin.

Réaction attendue du gouvernement

Face à ce constat alarmant, la Fondation Abbé Pierre tire la sonnette d’alarme. « Il est urgent d’agir ! » alerte Stéphane Martin qui attend beaucoup des conclusions du CNR, le centre national de la refondation sur le logement, qui doivent être rendues le 5 juin prochain.

« Il faut que le gouvernement refinance largement la question du logement à hauteur de 2% du PIB. Il est aujourd’hui à 1,5 contre 2,2% en 2010. On demande aussi en urgence de financer les logements abordables dans le parc HLM et privé avec une loi de programmation sur les 5 ans à venir. »

Des choix politiques qui pourraient passer, du moins ils l’espèrent, par la régulation des prix des logements et du foncier, l’encadrement des loyers en urgence, des aides à la construction via notamment une TVA à 5,5% pour les matérieux de conscruction, l’accès élargi aux APL… et « un vrai travail sur la rénovation énergétique et l’habitat indigne avec l’éradication des 60.000 logements indignes par an. C’est un enjeu fort, mais on peut le réaliser et surtout ne plus expulser des personnes sans situation de relogements ! Beaucoup de ménages sont aujourd’hui sans solution et risquent de se retrouver durablement à la rue. »

Une solution réside peut-être dans ce dernier chiffre : le nombre de logements vacants… La fondation en a compté 145.773 en Bretagne en 2019, soit 37% de plus qu’en 2008.

 23/05/2023  Valérie Chopin

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04 avril 2023 ~ 0 Commentaire

l’anticapitaliste (npa)

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25 janvier 2023 ~ 0 Commentaire

se loger (gisti)

dal

Se loger n’est pas un crime, c’est un droit !

Le 31 janvier, la proposition de loi « Kasbarian-Bergé » de la majorité visant à criminaliser les victimes de la crise du logement sera examinée en séance au Sénat.

Durci le 2 décembre lors de son adoption à l’Assemblée nationale en première lecture, le texte prévoit une accélération considérable de l’expulsion des locataires en impayés de loyers, empêchant tout travail sérieux d’accompagnement et retirant à la justice son pouvoir d’appréciation.

Surtout, il prévoit d’envoyer en prison celles et ceux qui n’auraient pas trouvé de solution de relogement, tout en renforçant les peines encourues par les personnes qui se mettraient à l’abri par nécessité dans des locaux parfaitement vacants.

Cette proposition de loi condamne ainsi à 3 ans de prison et à 45 000 € d’amende :

  • Les personnes sans bail  : hébergées, victimes de marchands de sommeil, conjoint.e.s, bail verbal… ;
  • Les personnes sans-abri, qui occupent un bâtiment vide, des logements vacants, des friches industrielles ou des bureaux vides pour se protéger de la violence de la rue, alors que jamais notre pays n’a compté autant de logements et de locaux vacants ;
  • Les accédant.e.s à la propriété surendettés, qui perdent leur titre de propriété, ainsi que les petits commerçant.e.s et artisan.e.s dont le bail est résilié ;
  • Et même les grévistes occupant leur lieu de travail, ou établissant un piquet de grève…

Sous couvert de protection des petits propriétaires face au squat de leur domicile, pourtant déjà puni par la loi d’un an de prison, de 30 000 € d’amende et d’une expulsion sans jugement en 48h, la proposition de loi s’attaque en réalité potentiellement à toutes les personnes en situation de pauvreté ou de mal-logement, ou confrontées à un accident de la vie.

Elle condamne ainsi à 6 mois de prison et 7 500 € d’amende les locataires du parc privé qui ne quittent pas d’eux-mêmes leur logement après un commandement de quitter les lieux prononcé par la Justice.

En plus d’être incohérente avec les intentions affichées par le gouvernement en matière de prévention des expulsions, de Logement d’abord et de lutte contre les marchands de sommeil, l’adoption de cette loi socialement brutale est la promesse d’un accroissement considérable du nombre de personnes sans domicile.

Elle intervient de plus dans un contexte d’inflation du coût de la vie, des loyers et de l’énergie, qui contraint déjà les plus fragiles d’entre nous à devoir choisir entre manger, se chauffer, se soigner, ou payer son loyer.

Rappelons que la France compte plus de 300 000 personnes sans domicile dont 50 000 enfants ; 2,3 millions de ménages en attente d’un logement social ; 130 000 jugements d’expulsion par an ; 15 millions de personnes fragilisées par la crise du logement dont 4 millions de personnes mal logées.

Face au risque d’un recul sans précédent du droit au logement, les associations, mouvements sociaux et syndicats se mobilisent pour demander aux sénateur.ices de mettre un coup d’arrêt à cette proposition de loi.

Un rassemblement se tiendra le 25 janvier à 11 h devant le Sénat.

Manifestation à Paris le 28 janvier à 14 h à Bastille

https://www.gisti.org/

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06 novembre 2022 ~ 0 Commentaire

pétition (solidaires)

president_macron

Pétition – Non à la criminalisation des locataires en difficulté et des squatteurs de logement vide !

Les députés du groupe Renaissance ont déposé une proposition de loi d’une grande brutalité  à l’égard des personnes sans-domicile qui squattent « en état de nécessité » un logement vacant, mais aussi des locataires qui ont une dette de loyer ou qui sont menacés d’expulsion.

D’une part, elle prévoit de condamner à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende les personnes et familles sans-abri qui occupent un logement vide de tout meuble, pour se protéger de la rue. Elle permet en outre de les expulser sur décision du Préfet, en quelques jours et sans jugement, alors que 3,1 millions de logements sont vacants et qu’aucune action publique n’est mise en œuvre pour en diminuer le nombre…

D’autre part, le locataire convoqué au tribunal pour une dette de loyer sera sanctionné par la résiliation automatique de son bail et son expulsion prononcée, même s’il réussit à régler sa dette de loyer par la suite.

Rappelons qu’à l’heure actuelle, pour éviter la résiliation du bail et l’expulsion du locataire, le juge peut lui accorder un échéancier pour rembourser l’impayé de loyer : s’il le respecte, son bail se poursuit et il n’est pas expulsé.

Enfin, outre une réduction drastique des délais de procédure, la proposition de loi prévoit que si le locataire expulsé ne se met pas de lui-même à la rue, il devient un délinquant : il risque 6 mois de prison et 7 500 € d’amende après interpellation, comparution immédiate et condamnation.

C’est le choix entre la rue, où l’on meurt à l’âge moyen de 48 ans, ou la prison pour celui où celle qui refusera de quitter son logement afin de protéger sa famille  !

Ces députés préfèrent lutter contre celles et ceux qui ne peuvent se loger ou honorer leur loyer, faute de  logements sociaux en nombre suffisant et de loyers abordables, tandis que les APL sont rognées et que les lois protégeant les locataires, les personnes mal-logées et sans logis sont bafouées…

C’est plus facile et plus rentable de réprimer les squatteurs et les locataires en difficulté que d’agir enfin contre la crise du logement.

Elle va encore aggraver la crise du logement, tandis que le nombre de sans-abris ne cesse de progresser et que l’inflation fragilise les locataires déjà confrontés à la cherté des loyers et à la hausse des charges.

Elle doit être débattue à l’Assemblée nationale à partir du 28 novembre : c’est demain ! 

Mobilisons-nous, parlons-en autour de nous, faisons signer massivement cette pétition pour que soit retirée cette proposition de loi cruelle et immorale !

PETITION A SIGNER ICI : https://www.change.org/

Organisations Signataires : AITEC, ALDA, ATD Quart Monde,  ATTAC France, Bagagerue ,CGT,CNL, CNAFAL,CNDH Romeureupe ,COPAF,DAL, Emmaüs France, FAP , Femmes Egalité, Fnsat-gvd, FSU, France Nature Environnement Paris   FTCR , HALEM, GISTI La Cloche, LDH ,les enfants du canal, SAF, Secours catholique ,SM, Union Syndicale Solidaires, Utopia 56,….

4 novembre 2022

https://solidaires.org/

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06 novembre 2022 ~ 0 Commentaire

abri du marin (douarnenez)

À Douarnenez, l’appel au rassemblement contre le projet immobilier envisagé pour l’Abri du marin a été suivi, ce samedi 5 novembre, par plus de 500 personnes.

Ils ont bravé la pluie pour venir protester, ce samedi 5 novembre. Plus de 500 personnes ont répondu à l’appel au rassemblement surnommé « DouarnVendez, la grande braderie », à 12 h, devant l’Abri du marin de Douarnenez. Les raisons ? Dénoncer le projet immobilier haut de gamme envisagé par le promoteur bordelais Cir à travers plusieurs prises de paroles.

https://www.letelegramme.fr/

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10 septembre 2022 ~ 0 Commentaire

logement (fr3)

lannion zone tendu web

Pour le droit au logement !

De Vannes à Lannion, Concarneau ou encore Douarnenez, ce sont des centaines de personnes qui ont manifesté.

A Douarnenez en Finistère, le cortège a rassemblé plus de 600 manifestant.es, jeunes et moins jeunes pour l’accés au logement pour toutes et tous sans oublier les plus précaires et les réfugié.es.

Ouvert par la joyeuse et militante fanfare des « Invisibles », la banderole de tête proclamait «crise du logement. Zone tendue partout en Bretagne »
La mobilisation locale réussie fut aussi le fruit de l’unité dans le collectif « Agir pour le logement, il y a Urgence» des associations pour le droit au logement, des syndicats et partis dont l’UDB, EELV, le PCF, Ensemble, la FI et le NPA Douarnenez.

« Surtaxons les résidences secondaires » :

« Vue sur mer pour les précaires » ;

« Encadrement des
loyers » :

« Régulons les locations de courte durée »,

autant de mots d’ordre qui, avec la fanfare ont animé la manifestation. Aprés une longue déambulation, le cortège s’est rendue au pied de l’Hôtel de ville pour exiger des élu.es municipaux de droite , sourds jusqu’à présent à ces revendications, qu’ils agissent pour faire de Douarnenez « une zone tendue » permettant de décider d’une autre politique et d’agir immédiatement pour l’accés au logement digne et dans la durée pour celles et ceux sui vivent au pays.

La colère est grande face à l’inertie des pouvoirs publics mais surtout à la « prime » aux résidences secondaires et autres Airebnb qui asphixient l’accés au logement des plus jeunes et plus précaires. L’ampleur de la manifestation à Douarnenez mais aussi dans de nombreuses villes en Bretagne laisse à
penser que le combat unitaire va se poursuivre et que celui ci peut entrer largement en résonance avec toutes les mobilisations de la rentrée contre le désastre climatique,les mauvais coups du gouvernement Macron, contre la vie chère et pour l’augmentation des salaires et de tous les revenus.

Correspondant NPA Douarnenez

sardi,ierre

Logement: plusieurs manifestations pour

le classement de la Bretagne en zone tendue

Des manifestants à Douarnenez, dans le Finistère, protestent contre la difficulté d’accessibilité au logement en Bretagne, le 10 septembre 2022

Quatre collectifs bretons pour l’accès au logement ont manifesté samedi à Douarnenez, Concarneau (Finistère), Vannes (Morbihan) et Lannion (Côtes-d’Armor), pour réclamer le classement de la Bretagne en « zone tendue ».

Entre 350, selon la préfecture, et 500 personnes, selon les organisateurs, ont défilé dans Douarnenez. Ils étaient une centaine à Concarneau et environ 400 à Vannes, selon les préfectures du Finistère et du Morbihan.

Certains manifestants portaient des pancartes « Vue sur mer pour les précaires » ou encore « Que ferais-je sans toit? ».

« Nous voulons l’application du dispositif de zone tendue aux villes qui le réclament (…) afin de débloquer plusieurs leviers publics pour produire des logements à prix abordables », a expliqué à l’AFP Maxime Sorin, membre du collectif « Droit à la ville Douarnenez ».

Le classement en « zone tendue », accordé par décret, permet notamment aux municipalités d’imposer une fiscalité complémentaire sur les logements vacants et les résidences secondaires, une régulation des locations touristiques de courte durée et un encadrement des loyers.

« Aucune commune de Bretagne n’est placée en zone tendue, ça cristallise le mécontentement. Les élus et les citoyens sont démunis face à folie spéculative immobilière. (…) Les acheteurs locaux ne peuvent plus suivre », a réagi Gaël Roblin, membre du collectif costarmoricain « Tregor Argoat Goelo Zone Tendue ».

Pour expliquer le phénomène, ce conseiller municipal d’opposition à Guingamp (Côtes-d’Armor) cite la multiplication des résidences secondaires, « qui s’est accélérée pendant le Covid », les déménagements de résidents venus de Rennes, Nantes et de la région parisienne, « avec un pouvoir d’achat important », ainsi que le développement de la location courte durée.

« Les salariés du littoral sont donc repoussés très loin à l’intérieur des terres, avec des temps de trajet démesurés », a estimé M. Roblin.

10/09/2022

https://www.france24.com/fr

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05 septembre 2022 ~ 0 Commentaire

douarnenez lannion vannes (le tél)

jeunes

Une action contre la crise du logement le 10 septembre à Douarnenez

La question de l’accès au logement occupe une place brûlante à Douarnenez.

Entre développement d’Airbnb, galère des saisonniers, projet d’extension de classement dit « zone tendue » à l’ensemble de la Bretagne et résidences secondaires et statut de résident breton, la question de l’accès au logement occupe une place grandissante dans les débats et l’actualité locale. Si bien que des actions autour de ce thème sont prévues le 10 septembre prochain, dans plusieurs villes de la région.

À l’appel d’un ensemble d’associations, de collectifs de solidarité et de partis politiques de Douarnenez, du Cap Sizun et du Haut Pays bigouden, un rassemblement est prévu à 10 h sur la place des Halles. Autour d’un mot d’ordre : « Pour le logement abordable pour toutes et tous, pour des politiques de l’habitat pour des villes accueillantes, pour des solutions écologiques et solidaires ».

« Contraindre les élus à agir »

Une action à l’initiative de Droit à la Ville Douarnenez, qui voit déjà des mouvements comme EELV Cap Sizun Douarnenez, PS Douarnenez, UDB, Douarnenez Terre Citoyenne ou La France Insoumise se mobiliser.

L’appel à d’autres collectifs ou associations est lancé à un peu moins d’un mois de l’échéance. « Il existe de moyens d’action et certains élus et parlementaires commencent à porter les revendications des habitants et des associations. Nous sommes à un moment charnière », écrivent les organisateurs.

« Pour que des mesures supplémentaires soient votées et appliquées localement, nous avons besoin d’un maximum de collectifs locaux pour porter ces revendications et contraindre les élus à agir », ajoutent-ils. De même, ils lancent un appel aux personnes qui voudraient faire des affiches pour appeler au rassemblement, jouer de la musique le jour du rassemblement, ou encore participer à un atelier banderole.

Un rassemblement est prévu samedi 10 septembre, 10H, Marché (Koc’hu) à Douarnenez

15 août 2022

https://www.letelegramme.fr/

Lire aussi:

Lannion. Logement : un collectif plaide pour la zone tendue

Une manifestation pour l’accès au logement à Vannes le 10 septembre 

Logement à Douarnenez : la manifestation du 10 septembre se prépare

 

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25 juillet 2022 ~ 0 Commentaire

logement (trégor)

HABITAT-INDIGNE-2020-1080x675

Logement en Tregor-Goelo, Argoat : Zone Tendue !

Il ne passe pas une semaine sans que la presse locale ne se fasse l’écho des difficultés d’accès au logement sur les côtes Trégoroises et dans l’intérieur des terres de l’Argoat.

Des zones qui semblaient protégées de la tension du marché de l’immobilier sont maintenant clairement au cœur d’une tourmente sociale excluant les plus modestes et les plus jeunes.

Les causes sont identifiées :

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•       L’engouement pour notre territoire qui attire des acheteurs aisés pour l’achat de résidences secondaires.
•       Une augmentation des ventes de résidences principales au profit d’acheteurs au pouvoir d’achat plus élevé.
•       Le développement de la location de courte durée type Air B n B.
•       Un parc de logement privé de mauvaise qualité qui fait de cette partie de la Bretagne une des plus denses en logements indignes.
•       L’absence de politique publique ambitieuse pour augmenter le parc de logement social.
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Si tout le monde s’accorde pour constater la crise et s’accorde à dire qu’elle exclue les plus pauvres de leurs communes et des services et qu’elle accentue la crise environnementale en augmentant le temps de trajet domicile-travail, bien peu d’actions nous semble être mise en œuvre pour inverser cette spirale.
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Saviez-vous qu’aucune commune de la Région Bretagne n’est classée en Zone Tendue ?
C’est dans les communes en zone tendue que s’applique la taxe sur les logements vacants (TLV). Cette taxe concerne les propriétaires de logements inoccupés dans des zones où la demande de logement est importante par rapport à l’offre.

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Dans les communes en zone tendue, une majoration de taxe d’habitation jusqu’à 60 % peut s’appliquer aux résidences secondaires. Il faut en plus qu’une délibération du conseil municipal ait décidé de l’appliquer localement.
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Dans les communes en zone tendue, on peut réguler la Location de Courte Durée (airbnb…) et aussi encadrer les loyers.
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Une décision du représentant de l’état ou du gouvernement peut faire entrer nos communes en Zone Tendue et permettrait ainsi de mettre un terme à cette rupture de l’égalité républicaine.

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Ensemble exigeons que nos élus locaux oeuvrent pour :
•       Le classement du Tregor-Goelo, Argoat en Zone Tendue !
•       La mise en place comme à St Malo de mesures compensatoires à la location de courte durée
•       La collecte de la THLV (Taxe d’Habitation sur les Logements Vacants) à l’échelle des intercommunalités comme la loi le permet déjà pour financer des services d’hygiène afin de délivrer des permis de louer pour lutter contre l’habitat indigne.

Vous connaissez tous et toutes quelqu’un qui peine à se loger !
Rejoignez le collectif « Tregor-Goelo-Argoat Zone Tendue » !
Venez manifester en famille ! Avec vos amis et voisins et collègues de travail !

Manif Lannion le samedi 10 septembre à 11h quai de l’aiguillon.

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29 novembre 2021 ~ 0 Commentaire

guingamp (alchi)

HABITAT-INDIGNE-2020-1080x675

Guingamp : l’association Alchi lutte depuis 10 ans contre l’habitat indigne

Depuis 10 ans, dans les Côtes-d’Armor, l’Association de lutte contre l’habitat indigne (Alchi) vient en aide au mal-logés et fait la chasse aux marchands de sommeil.

Jean-Luc Galonnier est le président-fondateur de l’Association de lutte contre l’habitat indigne (Alchi). Depuis dix ans, il lutte contre les logements insalubres dans les Côtes-d’Armor.

A la tête de l’Association de lutte contre l’habitat indigne (Alchi), depuis Guingamp, Jean-Luc Galonnier fait la chasse au logement insalubre depuis dix ans dans les Côtes-d’Armor. Il a déjà mené des dizaines de combats pour venir en aide à des locataires face à des propriétaires peu scrupuleux. L’homme est tenace et défend ce qui pour lui sonne comme une évidence : un logement décent est un droit. Pour tous.

Ils vivaient dans des caves, des cabanons, des abris de jardin. Dans des appartements humides à en sentir le moisi, sans ventilation ni chauffage. En dix ans, l’Association de lutte contre l’habitat indigne est intervenue auprès de 131 mal-logés, dans les Côtes-d’Armor. « Nous avons gagné 51 procès devant les tribunaux face à des propriétaires, sans jamais en perdre un seul. Suite à nos interventions, 24 arrêtés préfectoraux ont été pris pour des logements insalubres ou impropres à l’habitation », énumère Jean-Luc Galonnier.

Le Guingampais, artisan du bâtiment de métier, a fondé Alchi il y a dix ans. Il sortait tout juste d’un conflit avec son propriétaire, estimant qu’il logeait dans un taudis. Une mauvaise expérience qu’il a souhaité mettre au profit d’autres dans la même situation.

« La plupart d’entre eux sont sans défense, livrés à eux-mêmes » Jean-Luc Galonnier

L’association est aujourd’hui formée d’un noyau dur de cinq personnes, toutes bénévoles. Elle fonctionne sur leurs deniers propres et grâce à quelques dons qui ne vont pas chercher bien loin. « Nous avons eu zéro subvention en dix ans. Au début, nous en demandions, mais sans succès. Maintenant, nous savons que ce n’est même plus la peine de le faire… ». Les services d’Alchi sont gratuits.

Jean-Luc Galonnier et son équipe traquent l’insalubrité sans relâche. « C’est une fierté d’avoir aidé tous ces locataires et de le faire encore aujourd’hui », reprend le président. « La plupart d’entre eux sont sans défense, livrés à eux-mêmes. Et quand ils connaissent leurs droits, ils sont face à des procédures très complexes. » En 10 ans, Alchi a appris à naviguer dans les méandres de l’administration. Elle est aussi assistée d’un avocat.

Ces dix dernières années, la colère de Jean-Luc Galonnier a grandi. « Dix ans après notre fondation, nous constatons amers que nous devons encore rappeler cette évidence : un logement décent est un droit, et non une lubie ni un désir de privilégié, pour les locataires », martèle-t-il. « Les propriétaires ont le devoir de louer un logement décent. Il nous faut absolument traquer et combattre ceux qui louent des taudis pour se faire du fric, sur le dos, non seulement de ceux qui sont déjà dans la panade (c’est ça où tu dors à la rue) mais aussi des contribuables. »

« Que les maires fassent appliquer la loi » Jean-Luc Galonnier

Des contribuables ? « Dans 90 % des affaires une demande de fonds de solidarité pour le logement avait été effectuée, parfois en indiquant même que le logement était indécent. Cela veut dire que des propriétaires encaissent de l’argent public pour louer leurs taudis », dénonce Jean-Luc Galonnier.

A 62 ans, le président d’Alchi n’est pas prêt à se mettre en retrait de la chasse aux marchands de sommeil. « Nous voulons éradiquer le logement indigne, pour le bien public. On ne demande pas des châteaux, simplement des logements conformes à la loi. Nous savons bien que la grande majorité des propriétaires sont réglos, mais ce n’est par encore le cas de tous. »

Dans le viseur d’Alchi également, les politiques, les maires en premier lieu. « Tout cela n’est qu’une question de droit. Pour commencer, il faudrait que les maires fassent appliquer la loi », tonne Jean-Luc Galonnier. « Qu’ils fassent respecter le code de la construction et de l’habitat ainsi que le règlement sanitaire départemental. » Un autre combat mené par Alchi.

L’association organisait un rassemblement samedi matin 20 novembre, à Guingamp, pour dire publiquement l’importance de politiques publiques pour résorber le logement indigne et, plus généralement, les difficultés d’accès au logement. « Nous voulons aussi montrer notre exigence de voir la création d’un service d’hygiène vérifiant la qualité des logements mis à la location sur le territoire de Guingamp Paimpol Agglomération, via la mise en place d’un permis de louer. »

L’association Alchi fête cette année ses 10 ans. Elle poursuit son combat. Jean-Luc Galonnier assure : « Tant que les conditions ne seront pas réunies pour assurer un logement décent pour tous. Il n’y a plus de compromis possible ».

Fanch Le Pivert 26 Nov 21

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ALCHI:

  • mobile : 07 82 98 06 24
  • fixe : 02 96 44 14 62

 

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