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22 juin 2023 ~ 0 Commentaire

lgbt (brest)

fiertes-29

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Marche des fiertés à Brest : une journée militante et festive

Une Marche des fiertés est organisée samedi 24 juin à Brest. Rendez-vous est donné place de la Liberté pour profiter du village associatif et prendre le départ de la marche.

« 2 000 personnes en 2021, 4 000 en 2022. On peut donc en espérer le double cette année », plaisantent les organisateurs (*) de la pride, Marche des fiertés. Elle aura lieu samedi 24 juin 2023.

Ce sera la quatrième du genre à Brest. Au programme, une marche et un village associatif.

La marche festive 

La marche débutera vers 14 h. Le cortège partira place de la Liberté, empruntera les rues de Glasgow, Victor-Hugo, le boulevard Gambetta, les Remparts, la rue de Siam, l’UBO, avant de revenir au point de départ vers 15 h 30. L’ambiance sera festive ! Banderoles revendicatives à l’avant, personnes munies d’un mégaphone, camion sono avec un DJ, char pour drag queens et kings…

« Plus loin dans le cortège, l’ambiance sera plus tranquille, et nous tenons à ce que le parcours soit accessible aux personnes à mobilité réduite », présentent Bénédicte Quinquis et Billy Simoneau, membres de l’organisation.

Le village

Le village, ouvert de 10 h à 18 h, accueillera différents stands d’associations finistériennes LGBTQIA+, féministes et alliées, des dépistages du VIH et des IST, la librairie féministe itinérante Les Guérillères, une friperie associative (BôA), des artistes locaux, une tatoueuse, des danseurs… Une offre de restauration et un espace plus calme, notamment pour les jeunes parents, seront aussi à disposition.

Un temps militant

Cette journée se veut « un temps militant et festif ». « Un moment de visibilité. Lors de la marche, nous emprunterons des lieux fréquentés. » D’ailleurs, avant cette marche, des représentants de différentes associations auront un temps de parole revendicatif.

« Sur notre affiche, réalisée par l’artiste Elie Le Moal, est écrit « Sous les paillettes, la rage ». Car nous avons des luttes : la PMA pour tous, le droit de disposer de son corps, la question des frontières, avec notamment la Loi immigration de Darmanin (elle concentre des mesures visant à rendre plus efficaces les procédures d’expulsions)… Mais nous n’aurons pas un mot d’ordre en particulier, comme cela peut-être le cas dans d’autres prides. »

Un lieu queer et féministe en projet

Cette journée sera aussi l’occasion pour les organisateurs d’annoncer le lancement d’une campagne de financement participatif pour la location d’un local queer et féministe. « Il nous permettrait d’avoir une permanence, un endroit pour organiser nos événements. Nous allons profiter de la journée pour communiquer sur ce projet. Nous avons déjà le nom : Passages, la maison queer et féministe. »

* David et Jonathan Finistère, Les Détraqueers, Glory all, Parlons trans !, Les Pétrolettes Finistère.  

Samedi 24 juin, place de la Liberté à Brest. Village associatif de 10 h à 18 h, marche à 14 h.
Julien Saliou  22 Juin 2023

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18 juin 2023 ~ 0 Commentaire

fiertés kemper (le tél)

fr}homob

Entre 1 000 et 1 200 personnes étaient dans les rues de Quimper pour la marche des fiertés

Un joyeux cortège, bruyant et coloré a dévalé la rue Kéréon au départ de la place Saint-Corentin, ce samedi 17 juin à Quimper.

Entre 1 000 et 1 200 personnes ont pris part à la marche des fiertés dans les rues de Quimper, ce samedi 17 juin. Un joyeux cortège, bruyant et coloré a dévalé la rue Kéréon au départ de la place Saint-Corentin, vers 15 h 30, juste après des prises de paroles appelant à plus de tolérance et à l’arrêt de toutes les discriminations : « Nous sommes confrontés à une banalisation des discours haineux et réactionnaires. Ça suffit ! », témoignait l’une des organisatrices de ce rassemblement de militants LGBTQIA+.

Cette journée de revendications à l’initiative des collectifs Fiertés 29 et Trans en Finistère Sud (CTEFS) ainsi que de la Ligue des droits de l’Homme section Quimper (commission Identités) a débuté dès 10 h par l’ouverture d’un village associatif monté sur la place Saint-Corentin.

17 juin 2023

https://www.letelegramme.fr/

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17 juin 2023 ~ 0 Commentaire

lgbt (france inter)

lgbt

« Nous aussi nous sommes Corses » : une première marche des fiertés organisée à Bastia

La marche des fiertés est rare en Corse. Après celle d’Ajaccio, la marche de ce samedi à Bastia sera la deuxième. La communauté LGBTI+ veut « célébrer les identités multiples ». L’événement est soutenu par 14 organisations, syndicats et mouvements politiques corses.

« Nous aussi nous sommes Corses », martèle Silver Maestrati, 23 ans membre de l’association Arcu, qui organise une marche des fiertés à Bastia ce samedi après-midi. L’association refuse que la défense de ce territoire, de cette langue, de cette culture, de cette nature, soit accaparée par les réactionnaires.

« On nous oppose le fait que nous soyons impurs par rapport à une région traditionnellement chrétienne » s’étonne Silver Maestrati. « C’est complétement idiot. Nous sommes nés ici, dans l’île. Nous sommes fiers d’être Corses. Nous voulons que notre île puisse construire un futur plus égalitaire et plus ouvert envers des personnes qui existent, des évolutions de la société. »

L’intimité réduite sur l’île

L’identité corse, comme toutes les identités, ne peut se limiter à un carcan stéréotypé et doit s’en affranchir, ajoutent les membres de l’association. D’autant que l’île a un périmètre réduit, que tous le monde s’y connait ou presque pour Livia Casalonga, la secrétaire de l’Arcu. « Dans les grandes villes, c’est plus simple de se découvrir, parce qu’il y a de l’anonymat. On en a beaucoup moins sur notre île, il y a moins de mélange social. Donc quand on se découvre, ce serait agréable de le faire quand on le veut, et sans se dire qu’on n’est pas prêt. »

Des menaces sur les réseaux sociaux

Comme partout l’association est ciblée sur les réseaux sociaux. Laora lit les commentaires sous les messages qu’elle diffuse sur ces réseaux : « Récemment, on a eu ‘Vivement que l’OMS reclasse l’homosexualité comme une maladie mentale’ », se désole-t-elle. Ils ne sont que quelques-uns derrière, pas la majorité. Mais ils sont insultants, et virulents.

Les membres de l’association sont menacés aussi. « On sera là cette marche ne se fera pas », lit-elle aussi dans les commentaires. Mais elle en rigole presque : « Ce sont vraiment des trompettes, qui claironnent pour nous impressionner. Mais je pense qu’ils resteront sur le trottoir d’en face à nous regarder de travers. » La préfecture de Haute Corse indique qu’elle portera une attention particulière à cette marche pour qu’elle se déroule dans de bonnes conditions.

Une déambulation est organisée à partir de 17h, depuis le palais de justice jusqu’à la place Saint-Nicolas, avant une soirée festive dans un bar de Bastia.

Béatrice Dugué samedi 17 juin 2023

https://www.radiofrance.fr/

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16 juin 2023 ~ 0 Commentaire

lgbt (npa)

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05 avril 2023 ~ 0 Commentaire

lgbt ( fr bleu-fr3)

lgbt

En Bretagne, les cercles celtiques traditionnellement bienveillants avec les homosexuels

En Bretagne, les cercles celtiques sont des espaces de solidarité et de soutien pour les homosexuels depuis des décennies, révèle le documentaire « Et en plus, ils dansent » qui sort le 8 avril 2023. Quatre hommes, dont le brodeur Pascal Jaouen, témoignent.

 » Le cercle celtique m’a donné de la force. » Ce sont les premiers mots de Gildas Sergent dans le documentaire « Et en plus, ils dansent » de Kénan An Habask et Thierry Salvert qui sort en avant-première ce samedi 8 avril 2023. Ce film de 52 minutes donne la parole à quatre hommes qui osent parler, parfois pour la première fois, avec tact, de leur homosexualité et qui racontent comment, dans un monde parfois hostile, ils ont trouvé un droit à l’indifférence dans les cercles celtiques.

Les cercles celtiques, loin de leur image conservatrice et genrée

Ce film est une idée de Gildas Sergent, 58 ans, chorégraphe au cercle celtique de Douarnenez, entré dans la danse dans les années 80. Trois autres personnalités de la culture bretonne témoignent : Pascal Jaouen, brodeur et styliste renommé, Jonathan Le Guennec, metteur en scène au cercle celtique de Pontivy, et Tristan Gloaguen, codirecteur de la puissante Confédération Kenleur, qui compte plus de 20 000 danseurs.

À travers des témoignages émouvants, ils racontent l’importance qu’a eu la danse bretonne dans leur vie pour s’assumer en tant qu’homosexuels. « Nos recherches, et leurs témoignages, montrent que le cercle celtique était un endroit possible pour les jeunes hommes esseulés par leur différence, plus facile que dans les clubs de foot et les bagadoùs, surtout en milieu rural. Un espace où ils étaient les bienvenus, et où ils pouvaient même devenir moteur de l’activité du cercle », constatent les réalisateurs, Kénan An Habask et Thierry Salvert.

« Un pourcentage un peu plus élevé d’homosexuels »

« Un jour, j’ai pris conscience qu’il y avait un pourcentage un peu plus élevé d’homosexuels dans les cercles celtiques qu’ailleurs, alors que c’est un milieu traditionnel extrêmement genré. On n’a pas de pourcentage. Mais si on pense qu’il y a 10 à 12% d’homosexuels dans la société française, il y en a sans doute un peu plus dans les cercles celtiques.

Et surtout, ils ont pu prendre des responsabilités. On a cherché à remonter avant les années 80, mais les personnes encore en vie à qui on a pensé, ne souhaitaient pas forcément s’exprimer. Donc, on est parti de notre propre expérience« , constate Gildas. Kénan An Habask approuve : « Il y avait déjà des cas dans les années 1950-1960, mais effectivement, les témoignages dans le film commencent dans les années 80. »

« J’ai couché avec des curés et je ne supporte plus le mensonge »

À travers le témoignage de ces quatre hommes, on comprend comment des homosexuels ont trouvé naturellement leur place dans les cercles celtiques, où leurs disponibilités, leur temps libre était apprécié. Mais dans le film, ils racontent aussi les difficultés.

Tristan Gloaguen revient sur l’histoire « de deux garçons emprisonnés en raison de leur homosexualité en 1955″, alors qu’ils étaient des piliers du cercle celtique de Pont-l’Abbé. « Le cercle s’est mis en sommeil et il a fallu attendre 1962 pour qu’il renaisse. » Le brodeur Pascal Jaouen estime que les religions et notamment l’Église catholique ont « fait beaucoup de tort aux homosexuels. Avec beaucoup d’hypocrisie, car il y avait beaucoup d’homosexuels dans l’église. Je le sais puisque j’ai couché avec des curés. Je ne supporte plus le mensonge. »

Et l’équipe du film de rappeler que le sentiment de rejet de l’homosexualité pousse encore trop de personnes au suicide. « C’est même la deuxième cause de mortalité chez les jeunes hommes entre 16 et 25 ans« , rappelle Tita B Production.

Projections en avant-premières en présence de l’équipe du film :

  • samedi 8 avril à 17h au cinéma Le Club, Douarnenez
  • dimanche 9 avril à 18h au cinéma Le Katorza, Quimper
  • lundi 10 avril à 17H au cinéma Le Rex, Pontivy
  • jeudi 13 avril à 19h à la salle Ar Sterenn, Châteauneuf-du-Faou

Diffusions TV Jeudi 18 mai à 22h50 sur France 3 Bretagne, de ce film produit par Tita B Productions

Valérie Le Nigen Mercredi 5 avril 2023

https://www.francebleu.fr/

Commentaire:

Le Mouvement breton d’après guerre, malgré son « virilisme » n’était pas exempt de « LGBT », surtout à droite. A gauche on parlait « d’invertis ». Le plus grand des écrivains bretons de l’école nationaliste, vivait avec son compagnon à Dublin… au grand dam des catholiques qui dirigeaient le mouvement.

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05 avril 2023 ~ 0 Commentaire

lgbt (le télégramme)

 » Et en plus ils dansent ! « 
Douarnenez

Comment les homosexuels se sont épanouis au sein des cercles celtiques

Loin des clichés d’une Bretagne conservatrice qu’ils peuvent renvoyer, les cercles celtiques ont su accueillir des hommes homosexuels en quête de tolérance, d’un refuge. Quatre d’entre eux témoignent dans un film, « Et en plus ils dansent ».

« Sur scène ou dans le défilé, c’est un garçon et une fille en costumes, main dans la main, comme une image figée de la Bretagne éternelle. Mais alors, en coulisses, c’est tout autre chose… » L’humour n’est jamais loin avec Gildas Sergent, figure gouailleuse de Douarnenez et membre du cercle des Korriged Is.

Ce jour-là, pourtant, pour présenter le film « Et en plus ils dansent », dans lequel il témoigne, le ton est plus grave. « Au sein du cercle, pas question de cacher mon orientation sexuelle, bien au contraire : la parole est libre, on en rigole. En dehors, on la masque en partie ou totalement, alors le dire publiquement dans un film, c’est quand même une montagne », confie-t-il. Un coming out, et une libération. La parole forte qu’il livre, comme celle de trois autres témoins réunis dans ces 52 minutes, offre des moments intenses.

« Ce n’est pas au foot qu’on pouvait s’assumer »

Produit par la société douarneniste Tita Productions, « Et en plus ils dansent » aborde un sujet jusque-là jamais évoqué : l’homosexualité masculine au sein des cercles celtiques. Des lieux de création, d’ouverture, de danse, qui sont apparus à des garçons et à des hommes comme des refuges pour s’affirmer et s’épanouir dans la Bretagne rurale. « Ce n’est pas au club de foot, ni même au bagad, que l’on pouvait assumer sa différence », reprend Gildas Sergent.

Au cours d’une enquête lancée en 2018, les réalisateurs Kenan an Habask et Thierry Salvert ont longuement rencontré quatre acteurs du monde des cercles celtiques. « Nos personnages qui ont accepté de parler ne sont pas des militants de la cause : il s’agissait de mettre des mots sur un phénomène ressenti depuis des décennies au sein des cercles, cette présence marquée d’homosexuels qui est l’un des facteurs de leur dynamisme », indique Kenan an Habask.

« Un mouvement de fond »

Les quatre hommes racontent leurs douleurs, l’annonce aux proches, la violence des propos, la tolérance trouvée dans leur groupe… On entend, aux côtés de Gildas Sergent, le brodeur Pascal Jaouen, le metteur en scène au cercle celtique de Pontivy Jonathan Le Guennec, et le codirecteur de la confédération Kenleur, Tristan Gloaguen. « Cela a été très dur pour lui d’annoncer son orientation sexuelle au sein d’une famille catholique et conservatrice, et aujourd’hui, il s’apprête à présenter le film devant tous ses danseurs à Châteauneuf-du-Faou. La prise de parole est une épreuve qui peut faire du bien », note Laurence Ansquer, de Tita Productions.

À côté de ces solidarités, les auteurs rappellent l’augmentation des actes homophobes, le suicide du jeune Lucas, en début d’année. « Les cercles celtiques ont eu réellement un effet salvateur pour des homosexuels », signale Thierry Salvert. Qui voit avec enthousiasme le monde celtique s’ouvrir au film : une projection est prévue au prochain Tradi’Deiz de Vannes, une autre au Festival Interceltique de Lorient. « Ce film participe à un mouvement de fond sur ce que l’on veut faire de la culture bretonne, signale Gildas Sergent. C’est une étape qui dessine le visage des cercles celtiques des années 2030 ».

Projections en avant-première

Samedi 8 avril, à 17 h, au cinéma Le Club, à Douarnenez ; dimanche 9 avril, à 18 h, au cinéma Le Katorza, à Quimper ; lundi 10 avril, à 17 h, au cinéma Le Rex, à Pontivy ; jeudi 13 avril, à 19 h, à la salle Ar Sterenn, à Châteauneuf-du-Faou ; dimanche 16 avril à Vannes. Présentations en présence de l’équipe du film en totalité ou en partie.

04 avril 2023  Rodolphe Pochet

https://www.letelegramme.fr/

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17 janvier 2023 ~ 0 Commentaire

lgbt (npa etc)

Pour une retraite radieuse des LGBTI (tribune unitaire

Publié sur Mediapart et Têtu

Nous, personnalités et organisations LGBTI, nous opposons à la réforme des retraites que vient de présenter le gouvernement pour reporter l’âge de départ à 64 ans et accélérer le passage à 43 annuités afin de bénéficier d’une retraite à taux plein.

Si cette réforme est appliquée, elle sera nuisible pour tou·te·s les futur·e·s retraité·e·s. Elle sera particulièrement néfaste pour les LGBTI, car nous sommes encore plus vulnérables que le reste de la population face à la vieillesse.

En effet, le grand âge est souvent synonyme d’isolement et nous sommes beaucoup à ne pas avoir de soutien à cette étape de nos vies, à cause du potentiel rejet des familles où nous sommes né·e·s mais aussi de la privation du droit de créer nos propres familles.

Or, la famille est une structure d’appui primordiale au moment de la retraite, en particulier en cas de perte d’autonomie. Ses membres, quand ils ont le temps et l’argent, peuvent assister les plus âgé·e·s en les aidant à leurs domiciles, en les accueillant dans leurs foyers ou en finançant l’hébergement en EHPAD. Mais la construction de nos familles a été prohibée pendant des générations avec l’inégalité de nos droits au mariage, à l’adoption et à la procréation et la stérilisation forcée des personnes trans pendant de nombreuses années. De nos jours, ces droits sont encore instables à cause des discriminations dans les procédures d’adoption ou des difficultés d’accès à la PMA, toujours interdite pour les personnes trans.

Avec la nouvelle réforme des retraites, nous allons devoir travailler plus longtemps, ce qui dégradera nos conditions de santé, ou partir avant d’avoir toutes nos annuités, ce qui réduira nos pensions. Face à ces régressions, nous n’avons pas les mêmes possibilités de s’appuyer sur la solidarité familiale, ce qui nous fragilise davantage quand nous arrivons à la retraite.

Le monde du travail a été et est toujours trop souvent un environnement hostile pour les LGBTI : les discriminations persistent et peuvent influer tout au long de la vie sur notre situation professionnelle. Des études démontrent que les inégalités salariales subsistent pour celles et ceux qui font leur coming-out en milieu professionnel et cela se répercute sur les montants de nos retraites.

De l’orientation professionnelle en milieu scolaire aux évolutions de carrière, en passant par les difficultés d’accès à l’embauche, le parcours de vie des LGBTI est jalonné par les violences subies, allant jusqu’à l’exclusion de l’emploi avec des périodes de chômage qui impactent nos durées de cotisation. Les personnes vivant avec le VIH, les personnes trans ou les personnes racisées sont encore plus exposées à ces refus d’embauche, ruptures de carrières et difficultés d’évolution professionnelle. Une retraite à taux plein devient alors presque impossible et nous condamne souvent à nous contenter d’une pension à taux réduit.

Les femmes sont fortement touchées, surtout si elles sont lesbiennes ou bisexuelles : en plus d’être moins bien payées, elles sont davantage concernées par les temps partiels et les pauses dans leurs carrières. Leur retraite, déjà largement inférieure à celle des hommes, s’en verrait encore réduite si la réforme venait à passer. En outre, quand elles en ont eu la possibilité, elles ont quelquefois arrêté de travailler pour s’occuper de leurs enfants.

Tous ses paramètres fragilisent nombre de parcours professionnels mais aussi l’espérance de vie « en bonne santé », entraînant de fortes inégalités sociales au moment d’accéder à la retraite. La nouvelle réforme, si elle venait à être appliquée, renforcerait les effets délétères de ces mécanismes et viendrait accentuer notre précarité.

La retraite est pourtant un stade indispensable de nos vies : temps de repos bien mérité après avoir tant travaillé, elle n’est pas nécessairement une période d’inactivité. Beaucoup d’entre nous n’ont malheureusement pas pu y arriver du fait de de la pandémie de VIH/Sida, ou à cause du taux de suicide qui reste très élevé chez les LGBTI. Il reste donc tant à inventer sur les formes que peuvent prendre la retraite dans nos communautés. Beaucoup de retraité·e·s décident d’avoir un engagement bénévole et nous pouvons par exemple penser cette étape en s’investissant dans une association d’auto-support ou de lutte contre les discriminations.

Par ailleurs, les représentations de personnes LGBTI âgées sont quasiment absentes dans notre société. En vieillissant, nous sommes petit à petit invisibilisé·e·s et nous devons également nous questionner sur nos propres mécanismes internes qui amènent à cette situation.

Il nous faut recréer du dialogue et de la solidarité entre les générations pour participer à la transmission de notre histoire commune, de nos récits de vies et de nos pratiques militantes. Tant d’actions sont à imaginer : pour les réaliser, nous avons besoin d’une retraite en bonne santé, avec suffisamment d’argent pour la vivre dignement et en profiter.

C’est pourquoi nous nous mobiliserons parmi tou·te·s les salarié·e·s, étudiant·e·s, retraité·e·s et sans emploi dans toutes les initiatives pour lutter contre cette nouvelle réforme des retraites en commençant par les manifestations des 19 et 21 janvier.

En combattant tou·te·s ensemble, nous avons la capacité de faire reculer le gouvernement. Nous pourrions même aller plus loin en regagnant la retraite à 60 ans, avec 37,5 annuités afin d’obtenir enfin une victoire et nous redonner espoir dans un avenir désirable.

Mardi 17 janvier 2023

https://nouveaupartianticapitaliste.org/

Signataires :

Organisations :

Act Up-Paris
arcENSiel
(Lyon)
Assemblée Féministe Montreuil
Association Fransgenre
Barbi(e)turix
bonjour madame, Bar féministe et queer
Centre LGBTQI+ de Paris-IdF
CIEL (Clermont-Ferrand)
Collectif archives LGBTQI+
Collectif Super Saphique
Commission LGBTI du Nouveau Parti Anticapitaliste (etc)

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02 janvier 2023 ~ 0 Commentaire

algérie (courrier)

Un Algérien attend devant le tribunal administratif de Francfort le début de son audience sur sa demande d’asile. Il porte des baskets aux couleurs de l’arc-en-ciel et craint d’être persécuté en raison de son homosexualité s’il est contraint de retourner en Algérie, photo prise le 16 août 2022.
Un Algérien attend devant le tribunal administratif de Francfort le début de son audience sur sa demande d’asile. Il porte des baskets aux couleurs de l’arc-en-ciel et craint d’être persécuté en raison de son homosexualité s’il est contraint de retourner en Algérie.

L’Algérie se prépare à faire la guerre aux couleurs de l’arc-en-ciel

Le ministère du Commerce algérien mettra bientôt à l’index tous les produits jugés contraires aux traditions et aux préceptes de l’islam. En ligne de mire notamment, les objets aux couleurs de l’arc-en-ciel, ou qui font référence au drapeau de la communauté LGBTQI.

Le ministère du Commerce envisage de lancer une campagne de sensibilisation contre ce qu’il considère être des produits aux couleurs ou aux symboles “non conformes aux préceptes de l’islam”, rapporte le site d’information Algérie 360.

Algérie 360 fait clairement référence aux couleurs portées par les communautés LGBTQI, un sujet qui “reste un tabou pour les peuples musulmans”. Toujours selon le site d’information, “plusieurs produits comportant le drapeau arc-en-ciel sont commercialisés sur le marché algérien”.

Du 3 au 9 janvier 2023, le ministère du Commerce mènera ainsi une action de sensibilisation auprès des consommateurs algériens sur les dangers de certains produits qui “incitent à déroger aux règles de la charia”.

L’homosexualité constitue toujours un délit en Algérie, passible de trois ans de prison. Dans un article publié le 20 décembre 2022 et intitulé “Le déclin de la civilisation occidentale. De l’homosexualité à la pédophilie”, le journal arabophone Echorouk accuse l’Occident de tout faire pour “pervertir” les sociétés.

“Les sociétés occidentales, après avoir brisé la famille, s’être rebellées contre le mariage, avoir lutté contre la masculinité et promu les relations interdites, se sont passionnées pour les relations anormales et perverses, écrit notamment l’auteur de l’article. C’est une civilisation qui a prétendu avoir tué Dieu, mais en fait elle a tué l’être humain.

Elle a pensé qu’en se débarrassant des contraintes de la religion elle accèderait au bonheur désiré, mais elle n’a récolté que le malheur, qui pousse des millions d’Européens au suicide, à la dépendance et les expose aux traumatismes psychologiques.”

En juillet 2022, les autorités algériennes ont saisi 80 exemplaires du Coran aux couleurs de l’arc-en-ciel, rapporte pour sa part le quotidien algérien Le Provincial.

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04 octobre 2022 ~ 0 Commentaire

mc carthy (jdd)

mac carthy

Qu’est-ce que le maccarthysme ?

Dans une interview au Monde, l’ex-secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts, Julien Bayou, accusé de violences psychologiques, a expliqué qu’il ne fallait « pas confondre féminisme et maccarthysme. » Mais qu’est-ce que le maccarthysme ?

Le maccarthysme fait référence au sénateur républicain Joseph McCarthy qui avait lancé dans les années 1950 une campagne aux États-Unis contre toute personne soupçonnée d’être communiste ou d’éprouver des sympathies pour le régime soviétique. Plusieurs millions d’Américains sont alors soumis à des enquêtes judiciaires et policières.

La répression culmine quand Joseph McCarthy est nommé en 1953 à la tête d’une sous-commission d’enquête permanente du Sénat, après la victoire du républicain Eisenhower à la présidentielle.

Parmi les principales personnalités concernées, on retrouvait de nombreux hauts fonctionnaires, journalistes, artistes d’Hollywood et intellectuels de la côte Est. Charlie Chaplin a notamment subi cette « chasse aux sorcières » et avait vu son retour aux États-Unis empêché, l’obligeant à passer le reste de sa vie en Suisse. 

Mais cette persécution politique ne s’est pas arrêtée à Hollywood. De nombreux homosexuels ont également été visés dans les administrations d’État. La Commission d’enquête présidée par McCarthy estime que les homosexuels sont faibles face au chantage communiste et donc susceptibles de transmettre des secrets d’État. Des milliers de personnes soupçonnées d’être homosexuelles perdent alors leur travail, poussant certaines au suicide.

Le mccarthysme fut dénoncé par une partie de la société américainenotamment le grand scientifique Albert Einstein qui estimait que le maccarthysme est « un danger incomparablement plus grand pour notre société que ces quelques communistes qui peuvent être dans notre pays », ajoutant que « ces investigations ont déjà largement miné le caractère démocratique de notre société ».

4 octobre 2022    Michaël Bloch

https://www.lejdd.fr/

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29 juillet 2022 ~ 0 Commentaire

lgbt (l’étincelle)

drapeau_gay_breton

lI y a 40 ans : la dépénalisation de l’homosexualité

Le 27 juillet 1982, sur une proposition de ministre de la Justice, Robert Badinter ; l’Assemblée Nationale votait la dépénalisation de l’homosexualité, mesure qui entrera en vigueur le 4 août de la même année.

Était ainsi abolie une disposition du code pénal héritée du régime de Vichy qui condamnait « les actes contre-nature ».

Cependant il faudra attendre encore 11 ans pour qu’en 1993 l’Organisation mondiale de la santé retire l’homosexualité de sa liste des maladies mentales.

Aujourd’hui des associations LGBT demandent réparation à l’État pour les brimades, emprisonnements et autres infamies infligés pendant des décennies aux homosexuels.

Une demande largement symbolique mais qui le mérite de faire connaître aux jeunes générations, à un moment où l’homophobie refait surface, le calvaire que les homosexuels endurèrent pendant trop longtemps.

29 juillet 2022

https://www.convergencesrevolutionnaires.org/

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