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30 juin 2021 ~ 0 Commentaire

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PMA, GPA, accès aux origines… Ce que change (ou non) la loi de bioéthique dans dix situations

Après une gestation de presque deux ans, un texte historique, qui ouvre beaucoup plus largement la procréation médicalement assistée, entre en vigueur.

Le long chemin de la loi de bioéthique s’achève enfin. Après vingt-deux mois de discussions au Parlement, l’Assemblée nationale a adopté définitivement, mardi 29 juin, un texte ouvrant la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes.

Ce texte aura également un effet sur d’autres situations, comme l’accès aux origines des enfants nés d’une PMA, le double don de gamètes, etc. Certaines dispositions controversées ont été âprement discutées dans l’Hémicycle. Nous avons tenté de montrer les répercussions concrètes de cette loi pour les parents, seuls ou en couple, les donneurs et les enfants, en examinant dix situations types.

  • Situation 1 : deux femmes en couple souhaitent bénéficier d’un don de sperme pour avoir un enfant

Interdit avant la loi

Jusqu’alors, il ne leur était pas possible de bénéficier d’une PMA en France. Elles pouvaient toutefois passer par une insémination « artisanale » (non médicalisée), avec le concours d’un donneur. Si elles en avaient les moyens financiers, elles pouvaient aller dans les pays (Belgique, Danemark, Espagne…) où le don de sperme est autorisé pour les couples de femmes.

Depuis 2013, le « parent social » peut adopter l’enfant de son conjoint (qui est le géniteur), à condition que le couple soit marié. L’adoption plénière est parfois refusée par certains tribunaux quand il n’a pas été prouvé que le don était anonyme – ce qu’il n’est pas s’il est « amical » et « artisanal ». Dans ce cas, l’adoption est dite « simple » : les deux liens de filiation, biologique (avec le donneur) et adoptif (avec la mère adoptante), coexistent.

Autorisé après la loi

Une femme en couple avec une autre femme pourra bénéficier, en France, de la PMA et prétendre à un don de sperme, aujourd’hui réservé aux couples hétérosexuels infertiles. Pour établir un lien de filiation, les deux femmes, qu’elles soient mariées ou non, devront produire une « reconnaissance conjointe anticipée » de l’enfant à naître.

  • Situation 2 : une femme célibataire souhaite donner naissance à un enfant en bénéficiant d’un don de sperme

Interdit avant la loi

A l’instar d’une femme en couple avec une autre femme, une femme seule ne pouvait bénéficier d’une PMA en France. Elle pouvait toutefois avoir recours à une insémination « artisanale », avec le concours d’un donneur. Si elle en avait les moyens financiers, elle pouvait aller dans les pays (Belgique, Danemark, Espagne…) où le don de sperme est autorisé.

Autorisé après la loi

Une femme seule pourra bénéficier du système français de PMA avec tiers donneur et prétendre à un don de sperme. Les frais seront remboursés par la Sécurité sociale, de la même façon que pour les couples hétérosexuels qui en bénéficient actuellement.

  • Situation 3 : une femme en âge de procréer souhaite congeler ses ovocytes pour ne pas se faire rattraper par l’« horloge biologique »

Interdit avant la loi

La loi autorise la conservation des ovocytes, mais seulement pour des raisons médicales – si une maladie ou une intervention altère ou risque d’altérer la fertilité. Seule exception : une femme qui pratique un don d’ovocytes peut être autorisée à en conserver pour elle-même, sous conditions.

Autorisé après la loi

Une personne majeure, homme comme femme, répondant aux critères d’âge peut recourir à la conservation de ses gamètes pour réaliser une PMA ultérieurement. Selon les derniers arbitrages, la stimulation et la ponction seront remboursées (avec des limites d’âge fixées par décret), mais la conservation des ovocytes, estimée à 40 euros par an environ, restera à la charge des personnes concernées.

  • Situation 4 : un homme et une femme souhaitant un enfant, mais ayant tous les deux des problèmes de fertilité, voudraient bénéficier d’un double don

Interdit avant la loi

La loi n’autorisait la conception d’un embryon qu’avec les gamètes d’au moins l’un des membres du couple, l’ovocyte de la femme ou le sperme de l’homme, afin de maintenir un lien biologique avec au moins l’un des deux parents.

Autorisé après la loi

Le texte adopté permet la conception d’un embryon avec des gamètes exclusivement issus du don. Le Conseil d’Etat a estimé que cette autorisation est juridiquement possible et a rappelé que l’assistance médicale à la procréation demeure soumise à l’obligation de privilégier les pratiques et procédés qui permettent de limiter le nombre des embryons conservés.

  • Situation 5 : des enfants nés de dons de gamète souhaitent connaître leurs géniteurs

Interdit avant la loi

Un enfant né d’un don de gamète n’avait pas la possibilité d’accéder à l’identité du donneur, le don de gamètes étant soumis au principe général de l’anonymat des dons de matière corporelle.

Autorisé après la loi

A partir du moment où un donneur (homme ou femme) souhaite faire un don de gamète (spermatozoïdes ou ovocytes), il devra obligatoirement accepter que son identité puisse être dévoilée à l’enfant qui sera issu de ce don, lorsque celui-ci aura 18 ans. Les enfants qui le souhaitent peuvent alors déposer une demande auprès d’une commission d’accès aux origines, auprès d’une commission dépendant du ministère de la santé.

Pour les enfants nés avant la promulgation de la loi, les anciens donneurs pourront être recontactés après formulation d’une demande par la personne née du don, mais ils auront le choix de fournir ou non leurs coordonnées.

  • Situation 6 : deux hommes sont en couple et souhaitent avoir un bébé

Reste interdit

La gestation pour autrui (GPA) est formellement interdite en France. Plusieurs cas de couples gays ayant un ou des enfants ont été médiatisés, mais c’est une situation qui reste rare. Ceux qui en ont les moyens financiers se tournent vers les pays qui autorisent la GPA. Au retour, si la mère porteuse figure sur l’acte de naissance étranger, aux côtés du géniteur, seule l’adoption simple est possible pour le conjoint de même sexe, car il y a déjà deux parents légaux.

  • Situation 7 : un couple infertile qui a recours à la PMA souhaite choisir l’identité de son donneur

Reste interdit

Le don de gamètes est soumis au principe général de l’anonymat des dons de matière corporelle. Un couple ne peut ni connaître l’identité du donneur, ni le choisir. La décision incombe aux seuls médecins qui, très généralement, suivent un critère de ressemblance physique.

En vertu de la même logique, il reste interdit de « diriger » son don d’ovocytes ou de sperma-tozoïdes pour en faire bénéficier un couple en particulier. Cette possibilité a été rejetée lors des discussions à l’Assemblée et au Sénat. C’est pourtant ce qui se passe dans la pratique, lors des dons de sperme « artisanaux » ; les dons d’ovocytes nécessitent, eux, davantage de moyens techniques et restent donc impossibles hors cadre hospitalier.

  • Situation 8 : après le décès de son conjoint, une femme souhaite poursuivre le processus de PMA

Reste interdit

Il n’est pas possible pour une femme dont le conjoint est mort d’avoir recours à une PMA. Elle n’a pas le droit d’utiliser les gamètes ou les embryons fécondés à partir du sperme du défunt qui ont été conservés. Certains pays, comme l’Espagne, le permettent avec l’accord préalable du conjoint.

  • Situation 9 : un couple veut s’assurer que leur enfant n’aura pas de maladie génétique

Reste interdit

En France, le diagnostic préimplantatoire (DPI) n’est autorisé que pour éviter la transmission d’une maladie génétique grave, déjà diagnostiquée dans la famille au préalable (mucoviscidose, myopathie, etc.). D’autres pays le permettent sans condition médicale dans le cas de fécondation in vitro, mais il faut compter plusieurs milliers d’euros en plus de la PMA elle-même.

  • Situation 10 : un homme trans veut recourir à la PMA

Reste interdit

La loi de bioéthique n’inclut pas les hommes transgenres dans les personnes qui pourront dorénavant recourir à la PMA. Des amendements dans ce sens avaient pourtant été déposés par des députés de la majorité, ainsi que des députés socialistes et « insoumis », précisant que le « changement de sexe à l’état civil ne [faisait] pas obstacle » à la PMA. Cette possibilité a été rejetée par l’Assemblée nationale en septembre 2019.

Mathilde Damgé

https://www.lemonde.fr

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28 juin 2021 ~ 0 Commentaire

lgbt (jdd)

drapeau_gay_breton

Au fait, que veut dire le sigle « LGBT »?

Les associations LGBT ont manifesté à Paris samedi 26 juin à l’occasion de la Marche des fiertés. mais au fait que signifie le terme LGBT?

Ce samedi 26 juin 2021, la Marche des fiertés parisienne s’élançait de Pantin (Seine-Saint Denis) pour revendiquer les droits des personnes LGBT et lutter contre les discriminations qu’elles subissent. Mais que veulent dire exactement le sigle LGBT, apparu dans les années 1990, et sa déclinaison LGBTQIA+?

> L comme lesbienne : désigne les femmes homosexuelles, qui sont attirées sexuellement et/ou affectivement par des femmes.

> G comme gay : il s’agit des hommes homosexuels, qui sont attirés sexuellement et/ou affectivement par des hommes.

> B comme bisexuel : c’est des personnes qui peuvent être attirées sexuellement et/ou affectivement par les deux sexes (hommes et femmes).

> T comme trans : représente à la fois les personnes transsexuelles et transgenres. Une personne transsexuelle est une personne née homme ou née femme qui ne se sent pas appartenir à ce genre et qui a choisi d’opérer un changement de sexe. Alors qu’une personne transgenre n’a pas opéré de changement de sexe.

> Q comme queer : désigne l’ensemble des minorités sexuelles et de genre qui ne se définissent ni comme hétérosexuelles ni comme cisgenres (les personnes qui s’identifient à leur genre de naissance).

> I comme intersexe : ce terme fait référence aux personnes qui sont nées avec des caractères sexuels (génitaux, chromosomiques…) différents des définitions traditionnelles du sexe féminin ou du sexe masculin.

> A comme asexuel : pour les personnes qui ne ressentent pas d’attirance sexuelle pour les autres.

> + : désigne tous les autres groupes ou personnes qui ne sont pas représentées par les groupes décrits ci-dessus.

Avant que le sigle apparaisse dans les années 1990, le terme « homosexuel » ou « gay » était utilisé pour désigner les personnes non-hétérosexuelles.

Cependant, ce terme a été jugé trop restrictif et remplacé par le sigle LGBT qui permet d’inclure à la fois une orientation sexuelle (lesbienne, gay, bisexuel) et une identité de genre (transsexuel et transgenre).

Le sigle LGBTQIA+ n’est pas qu’un sigle mais aussi un mouvement qui lutte pour la reconnaissance des droits des personnes concernées et contre les discriminations qu’elles subissent.

De nombreuses associations comme l’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT) mènent ces combats car, bien que les mœurs sociétales évoluent, les actes homophobes et transphobes sont encore nombreux. Quelque 55% des personnes concernées ont subi des actes anti-LGBT au cours de leur vie.

26 juin 2021 Isabelle Veloso Vieira

https://www.lejdd.fr/

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24 juin 2021 ~ 0 Commentaire

droits des femmes (el diario)

femme ecrivain

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Les fonds destinés à supprimer les droits des femmes et des LGBTI en Europe ont quadruplé en dix ans

Le rapport du Forum parlementaire européen sur les droits sexuels et reproductifs (EPF) intitulé « The Tip of the Icerberg » (la pointe de l’iceberg) a chiffré l’augmentation des groupes qui tentent d’imposer un programme ultra-catholique par le biais d’une « stratégie soigneusement orchestrée » qui « produit des résultats concrets », comme le détaille le rapport.

707,2 millions de dollars pour tenter de renverser les droits sexuels et reproductifs. Ce sont les chiffres qu’une récente enquête du Forum parlementaire européen sur les droits sexuels et reproductifs (EPF) attribue à l’agenda ultra-catholique en Europe avec lequel un conglomérat de fondations et d’ONG opère pour saper les lois sur l’avortement, l’éducation sexuelle et les LGTBI et empêcher la promulgation de nouvelles lois.

Le forum est un réseau de parlementaires de tout le continent qui a surveillé l’activité d’une demi-centaine de groupes et l’argent qu’ils ont dépensé pour cet agenda, qu’il qualifie d’anti-genre. Le rapport « The Tip of the Iceberg Extremist Religious Funders Against Sexual and Reproductive Rights » révèle qu’il a quadruplé en une décennie, passant de 22,2 millions en 2009 à 96 millions en 2018. Au total, ils ont totalisé 707,2 millions en dix ans, selon une approximation « sous-estimée », souligne-t-elle.

Les chiffres illustrent la montée en puissance, ces dernières années, des mouvements opposés au féminisme et aux droits des femmes, à l’avortement et au collectif LGTBI. Parmi eux, l’association espagnole HazteOír ou sa filiale internationale CitizenGo, à laquelle l’étude attribue une dépense de 32,7 millions d’euros sur cette période, et tout un conglomérat d’acteurs ayant un poids au sein de l’Union européenne, où ils tentent d’exercer une influence politique. Mais aussi à l’intérieur de ses frontières.

L’étude souligne que la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et la Pologne sont les pays de base des fondations les plus « importantes ». Dans notre pays, HazteOír s’est fait connaître pour avoir affrété le bus transphobe et lancé des initiatives ultraconservatrices. Ses liens avec Vox, une formation avec laquelle elle partage des discours et des idées, mais aussi des noms sur les listes électorales, sont bien connus.

« L’image qui se dessine est celle d’une communauté transnationale d’extrémistes religieux et d’acteurs d’extrême droite partageant les mêmes idées et prenant des décisions stratégiques de financement par-delà les frontières internationales », conclut l’enquête, qui décrit une « stratégie soigneusement orchestrée » contre l’avancement des droits qui « produit déjà des résultats concrets. »

Il s’agit notamment de l’interdiction quasi-totale de l’avortement et des « zones sans LGTBI » en Pologne ou des lois anti-LGBTBI en Hongrie, qui vient d’interdire de parler d’homosexualité dans les écoles dans une règle qui l’assimile à la pédophilie. Aujourd’hui, ces groupes s’efforcent de renverser le « rapport Matic » sur les droits sexuels et reproductifs des femmes, qui doit être voté jeudi par le Parlement européen.

Le rapport note que l’opposition à ces évolutions a été considérée pendant un temps comme une « réaction naturelle » au progrès ou « une excentricité locale contenue dans quelques pays conservateurs » et que la résurgence actuelle « a été initialement sous-estimée [...] jusqu’à ce qu’elle commence à mobiliser le soutien populaire, à influencer et à façonner le paysage politique ».

Les analystes ont depuis longtemps averti que cette toile d’acteurs s’incarne dans des formations politiques qui se sont développées ces dernières années. L’étude cite l’Espagne et l’Allemagne comme pays où ces groupes ont créé des mécanismes « pour canaliser l’activisme » contre les droits sexuels et reproductifs « et transformer les participants en acteurs politiques » par le biais de partis tels que Vox, citent les experts.
Un réseau international coordonné

L’EPF a identifié trois origines géographiques importantes de ces organisations : Europe, États-Unis et Russie. C’est la première qui contribue le plus au montant total grâce à l’activité de fondations privées  » engagées  » dans le programme  » anti-gender « .

Au total, une vingtaine d’organisations ont dépensé 437,7 millions de dollars au cours des dix dernières années, selon l’étude. Ils le font par le biais de nombreuses activités, telles que la création de médias, la collecte de signatures en ligne, l’organisation de marches ou la tenue de forums et d’événements. L’étude prévient que les données de ces acteurs européens « sont les plus incohérentes » et présentent « des lacunes importantes qui conduisent à une sous-estimation ».

L’étude décrit HazteOír/CitizenGo comme « l’une des organisations les plus importantes de l’extrême droite de l’échiquier politique international » et lui attribue des stratégies fructueuses telles que le « astroturfing », qui consiste à lancer des initiatives en les faisant passer pour une expression populaire et spontanée.

Tous deux se définissent sur leur site web comme « une communauté de citoyens actifs qui cherche à promouvoir la participation de la société à la politique » par le biais de pétitions de signatures. Le dernier demande à Pablo Casado de faire appel de la loi sur l’euthanasie qui entrera en vigueur dans deux jours.

De cette manière, « ils fabriquent de l’indignation sociale pour canaliser leurs objectifs vers les partis politiques de droite et d’extrême droite », détaille l’étude.

L’étude cite également One of Us, une fédération européenne fondée en 2013 par l’ancien ministre populaire Jaime Mayor Oreja dans le but de défendre « les valeurs basées sur les racines judéo-chrétiennes » ; la Fundacio Provida Catalunya, ou encore la fondation française Jérôme Lejeune, également présente en Espagne. Les fondations en France, en Allemagne, en Italie et en Pologne complètent la carte des acteurs plus actifs qui n’agissent pas de manière isolée du reste, mais s’organisent et se coordonnent entre eux et également avec les formations politiques et les églises et acteurs religieux de premier plan.

Cette « collaboration internationale », derrière laquelle se cache une stratégie d’action formelle, prend la forme d’initiatives collectives telles que l’Agenda Europa, un réseau créé en 2013 auquel appartiennent nombre de ces organisations, ou encore le Political Network for Values, une plateforme « de représentants politiques pour travailler en réseau, dans un échange global et local, en promouvant et en défendant activement un décalogue de valeurs partagées, dont la protection de la vie humaine, le mariage, la famille et la liberté de religion et de conscience ».

Parmi ses membres figurent le maire Oreja, l’ancien sénateur Luis Peral et près d’une vingtaine d’autres hommes politiques venus du monde entier. Le conseil est présidé par la ministre hongroise de la famille, Katalin Novák, et Ignacio Arsuaga, président et fondateur de HazteOír, en est membre.

L’utilisation du contentieux « pour porter atteinte aux droits de l’homme ».

L’étude chiffre à 81,3 millions d’euros le montant qui provient d’une douzaine d’ONG et de think tanks aux États-Unis qui « bénéficient à leur tour de fondations conservatrices produites par des milliardaires ayant des liens avec le Parti républicain et l’extrême droite », affirment-ils.

Les acteurs de ce groupe sont passés de huit à dix au cours de la dernière décennie et parmi eux se distinguent ADF International et ECLJ, activement engagés dans des litiges stratégiques et qui, selon le rapport, « ont construit une infrastructure juridique en Europe » avec des bureaux « dans tous les centres de décision » du continent d’où ils ont participé « à plus de 30 affaires » devant les tribunaux européens « pour porter atteinte aux droits de l’homme ». Cette dernière est une technique utilisée en Espagne par l’organisation ultra-catholique Christian Lawyers (avocats), qui a porté devant les tribunaux des dizaines d’affaires liées à l’avortement ou à l’éducation sexuelle.

Une autre des organisations de la droite chrétienne américaine actives en Europe que l’enquête identifie est le Leadership Institute, fondé dans l’État de Virginie en 1987 et connu « pour former des militants » du mouvement ultraconservateur Tea Party et pour organiser en Europe, indique le rapport, « des formations pour des publics ultraconservateurs et d’extrême droite tels que le HazteOír espagnol », notamment « en les aidant à professionnaliser les opérations de collecte de fonds ». Arsuaga, a en effet été récompensé en 2012 par un conglomérat d’acteurs dont ce collectif pour avoir fait de HO « l’un des mouvements de la société civile les plus influents d’Europe occidentale ».

Le dernier point de mire a été la Fédération de Russie, d’où proviennent 188 millions de dollars pour financer le « programme antisexiste ».

Principalement d’entités « liées à deux oligarques russes : Vladimir Yakunin et Konstatin Malofeev » et de quatre agences gouvernementales. Le rapport souligne également l’existence d’argent « noir » provenant de blanchisseries en Russie.

Le Forum parlementaire européen sur les droits sexuels et reproductifs affirme que c’est ainsi que les fonds ont été acheminés vers les partis d’extrême droite sur le continent.

Marta Borraz 23 juin 2021

https://www.eldiario.es/

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22 juin 2021 ~ 0 Commentaire

l’émission (npa)

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19 juin 2021 ~ 0 Commentaire

brest pride 2021 (le télégramme)

2 000 personnes pour une pride revendicative à Brest

Le drapeau arc-en-ciel a flotté dans les rues brestoises ce samedi 19 juin, à l’occasion de la pride. Un temps de mobilisation pour revendiquer ses identités et demander plus de droits.

De la couleur dans les drapeaux, dans les cheveux, sur les visages. Des sourires, des messages d’amour, la joie de se retrouver ensemble pour militer. Environ 2 000 personnes se sont retrouvées au centre-ville de Brest, ce samedi à partir de 14 h (après le pique-nique du midi) sur les marches de la fac Segalen, puis, pour un bref passage, place de la Liberté (où des mariés, surpris, entraient dans la mairie), une pause en haut de la rue de Siam et les premiers fumigènes.

Le parcours de la deuxième pride (fierté, en anglais) brestoise (après 2018) s’est décidé de façon impromptue. Bas de Siam, il a tourné vers le Cours Dajot avant de descendre la rampe et y danser face à la mer. Plutôt que Calogero, c’était musique techno et artistes emblématiques de la communauté. Sous la pluie fine, elle brandissait toujours plus haut le drapeau arc-en-ciel.

Une pride politique

« La pride, ça permet de se rencontrer mais, avant tout, de défendre nos droits », affirme Annaëlle, jeune militante présente dans le cortège. PMA (procréation médicale assistée) pour toutes et tous, autodétermination des personnes intersexes et abolition de la mention de genre, voilà quelques exemples des revendications portées par les manifestants ce samedi à Brest. Les prises de paroles ont commencé sur le parvis de la fac Victor-Segalen et se sont succédé tout au long de la marche.

Chaque pause sur le trajet permettait de dénoncer les oppressions subies quotidiennement par la communauté LGBTQIA + (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels, queers, intersexes et asexuels) mais pas uniquement.

« Les prides à Paris ou dans d’autres grandes villes sont devenues commerciales, basée sur la fête et non le militantisme », affirme une militante au micro. Les manifestants brestois dénoncent la dépolitisation des luttes LGBTQIA +. Dans le cortège, les slogans s’enchaînent, la voix d’Eden porte. Muni de sa pancarte, il a fait le déplacement de Rennes pour venir soutenir les Brestois. « Je suis ici pour demander des droits concrets et surtout pour ne plus que l’on parle de nous sans notre présence », affirme Eden.

« Jamais je n’aurais imaginé cela à Brest »

« C’est ma première pride ! », s’exclame Mai, sourire aux lèvres. Une première pour cette collégienne, comme pour un grand nombre de manifestants, au vu de la jeunesse de ce cortège. « Je suis ici pour défendre les droits LGBTQIA + et m’affirmer comme pansexuelle », raconte-t-elle. La possibilité de s’affirmer, dès le plus jeune âge, émeut quelques militants de longue date présents dans le cortège.

« Jamais je n’aurais imaginé une telle pride à Brest ! », affirme Marie, membre de la CGT. La femme d’une cinquantaine d’années milite depuis ses 17 ans. « J’ai toujours été habituée à aller manifester à Paris ou à Rennes », raconte-t-elle. « À Brest, il y a 33 ans, on aurait été dix à descendre la rue de Siam », ajoute-t-elle. Aujourd’hui le nombre n’est plus un souci pour les militants brestois.

lbbt

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11 juin 2021 ~ 0 Commentaire

brest pride (le télégramme)

pride

Après trois années contrariées, la pride de retour à Brest le 19 juin

Après trois ans d’absence, une nouvelle pride sera organisée à Brest, le samedi 19 juin prochain. Au programme de cette marche des fiertés : village associatif, discours et rassemblement des associations.

La dernière marche des fiertés organisée à Brest remonte à 2018 à l’occasion du festival « Fais pas genre ». Elle avait pris la forme d’une pride maritime. 

Aujourd’hui, un simple commentaire sur Instagram peut entraîner la réunion de centaines de personnes. Il y a un peu plus d’un mois, Le coin des LGBT +, compte qui relaye l’actualité des communautés lesbiennes, gays, bies, trans… annonçait sur le réseau social les dates des prides organisées en France, ces rassemblements annuels de la communauté LGBTQIA + pour célébrer la diversité des identités et lutter pour davantage de droits.

La PMA pour toutes et tous

En commentaire de cette publication, des jeunes se questionnaient sur l’organisation d’une marche des fiertés à Brest. Thibault Martin, membre de West Up, l’association LGBTQIA + des étudiants brestois, les découvre. « J’ai rapidement contacté l’équipe organisatrice de la contre-manifestation qui s’était mobilisée à Brest en réponse à la manif pour tous en janvier dernier », explique-t-il, le sourire aux lèvres.

De l’idée à la réalisation, le projet a vite abouti. Sous réserve d’autorisation préfectorale, le drapeau arc-en-ciel flottera dans les rues brestoises le samedi 19 juin.

Le rendez-vous est donné dès midi pour un pique-nique sur le parvis de la fac Victor-Segalen, « dans le respect des gestes barrières », précisent les organisateurs. Un village associatif y sera installé et, vers 14 h, les associations se passeront le micro pour des prises de paroles. Un moyen de revendiquer des droits concrets comme la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes et tous, ou la facilitation des procédures administratives de changement de genre pour les personnes trans.

Trois ans d’absence

Ce n’est pas la première fois qu’un évènement de ce genre est organisé à Brest. En 2018, la pride maritime s’était invitée dans la vie brestoise pendant un week-end avec le festival « Fais pas genre ». En septembre 2020, les associations LGBTQIA + des environs s’étaient rassemblées et avaient créé un collectif pour l’organisation d’une marche des fiertés. L’entente entre ces multiples organes est complexe, mais après de nombreux échanges, tous étaient prêts pour une marche l’an passé. « La pandémie a eu l’effet d’une bombe qui nous a stoppés », raconte Birgit Greis, de l’association Les Détraqueers.

En 2021, même faux départ. L’impossibilité de trouver une date en raison du contexte sanitaire a d’abord stoppé le collectif. Mais finalement, la pride aura bien lieu le 19 juin, avec une organisation plus légère. « On est passé par le groupe de la contre-manifestation et non le collectif pride parce qu’il était plus réactif », explique Thibault Martin.

Ainsi, l’envie partagée par l’ensemble des associations d’instaurer des échanges plus concrets entre elles semble difficile à mettre en place, tant les spécificités de chaque association et le public visé divergent.

Un rêve : la construction d’un centre LGBTI +

« L’objectif derrière le collectif pride, c’était de poser les bases d’un centre LGBTI + à Brest », raconte Birgit Greis. Il y en a déjà un à Rennes et les associations brestoises rêvent d’un espace dédié dans lequel les personnes LGBTQIA + pourraient bénéficier d’un accompagnement complet.

« La communauté en a besoin », selon Mathieu Stephant, volontaire à Aides, association qui lutte contre le VIH et les hépatites virales. Cette envie est également partagée par Thibault Martin : « Bien que la fac nous offre un local, l’installation d’un centre nous permettrait de maintenir les permanences en été ».

La création d’un tel lieu apporterait une réelle visibilité à ces associations. « Aujourd’hui, la mairie nous soutient. Mais la création d’un centre est un engagement plus important. Reste à savoir si la municipalité sera prête à nous suivre », explique Pierre Lefevre, des Détraqueers.

En attendant cette étape, le village associatif organisé à Quimper ce samedi et la pride brestoise à venir permettront peut-être un nouveau rassemblement de ces associations, unies sous le même drapeau.

Il existe une quarantaine d’identités de genres et d’orientations sexuelles, selon les chercheurs. Les principales sont rassemblées sous le sigle LGBTQIA + (Lesbienne, gay, bisexuel, trans, queer, intersex et asexuel).

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L’association étudiante LGBTQIA + West Up ne cesse de grandir à la fac de Brest

L’association West Up des étudiants queer brestois, fondée en 2003, a connu une explosion de son nombre d’adhérents au cours des cinq dernières années.

« On est passé de cinq à 100 adhérents entre 2015 et 2021 », affirme Thibault Martin, membre du bureau de West Up. L’association LGBTQIA + (Lesbienne, gay, bisexuel, trans, queer, intersex, asexuel…) de la fac de Brest attire de nouveaux membres depuis 2017. Cette explosion du nombre d’adhérents est en partie générationnelle pour les bénévoles de l’association. « Les jeunes affirment leurs identités dès le lycée ou, s’ils ne peuvent le faire au lycée, la fac devient cet espace d’ouverture », explique Eloisa Rocha, chargée de communication de l’association.

Nouveaux publics

Les outils numériques donnent aussi accès à de nouvelles sources d’information qui facilitent la définition de son orientation sexuelle ou identité de genre. La capacité d’en parler publiquement dès le plus jeune âge se développe. L’augmentation du nombre d’adhésions vient aussi de la recherche de nouveaux publics. « On a présenté l’association au début de l’année pendant des cours en amphithéâtre et organisé un temps de discussion avec les étudiants de médecine et de droit », raconte Eloisa Rocha.

Ainsi l’association s’ouvre et l’organisation de nombreuses manifestations au cours de l’année a aidé au développement de ce mouvement.

lgbt

Petit lexique pour mieux comprendre.

Lesbienne : personne de genre féminin qui est sentimentalement et/ou sexuellement attirée par d’autres femmes.

Gay : personne de genre masculin qui est sentimentalement et/ou sexuellement attirée par d’autres hommes.

Bisexuel : personne qui ressent de l’attirance pour les femmes et les hommes.

Trans : personne dont l’expression et l’identité de genre ne correspondent pas au sexe biologique ou assigné à la naissance. La démarche entreprise par les personnes trans-identitaires pour acquérir la reconnaissance sociale de leur identité de genre n’est pas obligatoirement accompagnée de modifications corporelles et de changements d’ordre légal.

Queer : terme d’origine anglo-saxonne traduit comme « étrange » ou « bizarre » en français. Réapproprié par les communautés LGBTQIA +, ce terme est un symbole d’autodétermination et de libération plutôt qu’une insulte. Les personnes qui se définissent comme queer s’opposent à la norme hétérosexuelle.

Intersexe : personne dont le sexe biologique ou assigné à la naissance présente naturellement des caractéristiques physiques (ex. : organes sexuels, pilosité…) qui ne sont pas strictement masculines ou féminines.

Asexuel : personne qui ne ressent d’attirance sexuelle pour personne.

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30 mai 2021 ~ 0 Commentaire

non-binaire (socialist worker)

lbbt

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Qu’est-ce que cela signifie d’être non-binaire ?

La détermination des Tories (Conservateurs) à ne pas reconnaître les personnes non binaires contribue à répandre la peur et les préjugés. Isabel Ringrose s’est entretenue avec des personnes qui subissent de plein fouet cette forme pernicieuse de discrimination.

Si les personnes transgenres et non binaires sont plus visibles aujourd’hui qu’auparavant, elles sont également confrontées à davantage d’attaques. Le nombre de meurtres et d’agressions de personnes trans et non binaires augmente chaque année dans le monde, tout comme les restrictions d’accès à des services tels que les traitements médicaux.

Certaines personnes n’entrent pas dans les catégories « homme » ou « femme ». Par exemple, certaines personnes ont un genre qui mélange des éléments de l’homme et de la femme, ou un genre différent de celui de l’homme ou de la femme. Certaines personnes ne s’identifient à aucun genre. Le genre de certaines personnes change avec le temps.

Le terme « non-binaire » est une façon courante pour ces personnes de se décrire. Mais les conservateurs ont réaffirmé la semaine dernière que le non-binaire ne sera pas autorisé comme une identité de genre légalement reconnue.

Une consultation menée en 2018 a examiné les réformes proposées pour la loi sur la reconnaissance du genre (GRA). Elle a révélé que 65 % des répondants pensaient que des changements devaient être apportés pour permettre l’identification non-binaire.

Pourtant, dans leur analyse, les Tories ont déclaré que la consultation « n’a pas présenté de propositions pour étendre la GRA afin de fournir une reconnaissance légale à un troisième genre, ou non-binaire ». Les conservateurs ont abandonné leurs projets de réforme de la GRA l’année dernière.

Une nouvelle pétition adressée au gouvernement demande la reconnaissance juridique du genre non-binaire. Le Cabinet Office a récemment répondu qu’il y aurait des « conséquences pratiques complexes » si le non-binaire était reconnu. Des personnes non binaires qui subissent l’hostilité des conservateurs ont expliqué au Socialist Worker comment l’absence de reconnaissance affecte leur vie.

Bee s’identifie comme trans non-binaire et gender fluid. « Il y a une idée fausse selon laquelle non-binaire signifie ne pas avoir de genre ou être sans genre. C’est ne pas avoir l’impression d’entrer dans les catégories binaires existantes de l’homme ou de la femme », explique Bee.

Les plus gros problèmes auxquels ils sont confrontés à cause de leur genre sont « d’être constamment mal étiquetés et de ne pas reconnaître que le genre peut être autre chose qu’un homme ou une femme ». Ils disent que ces difficultés « proviennent d’un manque de compréhension et de reconnaissance générale du non-binaire en tant que concept et genre. »

Moss est non-binaire. « Cela signifie que je ne rentre pas dans les genres préétablis », ont-ils déclaré. Ils ont déclaré que la décision des Tories « signifie que vous n’êtes pas couvert légalement pour les lois sur la discrimination ». Moss a ajouté : « C’est beaucoup plus facile pour les gens de dire que le non-binaire n’existe pas. »

Lake est également non-binaire et a expliqué les effets d’une reconnaissance et d’une éducation limitées. « Je dois comprendre comment quelqu’un ressent le genre avant de faire son coming out », ont-ils déclaré. « Si quelqu’un ne le sait pas, je dois établir un lien, par exemple s’il a parlé d’avoir des amis transgenres », a déclaré Lake. « Faire son coming out, c’est quelque chose d’important et on y pense toujours ».

Moss a ajouté : « C’est épuisant – c’est vraiment démoralisant de ne pas être vraiment vu ou compris par la société. « Les personnes transgenres et celles qui ne sont pas conformes au genre sont encore la cible de plaisanteries. La façon dont nous sommes représenté-e-s dans les médias est ensuite la façon dont les gens voient les choses. »

Différentes personnes non binaires peuvent utiliser différents prénoms. De nombreuses personnes non binaires utilisent « ils » tandis que d’autres utilisent « il » ou « elle », et d’autres encore utilisent d’autres prénoms. Il convient de les respecter.

Bee explique : « Si les gens utilisent le mauvais prénom, alors je suis enfermée dans la ‘femme’ que l’on perçoit. Je dois prendre une décision partagée : laisser faire et me sentir mal dans ma peau, ou nommer le problème et risquer de devenir le problème », ont-elles ajouté.

« Il serait vraiment utile que les gens ne se sentent pas exclus des discussions et des espaces. Mais tout système dans lequel je dois m’engager me met dans une boîte. Je ne peux pas faire reconnaître mon genre et être vu comme je suis pour accéder aux soins médicaux. »

Lake ajoute qu’ »il doit y avoir moins de stigmatisation » pour les personnes trans et non-binaires.
« Les gens qui disent que nous n’avons pas besoin de nous inquiéter des prénoms sont ceux qui s’inquiètent lorsque les prénoms sont utilisés d’une manière qui ne leur plaît pas », ont-ils déclaré.

Bee pense également que le mauvais usage des prénoms est important. « Il s’agit d’avoir un respect fondamental pour les gens », ont-ils déclaré. Ils expliquent qu’il y a aussi une perception du non-binaire comme étant « une nouvelle chose, une mode ». « Cette perception erronée vient du fait que les gens ne sont pas capables d’exister en dehors de la façon binaire de penser le genre », ont-ils-elles déclaré.

« Nous devons partir de beaucoup plus loin en arrière et explorer comment le genre a été construit ». Lake déclaré : « Nous vivons dans une société qui ne fait pas passer les besoins des gens en premier – il y a des boîtes dans lesquelles vous devez rentrer et si vous ne le faites pas, vous êtes diabolisé. » Moss déclare que les idées étroites sur le genre ne profitent à personne.

« Pensez aux attitudes envers la santé mentale », ont-ils dit. « L’idée que les hommes ne devraient pas parler de leurs sentiments, qu’il faut être un homme viril et être un homme viril est dommageable ». Remettre en question le genre, c’est aller au-delà du binaire.

Con s’identifie comme étant bi-sexuel. Plutôt que d’être en dehors des genres binaires, ils « vacillent entre les genres ». Con dit qu’il préférerait ne pas avoir à choisir entre homme et femme lors de son identification officielle.

Ce n’est pas parce qu’ils se soucient de ce que pensent les conservateurs, mais parce qu’ils « doivent être désignés correctement sur les documents administratifs ». « C’est aussi une question de validation », dit Con.

Lake est d’accord. « Les personnes non binaires ne sont pas confuses – et être non binaire peut sembler différent pour tout le monde. Il n’y a pas une seule façon de vivre. » Bee pense que « la seule façon pour les gens de rejeter les cases dans lesquelles on nous met, c’est d’éroder les frontières. « Plus il y aura de genres, plus chacun pourra décrire sa propre expérience d’une manière qui lui convient. »

Con a ajouté que dans un monde libéré, « les gens pourront s’exprimer comme ils le souhaitent dans de nombreux genres différents, ou sans aucun genre. La seule façon pour les gens de rejeter les cases dans lesquelles on nous met est d’éroder les frontières.

« Mais nous n’aurons pas d’association avec les stéréotypes de genre. « Une société sans stéréotypes de genre ne sera pas non plus basée sur des caractéristiques physiques.

« Nous vivons avec des stéréotypes de genre spécifiques inventés par la société de classe et le capitalisme. La clé est ce que nous faisons maintenant – et c’est de construire la lutte et la solidarité. »

Sun 30 May 2021 Isabel Ringrose

https://socialistworker.co.uk/

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23 avril 2021 ~ 0 Commentaire

25 avril (pma)

pma

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07 février 2021 ~ 0 Commentaire

dico lgbt (nueva tribuna)

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Dictionnaire des principaux termes  LGTBI

L’autodétermination des genres, la dépathologisation de la transsexualité, la violence intragenre ou l’intersexualité sont quelques-uns de ces termes.

Voici un dictionnaire des concepts clés des textes conçus par le ministère espagnol pour la future loi pour l’égalité des personnes trans et la loi pour l’égalité des personnes lesbiennes, gays, trans, bisexuelles et intersexuelles et pour la non-discrimination sur la base de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre, de l’expression de genre ou des caractéristiques sexuelles.

- LGTBI : acronyme qui désigne le groupe des personnes lesbiennes, gays, trans, bisexuelles, bisexuelles et intersexuelles.

- Trans : personne dont l’identité de genre ne correspond pas à l’identité basée sur le sexe qui lui a été attribué à la naissance.

- Trans personne non binaire : personne qui ne s’identifie pas comme homme ou femme, son identité de genre va au-delà de ces catégories.

- Identité de genre : perception, expérience interne du genre tel que chaque personne le ressent, qui peut ou non correspondre à l’identité basée sur le sexe attribué à la naissance.

- Expression du genre : manifestation extérieure de l’identité sexuelle de chaque personne.

- Sexe : catégorie attribuée aux personnes à la naissance par la simple observation de leurs organes génitaux.

- Genre : ensemble des caractéristiques d’origine culturelle relatives aux modes de comportement et à l’identité sur la base desquelles la distinction entre les hommes et les femmes est socialement établie.

- Dépathologisation de la transsexualité : cesser de considérer les personnes trans comme des malades et mettre fin à l’obligation d’un rapport médical ou psychologique pour demander un changement d’enregistrement du sexe.

- Autodétermination du genre : reconnaissance de l’identité de genre librement manifestée, sans nécessité de preuves médicales ou psychologiques ou de protection judiciaire.

- Intersexualité : Présence chez un même individu de caractéristiques organiques des deux sexes, masculin et féminin.

- Orientation sexuelle : attirance physique, sexuelle ou affective envers une personne. Elle peut être hétérosexuelle, homosexuelle ou bisexuelle.

- Violence intragenre : violence domestique qui se produit dans le cadre de relations affectives et sexuelles entre personnes du même sexe.

4 février 2021

https://www.nuevatribuna.es/

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02 février 2021 ~ 0 Commentaire

pma brest (ouest france)

Brest. 350 contre-manifestants défendent le projet de loi sur la bioéthique

Parti de la fac Segalen, près de 350 contre-manifestants ont sillonné le centre-ville de Brest dimanche 31 janvier 2021 pour défendre le projet de loi sur la bioéthique avant de s’affronter verbalement à l’autre manifestation. Quatre hommes ont été interpellés, l’un d’eux écope d’un rappel à la loi.

Le Parti socialiste représenté par Nathalie Sarrabezolles, présidente du conseil départemental du Finistère et Yohann Nédélec, élu brestois et secrétaire fédéral avaient appelé à la contre-manifestation.

Ils étaient en compagnie de toutes les tendances de la gauche brestoise, des syndicats CGT et Solidaires, des organisations LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres).

De la fac Segalen au cours Dajot

Le cortège s’est formé sur les marches de faculté Segalen à partir de 14 h, avant de descendre la rue de Siam fort d’environ 350 manifestants.

« Nous avons invité les autres associations à nous rejoindre et c’est un vrai succès, se réjouit Tony Bergot, le président de West-up, l’association étudiante LGBT de Brest. Nous n’irons pas à l’affrontement, mais nous défendons nos idées. »

Chaque camp s’est fait face un peu plus tard, dans le bas du cours Dajot, séparés par un escadron de gardes mobiles et une quarantaine de policiers.

Trois interpellations côté contre-manifestants

Un affrontement verbal d’une bonne heure émaillé de quatre interpellations côté contre-manifestants : deux hommes dans une voiture interpellés « avec des tracts compromettants contre l’Etat », un homme qui s’était infiltré pour s’en prendre aux pavillons des anti-loi sur la bioéthique et un quatrième homme muni de projectiles et d’un poing américain. Ce dernier écope d’un rappel à la loi.

Le cortège s’est ensuite dispersé vers 17 h devant le commissariat de police où les contre-manifestants étaient venus soutenir les leurs.

Sabine NICLOT-BARON 31/01/2021

https://www.ouest-france.fr/

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