Archive | LGBT

05 avril 2023 ~ 0 Commentaire

lgbt ( fr bleu-fr3)

lgbt

En Bretagne, les cercles celtiques traditionnellement bienveillants avec les homosexuels

En Bretagne, les cercles celtiques sont des espaces de solidarité et de soutien pour les homosexuels depuis des décennies, révèle le documentaire « Et en plus, ils dansent » qui sort le 8 avril 2023. Quatre hommes, dont le brodeur Pascal Jaouen, témoignent.

 » Le cercle celtique m’a donné de la force. » Ce sont les premiers mots de Gildas Sergent dans le documentaire « Et en plus, ils dansent » de Kénan An Habask et Thierry Salvert qui sort en avant-première ce samedi 8 avril 2023. Ce film de 52 minutes donne la parole à quatre hommes qui osent parler, parfois pour la première fois, avec tact, de leur homosexualité et qui racontent comment, dans un monde parfois hostile, ils ont trouvé un droit à l’indifférence dans les cercles celtiques.

Les cercles celtiques, loin de leur image conservatrice et genrée

Ce film est une idée de Gildas Sergent, 58 ans, chorégraphe au cercle celtique de Douarnenez, entré dans la danse dans les années 80. Trois autres personnalités de la culture bretonne témoignent : Pascal Jaouen, brodeur et styliste renommé, Jonathan Le Guennec, metteur en scène au cercle celtique de Pontivy, et Tristan Gloaguen, codirecteur de la puissante Confédération Kenleur, qui compte plus de 20 000 danseurs.

À travers des témoignages émouvants, ils racontent l’importance qu’a eu la danse bretonne dans leur vie pour s’assumer en tant qu’homosexuels. « Nos recherches, et leurs témoignages, montrent que le cercle celtique était un endroit possible pour les jeunes hommes esseulés par leur différence, plus facile que dans les clubs de foot et les bagadoùs, surtout en milieu rural. Un espace où ils étaient les bienvenus, et où ils pouvaient même devenir moteur de l’activité du cercle », constatent les réalisateurs, Kénan An Habask et Thierry Salvert.

« Un pourcentage un peu plus élevé d’homosexuels »

« Un jour, j’ai pris conscience qu’il y avait un pourcentage un peu plus élevé d’homosexuels dans les cercles celtiques qu’ailleurs, alors que c’est un milieu traditionnel extrêmement genré. On n’a pas de pourcentage. Mais si on pense qu’il y a 10 à 12% d’homosexuels dans la société française, il y en a sans doute un peu plus dans les cercles celtiques.

Et surtout, ils ont pu prendre des responsabilités. On a cherché à remonter avant les années 80, mais les personnes encore en vie à qui on a pensé, ne souhaitaient pas forcément s’exprimer. Donc, on est parti de notre propre expérience« , constate Gildas. Kénan An Habask approuve : « Il y avait déjà des cas dans les années 1950-1960, mais effectivement, les témoignages dans le film commencent dans les années 80. »

« J’ai couché avec des curés et je ne supporte plus le mensonge »

À travers le témoignage de ces quatre hommes, on comprend comment des homosexuels ont trouvé naturellement leur place dans les cercles celtiques, où leurs disponibilités, leur temps libre était apprécié. Mais dans le film, ils racontent aussi les difficultés.

Tristan Gloaguen revient sur l’histoire « de deux garçons emprisonnés en raison de leur homosexualité en 1955″, alors qu’ils étaient des piliers du cercle celtique de Pont-l’Abbé. « Le cercle s’est mis en sommeil et il a fallu attendre 1962 pour qu’il renaisse. » Le brodeur Pascal Jaouen estime que les religions et notamment l’Église catholique ont « fait beaucoup de tort aux homosexuels. Avec beaucoup d’hypocrisie, car il y avait beaucoup d’homosexuels dans l’église. Je le sais puisque j’ai couché avec des curés. Je ne supporte plus le mensonge. »

Et l’équipe du film de rappeler que le sentiment de rejet de l’homosexualité pousse encore trop de personnes au suicide. « C’est même la deuxième cause de mortalité chez les jeunes hommes entre 16 et 25 ans« , rappelle Tita B Production.

Projections en avant-premières en présence de l’équipe du film :

  • samedi 8 avril à 17h au cinéma Le Club, Douarnenez
  • dimanche 9 avril à 18h au cinéma Le Katorza, Quimper
  • lundi 10 avril à 17H au cinéma Le Rex, Pontivy
  • jeudi 13 avril à 19h à la salle Ar Sterenn, Châteauneuf-du-Faou

Diffusions TV Jeudi 18 mai à 22h50 sur France 3 Bretagne, de ce film produit par Tita B Productions

Valérie Le Nigen Mercredi 5 avril 2023

https://www.francebleu.fr/

Commentaire:

Le Mouvement breton d’après guerre, malgré son « virilisme » n’était pas exempt de « LGBT », surtout à droite. A gauche on parlait « d’invertis ». Le plus grand des écrivains bretons de l’école nationaliste, vivait avec son compagnon à Dublin… au grand dam des catholiques qui dirigeaient le mouvement.

Lire la suite

05 avril 2023 ~ 0 Commentaire

lgbt (le télégramme)

 » Et en plus ils dansent ! « 
Douarnenez

Comment les homosexuels se sont épanouis au sein des cercles celtiques

Loin des clichés d’une Bretagne conservatrice qu’ils peuvent renvoyer, les cercles celtiques ont su accueillir des hommes homosexuels en quête de tolérance, d’un refuge. Quatre d’entre eux témoignent dans un film, « Et en plus ils dansent ».

« Sur scène ou dans le défilé, c’est un garçon et une fille en costumes, main dans la main, comme une image figée de la Bretagne éternelle. Mais alors, en coulisses, c’est tout autre chose… » L’humour n’est jamais loin avec Gildas Sergent, figure gouailleuse de Douarnenez et membre du cercle des Korriged Is.

Ce jour-là, pourtant, pour présenter le film « Et en plus ils dansent », dans lequel il témoigne, le ton est plus grave. « Au sein du cercle, pas question de cacher mon orientation sexuelle, bien au contraire : la parole est libre, on en rigole. En dehors, on la masque en partie ou totalement, alors le dire publiquement dans un film, c’est quand même une montagne », confie-t-il. Un coming out, et une libération. La parole forte qu’il livre, comme celle de trois autres témoins réunis dans ces 52 minutes, offre des moments intenses.

« Ce n’est pas au foot qu’on pouvait s’assumer »

Produit par la société douarneniste Tita Productions, « Et en plus ils dansent » aborde un sujet jusque-là jamais évoqué : l’homosexualité masculine au sein des cercles celtiques. Des lieux de création, d’ouverture, de danse, qui sont apparus à des garçons et à des hommes comme des refuges pour s’affirmer et s’épanouir dans la Bretagne rurale. « Ce n’est pas au club de foot, ni même au bagad, que l’on pouvait assumer sa différence », reprend Gildas Sergent.

Au cours d’une enquête lancée en 2018, les réalisateurs Kenan an Habask et Thierry Salvert ont longuement rencontré quatre acteurs du monde des cercles celtiques. « Nos personnages qui ont accepté de parler ne sont pas des militants de la cause : il s’agissait de mettre des mots sur un phénomène ressenti depuis des décennies au sein des cercles, cette présence marquée d’homosexuels qui est l’un des facteurs de leur dynamisme », indique Kenan an Habask.

« Un mouvement de fond »

Les quatre hommes racontent leurs douleurs, l’annonce aux proches, la violence des propos, la tolérance trouvée dans leur groupe… On entend, aux côtés de Gildas Sergent, le brodeur Pascal Jaouen, le metteur en scène au cercle celtique de Pontivy Jonathan Le Guennec, et le codirecteur de la confédération Kenleur, Tristan Gloaguen. « Cela a été très dur pour lui d’annoncer son orientation sexuelle au sein d’une famille catholique et conservatrice, et aujourd’hui, il s’apprête à présenter le film devant tous ses danseurs à Châteauneuf-du-Faou. La prise de parole est une épreuve qui peut faire du bien », note Laurence Ansquer, de Tita Productions.

À côté de ces solidarités, les auteurs rappellent l’augmentation des actes homophobes, le suicide du jeune Lucas, en début d’année. « Les cercles celtiques ont eu réellement un effet salvateur pour des homosexuels », signale Thierry Salvert. Qui voit avec enthousiasme le monde celtique s’ouvrir au film : une projection est prévue au prochain Tradi’Deiz de Vannes, une autre au Festival Interceltique de Lorient. « Ce film participe à un mouvement de fond sur ce que l’on veut faire de la culture bretonne, signale Gildas Sergent. C’est une étape qui dessine le visage des cercles celtiques des années 2030 ».

Projections en avant-première

Samedi 8 avril, à 17 h, au cinéma Le Club, à Douarnenez ; dimanche 9 avril, à 18 h, au cinéma Le Katorza, à Quimper ; lundi 10 avril, à 17 h, au cinéma Le Rex, à Pontivy ; jeudi 13 avril, à 19 h, à la salle Ar Sterenn, à Châteauneuf-du-Faou ; dimanche 16 avril à Vannes. Présentations en présence de l’équipe du film en totalité ou en partie.

04 avril 2023  Rodolphe Pochet

https://www.letelegramme.fr/

Lire la suite

17 janvier 2023 ~ 0 Commentaire

lgbt (npa etc)

Pour une retraite radieuse des LGBTI (tribune unitaire

Publié sur Mediapart et Têtu

Nous, personnalités et organisations LGBTI, nous opposons à la réforme des retraites que vient de présenter le gouvernement pour reporter l’âge de départ à 64 ans et accélérer le passage à 43 annuités afin de bénéficier d’une retraite à taux plein.

Si cette réforme est appliquée, elle sera nuisible pour tou·te·s les futur·e·s retraité·e·s. Elle sera particulièrement néfaste pour les LGBTI, car nous sommes encore plus vulnérables que le reste de la population face à la vieillesse.

En effet, le grand âge est souvent synonyme d’isolement et nous sommes beaucoup à ne pas avoir de soutien à cette étape de nos vies, à cause du potentiel rejet des familles où nous sommes né·e·s mais aussi de la privation du droit de créer nos propres familles.

Or, la famille est une structure d’appui primordiale au moment de la retraite, en particulier en cas de perte d’autonomie. Ses membres, quand ils ont le temps et l’argent, peuvent assister les plus âgé·e·s en les aidant à leurs domiciles, en les accueillant dans leurs foyers ou en finançant l’hébergement en EHPAD. Mais la construction de nos familles a été prohibée pendant des générations avec l’inégalité de nos droits au mariage, à l’adoption et à la procréation et la stérilisation forcée des personnes trans pendant de nombreuses années. De nos jours, ces droits sont encore instables à cause des discriminations dans les procédures d’adoption ou des difficultés d’accès à la PMA, toujours interdite pour les personnes trans.

Avec la nouvelle réforme des retraites, nous allons devoir travailler plus longtemps, ce qui dégradera nos conditions de santé, ou partir avant d’avoir toutes nos annuités, ce qui réduira nos pensions. Face à ces régressions, nous n’avons pas les mêmes possibilités de s’appuyer sur la solidarité familiale, ce qui nous fragilise davantage quand nous arrivons à la retraite.

Le monde du travail a été et est toujours trop souvent un environnement hostile pour les LGBTI : les discriminations persistent et peuvent influer tout au long de la vie sur notre situation professionnelle. Des études démontrent que les inégalités salariales subsistent pour celles et ceux qui font leur coming-out en milieu professionnel et cela se répercute sur les montants de nos retraites.

De l’orientation professionnelle en milieu scolaire aux évolutions de carrière, en passant par les difficultés d’accès à l’embauche, le parcours de vie des LGBTI est jalonné par les violences subies, allant jusqu’à l’exclusion de l’emploi avec des périodes de chômage qui impactent nos durées de cotisation. Les personnes vivant avec le VIH, les personnes trans ou les personnes racisées sont encore plus exposées à ces refus d’embauche, ruptures de carrières et difficultés d’évolution professionnelle. Une retraite à taux plein devient alors presque impossible et nous condamne souvent à nous contenter d’une pension à taux réduit.

Les femmes sont fortement touchées, surtout si elles sont lesbiennes ou bisexuelles : en plus d’être moins bien payées, elles sont davantage concernées par les temps partiels et les pauses dans leurs carrières. Leur retraite, déjà largement inférieure à celle des hommes, s’en verrait encore réduite si la réforme venait à passer. En outre, quand elles en ont eu la possibilité, elles ont quelquefois arrêté de travailler pour s’occuper de leurs enfants.

Tous ses paramètres fragilisent nombre de parcours professionnels mais aussi l’espérance de vie « en bonne santé », entraînant de fortes inégalités sociales au moment d’accéder à la retraite. La nouvelle réforme, si elle venait à être appliquée, renforcerait les effets délétères de ces mécanismes et viendrait accentuer notre précarité.

La retraite est pourtant un stade indispensable de nos vies : temps de repos bien mérité après avoir tant travaillé, elle n’est pas nécessairement une période d’inactivité. Beaucoup d’entre nous n’ont malheureusement pas pu y arriver du fait de de la pandémie de VIH/Sida, ou à cause du taux de suicide qui reste très élevé chez les LGBTI. Il reste donc tant à inventer sur les formes que peuvent prendre la retraite dans nos communautés. Beaucoup de retraité·e·s décident d’avoir un engagement bénévole et nous pouvons par exemple penser cette étape en s’investissant dans une association d’auto-support ou de lutte contre les discriminations.

Par ailleurs, les représentations de personnes LGBTI âgées sont quasiment absentes dans notre société. En vieillissant, nous sommes petit à petit invisibilisé·e·s et nous devons également nous questionner sur nos propres mécanismes internes qui amènent à cette situation.

Il nous faut recréer du dialogue et de la solidarité entre les générations pour participer à la transmission de notre histoire commune, de nos récits de vies et de nos pratiques militantes. Tant d’actions sont à imaginer : pour les réaliser, nous avons besoin d’une retraite en bonne santé, avec suffisamment d’argent pour la vivre dignement et en profiter.

C’est pourquoi nous nous mobiliserons parmi tou·te·s les salarié·e·s, étudiant·e·s, retraité·e·s et sans emploi dans toutes les initiatives pour lutter contre cette nouvelle réforme des retraites en commençant par les manifestations des 19 et 21 janvier.

En combattant tou·te·s ensemble, nous avons la capacité de faire reculer le gouvernement. Nous pourrions même aller plus loin en regagnant la retraite à 60 ans, avec 37,5 annuités afin d’obtenir enfin une victoire et nous redonner espoir dans un avenir désirable.

Mardi 17 janvier 2023

https://nouveaupartianticapitaliste.org/

Signataires :

Organisations :

Act Up-Paris
arcENSiel
(Lyon)
Assemblée Féministe Montreuil
Association Fransgenre
Barbi(e)turix
bonjour madame, Bar féministe et queer
Centre LGBTQI+ de Paris-IdF
CIEL (Clermont-Ferrand)
Collectif archives LGBTQI+
Collectif Super Saphique
Commission LGBTI du Nouveau Parti Anticapitaliste (etc)

Lire la suite

02 janvier 2023 ~ 0 Commentaire

algérie (courrier)

Un Algérien attend devant le tribunal administratif de Francfort le début de son audience sur sa demande d’asile. Il porte des baskets aux couleurs de l’arc-en-ciel et craint d’être persécuté en raison de son homosexualité s’il est contraint de retourner en Algérie, photo prise le 16 août 2022.
Un Algérien attend devant le tribunal administratif de Francfort le début de son audience sur sa demande d’asile. Il porte des baskets aux couleurs de l’arc-en-ciel et craint d’être persécuté en raison de son homosexualité s’il est contraint de retourner en Algérie.

L’Algérie se prépare à faire la guerre aux couleurs de l’arc-en-ciel

Le ministère du Commerce algérien mettra bientôt à l’index tous les produits jugés contraires aux traditions et aux préceptes de l’islam. En ligne de mire notamment, les objets aux couleurs de l’arc-en-ciel, ou qui font référence au drapeau de la communauté LGBTQI.

Le ministère du Commerce envisage de lancer une campagne de sensibilisation contre ce qu’il considère être des produits aux couleurs ou aux symboles “non conformes aux préceptes de l’islam”, rapporte le site d’information Algérie 360.

Algérie 360 fait clairement référence aux couleurs portées par les communautés LGBTQI, un sujet qui “reste un tabou pour les peuples musulmans”. Toujours selon le site d’information, “plusieurs produits comportant le drapeau arc-en-ciel sont commercialisés sur le marché algérien”.

Du 3 au 9 janvier 2023, le ministère du Commerce mènera ainsi une action de sensibilisation auprès des consommateurs algériens sur les dangers de certains produits qui “incitent à déroger aux règles de la charia”.

L’homosexualité constitue toujours un délit en Algérie, passible de trois ans de prison. Dans un article publié le 20 décembre 2022 et intitulé “Le déclin de la civilisation occidentale. De l’homosexualité à la pédophilie”, le journal arabophone Echorouk accuse l’Occident de tout faire pour “pervertir” les sociétés.

“Les sociétés occidentales, après avoir brisé la famille, s’être rebellées contre le mariage, avoir lutté contre la masculinité et promu les relations interdites, se sont passionnées pour les relations anormales et perverses, écrit notamment l’auteur de l’article. C’est une civilisation qui a prétendu avoir tué Dieu, mais en fait elle a tué l’être humain.

Elle a pensé qu’en se débarrassant des contraintes de la religion elle accèderait au bonheur désiré, mais elle n’a récolté que le malheur, qui pousse des millions d’Européens au suicide, à la dépendance et les expose aux traumatismes psychologiques.”

En juillet 2022, les autorités algériennes ont saisi 80 exemplaires du Coran aux couleurs de l’arc-en-ciel, rapporte pour sa part le quotidien algérien Le Provincial.

Lire la suite

04 octobre 2022 ~ 0 Commentaire

mc carthy (jdd)

mac carthy

Qu’est-ce que le maccarthysme ?

Dans une interview au Monde, l’ex-secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts, Julien Bayou, accusé de violences psychologiques, a expliqué qu’il ne fallait « pas confondre féminisme et maccarthysme. » Mais qu’est-ce que le maccarthysme ?

Le maccarthysme fait référence au sénateur républicain Joseph McCarthy qui avait lancé dans les années 1950 une campagne aux États-Unis contre toute personne soupçonnée d’être communiste ou d’éprouver des sympathies pour le régime soviétique. Plusieurs millions d’Américains sont alors soumis à des enquêtes judiciaires et policières.

La répression culmine quand Joseph McCarthy est nommé en 1953 à la tête d’une sous-commission d’enquête permanente du Sénat, après la victoire du républicain Eisenhower à la présidentielle.

Parmi les principales personnalités concernées, on retrouvait de nombreux hauts fonctionnaires, journalistes, artistes d’Hollywood et intellectuels de la côte Est. Charlie Chaplin a notamment subi cette « chasse aux sorcières » et avait vu son retour aux États-Unis empêché, l’obligeant à passer le reste de sa vie en Suisse. 

Mais cette persécution politique ne s’est pas arrêtée à Hollywood. De nombreux homosexuels ont également été visés dans les administrations d’État. La Commission d’enquête présidée par McCarthy estime que les homosexuels sont faibles face au chantage communiste et donc susceptibles de transmettre des secrets d’État. Des milliers de personnes soupçonnées d’être homosexuelles perdent alors leur travail, poussant certaines au suicide.

Le mccarthysme fut dénoncé par une partie de la société américainenotamment le grand scientifique Albert Einstein qui estimait que le maccarthysme est « un danger incomparablement plus grand pour notre société que ces quelques communistes qui peuvent être dans notre pays », ajoutant que « ces investigations ont déjà largement miné le caractère démocratique de notre société ».

4 octobre 2022    Michaël Bloch

https://www.lejdd.fr/

Lire la suite

29 juillet 2022 ~ 0 Commentaire

lgbt (l’étincelle)

drapeau_gay_breton

lI y a 40 ans : la dépénalisation de l’homosexualité

Le 27 juillet 1982, sur une proposition de ministre de la Justice, Robert Badinter ; l’Assemblée Nationale votait la dépénalisation de l’homosexualité, mesure qui entrera en vigueur le 4 août de la même année.

Était ainsi abolie une disposition du code pénal héritée du régime de Vichy qui condamnait « les actes contre-nature ».

Cependant il faudra attendre encore 11 ans pour qu’en 1993 l’Organisation mondiale de la santé retire l’homosexualité de sa liste des maladies mentales.

Aujourd’hui des associations LGBT demandent réparation à l’État pour les brimades, emprisonnements et autres infamies infligés pendant des décennies aux homosexuels.

Une demande largement symbolique mais qui le mérite de faire connaître aux jeunes générations, à un moment où l’homophobie refait surface, le calvaire que les homosexuels endurèrent pendant trop longtemps.

29 juillet 2022

https://www.convergencesrevolutionnaires.org/

Lire la suite

28 juin 2022 ~ 0 Commentaire

npa (you tube)

Lire la suite

22 juin 2022 ~ 0 Commentaire

colombie (npa)

marielle

Francia Marquez, la vice-présidente (la Colombie est le 2è pays « noir » du continent) avec un foulard de notre camarade , élue assassinée LGBT de Rio de Janeiro

Colombie : une victoire éclatante mais fragile de la gauche

L’élection dimanche 19 juin du président Gustavo Petro, et de sa vice-présidente Francia Márquez est un choc pour l’oligarchie colombienne.

Une victoire serrée (50,69 %) mais très symbolique dans un pays qui n’a jamais connu un gouvernement de gauche depuis deux siècles et où, comme le signalait l’écrivain José Maria Vargas Vila il y a plus d’un siècle, « les dictateurs de ce pays trempent dans l’eau bénite leur poignard avant de tuer ».

Cette victoire électorale fait suite à l’explosion sociale d’avril 2021 qui avait vu des millions de ColombienEs des milieux populaires occuper 21 villes (avec une situation insurrectionnelle pendant des semaines à Cali). Elle s’inscrit, par ailleurs, dans un cycle électoral qui, à l’échelle du continent, a vu l’entrée en fonction de présidents de gauche en juillet 2021 au Pérou, en mars 2022 au Chili, et peut-être bientôt en octobre au Brésil.

Une campagne polarisée

La première surprise fut l’éviction dès le premier tour de la droite conservatrice incarnée par Federico Gutiérrez. À la tête d’une coalition derrière laquelle planait l’ombre d’Álvaro Uribe, l’ancien président lié au secteurs les plus conservateurs, les plus violents de la bourgeoisie colombienne mais aussi aux paramilitaires et aux narcotrafiquants, le candidat préféré des milieux d’affaires n’a pu se qualifier avec son modeste score de 18 %.

Ce fut un Trump tropical, Rodolfo Hernández Suárez, homme d’affaires populiste ayant fait sa fortune (estimée à 100 millions de dollars) dans l’immobilier, qui lui a ravi la place pour représenter la continuité du régime avec une posture anti-système bien servie par les réseaux sociaux.

De l’autre côté, la gauche était représentée par un ancien militant guévariste et adepte de la théologie de la libération du M 19 et une militante féministe afro-descendante, qui tranchaient ouvertement avec les partisans de la sale guerre contre l’opposition armée des FARC et les affairistes.

La coalition de gauche avait certes le soutien des partis de gauche, d’une majorité des associations sociales et de lutte, mais elle élargissait ses alliances très loin en intégrant l’ancien maire de droite de Medellín et le dirigeant chrétien conservateur Alfredo Saade. Il n’y a finalement rien d’étonnant : après tout, Gustavo Petro a été maire de la capitale Bogota de 2014 à 2015, tissant des liens déjà bien entretenus avec une longue carrière de député.

Une signification plus profonde

Mais réduire cette élection à une banale alternance est un peu court. Des secteurs significatifs des collectifs populaires, et parfois même les plus radicaux de la Primera Linea, ainsi qu’une part importante de la population, ont voulu tourner la page de la guerre civile permanente imposée par l’oligarchie et d’une crise sociale d’ampleur.

Dans un pays où les 10 % les plus riches possèdent 65 % des richesses, où 39 % de la population vit sous le seuil de pauvreté (un million de pauvres supplémentaires suite aux effets de la pandémie), avec une mortalité infantile élevée, une inflation galopante, les raisons ne manquent pas de tenter autre chose.

Pourtant le programme de Petro exclut les nationalisations ou des mesures qui rogneraient – même symboliquement – sur le pouvoir de la puissante oligarchie.

L’armée a menacé de « prendre ses responsabilités » en cas de victoire de Petro et Francia. Des milliers de militantEs de gauche ont été menacés directement à veille du second tour. L’oligarchie, craignant une autre explosion sociale, se prépare ouvertement à l’affrontement avec une gauche modérée qui, elle, ne se prépare pas au choc.

 Mercredi 22 juin 2022 Tristan Katz

https://lanticapitaliste.org/

Lire la suite

18 juin 2022 ~ 0 Commentaire

fiertés (npa)

fr}homob

Marches des fiertés :

Contre l’extrême droite et le gouvernement Macron, unifions nos luttes !

Cette année, le mois des fiertés se fait dans un contexte particulier : celui d’un second mandat pour Macron et avec une extrême droite qui n’a jamais été aussi forte. Alors que la crise du système a touché nos communautés à tous les niveaux, il est temps de reprendre la rue !

Le gouvernement de Macron : toujours pas notre allié !

Si le gouvernement Macron se targue d’être le rempart face à l’extrême droite, voire l’allié des LGBTI ou des femmes, cinq ans de sa politique nous ont bien fait comprendre sa véritable nature. La crise économique a précarisé de plus en plus nos communautés qui sont souvent parmi les travailleuses et travailleurs les plus précaires. La pandémie a elle aussi tout particulièrement touché nos communautés : isolement social, perte d’emploi, difficulté d’accès à la santé.

Dans le même temps, Macron avait déclaré les violences contre les femmes grande cause du quinquennat, et rien n’a été fait. Aucun budget n’a été mis dans une éducation non sexiste, les associations ont été laissées pour compte. À la place, on nomme des ministres accusés de viol, qui aiment bien La Manif pour tous, à l’image de Gérald Darmanin. On n’oublie pas que lors de la campagne présidentielle de 2017, Macron avait déclaré que LMPT avait été « humiliée ».

La PMA qui a été adoptée en toute fin de mandat est une PMA au rabais, qui exclut les personnes trans et qui instaure une filiation spécifique différente de celle des couples hétérosexuels. Dans le même temps, ont été instaurées des lois racistes, islamophobes et répressives et parce que ce gouvernement ne sera jamais de notre côté, nous devons le combattre dès aujourd’hui.

L’extrême droite, pire ennemie des LGBTI

L’extrême droite n’a jamais été aussi haute dans une élection avec plus de 40% des votes ; le danger que constitue le Rassemblement national n’a jamais été aussi présent. Nous aurions tort de penser que le danger est éloigné parce que Marine Le Pen n’a pas été élue ou parce que le RN ne sera pas majoritaire à l’Assemblée. Les fascistes avancent à grand pas et leurs discours LGBTIphobes, sexistes, et racistes sont de plus en plus présents dans le débat public et dans le quotidien. Ils sont assez en confiance pour commettre des agressions en pleine rue, et parfois même des meurtres. Nous n’oublions ni Clément Méric ni Federico Martín Aramburú. Nous ne le répéterons jamais assez : l’extrême droite est la pire ennemie des LGBTI.

Pinkwashing partout

Comme à chaque mois de juin, les entreprises capitalistes nous font croire qu’elles sont du côté des LGBTI. On voit alors fleurir des publicités et des produits capitalistes à coups d’arc-en-ciel. Après tout, les LGBTI sont des consommateurs et consommatrices comme tout le monde. Pourtant, il ne faut pas être dupes ! C’est le capitalisme qui est responsable de notre oppression. La grande majorité des LGBTI font partie de la classe ouvrière, c’est cette classe que le capitalisme exploite pour son propre profit. C’est parce qu’il a besoin du couple hétérosexuel et de la famille hétéro que la division de genre et l’hétérosexualité comme norme existent.

Il faut changer de système

Pour toute ces raisons, les LGBTI doivent reprendre la rue et se mobiliser en juin lors des marches des fiertés, mais un seul mois ne suffira pas. Nous avons besoin de reconstruire un mouvement LGBTI fort, qui puisse se lier au mouvement féministe, antiraciste, écologiste et au mouvement ouvrier. Nous avons besoin d’un mouvement d’ensemble qui mette un coup d’arrêt aux attaques, au rouleau compresseur néolibéral-autoritaire. Un mouvement qui soit assez fort pour arrêter l’extrême droite et dégager le gouvernement et qui pose les base d’une rupture avec le système capitaliste. Il y a urgence !

Lire la suite

03 mai 2022 ~ 0 Commentaire

lgbti (presse de gauche)

fr}homob

Marche Lesbienne : « Les lesbiennes détestent Marine Le Pen »

Le 23 avril, à la veille du second tour où une fois de plus (une fois de trop) l’extrême-droite était présente, nous étions près de 6000 personnes à défiler à Paris dans le cadre de la journée de la visibilité lesbienne.

Nous avons manifesté pour dénoncer les oppressions que nous subissons en tant que lesbiennes et LGBTI. Aux cris de « De Paris à Rio, de Le Pen à Bolsonaro, les fachos sont des fachos et ils détestent les homo·es » nous avons également réaffirmé notre antifascisme dans une marche revendicative et festive.

Contre les agressions homophobes et racistes, révolution sociale et féministe !

Car oui, l’extrême-droite est la pire ennemi des LGBTI. Elle a toujours combattu nos droits et nos communautés. Manifestation et vote de leurs déptué·e·s contre le mariage pour tou·te·s et contre la PMA en France, lois interdisant de parler d’homosexualité en Hongrie, zones anti-LGBTI en Pologne, assassinats de militant·e·s féministes et LGBTI au Brésil, nous ne le répéterons jamais assez : l’extrême droite est un danger mortel pour les LGBTI. Si l’extrême-droite arrivait au pouvoir en France, nos luttes prendraient une nouvelle tournure : un combat pour notre survie.

C’est pour cela que la commission LGBTI du NPA s’investit particulièrement dans la lutte antifasciste en tant que premier·ère·s concerné·e·s par les politiques réactionnaires aux côtés de nos camarades musulman·e·s, racisé·e·s, féministes, syndicalistes et tant d’autres qui seraient les premières cibles de l’extrême droite. Les politiques anti-sociales, racistes et islamophobes des dernières années, qui se sont accentuées sous le gouvernement libéral et autoritaire d’Emmanuel Macron, ne font que renforcer l’extrême-droite qui ne cesse de progresser. Il est donc également nécessaire de les dénoncer et de continuer de combattre Emmanuel Macron.

1ère, 2eme, 3ème génération, nous sommes toutes des lesbiennes sans papiers !

Nous n’oublions pas l’instrumentalisation de nos droits par le gouvernement, qui après nous avoir promis la PMA pendant des années, nous a finalement pondu une loi au rabais. Nous continuerons de lutter pour une PMA pour tou·te·s, gratuite, libre et accessible, pour le changement d’état civil sur simple demande, pour le remboursement intégrale des parcours de transition par la sécurité sociale, la fin des mutilations sur les personnes intersexes et des moyens financier contre les LGBTIphobies.

mardi 3 mai 2022 / Commission LGBTI L’Anticapitaliste

https://www.pressegauche.org/

Lire la suite

Rocutozig |
Tysniq |
Connorwyatt120 |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Rafredipen
| Agirensemblespourpierrevert
| Buradownchin