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21 avril 2024 ~ 0 Commentaire

Edwy Plenel (UDB)

Edwy Plenel (UDB) dans Altermondialisme edwy-plenel-300x298

Pontivy : Edwy Plenel pour les 60 ans de l’UDB

Le 27 avril prochain, l’UDB et son journal fêtent leur 60 ans au Palais des Congès de Pontivy. A cette occasion, l’ancien rédacteur en chef de Médiapart Edwy Plenel nous fait l’honneur de venir participer à une table ronde aux côtés de notre députée européenne Lydie Massard et du rédacteur en chef du journal le Peuple Breton, Gael Briand. Le thème de cette discussion sera : « vers la République fédérale et universaliste ? ».

Fêter ses 60 ans, pour une formation politique, est rarissime. Créée en 1964, l’UDB a su traverser les époques et compte continuer à le faire, avec toujours la même méthode: se réinterroger en permanence.

Aussi, elle propose de fêter cet anniversaire autour d’un événement original: une fête !

Celle-ci aura lieu à Pontivy le 27 avril et tournera autour de deux tables-rondes: l’une sur l’histoire de l’UDB, l’autre sur son futur et d’un fest-noz.

Comme en 2018, lors de la sortie de son livre-projet « S’émanciper », le parti autonomiste entend plancher sur les enjeux pour la Bretagne de demain dans la joie et la bonne humeur. C’est ce qu’on fait en Bretagne !

https://media-web.fr/

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05 mai 2023 ~ 0 Commentaire

cyber surveillance (amnesty)

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06 octobre 2021 ~ 0 Commentaire

philippe poutou ( france bleu)

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05 octobre 2021 ~ 0 Commentaire

italie (courrier inter)

Migrants Ital

La droite italienne KO debout après le premier round des municipales

Quelque 12 millions d’électeurs étaient invités à se rendre aux urnes pour désigner leurs nouveaux maires les 4 et 5 octobre. Ces élections municipales s’annoncent déjà comme un succès pour la gauche, qui a réussi à faire élire ses candidats dès le premier tour à Milan, Naples et Bologne.

Dimanche 4 et lundi 5 octobre, les habitants de 1 192 communes italiennes votaient pour élire leurs nouveaux édiles, mais toute l’attention de la presse était focalisée sur cinq métropoles : Rome, Milan, Naples, Turin et Bologne.

Mis à part Bologne, il s’agit des quatre plus grandes villes italiennes, et le résultat de ces communes a logiquement occulté les autres scrutins. En regardant les scores des candidats, une tendance nette, soulignée par toute la presse transalpine, se dégage : les progressistes ont gagné.

“Les villes choisissent le centre gauche”, indique en première page le Corriere della Sera ce lundi 4 octobre, tandis que La Repubblica et La Stampa parlent respectivement de “souverainistes qui s’écroulent” et de la “chute des populistes”. La presse conservatrice emploie un autre ton, mais elle partage ce constat, à l’image de Libero Quotidiano, qui parle d’une “sonnette d’alarme” et invite le “centre droit à se réveiller”. Quant à Il Giornale, il considère que les municipales sont d’ores et déjà “une occasion perdue”.

Si, avant même le second tour, les jugements sont aussi tranchés, c’est que la gauche a frappé un grand coup. À Milan, Naples et Bologne, Giuseppe Sala, Gaetano Manfredi et Matteo Lepore, les trois candidats soutenus par le Parti démocrate, ont remporté la mise au premier tour, en dépassant 50 % de suffrages exprimés.

À Turin, contrairement aux prévisions de la veille, le candidat de la gauche est arrivé en tête. Il n’y a qu’à Rome – où la maire sortante Virginia Raggi (Mouvement 5 étoiles).

[...]

Beniamino Morante  05/10/2021
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Commentaire:
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.La gauche italienne, Parti Democrate, n’est pas de gauche, loin du PS, du Labour ou du SPD! Genre FDP allemand!

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29 juillet 2021 ~ 0 Commentaire

pegasus (npa)

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Affaire « Pegasus »: Big Brother et ses amis

« Pegasus » : le nom du logiciel conçu et commercialisé par l’entreprise israélienne NSO Group est désormais fameux, suite à la publication de l’enquête du consortium international de journalistes Forbidden Stories et d’Amnesty International. Au fur et à mesure des révélations, on prend la mesure de l’ampleur des dispositifs de surveillance et de la collusion entre, d’une part, firmes privées spécialisées dans l’espionnage et, d’autre part, États peu soucieux des libertés démocratiques.

L’enquête de Forbidden Stories et d’Amnesty International établit que ce sont pas moins de 50 000 téléphones portables qui ont potentiellement été visés par Pegasus, à la demande de 11 États parmi lesquels le Maroc, l’Arabie saoudite, l’Inde, le Mexique ou la Hongrie. Opposants politiques, militantEs des droits humains, journalistes, mais aussi responsables politiques d’autres pays : la liste des cibles de cet espionnage donne le vertige.

« Pegasus peut tout capter, tout surveiller »

Amnesty International résume ainsi les fonctions de Pegasus : « Ce logiciel d’espionnage, extrêmement puissant, s’infiltre dans les téléphones portables. Il peut en aspirer tout le contenu, messages, photos, contacts. Plus encore, il peut prendre le total contrôle de votre appareil : accès à votre caméra, suivi des frappes de votre clavier, écoute et enregistrement de vos appels téléphoniques. La liste pourrait encore s’étendre. Une fois installé sur votre téléphone portable, Pegasus peut tout capter, tout surveiller. » Autant dire un contrôle total sur la vie privée et les communications des personnes visées.

Nous le signalions déjà la semaine dernière : les révélations du « Projet Pegasus » ne sont pas un coup de tonnerre dans un ciel serein. Au contraire, elles confirment la fuite en avant généralisée dans la surveillance globale, et le fait qu’en l’occurrence les principaux utilisateurs identifiés du logiciel soient des régimes autoritaires ne doit pas faire illusion : les « démocraties » sont tout aussi friandes de ce type de technologies, outils idéaux pour accompagner le cours autoritaire que nombre d’entre elles suivent depuis plusieurs années, a fortiori avec la crise sanitaire.

Timidité des réactions en France

Voilà qui explique probablement la timidité des réactions, entre autres et notamment du côté du gouvernement français, pourtant largement ciblé par les opérations de surveillance (ministres, parlementaires, et Emmanuel Macron lui-même). Lors de son récent passage au 13 h de TF1, Jean Castex a ainsi déclaré, à propos du scandale Pegasus : « Je crois qu’il serait un peu irresponsable de notre part de dire des choses tant que nous ne savons pas exactement ce qu’il en est. » Même son de cloche du côté de la communication officielle de l’Élysée : « Aucune certitude à ce stade n’est apparue, donc la prudence reste de mise dans les commentaires ». On a connu la Macronie plus virulente…

Il s’agit aussi, pour la France comme pour d’autres pays, de ne pas mettre en difficulté l’allié israélien.

En effet, NSO Group est certes une firme privée, mais elle agit de concert avec le gouvernement israélien dans le cadre des accords de coopérations sécuritaires que ce dernier a multipliées au cours des dernières années.

Les ventes de Pegasus ont ainsi été autorisées par les autorités israéliennes, qui feignent aujourd’hui d’ignorer que le logiciel allait être utilisé à des fins de surveillance politique et de répression par des régimes autoritaires.

L’affaire Pegasus est encore loin d’avoir livré tous ses secrets, mais le moins que l’on puisse dire est qu’elle est un puissant révélateur de la généralisation de la surveillance, des marchés juteux qu’elle représente et du peu de cas que les « démocraties » font des libertés publiques.

Mercredi 28 juillet 2021

https://lanticapitaliste.org/

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29 juillet 2021 ~ 0 Commentaire

on sera là! (npa)

on sera là! (npa) dans Internet .

Philippe Poutou : « Faire campagne pour rappeler qu’on est là, et qu’on ne laissera pas les autres décider à notre place »

Te voilà donc de nouveau candidat à la présidentielle. En 2012 et en 2017, tu étais ouvrier chez Ford à Blanquefort, en bagarre contre la fermeture de l’entreprise. Depuis, malheureusement, la boîte a fermé. Quelle est votre situation aujourd’hui, à toi et tes collègues de Ford ?

Ça fait maintenant plus d’un an que j’ai été licencié avec tous mes collègues, puisque c’est toute l’usine qui a fermé et que cela concerne donc l’ensemble de l’effectif. Pas mal de collègues ont retrouvé du boulot, mais des petits boulots, dans des situations plus difficiles qu’avant évidemment. Moi je me retrouve quasiment au bout du congé de reclassement sans perspective d’emploi. D’ailleurs le cabinet de reclassement lui-même ne voyait pas trop comment me trouver une solution, entre mon nom et ma position, désormais, d’élu, on y reviendra.

Comme pour plein de gens, c’est une situation préoccupante. La situation de l’emploi est très mauvaise, on le sait, et quand on retrouve un emploi c’est dans des conditions précaires, difficiles, beaucoup plus que les conditions qu’on peut connaître dans une grosse usine comme Ford. J’ai eu la chance d’avoir un congé de reclassement, ce qui fait une soupape avant le chômage, mais il arrive bientôt à son terme, et c’est cet été que je vais me retrouver au chômage pour de bon.

Par ailleurs le combat continue contre Ford, on les attaque au Prud’hommes, ça vient de commencer, et ça sera long. On conteste les licenciements, on explique que les licenciements sont illégitimes, et on attaque auprès du juge judiciaire et en cassation. On aura des réponses en septembre.

Après comme l’usine a fermé c’est difficile de se mobiliser, et on sait que les décisions de justice c’est toujours des rapports de forces, mais par principe on mène la bataille jusqu’au bout : on veut remettre en cause le droit de licencier, et donc en fait le droit de propriété, auquel on oppose le droit à l’emploi, qui doit venir en premier. Donc le combat contre Ford et les licenciements continue.

Depuis la dernière présidentielle, il y a un autre lieu où tu t’es mis à mener des batailles, avec tes camarades de Bordeaux en luttes, puisque vous êtes trois éluEs au conseil municipal de Bordeaux. Comment ça se passe ? Ça veut dire quoi être un élu anticapitaliste, au quotidien ?

C’est difficile c’est sûr. Tout ça a commencé sur un truc surprenant, puisque c’est dans la foulée de la lutte des Ford qu’on a démarré une campagne municipale, sur fond de mobilisation contre la réforme des retraites et aussi de mouvement des Gilets jaunes, même si c’était la fin.

Et on a réussi à faire cette liste, avec des militantEs syndicalistes, des Gilets jaunes, des militantEs du NPA, de La France insoumise, avec une posture très radicale, puisque c’était non seulement contre la droite bordelaise, au pouvoir depuis 73 ans, mais aussi sans aucun compromis avec la gauche bordelaise (PS, PC, écolos), en les critiquant clairement. On a fait une campagne contestataire, dynamique, radicale, anticapitaliste, qui montrait que le problème était un choix de camp social : un Bordeaux populaire contre un ­Bordeaux bourgeois.

Et on a eu ce qu’on méritait : on est allés au deuxième tour et on a eu trois élus. Donc voilà, on est là, on a conscience qu’on a forcé le passage mais on est là, pour porter les colères, les critiques d’un système qui détruit les vies des gens, qui appauvrit, qui précarise.

Alors on sait bien que tout ne dépend pas des collectivités locales, mais il y a des choses à dire, à faire, et c’est ce que l’on essaie de faire : être un relais, porter la voix des classes populaires à l’intérieur du conseil municipal, on renforce les liens avec les associations, les syndicats, et on essaie d’être utiles à tous les combats qui sont menés, par exemple en ce moment sur le logement. Ça a été un peu compliqué avec la crise sanitaire, mais on essaie de se coordonner, de renforcer les cadres collectifs, faire des assemblées.

Dans ces institutions, on voit bien que le mépris des gens de gauche ne vaut pas mieux que le mépris des gens de droite. Ils sont déconnectés de tout, on ne vit pas dans le même monde, ils ne se préoccupent pas de la souffrance sociale. Alors quand nous on fait entendre ces idées-là, ces voix-là, ils n’aiment pas, ils n’écoutent pas, ils sont méprisants. Après, on est bien conscients que si on peut être utiles, le bout du bout c’est la mobilisation des gens, la mobilisation dans les quartiers populaires, qui pourra vraiment faire changer les choses, et on voudrait favoriser ça.

Dans la gauche radicale, chez les militantEs anticapitalistes et révolution-naires, certains disent que ça peut valoir le coup de se présenter aux élections locales, d’essayer d’y avoir des éluEs, mais que la présidentielle c’est différent et qu’on ne devrait pas y participer. Alors c’est vrai que ce n’est pas naturel pour nous, loin de là, mais là on s’est dit qu’il fallait y aller en proposant ta candidature… Que dirais-tu à ceux qui pensent que ce n’est pas utile ?

Oui, ce débat existe, y compris au sein de notre parti. En fait c’est un débat qu’on a à chaque fois, et là on l’a eu de nouveau, peut-être un peu plus même, sûrement parce que la situation interne de notre parti et la situation externe, surtout, sont difficiles. Il y a un rapport de forces qui se dégrade pour notre camp social, des défaites dans les luttes, un gouvernement très dur… La question d’aller à la présidentielle se pose donc, surtout quand on sait et qu’on répète que ce n’est pas par les élections qu’on changera les choses mais par les luttes sociales.

Mais justement, dans un rapport de forces dégradé, dans une situation où on se sent fragilisés, pour lutter contre toute résignation il faut se dire qu’on a toutes les raisons d’y être, qu’il y a une place que l’on doit occuper.

Bien sûr on dit les choses dans la rue, mais on doit utiliser tous les terrains, même le terrain électoral, pour porter les colères, la contestation du système, pour défendre une perspective opposée au renoncement qui peut gagner notre camp social. La présidentielle c’est un combat parmi d’autres, mais c’est un combat, une bataille politique à laquelle on peut et on doit participer.

Il y a une importance à rappeler que des gens luttent et qu’ils ont raison de le faire, à critiquer radicalement le fonctionnement de cette société, et puis aussi que c’est essentiel que les gens s’occupent de leurs affaires, qu’ils les prennent en main, qu’on ne laissera pas les autres décider à notre place en nous faisant croire qu’on ne pourrait pas, nous, faire tourner la société.

La campagne n’a pas encore commencé, donc on aura l’occasion bien sûr de revenir sur le programme, ce que l’on veut défendre dans cette présidentielle. Mais peut-être que déjà tu peux, en quelques mots, donner quelques éléments de ce que peut être une campagne anticapitaliste, révolutionnaire, dans le contexte que l’on connaît, celui d’une crise multidimensionnelle du capitalisme : écologique, économique, sociale, politique, sanitaire…

C’est difficile en quelques mots c’est sûr… Il y a la crise sociale d’abord, dont on vient de parler avec les licenciements, le chômage, la misère. Il y a aussi une crise démocratique très forte, des institutions décrédibilisées, on vient encore de le voir avec l’abstention aux régionales. Cette abstention est légitime dans un système de plus en plus anti-démocratique, où les gens ne se sentent plus représentés.

Et en plus il y a la dérive autoritaire du gouvernement, de plus en plus de répression de la contestation, des mouvements sociaux, des quartiers populaires, on voit bien que les libertés collectives et individuelles sont de plus en plus remises en cause.

Il y a donc cette urgence démocratique, mais en fait des urgences il y en a à tous les niveaux, et on pense bien sûr à l’urgence environnementale, avec une planète à la dérive, des grands projets, complètement dingues, qui s’attaquent à l’environnement. On voit aussi la montée des idées réactionnaires, racistes, contre les femmes, les LGBTI…

En fait tout cela est lié, et finalement ce qu’on voit c’est la destruction de ce qui est collectif, de toutes les solidarités. C’est une forme de violence quotidienne dans toute la société, des violences à tous les niveaux, un système de plus en plus brutal car il est de plus en plus en crise.

Et bien sûr on veut aussi porter l’internationalisme, réaffirmer que nous sommes solidaires des peuples, qu’on se bat contre l’impérialisme et le néocolonialisme de la France, qu’on refuse les frontières, qu’on est pour accueillir les migrants, que notre camp social est international.

C’est ça aussi le meilleur moyen de faire face aux idées racistes, de faire face à l’extrême droite, et de contester de fond en comble ce système.

Propos recueillis par Julien Salingue

Hebdo L’Anticapitaliste  01/07/2021

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25 juillet 2021 ~ 0 Commentaire

écoutes (convergences révolutionnaires)

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Écoutes téléphoniques : Macron, l’arroseur arrosé

Depuis une semaine l’ensemble de la presse fait ses gros titres sur le « scandale » des écoutes téléphoniques des chefs d’États et de gouvernements, de responsables politiques, d’avocats, de militants politiques associatifs et syndicaux et de bien d’autres citoyens lambda par le biais du logiciel espion Pegasus.

Ce logiciel, mis au point par la société israélienne NSO créée par d’anciens membres du renseignement militaire en étroite collaboration avec le ministère des Armées et le gouvernement israélien, aurait été vendu à une quarantaine d’États qui ne brillent ni par leur comportement démocratique, ni leur respect des droits humains.

Cependant il ne faut pas oublier que l’écoute systématique des citoyens par les pouvoirs publics est une pratique devenue courante dans tous les États, qu’ils se réclament de la démocratie parlementaire ou soient de féroces dictatures. Ce qui est nouveau avec le logiciel Pegasus est que ces écoutes peuvent désormais être effectuées à distance en infectant les téléphones portables sans que leurs utilisateurs s’en aperçoivent et sans intervention physique des agents chargés de mener à bien ce type d’opérations. On n’arrête pas le progrès.

Brefs retours en arrière

Quelques exemples pour montrer que ces pratiques barbouzardes ne sont pas nouvelles. Il y a près d’un demi-siècle, en 1973, un journaliste du Canard enchaîné qui rentrait chez lui aperçut de la lumière dans les locaux du journal qui, à cette heure tardive, auraient dû être vides. Il monta et se trouva nez-à-nez avec une équipe d’agents de la Direction de la surveillance du territoire (DST) qui posait des micros dans la rédaction pour le compte du ministère de l’Intérieur.

L’affaire fit d’autant plus de bruit qu’un peu plus tard l’hebdomadaire satirique publiait les noms des « agents secrets » impliqués. Finalement, après dépôt d’une plainte, l’affaire traîna en justice jusqu’à la décision finale d’un non-lieu… pour prescription.

Entre 1983 et 1986, sous son premier septennat, Mitterrand s’était fait « prêter » par un autre service de renseignements, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), vingt lignes d’interception qui lui permettaient d’espionner journalistes et hommes politiques qui fouillaient de trop près sa vie privée.

Enfin, depuis 2007, l’Unité de coordination de la lutte anti-terroriste (UCLAT, devenue en 2019 Direction générale de la sécurité intérieure) dispose d’un système pouvant écouter jusqu’à 20 000 lignes chaque année et travaille en étroite collaboration avec les différents services de renseignement.

Plus près de nous, en 2013, le lanceur d’alerte américain Edward Snowden révélait que l’Agence nationale de sécurité (NSA) des États-Unis avait intercepté pendant des années les communications téléphoniques et électroniques des dirigeants européens et français pour le compte de Washington. Le tout avait fait des vagues pendant quelques semaines avant de disparaître de la une des principaux médias.

Et aujourd’hui

En fait tout le monde peut être écouté par les autorités et le secret des communications est devenu aujourd’hui une vaste blague.

Les interceptions sont de deux sortes : judiciaires ou administratives.

Les premières sont ordonnées par un juge d’instruction sur demande de la police ou de la gendarmerie. Pour justifier une telle demande on met en avant « la protection de l’ordre public, les soupçons de terrorisme ou de blanchiment d’argent, l’imminence vraie ou supposée d’un projet criminel en préparation, la complicité probable entre un mis en examen et ses avocats pour faire entrave à la Justice, etc. » Et, en général, de telles demandes ne sont jamais refusées.

Les secondes sont ordonnées sous la responsabilité du Premier ministre. Elles portent sur « des affaires de terrorisme, d’atteinte à la sécurité nationale, de sauvegarde des éléments essentiels du potentiel scientifique et économique de la France, de prévention de la criminalité et de la délinquance organisée, de prévention de la reconstitution ou du maintien des groupes de combat et milices privées dissous ».

Bref une liste à la Prévert qui laisse les mains libres à la police pour écouter à peu près n’importe qui. Par exemple, une manifestation entachée de violence peut être assimilée à « une atteinte à la sécurité nationale » et valoir à ses organisateurs ou à ses participants une mise sur écoute, un service d’ordre assimilé « à un maintien des groupes de combat » et la dénonciation des magouilles du groupe Bolloré en Afrique à une atteinte « au potentiel économique de la France ».

Il n’y a qu’à se servir pour trouver le bon prétexte et, en général, la Justice, bonne pomme, n’est pas trop regardante et suit sans broncher. Et bien souvent « les services » écoutent comme bon leur chante, sans se soucier d’en référer à quiconque.

Des écoutes qui vont bon train

C’est pourquoi les écoutes téléphoniques et les géo-localisations à partir de portables, qui ont succédé à l’espionnage des lignes fixes, continuent d’aller bon train. Selon la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), un organisme indépendant qui n’enregistre bien sûr que les écoutes « légales » que lui transmettent les services de renseignement et qui ne va pas chercher beaucoup plus loin, en 2020 près de 22 000 personnes avaient fait l’objet d’au moins une mesure de surveillance en France.

Selon d’autres chiffres plus anciens, entre l’été 2011 et l’été 2012, le groupement interministériel de contrôle (GIC) avait traité près de 197 000 demandes de surveillance électronique (y compris Internet), « la sécurité nationale » étant invoquée dans 70 % des cas. Ce qui veut dire en moyenne plus de 500 par jour.

En outre, tous les opérateurs téléphoniques sont tenus de collaborer avec les services de l’État pour mener à bien ces écoutes. Ainsi, au sein du groupe Orange, entre 150 et 200 salariés à temps plein sont entièrement mobilisés pour intercepter les lignes téléphoniques et analyser environ 15 000 factures détaillées mensuelles de communications (fadettes) pour le compte de la police.

Ce qui signifie concrètement que chaque année dans ce pays plusieurs milliers de personnes sont écoutées pour le compte des services de police ou de nos gouvernants, tous placés sous l’égide du président de la République.

Et que Macron se retrouve finalement écouté à son tour n’est qu’un juste retour des choses.

Jean Liévin 23 juillet 2021

https://www.convergencesrevolutionnaires.org/

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23 juillet 2021 ~ 0 Commentaire

ados (bastamag)

Les ados de plus en plus anxieux face à la crise climatique et « à un vide qui déclenche une énorme colère »

L’urgence climatique qui menace peut provoquer une angoisse spécifique, dite d’éco-anxiété, en particulier chez les enfants et les adolescents. Une pédopsychiatre française lance une vaste enquête sur ce syndrome encore mal mesuré.

C’est une inquiétude particulière qui touche les ados : une angoisse spécifique vis-à-vis de la crise climatique et de ses conséquences de plus en plus visibles, appelée « éco-anxiété ». Les premières études sur le sujet montrent qu’elle est beaucoup plus répandue qu’on ne le croit, que les jeunes se mobilisent ou non pour le climat.

L’éco-anxiété demeure encore trop peu mesurée, avec des outils inadaptés aux enfants. Or, « la santé mentale est un critère majeur pour mesurer l’impact du changement climatique », défend Laelia Benoit, pédopsychiatre et diplômée en sociologie.

Cette Française de 33 ans contribue à combler cette lacune. Elle s’est déjà illustrée avec une étude sur la phobie scolaire avec la maison de Solenn, une structure spécialisée dans la prise en charge des adolescents, à Paris.

Les jeunes patients qu’elle suit expriment alors une anxiété croissante vis-à-vis du changement climatique. « Pourquoi aller à l’école et vivre une vie ordinaire si le futur est tellement incertain ? », se demandent-ils. Alertée, Laelia Benoit a donc initié une nouvelle étude avec l’école de médecine de l’université de Yale, aux États-Unis. Elle doit durer deux ans et s’étend des États-Unis, où la chercheuse s’est installée, à la France, où elle a grandi, et au Brésil, le pays d’origine de sa mère.

« Toutes les personnes conscientes qu’il n’y a pas de planète B sont susceptibles de devenir éco-anxieuses »

La première phase a débuté au printemps aux États-Unis. La deuxième se poursuivra avec l’université de São Paulo où un groupe de discussion s’est déjà tenu, et en France, via l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et Les Savanturiers, un programme éducatif. « Nous nous appuyons pour ce faire sur l’enquête quantitative « Il est temps » lancée en 2019 par Yan Le Lann, maître de conférences à l’université et membre du collectif Quantité critique », explique Ange Ansour, cofondatrice et directrice du programme (voir notre entretien avec Yann Le Lann).

« Et si les changements écologiques en cours altéraient notre bien-être et notre santé ? », interroge Alice Desbiolles dans l’essai L’Éco-anxiété., paru en 2020 [1]. Cette médecin de santé publique distingue l’éco-anxiété de sa « fausse jumelle », la « solastalgie », qui est la nostalgie d’un environnement détérioré ou disparu parce que pollué, brulé, inondé, enseveli…

L’éco-anxiété, elle, reflète « l’inquiétude anticipatoire que peuvent provoquer les différents scenarii établis par des scientifiques – comme ceux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) – sur la viabilité de la planète dans les décennies à venir », définit Alice Desbiolles. « Toutes les personnes conscientes qu’il n’y a pas de planète B sont ainsi susceptibles de devenir éco-anxieuses et de se sentir acculées par l’absence d’alternative dans l’avenir », développe-t-elle. Le premier chapitre de son livre s’intitule : « On ne naît pas éco-anxieux, on le devient. »

« Ils sont écrasés par la responsabilité que les générations précédentes reportent sur eux »

Comment vivre avec ce savoir que le réchauffement est inéluctable ? Que tout ce qu’il sera possible de faire, c’est de tenter de limiter les dégâts ? Ce sont les question que posent Emmanuel Cappellin dans le film Une fois que tu sais. Ce documentaire sortira au cinéma en France le 22 septembre. Il traduit bien l’état d’esprit d’une partie de la population que la crise climatique empêche de dormir, dissuade de faire des enfants, dont les projets de vie sont reconsidérés : où s’installer ? Où travailler ? Et pour faire quoi dans un monde dont les limites se resserrent ? (Extrait voir lien)

Ingrid Merckx 23 juillet 2021

https://www.bastamag.net/

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23 juillet 2021 ~ 0 Commentaire

cuba (4è internationale)

cuba

Face aux mobilisations populaires à Cuba et aux agressions impérialistes

Nous avons assisté, le 11 juillet dernier, à des mobilisations motivées par les formidables pénuries que subit Cuba depuis que Trump l’a placée sur la liste des pays terroristes, coupant les envois de fonds des États-Unis vers l’île ; celles-ci ont augmenté avec la pandémie qui a coupé drastiquement les revenus du tourisme.

Cela se passe sur une île qui doit importer une grande partie des produits qu’elle consomme, sans aucun soutien international (les énormes difficultés que traverse le Venezuela ont également eu un impact négatif sur Cuba), ce qui, à certains égards, rappelle les pires moments de la « période spéciale ». Ce blocus entrave également la production de vaccins contre le Covid-19 pour les Cubain·e·s, malgré l’aide que Cuba a fournie à d’autres pays durant la pandémie.

À cela s’ajoute le malaise profond de l’île : la différenciation sociale qui s’est fortement accrue au cours des trente dernières années, pendant lesquelles le gouvernement a cherché à attirer les investissements étrangers, a développé le secteur touristique et a permis une augmentation des initiatives privées employant une main-d’œuvre salariée.

Dans une situation de rareté des biens, l’accès inégal aux dollars américains a encore amplifié les inégalités, qui sont néanmoins restées bien plus faibles que dans les pays ayant restauré le capitalisme, comme la Chine, le Vietnam et l’ancien bloc d’Europe de l’Est.

À Cuba, il ne s’est pas développé un vaste secteur capitaliste local autorisé à exploiter le travail salarié. Le secteur capitaliste local est certes en pleine croissance, mais pas dans la même mesure que les pays mentionnés ci-dessus. Les amendements de 2019 à la constitution ont clairement montré qu’il existe encore des obstacles juridiques au libre développement du secteur capitaliste, notamment la limitation du nombre de salarié·e·s que le secteur privé local peut embaucher.

Aux effets inquiétants de l’accroissement des inégalités et du blocage de l’augmentation de la production nationale pour répondre aux besoins de la population, s’ajoute le développement de sectes religieuses évangéliques qui font pression sur le gouvernement pour limiter, par exemple, la pleine reconnaissance des droits LGBTQI+.

Il convient également de noter l’activité des nouvelles générations, très connectées aux réseaux sociaux, au sein desquelles s’est développée une nouvelle génération d’artistes, qui ne se sentent pas du tout concernées par l’héritage de la révolution. Dans le même temps, une partie importante de la génération qui a participé directement au processus révolutionnaire du troisième quart du siècle dernier s’éteint.

Ce cocktail explose dans un contexte où le gouvernement a très peu de marge de manœuvre pour atténuer les effets à court terme de la pénurie et beaucoup de résistances à ouvrir un processus démocratique de prise de décisions qui attire les nouvelles générations (le processus constituant de 2018-2019 était une tentative en ce sens, mais a clairement été insuffisant).

En favorisant des méthodes bureaucratiques, le gouvernement ne fait aucun effort pour accroître la participation des travailleurs et travailleuses, en particulier pour développer le contrôle ouvrier dans les entreprises et le contrôle citoyen dans la société.

Cela explique la répression et la mobilisation des secteurs qui lui restent fidèles pour arrêter les protestations et essayer de récupérer au moins un certain revenu touristique pendant la saison estivale, ce qui lui redonnerait une marge de manœuvre pour combattre certains aspects de la désaffection populaire.

Le discours du président Miguel Díaz-Canel, dimanche 11 juillet, suite à la vague de protesta-tions qui a touché plus d’une douzaine de villes du pays, d’est en ouest, ne constitue pas une réponse adéquate à la situation.

Bien que Díaz-Canel reconnaisse que de nombreux manifestant·e·s étaient sincèrement préoccupé·e·s par les difficultés de la vie, il n’a fait aucune autocritique de sa gestion de la situation et n’a fait que souligner les manipulations du secteur contre-révolutionnaire qui est clairement en faveur de l’intervention des États-Unis, ce qui doit évidemment être condamné. L’appel gouvernemental aux révolutionnaires à se mobiliser dans les rues en réponse aux menaces des contre-révolutionnaires risque de provoquer des affrontements et une répression accrue.

On ne peut pas séparer les protestations à Cuba de ce qui se passe dans d’autres pays d’Amérique latine où, avec des motivations différentes, la cherté de la vie aggravée par la pandémie et les mesures ultra-libérales sont à l’origine d’explosions sociales comme en Colombie récemment, ou en Équateur et au Chili en 2019.

La pandémie a sans aucun doute exacerbé toutes les contradictions sociales au niveau international et en Amérique latine en particulier, entraînant une exclusion sociale croissante et une augmentation des inégalités. Malgré des soins de santé exemplaires à bien des égards, Cuba n’est pas non plus en mesure d’échapper aux effets économiques et sociaux les plus pervers de la crise mondiale et de la pandémie. Cependant, la résistance sociale latino-américaine, tout aussi croissante, en affrontant les plans économiques et politiques de l’impérialisme pour la région, joue en faveur de la rupture de l’isolement de Cuba et du maintien de son indépendance politique.

Malheureusement, d’importants secteurs de la gauche ne font aucune analyse critique de la situation que vit Cuba, de l’usure de son système politique et du désespoir des jeunes générations.

Au contraire, nous assistons dans de nombreux pays à un resserrement non critique des rangs, où tout est une conspiration de l’impérialisme, où la légitimité de la mobilisation populaire n’est pas reconnue et est attribuée exclusivement aux « agents de l’impérialisme ».

Il est évident que l’impérialisme cherche à contester le sens des protestations sociales au service de ses intérêts dans les différents conflits internationaux d’un monde de plus en plus convulsif, a fortiori dans un pays qui fait figure d’exemple de résistance souveraine pour toute la région…

Et qu’il le fasse de plus en plus par le biais de campagnes intenses sur les réseaux sociaux, par lesquelles il tente de diriger le mécontentement social de l’extérieur, afin de le canaliser vers l’effondrement du gouvernement cubain. Mais prétendre que tout est le produit de l’ingérence des grandes puissances est une position bien éloignée de la réalité complexe et contradictoire.

En outre, cette réponse fait fi de la participation des secteurs populaires aux conflits sociaux, comme si tout était une partie d’échecs à laquelle le peuple n’est jamais invité et dans laquelle il est considéré comme une sorte de mineur incapable de prendre conscience de ses intérêts et de les défendre.

Bien que la situation soit complexe et contradictoire, nous, la Quatrième Internationale, qui depuis le début avons soutenu inconditionnellement la Révolution cubaine, défendons quelques idées fondamentales :

- D’abord, nous condamnons et exigeons la fin immédiate du blocus illégal et inhumain auquel est soumis le peuple cubain. Nous appelons à la mobilisation solidaire pour pallier la situation de pénurie de produits de base dont souffre l’île et pour s’opposer au blocus décrété par les États-Unis.

- Nous exigeons que l’administration Biden retire Cuba de sa liste des pays qui abritent et favorisent le terrorisme, ce qui est indispensable, pour des raisons évidentes, pour soulager la situation économique du pays. Nous répudions les menaces d’intervention avec lesquelles Biden cherche à encenser l’ultra-droite cubaine en exil et les secteurs républicains les plus réactionnaires.

- Nous dénonçons la campagne médiatique internationale qui prétend faussement que tout le peuple cubain se soulève contre le gouvernement et que celui-ci répondrait avec une grande brutalité, alors que ces mêmes médias ont fermé les yeux face aux formes de répression antipopulaires beaucoup plus violentes utilisées dans des pays comme la France face aux Gilets jaunes en 2018-2019, aux États-Unis lors des manifestations de Black Lives Matter en 2020, ou en Colombie en 2021, pour ne citer que quelques exemples d’une longue liste.

- Nous exigeons aux autorités cubaines de respecter le droit démocratique de protester, le développement de mouvements sociaux indépendants, le pluralisme politique et le débat démocratique, seul moyen d’éviter que la Révolution ne cesse d’être un exemple pour les peuples d’Amérique latine et du monde.

- Exiger la vérité sur les conditions de détention et de répression afin de mettre fin à l’utilisation abusive de la force et de traduire en justice les responsables des abus.

- Nous demandons la libération immédiate des personnes détenues lors des manifestations du 11 juillet, à condition qu’elles n’aient pas commis d’actes menaçant la vie d’autrui.

- Nous défendons une Cuba souveraine et indépendante avec une véritable participation démocratique-populaire des travailleurs et des travailleuses au destin de l’île. Pour une Cuba socialiste et démocratique.

- Fin immédiate du blocus économique impérialiste de Cuba !
- Pour une Cuba libre et souveraine !
- À bas l’ingérence impérialiste !
- Pour une démocratie socialiste à Cuba !

21 juillet 2021

Bureau exécutif de la Quatrième Internationale

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15 juillet 2021 ~ 0 Commentaire

cuba (lutte-ouvrière à-l’encontre contretemps)

viva-cuba

Cuba : crise sociale et conséquences de l’embargo

Le 11 juillet, des milliers de Cubains sont descendus dans la rue pour manifester, de façon inédite, aux cris de « Nous avons faim », « Nous voulons des vaccins », « Nous n’avons pas peur », « Liberté ».

Les anticastristes de tout poil, en tête ceux de Miami, ont voulu voir dans cette journée de révolte, qui a marqué plusieurs villes du pays, la fin du régime.

C’était aller un peu vite en besogne. Mais il reste que cette protestation, quels qu’en aient été les instigateurs via les réseaux sociaux, autorisés depuis 2018, a montré que la population cubaine supporte de plus en plus mal la crise économique et sanitaire qui la frappe.

Elle n’est pas la seule dans le monde : des réactions de colère et de révolte se produisent dans de nombreux pays, du Pérou au Liban, où la dégradation économique est immense.

Cuba n’y a pas échappé. L’économie du pays repose en grande partie sur le tourisme. Mais laisser entrer les touristes a eu pour conséquence de faire entrer le virus. Maintenant, à l’inverse, les touristes ont disparu et avec eux l’activité qu’ils entraînaient.

À cela s’est ajoutée la récente réforme monétaire qui a fondu les deux systèmes qui cohabitaient, une monnaie sous-évaluée pour les locaux, et une monnaie surévaluée pour les touristes. La conséquence est une forte inflation.

Mais une dernière cause, et qui n’est pas la moindre, est le fait que depuis 1962 l’embargo imposé par les États-Unis prive Cuba d’accès à des biens de consommation indispensables, nourriture ou médicaments.

Cuba ne manque pas de dollars mais, du fait de l’embargo, beaucoup de pays qui pourraient traiter avec l’île s’y refusent, pour ne pas subir les foudres de Washington.

Et sur ce plan le président Biden, qui plaît tant à Mélenchon (LFI) et Roussel (PCF), marche dans les traces de Trump, qui avait mis un terme à la demi-ouverture d’Obama.

Ainsi Biden, en même temps qu’il donnait un coup de chapeau aux Cubains de Miami, vient cyniquement d’appeler « le régime cubain à entendre son peuple et à répondre à ses besoins en ce moment crucial, plutôt que de s’enrichir ». C’est l’étrangleur qui crie à l’assassin !

L’embargo promu par Biden et ses prédécesseurs est une arme économique d’un État impérialiste qui souhaite punir un peuple pour avoir conquis son indépendance à son nez et à sa barbe. La misère ainsi provoquée peut alors fournir un prétexte à de nouvelles interventions. Le peuple cubain n’a certes pas à se fier à de tels prétendus défenseurs.

Jacques FONTENOY 14 Juillet 2021
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