Archive | Humour

10 novembre 2024 ~ 0 Commentaire

Pemp real a vo! (Ouest France)

La foule chantante, ici, en répétition à la salle des fêtes, sera le grand temps fort des célébrations. Elle réunira près de 600 personnes.
La foule chantante, ici, en répétition à la salle des fêtes, sera le grand temps fort des célébrations. Elle réunira près de 600 personnes. | MURIEL ENRICO
uarantaine de rendez-vous pendant un mois et demi… Les chiffres donnent une idée de l’ampleur de l’événement.

Du 21 novembre 2024 au 12 janvier 2025, Douarnenez (Finistère) vibrera au rythme des célébrations du centenaire de la grève victorieuse des ouvrières des conserveries douarnenistes, mouvement social majeur qui dura 46 jours consécutifs.

Un programme « bouillonnant »

Projections, spectacles, expositions, lectures, conférences, quiz… Ces derniers mois, chaque structure qui compose le collectif, baptisé « Pemp real a vo » (1), a pensé et élaboré librement les animations de son souhait. D’où ce programme « à l’image du collectif » : « divers, pétillant, bouillonnant et autour de valeurs communes ».

« Notre objectif était de faire vivre ce bien commun immatériel de Douarnenez, un bien qui rassemble les gens, qui dit quelque chose de l’histoire de la ville, indique-t-on au sein de Pemp real a vo. Cette envie a germé au printemps 2023, au moment où des clivages entre « néo-Douarnenistes » et « Douarnenistes pur jus » s’installaient dans la ville, où des récits caricaturaux venaient effacer ce qui fait la force de Douarnenez : faire du commun au-delà des différences, comme les sardinières l’ont fait il y a un siècle pour obtenir des avancées salariales. »

Moments de communion

Coup d’envoi des festivités le 21 novembre avec le spectacle de Sabine Corre La grève rouge, au bar V and B, à Pouldavid. Mais le grand temps fort inaugural sera bel et bien la « foule chantante ». Cette grande chorale éphémère réunira le 23 novembre, à 13 h 30, au port du Rosmeur, près de 600 personnes. Ensemble, ils et elles entonneront un répertoire de chants de travail et de lutte. Suivra, dans la foulée, un grand bal puis un fest-noz avec une scène place des halles et une autre à la salle des fêtes.

Autre temps de communion où chacun sera invité à donner de la voix : un banquet partagé dans chaque quartier de la ville, le 12 janvier, avant un grand karaoké de chansons de luttes.

Conférences « de fond »

En dehors des rendez-vous festifs, sera proposé un cycle de conférences hebdomadaires « de fond » à l’auditorium du Port-musée, sur la grève, ses protagonistes et ses conséquences. Par exemple, Jean-Michel Le Boulanger parlera de Daniel Le Flanchec le 29 novembre, l’historienne Fanny Bugnon, de Joséphine Pencalet, le 20 décembre, ou encore les syndicats, du travail dans les conserveries aujourd’hui.

Pour les cinéphiles, il y aura une ribambelle de projections. Dont une avant-première, La grève des sardinières, de Nina Montagné, le 22 novembre, au cinéma La Balise. Celle-ci sera suivie du court-métrage de 1989 L’usine rouge, de Marie Hélia, qui raconte l’histoire des conserveries de poisson à Douarnenez à travers les femmes qui y travaillèrent entre 1905 et 1989.

À noter que ce vaste projet a reçu le soutien de la Ville. Une contribution financière a notamment été versée.

Programme complet téléchargeable sur le site de la Ville ou sur la page Facebook du collectif Pemp real a vo.

(1) « Cinq réaux ce sera », mot d’ordre de la grève

https://www.ouest-france.fr/

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05 octobre 2024 ~ 0 Commentaire

Go Home! (Reporterre)

brown

Une merveille!

Pollution lumineuse : la Chine va lancer 14 000 satellites

14 000 satellites de plus. C’est ce que la Chine prévoit de placer en orbite basse terrestre, soit à moins de 2 000 km d’altitude, pour offrir un réseau de connexion internet par satellite à haut débit. Les dix-huit premiers engins de cette mégaconstellation baptisée Qianfan ont été lancés en août et, déjà, des astronomes s’alarment de la pollution lumineuse qu’ils génèrent.

Dans une étude disponible en prépublication depuis le 30 septembre, des astronomes, membres notamment de l’Union astronomique internationale, reportent avoir mesuré la brillance de ces satellites. Celle-ci est suffisamment forte pour nuire aux recherches astronomiques, alertent-ils. Leur brillance serait même supérieure à l’ensemble des étoiles observables, à l’exception des 500 les plus brillantes, précise un article de New Scientist. De quoi altérer largement les observations du ciel, lors du passage de ces satellites dans le champ de vision des télescopes.

Une multitude de risques et de nuisances

La pollution générée par Qianfan vient s’ajouter aux précédentes : les lancements de satellites composant ces mégaconstellations ont littéralement explosé ces dernières années. Starlink, la constellation de SpaceX, compte déjà plusieurs milliers d’appareils polluants au-dessus de nos têtes et projette de couvrir l’orbite terrestre de 42 000 satellites, suivie par une multitude d’entreprises concurrentes, comme la constellation Kuiper d’Amazon.

Face à la bronca des astronomes, SpaceX a réduit la brillance de ses satellites, sans toutefois régler le problème, ni les autres risques engendrés comme celui d’une destruction de la couche d’ozone par les débris générés. Aucun effort de ce type n’est pour l’instant annoncé par la Chine, et aucune régulation efficiente n’est à attendre à l’échelle mondiale pour encadrer ce marché spatial en plein expansion, estime auprès du New Scientist Ian Christensen, de la Secure World Foundation.

L’astronome Anthony Mallama, co-auteur de l’étude, rappelle de son côté que cette pollution lumineuse n’est pas délétère uniquement pour la science. Elle est aussi une nuisance esthétique, pour quiconque aime lever les yeux au ciel.

https://reporterre.net/

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10 novembre 2023 ~ 0 Commentaire

antisémitisme (ujfp)

                                                                    antisémitisme (ujfp) dans A gauche du PS Visuel-Communique

Communiqué de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix)

Communiqué du 9 novembre de l’UJFP à propos de la manifestation du 12 novembre initiée par les présidences de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Contre l’antisémitisme, contre l’islamophobie, contre la guerre génocidaire à Gaza, nous avançons, solidaires

Une « grande marche » contre l’antisémitisme est prévue dimanche prochain, 12 novembre, appelée par le président du Sénat et la présidente de l’Assemblée nationale, demandant à « tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de notre République » à y participer. Le Rassemblement national compte y participer. La première ministre a annoncé qu’elle y participerait également.

Quelle hypocrisie ! De quelles valeurs parle-t-on ?

Défiler dimanche contre l’antisémitisme sans dénoncer les autres formes de racisme, défiler dimanche avec des islamophobes avérés, défiler contre le racisme avec des racistes, ce n’est pas possible.

La République ne peut se prétendre antiraciste quand elle ne prend pas en compte le déni des droits humains, en France comme en Palestine ; quand elle dissout des organisations antiracistes comme le CCIF, quand elle accuse tous azimuts d’apologie du terrorisme, là un secrétaire d’UL CGT, là le NPA, ailleurs des défenseurs du droit du peuple palestinien à la résistance.

Ce gouvernement et ses alliés, soi-disant « défenseurs de la République » prennent prétexte de la guerre menée par Israël contre le peuple palestinien, pour se servir, en France, des Juifs dans un autre combat, contre les Musulmans ; ainsi, toute manifestation en faveur de la Palestine est considérée comme antisémite et ses préfets ont tenté d’interdire ces manifestations pacifiques en arguant d’un risque d’antisémitisme.

L’antisémitisme qui se développe est dangereux et en instrumentaliser sa lutte c’est jouer avec le feu pour toute la société française. En effet, ce gouvernement en faisant porter l’antisémitisme aux Musulmans ne résout pas le problème, il l’alimente.

Ce gouvernement entretient sciemment la confusion entre Juifs et Israéliens, entre Israéliens et sionistes, entre antisémitisme et antisionisme. Là encore, il joue le rôle du pompier pyromane qui met en danger les Juifs.

Alors, comment lutter clairement contre l’antisémitisme, aujourd’hui ?

Tout acte antisémite avéré doit être condamné, dénoncé, poursuivi en justice, mais il ne peut l’être efficacement que si nous refusons qu’on se serve des Juifs pour désigner un ennemi intérieur : le jeune racisé de banlieue, le Musulman, le Rrom, l’étranger, le sans papiers…

Il ne faut pas se tromper de combat, et n’acceptons pas les manœuvres visant à déclarer antisémites tous les Musulmans de France ou la gauche critique de l’État d’Israël.

Lutter contre l’antisémitisme d’aujourd’hui (celui qui est une réaction aux attaques israéliennes sur les Palestiniens, documenté de longue date par la CNCDH), c’est d’abord faire baisser la tension politique sur cette question.

La France doit condamner la destruction systématique de Gaza et appeler au cessez le feu immédiat.

C’est ensuite travailler avec tous les racisés à la construction d’un front antiraciste respirable et pour la justice et l’égalité de tous, ce à quoi nous œuvrons de longue date.

Ainsi, c’est ensemble que nous luttons contre l’antisémitisme et l’islamophobie. Et dans ce combat, nous ne sommes pas aux côtés des racistes de tout poil qui légitiment les violences racistes policières et qui défendent le droit d’Israël à écraser Gaza sous les bombes.

La Coordination nationale de l’UJFP, le 9 novembre 2023

***

L’UJFP ne participera pas à cette manifestation « contre l’antisémitisme » car nous ne manifestons pas avec des racistes, qu’ils soient d’extrême droite, islamophobes, d’État, sionistes, anti-immigrés ou autres.

Nous appelons à tous les rassemblements contre l’antisémitisme qui prennent en compte les massacres commis à Gaza et exigent un cessez-le feu immédiat.

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05 mars 2023 ~ 0 Commentaire

les goguettes

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23 septembre 2022 ~ 0 Commentaire

pif le chien (france info)

pif le chien

L’auteur de BD François Corteggiani, l’un des auteurs de Pif le chien, est mort

Ce scénariste et dessinateur de bande dessinée, mort à 69 ans, a collaboré avec un grand nombre de dessinateurs. Il dessinait « Pif le chien » depuis 2011 dans le quotidien L’Humanité.

Le scénariste et dessinateur François Corteggiani, l’un des auteurs des aventures du personnage de bande dessinée Pif le chien, est mort, a annoncé l’éditeur Glénat. « C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de François Corteggiani qui s’est éteint ce mercredi 21 septembre à l’âge de 69 ans« , a indiqué la maison d’édition dans un communiqué.

Il et mort à son domicile de Carpentras (Vaucluse), ville où il avait choisi de s’installer et de continuer à dessiner. Ce Niçois de naissance était venu à Paris avant ses 20 ans pour travailler dans l’illustration et la publicité. Mais sa vraie passion, née lors de son enfance, était la BD.

« Pif le chien », « Blueberry », « Lefranc »

« Créant de nombreux personnages, François Corteggiani a collaboré tout au long de sa carrière avec un grand nombre de dessinateurs et travaillé pour divers éditeurs dont Dargaud avec la reprise de La Jeunesse de Blueberry (1990-2015) ou Casterman avec la série Lefranc (2015)« , a indiqué Glénat.

Pour cette maison, il a travaillé sur les séries Bastos et Zakousky, Chafouin et Baluchon, De Silence et de sang, et Sundance. Scénariste de nombreux albums de Pif le chien (personnage né en 1948), et rédacteur en chef BD d’une éphémère reprise du magazine Pif Gadget (de 2004 à 2009), il dessinait ce personnage depuis 2011 dans L’Humanité. Le quotidien a rendu hommage à ses « multiples talents« .

23/09/2022

https://www.francetvinfo.fr/

Pif le Chien

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28 avril 2022 ~ 0 Commentaire

mélenchon (lutte ouvrière)

vouex

Mélenchon : troisième tour de manège

Mélenchon appelle les électeurs de gauche à le propulser Premier ministre de Macron par un vote majoritaire aux législatives de juin. Cette politique, qui a été celle du PS et du PC depuis plusieurs décennies, est un piège pour la classe ouvrière.

Même si Mélenchon cherche à donner à l’Union populaire une apparence radicale, il n’est pas plus crédible que Mitterrand, son modèle, affirmant en 1971 : « Celui qui n’accepte pas la rupture avec la société capitaliste (…) ne peut pas être adhérent du Parti socialiste. »

À l’époque, Mitterrand avait obtenu des dirigeants du PC qu’ils mobilisent leurs militants pour faire campagne pour lui, lui permettant sa victoire en 1981.

Le résultat a été désastreux pour la classe ouvrière. Dès 1983, la gauche au pouvoir tournait le dos à toutes ses promesses, bloquant les salaires, licenciant des dizaines de milliers de travailleurs, notamment dans la sidérurgie et la téléphonie.

Elle démoralisa ainsi profondément les militants et les électeurs du PS et du PC, favorisant la montée des idées réactionnaires, désorientant les travailleurs, au point qu’une partie d’entre eux en est arrivée à voter pour l’extrême droite.

Les cohabitations ont aussi été testées.

La dernière en date est celle entre Chirac, dans le rôle du président, et Jospin dans celui du Premier ministre d’un gouvernement de « gauche plurielle », entre 1997 et 2002. C’est précisément à la fin de cette cohabitation que l’extrême droite parvint pour la première fois au second tour de l’élection présidentielle, en la personne de Le Pen père.

Mélenchon affirme que les législatives peuvent permettre de « battre Macron » et de « choisir un autre chemin ». Mais, encore une fois, il trompe les travailleurs en essayant de leur faire croire que leur sort dépend des politiciens au gouvernement, alors que la réalité du pouvoir appartient à la grande bourgeoisie qui domine toute la société.

Par ailleurs, comment croire qu’on aura une Assemblée nationale composée pour moitié de députés Union populaire ?

D’une part, le mode de scrutin des législatives et le calendrier électoral ont été conçus de façon à favoriser les partis qui se partagent le pouvoir. De plus, si l’Assemblée reflétait fidèlement les rapports de force électoraux, elle serait aujourd’hui très majoritairement de droite. Mélenchon le sait. En réalité, son objectif n’est pas de s’installer à Matignon, mais d’augmenter le nombre de députés de LFI, et d’asseoir la domination de son parti à gauche.

Dans un monde qui s’enfonce de crise en crise à une échelle planétaire, les travailleurs conscients n’ont pas à placer leurs espoirs dans l’élection de députés. Le seul espoir réaliste tient dans leur capacité à se mobiliser pour renverser le pouvoir des capitalistes.

Thomas Baumer 27 Avril 2022

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12 mars 2022 ~ 0 Commentaire

macron (l’étincelle)

debat

Macron veut bien discuter avec Poutine… mais pas avec Poutou

Lors de son premier déplacement de campagne à Poissy, dans les Yvelines, Emmanuel Macron a écarté tout idée de débat avec les autres candidats avant le premier tour.

C’est conforme à son habituel mépris et cela lui permet aussi d’échapper a tout échange contradictoire sur son bilan.

Mais pas seulement. Début février l’entourage du chef de l’État avait fait savoir que Macron n’avait pas envie de se retrouver face à Philippe Poutou et que la confrontation de 2017 lui avait laissé des mauvais souvenirs.

Les équipes du président-candidat ne veulent donc pas d’un clash ultra-médiatisé qui pourrait tourner en la défaveur du locataire de l’Élysée. Grand chef de guerre, peut-être, mais ni courageux, ni téméraire.

9 mars 2022

https://www.convergencesrevolutionnaires.org/

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23 avril 2021 ~ 0 Commentaire

jlm (rfi)

jlm

Présidentielle 2022: La France insoumise crée son propre réseau social

Déjà lancé dans sa campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon ne veut pas connaître les mêmes mésaventures que Donald Trump dont les comptes avaient été suspendus sur les réseaux sociaux en pleine bataille pour la Maison Blanche. Son mouvement, La France insoumise (LFI), a donc élaboré sa propre plateforme.

C’est un réseau social 100% Insoumis qui a été présenté ce jeudi. On peut y retrouver les événements de campagne, créer ou intégrer un groupe de soutien à Jean-Luc Mélenchon ou encore échanger via la messagerie de l’application.

Mais « Action Populaire », c’est son nom, n’est pas seulement un objet politique selon la responsable des outils numériques de La France insoumise.

« On a ce besoin de construire un réseau social qui permet aux Insoumis de rester connectés en toute situation, indique Jill Maud Royer. Les grandes entreprises se permettent un peu de faire leur propre loi concernant qui a le droit de parole sur leur plateforme indépendamment des décisions judiciaires. Ça s’est vu avec Donald Trump, mais ça s’est vu aussi avec des gens plus proches de nous comme Podemos en Espagne. »

Le compte WhatsApp du parti espagnol qui comptait 55 000 abonnés avait en effet été suspendu au printemps 2019, une semaine avant les élections législatives, accusé par la maison-mère de la messagerie, Facebook, de n’avoir pas respecté les conditions d’utilisation.

« Il y a une vraie politique aujourd’hui de Facebook de limiter le contenu politique sur sa plateforme et qui touche tout le monde y compris qui met en péril les gens qui utilisaient cette plateforme vraiment pour organiser le débat démocratique », ajoute Jill Maud Royer.

La France insoumise a donc fait le choix de l’indépendance en développant en interne ce réseau social. Ce qui n’empêchera pas Jean Luc Mélenchon, candidat connecté, de continuer à utiliser les plateformes commerciales que sont Twitter, YouTube, Twitch et autres TikTok.

23/04/2021

https://www.rfi.fr/fr/

Lire aussi :

 Présidentielle 2022: Jean-Luc Mélenchon déjà en campagne virtuelle

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11 avril 2021 ~ 1 Commentaire

goutal le lay

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07 avril 2021 ~ 0 Commentaire

palais vivienne (a et r)

homard

#OnVeutDesNoms : pour nous boulot-dodo, pour la bourgeoisie les restaus !

Le 2 avril, M6 révélait des images des soirées privées clandestines organisées au palais Vivienne dans le 2è arrondissement de Paris, où se retrouvent régulièrement des membres de la bourgeoisie, grands journalistes, personnalités, patrons, aristocrates, responsables politiques, et même des membres du gouvernement.
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Dans les dorures du palais Vivienne, arborant des tableaux de Napoléon et Johnny Hallyday, les menus vont de 160 à 490 euros et le respect des gestes barrières comme du port du masque, sont très optionnels.
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L’organisateur de ces soirées, Pierre Jean-Chalançon, grand admirateur de Napoléon et collectionneur d’œuvres d’art de l’Empire, a été invité à l’anniversaire de Jean-Marie Le Pen et baigne depuis sa naissance dans les cercles des richards et du pouvoir.
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Il se vante dans des interviews de la tenue de ces soirées, de ses « amitiés » avec des personnalités politiques, de la participation de celles-ci aux soirées. Il cite nominativement Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement.
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Une affaire qui donne à voir le fonctionnement de cette societé 
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Cette affaire éclate dans un contexte où les classes populaires subissent de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire, où les salariés continuent à travailler tous les jours malgré les risques sanitaires, où les soignants souffrent du manque de moyen à l’hôpital, où des clusters se sont développés dans les lycées populaires comme à Drancy dans le 93.
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Alors qu’à longueur de journée, les politiciens bourgeois et les éditorialistes expriment tout leur mépris du monde du travail et de la jeunesse qui ne saurait pas respecter les gestes barrières, et qu’il faudrait mater en lui envoyant la police.
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On constate ainsi que ces gens ne se sentent pas concernés par les règles qu’ils dictent. Ces dîners bourgeois clandestins ne sont qu’un exemple dans une longue série, qui montre que dans la société de classe, selon que l’on est du camps des exploités ou de celui des exploiteurs, nous ne vivons pas dans le même monde.
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Rappelons-nous, lors du premier confinement, des trafics de masques FFP2 dans le 16è arrondissement de Paris, alors que les salariés de première ligne en manquaient cruellement, des bourgeois qui ont loué des îles entières pour échapper au COVID pendant que des centaines de milliers des nôtres étaient confinés dans des chambres insalubres, du record des dividendes lors de la pandémie, alors que des millions de travailleurs, de travailleuses et de jeunes voyaient leur situation se dégrader de jour en jour.
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Après un an de crise sanitaire, voir ceux qui prêchent le sacrifice se gaver dans les soirées mondaines pendant que le reste de la population se voit privé de tout, est révélateur de la nature profonde de cette société capitaliste, d’un spectacle macabre, d’une ignominie sans nom.
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Un monde qui profite d’une crise sanitaire pour asseoir son injustice, c’est un monde que nous avons tout à gagner à renverser !
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Selim 6 avril 2021
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