Archive | Macronie

18 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

La Ligue des droits de l’Homme salue la mobilisation des lycéens qui manifestent aujourd’hui en France… (LDH)

La Ligue des droits de l’Homme salue la mobilisation des lycéens qui manifestent aujourd’hui en France... (LDH) dans Antiracisme tumblr_muu09nl8vq1slzw4jo1_1280-300x212

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La Ligue des droits de l’Homme salue la mobilisation des lycéens qui manifestent aujourd’hui en France, en soutien à Leonarda Dibrani et Khatchik Kachatryan, et se tient résolument à leurs côtés.

Devant l’interpellation de collégiens ou lycéens étrangers dans leur environnement scolaire, la LDH réaffirme le droit à la scolarité et à la vie en famille des jeunes étrangers. La LDH le répète : il est temps de rompre avec les politiques migratoires du passé, politiques qui piétinent des droits fondamentaux, tel le droit à l’éducation, politiques qui nourrissent les discriminations et les discours de haines racistes. Il est grand temps que le gouvernement rompe avec ces politiques du passé, pour faire respecter les droits des mineurs isolés étrangers, des enfants scolarisés, des familles, des travailleurs étrangers, afin de faire vivre la solidarité et la fraternité. jeudi 17 octobre 2013 – 10h30

http://www.ldh-france.org/Arreter-la-Valls-des-expulsions.html

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17 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

C’est Valls qu’il faut virer! (Npa Quimper)

C'est Valls qu'il faut virer! (Npa Quimper) dans Jeunes viewerb

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17 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Contre le poison du F‑Haine, riposte sociale et antiraciste!

Contre le poison du F‑Haine, riposte sociale et antiraciste! dans Antifascisme eu-youth-uneployment

Si elle ne reste qu’une élection partielle concernant un nombre d’électeurs limité, l’accession d’un membre du Front national au conseil général du Var constitue un sévère avertissement à l’ensemble des forces politiques de gauche de ce pays, et à tous ceux qui sont attachés aux valeurs de solidarité, d’égalité des droits et de progrès social. Elle sonne aussi le glas pour ceux qui nourrissaient encore des illusions sur la capacité des « fronts républicains » à endiguer la progression de l’extrême droite au nom de prétendues valeurs républicaines communes.

Défaite annoncée Pourtant, au delà des déclarations indignées, et des tentatives d’auto-justification des uns et des autres, le résultat de ce scrutin est tout sauf une surprise. On aurait pu titrer cet article « chronique d’une défaite annoncée » dès la semaine passée, tant les raisons de la débâcle étaient connues de tous : une abstention massive, un candidat de gauche éliminé dès le premier tour, un Front national doublant le nombre de voix de la candidate de l’UMP, toutes les conditions étaient réunies pour un scénario catastrophe.

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En moins d’un an, la gauche de gouvernement aura connu 11 défaites consécutives (8 à des élections législatives partielles et 3 à des cantonales) sans en tirer le moindre enseignement. Incapable de répondre aux exigences sociales et appliquant une politique d’austérité identique à celle de ses prédécesseurs, le gouvernement socialiste s’est montré tout autant incapable de défendre la seule mesure progressiste prise depuis son retour aux affaires : celle du mariage pour tous. Laissant la rue à la réaction, tétanisé par l’ampleur des « manifs pour tous », il battait en retraite sur la bataille des idées en remettantbencore une fois à plus tard le projet de loi sur le droit de vote des étrangers aux élections locales.

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Valls et ce gouvernement responsables ! En intronisant, de facto, Manuel Valls, premier flic de France, comme véritable porte-parole du gouvernement, François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont pris une lourde responsabilité : celle de rompre avec les valeurs communes à tout un camp social, héritées de plus d’un siècle de luttes contre les discriminations, pour l’égalité des droits, contre le racisme et le fascisme.

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Valls, poursuivi en justice par le MRAP pour « incitation à la haine raciale », s’acharne contre les Roms en détruisant systématiquement leurs lieux d’habitation, traque implacablement les sans- papiers, stigmatise la partie la plus défavorisée de la jeunesse des quartiers populaires, provoque les musulmans, particulièrement les femmes portant le voile, et cautionne presque la légitime défense (l’affaire du bijoutier de Nice). Il reste le plus efficace pourvoyeur de votes pour l’extrême droite, par une surenchère démagogique et un « tout répressif » digne de ses prédécesseurs. Loin de ramener les électeurs égarés au bercail, cette politique cynique ne fait au contraire que valider la célèbre formule de Jean-Marie Le Pen « les gens préféreront toujours l’original à la copie »…

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Engager la contre-offensive Face au danger que représente la montée en puissance d’un parti raciste, xénophobe, nationaliste, sexiste, homophobe, dont la direction politique reste fasciste, il n’est plus temps d’attendre ou de tergiverser, mais d’organiser la contre-offensive. En premier lieu en redonnant confiance en leur force collective à celles et à ceux, et ils sont nombreux, qui refusent l’idéologie de haine et d’exclusion véhiculée par le Front national et ses satellites. C’était le sens de la manifestation de riposte à la tenue de l’université d’été du F-Haine à Marseille il y a un mois. C’est le sens que donnent à leur action les collectifs antifascistes qui se sont créés ou renforcés depuis cet été, notamment par l’adhésion de nombreux jeunes choqués par l’assassinat de Clément Méric et bien décidés à s’affronter à cet ennemi mortel pour la classe ouvrière et notre camp social.

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Brignoles est un nouvel avertissement, espérons un choc salutaire, pour engager la contre-offensive. Tous les anticapitalistes doivent s’y employer, et participer à la construction de cadres unitaires et permanents, locaux et nationaux, contre l’extrême droite. Cette situation nécessite aussi la clarté politique : la lutte contre la montée de l’extrême droite et des idées réactionnaires est indissociable de la lutte contre ce gouvernement et sa politique qui sème le désespoir et le désarroi, dont la démagogie de Marine Le Pen et de ses acolytes se nourrissent.
Il est plus que temps, mais il est encore temps. No pasaran !

Simon Gorri Mercredi 16 octobre 2013 Publié dans : Hebdo L’Anticapitaliste – 213 (17/10/2013)

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17 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Expulsion d’un lycéen : Valls révise le manuel du petit Sarkozy (Npa jeunes)

Expulsion d’un lycéen : Valls révise le manuel du petit Sarkozy (Npa jeunes) dans Antiracisme expulsion

Khatchik Kachatryan, jeune lycéen, élève du lycée Camille Jenatzy (Paris 18ème) a été expulsé vers l’Arménie samedi 12 octobre pour défaut de titre de séjour.

Une première tentative d’expulsion le 10 octobre avait échoué : une trentaine d’élèves, d’enseignants du lycée Jenatzy, des soutiens RESF, JC et FIDL ayant convaincu des passagers de soutenir le refus d’embarquer de Khatchik. Il est le premier lycéen parisien chassé depuis août 2006. Nicolas Sarkozy était alors ministre de l’intérieur. Il laisse en France ses parents, sa sœur, son beau-frère, des cousins, oncles et tantes et ses amis.

Depuis plusieurs semaines et l’arrestation de Khatchik, la mobilisation s’amplifiait. Les militants RESF puis les enseignants de Khatchik faisaient part de leur opposition, bientôt rejoints par des élus parisiens communistes puis certains socialistes. Informés de sa situation, les copains de classe de Khatchik ont alors fait plusieurs matinées de grève et préparaient un début de semaine de manifestations et d’actions pour obtenir sa libération.

Du côté de la préfecture et du ministère de l’intérieur, la réponse était un silence honteux. Les conséquences pourtant dramatiques de l’expulsion en Arménie de Khatchik n’ont visiblement pas pesé : études stoppées nettes, vie de famille brisée et le fort risque pour Khatchik de passer plusieurs années en prison. Il ne s’est pas fait recenser pour son service militaire en Arménie et est donc considéré là-bas comme déserteur.

C’est un grave retour en arrière que nous venons de vivre. L’acharnement, les méthodes et le mépris des conséquences dont a fait preuve l’actuel ministre Manuel Valls rappellent tristement celles de ses prédécesseurs depuis Sarkozy. Nous ne pouvons que condamner cette conduite et affirmer haut et fort qu’on ne peut pas être de gauche et appliquer ou cautionner une telle politique qui remet en cause des droits fondamentaux comme le droit à l’éducation et celui de vivre en famille.

Nous appelons les lycéens, enseignants, élus, parents d’élèves et plus largement tous les citoyens à faire connaître leur refus de voir s’appliquer en leur nom de telles mesures et à participer aux actions que ne manqueront pas de proposer les élèves et enseignants du lycée de Khatchik et les organisations signataires de ce communiqué.

De 2005 à 2011, les lycéens Suzilène, Taoufik, Najlae, Mohamed, Ilyes avaient été expulsés.

Les manifestations de leurs camarades, de leurs enseignants, de leurs soutiens avaient obligé Sarkozy à les faire revenir.

Comme eux Khatchik doit revenir !!! jeudi 17 octobre 2013

http://npa.jeunes.free.fr/

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17 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Des lycées bloqués à Paris contre les expulsions d’élèves étrangers (OF+Jdd+ Huf)

Des lycées bloqués à Paris contre les expulsions d’élèves étrangers (OF+Jdd+ Huf) dans Antiracisme pdessinpg

Des lycéens ont bloqué plusieurs établissements jeudi matin à Paris pour protester contre les expulsions d’élèves étrangers, après la médiatique expulsion de la collégienne Leonarda, remise à la police lors d’une sortie scolaire.

Quatorze lycées sont bloqués et les entrées « filtrées » dans deux autres établissements. « Le mot d’ordre c’est de se mobiliser pour le retour des lycéens expulsés », a dit Steven Nassiri, porte-parole du syndicat lycéen FIDL, joint par téléphone alors qu’il manifestait ce jeudi matin devant le lycée Charlemagne à Paris. « C’est inadmissible que sous un gouvernement de gauche on doive montrer ses papiers pour entrer au lycée. Tout le monde a le droit à une éducation », a-t-il estimé. Les lycéens réclament le retour de la collégienne kosovare Leonarda, expulsée du Doubs après avoir été remise à la police lors d’une sortie scolaire, et celui de Khatchik Kachatryan, élève au lycée parisien Camille-Jénatzy, expulsé samedi vers l’Arménie. Mercredi, plusieurs centaines de lycéens s’étaient rassemblées devant le rectorat de Paris avec le même mot d’ordre. Social jeudi 17 octobre 2013

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Des-lycees-bloques-a-Paris-contre-les-expulsions-d-eleves-etrangers_6346-2240012_actu.Htm

Lire aussi: http://www.lejdd.fr/Politique/Vaillant-interpelle-Valls-sur-le-cas-d-un-lyceen-armenien-634385

http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/17/leonarda-soutien-lycees-bloques_n_4113099.html?utm_hp_ref=france

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16 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Il y a trente ans, la « marche des Beurs » (JDD)

Marche des Beurs

Il y a trente ans, le 15 octobre 1983, une douzaine d’enfants d’immigrés et de militants antiracistes quittaient Marseille pour réclamer l’égalité des droits, entamant « la marche des Beurs ».

Le 15 octobre 1983, sur fond de tensions entre jeunes des cités et policiers, une douzaine d’enfants d’immigrés et de militants antiracistes quittaient Marseille pour réclamer l’égalité des droits. Deux mois et un millier de kilomètres plus tard, ils étaient accueillis à Paris par 100.000 personnes.

http://www.lejdd.fr/Societe/Il-y-a-trente-ans-la-marche-des-Beurs-634066

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14 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

SNCF : lutter contre la réforme

SNCF : lutter contre la réforme dans Europe la_bataille_du_rail2-256x300

Le 16 octobre, le projet de réforme ferroviaire va être présenté au Conseil des ministres, pour un examen au Parlement au premier semestre 2014 et une application au 1er janvier 2015.
Le gouvernement et la direction SNCF veulent accélérer l’ouverture à la concurrence du chemin de fer, c’est-à-dire le processus de privatisation. La direction SNCF a déjà pris de l’avance : aujourd’hui, presque toutes les missions remplies par des cheminots SNCF (conduire un train, réparer une rame, entretenir les voies, vendre des billets, accueil des voyageurs…) sont aussi remplies par des filiales de droit privé de la SNCF, qui font le même travail pour moins cher (avec du personnel sans le statut et la réglementation du travail SNCF). La concurrence, c’est en réalité l’auto-concurrence !
Cela aboutit à des suppressions de postes (–30 000 en 10 ans), à l’augmentation de la charge de travail, et aussi à rogner sur les investissements et les dépenses d’entretien. Les causes majeures de la catastrophe ferroviaire de Brétigny…

Démantèlement et reculs La réforme commence par diviser la SNCF en trois entreprises. La « SNCF » (maison mère) : une  coquille vide avec quelques milliers de chefs, mais qui encaisserait les bénéfices des 2 autres entreprises filiales. La filiale « SNCF Réseau », propriétaire et gestionnaire du réseau ferré (mission coûteuse en investissement et non privatisable), et qui absorberait les 55 000 agents des postes d’aiguillage et de l’entretien des voies (soit un tiers des cheminots). Enfin, la filiale « SNCF Mobilités », qui devra faire rouler les trains et les commercialiser, et qui regrouperait les 110 000 cheminots restants, en attendant de pouvoir les transférer par lots au privé, au rythme des appels d’offres (à partir de 2019)…

Le deuxième axe de cette réforme consiste à remplacer la réglementation du travail des cheminots (le « RH0077 ») par une convention collective qui alignerait les conditions de travail des cheminots SNCF sur celles du ferroviaire privé. Pépy et les patrons du ferroviaire veulent se libérer de règles jugées trop contraignantes et trop chères : ils veulent pouvoir faire travailler les cheminots plus longtemps, avec des repos plus courts, des amplitudes plus flexibles et plus de journées travaillées dans l’année…
C’est donc contre cette réforme que les cheminots se préparent à bagarrer. Le premier épisode a été la grève du 13 juin dernier, unitaire et très réussie : près d’un cheminot sur deux en grève. Mais au lieu de prendre appui sur ce succès pour préparer une grève reconductible et rechercher la convergence avec la lutte sur les retraites, les directions syndicales préfèrent commencer à préparer les élections professionnelles de 2014…

Comment comprendre autrement les appels timides et désunis pour les prochaines échéances ? La CGT appelle les cheminots à faire grève le 9 octobre dans le cadre d’un appel européen contre le « 4e paquet ferroviaire » de la Commission européenne, alors que SUD-Rail les appelle à manifester la semaine suivante, le 16 octobre, jour de présentation de la réforme au conseil de ministres. Sans parler de l’UNSA qui appelle le 15 octobre… Bref, une cacophonie qui ne prépare pas sérieusement l’affrontement. Il faudra donc que les cheminots comptent sur leurs propres forces, pour trouver le chemin de la grève reconductible !

Correspondants Samedi 12 octobre 2013 Publié dans : Hebdo L’Anticapitaliste – 212 (10/10/2013)

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10 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Gouvernement : des paroles et des actes 100 % réactionnaires

Gouvernement : des paroles et des actes 100 % réactionnaires dans Macronie

C’est sans conteste à Manuel Valls que revient la palme du discours le plus nauséabond avec sa sortie raciste contre les Roms « qui ont vocation à revenir en Bulgarie ou en Roumanie ». Il ne fait pas que parler, il agit, en multipliant les démantèlements des campements, en expulsant à tout va.
C’est lui qui donne le « la » de la politique sécuritaire et discriminatoire du gouvernement : abandon du droit de vote des étrangers ou des récépissés des contrôles d’identité, bienveillance avec le syndicat d’extrême droite Alliance à chaque bavure policière, violente remise en cause de la réforme pénale, enterrement de l’amnistie sociale, laïcité sélective masquant mal son islamophobie…
À elle seule, cette politique appelle une opposition sans concession. Mais rien ne serait plus faux que de penser que le cours réactionnaire du gouvernement se cantonne à ce seul terrain.
La loi de sécurisation (des profits et de flexibilisation) de l’emploi qui reprend les dispositions de l’ANI, permet de réduire les salaires, d’augmenter le temps de travail, d’imposer la mobilité, et autorise les patrons à licencier plus et plus vite. Cette loi s’est accompagnée de la reprise à leur compte par les socialistes de la vieille rengaine de droite sur le « coût du travail », sur le code du travail et les droits des salariéEs comme un frein à l’emploi. C’est le triomphe du Medef. Une orientation confirmée encore tout récemment avec la « compréhension » empressée du gouvernement à l’égard des délinquants qui enfreignent la loi… en ouvrant leurs magasins le dimanche.

Un anti-Robin des Bois… Le budget 2014 accentue le transfert des impôts des entreprises vers les salariéEs. La baisse des dépenses publiques pénalise les plus modestes en sacrifiant les services publics et les budgets sociaux, et pour couronner le tout, ce gouvernement va jusqu’à réintroduire la très sarkoziste « TVA sociale », c’est-à-dire le remplacement des cotisations sociales des employeurs pour la branche famille par la TVA. C’est dans ce contexte d’une véritable contre révolution fiscale, d’un anti-Robin des Bois qui prend aux pauvres pour donner au riches, que le gouvernement choisit d’entonner l’air du « ras-le-bol fiscal », avec un Moscovici qui déclare « Je suis très sensible à ce ras-le-bol fiscal que je ressens de la part de nos concitoyens, qu’ils soient des ménages, des consommateurs, ou qu’ils soient des entreprises, et ça nous l’écoutons ». Ce même Moscovici qui assure aux patrons que les 20 milliards d’euros du Crédit impôts compétitivité des entreprises (CICE) leurs sont offerts « sans contrepartie » et « sans contrôle fiscal ».
Le gouvernement a lui-même enclenché une campagne populiste contre les impôts, et utilise l’indignation populaire contre les hausses d’impôts qui frappent les plus pauvres pour justifier les cadeaux fiscaux aux riches et aux entreprises. Un comble ! Mais la manipulation est lourde de dangers : l’antifiscalisme, la détestation des impôts sont depuis plus d’un siècle la spécialité de la droite ultra-libérale et de l’extrême droite. Chercher à concurrencer sur leur propre terrain les réactionnaires tenants du « trop d’impôts », « trop de fonctionnaires », est un jeu dangereux qui ne peut que les renforcer.
Élu pour virer Sarkozy, non content d’augmenter les inégalités et de semer le désespoir, ce gouvernement n’a de cesse de reprendre à son compte les idées qui constituent le fonds de commerce de la droite et de l’extrême droite. Nous avons donc deux raisons de le combattre frontalement : parce qu’il est immédiatement dangereux par sa politique d’austérité et parce que à chaque nouvelle mesure, à chaque nouvelle déclaration, il ouvre un peu plus la porte au Front national.

Christine Poupin Publié dans : Hebdo L’Anticapitaliste – 212 (10/10/2013)

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10 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

L’élection partielle de Brignoles : l’escroquerie du « front républicain » (LO)

L'élection partielle de Brignoles : l'escroquerie du « front républicain » (LO) dans Antifascisme vampires
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Les résultats du premier tour de l’élection cantonale partielle du 6 octobre à Brignoles, dans le Var, ont donné le candidat du Front national largement en tête. Le candidat du PCF, soutenu également par le PS, est éliminé. Et le second tour verra s’affronter FN et UMP.

Ce résultat agite les états-majors des partis politiques : PS et PCF s’angoissent devant l’ampleur du recul de leur électorat, le FN salive à l’idée de ce que cela annonce comme futurs succès électoraux, tandis que l’UMP, si elle est ravie de voir les partis de gauche jouer les rabatteurs de voix à Brignoles, s’inquiète plus largement de la concurrence du Front national. Mais que ressort-il réellement de ce scrutin ? Le résultat du Front national (40,4 %) est important au regard du score des autres partis (20,8 % pour l’UMP, 14,6 % pour le PCF soutenu par le PS et 8,9 % pour le candidat écologiste), d’autant plus que, pour mesurer le résultat électoral de l’extrême droite, il faut lui ajouter celui d’un candidat dissident (9,1 %) qui s’était présenté sous l’étiquette Front national il y a un an à peine. Mais il n’y a pas pour autant une explosion de l’électorat d’extrême droite : l’abstention a été importante et, si l’extrême droite totalise 3 330 voix, elle avait déjà obtenu 2 654 voix aux cantonales de 2004. En réalité, c’est surtout l’électorat du PS et du PCF qui s’est effondré. Le candidat du PCF paye la politique gouvernementale anti-ouvrière que son parti a cautionnée implicitement depuis un an et demi, et il la paye d’autant plus qu’il était aussi le candidat du PS. Il le dit lui-même : « En campagne, nous parlions de politique locale, on nous répondait chômage et difficulté à seulement vivre. »

Suite au désaveu électoral, PS et PCF ressortent maintenant l’argument du « front républicain » et appellent à voter UMP. Il y aurait pour eux une « solidarité républicaine » que les travailleurs devraient avoir avec la droite, alors même que celle-ci reproche au gouvernement de ne pas en faire assez pour les patrons et de ne pas cogner assez sur les travailleurs ; et alors même que les dirigeants de l’UMP se battent pour savoir lequel ira le plus loin pour concurrencer le Front national dans sa démagogie anti-immigrés et anti-pauvres.

La politique du Front national représente une politique féroce contre les travailleurs, plus encore même que celle du PS ou de l’UMP, mais ce n’est pas en se rangeant derrière ceux qui en font le lit qu’on pourra s’y opposer. Face au chômage et aux difficultés grandissantes des classes populaires, face à la politique du gouvernement pleine de servilité vis-à-vis des intérêts patronaux, il serait vital d’affirmer clairement les intérêts des exploités, sans se confondre avec les partis qui se sont succédé au pouvoir et ont fait payer la crise aux plus pauvres. Ce que paient aujourd’hui PS et PCF, c’est d’être devenus des piliers du système capitaliste en crise et du régime politique qui le soutient. Leur appel à voter UMP revient d’ailleurs à le confirmer, en affirmant leurs valeurs communes avec ce parti de droite. Ce n’est pas de tels partis qu’ont besoin les travailleurs et les couches populaires. Pierre ROYAN

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2358&id=2

 

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09 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Oise, rythmes scolaires, une première commune fait marche arrière (OF)

 Rythmes scolaires en Ile et Vilaine: ça coince! (RI) dans Educ'action Lcrw2

Premier échec de la réforme des rythmes scolaires. Crillon, petite commune de l’Oise, a fait marche arrière dans l’application dès la rentrée 2013 de la réforme des rythmes scolaires, à la suite de problèmes d’organisation.

Les élus de la commune de 440 habitants, située au nord-ouest de Beauvais, s’étaient mis d’accord au début de l’été pour la mise en place de la semaine de 4 jours et demi, une décision contestée par de nombreux parents. Selon le Courrier Picard, qui a révélé l’affaire, une pétition s’opposant à la mise en place de la réforme, controversée jusqu’au niveau national, a recueilli 66 signatures pour 70 élèves scolarisés. Par ailleurs, « la rentrée ne s’est pas faite dans les conditions retenues », a expliqué le rectorat d’Amiens.

Marche arrière pour le bien-être des enfants Notamment en raison de problèmes de transports scolaires, les enfants se retrouvaient avec six heures de classe le vendredi. Le directeur académique des services de l’Education nationale (Dasen), qui n’avait pas donné son autorisation aux changements effectués à la rentrée, a donc décidé de revenir à la semaine de quatre jours, une décision « pour le bien-être des enfants », a précisé le rectorat. Cette marche arrière est un cas unique dans le département de l’Oise, selon le rectorat. Cas unique en France également, mais qui pourrait faire école tant cette réforme a du mal à passer que ce soit au niveau des parents, des enseignants mais surtout des enfants, dont on semble enfin se soucier. Éducation mercredi 09 octobre 2013

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Rythmes-scolaires.-Une-premiere-commune-fait-marche-arriere_6346-2237043_actu.Htm

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