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13 mars 2023 ~ 0 Commentaire

sud rail (à l’encontre.ch)

sud rail (à l'encontre.ch) dans A gauche du PS Manifestation-du-7-mars-2023-a-Saint-Gaudens-Coll.-CM
Manifestation du 7 mars 2023 à Saint-Gaudens

Ce texte prolonge la contribution du 21 février 2023. Pour tout ce qui est du contexte, des réflexions sur la construction d’un rapport de force, des premiers enseignements à tirer du mouvement en cours, il convient de s’y reporter, l’idée étant de ne pas répéter les mêmes choses à quelques semaines d’écart. Cela dit, une actualisation n’est pas utile.

Le projet de loi va être adopté

Le Sénat a approuvé une version du projet de loi. Mercredi 15 mars, la commission mixte paritaire réunissant des membres du Sénat et de l’Assemblée nationale se réunit pour adopter une version commune qui pourra alors être soumise aux député·e·s, pour adoption définitive dès jeudi 16 mars. Le gouvernement s’appuie sur sa majorité relative et sur la droite de l’Assemblée nationale.

Ce n’est pas une surprise. Durant quelques semaines, la «représentation nationale» a fait… de la représentation, du théâtre; sans surprise, là non plus. L’opposition a agi pour retarder l’adoption du texte, le gouvernement a fait de même pour en accélérer la validation. Chaque groupe a fait mine de s’offusquer des moyens utilisés par l’autre camp: multiplication d’amendements d’un côté, vote bloqué de l’autre. Il ne s’agit que du jeu institutionnel normal, tel que prévu par la Constitution de la 5è République française; cette république au service de la bourgeoisie, bâtie sur le massacre des Communards et Communades de 1871.

La principale leçon a tiré de la séquence parlementaire est qu’elle marque, une nouvelle fois, le fossé qui existe entre les «représentantes et représentants du peuple» et… le peuple. En toute légalité, dans le plus grand respect des règles de la démocratie dite représentative, le Parlement va adopter un projet de loi rejeté par l’immense majorité de la population. Les mouvements, organisations et collectifs se réclamant de l’émancipation sociale doivent prendre l’offensive sur cette question.

Il faut assumer la remise en cause du jeu dit démocratique, qui renie les bases mêmes de la démocratie. Le système en place est fait pour protéger les intérêts du patronat, des actionnaires, des profiteurs, des capitalistes; il est illusoire de penser que les outils mis en place pour le pérenniser permettront de le dépasser!

Il ne sert à rien de répéter «en agissant comme ça, Macron fait le lit du Rassemblement national». Oui, l’extrême droite en profitera… s’il n’y a pas d’alternatives portées publiquement. Notre camp social, celui de celles et ceux qui ne vivent pas de l’exploitation d’autrui, doit reprendre l’offensive en termes de propositions d’organisation d’une société autogestionnaire, égalitaire, écologique… démocratique, si on en revient au vrai sens du mot.

Les manifestations demeurent très fortes

Depuis le 19 janvier, les journées nationales de manifestation se sont succédé: 19 janvier, 31 janvier, 7 février, 11 février, 16 février, 7 mars, 8 mars, 11 mars. La compétition entre «chiffres de la police et du gouvernement» et «chiffres de la CGT et des organisations syndicales» n’a aucun intérêt. Ce qui compte, c’est qu’elles rassemblent énormément de monde, alors même que cela va faire deux mois que ça dure. C’est la traduction, dans la rue, du rejet massif du projet de loi par la masse de la population.

Elles ne suffisent pas

Le niveau du rapport de force nécessaire à la victoire ne peut s’apprécier qu’au cas par cas, à un instant donné. Aussi importants que soient le débat et la lutte à propos du projet de loi sur les retraites, nous sommes confronté·e·s à une offensive des capitalistes et de leurs représentant·e·s qui dépassent ce cadre. Il y a une volonté de laminer le mouvement syndical; sans distinction.

D’où ce mépris gouvernemental envers l’intersyndicale prise dans sa globalité, mais aussi dans sa diversité. Que le gouvernement ignore Solidaires est habituel, qu’il s’oppose à la CGT aussi; qu’il méprise la CFDT l’est beaucoup moins. Quelle que soit l’issue du mouvement en cours, il y a un grand intérêt à ce que l’unité d’action syndicale, mais aussi des cadres de réflexion intersyndicaux, demeurent. Ce sera nécessaire face à la volonté de destruction du syndicalisme.

Par rapport à de précédentes luttes d’ampleur qu’a connues le pays, il est une évolution qu’il faut prendre en compte: celle de la caste politique au pouvoir. Pour les technocrates comme Macron et ses ministres, le gouvernement n’est qu’un moment dans une vie professionnelle faite de cabinets de conseil pour entreprises, de conseils d’administration, de directions d’entreprises publiques, etc. Ils et elles se moquent du coup d’arrêt à la «carrière politique» qui peut résulter d’une défaite sociale. D’où leur cynisme face au rejet massif de leur projet de loi. Qui plus est, Macron lui-même en est à son second mandat et n’est pas rééligible.

La grève

L’enjeu était de construire la grève entre mi-février et le 7 mars, date retenue par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU pour «mettre la France à l’arrêt». Sur ce point, aussi, on pourra se reporter à l’article du 21 février.

A l’orée de cette nouvelle semaine, près de deux mois après la première journée nationale interprofessionnelle organisée par l’intersyndicale, la situation est celle-ci: il y a un mouvement de grève reconductible depuis le 7 mars à la SNCF, les raffineries, une partie des secteurs de l’énergie et de celui des déchets. Il ne s’agit pas ici d’invisibiliser ce qui existe localement dans telle ou telle entreprise, ni de nier que dans certains secteurs des militantes et militants poursuivent la grève [1].

Il faut que tous ces éléments soient collectivisés par les équipes syndicales interprofes-sionnelles, localement et nationalement. Mais cela n’est pas suffisant. Surtout, les quelques secteurs où la grève a un caractère de masse sur le plan national ne doivent pas être la solution à mettre en avant, faute de généralisation de la grève. C’est le sens de l’appel lancé ce week-end par la fédération des syndicats SUD-Rail.

«Les cheminotes et cheminots s’adressent à vous»:

«Inutile de réexpliquer tous les méfais du projet de loi sur les retraites. Les énormes manifestations dans tout le pays montrent son rejet par l’immense majorité de la population. Mais le patronat, les actionnaires et donc le gouvernement ont décidé l’épreuve de force, les manifestations ne suffisent pas. Il faut une grève interprofessionnelle.

Au lendemain du 7 mars, l’intersyndicale rassemblant CFDT, CGT, FO, CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse l’a clairement dit: elle “soutient et encourage tous les secteurs professionnels à poursuivre et amplifier le mouvement”. Vous voulez nous soutenir? Alors il faut rejoindre la grève. Vite, pour gagner vite.

Nous, cheminotes et cheminots, sommes en grève reconductible depuis une semaine. Il en est de même dans quelques autres secteurs. Nous ne voulons pas d’une grève par procuration: pour nous aider à tenir, il faut que les autres secteurs s’engagent dans la grève et le blocage du pays! Le meilleur moyen de soutenir celles et ceux qui sont en grève, c’est d’organiser la grève là où vous travaillez. Le meilleur moyen de gagner vite, c’est d’agir ensemble.» [2]

Et maintenant?

La priorité est de renforcer la grève dans les secteurs où elle existe déjà à une échelle de masse, de la généraliser par la mise dans le coup d’autres entreprises et services. C’est là, entreprise par entreprise, service par service, que ça se gagne et se construit. Les Assemblées générales au plus près des lieux de travail permettent que le maximum de grévistes prennent leur grève en main. Elles sont moins spectaculaires mais plus efficaces que les «AG» interprofessionnelles de villes quand celles-ci ne reposent pas sur des grèves de masse dans les entreprises et services.

L’intersyndicale devrait appeler à la grève générale? Certes, mais si l’objectif est de construire la grève générale, pas seulement de dire qu’on y a appelé, qu’est-ce qui est le plus utile: un appel avec les deux mots souhaités, d’une ou deux organisations seulement? Ou un appel à «mettre à l’arrêt le pays» immédiatement suivi d’un autre à «poursuivre et amplifier le mouvement» comme l’ont fait, ensemble, CFDT, CGT, FO, CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU?

Y compris dans les secteurs en grève reconductible, on note un recul de l’auto-organisation, un affaiblissement de la pratique des Assemblées générales de grévistes. Il ne s’agit ni de le cacher ni de s’en satisfaire. C’est un problème auquel est confronté le syndicalisme prônant l’éman-cipation sociale, la rupture avec le capitalisme, l’autogestion, la socialisation des moyens de production et d’échanges. La faiblesse des outils interprofessionnels locaux revient aussi à la surface, comme lors de chaque mouvement social d’ampleur; il faudra essayer d’en tirer les enseignements, en cohérence avec les constats, si on veut que les choses changent.

Mais pour l’heure, nous n’en sommes pas au bilan: la lutte se poursuit! (Article reçu le 13 mars, au matin)

Christian Mahieux: Cheminot retraité, syndicaliste SUD-Rail [Union syndicale Solidaires], actif dans le Réseau syndical international de solidarité et de luttes, membre des collectifs de rédaction de Cerises la coopérative, La Révolution prolétarienne, Les utopiques, coopérateur des éditions Syllepse;

13 mars 2023 Alencontre

https://alencontre.org/

_________

[1] Rappelons aussi, encore une fois, la grève des postiers sans-papiers de Chronopost et DPD en région parisienne, qui dure depuis… novembre 2021.

[2] Appel de la fédération des syndicats SUD-Rail, du 10 mars 2023.

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12 mars 2023 ~ 0 Commentaire

nupes (le huff’)

elections

NUPES : pourquoi l’accord des courants au PS s’est fracassé en Ariège, un mois après avoir été scellé

Pour la législative partielle dans le département, le Parti socialiste a entériné le soutien à la députée LFI-NUPES Bénédicte Taurine. Un mois après le difficile congrès de Marseille, la trêve conclue entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol a volé en éclat au Parti socialiste.

Le Conseil national du parti a entériné ce samedi 11 mars son soutien à la députée LFI-NUPES sortante Bénédicte Taurine dans la législative partielle de l’Ariège, et le courant de Nicolas Mayer-Rossignol, qui a voté contre, a été exclu de la direction.

Le conseil national a acté le soutien à la députée NUPES-LFI, par 156 voix pour et 135 contre, soit 21 voix d’écart.

Le premier secrétaire délégué Nicolas Mayer-Rossignol et les partisans de son courant ont voté contre ce choix défendu par le Premier secrétaire Olivier Faure dans le cadre de l’accord de gauche NUPES conclu en mai dernier avec LFI, EELV et le PCF, préférant soutenir une candidate PS dissidente, Martine Froger.

Les proches d’Olivier Faure avaient fait savoir qu’aucun poste de secrétaire national ne serait accordé à ceux qui choisiraient de soutenir la socialiste dissidente.

Conséquences : si Nicolas Mayer-Rossignol, qui ne cache pas ses réticences vis-à-vis de LFI, reste premier secrétaire délégué comme décidé au Congrès de Marseille, il est le seul représentant de son courant au sein de la direction nationale.

Nicolas Mayer-Rossignol dénonce « un coup de force »

Un choix de cohérence, pour Olivier Faure : « dans une direction, il faut qu’on indique justement la même direction. Je ne veux pas qu’on puisse dire qu’il y a une direction qui ne sait pas où elle va », a-t-il expliqué dans son discours de clôture.

Mais Nicolas Mayer-Rossignol a dénoncé « un coup de force ». « Est-ce que la direction souhaite rassembler, ou cliver et faire un bloc contre un bloc ? », s’est-il interrogé devant la presse.

« Comment rassembler la gauche si on n’est pas capable de rassembler sa sensibilité politique », a-t-il ajouté, affirmant qu’il continuerait à « être un homme libre qui porte nos convictions socialistes ».

Ce vote entérine la division du parti entre les pro et les anti-NUPES, un mois après le congrès de Marseille, où Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol se sont disputé la victoire pendant plusieurs jours, à coups d’accusations de fraudes.

Mais les deux courants avaient fini par trouver un accord pour intégrer ensemble la direction, qui n’aura tenu qu’un mois.

Les tenants du 3e courant du parti, celui de la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, très hostile à la NUPES, qui lors du congrès avaient choisi de ne pas intégrer la direction, ont eux aussi voté contre le soutien à la députée NUPES.

11/03/2023

https://www.huffingtonpost.fr/

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11 mars 2023 ~ 0 Commentaire

retraites (fr3)

pension

Opposition à la réforme des retraites en Bretagne : l’acte sept de la mobilisation

Nouvelle journée de mobilisation ce samedi 11 mars 2023, contre le projet de réforme des retraites. Après celle de mardi dernier et avant celle de mercredi prochain, c’est donc la septième fois que les opposants à la réforme sont appelés à descendre dans la rue. De nombreux rassemblements sont prévus en Bretagne, comme à Dol-de-Bretagne ce samedi matin.

Nouvelle démonstration de force à l’orée d’une semaine décisive, où le gouvernement espère voir la réforme définitivement adoptée après un parcours parlementaire chaotique.

Ce samedi marque ainsi la deuxième journée de mobilisation pendant le week-end, afin de permettre aux salariés d’y participer sans avoir à poser un jour de grève. Le 11 février dernier, 963.000 personnes étaient descendues dans la rue dans l’ensemble du pays, selon le ministère de l’Intérieur, et plus de 2,5 millions selon la CGT.

Des centaines de manifestants à Dol-de-Bretagne

C’est la 2e manifestation après celle du 11 février, à Dol-de-Bretagne, ville de moins de 6 000 habitants au nord de l’Ille-et-Vilaine. Une commune où il est en effet difficile de mobiliser dans la semaine. Des centaines de manifestants, dont beaucoup de familles, se sont ainsi retrouvés, à partir de 11h sur la place Chateaubriand.

« Je suis venue aujourd’hui à Dol, car le samedi, je ne travaille pas, souligne ainsi une mère de famille croisée dans la foule, ça permet de participer à une manifestation, en évitant de monter à Saint-Malo ou même à Rennes et de montrer que dans les petites communes aussi, la retraite, ça concerne tout le monde ! »

« Je n’ose pas prendre de journée de grève, remarque pour sa part un jeune père de famille, car on est pas mal chargé en travail. Mais du coup, des manifestations sur des jours de week-end, c’est plus simple, d’autant quand on habite Dol-de-Bretagne. Et puis c’est un mouvement qu’on soutient, avec des enjeux conséquents contre lesquels on a envie de se positionner. »

Une mobilisation en baisse ce samedi

Une mobilisation moins importante que lors des journées précédentes. À Rennes, par exemple, cet après-midi, les manifestants étaient 12 000 selon les syndicats, 10 200 selon la Préfecture, ils étaient 19 000 selon la même source mardi.

Une manifestation à nouveau émaillée en fin de parcours de tirs de projectiles, de grenades lacrymogènes, de casse du mobilier urbain et de vitrines.

Des grèves reconductibles dans les secteurs des transports et de l’énergie

Des grèves reconductibles ont été enclenchées ou intensifiées dans plusieurs secteurs, notamment les trains et le secteur aérien, ainsi que les centrales de production d’électricité, l’infrastructure gazière ou le ramassage des poubelles.

Colère attisée par la surdité de l’État

L’opposition à la réforme pourrait être attisée par la « surdité » de l’exécutif et la tentation d’accélérer le débat parlementaire, ont prévenu les syndicats. Ce vendredi, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a dégainé l’arme constitutionnelle du vote unique au Sénat, face à « l’opposition méthodique » de la gauche.

La chambre haute a jusqu’à dimanche minuit pour se prononcer, une commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs devant se tenir mercredi avant un vote définitif dans la foulée dans les deux chambres.

Reprise au Sénat de l’examen des articles et amendements 

Les sénateurs ont repris samedi matin l’examen du texte, avec encore plus de 700 amendements au programme. La séance a démarré à 9 h 30 avec la présentation d’amendements de la droite majoritaire

à la chambre haute, demandant d’étendre aux professionnels libéraux la majoration de pension de 10% existant pour les parents d’au moins trois enfants. Ce soutien aux familles nombreuses « fait partie de nos marqueurs, et ça manquait dans votre projet », a indiqué le rapporteur LR du texte, René-Paul Savary, en s’adressant au ministre du Travail Olivier Dussopt, qui a fait part sans surprise de l’ »avis favorable » de l’exécutif.

L’ombre de l’article 49.3 pour adopter le texte

Mais il semble incertain que le gouvernement parvienne à trouver une majorité de députés pour approuver le texte, et il pourrait recourir une nouvelle fois à l’article 49.3, c’est-à-dire une adoption sans vote, ce qui le placerait dans une situation politique périlleuse. « Le recours au 49.3 pour un projet de loi qui n’aura pas été discuté serait une forme de blocage démocratique inacceptable », a prévenu mardi Laurent Berger.

Refus du président de rencontrer les syndicats

Le secrétaire général de la CFDT a regretté vendredi le refus du président de la République de rencontrer les syndicats, comme ils lui en avaient fait la demande dans un courrier solennel jeudi. « Triste mépris des travailleurs et de la démocratie sociale », a-t-il tweeté.

« Quand des millions de personnes sont dans la rue (…), quand il y a des grèves et qu’en face, il n’y a rien, silence, les gens se disent : qu’est-ce qu’il faut faire de plus pour être entendu ?’, a déploré vendredi le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.

 11/03/2023 Krystel Veillard Thibault Grouhel

https://france3-regions.francetvinfo.fr/

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05 mars 2023 ~ 0 Commentaire

7 mars

la rel

Départ des manifestations dans le Finistère

  • Manifestation à Brest ce mardi 7 mars : 10h30, place de la liberté
  • Manifestation à Morlaix ce mardi 7 mars : 11h, place de la Barrière à Saint-Martin-des-Champs
  • Manifestation à Carhaix ce mardi 7 mars : 10h30, place du Champ de foire
  • Manifestation à Quimper ce mardi 7 mars : 14h, place de la Résistance
  • Manifestation à Quimperlé ce mardi 7 mars : 10h30, parvis de la gare

Début des rassemblements dans les Côtes-d’Armor

  • Manifestation à Lannion ce mardi 7 mars : 11h30, quai d’Aiguillon
  • Manifestation à Guingamp ce mardi 7 mars : 10h30, place de la gare
  • Manifestation à Lamballe ce mardi 7 mars : 11h, parvis de la gare
  • Manifestation à Saint-Brieuc ce mardi 7 mars : 14h, place de la liberté
  • Manifestation à Dinan ce mardi 7 mars : 14h, esplanade de la Résistance

Départ des cortèges dans le Morbihan

  • Manifestation à Pontivy ce mardi 7 mars : 10h, parc des expositions Halle Safire
  • Manifestation à Lorient ce mardi 7 mars : deux départs à 10h, l’un au rond-point de la base, l’autre au rond-point de Lann Sevelin
  • Manifestation à Groix ce mardi 7 mars : 11h, place du marché
  • Manifestation à Vannes ce mardi 7 mars : 10h, place de la Libération
  • Manifestation à Belle-île ce mardi 7 mars : 10h, place du marché de Palais
  • Manifestation à Ploërmel ce mardi 7 mars : 11h, place de la mairie
  • Manifestation à Redon ce mardi 7 mars : 17h, devant la sous-préfecture

Début des manifestations en Ille-et-Vilaine

  • Manifestation à Rennes ce mardi 7 mars : 11h, place de Bretagne ou esplanade Charles-de-Gaulle
  • Manifestation à Saint-Malo ce mardi 7 mars : 11h, médiathèque
  • Manifestation à Combourg ce mardi 7 mars : 18h, parvis du lycée
  • Manifestation à Fougères ce mardi 7 mars : 17h30, esplanade des Chaussonières
  • Manifestation à Vitré ce mardi 7 mars : 17h, place du général de Gaulle

Départs des cortèges en Loire-Atlantique :

  • Manifestation à Nantes ce mardi 7 mars : 11h, miroir d’eau
  • Manifestation à Ancenis ce mardi 7 mars : 10h, station Esso
  • Manifestation à Saint-Nazaire ce mardi 7 mars : 10h, place de l’Amérique latine
  • Manifestation à Châteaubriant ce mardi 7 mars : 10h, rond-point de la Ville en Bois
  • Manifestation à Clisson ce mardi 7 mars : 15h, parvis de la gare

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05 mars 2023 ~ 0 Commentaire

les goguettes

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03 mars 2023 ~ 0 Commentaire

besancenot (france info)

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03 mars 2023 ~ 0 Commentaire

plélan (npa)

porcs

Fleury Michon : non à la fermeture de l’usine de Plélan-le-Grand

Avec des bénéfices nets de plus de 4 millions, Fleury Michon n’est visiblement pas une entreprise en grande difficulté, quoi qu’en disent leurs dirigeants pour se justifier. Que l’on ne s’y trompe pas, si Fleury Michon ferme l’usine de Plélan-le-Grand (35), c’est pour maintenir les profits des actionnaires de ce groupe coté en bourse.

Il est inacceptable qu’une entreprise puisse supprimer une usine au nom d’un prétendu « Plan de sauvegarde de l’emploi ». Le groupe doit assurer la continuité du salaire et du contrat de travail de ses salariéEs, le financement de cette mesure devant être garanti par le patronat de la branche concernée. Pas unE salariéE ne doit rester sur le carreau.

Ouverture des livres de comptes et contrôle des travailleurEs

Le NPA se prononce pour l’interdiction des licenciements, pour l’ouverture des livres de comptes, la mise à plat des choix budgétaires du groupe, la mise sous contrôle de l’entreprise (quitte à réquisitionner l’usine) de Plélan par les travailleurEs du site.

L’outil de travail, préservé et contrôlé par les travailleurEs, doit alors être mis au service de la reconversion vers une autre production, de qualité, tenant compte des limites de la planète. Qui d’autre que les salariéEs de l’entreprise est en mesure de dire ce que pourrait être une production correspondant aux besoins sociaux de la population, et non aux exigences du marché mondialisé ?

Cette reconversion pourrait être un pas vers une refonte de la filière agroalimentaire, rompant avec cette société qui sacrifie les humains et la nature au profit de quelques-uns, qui détruit l’emploi paysan, ravage l’environnement, mène la vie très dure aux paysanEs et aux salariéEs des usines, qui engendre l’exploitation des animaux et génère une souffrance animale de masse.

Il est temps de se mobiliser ensemble, travailleurEs industriels et de la terre, pour mettre en discussion une alternative autour de la construction de la sécurité sociale de l’alimentation.

Vendredi 3 mars 2023

https://lanticapitaliste.org/

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03 mars 2023 ~ 0 Commentaire

poutou (l’humanité)

Petite-Histoire-de-la-révolution-française_couv

Philippe Poutou : « Le traitement des »petits« candidats est l’illustration d’un mépris social très présent »

Dans  Un « petit » candidat face aux « grands » médias, Philippe Poutou, candidat du NPA lors de la dernière présidentielle, revient sur son expérience dans un ouvrage co-écrit avec Julien Salingue et Béatrice Walylo, à paraître ce vendredi 3 mars. Il y dénonce « les rapports de classes, le mépris social et la difficulté de défendre des idées anti-capitalistes dans de bonnes conditions ». Entretien.

Votre nouveau livre  Un « petit » candidats face aux « grands » médias paraît ce vendredi 3 mars. Pourquoi avez-vous souhaité partager cette expérience ? 

Les expériences militantes en général sont toujours bonnes à partager. Nous avons voulu raconter, sans prendre un ton de victime , les coulisses des invitations médiatiques lors des campagnes présidentielles.

À travers ces anecdotes, le problème de fond que nous exposons n’est pas la notion de « petit candidat », mais l’instrumentalisation des médias par un système et le traitement réservé à ceux qui n’en font pas partie.

Il s’agit d’illustrer à la fois les rapports de classes, le mépris social et la difficulté de défendre nos idées dans de bonnes conditions, contrairement à d’autres candidats. Ce livre s’adresse à qui veut l’entendre. En soumettant notre expérience, on espère éveiller une curiosité populaire sur ces questions afin de forger une conscience politique et remettre en question le système actuel.

Vous dénoncez l’action de l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, pendant les campagnes électorales. Pourquoi estimez-vous que les critères qui régissent son fonctionnement sont « plus que douteux » ? 

L’Arcom ne fait qu’aller dans le sens du système électoral, mais il n’est pas plus antidémocratique que l’ensemble de la société. Tout se tient parfaitement. Une élection présidentielle n’est pas faite pour mener un débat politique mais pour organiser formellement un jeu plus ou moins démocratique qui, au bout du compte, est censée aboutir sur la victoire d’un même camp social.

Même si toutes les candidatures jouent la gagne, il y a très peu de suspens lors d’une élection. On est seul à dire ouvertement qu’on ne gagnera pas. Le jeu électoral, tel qu’il est conçu, défavorise une organisation anticapitaliste comme la nôtre et contribue à renforcer notre position minoritaire.

On pourrait alors s’interroger sur l’efficacité de notre participation à un tel banquet sachant en amont qu’on n’en sortira pas gagnant. Mais c’est l’occasion de donner de l’écho à des voix marginalisées, de rendre visibles d’autres idées, et par notre présence, d’illustrer la critique d’un système qui n’est qu’un jeu de dupes.

Vous appelez la gauche sociale et politique à « réfléchir à deux fois avant d’accepter une invitation médiatique ». Mais n’est-elle pas prise au piège des règles édictées par les « grands » médias, au vu de leur impact sur l’opinion publique ? 

Le jeu médiatique correspond parfaitement au jeu institutionnel, et donc la confrontation avec l’un est aussi une confrontation avec l’autre. Quand on intègre cette logique, on comprend également pourquoi personne ne critique l’action des « grands » médias ou ne conteste les règles de l’Arcom.

C’est d’ailleurs très révélateur du respect des candidats de gauche à ces institutions et qui marque la grande différence avec notre vision anti-système. C’est aussi ce que nous avons voulu expliquer tout au long du livre, sans faire la morale, en alertant sur l’instrumentalisation des « grands » médias, mais notre expérience ne suffit pas.

Il faut élargir la réflexion pour que la gauche sociale et politique s’empare de la question et agisse plus judicieusement. Malheureusement, on a l’expérience d’une gauche qui joue le jeu médiatique et même pire, le jeu institutionnel et qui, quand elle est au pouvoir, se comporte comme un pion dominant.

Vous citez le sociologue Pierre Bourdieu, notamment son analyse des « dispositifs télévisuels défavorables aux contestataires de l’ordre dominant ». Quel rôle y a joué à vos yeux l’hyper-concentration des médias ? D’autres facteurs entrent-ils en jeu? 

À partir du moment où l’information et ses outils sont entre les mains d’une classe sociale dont l’objectif est de se faire de l’argent tout en favorisant une domination idéologique, le problème est politique, et même profondément institutionnel.

La concentration des médias est certainement un facteur aggravant de cette situation, mais elle ne change pas sa nature. On s’aperçoit que, grande ou petite émission, journaliste connu ou pas, télévision ou radio, les rapports sont les mêmes.

Le traitement que reçoivent les « petits » candidats est seulement l’illustration d’un mépris social très présent dans la société qui ne concerne pas seulement la politique, mais également la santé, l’éducation ou la culture… Les classes populaires n’y ont pas les outils nécessaires pour faire entendre leurs voix.

Comment proposez-vous de lever toutes ces barrières anti-démocratiques ?

La NPA travaille avec l’historien Dominique Pinsolle, auteur de À bas la presse bourgeoise! qui raconte l’histoire des médias depuis le 19è siècle.

Puisque l’instant que nous vivons est le produit d’une histoire, nous essayons d’inscrire notre expérience dans une vision historique afin de dégager une nouvelle perspective, en lien avec le travail déjà effectué sur la question, notamment celui d’ Acrimed.

Comme pour la mobilisation en cours contre la réforme des retraites, nous croyons que l’intervention populaire est la solution.

Mais pour mieux agir, il faut mieux comprendre. Si les populations sont armées intellectuellement, elles auront tous les leviers possibles pour protester contre les failles du système. C’est seulement par le rapport de force qu’on pourra  fragiliser les dominants, et par conséquents, renverser le système.

https://www.lanticapitaliste.org/

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02 mars 2023 ~ 0 Commentaire

foot (npa)

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Football professionnel : viré par la porte Noël Le Graët rentre par la fenêtre

Visé depuis plusieurs mois par des accusations de harcèlement moral et sexuel, de propos outranciers aggravés par une forte consommation d’alcool et par un rapport d’audit accablant sur son management et son comportement, Noël Le Graët, 81 ans, a annoncé sa démission de la présidence de la Fédération française de football.

Pour aussitôt faire savoir qu’il avait été nommé à la tête du bureau parisien de la Fédération internationale de football (Fifa) par le président en personne, Gianni Infantino.

Ce dernier l’a désigné à ce poste « en raison de ses compétences, de son expertise et de son expérience ».

Le Graët pourra donc continuer à se conduire comme un porc avec la bénédiction des plus hautes instances de la Fifa. C’est ce qu’on appelle, en résumé, la déontologie du foot professionnel.

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02 mars 2023 ~ 0 Commentaire

npa (paris)

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