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08 juin 2023 ~ 0 Commentaire

appel unitaire

appel unitaire dans A gauche du PS .
Crédit Photo Photothèque Rouge/JMB Appel unitaire
« Organisons-nous pour construire l’alternative ! » Publié sur Mediapart
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« Organisons-nous pour construire l’alternative ! » 

Anticapitalistes, écologistes, féministes, antiracistes, anti-validistes… un large spectre de militant·es de gauche appellent de leur voeux « un immense mouvement du monde du travail, des classes populaires, de la jeunesse » pour proposer une organisation alternative en vue de « construire, à terme, une nouvelle force démocratique et pluraliste ». Un forum national aura lieu le dimanche 2 juillet.

La mobilisation historique face à Macron et sa contre-réforme des retraites est marquante par son unité, particulièrement intersyndicale, ses grèves et manifestations massives, ses casserolades et autres actions qui défient directement le pouvoir. Elle confirme la jeunesse, la détermination et la combativité du mouvement social à dimension politique, comme, par exemple, lors des manifestations féministes du 8 mars, celles contre la « loi immigration » de Darmanin ou contre les méga-bassines de Sainte-Soline.

Elle a également permis de renforcer nos liens lors des assemblées générales, des réunions interprofessionnelles, et d’approfondir les connexions entre les différents mouvements. Ces confrontations sociales vont devenir de plus en plus fréquentes, comme partout dans le monde. La situation nous impose de ne pas nous contenter de revendications partielles : il faut faire face au système capitaliste, écocide, patriarcal, raciste, et renforcer l’espoir dans une autre société et nous organiser pour la lutte en vue d’une alternative populaire, radicale et démocratique, pour porter un projet de rupture et de transformation révolutionnaire de la société.

Nous sommes aujourd’hui face à un gouvernement de plus en plus radicalisé et autoritaire et à un appareil d’État toujours plus répressif et liberticide. La police tue dans les quartiers, mutile militant·es et journalistes dans les manifestations. L’État, relayé par les grands médias et les partis de droite (parfois même « de gauche »), orchestre l’islamophobie et son lot de lois d’exception, comme la loi dite « séparatisme » dans un pays déjà gangrené par l’antisémitisme, la rromophobie, la négrophobie et tous les racismes. Contre l’aggravation de la pauvreté et les catastrophes écologiques, contre le racisme, le sexisme et le validisme, contre la montée du néofacisme, nous avons besoin d’un immense mouvement du monde du travail, des classes populaires, de la jeunesse.

Dans cette perspective, nous pensons que les organisations actuelles ne suffisent pas et que nous avons besoin de nous organiser d’avantage, de nous réunir pour construire, à terme, une nouvelle force démocratique et pluraliste, pour la justice, l’égalité et la démocratie, pour les solidarités internationales - de la Palestine à l’Ukraine -, pour la solidarité avec les migrant·es, ainsi que leur accueil digne et inconditionnel, pour résister systématiquement au libéralisme et à l’extrême-droite, pour porter ensemble une véritable alternative.

Cette organisation politique pourra être présente dans l’arène électorale et institutionnelle mais ne se laissera pas maîtriser par la force d’intégration au système. Son centre de gravité sera la rue, les lieux de travail, les quartiers, parce que la légitimité populaire devra s’opposer aux institutions du pouvoir en place, à l’État. Nous voulons en effet construire une société débarrassée de l’exploitation, des oppressions, du productivisme, une société qui ne peut exister que si elle est construite par celles et ceux qui produisent les richesses.

Le mouvement actuel montre à quel point nous avons besoin à la fois d’unité et de radicalité. L’organisation politique que nous voulons bâtir œuvrera donc également à la construction de fronts sociaux et politiques larges et démocratiques, localement et nationalement, dans la rue, les mobilisations et dans les urnes si les conditions sont réunies, pour combattre les politiques de droite, le néofascisme du RN et toutes les idées et violences d’extrême droite.

Le débat est ouvert sur l’appréciation à porter sur la NUPES – à laquelle certain·es d’entre-nous participent, d’autres non – sur le rôle qu’elle peut jouer et nos rapports avec elle.

Nous appelons tout·es celles et ceux, citoyen·nes, syndicalistes, militant·es associatifs/ves, écologistes, écosocialistes, décroissant·es, féministes, militant·es LGBTQI+, anti-racistes, internationalistes, anti-validistes, autogestionnaires, alternatifs/ves, révolutionnaires, qui se reconnaissent dans ces objectifs, à nous rejoindre pour une première réunion nationale, sous la forme d’un forum ouvert et pluraliste. Ce forum sera une première étape qui doit nous permettre de débattre ensemble des contours d’une nouvelle organisation à construire.

Nous proposons que ce forum soit préparé par des réunions locales, départementales et régionales, réunissant des habitant·es, citoyen·nes, militant·es dans les prochaines semaines, afin qu’elles envoient des délégué·es lors de ce forum national. Nous proposons que ce forum ait lieu le dimanche 2 juillet et appelons les collectifs, organisations, personnes intéressées à se joindre à cet appel et à contribuer à l’organisation et à la popularisation de ce forum.

www.forumalternative.org

Premières signatures :
Catherine Samary, économiste (Paris)
Christine Poupin, porte-parole du NPA
Corinne Le Fustec (Plérin)
Franck Gaudichaud, Enseignant-chercheur, NPA (Toulouse)
Michael Löwy, sociologue, militant écosocialiste (Paris)
Olivier Besancenot, NPA
Olivier Le Cour Grandmaison, Universitaire (Paris)
Omar Slaouti, militant des quartiers populaires (Argenteuil)
Pauline Salingue, porte-parole du NPA
Philippe Poutou, NPA
Pierre Zarka, Ensemble! AE (Mancey)
Ugo Palheta, universitaire (Paris)
Usul, vidéaste (Lyon)
Xavier Mathieu, ouvrier du spectacle, comédien

etc…

https://nouveaupartianticapitaliste.org/

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07 juin 2023 ~ 0 Commentaire

giec (blast)

Changement climatique : Le GIEC désabusé devant l’absence de réaction des dirigeants mondiaux

Plus d’un cinquième de l’humanité est concernée. Les politiques insuffisantes actuellement mises en place pour limiter le réchauffement climatique vont, d’ici à la fin du siècle, exposer deux milliards de personnes à des chaleurs extrêmes et, dans de nombreux cas, mortelles. L’Inde et l’Indonésie, mais aussi les pays d’Afrique centrale comme le Nigeria ont été repérés comme ceux dont les populations seraient le plus confrontées à une chaleur létale.

Pendant ce temps, les analystes du GIEC ont le sentiment de prêcher dans le désert et s’interrogent sur l’utilité de poursuivre la rédaction de rapports d’alerte qui ne semblent pas déboucher réellement sur des mesures drastiques.

En 2002, lors du 4e sommet de la Terre, Jacques Chirac battait pourtant le rappel en prononçant sa désormais fameuse phrase « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Depuis, vingt années se sont écoulées, et autant de rapports du GIEC, dont les auteurs réfléchissent de façon critique à l’utilité réelle de leurs contributions. Ils savent que la situation actuelle du réchauffement climatique est le résultat des erreurs commises dans les choix de politique industrielle il y a un quart de siècle. Le long cycle d’évaluation de huit à dix ans n’est plus adapté au mode de décision politique et surtout à l’urgence qui s’impose.

À quoi sert donc encore le GIEC ?

Car, en réalité, le processus de synthèse et de transmission d’alertes donne surtout aux responsables politiques l’illusion d’agir, en laissant croire à l’opinion publique que l’on cherche et que l’on trouve des solutions dans la mesure où une armée de scientifiques y travaillent sans relâche. D’autant plus que les membres du GIEC sont avant tout des pays, près de 200 pays « responsables ». La volonté du GIEC est de ne pas désigner les principaux émetteurs ou de demeurer dans la nuance. Les dirigeants politiques ont la même attitude !

C’est donc à la société civile de prendre le relais, et ce d’autant plus que la jeunesse est très largement désireuse de prendre à bras le corps la cause climatique, et de changer profondément, aussi bien individuellement que collectivement, nos habitudes, nos usages et nos façons de penser et de consommer.

Car si le rapport de synthèse du GIEC soulève les questions de la sobriété ou de l’équité, il faudrait aller plus loin dans le détail, illustrer la situation par des analyses spécifiques et proposer les stratégies d’action pragmatiques attendues par les États, au lieu de se limiter à des rapports de synthèses généraux et donc vagues.

En France, le gouvernement dit qu’il cherche une forme « d’équité » dans la répartition des efforts à fournir. De source officielle, le premier message était que les petits feraient un peu, les gros beaucoup et que « tout le monde ferait sa part », des particuliers aux gros pollueurs.

Dans la foulée, la Première ministre française, qui s’exprimait devant le Conseil national de la transition écologique (CNTE), un organe consultatif rassemblant les acteurs de la société civile, a annoncé un plan d’action visant à accélérer la réduction des émissions de GES d’ici à 2030, en précisant sa vision de la « répartition » !

« Au total, la moitié de l’effort sera accompli par les entreprises, notamment les grandes entreprises, un quart par l’État et les collectivités, et le dernier quart par les ménages ». Les ménages ! Voilà des mois que la pression est mise sur ceux qui pourtant sont le moins responsables des émissions de GES, que ce soit en France ou à l’échelle mondiale !

6 juin 20236 juin 2023 Bernard Chaussegros (Résumé voir lien)

https://up-magazine.info/

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06 juin 2023 ~ 0 Commentaire

brest sans abri (le télégramme)

europe sd

À Brest, Marion Maury dénonce « l’inhumanité » du déplacement des sans-abri 

Marion Maury est l’adjointe au maire de Brest chargée des affaires sociales et la présidente du SIAO29 (Service intégré d’accueil et d’orientation du Finistère), qui gère notamment le 115 dans le département. 

Dans les deux prochaines années, Brest devrait accueillir une partie des sans-abri déplacés de la région parisienne vers Rennes. Marion Maury, adjointe au maire chargée des affaires sociales, dénonce une méthode « inhumaine ».

La ville de Brest a-t-elle déjà été sollicitée pour accueillir des sans-abri déplacés de Paris vers la Bretagne, ou de Montgermont (35), où un centre d’hébergement a été vidé pour accueillir ces populations ?

« Oui, dix personnes (*) déplacées dans ce cadre ont été accueillies sur le territoire de Brest Métropole ces derniers jours, pour une trentaine dans le Finistère. Ce qui avait été annoncé, c’était non pas de faire place nette pour les Jeux olympiques comme chacun l’a bien compris, mais d’organiser une politique d’accueil répartie de façon équitable au niveau national pour lutter contre la précarité face à l’hébergement. Ce qui paraît clair à l’issue des premières opérations de déplacement, c’est que les collectivités territoriales et notre commune n’ont pas été intégrées à une préparation avec l’État pour organiser un accueil digne de ces personnes ».

Avez-vous une visibilité sur le nombre de sans-abri que pourrait accueillir Brest ?

« Non. Aujourd’hui, l’objectif en matière de nombre et de profils de personnes à accueillir n’est pas clairement annoncé. Pas plus que les capacités d’accompagnement social et d’hébergement qui y seront associées. On est dans une impréparation inacceptable ».

Le Télégramme a évoqué le cas d’une famille comorienne évacuée de Montgermont vers Brest, alors que leur fille de 14 ans était scolarisée en Ille-et-Vilaine et y préparait le brevet des collèges. Vous confirmez ?

« Dans ce cas précis, au final, l’enfant a été placée à proximité de son établissement, tandis que la mère a été déplacée sur le territoire de Brest métropole. Ce n’est pas la seule situation de ce type que nous avons accueillie.

Le scénario est le même : ils reçoivent un SMS de trois phrases qui leur fait croire que l’accueil est bien préparé, que l’hébergement est assuré à leur arrivée et que l’aide alimentaire sera organisée. Mais dans les faits, ces personnes sont hébergées par l’État et le 115 pendant une, deux ou trois nuits à l’hôtel, et remises à la rue, dans une ville qu’elles ne connaissent pas, sans avoir le moindre relais organisé, et parfois en rupture de soins : j’ai connaissance, dans le Sud-Finistère, du cas d’une personne qui a subi une rupture de soins VIH par ce déplacement ». On est dans un manque d’humanité totale, une simple politique de déplacement et de remise à la rue

Que se passe-t-il pour ces personnes déplacées, après ces deux ou trois nuits à l’hôtel ?

« Dans l’expérience constatée pour l’instant, les personnes se retrouvent à la rue et repartent. Parce qu’elles ont été séparées de leur enfant, ou veulent retrouver les relais ou appuis dont elles bénéficiaient avant d’être déplacées. C’est donc un échec total : tout cela n’est qu’une politique cynique de déplacement de sans-abri, qui met en danger ces personnes. On est dans un manque d’humanité totale, une simple politique de déplacement et de remise à la rue ».

Brest est-elle réellement prête à prendre sa part de l’effort, si les conditions sont réunies ?

« Oui, Brest est une ville de solidarité qui entend prendre sa part de l’effort d’accueil des personnes vulnérables et exilées, dès lors que cette solidarité est organisée dans des conditions qui permettent de le faire de façon digne, et dans le respect de ces personnes ».

Craignez-vous des réactions hostiles à ces arrivées à Brest ?

« Toute impréparation en matière d’accueil de personnes vulnérables ou exilées est susceptible d’exacerber les fragilités sociales présentes sur notre territoire. Donc si ça revient à remettre ces populations à la rue, cela peut créer un rejet, oui, par rapport à cet accueil qui est pourtant nécessaire. Mais j’ai aussi une pensée pour les travailleurs sociaux, aujourd’hui confrontés à des situations qui les heurtent dans leur mission, par ce manque d’éthique. C’est une perte de sens terrible pour eux, dans un contexte où le travail social n’est déjà pas suffisamment valorisé ».

Peut-on quantifier la population de sans-abri à Brest aujourd’hui ?

« On l’avait fait début 2022, avec la première Nuit de la Solidarité à Brest. À l’époque, on avait relativement peu de situations de sans-abrisme pur et dur à la rue, mais on avait recensé entre 500 et 700 personnes en situation de précarité face au logement, c’est-à-dire sans solution à un horizon de plus de trois mois. Un phénomène relativement peu visible grâce à l’énorme travail de solidarité des associations, qui prenaient leur part avec plus de 200 personnes hébergées, aux côtés des hébergements du 115 ».

* L’entretien a été réalisé le jeudi 1er juin 2023.

Pierre Chapin le 06 juin 2023

https://www.letelegramme.fr/

115

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04 juin 2023 ~ 0 Commentaire

édito (npa)

une

La Palme d’or et la start-up nation

«Il est peut-être temps d’arrêter de distribuer autant d’aides à ceux qui n’ont aucune conscience de ce qu’ils coûtent aux contribuables. » Ces récents propos de Guillaume Kasbarian, président macroniste de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, ne visaient pas les grands groupes privés gavés d’aides publiques.

Ils ciblaient la réalisatrice Justine Triet, après qu’elle a osé critiquer le gouvernement lors du discours qu’elle a prononcé à Cannes après avoir reçu la Palme d’or. Et ils sont particulièrement symboliques, pour ne pas dire symptomatiques, de la vision du monde de la macronie et de ses méthodes.

Pour les apologistes béats de la « start-up nation », nulle différence entre une société cotée en bourse et la société tout court. Comme des patrons, les figures de la macronie qui se sont exprimées pour critiquer Justine Triet semblent considérer que les richesses produites par les autres leur appartiennent sous le prétexte qu’ils tiennent les cordons de la bourse. Comme des patrons, ils considèrent que celles et ceux qui contestent leurs choix doivent être renvoyés à une position de subordonnéEs, voire menacés de se voir couper les vivres.

À la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak et à tous ceux qui ont, comme elle, mobilisé l’ar-gument « Ne mordez pas la main qui vous nourrit », l’écrivain Nicolas Mathieu a adressé un message simple, dans un texte salutaire publié sur Instagram : « Vous ne financez pas le cinéma et la culture. Nous finançons le ciné et la culture via des dispositifs de solidarité collective dont vous n’êtes que les organisateurs temporaires. La main qui nourrit les artistes n’est pas la vôtre. »

L’épisode — dont on ne manquera pas en outre de relever la dimension profondément sexiste — est significatif de l’état d’esprit de ces responsables politiques tellement obsédés par les privatisations qu’ils en ont « oublié » que l’argent public et les dispositifs de solidarité gérés par l’État ne sont pas leur propriété.

Significatif aussi de leur gouvernance autoritaire et de leur incapacité à tolérer la moindre critique sans répondre par des injures et/ou des menaces. Significatif, enfin, de ce personnel politique à la fois arrogant, stupide et malfaisant, dont il est grand temps de se débarrasser, et de leur monde dont nous ne voulons plus.

Julien Salingue
Hebdo L’Anticapitaliste – 664 (01/06/2023)

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04 juin 2023 ~ 0 Commentaire

gauche anti-mélenchon (le télégramme)

elections

À Montpellier, la gauche anti-Mélenchon veut passer à la vitesse supérieure et offrir une « alternative »

De nombreuses personnalités de gauche, opposées à la ligne Nupes de Jean-Luc Mélenchon, sont réunies à Montpellier pour tenter d’offrir une alternative.

La gauche anti-Mélenchon est réunie, ce samedi, à Montpellier, pour tenter d’offrir une alternative à la ligne pro-Nupes défendue par le patron des socialistes, Olivier Faure. Mais certaines de ses figures nourrissent leurs propres ambitions et pourraient se retrouver en concurrence.

Ce raout est organisé par le courant Refondations de Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen, premier secrétaire délégué du PS et principal opposant à Olivier Faure. À la tribune, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, la maire de Paris, Anne Hidalgo, celui de Montpellier, Michaël Delafosse, l’ex-candidat à la présidentielle Benoît Hamon… L’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui a quitté le PS, n’a pas fait le déplacement, mais s’est exprimé en vidéo.

Stratégie parlementaire contre la réforme des retraites, affaire Quatennens, élections européennes : depuis sa douloureuse naissance, en mai 2022, l’union de la gauche Nupes a surtout offert le spectacle de ses divergences. Et les initiatives se multiplient pour tenter de fédérer ceux qui critiquent l’accord conclu entre La France insoumise, les socialistes, les écologistes et les communistes.

Mi-mai, l’ex-premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a organisé un rassemble-ment de la social-démocratie. Samedi prochain, Bernard Cazeneuve,  qui lance son propre mouvement, la Convention, sera en meeting à Créteil. Nicolas Mayer-Rossignol veut, lui, peser de l’intérieur du PS avec Anne Hidalgo, Carole Delga ou Michaël Delafosse. Mais beaucoup nourrissent, à des degrés divers, des ambitions nationales. « À terme, ils seront tous candidats les uns contre les autres », analyse-t-on dans l’entourage de Faure.

« À un moment, il faudra une incarnation »

« Je ne crois pas du tout qu’il y ait de la concurrence », répond Lamia El Aaraje, co-présidente de Refondations. « À un moment, il faudra une incarnation, mais aujourd’hui, toutes ces initiatives, c’est un enrichissement ». À Montpellier, il s’agit « de travailler sur le fond », pour « élargir le rassemblement de la gauche, l’approfondir et l’équilibrer », ajoute Nicolas Mayer-Rossignol. Il affirme avoir convié « toutes les sensibilités de gauche », y compris plusieurs responsables de LFI qui ont tous décliné, tout comme Olivier Faure.

Ce dernier a même, selon plusieurs proches de Nicolas Mayer-Rossignol, appelé certains invités pour qu’ils se décommandent. Mais le député Philippe Brun, proche du patron des socialistes et présent sur place, dément avoir été découragé de venir.

Pour Lamia El Aaraje, le patron du PS aurait, en tout cas, dû se déplacer. « Cela aurait été l’occasion de dire que les dissensions du congrès de Marseille étaient terminées ». « Un premier secrétaire ne devrait pas être un premier sectaire », abonde le maire de Rouen. L’entourage d’Olivier Faure rétorque : « Quand tu te fais insulter toute la journée, est-ce que tu as envie d’aller les voir ? ».

Il faut « rassurer les gens »

Belle prise de guerre, Benoît Hamon, qui n’avait « pas reparlé dans une enceinte socialiste depuis 2017 », justifie sa présence : « Vous êtes un courant du PS avec lequel il faut parler et commencer à poser les bribes de ce qui pourrait, demain, nous amener au succès ».

Refondations, qui pèse 30 % au sein du PS, « est dans une dynamique » car l’opinion publique associe Olivier Faure « aux outrances de Jean-Luc Mélenchon », estime l’ex-eurodéputé socialiste Lièm Hoang-Ngoc, un temps rallié au tribun Insoumis. Il faut « rassurer les gens, proposer un programme crédible, mais pas social-libéral ».

Carole Delga, qui réclame un projet « désirable », s’enthousiasme : « Nous allons de nouveau savoir débattre, dans les différences, mais avec respect » et « d’égal à égal », lance-t-elle dans un tacle à la Nupes, dominée par LFI. Anne Hidalgo reconnaît que le PS « ne va pas bien du tout ». « Mais, avec Refondations, nous lui redonnons de l’énergie par le travail ».

Michaël Delafosse savoure : « La gauche de la raison n’a pas dit son dernier mot ». Au menu, des ateliers et plénières sur l’unité de la gauche, la social-écologie, la promesse républicaine ou l’Europe, l’un des principaux sujets de tension avec Olivier Faure, qui veut discuter d’une liste commune avec LFI aux élections européennes de 2024.

« Faure sème le trouble. Il y a une forme de soumission à LFI », déplore le maire de Bourg-en-Bresse, Jean-François Debat, alors que les européennes doivent permettre de « modifier le rapport de force » au sein de la Nupes.

03 juin 2023

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03 juin 2023 ~ 0 Commentaire

le poing (npa)

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31 mai 2023 ~ 0 Commentaire

édito (npa)

Crédit Photo Photothèque Rouge /JMB
 Le 6 juin et après, la lutte contre Macron et son monde continue

Mardi 6 juin aura lieu la nouvelle journée de grève et de manifestation à l’appel de l’intersyndicale. Après les concerts de casseroles de ces dernières semaines, la colère sociale n’est pas éteinte, en dépit des manœuvres et coups de pression pour la faire taire.

Pas question de « tourner la page »

Preuve que nous n’avons pas dit notre dernier mot, le discours de la nouvelle Palme d’or, la réalisatrice Justine Triet, a suscité une levée de boucliers de toute la macronie et de ses défenseurs : « Cette année, le pays a été traversé par une contestation historique, extrêmement puissante, unanime de la réforme des retraites. […] Cette contestation a été niée et réprimée de façon choquante », accusant aussi ce « gouvernement néolibéral » de défendre « la marchandisation de la culture » aux dépens « de l’exception culturelle française. »

Macron aimerait bien passer à autre chose, par exemple chasser les migrantEs avec le projet de loi raciste porté par Darmanin et baptisé « Asile et immigration », ou continuer sa criminalisation des pauvres avec la loi Kasbarian sur le logement ou le projet Dupond-Moretti pour la justice… Pour cela, il peut compter sur les institutions antidémocratiques de la Ve République, taillées sur mesure.

En juin, on est toujours là !

Dernier avatar de cet autoritarisme constitutionnalisé, l’article 40, qui interdit à un parlementaire ou à une formation de soumettre au vote une initiative qui aggraverait les finances publiques sans les compenser financièrement, est instrumentalisé afin d’empêcher le vote de la proposition de loi Liot, proposition qui vise à abroger le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans.

Ce vote annoncé pour jeudi 8 juin, s’il a lieu, est l’occasion d’un nouvel affrontement. Dans ce cadre, nous avons toutes et tous intérêt à nous faire entendre, à exercer une pression maximale en vue de ce vote, mais aussi – et peut-être surtout – à faire vivre cette vague de contestation politique contre Macron et son monde. C’est tout l’enjeu d’être en grève et dans la rue ce mardi 6 juin.

Au-delà, le mouvement doit nourrir ces prochaines semaines toutes nos résistances : dans les marches des fiertés pour l’égalité des droits, dans les mobilisations contre l’odieuse loi Darmanin, dans les luttes pour des augmentation de salaires, sur le terrain de l’écologie (notamment contre le grand projet inutile et coûteux de la ligne Lyon-Turin)…

Organisons-nous !

Si la mobilisation permet jusqu’ici de contenir l’extrême droite, les mesures et les moyens mis en œuvre par Macron depuis six ans, qui combinent ultra-libéralisme et autoritarisme, lui ouvrent toujours plus la voie. Face à la pire des menaces, le développement des solidarités et la construction des résistances restent les meilleures digues, et cela ne peut se mener que dans l’unité, en faisant front ensemble. C’est aussi la meilleure façon de travailler à la perspective d’un autre pouvoir, un gouvernement de notre camp social qui défende nos intérêts jusqu’au bout.

Pour faire face aux crises que génère le capitalisme, ce système qui met en péril autant la planète que l’humanité, nous avons besoin de faire vivre l’espoir d’une transformation révolutionnaire, vers une société réellement démocratique débarrassée de l’exploitation et des oppressions. Cela passe par s’organiser dans la durée, dans une force politique à la fois unitaire et radicale qui nous manque cruellement aujourd’hui.

Pour ouvrir les discussions autour de cette nécessité, nous proposons d’ouvrir au sein de la gauche radicale le débat largement, sans tabou. C’est dans cet objectif que, ces prochaines semaines, le NPA est partie prenante de l’organisation de « forums » ouverts à toutes et tous. Pour répondre aux urgences sociales, démocratiques, écologiques, pour une alternative anticapitaliste.

Mercredi 31 mai 2023

https://nouveaupartianticapitaliste.org/

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30 mai 2023 ~ 0 Commentaire

fraude (solidaires)

fisc

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30 mai 2023 ~ 0 Commentaire

the old oak (presse de gauche)

the old oak (presse de gauche) dans A gauche du PS

Ken Loach à Cannes, l’homme révolté

The Old Oak dans la compétition officielle du Festival de Cannes. Le cinéma vérité du Britannique Ken Loach traite de l’arrivée de réfugiés syriens dans un bourg sinistré du comté de Durham. Programmé l’avant-dernier jour du festival, le film complète la trilogie de Loach sur le nord-est de l’Angleterre.

The Old Oak de Ken Loach, héros et anti-héros au 21ème siècle

Depuis le drame Poor Cow (1967) dans le style « kitchen sink drama »[1], qui fut suivi de l’étonnant Kes (1969), le Britannique Ken Loach n’a eu cesse d’évoquer la rude réalité sociale du Royaume-Uni. L’auteur est resté politiquement engagé contre les dysfonctionnements, les injustices et les souffrances engendrés par l’économie capitaliste ainsi que par les institutions (famille, système de chômage…) qui dénigrent, déclassent, broient les individus. Après deux Palmes d’or récompensant Le vent se lève (2006) et Moi, Daniel Blake (2016), le réalisateur de 86 ans était à nouveau dans la compétition officielle à Cannes.

Le titre du film The Old Oak (Le vieux chêne) désigne le nom d’un pub dans une ancienne ville minière du nord-est de l’Angleterre. L’action se situe en 2016, à Easington dans le comté de Durham, au bord de la mer du Nord. La petite ville n’a plus aucun atout, les gens n’ont plus d’espoir. La jeunesse fait l’école buissonnière, traine en compagnie de pitbulls, invective les passants. Les enfants ne mangent pas à leur faim. Les adultes manifestent méfiance et rancœur. Le propriétaire du pub TJ Ballantyne (Dave Turner) est lui aussi mal loti. Son commerce périclite, mais il résiste. Symboliquement et avec une touche comique, il redresse, à l’aide d’une perche, le K de OAK sur l’enseigne.

Lorsqu’un groupe de réfugiés syriens est amené en car dans cette région où les habitants se sentent abandonnés, trahis par les autorités publiques, TJ s’interpose pour atténuer les tensions, voire proposer des solutions comme la distribution hebdomadaire de repas tant aux Syriens qu’aux pauvres du bourg. TJ se lie d’amitié avec Yara (Ebla Mari), une jeune Syrienne, passionnée de photographie, dont l’appareil photo est l’unique souvenir qui lui reste de son père emprisonné par le régime d’Assad. Les clichés pris depuis le car par Yara relatent la rencontre âpre, malaisée entre les locaux et les réfugiés.

Le cinéma vérité de Ken Loach s’attaque à des sujets toujours d’actualité. Le réalisateur reste à l’écoute des malheurs et doléances des Britanniques du nord-est de l’Angleterre où il avait déjà situé l’action de Moi, Daniel Blake et Sorry We Missed You. Il expose également la tragédie des hommes, femmes et enfants qui doivent fuir leur pays parce qu’on a provoqué des guerres. Face à l’afflux d’étrangers dans un bourg sinistré, Loach confronte le point de vue des uns (intolérance, racisme) et des autres (tolérance, entraide) dans des séquences que certains critiques ont qualifié de simplistes, mais qui ne font que refléter la réalité dans beaucoup de pays.

On a aussi reproché au film d’être prévisible. Est-ce parce que Loach y défend, une nouvelle fois, sa vision humaniste de l’existence ? Est-ce parce qu’il œuvre pour plus de justice dans la société ? Est-ce parce qu’il parle au nom des laissés-pour-compte victimes des économiquement et politiquement puissants ? Va-t-on reprocher à Wim Wenders de montrer, dans Perfect Days, le quotidien d’un technicien de nettoyage[2] des toilettes publiques de Tokyo ? Va-t-on reprocher à Nuri Bilge Ceylan de faire parler, et de faire parler très longuement dans Les herbes sèches, une femme d’origine alévie[3], enseignante dans un village anatolien, amputée d’une jambe à cause d’un attentat, qui attend des changements et veut vivre libre ?

On ne s’ennuie pas en visionnant The Old Oak dont le scénario est signé Paul Laverty et dont les interprètes principaux, Dave Turner et Ebla Mari, livrent de sobres performances. Alors qu’on s’ennuie un peu, voire beaucoup, avec d’autres films de la sélection officielle du Festival de Cannes 2023 – Jeanne Du Barry (hors compétition) de Maïwenn, un roman-photo sur une courtisane de Louis XV interprété par un Johnny Depp à bout de souffle ; La passion de Dodin Bouffant de Tran Anh Hung, malgré la présence de Juliette Binoche et de Benoit Magimel qui se passionnent pour des recettes de cuisine ; Club Zero de Jessica Hausner qui traite, de façon trop mécanique, de l’emprise sur des lycéens d’une prof-guru en « conscience alimentaire » ; Black Flies de Jean-Stéphane Sauvaire où l’action frénétique de deux urgentistes paramédicaux à New-York perd en intérêt dramatique.

La conférence de presse donnée par Ken Loach et son équipe le samedi 23 mai[4] a apporté des éclairages dans le prolongement du film. Ken Loach plus révolté que jamais.

mardi 30 mai 2023 Esther Heboyan Tiré du blogue de l’autrice.

https://www.pressegauche.org/

Notes

[1] L’expression « kitchen sink drama » signifie littéralement « drame autour de l’évier de cuisine », caractérise tout un mouvement culturel britannique des années 1950 et 1960 qui s’est intéressé, de manière réaliste, aux conditions de vie de la classe ouvrière. Le mouvement a traversé la littérature, le théâtre, le cinéma. Parmi les films, citons Samedi soir, dimanche matin (1960) de Karel Reisz, La solitude du coureur de fond (1962) de Tony Richardson, Billy le menteur (1963) de John Schlesinger .

[2] Prix d’interprétation masculine Cannes 2023 pour l’acteur japonais Koji Yakusho.

[3] Prix d’interprétation féminine Cannes 2023 pour l’actrice turque Merve Dizdar.

[4] Disponible en ligne

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29 mai 2023 ~ 1 Commentaire

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Sénatoriales 2023 : à gauche, la Nupes va-t-elle réussir à s’entendre ?

Socialistes, écologistes et communistes cherchent à s’entendre sans s’aligner sur un accord national. Pénalisée pour avoir fait l’impasse sur cette élection en 2020, La France insoumise est mise à l’écart de certaines discussions.

Si on les écoute tous, c’est l’entente parfaite. On se dit ouvert à toutes les propositions, on discute d’alliances, on liste nos accords sur le fond. La réforme des retraites, la montée de l’extrême droite, la lutte contre la « dérive libérale » du gouvernement… Socialistes, écologistes, communistes et Insoumis partagent le même discours avec un objectif : renforcer la gauche au sein de la chambre haute à l’occasion des élections sénatoriales de septembre prochain.

Certains se risquent même à le chiffrer : atteindre le seuil de 100 sénateurs, soit 9 sièges de plus que ce que peuvent compter les trois groupes de gauche additionnés au palais du Luxembourg aujourd’hui.

« On se retrouve sur beaucoup de points, on est capables de se rassembler. Il faut qu’un front progressiste s’organise », lance Jean-Baptiste Pegeon, candidat pour EELV à Paris. « Nous devons continuer à construire la Nupes, il n’y a aucune raison pour que l’accord des législatives en 2022 ne soit oublié », explique Marion Beauvalet, candidate LFI dans la capitale elle aussi.

« On discute avec tout le monde. C’est ce qu’on a d’ailleurs toujours fait. Et ça ne date pas d’hier, affirme Guillaume Roubaud Quashie, de l’exécutif du PCF, qui illustre son propos par un exemple. Guillaume Gontard [le président du groupe écologiste au Sénat, et sénateur de l’Isère, NDLR] a d’abord siégé au sein du groupe communiste en 2017 avant de rejoindre les écologistes. On n’est pas fermés. »

Accords locaux

Mais dans les faits, tout est un peu plus compliqué. Les Insoumis sont les seuls à plaider pour un accord national, quand communistes, écologistes comme de nombreux socialistes expliquent que cette élection est particulière. Réitérer l’expérience de la Nupes pour la seconde entité du Parlement ? Ils n’en sont pas très convaincus. Non, ils préfèrent plutôt regarder au cas par cas les circonscriptions dans lesquelles ils auraient chacun intérêt à s’unir.

Pour Nicolas Bonnet-Oulaldj, membre du conseil national du PCF, « les sénatoriales sont d’abord une expression des territoires, où la représentativité des partis politiques au niveau local s’effrite. Ça n’a donc rien à voir avec une élection nationale ». Selon lui, la gauche doit analyser la représentation des forces politiques dans chaque département et créer des alliances locales. Un scénario qui pourrait convenir aux communistes qui jouissent d’un maillage territorial important.

C’est aussi la position des écolos. Dans un message envoyé aux adhérents d’EELV, Olivier Bertrand, le délégué aux élections du parti, indique que, pour le moment, « il n’y a pas d’accord pour des listes d’union avec nos partenaires politiques ». Mais, « l’objectif reste de partir unis dans plusieurs départements pour maximiser les chances de la gauche et des écologistes de remporter des sièges supplémentaires ». Le message est clair : les accords se construiront donc localement. Les chefs de file désignés dans les circonscriptions seront chargés de négocier avec les candidats potentiels des autres forces de gauche.

« Les législatives, les européennes, la présidentielle… Si on suit ce raisonnement, toutes les élections sont particulières », renvoie un Insoumis, qui déplore le message politique envoyé à l’électorat de gauche si tous les partis n’arrivent pas à convenir d’une alliance pour l’élection de septembre.

Exclusion des Insoumis ?

Le Parti socialiste est plus ouvert aux discussions avec les Insoumis, à condition que leur groupe – le deuxième le plus important derrière les Républicains – en sorte renforcé. Mais certains répètent que les orientations du bureau national du parti font foi. Le sénateur du Val-d’Oise, Rachid Temal, plutôt proche de la ligne d’Hélène Geoffroy et de Nicolas Mayer-Rossignol l’affirme : « Au sein du parti, nous avons réaffirmé notre volonté d’arriver à un accord avec EELV et le PCF. Depuis le début, le PS répète qu’il est pour une liste d’union. »

Visiblement, l’union est parfois sélective. Où est passée La France insoumise ? « À chaque élection, il y a des qualifs, estime-t-il. La LFI a fait l’impasse sur les sénatoriales en 2020. Ils ont décidé de se mettre dans cette situation. »

« Ils n’ont pas de grands électeurs, donc ils ne sont pas aidés », soutient un écologiste. Une manière de dire que le parti de Manuel Bompard pèse peu dans les négociations en cours. « Ils ont des députés, mais très peu de conseillers régionaux et départementaux… » C’est un enjeu capital puisque ce sont eux qui élisent les sénateurs.

 À chaque élection, il y a des qualifs. La LFI a fait l’impasse sur les sénatoriales en 2020. Ils ont décidé de se mettre dans cette situation 

Rachid Temal, sénateur PS

Autre enjeu des discussions : les ambitions de certains partis. Les écologistes pensent surtout au poids du groupe qu’il pourrait avoir au Sénat avant de réfléchir à autre chose. « Nous devons être la deuxième force de gauche au Sénat derrière le PS. Nous voulons être au même niveau que notre groupe à l’Assemblée », indique un écologiste, proche de Yannick Jadot.

Ce dernier pourrait être placé en deuxième position dans la liste des quatre chefs de file désignés par EELV pour Paris. Pour eux, il n’est pas question de se laisser écraser dans un accord national dans lequel il serait perdant. « On discute partout. Mais s’il n’y a pas d’intérêt pour qu’on signe un accord, on ne le fera pas. On regardera les territoires où la gauche ne peut pas réussir seule et, dans ce cas, nous essaierons de nous rassembler », développe-t-il.

Un énième problème complique la tâche dans les négociations. « Il y a une fracture évidente entre certains départements socialistes, qui peuvent être attachés à la ligne de Mayer-Rossignol, et la direction nationale », observe un autre écolo. Une situation qui rend encore moins probable la perspective d’un accord national.

Quels sont les territoires concernés par une hypothétique union ? Certains citent plusieurs départements de la région parisienne comme les Hauts-de-Seine, les Yvelines ou le Val-de-Marne, en Occitanie, dans le Nord. Mais beaucoup listent aussi ces départements qu’ils présentent comme des chasses gardées. « C’est certain : les alliances ne se ressembleront pas toutes », prédit un écologiste. En clair, il n’est pas assuré que toute la Nupes signe le même contrat en septembre.

Lucas Sarafian 29/05/2023

https://www.lejdd.fr/

Commentaire:

Les « grands électeurs » du sénat ne sont pas démocratiquement élus « au suffrage universel direct » mais indirect. Ce système permet pas mal de magouilles entre partis sérieux!

Collège électoral sénatorial

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