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10 juin 2013 ~ 0 Commentaire

L’extravagante leçon d’Histoire de Vincent Peillon à des enfants de dix ans (Rue 89)

L’extravagante leçon d’Histoire de Vincent Peillon à des enfants de dix ans (Rue 89) dans Educ'action etambour

La dernière réunion du Parlement des enfants – une sorte de mise en scène convenue qui voit les responsables politiques faire semblant de prendre les enfants au sérieux, pourvu que ces derniers récitent bien leur leçon – a donné l’occasion à Vincent Peillon, endossant ses habits préférés de Père La Morale, de développer devant son jeune auditoire, sans doute décontenancé, une conception qu’on lui sait chère de l’Histoire et de la République, malheureusement sans guère de rapport avec la réalité. Le ton avait été donné par le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, avec des accents à la Déroulède :

« Cette année, vos travaux vous ont permis d’approfondir le sens de la devise de notre République, “ liberté, égalité, fraternité ”. Héritée, comme les trois couleurs, bleu, blanc, rouge, de notre drapeau, de la révolution de 1789, cette devise, inscrite au fronton de chacune de vos mairies ou de vos ambassades, constitue l’identité profonde de notre démocratie. »

Qu’on se le dise : à l’école primaire, l’éducation civique – du moins dans sa version BOEN (Bulletin officiel de l’Education nationale) – c’est d’abord cela : se lever pendant la Marseillaise et honorer le drapeau. Le reste attendra.

Rousseau et Kant, des auteurs pour les 9-10 ans

Ce fut alors au tour de Peillon de se lancer dans une extravagante homélie à la gloire de la République – citée pas moins de onze fois en quelques minutes – et de la Révolution française (quatre mentions), agrémentant son exposé de références à Rousseau, Condorcet, Kant, des auteurs parfaitement appropriés à des enfants de neuf ou dix ans, mais aussi à Robespierre, à qui l’on doit, paraît-il, la devise républicaine « sainte devise de nos pères ». Les écoliers, sage- ment rassemblés dans l’hémicycle, auront donc appris que la liberté, l’égalité, la fraternité sont le legs de l’homme de la Terreur, de la loi des suspects, des massacres de masse et de la guillotine. Puisque c’est le Ministre qui le dit. Mais Peillon ne saurait s’arrêter à de si mesquins détails : en quelques minutes, il délivre sa version de l’Histoire, celle d’un régime républicain sans taches, immaculé, paré de toutes les vertus, un régime à qui l’on doit la liberté, l’instruction, la justice sociale, qui a fait sortir l’humanité des ténèbres, quelque chose de jamais égalé et d’ailleurs d’insurpassable.

Si les écoliers ne sont pas émus aux larmes…

Florilège :

  • « Ce qui a fait notre modernité, ce qui a fait la République depuis la Révolution française, c’est l’affirmation que l’humanité se définit précisément par cette qualité imprescriptible et qu’aucun pouvoir ne peut et ne doit atteindre : la liberté de chaque individu. Liberté de conscience, liberté de pensée, liberté d’expression, liberté de mouvement, liberté de contester tous les pouvoirs […] ;
  • Pour que la liberté soit celle de chacun, il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas entre les hommes trop d’inégalités ; il faut veiller à ce que chaque homme et chaque femme puisse avoir accès à cette liberté. Cela suppose des conditions d’instruction auxquelles on a réfléchi dès la Révolution. Elle a donné à chacun ce droit à l’instruction […] ;
  • La République est donc allée plus loin, elle s’est dit qu’il fallait la liberté pour chacun et pour tous, l’égalité des droits pour tous et pour chacun, mais aussi la fraternité, la justice, la solidarité. Telle est la grandeur de notre République : avoir posé la question de la justice sociale et du droit à la subsistance, vouloir vaincre à la fois l’ignorance et l’indigence […] ;
  • L’idée même de la fraternité, la voici : c’est le père à la table avec ses enfants. L’enfant est plus faible que le père, mais si l’enfant a faim, alors à chacun selon ses besoins. Cette grande devise de justice a animé tout le développement de notre République au XIXe siècle. »

Si les écoliers à qui l’on s’adresse ainsi ne sont pas émus aux larmes, c’est à désespérer de l’éducation civique… ou de la République. A moins qu’ils ne se soient endormis.

L’Histoire qu’on racontait au XIXe siècle

Pour les besoins de la cause, Peillon réécrit l’Histoire. Ou plutôt, il recopie celle qu’on écrivait au XIXe siècle, avec ses petits mensonges et ses grandes omissions, celle qu’ont apprise des générations de Français et dont on pensait pourtant qu’elle n’avait plus sa place sur les bancs de l’école ou dans le débat public. Une Histoire qui oublie que la république est née dans un bain de sang – la Terreur pour la première, la Commune pour la troisième –, qu’elle fut plus souvent portée sur la coercition et la violence que sur la tolérance. Qu’elle s’est compromise sans remords avec la colonisation et l’esclavage, pudiquement qualifié de travail forcé. Qu’en 1940, sans beaucoup d’hésitations, elle a laissé les clefs de la maison à Vichy et à la collaboration. Qu’elle a légitimé la torture et les massacres de la décolonisation, les tribunaux d’exception. Que la raison d’Etat a couvert bien des crimes. Qu’elle s’est accom-modée, jusqu’en 1945, d’une démocratie sans les femmes et aujourd’hui sans les immigrés. Que, dans un pays miné par le chômage et les inégalités, la justice sociale est plus souvent l’objet de belles paroles que d’une pratique. Et qu’enfin, dans les écoles, les enfants en situation d’échec sont dans tous les cas issus de milieux défavorisés, ce qui ne semble guère émouvoir un Ministre manifestement peu désireux d’y remédier et dont la loi d’orientation, dont il n’est pourtant pas peu fier, se révèle au final comme un élément de communication, en réalité une coquille vide.

Une conception de l’éducation civique ringarde et rudimentaire

Au fil des mois, la politique de Peillon se dévoile réellement pour ce qu’elle est : à défaut de refonder le système éducatif, il se rabat toujours plus sur le champ des symboles, dans l’espoir de flatter un électorat complaisant en la matière. Après le drapeau au fronton des écoles, après les leçons de morale, voilà qu’il instrumentalise l’Histoire dans un sens qui laisse d’ailleurs bien mal augurer d’un renouvellement des programmes ; renouvellement, qu’au passage, on attend toujours. Comme tous ses prédécesseurs, il s’avère incapable de dissocier le légitime apprentissage de la vie collective du cadre national, qui n’en est que la déviance. Son intervention ampoulée et pontifiante devant le Parlement des enfants témoigne d’une conception de l’éducation civique ringarde et rudimentaire, où l’endoctrinement et la contemplation béate d’un passé qui n’a jamais existé seraient censés répondre aux défis du moment.

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07 juin 2013 ~ 0 Commentaire

Éducation nationale : une loi largement votée…

Éducation nationale : une loi largement votée… dans Educ'action c23-10-12-classes-surchargee

Après son adoption au Sénat le samedi 25 mai, le gouvernement est sur le point de faire valider la loi d’orientation sur l’école.

Fait politique significatif, les sénateurs communistes ont voté pour cette loi. Ils seront certainement bientôt suivis par les députés, ce qui n’est pas sans créer des remous au sein du Front de gauche. Pour justifier ce vote, les sénateurs évoquent des « avancées » et arguent de reculs du gouvernement. Il  n’en est rien, les modifications sont marginales, le contenu de la loi d’orientation demeure le même, avec notamment la confirmation des mesures sarkozystes, la poursuite de la destruction de la formation des enseignants, la marche vers l’école du socle commun et le projet éducatif territorial contre lequel les enseignantEs du premier degré se battent toujours. Au-delà, qui peut croire que la régionalisation/destruction de l’enseignement professionnel public n’est pas enclenchée ?

Nouvelle offensive sur les rails
Le gouvernement ne peut que se féliciter d’un tel « rassemblement ». La suite logique, c’est le statut des enseignantEs. Vincent Peillon ne s’en cache pas, tandis que le rapporteur de la loi d’orientation explique que la Cour des comptes « donne 1 000 fois raison à notre politique » (cf. article dans Tout est à nous ! n°197). Une concertation sur le statut est prévue à l’automne. Plus que jamais, la défense de l’enseignement public implique de rompre avec ce gouvernement.

Eric Aba Jeudi 6 juin 2013 Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 198 (06/06/13)

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31 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Rapport de la Cour des comptes : ronger l’éducation jusqu’à l’os

Rapport de la Cour des comptes : ronger l’éducation jusqu’à l’os dans Educ'action topaze-1950-07-g

La Cour des comptes a publié, le 22 mai dernier, un rapport sur l’éducation. Le titre est clair : « gérer les enseignants autrement. » Rien de moins. Le problème est simple : alors que 70 000 postes d’enseignants ont été supprimés ces dernières années, l’éducation « coûte » encore à l’État 49, 5 milliards d’euros, premier poste de dépense de l’État. La Cour des comptes a donc fait l’inventaire de toutes les dépenses que représente la transmission de savoirs et de savoir-faire. L’avantage de ce long rapport est qu’il donne une explication économiste de toutes les réformes de ces cinq dernières années.

Casse du statut de fonctionnaire
Pour la Cour des comptes, le problème central n’est pas un manque d’enseignantEs (que ce soit les enseignantEs remplaçantEs, les réseaux d’aide ou le manque de candidat aux concours), mais une trop grande rigidité des horaires. Les enseignantEs n’ont pas l’obligation de faire 35 heures par semaine, ils sont uniquement tenus d’enseigner 18 heures par semaine dans les collèges et lycées (ou 15 heures pour les agrégéEs) ou 26 heures à l’école. Tous les rapports et sondages de ces dernières années montrent qu’unE enseignantE travaille effectivement 40 voire 42 heures par semaine en moyenne. Mais cela ne doit pas être assez pour la Cour des comptes qui propose d’annualiser le temps de travail des enseignants. Ceci permettrait notamment de ­diminuer les heures supplémentaires, de supprimer un certain nombre de décharges horaires accordées aux profs en première et terminale (les « heures de chaire »). Voilà comment la Cour des compte annonce pouvoir économiser 8 041 équivalents temps plein (ETP)…

Conséquence de « l’école du socle »
Pour aller plus loin, le rapport propose que les instits puissent enseigner au collège et réciproquement. À ces niveaux, il s’agit d’enseigner « le socle commun de connaissance », c’est-à-dire un minimum pour tous. Donc peu importe la formation des enseignants ou ses spécificités… Dans cet élan, la Cour des comptes propose que les remplacements soient effectués au sein d’un établissement et que touTEs les enseignantEs soient au maximum de service, indépendamment de la matière enseignée. Enfin, les directeurs d’école, les proviseurs ou les recteurs d’académie doivent pouvoir recruter des ensei- gnantEs.  En clair, un prof de français pourra se retrouver à enseigner les maths ou les SVT, sur plusieurs collèges ou dans l’école d’à côté, pourvu qu’il soit à temps plein. Peu importe, tant que l’État fait des économies ! Au-delà, si toutes ces recommandations sont appliquées, ça en est fini du service public national d’éducation, du statut d’enseignant-fonctionnaire, qui est déjà fortement attaqué. Voilà comment la Cour des comptes propose d’économiser 2 527 ETP…

Diminuer la masse salariale
Pour faire passer cette pilule, la Cour des comptes propose de travailler sur les salaires. Par rapport aux enseignantEs d’Europe, unE enseignantE est payéE 15 % à 20 % de moins en France. La Cour des comptes a une solution pour augmenter les salaires : réduire les enseignements et les filières, ce qui aura comme conséquence de diminuer le nombre d’enseignantEs, et on pourra ainsi payer plus ceux et celles qui restent, tout en diminuant le volume global.
Tout ceci a comme un goût de déjà vu, et la Cour des comptes n’invente rien. Les réformes qu’elle propose ont déjà vu le jour sous la droite, avec les réformes Fillon, de Robien, Ferry, Darcos… Ce qui est nouveau, c’est que cette fois, c’est le PS qui est au pouvoir. Et Peillon trouve que le rapport de la Cour des comptes comporte « beaucoup de bonnes choses ». Il a d’ailleurs décidé d’ouvrir en septembre 2013 des négociations sur les salaires. Voilà où les principaux syndicats vont s’engouffrer. Mais sans rapport de forces, sans manifestations et grèves massives des enseignants, il y a fort à parier que l’on subisse la même défaite que sur la loi de refondation de l’école cette année. C’est pourquoi, nous devons dès maintenant informer largement de ce que trame le gouvernement, sous couvert d’un rapport « objectif » de la Cour des comptes. Et construire une opposition la plus large possible à cette politique d’austérité.

Raphaël Greggan Vendredi 31 mai 2013Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 197 (30/05/13)
Rapport : www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Gerer-les-enseignants-autrement

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29 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Douarnenez, l’école Victor-Hugo écrit au ministre Vincent Peillon (OF)

Douarnenez, l’école Victor-Hugo écrit au ministre Vincent Peillon (OF) dans Douarnenez, le Cap douarn

« Nos enfants ne sont pas des sardines. » C’était le slogan des parents d’élèves, en février.

« Pour l’instant, nous nous heurtons à l’intransigeance de l’inspection académique de Quimper », déplore le Collectif pour une école de qualité à Douarnenez, qui a donc adressé une lettre ouverte à Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale. En cause : « La situation alarmante de l’école maternelle Victor-Hugo qui se voit notifier une fermeture de classe pour la rentrée scolaire. Et ceci, malgré une mobilisation massive des parents et plusieurs tentatives de concertations avec l’inspection académique. »

Renseignements par courriel (pouruncollectif.ecoledequalitedz@laposte.net).

La lettre du collectif adressée au ministre

« Monsieur le ministre,

Nous sommes un collectif de parents d’élèves impliqués dans la vie de nos écoles à Douarnenez, en Finistère. Nous souhaitons vous interpeller sur la situation alarmante de l’école maternelle Victor-Hugo qui se voit notifier une fermeture de classe pour la rentrée scolaire 2013- 2014. Et ceci, malgré une mobilisation massive des parents et plusieurs tentatives de concertations avec l’inspection académique.

Certes, dans cette école de quatre classes, il y aura peut-être un peu moins d’élèves à la rentrée prochaine par rapport à cette année. Il y a pour l’instant 96 enfants prévus par la directrice, effectif qui peut encore augmenter. Avec la suppression d’un poste d’enseignant et du poste d’Atsem qui lui est lié, cela ferait une moyenne de 33 élèves par classe au minimum. Cette situation est inacceptable et incompatible avec une école de qualité.

Il y a un point essentiel où nous constatons un décalage flagrant entre vos discours et la réalité que nous vivons. Dans nos discussions avec l’inspection, nous nous heurtons ainsi au refus de prendre en compte la scolarisation des 2-3 ans, que vous encouragez pourtant publiquement et régulièrement de vos vœux. Ces jeunes enfants, qui arriveront pour certains en cours d’année scolaire, ne seront pas comptabilisés par l’inspection à la rentrée. Pourtant, ce sont eux qui demandent le plus d’attention, un accueil différencié et adapté. Est-ce comme cela que l’école de la République considère les tout-petits ?

D’une manière générale, l’inspection nous a notifié que dans le Finistère cette année, il n’y aurait pas de créations de postes d’enseignants. On nous a expliqué que, de ce fait, la carte scolaire devait se faire à moyens constants, les fermetures et les ouvertures s’équilibrant. Nous avons alerté que cela se traduirait par des classes surchargées dans notre école. S’en sont suivis de la part de l’inspection, des menaces de fermetures d’autres classes de notre ville et un discours culpabilisant qui est proprement inadmissible. Il nous a été dit : « si on ne ferme pas chez vous, on fermera chez vos voisins ». Est-ce cela que vos services appellent la concertation ?

Nous avons le sentiment d’être victimes d’une politique qui consiste à « déshabiller Pierre pour habiller Paul », ce qui rend la situation malsaine. D’autant plus que nous avons constaté d’importantes disparités de traitement dans la carte scolaire, suivant les classes, les villes, les filières.

À ce jour, nous restons mobilisés pour la défense de notre école. Devant l’urgence de notre situation, nous vous demandons d’engager les moyens nécessaires afin d’améliorer la qualité d’accueil de nos enfants. Dans l’attente d’un retour positif, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments respectueux. »

Le collectif pour une école publique de qualité à Douarnenez. Éducation lundi 27 mai 2013

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Douarnenez.-L-ecole-Victor-Hugo-ecrit-au-ministre-Vincent-Peillon_40792-2196516——29046-aud_actu.Htm

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23 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Education. Des salaires au plus bas, surtout ceux des instituteurs (LT)

Education. Des salaires au plus bas, surtout ceux des instituteurs (LT) dans Educ'action 76amolenuvolette.it1645-1670-non-datee-le-maitre-decole

Selon l’ODCE, les salaires des enseignants français sont parmi les plus bas de l’organisation. Leur rémunération est aussi largement inférieure à celle d’un cadre non-enseignant de la fonction publique.

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En France, le salaire d’un enseignant recule depuis 1995, et cette baisse s’aggrave depuis 2010 à cause du gel du point d’indice des fonctionnaires. Un instituteur démarre à 1.700 euros nets par mois. Dans le secondaire, un professeur certifié entre dans le métier avec 1.790 euros et un agrégé 1.960 euros. Ils sont tous recrutés au même niveau (bac + 5).

Une réforme des rythmes scolaires qui n’arrange rien

Après quinze ans d’ancienneté, les professeurs des écoles « sont payés 600 euros nets de moins que les enseignants du secondaire », souligne Sébastien Sihr, du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire. Les professeurs des écoles « ont peu d’indemnités », le déroulement de la carrière est « beaucoup plus lent » dans le primaire et ils n’ont pas droit aux heures supplémentaires, explique-t-il. « La réforme des rythmes scolaires a très clairement remis sur la table la question des salaires », précise-t-il encore. Le retour de la semaine de 4,5 jours dans le primaire devrait, en effet, entraîner une « perte du pouvoir d’achat » due aux frais supplémentaires de transports et de garde d’enfants, le mercredi matin, déplorent les syndicats.

En faire davantage ? Un « rêve »…

Ils réclament à ce titre une « compensation » financière, ce que refuse le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, arguant que leur temps de travail n’augmentera pas. Mais il a dit souhaiter « rééquilibrer » leurs salaires avec ceux de leurs collègues du secondaire. Augmenter 850.000 enseignants aura toutefois une incidence budgétaire. Vincent Peillon a récemment fait valoir que les futurs enseignants bénéficieront d’une « première revalorisation salariale » pendant l’année de stage qu’il rétablit car ils seront payés à plein-temps pour faire un mi-temps. « Est-ce qu’il faudrait faire davantage ? Ce serait mon rêve. Est-ce qu’on en a les moyens ? Pas pour l’instant », avait-il déclaré.

23 mai 2013 http://www.letelegramme.com/ig/generales/fait-du-jour/des-salaires-au-plus-bas-surtout-ceux-des-instituteurs-23-05-2013-2111109.php

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22 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Grève et manifestations le 22 mai lors du débat sur l’ESR à l’Assemblée Nationale (Sud)

Grève et manifestations le 22 mai lors du débat sur l’ESR à l’Assemblée Nationale (Sud) dans Educ'action 22mai-pantheon-14h-efbcb

Contre un projet de loi ESR toujours inacceptable Aucun moyen supplémentaire pour résorber la précarité et répondre aux besoins Grève et manifestations le 22 mai lors du débat sur l’ESR à l’Assemblée Nationale

Au moment où les difficultés budgétaires de nombreuses universités et organismes continuent d’amener suppressions et gels d’emplois de titulaires, annulations d’enseignements ou dégradation des conditions de travail et d’études et où la précarité ne cesse d’augmenter, le projet de loi sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche est présenté à l’Assemblée Nationale.

Aucune des mesures d’urgence que nous avions demandées n’a été prise :

  • suppression des IDEX,
  • création d’emplois pour résorber la précarité et extension du champ des ayants-droit aux mesures de résorption de la précarité de la Loi Sauvadet,
  • réaffectation des crédits ANR à des financements pérennes des laboratoires et des formations,
  • remise en cause du Crédit Impôt-Recherche, etc.

L’application de la loi Sauvadet, pourtant largement insuffisante, se heurte toujours à des obstacles au MESR et les non-renouvellements de contrats des précaires se poursuivent. Le projet de loi sur l’ESR dans ses différentes versions n’apporte pas la rupture attendue avec la loi LRU et la loi Pacte pour la recherche. Pire, certains aspects pourraient être aggravés. Citons par exemple, les « communautés d’universités et d’établissements », qui associeraient des établissements d’enseignement public, voire privé et les organismes de recherche, dans une perspective de création d’une trentaine de mastodontes, dans lesquels collégialité et vie démocratique seraient réduits à la portion congrue. A cela, s’ajoutent les risques associés à l’acte III de la décentralisation (schéma régional des formations et de la recherche, par exemple). Tout ce contexte menace l’intégrité des organismes de recherche nationaux.

Et Mme Gillot, rapportrice au Sénat, remet en cause publiquement la nécessité de supprimer l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES), que la communauté universitaire et scientifique conteste depuis des années.

Ce projet de loi exclut tout moyen supplémentaire, alors qu’une augmentation des moyens et un volet de programmation budgétaire sont indispensables pour permettre à l’ESR de remplir ses missions et résorber la précarité.

Le résultat des consultations des différentes instances est éloquent. Le Conseil Supérieur de l’Education a majoritairement voté jeudi 21 février contre la version du 8 février du projet de loi. La Ministre ne peut se prévaloir d’un vote favorable du CNESER. Le lundi 25 février, après avoir voté contre le texte intégrant la totalité des amendements avant arbitrages ministériels, le CNESER n’a émis aucun avis (20 Pour, 20 Contre, 8 Abstentions et 4 NPPV) sur le projet amendé in-extremis par la ministre. Le 6 mars, le CNESERAAV a aussi repoussé ce projet de loi. (15 Pour – 16 Contre – 4 abstentions).

  • Les organisations soussignées, qui sont à l’initiative d’AG et d’actions diversifiées veulent une véritable rupture avec les politiques précédentes, pour permettre le changement dans le service public d’ESR ! Elles protestent contre la confiscation du débat par l’utilisation de la procédure d’urgence au Parlement décidée par le gouvernement. Elles exigent l’abrogation des lois Pacte Recherche et LRU. Elles exigent aussi l’abandon de l’actuel projet de loi, ainsi que l’ouverture d’une véritable négociation pour une loi d’orientation et de programmation à la hauteur des besoins. Les établissements d’Enseignement Supérieur et de Recherche, leurs personnels doivent pouvoir remplir leurs missions fondamentales de formation et de recherche au bénéfice de tous. Les organisations soussignées affirment la nécessité d’une augmentation substantielle des moyens d’Etat (dotations, plan pluri-annuel de créations d’emplois à hauteur d’au moins 5000 postes par an pendant 5 ans toutes catégories confondues) pour permettre la titularisation des précaires (et, en attendant, l’arrêt des non-renouvellements des contrats de CDD), pour revenir sur les gels d’emplois, pour répondre aux besoins des formations et améliorer l’encadrement, pour augmenter les soutiens de base des laboratoires au lieu des financements sur projets (ANR, IDEX…).

Elles exigent notamment :

  • la gestion nationale des personnels de toutes catégories ;
  • l’abandon des RCE dans les universités ;
  • le maintien des différentes filières pour les personnels BIATSS et non l’intégration de tous dans la filière ITRF, contrairement aux propositions du rapport Le Déaut ;
  • la régulation nationale pour assurer l’égalité sur le territoire ;
  • la valeur nationale des diplômes et la reconnaissance collective des qualifications, pour garantir l’accès à un emploi et un salaire correspondants à la qualification ;
  • la prédominance des élus de la communauté scientifique dans les instances statutaires d’évaluation des collectifs de recherche.

La loi sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche doit être débattue à l’Assemblée Nationale dès la semaine du 13 au 17 mai. Les organisations soussignées sont intervenues auprès des groupes parlementaires.

D’ores et déjà, les organisations soussignées appellent à continuer à :

  • informer et organiser des Assemblées Générales dans les établissements, des conférences de presse locales
  • intervenir auprès des parlementaires, notamment les locaux et ceux de la commission des Affaires Culturelles et de l’Education, avant le vote en commission
  • signer et faire signer la pétition intersyndicale sur http://www.loiesrtoujoursinacceptab… ou en version papier.

Elles appellent les personnels et les étudiants :

  • à organiser des AG dans les établissements, des rassemblements ou des conférences de presse le 14 mai, lors du débat en commission.
  • à faire grève et à manifester ensemble le 22 mai lors de la séance plénière.

Des préavis de grève seront déposés pour les semaines du 13 au 17 mai et du 21 au 24 Mai.

Signataires : FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP, SNETAP), CGT (SNTRS, CGT INRA, FERC Sup), SNPREES-FO, Solidaires (Sud Recherche EPST, Sud Education, Solidaires Etudiant-e-s), SLR, SLU. Sont associés à ce texte les collectifs de précaires : Collectif Aquitain des Contractuels de la Recherche, Collectif contre la précarité Pouchet/CNRS, Collectif des précaires de Montpellier, Collectif de précaires du Centre INRA de Versailles, Collectif des non titulaires de la recherche toulousaine

http://www.sudeducation.org/Greve-et-manifestations-le-22-mai.html

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21 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Brest, (Lorient) enseignement supérieur. Appel à la grève mercredi 22 mai (LT+OF)

Brest, (Lorient) enseignement supérieur. Appel à la grève mercredi 22 mai (LT+OF) dans Brest et région affiche-en3_0.preview-214x300

21 mai 2013 à 07h13 -

En réaction au projet de loi de la ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, qui était débattu hier en commission nationale, les représentants de différents syndicats, CGT, Sud Éducation, Snesup (Syndicat national de l’enseignement supérieur) et FO s’associent pour exprimer leur mécontentement.

Pour Nicole Roux, de Sud Éducation, « on reste dans la même logique que pour la loi LRU (Libertés et responsabilités des universités), contre laquelle nous avons toujours été hostiles ».

Vers des inégalités territoriales

Même constat pour Roger Calvez, représentant FO : « Depuis le passage de la loi Pécresse, toutes les universités sont dans le rouge. Et contrairement à ce que Pascal Ollivard, président de l’UBO et fervent défenseur de la LRU a toujours soutenu, aujourd’hui, le déficit s’élève à plus de 2,4 M€ ». Ce que craignent les syndicats à long terme, c’est que cette loi provoque des inégalités territoriales, en privilégiant les grandes métropoles, et implique ensuite des frais de scolarité plus élevés, pour le logement par exemple.

« Pas gérer les étudiants comme un stock »

Depuis le passage de la loi, les syndicats s’accordent pour mettre en avant une désorganisation globale des universités : « On le ressent au niveau des étudiants, mais aussi au niveau de la gestion administrative », analyse Marie-Laure Deroff, du Snesup. « Il y a une pression énorme sur le personnel, à cause du nouveau mode de management, inspiré du privé. Mais on ne peut tout de même pas gérer les étudiants comme un stock ». D’une même voix, les syndicats ne cachent pas leur déception : « Malgré le changement à l’Élysée, on s’aperçoit que les méthodes restent les mêmes. Le gouvernement profite de cette fin d’année scolaire pour faire voter cette loi et croit régler le problème ». En attendant, ils appellent à la grève nationale le 22 mai, jour où sera débattu, à l’Assemblée nationale, le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche.

http://brest.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/enseignement-superieur-appel-a-la-greve-le-22-mai-15-05-2013-2102773.php

Lorient, Université de Bretagne-Sud. Des syndicats opposés à la loi Fioraso (OF)

Social lundi 20 mai 2013

Suivant un mot d’ordre national, mercredi 22 mai, plusieurs syndicats de l’Université de Bretagne-Sud appellent à une journée de grève. Ils s’opposent au nouveau projet loi de l’enseignement supérieur.

Présenté le 22 mai à l’Assemblée nationale

Le projet de loi d’orientation pour la recherche et l’enseignement supérieur est présenté mercredi 22 mai à l’Assemblée nationale par Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Il répond notamment à deux objectifs : mieux accueillir les jeunes et favoriser le transfert de la recherche vers les entreprises.

La crainte d’un budget régional unique

Mais les syndicats opposés au texte y voient d’autres choses. Mercredi, relayant une action nationale, la FSU, la CGT, FO et Sud appellent à la mobilisation à l’Université de Bretagne-Sud (8 487 étudiants). Ces syndicats s’interrogent : « Que deviendrons-nous si rapidement notre université, la plus petite de Bretagne, a un budget unique régional avec Rennes et Brest ? Si nous devons aller travailler et étudier ailleurs qu’à l’UBS ? Si les règles d’évaluation des enseignements sont décidées dans une université régionale ? »

Les syndicats en appellent aux parlementaires

Les syndicats demandent l’abrogation des lois Pacte de la recherche et LRU (Libertés et responsabilités des universités) et l’abandon de l’actuel projet de loi. Ils ont sollicité un rendez-vous auprès des sénateurs et députés du Morbihan.

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Universite-de-Bretagne-Sud.-Des-syndicats-opposes-a-la-loi-Fioraso_40811-2194405_actu.Htm

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11 mai 2013 ~ 0 Commentaire

École et entreprises : Hollande à l’école du vice

École et entreprises : Hollande à l’école du vice dans Educ'action ecoleusine-c91de

Lors de son discours de clôture des « assises de l’entrepreneuriat » le lundi 29 avril, François Hollande a donné ses nouvelles ambitions pour l’école.

Il déclarait prévoir « de la sixième à la terminale, un programme sur l’entrepreneuriat. » Cet enseignement est censé répondre aux problèmes d’orientation des jeunes, à leur méconnaissance du monde de l’entreprise… Le problème est juste : l’école ignore totalement le monde du travail, à l’exception d’un stage en entreprise en troisième et des filières professionnelles. Il faudrait rendre obligatoire des enseignements sur le droit du travail, l’histoire du mouvement ouvrier et du syndicalisme. Les stages en entreprises devraient tous être rémunérés (à salaire égal).  Au lieu de cela, Hollande prétend « qu’il ne peut y avoir d’entreprise sans chef d’entreprise ». Les expériences des coopératives, de la nationalisation, du contrôle ouvrier, des LIP sont donc jetées à la poubelle.

Nouvelles valeurs de l’école:
On y enseignera donc sans doute qu’il faut mentir, voler et tricher dans l’intérêt du patron.
– Mentir, comme les patrons de PSA ou de Mittal, pour justifier les fermetures d’entreprises.
–  Voler, comme le rapportait le syndicat Solidaires Finances publiques le 22 janvier dernier, à propos de la fraude fiscale qui représenterait entre 60 à 80 milliards d’euros.
– Tricher, comme le constatait le ministère du Travail dans un rapport récent(1). Plus des trois-quarts des chefs d’entreprises inspectés ont commis au moins une infraction à la loi (78 % en 2011, 77 % en 2010, 73 % en 2009, 80 % en 2008). On est donc bien loin de ce que les enseignantEs ont envie de transmettre. Voici donc l’autre face de la morale laïque de Peillon : le vice patronal d’Hollande !

Raphaël Greggan
1. Rapport de 2011 de l’inspection du travail : http://travail-emploi.gouv.fr

Samedi 11 mai 2013 Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 194 (08/05/13)

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09 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Allemagne: 400.000 grévistes dans la métallurgie en une semaine (L’expansion)

Allemagne: 400.000 grévistes dans la métallurgie en une semaine (L'expansion) dans Educ'action streik-dpa-250-300x194 Nous sommes en grève…

Frankfort,  près de 400.000 salariés du secteur de la métallurgie en Allemagne ont participé à un mouvement de grève en une semaine pour réclamer des hausses de salaires, a annoncé mercredi le syndicat allemand IG Metall.

« Jusqu’à présent, plus de 390.000 salariés dans 1.600 entreprises ont participé à la grève +d’avertissement+« , a déclaré le puissant syndicat dans un communiqué. Ce type de grève, connu sous le nom de « Warnstreik » en Allemagne, ne nécessite pas de vote des adhérents et se traduit généralement par des débrayages de quelques heures seulement, afin de faire pression sur l’employeur en période de négociations salariales. Sur la seule journée de mercredi, quelque 90.000 grévistes ont débrayé, a ajouté IG Metall, soulignant que d’autres actions devaient se dérouler en fin d’après-midi et dans la soirée.

L’Etat régional de Bavière (sud) a été le plus mobilisé, avec environ 33.000 grévistes dans 72 entreprises, dont 12.800 débrayages au sein des différentes usines du constructeur automobile BMW et 1.600 chez le producteur de roulements et de systèmes de lubrification SKF. Les Etats régionaux de Bade- Wurtemberg (sud-ouest) et de Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest) ont également répondu à l’appel du syndicat avec des mobilisations respectives de 32.000 et 15.700 grévistes pendant quelques heures sur la journée.

D’autres mouvements de plus faible ampleur se sont déroulés dans la plupart des autres Länder allemands.

A Kaiserslautern, en Rhénanie-Palatinat (sud-ouest), 1.200 salariés ont ainsi cessé le travail dans une usine du constructeur automobile Opel, selon le communiqué. Interrogé par l’AFP, une porte-parole d’IG Metall a précisé que le syndicat menait mercredi des négociations dans l’Etat régional de Bavière qui, en cas d’accord, pourraient servir de modèle pour les autres régions d’Allemagne. « Nous sommes confiants, mais hier des négociations dans le Bade-Wurtemberg se sont soldées par un échec« , a précisé cette porte-parole, soulignant qu’un nouveau tour de table pourrait s’avérer nécessaire la semaine prochaine. D’ici là, le mouvement de grève devrait marquer une pause ou du moins être considérablement réduit, a-t-elle encore ajouté.

IG Metall, plus grand syndicat d’Europe avec 2,264 millions d’adhérents, réclame 5,5% de salaire en plus cette année pour les 3,7 millions de salariés concernées, et plusieurs séries de négociations ont déjà eu lieu avec la fédération patronale Gesamtmetall. Celle-ci, qui démarre toujours les discussions sans proposition chiffrée, a fini par mettre sur la table la semaine dernière une offre de hausse des salaires de 2,3% sur 11 mois à compter du 1er juillet. Le dernier accord salarial dans la métallurgie allemande a expiré le 30 avril.

AFP - publié le 08/05/2013 à 17:43

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/allemagne-400-000-grevistes-dans-la-metallurgie-en-une-semaine_384092.html

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08 mai 2013 ~ 0 Commentaire

Rennes Semaine de 4,5 jours. Les directeurs d’école en grève des inscriptions (OF)

Rennes Semaine de 4,5 jours. Les directeurs d’école en grève des inscriptions (OF) dans Educ'action affiche-en3_0.preview-214x300

Mécontents des nouveaux rythmes scolaires à Rennes, la plupart des directeurs dans les écoles publiques refusent d’inscrire les élèves pour la prochaine rentrée. La Ville de Rennes doit s’organiser dans l’urgence.

La semaine des 4,5 jours n’en finit pas de faire des vagues à Rennes. Les écoles privées ont décidé de ne pas appliquer la réforme dès cette rentrée, préférant la reporter à 2014. Et dans le public, on vient d’apprendre que la majorité des directeurs fait la grève des inscriptions.

Aucune concertation

Jusqu’à présent, cette compétence leur était dévolue par délégation de la mairie. « Nous avons décidé de rendre à la ville ses attributions, explique Pascale Boucq-Roigt, présidente de l’Association des directeurs d’écoles publiques de Rennes (Adepur). Nous n’avons rien contre le bien-fondé de la réforme. Seulement, dans le cas de Rennes, les décisions ont été prises sans concertation. » De son côté, la Ville de Rennes réfléchit à une alternative pour les écoles où les directeurs n’assurent plus les inscriptions. « Notre priorité, c’est d’assurer la continuité et la qualité du service public, grâce à une solution de proximité », insiste Gwenaële Hamon, l’adjointe à l’éducation. Dans les prochains jours, une information « détaillée et très pratique » sera diffusée auprès des familles, pour leur indiquer la marche à suivre.

Éducation lundi 06 mai 2013

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Semaine-de-4-5-jours.-Les-directeurs-d-ecole-de-Rennes-en-greve-des-inscriptions_40823-2190138_actu.Htm

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