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14 novembre 2013 ~ 0 Commentaire

Contre les rythmes scolaires : pourquoi des mouvements en ordre dispersé ? (lo)

Contre les rythmes scolaires : pourquoi des mouvements en ordre dispersé ? (lo) dans Educ'action adapter-les-rythmes-scol-285x300

Les grèves à propos des nouveaux rythmes scolaires se sont succédé  dans l’enseignement primaire durant la semaine du 12 au 15 novembre.

Mardi 12 novembre, les animateurs employés par la ville de Paris ont massivement fait grève pour demander plus de moyens leur permettant d’exercer correctement leur métier. En effet, les inter-venants ne sont pas assez nombreux pour assurer les activités périscolaires qui accompagnent la semaine de quatre jours et demi. Mercredi 13, certaines sections départementales du SNUipp-FSU, ainsi que des collectifs de parents, appelaient à des grèves ou des rassemblements pour rediscuter des rythmes scolaires. Jeudi, c’était au tour d’autres sections départementales de ce syndicat de se mettre en mouvement, rejointes sur Paris par plusieurs syndicats. De leur côté, la CGT, FO et SUD appelaient les animateurs et les Atsem (aides en maternelle) à faire grève le même jour.

Les nouveaux rythmes scolaires, ou plus exactement le manque de moyens humains et financiers indispensables au bon fonctionnement des activités périscolaires, mécontentent tout le monde : parents, enseignants, animateurs, personnel de service. Alors, pourquoi avoir choisi d’éparpiller ainsi les grèves et manifestations ? Et surtout, pourquoi les syndicats choisissent-ils d’orienter la riposte sur les seuls rythmes scolaires, alors que tout l’enseignement, de la maternelle au lycée, souffre des mêmes insuffisances d’effectifs et de crédits ? Marianne LAMIRAL

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2363&id=24

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12 novembre 2013 ~ 0 Commentaire

Rythmes scolaires : grèves à répétition (jdd+le huff’)

Rythmes scolaires : grèves à répétition (jdd+le huff') dans Educ'action adapter-les-rythmes-scol-285x300

Cette semaine, les arrêts de travail vont s’enchaîner dans la capitale.

Ce sont d’abord les animateurs qui feront grève mardi, massivement, à l’appel des syndicats Unsa et Supap-FSU, exigeant une « amélioration des conditions de travail ». Il n’y aura pas de cantine le midi et la sortie de classe se fera à 15 heures dans plus de 80% des écoles de la capitale. Le lendemain, mercredi 13 novembre, ce sont des collectifs de parents qui appellent au « boycott » des écoles.

Enfin, le jeudi 14 novembre, les enseignants débraient à l’appel de plusieurs syndicats. Selon le SNUipp-FSU, plus de 65% des professeurs seront absents et plus de 130 écoles, fermées. « Au niveau de Paris, nous voulons que tous – mairie et rectorat notamment – se mettent autour d’une table pour discuter de mesures transitoires afin d’arrêter l’aménagement des rythmes scolaires », explique Jérôme Lambert, secrétaire général du SNUipp-FSU Paris.

Des mouvements annoncés malgré de nouvelles dispositions prises par la mairie : les animateurs seront payés trente minutes de plus par atelier, et 250 adjoints aux responsables de la réforme dans les écoles (les REV) seront nommés dans les plus gros établissements. Cela suffira-t-il pour calmer la fronde?

Marie-Anne Kleiber – Le Journal du Dimanche samedi 09 novembre 2013

http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/Actualite/Rythmes-scolaires-greves-a-repetition-637893

Rythmes scolaires: grèves, rassemblements et blocages d’écoles cette semaine

Le HuffPost/AFP  |  Publication: 12/11/2013 07h32 CET  |  Mis à jour: 12/11/2013 09h30

Mardi marque le démarrage d’une semaine agitée dans l’éducation, avec une succession de grèves, rassemblements voire blocages d’écoles, initiés par des enseignants, animateurs ou parents autour notamment de la réforme des rythmes. Deux mois après le retour à la semaine de 4,5 jours dans 17% des communes scolarisant 22% des écoliers du public (les autres embrayeront en septembre 2014), la mise en œuvre de la réforme, destinée à mieux repartir les cours pour lutter contre le décrochage, reste contestée.

Premier mouvement mardi, une grève d’agents municipaux à Paris à l’appel des syndicats CGT et Unsa, pour obtenir « les moyens adaptés » à l’exercice de leur métier. La cantine et les activités périscolaires pourraient être « fortement perturbées », prévient la ville, avec une suspension dans 520 écoles. Dans 22 écoles, ces temps seront assurés de manière « dégradée » (type garderie). Dans 41 écoles, seuls certains temps périscolaires seront assurés. Situation normale dans 80 écoles.

« On ne va pas mettre les gosses dehors » Jeudi, le maire Bertrand Delanoë a reçu les syndicats et proposé selon son cabinet des renforts de personnels dans les plus grosses écoles et des indemnités relevées « de manière conséquente » pour plusieurs catégories d’intervenants. Le SNUipp-FSU 75, pre- mier syndicat d’instituteurs, s’inquiète d’une absence de réponse sur ce qu’il faudra faire si les parents ne récupèrent pas leurs enfants à la pause déjeuner, puis à 15h comme le demande la mairie suivant la situation des écoles. « Pour les élèves de maternelle, faut-il que les enseignant(es) gardent les élèves et aillent leur acheter un sandwich? » demande-t-il. « On ne va pas mettre les gosses dehors », indique un directeur d’école, redoutant « une énorme pagaille ». A l’approche des municipales, l’UMP, qui a instauré la semaine décriée de 4 jours, s’est joint à la grogne: un « collectif de maires contre la réforme » tiendra une conférence de presse mardi.

Des blocages d’écoles par les parents ? Mercredi, certaines sections départementales du SNUipp- FSU appellent à la grève. Le syndicat réclame un assouplissement du décret sur les rythmes pour per- mettre aussi d’autres organisations, et une table ronde avec tous les acteurs pour résoudre les diffi- cultés. Il prône une grève nationale unitaire début décembre.

Mercredi également, des collectifs de parents contestant la réforme appellent sur Facebook à ne pas mettre les enfants à l’école et à bloquer les établissements. Sud, minoritaire, appelle à faire grève contre une journée de rattrapage du lundi de la rentrée.

Jeudi, d’autres sections du SNUipp-FSU appellent à la grève, dont Paris avec FO, Sud et CNT. Cette grève sera « massive » selon le SNUipp-FSU 75, avec plus de 150 écoles fermées et au moins 70% de grévistes. CGT, FO, Sud et Faen, minoritaires dans l’éducation, appellent en même temps à une grève nationale pour l’abrogation du décret. La CGT, première dans la fonction publique territoriale et Sud, appellent aussi les animateurs et Atsem (aides en maternelle) à la grève nationale: la cantine et autres activités périscolaires pourraient être perturbées.

Peillon tente de dédramatiser Avant ces grèves, le ministère a tenté de calmer le jeu en avançant la publication d’un premier bilan portant sur 3223 communes, affirmant qu’il n’y a actuellement « aucune difficulté » dans 93,5% d’entre elles, certaines ayant fait des ajustements après la rentrée. « Il y a encore des problèmes », a concédé Vincent Peillon, mais ces chiffres « vont contre ce grand mouvement qui laisse à penser que c’est une catastrophe ». Le ministère a dévoilé aussi des recommandations sur la maternelle, objet des plus fortes critiques, qui seront présentées mercredi au comité de suivi de la réforme. « Par rapport à il y a six mois, il y a une montée en puissance très claire du mécontentement », relève Laurent Frajerman, auteur de « La grève enseignante » et chercheur associé à l’institut de recher- che de la FSU, première fédération de l’éducation. « La situation est plus dangereuse pour le ministre aujourd’hui », mais « rien n’est joué, s’il sait renouer le dialogue social ». Certains rappellent leur atta- chement à la semaine de 4,5 jours comme la FCPE, et le syndicat Sgen-CFDT, car les élèves en difficulté ou issus de milieux défavorisés « ont besoin de temps d’apprentissage mieux réparti dans la semaine pour réussir ».

http://www.huffingtonpost.fr/2013/11/12/rythmes-scolaires-greves-ecoles_n_4258141.html?utm_hp_ref=france

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Rendez-vous à 11h, jeudi 14 novembre,

 Brest Place de la Liberté

Quimper, Place de la Résistance

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08 novembre 2013 ~ 0 Commentaire

Rythmes scolaires, manifestations à Brest et Quimper le 14 novembre (lt)

Rythmes scolaires, manifestations à Brest et Quimper le 14 novembre (lt) dans Educ'action adapter-les-rythmes-scol

« La réforme des rythmes scolaires mise en oeuvre par 16 communes du département fait apparaître de lourds dysfonctionnements », indique dans un communiqué la CGT, Force Ouvrière, la CNT et SUD.

Ils appellent les personnels du premier degré et ceux des collectivités territoriales, animateurs et ATSEM à faire grève le jeudi 14 « pour obtenir la suspension immédiate de la mise en oeuvre de la réforme et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires ».

Rassemblements à 11 h à Quimper, place de la Résistance, et à Brest, place de la Liberté. 8 novembre 2013 à 07h05

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/rythmes-scolaires-manifestations-a-brest-et-quimper-le-14-novembre-07-11-2013-2295261.php

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29 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Maman, qui décide des économistes invités aux «P’tits bateaux» ? (Acrimed)

Maman, qui décide des économistes invités aux «P’tits bateaux» ? (Acrimed) dans Economie picsou

« Les p’tits bateaux », émission de France Inter consistant à demander à des spécialistes de répondre à des questions posées par des enfants, se fixe la noble tâche de vulgariser des connaissances.

Mais parfois, et spécialement quand la question porte sur l’économie, la pédagogie flirte impudemment avec la propagande. Nous avons déjà eu l’occasion de signaler ce genre d’explications à sens unique, mais manifestement sans beaucoup de répercussions sur la ligne éditoriale : dimanche 13 octobre 2013, nouvelle leçon de choses aux allures de catéchisme libéral.

C’est Romane, 10 ans, qui pose la question : « Je voudrais savoir qui décide des prix de ce qu’on mange ». Et c’est Alexandre Delaigue, « normalien et agrégé d’économie » qui se charge de la réponse. Et Delaigue commence très fort, par une anecdote « probablement fausse », comme il le signale lui- même, et sans rapport avec la question posée, comme il ne le précise pas : « Dans les années 80, un représentant de l’Union soviétique visite un supermarché » occidental et qui, pour la faire courte, est « fasciné » par ce qu’il voit. Anecdote redoublée par une autre, la même d’ailleurs, mais assurément vraie celle-là, puisque « vécue » par notre économiste : « J’ai rencontré quelqu’un qui venait de Pologne […] que j’ai vu effectivement pleurer dans un supermarché… »

Quelle conclusion doit-on en tirer ? Delaigue ne l’indique pas et passe sans transition à la réponse : « En fait, la réponse à la question est très intéressante parce que cette réponse c’est « personne » […] qu’est-ce qui fait qu’entre guillemets, ça marche, c’est un mécanisme décentralisé dans lequel per- sonne ne décide. » Et notre économiste « éconoclaste » (selon son propre blog) d’expliquer que « per- sonne ne réfléchit à l’ensemble, il n’y a pas un grand commissaire à la nourriture en France qui essaierait d’identifier tous les producteurs, toutes les demandes et de le faire », pour finalement avouer que « c’est un mécanisme beaucoup plus fascinant qu’un mécanisme centralisé parce que justement on n’y comprend rien ».

Plutôt que d’analyser ce mécanisme auquel « on » ne comprend rien, et dans lequel personne n’est responsable de rien, « on » affirmera simplement que « ça marche », puisque « l’histoire a tran- ché » en sa faveur, « mais aussi l’expérience [qui] montre que ce mécanisme est beaucoup plus efficace ».

Romane n’en saura pas plus, mais bénéficiera de deux « arguments » supplémentaires (et hors- sujet), en faveur du libéralisme : une « dimension de motivation » (selon la « question » de la journa- liste : « c’est motivant pour les travailleurs, tandis que si on leur impose une règle, qu’ils travaillent plus ou moins, le résultat sera le même ? » [sic]), et une « dimension de connaissance » (« Si en Colom- bie vous faites un café pas bon […] le mécanisme de marché va vous dire : il est pas bon », dixit Delaigue).

Des arguments qui montrent surtout qu’il s’agit moins d’expliquer un processus – et encore moins de proposer différentes manières d’appréhender la question posée par Romane –, que de le présenter comme un « mécanisme fascinant », et de le justifier. À choisir, vous prenez le marché libre qui marche, ou l’URSS qui fait pleurer les gens dans les supermarchés ?

Pas de doute, c’est la même affectueuse main du marché, efficace et motivante, qui doit élire les économistes ayant droit de cité dans « Les p’tits bateaux ». par Olivier Poche, le 23 octobre 2013

http://www.acrimed.org/article4171.html

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25 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Hier, grève générale de l’éducation en Espagne

Hier, grève générale de l'éducation en Espagne dans Austérité 2013_10_24_photo01

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19 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Rythmes scolaires, 419 directeurs d’école se fâchent (Jdd+ Snuipp)

Rythmes scolaires, 419 directeurs d’école se fâchent (Jdd+ Snuipp) dans Educ'action directeur26

Plus fort que les Village People, directeur et directrice d’école !

 A Paris, 419 directeurs d’école ont envoyé jeudi une lettre au recteur pour faire part de leur « désarroi et [leur] colère » à propos de la réforme des rythmes scolaires.

Dernier jour d’école ce vendredi à Paris, marqué par l’envoi jeudi d’une lettre au recteur et signée par 419 directeurs d’école sur 662, et une grève des animateurs dans la quasi-totalité des écoles du XXe arrondissement. Les responsables, qui ont signé de leur nom et en indiquant leur école, ne mâchent pas leurs mots. Ils signifient en toutes lettres leur « désarroi et [leur] colère ». La réforme des rythmes scolaires envahit leur journée, disent-ils, et « à l’école, l’important c’est l’École, autrement dit les apprentissages […] En professionnels de l’Éducation que nous sommes, nous savons que la désorganisation structurelle induite par l’application de cette réforme parisienne, ne sera pas résolue après une « période de rodage » ou après quelques « ajustements » à la marge. A la rentrée, cette colère sera relayée lors de deux mouvements de grèves, le mardi 12 novembre pour les animateurs, et le jeudi 16, à l’appel de plusieurs syndicats d’enseignants. La mairie de Paris a annoncé en début de semaine plusieurs aménagements, dont la création d’un carnet de liaison avec les parents. Lire la lettre en cliquant ici. Marie-Anne Kleiber – Le Journal du Dimanche vendredi 18 octobre 2013

http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Rythmes-scolaires-419-directeurs-d-ecole-se-fachent-634604

L’important c’est l’école!, lettre de 419 directeurs et directrices d’école

Paris, le 17 octobre 2013

A Monsieur Duthy, Directeur Académique des Services de l’Education Nationale chargé du 1er degré.

Monsieur le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale, Nous, directeurs d’écoles élémentaires et maternelles de Paris, tenons à vous faire part de notre désarroi et de notre colère après un mois de reprise des classes. Depuis le 2 septembre, l’essentiel de nos préoccupations et de notre temps est consacré au périscolaire municipal décidé par la Ville de Paris. Sa qualité, par ailleurs très inégale, les conditions dans lesquelles il s’exerce, ses modalités d’organisation, les périmètres de responsabilité des uns et des autres dans cette nouvelle organisation de l’école, sont les sujets qui envahissent nos journées. Or, fonctionnaires d’état en charge de mission d’Education Nationale, nous souhaitons affirmer fortement ici qu’à l’école, l’important c’est l’École, autrement dit les apprentissages. Apprentissages qui doivent se construire dans de bonnes conditions, dans la sérénité. Des apprentissages menés sous la responsabilité d’adultes formés, habilités. Des apprentissages qui trouvent leur légitimité dans le cadre de programmes officiels, appliqués sur l’ensemble du territoire national. Contrairement à ce qui est affirmé, nous souhaitons attester que les bonnes intentions qui sous-tendaient cette réforme n’ont pas suffi. Les déclarations « c’est dans l’intérêt des enfants », « les journées scolaires sont trop longues », « il faut réduire les inégalités », « combattre l’échec scolaire », sont des préoccupations partagées par la totalité des enseignants. Elles se heurtent cependant à la réalité de la mise en place de cette réforme.

Voici quelques éléments de notre constat :
- Les conditions de sécurité mal assurées pour nos élèves aux différentes sorties de l’école,
- Un niveau d’hygiène des locaux scolaires dégradé,
- L’intervention dans les bâtiments scolaires d’une succession d’adultes dont on ne peut garantir la compétence, à qui sont confiés des groupes d’enfants pour faire des « ateliers » dont on ignore les objectifs, dans les locaux ou hors des locaux de l’école,
- Une confusion totale pour les élèves qui ne savent plus se situer par rapport aux adultes référents. Pour ceux de l’école maternelle, la perte de repères spatio-temporels à laquelle ils sont soumis et le non-respect de leur biorythme sont proprement insupportables. La représentation de l’école qui leur est donnée ne leur permet pas de se situer de façon constructive dans l’institution scolaire,
- La confusion des finalités du scolaire et du périscolaire, certains ateliers proposés par la ville ayant des appellations équivoques : « lecture », « ateliers scientifiques », « anglais », etc.
- Des personnels enseignants exclus des locaux des classes où ils préparaient leur travail pédagogique après 15 heures deux fois par semaine. Il en résulte une perte de motivation des équipes et une interrogation sur les finalités de leur métier,
- Des personnels d’animation, souvent plein de bonne volonté, mais désemparés devant l’ampleur de la tâche confiée : animer des ateliers sans matériel, dans des locaux impropres à leur exercice, parfois sans formation, ….
- Des agents des écoles maternelles déboussolés qui ont du mal à s’inscrire dans les nouvelles missions imposées par la Ville, sans formation : passer du ménage et de l’assistance aux enseignants à l’animation d’ateliers éducatifs en responsabilité devant les élèves.

Depuis un mois, les bâtiments scolaires sont réduits à des lieux d’accueil pour enfants où différents adultes possédant des statuts mal identifiés par les élèves passent faire avec eux des « activités », le scolaire peinant à trouver sa place dans la confusion générale des espaces et des rôles de chacun. Il nous semble particulièrement important que l’institution qui nous emploie réaffirme aujourd’hui la prépondérance de l’École à l’école. En professionnels de l’Education que nous sommes, nous savons que la désorganisation structurelle induite par l’application de cette réforme parisienne, ne sera pas résolue après une « période de rodage » ou après quelques « ajustements » à la marge. Nous vivons douloureusement le fait qu’une expérience mal préparée, sans consensus trouvé entre les différents acteurs, vienne mettre à mal les valeurs de l’école de la République en laquelle nous continuons de croire. Nous vous assurons, Monsieur le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale, de notre profond attachement au service public d’éducation. http://75.snuipp.fr/?L-important-c-est-l-ecole

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18 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Rythmes scolaires : transformer la colère en mobilisation

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L’écœurement monte dans les 17 % de communes qui appliquent la réforme des rythmes scolaires.

La mobilisation se développe elle aussi, malgré les freins déployés par les amis du PS. Pour les enfants, la désorganisation est telle que la mairie et le rectorat de Paris reconnaissent du bout des lèvres que la réforme n’est pas applicable en maternelle. Mais ce sont touTEs les élèves qui sont touchéEs. Les inégalités que porte en elle cette réforme commence aussi à apparaître au grand jour. Peillon affirme que la réforme doit apporter du contenu culturel supplémentaire par rapport à l’école. Le message devient plus clair : aux enseignantEs les maths et le français (les matières qui sont d’ailleurs les plus discriminantes…), et à chaque école son apport culturel.

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Bien entendu, les ateliers n’ont rien de commun entre les écoles des quartiers populaires et des quartiers riches. Au sein même des écoles, les discriminations se développent : les élèves que les intervenants des associations culturelles n’arrivent pas à intéresser sont punis et donnés en garde, dans des groupes plus nombreux, aux animateurEs, habituéEs à « gérer » ces enfants.

Fatigues et désordre Les enseignantEs ressentent de plus en plus la fatigue et les congés maladie commencent à se multiplier. À la fatigue physique liée à l’absence de coupure le mercredi, s’ajoute la totale désorganisation, le temps passé à remplir des listes d’élèves, à vérifier les entrées et les sorties, la difficulté à articuler l’école et tous les moments de périscolaire, les lieux, les consignes, les règles… Le désordre est tel que Peillon a promis aux maires de reconduire l’aide financière de l’État pour appliquer la réforme. Une aide de toute façon totalement insuffisante. Mais étrangement, le gouvernement multiplie les provocations envers les enseignantEs. La dernière est d’exiger d’eux qu’ils travaillent un jour de plus pour compenser le jour de la pré-rentrée, lors de laquelle les enfants n’ont pas classe. Il demande donc de travailler deux fois pour une même journée !

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À Paris, un millier d’enseignants ont manifesté lundi 14 octobre, au moment du Conseil de Paris. Bertrand Delanoë, qui y faisait un premier bilan de la réforme, a eu le culot d’affirmer qu’il s’agissait de la meilleure rentrée depuis quinze ans. La mairie de Paris est pourtant aux abois et a mis en place un dispositif policier considérable pour limiter la mobilisation : le métro était fermé et la place de l’Hôtel-de-Ville entièrement verrouillée par les CRS. Des grèves enseignantes commencent à s’organiser sur le territoire : le 12 novembre à Paris, le 13 dans l’Oise et peut-être aussi en Haute-Garonne.

Construire une grève massive et nationale Chez les animateurs chargés des ateliers, la colère monte aussi. En effet, les salaires ne seront pas versés avant novembre, les changements de statut (passage de la catégorie C de la fonction publique à la catégorie B pour les responsables des ateliers à Paris) sont reportés au mieux à février 2014, de nombreux responsables n’ayant même pas en attendant de contrat de travail correspondant à leur emploi. Les transports ne sont pas remboursés. Et surtout, le temps de travail est totalement déstructuré par la réforme, alors que les animations culturelles auraient très bien pu être organisées le mercredi ! À Paris, une grève des animateurs a lieu vendredi 18 octobre, en Loire-Atlantique elle a eu lieu le 10 octobre. Il s’agit d’imposer un recul sur la réforme, et d’obtenir des acquis sociaux et des embauches.

*
Tout semble donc réuni pour qu’une mobilisation nationale se crée pour l’abrogation de la réforme. Mais c’est sans compter sur les réseaux considérables dont dispose le PS. De plus en plus contestée par sa base, la direction nationale de la FCPE affirme que « les enfants sont contents et que c’est l’essentiel ». Comme le PCF, la CGT des animateurs demande des moyens pour appliquer mieux la réforme. La direction nationale du SNUipp-FSU est bien obligée de prendre en compte la colère des enseignantEs mais la détourne vers une pétition ne demandant pas le retrait de la réforme, proposant l’organisation d’une montée nationale un mercredi, sans appel à la grève… Aux enseignantEs, aux personnels et aux parents de prendre les affaires en main, de construire une grève massive et nationale pour retirer cette réforme de casse du service public.

Antoine Larrache Vendredi 18 octobre 2013 Publié dans : Hebdo L’Anticapitaliste – 213 (17/10/2013)

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17 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Nantes: pour contester la réforme des rythmes scolaires, grève du personnel municipal dans les écoles (LO)

Nantes: pour contester la réforme des rythmes scolaires, grève du personnel municipal dans les écoles (LO) dans Educ'action les-agents-ont-decide-de-poursuivre-la-greve-au-moins_358917_510x255

Nantes, la ville de Jean-Marc Ayrault, ne pouvait pas ne pas être en pointe pour l’application de la réforme des rythmes scolaires dans les écoles. Seulement, voilà, quelques semaines après la rentrée c’est la grogne qui s’installe et de la grogne, on est passé à la grève pour protester contre les conditions de travail qui s’aggravent pour le personnel municipal impliqué.

Le mouvement de grève touche particulièrement les Atsem (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles), le personnel dont les conditions de travail se sont le plus dégradées. Leur travail devient plus complexe, il faut toujours entretenir les locaux, le matériel, mais en plus encadrer les enfants jusqu’à 16 h 30, puis les emmener dans plusieurs lieux de l’école pour les activités péri-scolaires. La grève touche aussi le personnel de Nantes action périscolaire, c’est-à-dire des animateurs chargés de mettre en place les activités dites « d’éveil » et qui protestent contre le manque d’effectifs, de moyens et des conditions de travail intenables. On leur demande par exemple de remédier à l’absence d’Atsem non prévues et non remplacées, de prévoir des animations mais sans temps de préparation, ni moyens matériels et humains, car en fait ils ne sont pas assez nombreux.

Commencé jeudi 10 octobre, le mouvement commence à prendre de l’ampleur avec 85 cantines fermées sur 114 écoles le lundi suivant et des rassemblements devant la mairie, sur le temps de midi, qui regroupent jusqu’à 200 personnes, des Atsem, des agents de restauration, des concierges, des animateurs péri-scolaires et également quelques professeurs des écoles malmenés aussi par cette réforme. Mardi 15 octobre, jour de mobilisation sur les retraites, 150 manifestants grévistes partis de la mairie ont rejoint en cortège le rassemblement prévu à la préfecture. Pour l’instant, la seule réponse des élus c’est de dire que cette réforme se fait au fur et à mesure et en substance, qu’il est urgent d’attendre… Devant ce mépris affiché, la grève a été reconduite avec une nouvelle manifestation prévue le 17 octobre devant la mairie et un appel à généraliser le mouvement sur les autres villes du département avec les enseignants et les parents. Correspondant LO

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2359&id=20

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09 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Oise, rythmes scolaires, une première commune fait marche arrière (OF)

 Rythmes scolaires en Ile et Vilaine: ça coince! (RI) dans Educ'action Lcrw2

Premier échec de la réforme des rythmes scolaires. Crillon, petite commune de l’Oise, a fait marche arrière dans l’application dès la rentrée 2013 de la réforme des rythmes scolaires, à la suite de problèmes d’organisation.

Les élus de la commune de 440 habitants, située au nord-ouest de Beauvais, s’étaient mis d’accord au début de l’été pour la mise en place de la semaine de 4 jours et demi, une décision contestée par de nombreux parents. Selon le Courrier Picard, qui a révélé l’affaire, une pétition s’opposant à la mise en place de la réforme, controversée jusqu’au niveau national, a recueilli 66 signatures pour 70 élèves scolarisés. Par ailleurs, « la rentrée ne s’est pas faite dans les conditions retenues », a expliqué le rectorat d’Amiens.

Marche arrière pour le bien-être des enfants Notamment en raison de problèmes de transports scolaires, les enfants se retrouvaient avec six heures de classe le vendredi. Le directeur académique des services de l’Education nationale (Dasen), qui n’avait pas donné son autorisation aux changements effectués à la rentrée, a donc décidé de revenir à la semaine de quatre jours, une décision « pour le bien-être des enfants », a précisé le rectorat. Cette marche arrière est un cas unique dans le département de l’Oise, selon le rectorat. Cas unique en France également, mais qui pourrait faire école tant cette réforme a du mal à passer que ce soit au niveau des parents, des enseignants mais surtout des enfants, dont on semble enfin se soucier. Éducation mercredi 09 octobre 2013

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Rythmes-scolaires.-Une-premiere-commune-fait-marche-arriere_6346-2237043_actu.Htm

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04 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Sud Education: rythmes scolaires:« Il faut tout remettre à plat » (LT)

Sud Education: rythmes scolaires:« Il faut tout remettre à plat » (LT) dans Educ'action eleveclient-2

Sud-Education a dressé, hier, à Quimper le bilan de la rentrée 2014 marquée par la mise en place des nouveaux rythmes scolaires. Le syndicat a constaté de nombreux dysfonctionnements.

Dans le Finistère, 14 % des communes sont déjà passées à la semaine de quatre jours et demi. Le syndicat Sud-Education a constaté de nombreux dysfonctionnements qui ont entraîné « beaucoup de déception chez les enfants et les familles. Les activités promises n’ont pas eu lieu et pour les parents cela s’assimile plus à de la garderie. Il est aussi aberrant de proposer le même rythme à un enfant de quatre ans qu’à un enfant de dix ans », déplore Olivier Cuzon, porte-parole de Sud-Education. « À Quimper, comme dans d’autres communes, c’est le personnel communal qui est chargé d’animer les temps d’activité périscolaire (TAP). Elle n’a pas fait appel aux associations d’éducation populaire », reproche-t-il. « Les personnels n’ont eu aucune formation pour encadrer des groupes d’enfants. C’est ce qui a engendré de la souffrance ».

Des inégalités entre les communes  Cette réforme créée aussi, selon Sud, une inégalité territoriale entre communes riches et moins riches, entre communes rurales et urbaines. « Il n’y a aucune obligation de gratuité pour les TAP et, rappelle Olivier Cuzon, l’association des maires a chiffré la réforme entre 600 et 800 M€ quand le fond versé par l’État n’est que de 250 M€ pour la première année. L’État accuse-t-il, s’est débarrassé d’un temps à bon compte. Ce sont les communes qui vont payer. L’inspection d’académie a demandé aux communes qui passeront l’an prochain à quatre jours et demi de lui remettre leur projet éducatif sur les TAP avant le 18 octobre. C’est inacceptable ».

« Il faut retirer la réforme actuelle » Sud souhaite que l’Éducation nationale se réapproprie ce temps d’activité. « Il faut retirer la réforme actuelle et tout remettre à plat. Il faut réduire les effectifs dans les classes. On veut aller vers un allégement de la journée avec un étalement sur cinq jours identiques et une réduction des vacances d’été. La semaine de quatre jours, c’est une catastrophe. Plus personne n’en veut », assure le syndicat. Cathy Tymen 4 octobre 2013

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/rythmes-scolaires-il-faut-tout-remettre-a-plat-04-10-2013-2255853.php

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