Archive | Educ’action

14 avril 2023 ~ 0 Commentaire

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À Brest, une première assemblée générale entre lycéens et profs, mobilisés contre la réforme des retraites

Une quinzaine de lycéens et d’enseignants, pour la majorité syndiqués, ont participé à cette première réunion intergénérationnelle, dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites.

Avant la quatorzième mobilisation brestoise contre la réforme des retraites, des lycéens et des profs ont organisé une première assemblée générale commune, ce mardi 11 avril, près de la cité scolaire de Kerichen.

Comment continuer de mener la lutte contre la réforme des retraites à Brest ? C’était, en substance, le fil rouge de la première assemblée générale menée conjointement par des lycéens et des personnels des lycées (en grande partie syndiqués), ce mardi 11 avril 2023, sur la pause méridienne.

Aux abords de la cité scolaire de Kerichen, ils étaient une quinzaine à avoir répondu à l’appel intergénérationnel de cette assemblée générale. « C’était l’occasion d’établir un premier contact, d’imaginer comment coordonner nos actions avec les syndicats et les lycéens », explique un élève de Kerichen.

Comment réussir à gonfler les rangs des jeunes, appelés à bloquer des établissements ou à participer aux « blocages économiques » sur les axes routiers ? Quels sont les droits aux abords des établissements scolaires et en leur sein ? Comment continuer de mobiliser, alors que le mouvement de contestation contre les retraites s’étire dans le temps ? « On peut aussi imaginer s’aider mutuellement sur des actions », espère un lycéen.

Une action au lycée Amiral-Ronarc’h ?

Après des blocages de la cité scolaire de Kerichen le jeudi 23 mars et du lycée de l’Harteloire le lundi 27 mars, les lycéens présents lors cette assemblée générale ont évoqué l’idée de se tourner vers la rive droite. Une mobilisation est notamment imaginée dans les jours à venir au lycée Amiral-Ronarc’h, dans le quartier de la Cavale-Blanche.

Après une heure d’échanges, tous ont promis de remettre ça rapidement, en espérant accueillir plus de lycéens et de personnels d’établissement autour de la table.

11 avril 2023

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lycees

Les lycéens brestois mobilisés pour sauver leur avenir 

Lycéens et étudiants sont très engagés dans la mobilisation contre la réforme des retraites. « Nous défendons notre avenir, nous devons être là », confie l’un d’eux.

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Les lycéens étaient très nombreux dans la manifestation contre la réforme des retraites, ce jeudi. Certains découvrent la lutte, d’autres sont plus politisés, mais tous refusent l’avenir « angoissant » qui les attend.

« Tout repose sur nous car nous sommes l’avenir ». À lui seul, Vaïmiti, en terminale à l’Harteloire, résume l’avis de beaucoup de lycéens engagés dans la réforme des retraites : ils sont dans la rue pour changer la donne et le resteront. Désormais libérés des épreuves de spécialités du bac, ils sont plus libres pour militer. L’avenir leur fait peur et ils disent que « s’engager est un devoir, face à la violence du gouvernement ». Ils défilent aux côtés des étudiants de l’Union Pirate, le syndicat des étudiants. Tous se passent le mégaphone qui amplifie les chants et les messages que la foule reprend avec une ferveur incroyable. Plus que le sujet des retraites, c’est leur vie d’adulte qu’ils viennent défendre.

« L’avenir fait peur »

Les trois copines Alice, Maya et Léo arrivent à la manifestation après le blocage de leur lycée, l’Amiral-Ronarc’h, ce jeudi matin. « Il faut montrer qu’on est là et il faut descendre dans la rue pour tous ceux qui ne le peuvent pas car la grève commence à leur coûter cher ». « On est jeunes, déter(minés) et révolutionnaires », chante la foule lycéenne surmotivée.

« J’ai peur de l’avenir, enchaîne une des trois copines. D’ailleurs, je n’aurai pas d’enfant car je ne veux pas qu’il vive dans ce monde où tout est foutu ». « Mon engagement est parti de la lutte pour le climat, confie Kemo, lycéen à l’Harteloire, et beaucoup de jeunes manifestants sont partis de là aussi ». Depuis, Kemo a adhéré à la Fidl, le syndicat lycéen. « C’est important pour communiquer avec les autres syndicats et mieux nous organiser ».

L’Harteloire en force

Le lycée de l’Harteloire alimente largement le cortège des jeunes, ce jeudi. Mathilde, en terminale dans ce lycée du centre-ville, est d’ailleurs la nouvelle présidente de la section brestoise du syndicat lycéen Fidl et elle aimerait que toute cette ferveur reste intacte. « Nous sommes une petite cellule révolutionnaire à l’Harteloire et beaucoup d’élèves viennent nous voir pour s’engager. Le blocage de l’Amiral-Ronarc’h avant la manifestation nous a permis de rallier de nombreux lycéens qui nous ont rejoints ce matin. C’est tout l’enjeu des blocus », explique la jeune femme qui porte fièrement la banderole de son lycée.

Les aînés en soutien admiratif

« Les années covid ont tué la politique à la fac, explique Florian, secrétaire de l’Union pirate à l’UBO. Grâce à Macron, une cause politique réunit aujourd’hui les étudiants et les lycéens, et c’est un mouvement tellement fort qu’il ne restera pas sans suite, c’est certain ». Le mardi 10 avril, une réunion improvisée devant le lycée Kerichen a rassemblé des lycéens, des syndicalistes et de nombreux professeurs.

« Nous avons échangé nos numéros et nous nous reverrons car nous partageons les mêmes mots d’ordre », dit Florent Martini (FSU). « C’est très touchant et très encourageant de voir cet intérêt de la jeunesse pour le syndicalisme, ajoute Marie Dagnaud (CGT). Le mouvement social a clairement fait émerger une relève syndicale ». La syndicaliste leur a toutefois rappelé que, cette année, les lycéens ne doivent pas perdre de vue le bac. « Car un redoublement fait aussi reculer l’âge de départ à la retraite ».

Valérie Gozdik le 13 avril 2023

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Prenez contact avec la FIDL Brest

Malo: 07 81 59 96 82

Mathilde : 06 44 95 46 83

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13 avril 2023 ~ 0 Commentaire

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Manifestation du 13 avril : la Banque de France prise pour cible par des manifestants

Des manifestants ont tagué et lancé des projectiles contre la Banque de France, place de la Bastille.

Alors que le cortège parisien est arrivé à son terme, place de la Bastille, lors de la douzième journée de manifestation contre la réforme des retraites, la Banque de France (BNF) a été prise pour cible par des éléments radicaux, ce jeudi. Alors que le bâtiment est considéré comme le symbole du capitalisme, ses murs extérieurs ont été tagués avec des slogans « Tout se paye, Macron » ou « Taxer les riches ». Certains manifestants ont également lancé des bacs de fleurs contre les grillages de la Banque de France.

Les forces de l’ordre ont rapidement réagi en chargeant les éléments qui s’attaquaient à la Banque de France. En retour, elles ont reçu des tirs de feux d’artifice leur étant destinés. Des tensions sont toujours en cours place de la Bastille, où les policiers et les gendarmes tentent de disperser les manifestants réfractaires. Selon la préfecture, il y a eu trente-six interpellations lors de la manifestation parisienne, alors qu’elle s’est bien déroulée dans l’ensemble. Par ailleurs, dix policiers ont été blessés parmi les forces de l’ordre.

Selon la préfecture de police, à Paris, les manifestants étaient moins nombreux que le jeudi 6 avril :  42 000 manifestants ont été recensés contre 57 000 la semaine dernière. De son côté, la CGT a annoncé que 400 000 personnes avaient participé à la manifestation parisienne, autant que jeudi dernier.

Guillaume Dosda 13/04/2023

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11 mars 2023 ~ 0 Commentaire

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etudiant

Grève des écoles d’architecture : « Il y a des fuites partout, tout est de la débrouille »

Depuis dix jours, les étudiants en architecture de La Villette bloquent l’école pour dénoncer les manques de moyens alloués par le ministère de la Culture à leur filière. Douze des vingt écoles d’architecture se sont fédérées en un mouvement « Ensa en lutte ».

ENSA : École Nationale Sans Argent », peut-on lire en lettres rouges capitales sur le panneau qui trône à l’entrée de l’école d’architecture de La Villette, dans le 19e arrondissement de Paris. L’école nationale supérieure d’architecture qui accueille le plus d’étudiants en France, 2 200 tous niveaux confondus, est en grève depuis dix jours pour dénoncer le manque de moyen alloué à leur filière par le ministère de la Culture qui en a la tutelle.

Comme 12 des 20 écoles d’architecture françaises (Normandie, Grenoble, Belleville, Bretagne, Val de Seine, Clermont, Malaquais, Bordeaux, Marne-La-Vallée, Lille) ses étudiants en proie au « ras-le-bol » ont rejoint le mouvement « Ensa en lutte », engagé le 6 février par l’Ensa Normandie qui s’était retrouvée dans l’incapacité d’assurer le second semestre en raison de son manque de moyens et d’une « situation de l’emploi dégradée ».

En 2023, l’école enregistrait un déficit de 680 000 euros. « Sans réaction, le fonctionnement de l’école ne pourra plus être assuré en 2024 », prévient la direction.

Gabrielle De Verchère 11/03/2023

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03 mars 2023 ~ 0 Commentaire

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ecole b

Carte scolaire dans le Finistère : 35 enseignants en moins, c’est confirmé

Le projet de carte scolaire pour la prochaine rentrée est tombé ce vendredi 3 mars 2023. Le Finistère n’est pas épargné avec 35 postes en moins dans le premier degré, ce qui induirait la fermeture d’une cinquantaine de classes.

Sud éducation avait annoncé « une saignée pour le département » fin janvier en dévoilant les orientations de la prochaine carte scolaire pour le premier degré, avec la menace de 35 enseignants en moins à la prochaine rentrée. Le SNUDi-FO estimait, de son côté, que cela induirait la fermeture d’une cinquantaine de classes dans le département.

Hémorragie confirmée ce vendredi 3 mars, puisque l’inspectrice d’académie a présenté, à Quimper, la nouvelle mouture. Le Finistère perdrait bien 35 postes d’enseignants. Côté fermetures, une cinquantaine de classes sont concernées dans le département. Et 16 ouvertures de classes sont envisagées.

« Dans la continuité des années précédentes »

Sabrina Manuel, secrétaire départementale du SNUipp-FSU29, évoquait, ce vendredi, 53 fermetures de classes présentées lors du comité social académique par la directrice de l’Académie.

« La justification est celle de la démographie, mais nous ne sommes pas d’accord. Si on entend la baisse démographique, c’était aussi l’occasion d’améliorer les conditions d’accueil, en parti-culier dans le cadre de l’inclusion. C’est une saignée, d’autant plus que c’est dans la continuité des années où l’on a perdu des postes. Quand on voit les effectifs après fermeture, on arrive à 23-24 élèves par classe alors que la moyenne de l’OCDE est de 21. On ne peut pas se satisfaire de ça ».

03 mars 2023

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13 février 2023 ~ 0 Commentaire

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Ces enfants ukrainiens que Moscou enlève pour les « dénazifier »

Des milliers de mineurs auraient été enlevés par la Russie avec peu d’espoir pour leurs familles de les retrouver.

Du haut de ses 15 ans, Nastya a déjà vécu mille vies. L’adolescente ukrainienne, séparée de sa famille dans les premiers mois de la guerre, a été déportée dans un camp dit « de filtration » en Crimée, péninsule annexée par la Russie en 2014, avant de rejoindre Kherson, dans les territoires ukrainiens occupés à l’est du pays.

Là-bas, Nastya a été violemment frappée à la tête, forcée à apprendre le russe et une « nouvelle histoire ». Les autorités lui ont également fait miroiter la possibilité d’obtenir gratuitement un appartement dans les montagnes de l’Oural, à ses 18 ans, si elle adoptait la nationalité russe…

La jeune fille, sweat-shirt jaune poussin et cheveux noir de jais, a accepté que son histoire soit rendue publique lors d’une table ronde organisée mercredi par l’ambassade des États-Unis à Kiev. Pour elle, l’histoire se finit bien : Nastya est miraculeusement revenue en Ukraine cette semaine. Après l’avoir cherchée pendant des mois sans relâche, sa mère a fini par la retrouver grâce aux réseaux sociaux.

« Une campagne d’État »

D’autres n’ont pas cette chance. Selon Lesia Zaburanna, députée ukrainienne, au moins 16 000 enfants ont été recensés comme « déportés » en Russie ou dans les territoires occupés par les forces russes.

Des dizaines de milliers d’autres pourraient être concernés, volés à leurs parents à des barrages ou enlevés dans des maternités, des orphelinats ou des centres sociaux d’aide à l’enfance. Le phénomène, qui a débuté en 2014 après l’annexion de la Crimée et les premiers ­combats dans le Donbass, s’est amplifié depuis l’invasion du reste du pays l’an dernier.

« Les Russes les kidnappent, leur lavent le cerveau et leur donnent des armes en les manipulant pour qu’ils se battent du côté russe, assure la parlementaire, originaire de Kiev. Il sera très difficile de retrouver et d’identifier ces enfants, car la Russie leur octroie la nationalité russe et les fait adopter. » En gratifiant parfois d’un pécule les familles candidates…

Pour Mykola Kuleba, président de l’ONG Save Ukraine, qui a pris en charge Nastya, ces enlèvements sont orchestrés « au plus haut niveau politique » dans ce qui s’apparente à une « campagne d’État ». Pour preuve : en mai 2022, ­Vladimir Poutine en personne a promulgué un décret présidentiel pour faciliter la naturalisation de ces mineurs.

« Pour chaque soldat russe tué, sept ou huit enfants ukrainiens doivent être déportés et rééduqués, détaille l’humanitaire. Cela permet au gouvernement de raconter une histoire aux Russes ordinaires, en leur disant que “la nation sauve les enfants ukrainiens des nazis”. »

16 000 enfants ont été recensés comme « déportés » en Russie

La commissaire russe aux droits de l’enfant et égérie conservatrice du régime, Maria Lviva-Belova, a elle-même mis en pratique la propagande nationale en annonçant en octobre avoir accueilli dans son foyer un garçon kidnappé à Marioupol. « Des dispositions ont été prises pour permettre à des familles russes de pouvoir adopter ces enfants plus facilement, au mépris du droit international », confirme Amnesty International dans un rapport paru l’an dernier à ce sujet qui associe ces rapts à des « crimes contre l’humanité ».

L’association française Pour l’Ukraine, pour leur Liberté et la Nôtre ! a de son côté déposé fin décembre, sur les mêmes bases argumentaires, un dossier auprès de la Cour pénale internationale (CPI) afin de solliciter l’ouverture d’une enquête pour « génocide ».

Camille Neveux 13/02/2023

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06 février 2023 ~ 0 Commentaire

techno (le tél)

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Technologie supprimée en sixième : « C’est tout simplement du mépris de la part du ministère »

À la rentrée prochaine, les élèves de sixième n’auront plus de technologie : la suppression de cette heure d’enseignement au profit de cours de soutien en français et en maths a provoqué la « colère » des professeurs concernés.

Présentant le collège comme « priorité » parmi ses chantiers, le ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, a annoncé, en janvier, que tous les élèves de 6e auront, dès septembre, une heure de plus de soutien ou d’approfondissement en français et en mathématiques. Pour que cela puisse se faire sans toucher à leur emploi du temps, le ministère a choisi de supprimer l’heure de technologie.

Le bloc de quatre heures, qui regroupe aujourd’hui, en 6e, la physique-chimie, les sciences de la vie et de la Terre (SVT) et la technologie, va être « reconfiguré », explique-t-on au ministère. La technologie sera désormais étudiée à partir de la classe de 5e. « Ça a été une surprise totale, découverte par voie de presse. C’est tout simplement du mépris de la part du ministère », assène Christophe Lucas, professeur de technologie dans un collège du Val-d’Oise.

Selon cet enseignant, qui enseigne la matière depuis 18 ans, le soutien en français et en maths « ne doit pas être financé par la suppression d’heures d’une autre discipline ». « Cette fois-ci, c’est la technologie. Peut-être que l’année prochaine, ce sera la physique chimie », s’agace le professeur, syndiqué au Snes-FSU. « La techno, c’est du concret pour les élèves. En 6e, on aborde par exemple l’utilisation d’internet et ses travers car ils le consomment mais ne savent pas du tout s’en servir », ajoute-t-il.

« Unilatérale et incompréhensible »

Dans un communiqué, la FCPE, première fédération de parents d’élèves, dénonce une décision « unilatérale et incompréhensible ». Le syndicat Sud éducation pointe une réforme « en opposition totale avec les enjeux éducatifs de notre siècle, tels que lutter contre le réchauffement climatique, réindustrialiser le pays, former les élèves aux sciences expérimentales et à l’esprit critique ».

Willy Leroux, professeur de technologie dans un collège du Nord, regrette « l’absence de concertation dans cette décision ». « On a sacrifié la techno en 6e sur un coup de tête, ce qui nous a choqués et mis en colère car cela donne l’impression que c’est une matière inutile ».

Pour Alain Cadix, membre de l’Académie des technologies – institution qui regroupe plus de 3 000 experts -, la technologie est « tout sauf inutile ». « Cette matière est liée directement aux enjeux numériques et climatiques, essentiels à enseigner dès la classe de 6e », explique-t-il.

Pour remettre cette matière à son « juste niveau », il propose que la technologie soit « systématiquement incluse dans les épreuves du brevet des collèges, alors qu’elle s’y trouve assez rarement », poursuit Alain Cadix. « Il faut cependant peut-être profiter de cet « accident » en 6e créé par le ministère pour redéfinir cette matière en apportant une réflexion plus large », suggère-t-il.

Tout en annonçant la suppression de cette heure de technologie à l’entrée au collège, Pap Ndiaye a dit souhaiter renforcer cette matière en 5e, 4e et 3e. « La discipline sera confortée et donc je suis très clair : ni suppression de la technologie au collège, ni relégation », a déclaré mercredi Pap Ndiaye, lors des questions au gouvernement au Sénat. C’est même tout le « contraire », a-t-il assuré. Selon lui, il faut « revaloriser » la matière afin de « susciter des vocations pour le numérique, les sciences de l’ingénieur, la voie professionnelle, y compris dans l’équilibre entre filles et garçons ».

Mais « quelles vont être réellement les décisions prises pour renforcer » la techno ?, s’interroge Christophe Lucas, le professeur du Val-d’Oise. « Ce n’est pas en commençant par la supprimer en 6e qu’on va redorer le blason de cette discipline trop souvent mal-aimée ».

05 février 2023

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04 février 2023 ~ 0 Commentaire

2 degrés ( standford)

rechauffment

Même en réduisant les émissions, le réchauffement de 2º est probable d’ici 2054

Selon un système, le climat se réchauffera plus vite que prévu par l’accord de Paris. Une nouvelle étude a révélé que les objectifs d’émission conçus pour atteindre l’objectif climatique le plus ambitieux au monde – 1,5º Celsius au-dessus des niveaux préindustriels – pourraient en fait être nécessaire pour éviter un changement climatique plus extrême de 2º.

L’étude, publiée le 30 janvier dans Proceedings of the National Academy of Sciences, apporte de nouvelles preuves que le réchauffement climatique est en passe d’atteindre 1,5º C au-dessus des moyennes préindustrielles au début des années 2030, quelle que soit l’augmentation ou la diminution des émissions de gaz à effet de serre au cours de la prochaine décennie.

La nouvelle estimation du « temps jusqu’au seuil » résulte d’une analyse qui fait appel à l’intelligence artificielle pour prédire le changement climatique à partir d’observations récentes des températures dans le monde entier.

« En utilisant une approche entièrement nouvelle qui s’appuie sur l’état actuel du système climatique pour faire des prédictions sur l’avenir, nous confirmons que le monde est sur le point de franchir le seuil de 1,5º C », a déclaré l’auteur principal de l’étude, Noah Diffenbaugh, climatologue à l’université de Stanford.

Si les émissions restent élevées au cours des prochaines décennies, l’IA prévoit que la Terre aura une chance sur deux de devenir plus chaude de 2 degrés Celsius en moyenne par rapport à l’époque préindustrielle d’ici le milieu du siècle, et plus de quatre chances sur cinq d’atteindre ce seuil d’ici 2060.

Selon l’analyse, cosignée par Elizabeth Barnes, spécialiste de l’atmosphère à l’université d’État du Colorado, prévoit que le monde atteindrait probablement les 2 degrés même dans un scénario où les émissions diminueraient au cours des prochaines décennies. « Notre modèle est convaincu qu’il y a déjà eu suffisamment de réchauffement pour que le seuil de 2º soit dépassé si l’atteinte des émissions nettes nulles prend encore un demi-siècle », a déclaré M. Diffenbaugh.

Cette constatation peut susciter la controverse parmi les scientifiques et les décideurs, car d’autres évaluations faisant autorité, notamment le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, ont conclu qu’il est peu probable que le seuil des 2 degrés soit atteint si les émissions nettes sont réduites à zéro avant 2080.

Pourquoi un demi-degré est-il important ?

Franchir les seuils de 1,5º et 2º reviendrait à ne pas atteindre les objectifs de l’Accord de Paris de 2015, dans lequel les pays se sont engagés à maintenir le réchauffement climatique à un niveau « bien inférieur » à 2º au-dessus des niveaux préindustriels, tout en poursuivant l’objectif plus ambitieux de limiter le réchauffement à 1,5º.

La température moyenne de la planète est déjà supérieure de 1,1 °C à ce qu’elle était avant que la combustion de combustibles fossiles ne prenne son essor dans les années 1800, et la litanie des conséquences de ce réchauffement comprend des incendies de forêt plus fréquents, des précipitations et des inondations plus extrêmes, ainsi que des vagues de chaleur plus longues et plus intenses.

Comme ces effets se font déjà sentir, on prévoit que chaque fraction de degré de réchauffement planétaire intensifiera les conséquences pour les populations et les écosystèmes. À mesure que les températures moyennes augmentent, il devient plus probable que la planète atteigne des seuils – parfois appelés points de basculement – qui entraînent de nouvelles conséquences, comme la fonte des grandes calottes polaires ou la disparition massive des forêts. En conséquence, les scientifiques s’attendent à ce que les impacts soient beaucoup plus graves et étendus au-delà de 2º.

En travaillant sur la nouvelle étude, M. Diffenbaugh a déclaré qu’il avait été surpris de constater  que le monde risquait d’atteindre le seuil de 2º, même dans un scénario où les émissions diminueraient rapidement pour atteindre un niveau net nul d’ici 2076. Ce scénario,prévoit une chance sur deux d’atteindre le seuil de 2º d’ici 2054, et environ deux chances sur trois de le franchir entre 2044 et 2065.

Il est toutefois possible d’éviter un changement climatique plus extrême en réduisant rapidement les quantités de dioxyde de carbone, de méthane et d’autres gaz à effet de serre ajoutés dans l’atmosphère. Dans les années qui ont suivi le pacte de Paris sur le climat, de nombreuses nations se sont engagées à atteindre des émissions nettes nulles plus rapidement que ne le reflète le scénario de faibles émissions utilisé dans la nouvelle étude. En particulier, M. Diffenbaugh souligne que de nombreux pays ont des objectifs d’émissions nettes nulles entre 2050 et 2070, notamment la Chine, l’Union européenne, l’Inde et les États-Unis.

« Ces promesses de réduction nette du carbone s’articulent souvent autour de l’objectif de 1,5º de l’Accord de Paris », a déclaré Diffenbaugh. « Nos résultats suggèrent que ces promesses ambitieuses pourraient être nécessaires pour éviter les 2º ».

Pour tirer des enseignements du réchauffement passé

Les évaluations précédentes ont utilisé des modèles climatiques mondiaux pour simuler les trajectoires de réchauffement futur, des techniques statistiques pour extrapoler les taux de réchauffement récents et des bilans carbone pour calculer la vitesse à laquelle les émissions devront diminuer pour rester en dessous des objectifs de l’accord de Paris.

Pour les nouvelles estimations, Diffenbaugh et Barnes ont utilisé un type d’intelligence artificielle appelé réseau neuronal, qu’ils ont entraîné sur les vastes archives de résultats de simulations de modèles climatiques mondiaux largement utilisés.

Une fois que le réseau neuronal a appris des modèles à partir de ces simulations, les chercheurs ont demandé de prédire le nombre d’années avant qu’un seuil de température donné ne soit atteint, en utilisant comme données d’entrée des cartes d’anomalies de température annuelles réelles – c’est-à-dire des observations sur le degré de réchauffement ou de refroidis-sement d’un lieu au cours d’une année donnée par rapport à la moyenne pour ce même lieu au cours d’une période de référence, de 1951 à 1980.

Pour tester la précision du modèle, les chercheurs l’ont mis au défi de prédire le niveau actuel du réchauffement climatique, soit 1,1º, en se basant sur les données d’anomalies de température pour chaque année de 1980 à 2021.

La recherche a correctement prédit que le niveau actuel de réchauffement serait atteint en 2022, avec une fourchette plus probable de 2017 à 2027. Le modèle a également prédit correctement le rythme du déclin du nombre d’années jusqu’à 1,1º qui s’est produit au cours des dernières décennies.

« C’était vraiment le test décisif pour voir nous pouvions prédire le rythme que nous connaissons », a déclaré M. Diffenbaugh. « Nous étions assez sceptiques quant à l’efficacité de cette méthode jusqu’à ce que nous voyions ce résultat. Le fait que l’étude ait une telle précision augmente ma confiance dans ses prédictions du réchauffement futur. »

(Adapté de documents fournis par l’université de Stanford)

31 janvier 2023

https://climateandcapitalism.com/

 

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15 janvier 2023 ~ 0 Commentaire

ccb (fr3)

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Qu’est-ce que le conseil culturel de Bretagne, qui vient d’élire sa nouvelle présidente ?

On en parle souvent, mais à quoi sert vraiment le Conseil culturel de Bretagne ? La réponse à toutes vos questions sur cette institution créée en 2009, qui vient d’élire sa nouvelle présidente.

La nouvelle présidente du Conseil culturel de la Bretagne a été élue le samedi 14 janvier 2023. L’occasion de répondre à quelques questions sur cette institution.

Qu’est-ce que le Conseil culturel de Bretagne ?

C’est un organisme créé pour faire la promotion de la culture bretonne en France et à l’étranger. Grâce à différentes commissions, il fournit au conseil régional des dossiers sur différentes thématiques liées à la culture bretonne. Cette assemblée consultative a un rôle d’études et de recommandations.

Quand a-t-il été fondé ?

L’association défendant la culture bretonne existe depuis la fin des années 70, après la signature de la Charte culturelle bretonne en 1977.

Mais c’est en 2009, sur proposition de Jean-Yves Le Drian, alors président de la région, que cette association devient une institution consultative auprès du conseil régional de Bretagne.

Qui sont ses membres ?

Les membres du Conseil culturel de Bretagne sont des personnalités qualifiées et expérimentées dans leur domaine, qui sont élues par leurs pairs. L’assemblée est composée de 70 membres.

Comment le président est-il élu ?

Le président est élu par les différents membres du Conseil lors d’une assemblée générale.

Vous pouvez retrouver la liste des membres en cliquant sur ce lien.

Quel est son fonctionnement ?

Le Conseil culturel de Bretagne se réunit au minimum 4 fois par an. Il est composé de différentes commissions ou groupes de travail sur des thématiques diverses (langues de Bretagne ; transmission culturelle et création en Bretagne ; patrimoine, sport, tourisme ; droits culturels y compris droits linguistiques).

Les résultats de ces différents travaux sont ensuite transmis au Conseil régional et au Conseil Économique Social et Environnemental Régional (CESER).

Qui est la nouvelle présidente du conseil culturel de Bretagne ?

C’est Rozenn Milin, elle a été élue le samedi 14 janvier 2023. Elle est historienne, journaliste et productrice et donc désormais présidente du conseil culturel de Bretagne.

14/01/2023 Gwendal Kerbastard .

https://france3-regions.francetvinfo.fr/

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07 janvier 2023 ~ 0 Commentaire

étudiants (espagne)

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04 janvier 2023 ~ 0 Commentaire

femmes médecins (the conversation)

medicaments

La disparition progressive des femmes médecins du Moyen Âge, une histoire oubliée

La plupart des « sorcières » persécutées en Europe à partir du 15è siècle étaient en réalité des sages-femmes et des guérisseuses, héritières d’une longue tradition d’exercice laïc de la médecine, plus pragmatique que théorique.

Mais pour raconter l’histoire de ces expertes (avant qu’elles soient totalement évincées), les chercheurs se heurtent à plusieurs obstacles : les informations sont peu nombreuses et disparates, fragmentées en de nombreuses sources très différentes ; sources biographiques, par exemple, mais aussi sources économiques, judiciaires, administratives.

Quelquefois ne subsistent que des prénoms ou des noms, comme ceux des femmes inscrits à l’Ars Medicina de Florence (un traité médical), ou celui de la religieuse apothicaire Giovanna Ginori, inscrite sur les registres fiscaux de la pharmacie dans laquelle elle travaillait pendant les années 1560.

Ces recherches permettent néanmoins de mieux comprendre comment les femmes ont peu à peu été exclues de la médecine, de sa pratique et de ses études, de par un système institutionnel et hiérarchique totalement dominé par les hommes.

La Scola Salernitana

Il faut d’abord évoquer la plus célèbre École de Médecine active au début du Moyen Âge, celle de Salerne, la Scola Salernitana. Elle comptait dans ses rangs plusieurs femmes médecins : Trota (ou Trotula), pionnière de la gynécologie et chirurgienne, Costanza Calenda, Abella di Castellomata, Francesca di Romano, Toppi Salernitana, Rebecca Guarna et Mercuriade, qui sont assez connues et aussi celles qu’on nommait les mulieres salernitanae.

Contrairement aux femmes médecins de l’École, les mulieres travaillaient à un niveau plus empirique. Leurs remèdes étaient examinés par les médecins de l’École, qui décidaient ou non de les accepter, comme en témoignent le manuel Practica Brevis de Giovanni Plateario et les écrits de Bernard de Gordon. A Salerne se croisaient savants chrétiens, juifs et musulmans ; différentes cultures y cohabitaient, faisant de l’École un lieu exceptionnel, vivier de rencontres et d’influences scientifiques.

Des femmes accusées d’exercer illégalement

Cependant, dès 1220, la situation se complique car nul ne peut plus exercer la médecine s’il n’est pas diplômé de l’Université de Paris ou s’il n’a pas obtenu l’accord des médecins et du chancelier de l’Université, sous peine d’excommunication.

Citons l’exemple de Jacoba Felicie de Alemannia. Selon un document produit par l’Université de Paris en 1322, elle traitait ses patients sans connaître « vraiment » la médecine (c’est-à-dire sans avoir reçu d’enseignement universitaire) et était passible d’excommunication ; elle devait par conséquent payer une amende. Les actes du litige décrivent le déroulement d’un examen médical prodigué par cette femme : on apprend qu’elle analysait visuellement l’urine, prenait les pouls, palpait les membres du malade, et qu’elle soignait des hommes. C’est l’un des rares témoignages qui mentionne le fait que les femmes soignaient aussi des hommes.

Le procès de la jeune médecin a lieu pendant une période où l’on dénonçait et condamnait celles et ceux qui n’étaient pas diplômés de l’université. Avant elle, Clarice de Rouen avait été excommuniée pour l’exercice de la profession de médecin pour la même raison – avoir soigné des hommes – tandis que d’autres femmes expertes en médecine furent à nouveau condamnées en 1322 : Jeanne la converse de Saint-Médicis, Marguerite d’Ypres et la juive Belota.

En 1330, les rabbins de Paris sont également accusés d’exercer illégalement l’art de la médecine, ainsi que quelques autres « guérisseurs » qui se faisaient passer pour des experts sans l’être (selon les autorités) : on les taxait d’imposture, même s’ils étaient compétents. En 1325, le pape Jean 22, opportunément sollicité par les professeurs de l’Université de Paris après l’affaire Clarice, s’adresse à l’évêque de Paris Stephen en lui ordonnant d’interdire aux ignorantes de la médecine et aux sages-femmes l’exercice de la médecine à Paris et dans les environs, en insistant sur le fait que ces femmes pratiquaient des sortilèges.

La formalisation des études

L’interdiction progressive de la pratique de la médecine pour le genre féminin a lieu parallèlement à la formalisation du canon des études, le début de contrôle minutieux par les hiérarchies d’enseignants et par les corporations, marginalisant toujours plus les femmes médecins.

Elles continuent pourtant d’exister et d’exercer – parmi les italiennes on connaît les Florentines Monna Neccia, mentionnée dans un registre fiscal, l’Estimo de 1359, Monna Iacopa, qui a soigné les pestiférés en 1374, les dix femmes inscrites à la corporation des médecins de Florence – l’Arte dei Medici e degli Speziali – entre 1320 et 1444, ou les Siennoises Agnese et Mita, payées par la Ville pour leurs services en 1390, par exemple.

Toutefois, pratiquer la médecine devient très risqué pour elles, les soupçons de sorcellerie se faisant de plus en plus pesants.

Malheureusement, les sources officielles manquent de données au sujet des femmes médecins, car elles exerçaient dans une société dans laquelle seuls les hommes accédaient aux plus hautes fonctions.

Malgré tout, le cadre historique que l’on peut reconstituer montre l’existence non seulement de femmes qui étaient expertes et pratiquaient l’art de la médecine, mais aussi de femmes médecins qui ont étudié, souvent à titre non officiel – la plupart étaient instruites par leur père, leur frère ou leur mari.

Les femmes médecins dans les sources littéraires

Les sources non institutionnelles, comme les textes littéraires, sont très précieuses. Par exemple, Bocacce évoque une femme médecin dans le Decameron. Le narrateur, Dioneo, parle d’une certaine Giletta di Nerbona, une femme médecin intelligente qui parvint à épouser l’homme qu’elle aimait – Beltramo da Rossiglione – en récompense d’avoir guéri le roi de France d’une fistule à la poitrine. Boccacce fait dire à Giletta, qui perçoit bien le manque de confiance du souverain en elle, en tant que femme et jeune femme :

« Je vous rappelle que je ne suis pas médecin grâce à ma science, mais avec l’aide de Dieu et grâce à la science de Maître Gerardo Nerbonese, qui fut mon père et un célèbre médecin de son vivant ».

Boccace nous présente donc une femme experte en médecine d’une manière simple et naturelle : c’est peut-être un signe du fait qu’il se référait à des situations plus communes et connues par son public de lecteurs qu’on ne le croit généralement. Ce que dit Giletta au reflète une réalité de l’époque pour les femmes qui pratiquaient la médecine : ce qu’elle sait, elle l’a appris de son père.

Il existe en particulier beaucoup de données concernant les femmes médecins juives, actives en particulier dans le Sud de l’Italie et en Sicile, qui apprenaient l’art médical dans leur familles.

L’Université de Paris a joué un rôle très important dans le processus historique de normalisation et d’institutionnalisation de la profession médicale. Dans son article « Les femmes et les pratiques de la santé dans le Registre des plaidoiries du Parlement de Paris, 1364–1427 », Geneviève Dumas a bien montré l’importance des sources judiciaires parisiennes du 14è et 15è siècle, parce qu’on y trouve la mémoire des femmes qui ont été condamnées pour avoir pratiqué illicitement la médecine ou la chirurgie. Dumas a publié deux procès : celui qui a été mené contre Perette la Pétone, chirurgienne, et contre Jeanne Pouquelin, barbier (les barbiers étaient aussi autorisés à pratiquer certains actes de chirurgie).

Tandis que l’enseignement de la médecine à l’Université de Paris devenait la seule formation valable en Europe et que l’École de Salerne perdait en influence, les femmes ont été peu à peu exclues de ces professions.

La disparition progressive des femmes médecins est à mettre en relation avec les interdictions ecclésiastiques, mais aussi avec la professionnalisation progressive de la médecine et avec la création d’institutions de plus en plus strictes telle que les Universités, les Arts et les Guildes, fondées et contrôlées par des hommes.

En Europe, il faudra attendre le milieu du 19è siècle pour que les premières femmes médecins diplômées puissent exercer, non sans essuyer de vives critiques.

Isabella Gagliardi Professeur Associé d’Histoire du christianisme, Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH)

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