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29 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Les Zombies comme baromètre de l’anxiété capitaliste (Avanti.be)

Les Zombies comme baromètre de l’anxiété capitaliste (Avanti.be) dans Crise

Les représentations modernes des zombies que l’on voit pulluler dans les romans de culture « horror-pop » ou, de manière croissante, dans les films, sont facilement iden- tifiables tout en étant radicalement différentes de leurs racines historiques.

N’importe quel membre de notre culture occidentale moderne est capable de reconnaître la chair grise et souvent en décomposition, les yeux noirs, l’apparence désarticulée, le pas trainant, le gémissement misérable, et bien entendu, la bouche ensanglantée de restes humains récents.

Cependant, la notion de zombie va au-delà de ces peurs faciles ; le zombie, comme d’autres variétés de monstres, incarne une peur qui prévaut dans la société dans son ensemble, une angoisse collective quant à la capacité de destruction rassemblée dans les mains de quelques fous invulnérables. Comme le déclare Peter Dendle dans son essai (*), «  Le zombie est un baromètre de l’anxiété d’une culture »,  le zombie a «  (…) servi de soupape pour les angoisses profondes ressenties à propos de la société, du gouvernement, de la protection individuelle, et de notre déconnexion croissante d’avec nos moyens de survie.  » Selon Dendle toujours, la prévalence du zombie dans la culture populaire serait liée à la peur de la société qu’un événement soudain détruise le statu quo (que ce soient des morts-vivants ou autre chose) et provoque un chaos généralisé dans lequel les gens seraient incapables de se protéger ou de survivre par leurs propres moyens.

On peut dès lors partir de cette idée d’angoisse collective et aller plus loin dans la réflexion pour en discerner la cause sous-jacente et les raisons qui contribuent à cette anxiété du public en général. Cette cause qui prend la forme de la généralisation des zombies dans les films et la littérature, c’est le capitalisme.

Passé et présent Selon Dendle, « Le zombie est une force sans âme qui travaille de manière non réflé- chie pour les intérêts d’autres, ce qui fait référence à la mémoire collective de l’esclavage, c’est à dire une vie sans dignité et privée de sens dans laquelle les actes sont accomplis machinalement. ».

On remonte ici aux origines des zombies: des corps réanimés par des propriétaires bourgeois ou des patrons d’usine dans le but de leur faire réaliser des tâches subalternes pour un salaire de misère et capables de travailler des heures sans se lasser ou commettre d’erreurs. C’est là l’une des premières reprises de la notion de zombie et l’origine de la métaphore capitaliste.

L’économie proto-capitaliste des Etats-Unis du 19e siècle se basait sur le travail des esclaves, et les politiciens pro-esclavagistes de l’époque argumentaient que l’économie du Sud se serait entièrement effondrée si on avait interdit l’esclavage. On peut clairement voir la manière dont la peur et le mépris envers le système capitaliste auront marqués l’esprit des esclaves africains ou haïtiens dont est originaire la culture des zombies. Ils étaient des esclaves parce que l’esclavage était rentable et vital pour l’économie et qu’il n’était pas acceptable qu’ils mettent en faillite les propriétaires d’esclaves par une résistance implicite au système.

A partir de là, le zombie passe de l’état de clone du travailleur à celui de monstre sangui-naire, dont la personnalité n’existe plus et dont la chair se décompose sur les os, animé d’une faim insatiable et, plus important encore, qui devient une horde capable de détruire toute la société humaine. Les zombies sont passés de force de travail bon marché à l’apocalypse, et ils n’ont jamais été aussi populaires que depuis que le capitalisme a conquit le monde. La métaphore capitaliste nous vient de « Dawn of the dead », un film de George Romero de 1978 dans lequel le personnage principal tente de survivre à l’apocalypse en trouvant refuge dans un supermarché. Les survivants y trouvent une sécurité temporaire et y retournent à leurs racines consuméristes ; ils saccagent le centre commercial pour prendre les produits. Après avoir observé ce comportement de ses camarades d’infortune en même temps que celui des zombies, il dira : « Ils sont nous ».

On trouvera plus tard une expression plus subtile de la métaphore dans le cycle des « Residents Evil » et dans d’autres livres ou films dans lesquels l’arrivée des zombies et directement due à la soif de profit par des entreprises sans scrupules. Cette vision provient sans doute d’une méfiance croissante envers les grands conglomérats dont le PIB dépasse celui de nations entières : Wal-Mart (chaîne de supermarchés américaine – ndt), par exemple, « pèse » plus que l’économie de l’Arabie Saoudite. (…)

Troubles de l’anxiété Le zombie, comme nous le savons aujourd’hui, est par sa nature même une créature stupide qui a autrefois été un être humain, un individu sensible avec un nom et un libre arbitre, mais qui a été déformé pour devenir un consommateur vorace sans pensées ou émotions. Il déambule à travers les rues de la ville, autour de petites villes et le long des routes sans réflexion ni désirs, sinon celui de consommer n’importe quelle chair humaine.

Si l’on prend en compte certaines critiques anticapitalistes, on trouve une étrange similitude entre les zombies et les consommateurs de l’économie capitaliste, du moins en termes de comportements. Les masses sortent de chez elles et affluent vers les centres commerciaux et les grands magasins, elles donnent volontairement le fruit de leur travail en échange de marchandises et souvent elles ne savent même pas vraiment pourquoi elles font cela. Un trait caractéristique du zombie est la perte de sensibilité de l’individu une fois transformé en mort-vivant et c’est la même perte de sensibilité qui se produit chez l’individu au sein d’une culture capitaliste consumériste, manipulée par le marketing de masse et la publicité. Sur la question de la perte du libre arbitre, l’auteur Chuck Palahniuk écrit avec humour : « Les spécialistes de la Grèce antique disent que les gens de l’époque ne voyaient pas leurs pensées comme leur appartenant. Quand les Grecs anciens avaient une pensée, ils se la représentaient comme si un dieu ou une déesse donnait un ordre… Maintenant, les gens entendent une publicité pour des chips et se précipitent pour les acheter, mais ils appellent cela le libre arbitre. Au moins, les Grecs anciens étaient honnêtes. » (…)

Source :
http://blog.thezeitgeistmovement.com/blog/dt-robb/zombie-barometer-capitalist-anxiety
Traduction française pour Avanti4.be : Sylvia Nerina D.T. Robb 29 octobre 2013

http://www.avanti4.be/analyses/article/les-zombies-comme-barometre-de-l-anxiete

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29 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

François Baroin évoque les « 39 heures payées 35″ (Bfm.tv)

François Baroin évoque les

Et le travail des enfants, t’y as pas pensé?

L’ex-ministre du Budget était l’invité de BFM Business, vendredi 25 octobre. Il a évoqué le »contexte favorable » dont bénéficie François Hollande, et imaginé ce que la droite aurait fait à sa place. (…)

« 39 heures payées 39, cela ne règle pas le problème » Avec ce contexte plus favorable, qu’aurait donc fait la droite pour redresser le pays? Pour François Baroin, il est clair que la solution proviendra d’un « choc de compétitivité », qu’il avait prévu de financer via la fameuse « TVA sociale ».  Mais aussi, peut-être, par la suppression des 35 heures. Là, un problème se pose: « si on passe à 39 heures, il faut avoir le courage de dire que ce sera 39 heures payées 35. C’est ça, le problème de compétitivité supplémentaire.  Mais 39 heures payées 39, ça ne règlera pas le problème ! », a-t-il affirmé. « Donc Nicolas Sarkozy est parti d’une défiscalisation des heures supplémentaires pour redonner du pouvoir d’achat ». Cela aurait pu être une étape vers la suppression des 35 heures « si le constat social permettait d’avancer la-dessus ». Le 25/10/2013 à 21:09

http://www.bfmtv.com/economie/francois-baroin-evoque-39-heures-payees-35-632100.html

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29 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Maman, qui décide des économistes invités aux «P’tits bateaux» ? (Acrimed)

Maman, qui décide des économistes invités aux «P’tits bateaux» ? (Acrimed) dans Economie picsou

« Les p’tits bateaux », émission de France Inter consistant à demander à des spécialistes de répondre à des questions posées par des enfants, se fixe la noble tâche de vulgariser des connaissances.

Mais parfois, et spécialement quand la question porte sur l’économie, la pédagogie flirte impudemment avec la propagande. Nous avons déjà eu l’occasion de signaler ce genre d’explications à sens unique, mais manifestement sans beaucoup de répercussions sur la ligne éditoriale : dimanche 13 octobre 2013, nouvelle leçon de choses aux allures de catéchisme libéral.

C’est Romane, 10 ans, qui pose la question : « Je voudrais savoir qui décide des prix de ce qu’on mange ». Et c’est Alexandre Delaigue, « normalien et agrégé d’économie » qui se charge de la réponse. Et Delaigue commence très fort, par une anecdote « probablement fausse », comme il le signale lui- même, et sans rapport avec la question posée, comme il ne le précise pas : « Dans les années 80, un représentant de l’Union soviétique visite un supermarché » occidental et qui, pour la faire courte, est « fasciné » par ce qu’il voit. Anecdote redoublée par une autre, la même d’ailleurs, mais assurément vraie celle-là, puisque « vécue » par notre économiste : « J’ai rencontré quelqu’un qui venait de Pologne […] que j’ai vu effectivement pleurer dans un supermarché… »

Quelle conclusion doit-on en tirer ? Delaigue ne l’indique pas et passe sans transition à la réponse : « En fait, la réponse à la question est très intéressante parce que cette réponse c’est « personne » […] qu’est-ce qui fait qu’entre guillemets, ça marche, c’est un mécanisme décentralisé dans lequel per- sonne ne décide. » Et notre économiste « éconoclaste » (selon son propre blog) d’expliquer que « per- sonne ne réfléchit à l’ensemble, il n’y a pas un grand commissaire à la nourriture en France qui essaierait d’identifier tous les producteurs, toutes les demandes et de le faire », pour finalement avouer que « c’est un mécanisme beaucoup plus fascinant qu’un mécanisme centralisé parce que justement on n’y comprend rien ».

Plutôt que d’analyser ce mécanisme auquel « on » ne comprend rien, et dans lequel personne n’est responsable de rien, « on » affirmera simplement que « ça marche », puisque « l’histoire a tran- ché » en sa faveur, « mais aussi l’expérience [qui] montre que ce mécanisme est beaucoup plus efficace ».

Romane n’en saura pas plus, mais bénéficiera de deux « arguments » supplémentaires (et hors- sujet), en faveur du libéralisme : une « dimension de motivation » (selon la « question » de la journa- liste : « c’est motivant pour les travailleurs, tandis que si on leur impose une règle, qu’ils travaillent plus ou moins, le résultat sera le même ? » [sic]), et une « dimension de connaissance » (« Si en Colom- bie vous faites un café pas bon […] le mécanisme de marché va vous dire : il est pas bon », dixit Delaigue).

Des arguments qui montrent surtout qu’il s’agit moins d’expliquer un processus – et encore moins de proposer différentes manières d’appréhender la question posée par Romane –, que de le présenter comme un « mécanisme fascinant », et de le justifier. À choisir, vous prenez le marché libre qui marche, ou l’URSS qui fait pleurer les gens dans les supermarchés ?

Pas de doute, c’est la même affectueuse main du marché, efficace et motivante, qui doit élire les économistes ayant droit de cité dans « Les p’tits bateaux ». par Olivier Poche, le 23 octobre 2013

http://www.acrimed.org/article4171.html

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22 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Accord nucléaire Londres-EDF : les plus gros mensonges (Odn)

Accord nucléaire Londres-EDF : les plus gros mensonges (Odn) dans Ecologie & climat dvd_tintin_03_01

Les dirigeants d’EDF, accompagnés par la plupart des médias français, mentent effrontément concernant l’accord nucléaire Londres/EDF.

Voici les principales rectifications à connaître.

- L’accord nucléaire EDF/Londres est définitif

FAUX
Non seulement il reste encore quelques éléments à finaliser dans cet accord multipartites (Londres, EDF, le chinois CGNPC, peut-être Areva) mais, SURTOUT, cet accord va ensuite être étudié en détail – pendant environ une année – par la Commission européenne. Or, il y a de bonnes chances que cette dernière annule tout (cf http://observ.nucleaire.free.fr/accord-edf-londres.htm ) car l’accord en question revient à subventionner massivement, avec l’argent public et/ou les factures des citoyens, une activité lourdement déficitaire.

- EDF va construire deux réacteurs EPR à Hinkley Point

PEUT-ETRE.
Mais le projet sera pratiquement anéanti si la Commission européenne annule l’accord Londres/EDF. Même les riches Chinois hésiteront à reprendre le projet sans de puissantes subventions publiques.

- Cet accord est la preuve de l’attractivité du réacteur français EPR

FAUX.
En réalité, comme personne ne veut d’EPR, EDF a carrément racheté au prix fort (15 milliards) British energy, renommé EDF energy, pour que celui-ci commande des EPR. Ce sont donc finalement les Français qui vendent des EPR à des Français, grâce à l’argent d’EDF. La ficelle est grossière. et ruineuse.
- Cet accord est la preuve de la rentabilité du nucléaire

FAUX.
Au contraire, la production d’électricité avec de nouveaux réacteurs nucléaires est une activité tellement déficitaire que EDF a exclu de se lancer sans de puissantes subventions publiques et, surtout, sans un prix d’achat garanti par Londres qui devra couvrir les pertes du projet pendant 35 ans !
- Si la construction des réacteurs a vraiment lieu, cela rapportera de l’argent à la France

FAUX.
Les rares précédentes ventes d’EPR ont été de graves flops financiers pour la France car, pour convaincre des acheteurs de se lancer, les EPR ont été bradés à 3 milliards (EPR vendu à la Finlande), 3,5 milliards (EPR vendu… à la France), et 3,6 milliards les deux (EPR bradés à la Chine). Or les chantiers de Finlande et de Flamanville montrent que le coût réel d’un EPR est environ de 10 milliards.
Cette fois, l’EPR semble être vendu à un prix beaucoup plus proche du coût réel : 9,5 milliards par réacteur. Mais c’est EDF (plus précisément sa filiale EDF energy) qui les achète, les Français sont donc les premiers à payer le vrai coût – ruineux – des EPR ! Cf http://reacteur.epr.free.fr
- Cet accord signe le « grand retour » du nucléaire en Grande-Bretagne

FAUX
Quand bien même les deux réacteurs annoncés verraient le jour, probablement dans plus de 10 ans, la réalité est que de nombreux réacteurs britanniques, très âgés, vont fermer entre temps. C’est en particulier le cas de ceux rachetés en 2008 par EDF lors de son acquisition de British energy : pour construire peut-être de nouveaux réacteurs, EDF est d’abord devenu propriétaire d’antiquités.
Londres prétend faire passer de 18% à 40% la part du nucléaire dans la production nationale d’électricité, or il est bien plus probable de voir cette part passer en dessous des 10%…
- Cet accord signe le « grand retour » du nucléaire sur la planète

FAUX
La part du nucléaire dans l’électricité mondiale est passée de 17% en 2001 à 9,5% aujourd’hui. Il y a bien quelques dizaines de réacteurs en chantier (principalement en Chine), lancés avant Fukushima, mais ils seront très loin de compenser les centaines de réacteurs qui vont fermer dans les 20 ans : la majorité des 380 réacteurs encore en service sur Terre sont très anciens et ont commencé à fermer. Sans parler de ceux qui pourraient bien causer entre temps de nouvelles catastrophes.

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16 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Paradoxe : les êtres humains, dont les Français, n’ont jamais été aussi riches! (Bastamag)

 

Paradoxe : les êtres humains, dont les Français, n’ont jamais été aussi riches! (Bastamag) dans Crise richesRedistribution des richesses ?

 

Les inégalités ne cessent de croître. Pourtant la richesse monétaire des individus, à l’échelle mondiale, a doublé en une décennie ! Qui détient ces fortunes ? Quels sont les pays qui tirent leur épingle du jeu ? Quelle serait la richesse de chaque Français si on répartissait l’argent de manière égalitaire ? Réponses. La richesse globale – ce que possède en valeur monétaire l’ensemble des 4,7 milliards d’êtres humains adultes – a battu un nouveau record historique en 2013 : 241 000 milliards de dollars (241 trillions), selon le rapport annuel sur la « richesse globale », publié début octobre par le groupe Crédit suisse, l’une des principales banques mondiales [1]. Malgré un affaissement en 2008, suite à la crise des subprimes, depuis 2000, cette richesse monétaire a doublé ! Pour calculer cette richesse individuelle, le Crédit suisse, s’appuyant sur les données nationales des 197 Etats, prend en compte les actifs financiers – compte épargne, portefeuille d’actions, fonds de pension privés, participations au capital – et le patrimoine non financier – immobilier principalement – de chaque individu, puis en soustrait la dette. Les actifs et les dettes détenues par l’Etat, « qui ne peuvent être facilement attribués à des particuliers », sont exclus de ce calcul, ainsi que les versements liés aux politiques sociales publiques, comme en France les pensions retraite de l’assurance vieillesse.

70% de pauvres

En moyenne, chaque adulte détient en théorie 51 600 dollars. Jamais les êtres humains n’ont été aussi fortunés, précise la banque ! Tout cela est bien sûr virtuel. Car le Crédit suisse dresse un panorama de la répartition de cette richesse. Et le fossé des inégalités est toujours aussi abyssal. Moins de 1% de la population possède à elle seule 40% des richesses mondiales. Et 83% de cette richesse est détenu par un relatif petit groupe de 400 millions d’individus (qui possèdent plus de 100 000 dollars chacun). Soit un peu plus de 8% de la population de la planète, résidant en Amérique du Nord, en Europe de l’Ouest, dans quelques émirats du Golfe, en Australie ou au Japon. Sûrement parce que ce sont les seuls à véritablement créer de la richesse…

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Tout en bas de la pyramide, près de 70% des habitants – 3,2 milliards de personnes, principalement en Afrique subsaharienne et en Inde – se partagent 3% des richesses, soit moins de 10 000 dollars par individu. Entre les deux, une « classe moyenne » mondiale, rassemble les 23% de la population qui disposent d’un patrimoine de 10 000 à 100 000 dollars. Pour illustrer ces chiffres globaux, imaginez 12 individus qui doivent se partager 12 dollars. Au vu du mode de répartition actuel, un seul individu récupèrera 10 billets, les 11 autres se contentant des deux restant. Un modèle de fraternité…

La France, un éden de riches Si la richesse globale augmente, la moitié de l’Humanité n’en bénéficie qu’à hauteur de 1%, rappelle le Crédit Suisse. Cette augmentation est aussi inégale selon les pays. Le Japon est le grand perdant, avec une baisse de 20% de sa richesse par individu, suivi par l’Argentine, le Brésil et la Russie. A l’inverse, les États-Unis ont engrangé 8 000 milliards de dollars cette année. Loin devant la Chine et l’Allemagne. Et la France dans tout ça ? En matière de richesse globale, elle se porte bien, merci. Malgré le « pilonnage fiscal » dénoncé par la droite et l’extrême droite, et le manque de « compétitivité » des salariés claironnée par le Medef, la France est le 4ème pays où les individus se sont le plus enrichis en 2013, juste derrière l’Allemagne et la Chine. Si cette richesse était répartie de manière totalement égalitaire, chaque citoyen adulte disposerait d’environ 225 000 euros. Avec les Luxembourgeois, les Français seraient ainsi les citoyens les plus fortunés de la zone euro, devançant largement l’Allemagne (150 000 euros par adulte). Évidemment, il n’en est rien.

Une classe moyenne déclassée ? Malgré « la haine des riches » qui sévit (à en croire la Une d’un news magazine), ceux-ci continuent d’accroître leur fortune. La France décroche même la médaille de bronze mondiale du nombre de millionnaires, derrière les États-Unis et le Japon, avec 2 210 000 millionnaires (en dollars), soit 4,6% de la population adulte [2]. Vient ensuite une grosse classe moyenne relativement aisée au vu de la situation mondiale : 51% de la population française possède entre 100 000 et un million de dollars. Une richesse générée en grande partie par la valeur de l’immobilier. Enfin une classe moyenne « inférieure » (entre 10 000 et 100 000 dollars) et « populaire » (moins de 10 000 dollars) représente chacune un peu plus de 20% de la population.

Richesse par adulte dans les pays de la zone euro :
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« L’Europe dans son ensemble représente 34% des individus dans le top 1% des détenteurs de la richesse mondiale, et la France à elle seule constitue près d’un quart du contingent européen. Cela reflète non seulement la richesse nette moyenne élevée des ménages français, mais aussi une plus grande inégalité financière que celle observée dans la plupart des autres pays de l’Union européenne », commente le Crédit Suisse. Une tendance qui se confirme depuis au moins dix ans, au vu de l’impressionnante progression du niveau de vie des 0,01% des Français les plus riches (voir ici). Les think tanks néo-libéraux hurleront sans doute à la manipulation marxiste ! L’oligarchie hexagonale rétorquera probablement qu’en nombre de méga riches – les individus possédant plus de 50 millions de dollars –, la France n’est qu’en 7ème position, derrière les indépassables États-Unis, suivi de loin par la Chine, l’Allemagne, la Suisse, le Royaume-Uni et le Japon. Triste sort !

Ivan du Roy par Ivan du Roy 16 octobre 2013

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13 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Crédit suisse:

 

Crédit suisse: dans Austérité credit_suisse_global_wealth

Le Crédit Suisse a réalisé un graphique qui illustre la répartition mondiale de la richesse.

32 millions de personnes – une masse légèrement supérieure à celle du Benelux, soit 0,7% de la population mondiale – possèdent  un total de 41% de toutes les richesses de la planète ou 98.700 milliards de dollars.

Basé sur le même graphique, nous apprenons que 3,2 milliards de personnes – 68,7% de la population adulte dans le monde – possèdent 3% de la richesse mondiale ou 7.300 milliards de dollars.

http://www.express.be/business/fr/economy/si-un-graphique-doit-vous-mettre-mal-a-laise-esperons-que-cela-soit-celui-ci/196870.htm

Commentaire: Heureusement qu’il y a des gens qui travaillent à nous faire oublier cela! Hein, Manuel!

 

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07 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

France, une guerre de classes (Essf)

France, une guerre de classes (Essf) dans A gauche du PS riches-et-leurs-chiants-640x

Pourquoi ce titre la Violence des riches? Quels en sont les différents aspects?

Nous avons voulu faire la synthèse des différentes formes de violence qu’exercent les familles les plus riches de notre pays. La violence, ce n’est pas seulement les agressions physiques mais tous les moyens utilisés pour maintenir les uns dans le besoin et l’incertitude, les autres dans la richesse. D’abord la violence économique, avec la mise au chômage pour des raisons de spéculation financière de millions de personnes. Ensuite, la violence politique, idéologique, qui manipule la pensée. Elle s’accompagne de l’utilisation d’une langue de bois particulièrement perverse qui travestit la réalité: on peut parler d’escroquerie linguistique quand on parle par exemple de «partenaires sociaux».

Des chiffres sont assénés en permanence comme justification des politiques sans que les Français aient les moyens de juger de leur pertinence. Il y a la violence de l’espace: les classes populaires et les classes moyennes inférieures sont reléguées à la périphérie des villes. On n’est plus dans une lutte des classes au grand jour comme avant; on est passé à une guerre de classes avec des formes de violence multiformes, visibles et invisibles. Les salariés ordinaires sont présentés comme une charge pour leur employeur, des bénéficiaires d’avantages nuisibles pour la compétitivité. Les chômeurs, eux, sont des parasites, des paresseux, des fraudeurs. L’immigré est érigé en bouc émissaire. Cela conduit à des formes de tétanisation des classes populaires, une perte de repère, voire une incapacité à penser le changement.

La bourgeoisie reste une classe mobilisée?

Oui, nettement. Alors qu’il y a une forme de dislocation des classes populaires. Il faut noter à cet égard l’impact des politiques de la ville mises en place par les socialistes vers 1983-1984. Elle n’a pas rempli ses objectifs affirmés mais on a abouti à une forme de territorialisation de la classe ouvrière qui vit maintenant pour une large part dans des périphéries souvent désignées par des expressions dévalorisantes ou des sigles incompréhensibles réservés aux quartiers pauvres, alors que les quartiers bourgeois conservent des dénominations traditionnelles ou bien gagnent des désignations du type «triangle d’or». Cela s’inscrit dans le mouvement qui vise, de la part de la bourgeoisie, à faire perdre à l’ennemi de classe son identité sociale. La trahison des valeurs de la gauche par le PS joue aussi son rôle dans le désarroi populaire.

On peut aussi penser que des formes de violence plus traditionnelles sont en réserve, comme quand Manuel Valls (ministre de l’Intérieur) dénonçait par avance les ouvriers de Goodyear?

C’est certain. La classe ouvrière est un «ennemi de l’intérieur» et des formes de violence plus ouvertes peuvent être utilisées ou sont envisagées. Ce n’est pas pour rien que le gouvernement s’est opposé à la loi d’amnistie sociale. La police se dote d’équipements modernisés, de drones…

Le gouvernement Villepin (2005-2007) a ressuscité des textes datant de la guerre d’Algérie. Mais ils préfèrent utiliser la violence économique et idéologique, c’est efficace: un salarié qui a des échéances à payer pour ses crédits hésitera plus à faire grève. Certes, la violence traditionnelle reste en réserve.

Pour désigner le Parti socialiste, vous utilisez dans votre livre l’expression «deuxième droite». Pourtant, comme vous l’écrivez, à Neuilly-sur-Seine, on choisit massivement la droite traditionnelle?

Nous connaissons pas mal de grands bourgeois qui ont voté Hollande. Sur le fond, nous pensons que l’oligarchie a besoin de l’alternance pour donner l’apparence du changement. Et puis Hollande fait passer des mesures que Sarkozy (président de 2007 à 2012, antérieurement ministre de l’Intérieur et des Finances sous la présidence Chirac) aurait eu des difficultés à prendre.

Nous faisons référence dans notre livre aux réseaux de Hollande dans la finance (son trésorier de campagne en 2012, Jean-Jacques Augier, est dans le même temps actionnaire de deux sociétés domiciliées dans un paradis fiscal) et à cet ouvrage auquel il a participé en 1985, La gauche bouge, qui assumait complètement le tournant libéral du PS en 1983 et voulait l’accentuer.

Le Front national est-il considéré par la bourgeoisie ou certains de ses secteurs comme une alternative possible?

Oui… mais une alternative électorale pour le peuple. La bourgeoisie pour le moment ne veut pas du Front national au pouvoir. Par contre, elle préfère un FN à 25% plutôt que le Front de gauche, le NPA (Nouveau parti anti-capitaliste), LO (Lutte ouvrière), si possible ensemble, à ce niveau-là. Ce serait plus dangereux pour elle, surtout que l’on ne peut pas imaginer que ces partis atteignent de tels scores sans mouvements sociaux.

Le PS lui aussi utilise le Front national. Le principal parti qu’apprécie la bourgeoisie, toujours pour le peuple, c’est celui des abstentionnistes. L’abstention, on le sait, touche avant tout les milieux populaires. Il existe des textes complètement élaborés qui permettraient de la réduire, de décompter les votes blancs: ces projets de loi restent aux oubliettes.

Certaines analyses mettent l’accent sur les différences entre bourgeoisie financière et industrielle. Qu’en pensez-vous?

En fait, ce que nous constatons surtout c’est que l’interpénétration entre finance et industrie augmente de jour en jour. Le monde industriel est financiarisé. Il y a le lien avec les actionnaires ou avec les banques. Certains groupes industriels possèdent des banques. Des PME (Petites et moyennes entreprises) peuvent être dépendantes du crédit bancaire. En dehors des entreprises solidaires, c’est à peu près le même univers. Il faut aussi noter le lien entre la finance, la haute administration, et le monde politique.

Un exemple: la façon dont, en juillet 2013, la commission de contrôle de la Caisse des dépôts, présidée par le socialiste Henri Emmanuelli, a avalisé un décret (préparé dans les services de Pierre Moscovici, ministre des Finances du gouvernement Ayrault) transférant 30 milliards d’euros de fonds des caisses d’épargne vers les banques. (Publié sur le site du NPA)Publié par Alencontre le 4 – octobre – 2013

[1] Collection Zones, La Découverte, 17 euros

http://alencontre.org/europe/france/france-une-guerre-de-classes.html

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02 octobre 2013 ~ 0 Commentaire

Brest, Jabil : nouvelle période de chômage partiel en vue (OF)

Brest, Jabil : nouvelle période de chômage partiel en vue (OF) dans Brest et région jabil

Chômage partiel en vue chez Jabil

Pour la troisième fois en trois années consécutives, Jabil devrait être touché par une mesure de chômage partiel. La reprise d’activité n’est toujours pas au rendez-vous. La période commencerait le 14 octobre pour s’achever le 30 avril. À l’heure actuelle, le site brestois emploie 160 personnes. Le site de Gallargues (15 personnes) qui dépendait de Brest a quant à lui été fermé le 30 juin.

Immobilier cédé Le site de Kergaradec devenu trop grand depuis le déménagement d’Alcatel dans la zone de Prat-Pip à Guipavas a été cédé en partie à l’agence immobilière J2D. Au total, 54 000 m2 comportant deux bâtiments et un restaurant ont été vendus. Selon nos informations, la direction chercherait à louer un local plus petit, plus conforme avec son activité. Aujourd’hui, seulement 20 % du site serait exploité.

Nouveaux patrons Le site brestois a connu un changement à sa tête. Ludovic Hareng a succédé à Michel Petit. La tâche n’est pas aisée : il faut trouver de nouveaux débouchés pour remonter la pente. Problème : l’avenir de Jabil est intimement lié aux décisions prises par Alcatel, qui reste son principal client. Et les perspectives d’Alcatel ne sont pas spécialement bonnes. Le nouveau P-DG doit s’exprimer le 8 octobre. « Suivant l’annonce qu’il fera, cela pourrait nous faire très mal », annonce Serge Roudaut, secrétaire du comité d’entreprise. Il redoute qu’Alcatel renonce à l’activité de centraux téléphoniques d’entreprise qui n’est plus compétitive aujourd’hui, à cause des évolutions technologiques d’Internet et de la concurrence chinoise, particulièrement féroce. Économie mercredi 02 octobre 2013

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Brest.-Jabil-nouvelle-periode-de-chomage-partiel-en-vue_40779-2234584——29019-aud_actu.Htm

Commentaire: Jabil est un exemple de lutte combative et prolongée pour défendre l’emploi.

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27 septembre 2013 ~ 0 Commentaire

FMI et Banque mondiale : l’heure du bilan (Cadtm)

FMI et Banque mondiale : l’heure du bilan (Cadtm) dans Altermondialisme fmi

En 2014, la Banque mondiale et le FMI auront 70 ans d’existence. En octobre 2013, elles tiennent comme d’habitude leur réunion annuelle à Washington. De nombreuses organisations, dont le CADTM, appellent ensemble à une semaine d’action contre la dette illégitime et les institutions financières internationales qui se déroulera à l’échelle internationale du 8 au 15 octobre 2013 |1|.

  • 1) Depuis leur création en 1944, la Banque mondiale (BM) et le FMI ont soutenu activement toutes les dictatures et tous les régimes corrompus du camp allié des États-Unis.
  • 2) Ils piétinent la souveraineté des États en violation flagrante du droit des peuples à disposer d’eux-même du fait notamment des conditionnalités qu’ils imposent. Ces conditionnalités appauvrissent la population, accroissent les inégalités, livrent les pays aux transnationales et modifient les législations des États (réforme en profondeur du Code du travail, des Codes miniers, forestiers, abrogation des conventions collectives, etc) dans un sens favorable aux créanciers et « investisseurs » étrangers.
  • 3) Bien qu’ils aient détecté des détournements massifs, la BM et le FMI ont maintenu, voire augmenté, les montants prêtés aux régimes corrompus et dictatoriaux alliés des puissances occidentales (voir le cas emblématique du Congo-Zaïre de Mobutu après le rapport Blumenthal en 1982).
  • 4) Ils ont aidé par leur soutien financier la dictature d’Habyarimana au Rwanda jusqu’en 1992, ce qui a permis de quintupler les effectifs de son armée. Les réformes économiques qu’ils ont imposées en 1990 ont déstabilisé le pays et exacerbé des contradictions latentes. Le génocide préparé depuis la fin des années 1980 par le régime d’Habyarimana est perpétré à partir du 6 avril 1994, faisant près d’un million de morts chez les Tutsis (et les Hutus modérés). Par la suite, la Banque mondiale et le FMI ont exigé le remboursement de la dette contractée par le régime génocidaire.
  • 5) Ils ont soutenu d’autres régimes dictatoriaux de l’autre camp (Roumanie de 1973 à 1982, Chine à partir de 1980) afin d’affaiblir l’URSS avant son implosion en 1991.
  • 6) Ils ont soutenu les pires dictatures jusqu’à ce qu’elles soient renversées. Exemples : le soutien emblématique à Suharto en Indonésie de 1965 à 1998, à Marcos aux Philippines de 1972 à 1986, à Ben Ali en Tunisie et à Moubarak en Égypte jusqu’à leur renversement en 2011.
  • 7) Ils ont activement saboté des expériences démocratiques et progressistes (de Jacobo Arbenz dans la première moitié des années 1950 au Guatemala aux sandinistes au Nicaragua dans les années 1980 en passant par Salvador Allende au Chili de 1970 à 1973).
  • Huit) La Banque et le FMI exigent des peuples, victimes des tyrans qu’ils financent, le remboursement des dettes odieuses que ces régimes autoritaires et corrompus ont contractées.
  • 9) De même, la Banque et le FMI ont exigé de pays qui ont accédé à l’indépendance à la fin des années 1950 et au début des années 1960 qu’ils remboursent les dettes odieuses contractées par les anciennes puissances coloniales pour les coloniser. Cela a été notamment le cas en ce qui concerne la dette coloniale contractée par la Belgique auprès de la Banque mondiale pour compléter la colonisation du Congo dans les années 1950. Rappelons que ce type de transfert de dettes coloniales est interdit par le droit international.
  • 10) Dans les années 1960, la Banque mondiale et le FMI ont soutenu financièrement des pays comme l’Afrique du Sud de l’apartheid et le Portugal qui maintenait sous son joug des colonies en Afrique et dans le Pacifique alors que ces pays faisaient l’objet d’un boycott financier international décrété par l’ONU. La Banque mondiale a soutenu un pays qui en avait annexé un autre par la force (annexion du Timor oriental par l’Indonésie en 1975).

26 septembre par Eric Toussaint Lire la suite

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26 septembre 2013 ~ 0 Commentaire

Edito, crise: an 5

Edito, crise: an 5 dans Crise djOZU

Ce n’est pas une crise, c’est un hold up!

Il y a cinq ans, la faillite de la banque Lehman Brothers le 15 septembre 2008 marquait aux yeux de tous le début de la crise économique mondiale. Cependant, si les crises économiques démarrent généralement dans la sphère financière, leurs origines réelles se trouvent dans la logique profonde du capital : la production pour le profit.
Dès la crise de 1857, Marx comparait les économistes qui voient dans la spéculation l’origine des crises à ces charlatans qui croient que la fièvre est à l’origine des maladies alors qu’elle n’en est que le symptôme.
Les gouvernants annoncent périodiquement la fin de la crise, comme aujourd’hui à l’occasion du petit rebond de la zone euro… Plus réaliste, le quotidien économique les Échos a publié le 16 septembre une analyse intitulée « Crise : et si nous étions en 1934 ? », mettant l’accent sur les différentes phases de la grande crise des années 30. Lors de celle-ci, certains pays, comme les USA, avait semblé en passe de redémarrer avant de replonger dans la récession en 1937.
La crise actuelle est du même ordre. L’Europe est le maillon faible, mais les incertitudes sont fortes dans le reste du monde. De ce type de crise, le capitalisme ne sort pas sans modification majeure, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur les plans sociaux et politi- ques. Le fil conducteur des politiques bourgeoises est clair : faire payer la crise à « ceux d’en bas », par la pression sur les salaires et les revenus sociaux, la casse du droit du travail et l’austérité.
Le 12 mai dernier, le quotidien américain New York Times a publié une tribune de deux spécialistes de la santé publique intitulée « Comment l’austérité tue », insistant sur l’impact des politiques d’austérité en termes de suicides et de mortalité supplémentaires.
Ils évaluent ainsi à 4 750 le surplus de suicides aux USA entre 2007 et 2010. Ces politiques ne tuent pas que les hommes, elles détruisent la planète à travers la course effrénée à des sources d’énergie à bas prix, dont témoignent aussi bien le gaz de schiste que la quasi-indifférence des décideurs à ce qui se passe à Fukushima.
Alors oui, plus que jamais et malgré les difficultés, la lutte contre le capital est justifiée et indispensable. Non seulement contre les attaques quotidiennes, mais aussi pour une alternative socialiste à ce système mortifère.

Henri Wilno Jeudi 26 septembre 2013 Publié dans : Hebdo L’Anticapitaliste – 210 (26/09/2013)

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