Archive | Douarnenez, le Cap

18 mai 2023 ~ 0 Commentaire

douarnenez (npa)

Crédit Photo Max NPA Douarnenez

À Douarnenez, la croisière n’amuse pas

Le NPA Douarnenez (Finistère) était présent samedi 6 mai de bonne heure aux côtés du collectif Sémaphore pour accueillir chaleureusement les croisiéristes du paquebot SilverWind au port du Rosmeur. On vous explique pourquoi et pourquoi on recommence le 21 mai.

Construit en 1995 pour 300 passagers et autant de membres d’équipage, ce paquebot a vu sa coque plus tard doublée pour affronter les glaces de l’Antarctique. Durant l’été austral, ce navire propose cyniquement à de riches passagers faire des selfies devant les derniers glaciers. Outre l’aberration écologique, l’affluence chaque année plus importante crée aussi de réels problèmes de sécurité. En 2019, une avarie sur un navire de la compagnie du Ponant fut à l’origine d’un incendie, obligeant l’évacuation du navire dans des mers dangereuses et glacées, à des milliers de kilomètres de moyens de sauvetage et d’hôpitaux.

Tourisme de luxe des glaciers au littoral du Finistère

Au printemps, en remontant vers le Grand Nord, ces paquebots en profitent pour proposer des croisières européennes. Le SilverWind proposait alors une croisière Lisbonne-Londres pour la modique somme de 1000 euros parjour. FlattéEs de faire partie d’une de leurs quatre escales bretonnes, les Douarnenistes se sont donc organiséEs pour leur préparer un comité d’accueil. Environ une soixantaine de personnes se sont rassembléEs sur la jetée du Rosmeur autour de 8h30 le samedi 6 mai. Quand vers 10h un tender (embarcation permettant le transbordage du paquebot au ponton) chargé de touristes fortunéEs a débarqué sa cargaison (une trentaine de touristes), la petite dizaine de militaires de la maréchaussée présente n’a pu ouvrir un passage dans la foule déterminée et solidaire. Le tender est donc reparti comme il était venu, remportant les touristes dans leur palais flottant, sous les hourras de la foule.

Rapidement les manifestantEs quittent le quai. France 3 Bretagne arrive après la bataille mais peut interviewer une touriste australienne ayant débarqué plus tôt avec un autre groupe, qui ne comprend visiblement pas ce qui lui est reproché. Ces images font l’ouverture du JT régional et national de France 3 de 19h, et sont reprises dans l’émission C ce soir sur France 5 le lundi.

Les avis sont partagés sur l’industrie de la croisière

Depuis le débat fait rage à Douarnenez. La presse quotidienne régionale relaie le mécontentement des commerçantEs vexéEs de n’avoir pas vendu leurs cartes postales et leurs jambon-beurre et les multiples sorties de Madame la Maire, Jocelyne Poitevin, dénonçant un scandale causé par des extrémistes. Les réseaux sociaux se remplissent de commentaires insultant « les zadistes anti-tout ». Inquiets des menaces dont iels sont déjà victimes, les membres du collectif Sémaphore n’ont pas voulu prendre la parole publiquement depuis. Des interviews auront lieu avec la presse écrite régionale et nationale.

Il semble important que notre camp défende publiquement nos arguments. Si les émissions de GES et la pollution des eaux de la baie de Douarnenez ou de l’Antarctique sont une part importante du problème que nous dénonçons, il semble tout aussi important de souligner l’enjeu de lutte de classes que soulève la mise en tourisme de Douarnenez et plus largement du littoral. La volonté politique des éluEs locaux d’attirer une clientèle fortunée pour un tourisme de luxe est contraire à notre vision pour la ville littorale. Nous souhaitons une ville ouverte aux vacanciers populaires, aux colonies de vacances pour les enfants des villes. La mise en tourisme de la ville provoque également une crise du logement à laquelle nous répondons par l’articulation de nos luttes1.

Comme dans d’autres villes ou littoraux touristiques, l’industrie de la croisière arrive d’abord doucement par quelques petits bateaux, puis rapidement ceux-ci se multiplient et deviennent de plus en plus gros. Les cas de Marseille, Ajaccio, Barcelone, Venise, le Monténégro et ailleurs doivent nous ouvrir les yeux et nous inciter à rejoindre la lutte qu’iels ont déjà engagée.

Contre-vérités écologiques et économiques

La polémique qui secoue la ville est révélatrice du travail de conviction que nous devons mener. Le clivage caricatural entre habitants récemment installés, politisés ou militants, souvent considérés comme fauteurs de troubles, et finistériens natifs conservateurs illustre aussi une dérive identitaire que l’on retrouve à l’échelle nationale. Il dévoile surtout une insuffisance stratégique de nos réseaux militants locaux qui ne parviennent pas à se faire entendre du plus grand nombre. Mauvaise foi et contre-vérités écologiques et économiques infusent l’opinion publique. Ceci nous rappelle l’importance d’engager le débat sur les lieux de travail, les associations, dans la rue et les quartiers, pour rencontrer plus largement en dehors des cercles militants.

Après les nombreux soutiens reçus depuis le 6 mai, le collectif Sémaphore a décidé de préparer un nouveau rassemblement pour la venue du prochain paquebot le dimanche 21 mai. La dynamique et la mobilisation dans le contexte social doivent nous permettre de rassembler le plus largement possible pour que nous soyons nombreusEs à proposer une alternative au projet mortifère capitaliste.

  • 1. Collectif Droit à la ville Douarnenez, Habiter une ville touristique. Une vue sur mer pour les précaires, préface de Mickaël Correia, éditions du Commun, 2023.
  • Publié le Mardi 16 mai 2023

https://lanticapitaliste.org/

Lire la suite

10 avril 2023 ~ 0 Commentaire

douarnenez (l’enfer)

sage
.

Projection d’ « Un Pays qui se tient sage » en soutien aux caisses de grèves

MERCREDI  12 Avril 20:30

Douarnenez, auditorium de la médiathèque, place de l’Enfer

 .
ENTREE A PRIX LIBRE EN SOUTIEN AUX CAISSES DE GREVE ET ANTI REPRESSION
.
Après trois mois de mouvements, malgré une opposition toujours aussi franche de la population, le gouvernement s’entête sur le projet de réforme des retraites, et l’impose antidémocratiquement.
.
Notre unique réponse est toujours le retrait de ce texte inadmissible.
Ainsi afin de soutenir le mouvement de grèves, nous récoltons des fonds pour soutenir financièrement les grèvistes et accompagner ceux et celles qui subissent la répression judiciaire durant ce mouvement.
Grace à l’intiativé de cinémutins, nous organisons une projection du film Un pays qui se tient sage de David Dufresnes.
.
Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes sont l’objet d’une répression de plus en plus violente. « Un pays qui se tient sage » invite des citoyens à approfondir, interroger et confronter leurs points de vue sur l’ordre social et la légitimité de l’usage de la violence par l’Etat.
.

Lire la suite

05 avril 2023 ~ 0 Commentaire

lgbt (le télégramme)

 » Et en plus ils dansent ! « 
Douarnenez

Comment les homosexuels se sont épanouis au sein des cercles celtiques

Loin des clichés d’une Bretagne conservatrice qu’ils peuvent renvoyer, les cercles celtiques ont su accueillir des hommes homosexuels en quête de tolérance, d’un refuge. Quatre d’entre eux témoignent dans un film, « Et en plus ils dansent ».

« Sur scène ou dans le défilé, c’est un garçon et une fille en costumes, main dans la main, comme une image figée de la Bretagne éternelle. Mais alors, en coulisses, c’est tout autre chose… » L’humour n’est jamais loin avec Gildas Sergent, figure gouailleuse de Douarnenez et membre du cercle des Korriged Is.

Ce jour-là, pourtant, pour présenter le film « Et en plus ils dansent », dans lequel il témoigne, le ton est plus grave. « Au sein du cercle, pas question de cacher mon orientation sexuelle, bien au contraire : la parole est libre, on en rigole. En dehors, on la masque en partie ou totalement, alors le dire publiquement dans un film, c’est quand même une montagne », confie-t-il. Un coming out, et une libération. La parole forte qu’il livre, comme celle de trois autres témoins réunis dans ces 52 minutes, offre des moments intenses.

« Ce n’est pas au foot qu’on pouvait s’assumer »

Produit par la société douarneniste Tita Productions, « Et en plus ils dansent » aborde un sujet jusque-là jamais évoqué : l’homosexualité masculine au sein des cercles celtiques. Des lieux de création, d’ouverture, de danse, qui sont apparus à des garçons et à des hommes comme des refuges pour s’affirmer et s’épanouir dans la Bretagne rurale. « Ce n’est pas au club de foot, ni même au bagad, que l’on pouvait assumer sa différence », reprend Gildas Sergent.

Au cours d’une enquête lancée en 2018, les réalisateurs Kenan an Habask et Thierry Salvert ont longuement rencontré quatre acteurs du monde des cercles celtiques. « Nos personnages qui ont accepté de parler ne sont pas des militants de la cause : il s’agissait de mettre des mots sur un phénomène ressenti depuis des décennies au sein des cercles, cette présence marquée d’homosexuels qui est l’un des facteurs de leur dynamisme », indique Kenan an Habask.

« Un mouvement de fond »

Les quatre hommes racontent leurs douleurs, l’annonce aux proches, la violence des propos, la tolérance trouvée dans leur groupe… On entend, aux côtés de Gildas Sergent, le brodeur Pascal Jaouen, le metteur en scène au cercle celtique de Pontivy Jonathan Le Guennec, et le codirecteur de la confédération Kenleur, Tristan Gloaguen. « Cela a été très dur pour lui d’annoncer son orientation sexuelle au sein d’une famille catholique et conservatrice, et aujourd’hui, il s’apprête à présenter le film devant tous ses danseurs à Châteauneuf-du-Faou. La prise de parole est une épreuve qui peut faire du bien », note Laurence Ansquer, de Tita Productions.

À côté de ces solidarités, les auteurs rappellent l’augmentation des actes homophobes, le suicide du jeune Lucas, en début d’année. « Les cercles celtiques ont eu réellement un effet salvateur pour des homosexuels », signale Thierry Salvert. Qui voit avec enthousiasme le monde celtique s’ouvrir au film : une projection est prévue au prochain Tradi’Deiz de Vannes, une autre au Festival Interceltique de Lorient. « Ce film participe à un mouvement de fond sur ce que l’on veut faire de la culture bretonne, signale Gildas Sergent. C’est une étape qui dessine le visage des cercles celtiques des années 2030 ».

Projections en avant-première

Samedi 8 avril, à 17 h, au cinéma Le Club, à Douarnenez ; dimanche 9 avril, à 18 h, au cinéma Le Katorza, à Quimper ; lundi 10 avril, à 17 h, au cinéma Le Rex, à Pontivy ; jeudi 13 avril, à 19 h, à la salle Ar Sterenn, à Châteauneuf-du-Faou ; dimanche 16 avril à Vannes. Présentations en présence de l’équipe du film en totalité ou en partie.

04 avril 2023  Rodolphe Pochet

https://www.letelegramme.fr/

Lire la suite

20 mars 2023 ~ 0 Commentaire

retraites (of)

anticap

Réforme des retraites : les grévistes dans l’attente de l’examen des motions de censure

Plusieurs actions contre la réforme des retraites et le recours du 49.3 ont déjà été menées en Finistère, ce lundi 20 mars 2023. Cet après-midi, après avoir manifesté devant le Quartz, et bloqué le rond-point devant la gare, les manifestants se sont dispersés. Une réunion est prévue à 18 h, place de la Liberté. Les personnels de l’Éducation nationale sont aussi en grève, mais la première journée des épreuves de spécialité du bac 2023 se déroule sans encombre dans l’ensemble, dans le département.

Des blocages à Quimper, Brest et Douarnenez. 

Après le recours au 49.3 par le gouvernement pour faire passer sa réforme des retraites, sans vote de l’Assemblée nationale, la mobilisation continue partout en France, comme en Finistère.

Des blocages sont organisés ce lundi 20 mars 2023. À Brest, l’accès au rond-point du Spernot est bloqué depuis 6 h ce matin. À Quimper, l’union locale de la CGT avait donné rendez-vous dès 6 h 30, parking de Penvillers (Croix-des-Gardiens) avant de se diriger vers la plateforme Amazon.

Le centre de tri du Cap Sizun est également bloqué ainsi que le centre de transfert des déchets à Confort-Meillars. Les manifestants attendent le résultat de l’examen des motions de censure pour décider des actions à mener en soirée, après le vote à l’Assemblée. Notamment à Brest, où un rassemblement est prévu à 18 h, place de la Liberté après une réunion à l’UBO.

Grèves des personnels de l’éducation.

Vendredi, quatre syndicats – la FSU, la CGT, Sud et Force ouvrière – ont lancé un appel à la grève pour « tous les personnels de l’Éducation nationale », ce lundi et mardi, alors que commencent les premières épreuves de spécialité du bac 2023.

À Douarnenez, des enseignants du lycée Jean-Marie-Le-Bris n’assurent pas la surveillance des épreuves. Un rassemblement démarre à 13 h, devant l’établissement. À Plourin-lès-Morlaix, les personnels du lycée Tristan-Corbière ont distribué des tracts avant le début des épreuves du bac.

Quant aux personnels de la cité scolaire de Kérichen, à Brest, ils ont donné rendez-vous à 14 h, pour une mobilisation devant la Dasen (direction académique des services de l’Éducation nationale), 5, rue Yves-Collet. Des enseignants étaient déjà mobilisés ce matin, sur le rond-point de Kertatupage à Brest, pour distribuer des tracts.

Des appels à manifester mardi 21, mercredi 22 et jeudi 23 mars.

À Henvic, les personnels de l’Éducation nationale se rassembleront, mardi 21 et mercredi 22 mars, pour installer un barrage filtrant sur le pont de la Corde, qui débutera à 17 h. Les syndicats appellent aussi à une neuvième journée de grèves et de mobilisations jeudi 23 mars.

Elle aura lieu à 11 h, place Puyo, à Morlaix. À Carhaix, rendez-vous est donné à 10 h 30, place du Champ-de-Foire. Les Ouessantins descendront aussi dans la rue, à 11 h 30, place de la Mairie. Le collectif Retraites de Douarnenez appelle également à une mobilisation, ce mardi 21 mars, à partir de 17 h 30, au rond-point de Kerharo.

À Douarnenez, la réforme du bac a mobilisé les professeurs
​.
Ce lundi, première journée d’épreuve du baccalauréat, des enseignants du lycée Jean-Marie-Le-Bris sont en grève de la surveillance. Si la réforme des retraites et l’utilisation du 49-3 ont été les « déclencheurs », la colère porte aussi sur la réforme du bac « tout aussi injuste ».
.
Deux rassemblements sont déjà prévus à 18 h, dans le département, après l’examen des motions de censure à l’Assemblée 
  • À Brest, place de la Liberté
  • À Morlaix, devant la sous-préfecture
 « Apportez tous et toutes des casseroles, sifflets, tambours et faites entendre votre colère ! Qu’elle emplisse la cité du viaduc et résonne jusqu’aux fenêtres de la députée Sandrine Le Feur. »
.
À Morlaix, on pense aussi à la manifestation de jeudi
..
​L’intersyndicale de Morlaix appelle à un nouveau rassemblement contre la réforme des retraites, jeudi, à 11 h, place Puyo. L’idée ? « Transformer la colère en une détermination encore plus forte que celle dont le mouvement social a fait preuve jusqu’à maintenant. » Et de faire du bruit.

.

La circulation a repris au rond-point de la gare, à Brest
Les manifestants ont quitté le rond-point de la gare à Brest. La circulation est à nouveau fluide.
.
Des barrages filtrants annoncés mardi et mercredi, à Henvic
Les personnels de l’Éducation nationale du pays de Morlaix annoncent une opération de barrage filtrant au pont de la Corde, à Henvic, à partir de 17 h, mardi 21 mars et mercredi 22 mars. Toujours contre la réforme des retraites.
.
À Brest, les véhicules font demi-tour devant le blocus
Le rond-point de la gare de Brest inaccessible
.
La circulation est déviée : les véhicules contraints de faire demi-tour
La circulation en remontant du port vers la gare de Brest est bloquée. Les véhicules sont déroutés vers les rampes du port de commerce par les manifestants. Les camions, les cars et les bus de la ville sont contraints de faire demi-tour sans pouvoir accéder au centre ville.
 .
À Brest, le rond-point de la gare bloqué par les manifestants
.
À Brest, les manifestants sur le rond-point du Quartz
Ils sont une centaine, principalement des professeurs et des étudiants, à manifester contre la réforme des retraites et contre la réforme du bac.
.
À Quimper, pas de perturbations pour les épreuves du baccalauréat
Les épreuves de spécialités du baccalauréat ne sont pas perturbées dans les huit lycées que compte la ville de Quimper.
 .
Deux motions de censure vont être débattues à l’Assemblée, cet après-midi, à partir de 16 h. Comment cela fonctionne-t-il ?
Prévues par la Constitution, elle permet aux députés de provoquer la démission du gouvernement. Il s’agit d’un texte signé par 58 députés au minimum et qui doit ensuite être voté par la majorité absolue des membres de l’Assemblée nationale, soit actuellement 287 députés.
.
Elle peut être « spontanée », c’est-à-dire à l’initiative des députés, ou « provoquée », comme c’est le cas avec la réforme des retraites où deux motions de censure ont été déposées en réaction à la décision du gouvernement d’engager sa responsabilité sur le projet de loi.
.
Le scrutin de déroulera dans des salles du palais Bourbon, contrairement à un projet ou une proposition de loi. Mais il est bien « public » car une liste des députés ayant voté la motion sera publiée sur le site de l’Assemblée nationale rapidement après l’annonce des résultats.
Depuis le début de la Ve République (en 1958), une seule motion a été votée par l’Assemblée nationale, en 1962. Le président de la République pourrait dissoudre l’Assemblée nationale en cas de vote positif, comme l’a fait Charles de Gaulle en 1962, mais cela n’a rien d’une obligation.
.
Les grévistes s’expriment devant le Quartz, à Brest
Professeurs et étudiants s’unissent contre la réforme des retraites et la réforme du baccalauréat « une autre réforme passée en force par le gouvernement » souligne Erwan, professeur au lycée de Kerichen. Il est en grève aujourd’hui, jour où se déroulent les épreuves anticipées du baccalauréat.

.
Ce lundi, démarrage des épreuves de spécialités du baccalauréat
Le baccalauréat démarre dès le mois de mars cette année. Les lycéens plancheront sur les épreuves de spécialités du lundi 20 au mercredi 22 mars. Des épreuves qui tombent au plus fort de la mobilisation contre la réforme des retraites. Des syndicats d’enseignants ont déposé un préavis de grève pour ces journées d’examen. Le stress monte chez certains candidats.

.
À Brest, des manifestants se regroupent devant le Quartz
Ils sont une centaine de personnes à manifester sur le rond-point devant le Quartz, à Brest. Principalement des professeurs et des étudiants.
.
À Douarnenez, les épreuves du baccalauréat ne sont pas surveillées
En grève lundi et mardi, des enseignants du lycée Jean-Marie-Le Bris, à Douarnenez, n’assureront pas la surveillance des épreuves du baccalauréat. Un mouvement de protestation « inédit » contre la réforme des retraites, et plus largement contre la nouvelle formule du bac qui est, selon leurs mots, un  » non-sens pédagogique « . A 13 h, une heure avant le début de l’épreuve, un rassemblement a eu lieu devant le lycée, sans en bloquer l’accès..
.
À Carhaix, les élèves passent le bac sans perturbations
Notre journaliste sur place nous informe qu’il n’y a pas de perturbations pour les épreuves du bac d’aujourd’hui.
.
Un nouveau blocage de déchèterie
La commune de Landrévarzec communique sur sa page Facebook.
.
Environ 35 grévistes occupent un rond-point à l’entrée de Sizun
Environ 35 grévistes contre la réforme des retraites occupent le rond-point sur la D 18 à l’entrée de Sizun, en provenance de Hanvec. Pas déguisés, il y a de la musique, et un feu de joie. On trouve aussi des panneaux de soutien contre la fermeture de la maternité de Landerneau.
.
À Brest, des élèves collent des slogans devant leur lycée
Devant le lycée de l’Iroise, ce lundi matin, les lycéens mobilisés contre la réforme des retraites ont collé des slogans percutants place de Strasbourg à Brest.
.
À Plourin-lès-Morlaix, distribution de tracts devant le lycée Tristan-Corbière
Au lycée Tristan-Corbière, des enseignants distribuent des tracts aux élèves, avant les épreuves du bac. Ils ne prévoient pas de bloquer l’accès, mais veulent se faire entendre.
..
La RN165 était bloquée dans les deux sens, au niveau de Lanester
Depuis 6 h 30, ce lundi, des manifestants s’opposant au projet de réforme des retraites bloquent la RN165 à hauteur de Lanester (Morbihan), dans les deux sens de circulation. Vers 11 h, les forces de l’ordre sont intervenues pour évacuer les manifestants de la zone
.
À Confort-Meillars, le centre de transfert des déchets de Valcor est bloqué
Depuis 8 h, ce lundi, le collectif Retraites de Douarnenez bloque le centre de transfert des déchets de Valcor, à Confort-Meilars. Une « réponse » à l’utilisation du 49-3 pour faire passer le texte sans vote à l’Assemblée nationale.
.
Ouest-France Christine DUBOIS et les rédactions du Finistère  20/03/2023
.

Lire la suite

27 janvier 2023 ~ 0 Commentaire

porzay (eaux et rivières)

cochons

Extension de porcherie à Plovenez-Porzay : la justice entend donner raison à Eau & Rivières

Le rapporteur public du Tribunal Administratif de Rennes a estimé, le 19 janvier, que l’arrêté du préfet du Finistère enregistrant l’extension et la mise à jour du plan d’épandage d’une exploitation d’élevage porcin était illégal, ce, au regard de la sensibilité environnementale du milieu d’implantation du projet.

Ce jeudi 19 janvier 2023, le rapporteur public a donné raison à Eau & Rivières de Bretagne devant le Tribunal administratif de Rennes sur le dossier de l’extension de la porcherie de Plovenez-Porzay (Finistère sud. L’audience a permis d’entendre ses conclusions qui soutiennent les positions de notre association en proposant l’annulation de l’arrêté pour vice de procédure. Les avis du rapporteur public sont généralement suivis par les magistrats statuant au contentieux.

Pour rappel, l’exploitant avait obtenu auprès du préfet du Finistère, l’enregistrement sans évaluation environnementale de l’extension de son cheptel, passant à 2.072 animaux équivalents. Cette augmentation s’est accompagnée d’une sérieuse aggravation de la quantité d’effluents à épandre risquant d’imposer aux milieux naturels une pression azotée trop importante et dont les conséquences n’ont pas été appréhendées.

Une situation qui aurait pu être évitée

« Tout au long de la procédure, Eau & Rivières n’a eu de cesse de rappeler aux services de l’État que l’enregistrement d’une telle installation, au regard de sa localisation, ne pouvait se faire sans passer par l’étape d’une évaluation environnementale », rappelle Thomas Thellier, juriste à Eau & Rivières de Bretagne.

En effet, le territoire concerné par l’extension de l’exploitant fait l’objet de plusieurs statuts de protection environnementale :

  • Plovenez-Porzay est une commune bordant le littoral et elle jouxte le Parc Naturel Marin d’Iroise,
  • Certaines parcelles du plan d’épandage se situent dans le périmètre du parc naturel régional d’Armorique,
  • Bordant la baie de Douarnenez, elle demeure fortement concernée par la problématique des marées vertes, résultante de la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole. A ce titre, certaines parcelles du plan d’épandage se situent en zone d’action renforcée contre ce type de pollution.

Une annulation pleine de sens

Rappelant notre récente victoire dans l’affaire de l’extension de la porcherie de Plomodiern, dont les faits d’espèce sont en de nombreux points identiques, le rapporteur public a encouragé la formation de jugement à faire preuve de la plus grande cohérence.

Ainsi, nous donnant raison, ce dernier soutient que l’absence d’évaluation environnementale, au regard de la sensibilité environnementale du milieu, rend illégal cet arrêté et en requiert l’annulation. Notre association se félicite de cette première réponse. Le jugement interviendra d’ici quelques semaines.

20 janvier 2023

https://www.eau-et-rivieres.org/

Lire la suite

06 novembre 2022 ~ 0 Commentaire

abri du marin (douarnenez)

À Douarnenez, l’appel au rassemblement contre le projet immobilier envisagé pour l’Abri du marin a été suivi, ce samedi 5 novembre, par plus de 500 personnes.

Ils ont bravé la pluie pour venir protester, ce samedi 5 novembre. Plus de 500 personnes ont répondu à l’appel au rassemblement surnommé « DouarnVendez, la grande braderie », à 12 h, devant l’Abri du marin de Douarnenez. Les raisons ? Dénoncer le projet immobilier haut de gamme envisagé par le promoteur bordelais Cir à travers plusieurs prises de paroles.

https://www.letelegramme.fr/

Lire la suite

05 septembre 2022 ~ 0 Commentaire

douarnenez lannion vannes (le tél)

jeunes

Une action contre la crise du logement le 10 septembre à Douarnenez

La question de l’accès au logement occupe une place brûlante à Douarnenez.

Entre développement d’Airbnb, galère des saisonniers, projet d’extension de classement dit « zone tendue » à l’ensemble de la Bretagne et résidences secondaires et statut de résident breton, la question de l’accès au logement occupe une place grandissante dans les débats et l’actualité locale. Si bien que des actions autour de ce thème sont prévues le 10 septembre prochain, dans plusieurs villes de la région.

À l’appel d’un ensemble d’associations, de collectifs de solidarité et de partis politiques de Douarnenez, du Cap Sizun et du Haut Pays bigouden, un rassemblement est prévu à 10 h sur la place des Halles. Autour d’un mot d’ordre : « Pour le logement abordable pour toutes et tous, pour des politiques de l’habitat pour des villes accueillantes, pour des solutions écologiques et solidaires ».

« Contraindre les élus à agir »

Une action à l’initiative de Droit à la Ville Douarnenez, qui voit déjà des mouvements comme EELV Cap Sizun Douarnenez, PS Douarnenez, UDB, Douarnenez Terre Citoyenne ou La France Insoumise se mobiliser.

L’appel à d’autres collectifs ou associations est lancé à un peu moins d’un mois de l’échéance. « Il existe de moyens d’action et certains élus et parlementaires commencent à porter les revendications des habitants et des associations. Nous sommes à un moment charnière », écrivent les organisateurs.

« Pour que des mesures supplémentaires soient votées et appliquées localement, nous avons besoin d’un maximum de collectifs locaux pour porter ces revendications et contraindre les élus à agir », ajoutent-ils. De même, ils lancent un appel aux personnes qui voudraient faire des affiches pour appeler au rassemblement, jouer de la musique le jour du rassemblement, ou encore participer à un atelier banderole.

Un rassemblement est prévu samedi 10 septembre, 10H, Marché (Koc’hu) à Douarnenez

15 août 2022

https://www.letelegramme.fr/

Lire aussi:

Lannion. Logement : un collectif plaide pour la zone tendue

Une manifestation pour l’accès au logement à Vannes le 10 septembre 

Logement à Douarnenez : la manifestation du 10 septembre se prépare

 

Lire la suite

26 juillet 2022 ~ 0 Commentaire

bigouden (of bcd)

Bigoudènes_en_grève_1926

Au Festival de Cornouaille, les Bigoudènes chantent « L’Internationale »

Pour la journée du terroir bigouden, au Festival de Cornouaille 2022, à Quimper (Finistère), « c’est la lutte finale ! »

Les groupes et cercles celtiques bigoudens déambulent, ce jeudi 21 juillet 2022, dans les rues du centre-ville de Quimper avec costumes, saynètes, musique… Et revendications !

En arrivant sur la place Saint-Corentin, le cortège clame L’Internationale en brandissant des drapeaux rouges.

Deuxième round à 17 h, au départ du Chapeau-Rouge, rue du Paradis

 AURORE TOULON

21/07/2022

https://www.ouest-france.fr/

Comité de grève de 1924 - Coll. Alain Le Doaré. Premier rang de gauche à droite : Etienne Jequel, Anna Julien, Le Cossec, maire durant la destitution de Daniel, Daniel Le Flanchec, Alexia Poquet, Charré (des jeunesses communistes). Deuxième rang : Charles Tillon, Simonin, Lucie Colliard, Boville, Mme Le Flanchec, Faure-Brac. Troisième rang : Bordennec, Renoult (de L’Humanité), Garchery, Mme Morvan, Gauthier, Jean Join, Mme Julien.

Comité de grève de 1924 – Coll. Alain Le Doaré. Premier rang de gauche à droite : Etienne Jequel, Anna Julien, Le Cossec, maire durant la destitution de Daniel, Daniel Le Flanchec, Alexia Poquet, Charré (des jeunesses communistes). Deuxième rang : Charles Tillon, Simonin, Lucie Colliard, Boville, Mme Le Flanchec, Faure-Brac. Troisième rang : Bordennec, Renoult (de L’Humanité), Garchery, Mme Morvan, Gauthier, Jean Join, Mme Julien.

Douarnenez 1924-1925 : les grandes grèves de la conserve

Ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler les « grandes grèves » de la conserve se déroulent en 1924 et 1925, avec, comme épicentre, Douarnenez, le premier port sardinier de France, qui compte alors 21 usines.

Quand la sardine rythme la vie…

La conserverie s’est développée au 19è siècle, grâce à l’invention géniale de Nicolas Appert. Tous les ports atlantiques proches de zones poissonneuses ont alors connu une véritable révolution. D’autres naissent de l’arrivée de ces usines, comme Le Guilvinec…

La sardine est un poisson fragile, essentiellement pêché l’été. Dès son arrivée sur les quais, les femmes s’affairent, tant la sardine doit être fraîche quand elle est travaillée. En saison, quand les pêches « donnent », ces ouvrières travaillent le jour, et la nuit après de courts moments de sommeil. Elles chantent alors, pour se tenir éveillées. Certaines font 80 heures de labeur en cinq jours pour gagner entre 64 et 72 francs. Les salaires les plus bas de France dit-on. Les heures de nuit valent celles du jour, pas davantage !

Pemp real a vo ! (On aura nos 5 sous)

Le 7 octobre 1924, le secrétaire départemental du parti communiste, Daniel Le Flanchec, est élu maire de la ville. À 43 ans, Le Flanchec est un communiste libertaire, gouailleur, orateur exceptionnel, chanteur à la voix de feu. Avant-guerre, il s’est fait remarquer pour son soutien affiché à la bande à Bonnot.

Borgne, tatoué, il arbore « mort aux vaches » sur la main droite et « entre quatre murs, j’emmerde la sûreté » sur la main gauche. Souvenirs de Chine, où il a traîné sa misère dans les bouges et les tripots, ou souvenirs des prisons qu’il a fréquentées ? Le Flanchec, connu dans tout le Finistère pour ses extraordinaires capacités de bretteur, outrancier, prend alors rendez-vous avec l’histoire de Douarnenez.

Le mois suivant, le 21 novembre 1924, dans les fritures, c’est la grève. Les femmes souhaitent une augmentation de salaire. Elles n’arrivent plus à nourrir les enfants, à payer les loyers, à vivre, tout simplement. Vivre ! Comment pourrait-on vivre avec ces salaires de misère ? « C’était le besoin. On n’arrivait pas. Douarnenez a eu beaucoup de misère. Douarnenez a été pauvre. La grève, c’était le besoin… », diront des ouvrières…

Ces femmes qui se mettent en mouvement réclament 1 F de l’heure pour les ouvrières et 1,50 F pour les manœuvres, au lieu de 0,80 F et 1,30 F. Arrive à Douarnenez un syndicaliste de 28 ans, qui a déjà connu une mutinerie en mer Noire et le bagne pour récompense dans le Sud marocain, Charles Tillon. « Tout ce que j’avais lu de Zola me remonte au cœur », dit-il en découvrant la misère du port sardinier…

Le comité de grève, la municipalité, les syndicats, tous se mobilisent et mettent en œuvre les moyens qui permettront aux grévistes de tenir.

La grève est terrible car elle est unanime. La ville s’emplit des chants, des martèlements de sabots, des rires et des cris de toute une jeunesse qui, pour la première fois, ose. Et d’un slogan, aussi : « Pemp real a vo ! », cinq sous nous aurons… Le soir, les halles résonnent des déclarations des responsables politiques et syndicaux. Une voix s’élève, au-dessus des autres, de toutes les autres : Le Flanchec, véritable tribun au discours émaillé de mille anecdotes, s’épanouit et trouve, enfin, le public qu’il cherchait depuis près de vingt ans.

Le soviet de Douarnenez

En décembre, la grève prend une tournure nouvelle, elle déborde Douarnenez, elle devient enjeu national. La presse s’empare de l’événement. De nombreux permanents du parti communiste et des représentants de l’Internationale, un Russe, un Tchèque, un Allemand, arrivent à Douarnenez… Pour le jeune parti en effet, Douarnenez est un symbole et le comité de grève un soviet en puissance. À Douarnenez, en ces semaines intenses, le pouvoir est aux ouvriers…

Justin Godard, ministre du Travail du cartel des gauches alors au pouvoir, convoque grévistes et conserveurs, pour des négociations nécessaires. Mais les patrons des usines refusent de discuter.

La colère est immense, sur les quais du Rosmeur, et la tension vive, très vive. Pour la CGT-U, Douarnenez devient un symbole national et tous se mobilisent encore davantage, communistes – avec Doriot, Vaillant-Couturier ou Marcel Cachin, le Paimpolais –, socialistes avec Blum et Auriol, radicaux…

Racamond, le secrétaire général de la CGT-U, arrive à Douarnenez le 20 décembre, tandis qu’une dissension apparaît chez les usiniers : Mme Quéro, propriétaire d’une seule usine, propose une augmentation que ses collègues refusent. Première faille. Le contrat Quéro, signé le 22, porte l’heure à 1 F pour les femmes et à 1,50 F pour les hommes, avec 50 % d’augmentation après minuit ou après la dixième heure de travail. L’usine Quéro ouvre à nouveau ses portes le 23 décembre.

L’assassinat du jour de l’An

Il pleut sur Douarnenez le jour de l’An. Il pleut même dru. Dans les cafés, on chante, on boit et puis, surtout, on discute. La rumeur affirme que des « jaunes » sont arrivés en ville, des « briseurs de grève ».

À 18 h, Le Flanchec est au bistrot, L’Aurore, qui est archi-comble. Il chante, à tue-tête. Soudain, on le demande. Les « jaunes » ! Quand le maire s’approche, des coups de feu claquent et l’abattent. C’est la panique générale, tant le maire perd de sang. Vite, il est transporté à Quimper.  La colère qui grondait depuis des semaines explose alors brutalement. C’en est trop. La foule est déchaînée et la nuit est terrible. Il faut des renforts de police ; il faut, surtout, le calme des dirigeants syndicaux, qui improvisent un grand meeting aux halles, pour détourner le peuple des maisons d’usiniers.

Le 4 janvier, alors que les nouvelles de Le Flanchec sont rassurantes, on apprend que Béziers et Jacq, deux conserveurs importants, avaient, en décembre, rencontré des « briseurs de grève » et demandé une intervention musclée. Sur six colonnes à la une, L’Humanité titre « À Douarnenez : première flaque de sang fasciste ! »

La victoire des sardinières

Suite à l’injustifiable, le préfet multiplie les interventions auprès des conserveurs, afin qu’ils cèdent. Le plus vite serait même le mieux. La tentative d’assassinat du maire fait mauvais genre, c’est le moins que l’on puisse dire. D’autant que la suspicion enfle. Les conserveurs n’ont-ils pas été jusqu’à financer les nervis ? La suspicion, puis les preuves. Oui, en décembre, MM. Béziers et Jacq leur ont remis 20 000 F ; il s’agissait bel et bien d’un contrat sur la tête d’un maire ! Le préfet menace alors de porter plainte contre le syndicat des usiniers, lequel pousse, le 7 janvier, les plus durs de ses membres à la démission. Le lendemain, le nouveau bureau du syndicat patronal accepte de signer le contrat, et le conflit prend fin. Le contrat est signé. Les ouvrières de Douarnenez ont gagné, au 46e jour de grève.

Dans ces événements de 1924-1925, qui auront des prolongements dans de nombreux ports jusqu’en 1927, tous les éléments fondateurs d’une légende coexistent : filles ou femmes d’usine, proches de la misère, face à des patrons intransigeants ; joie de la rue et du nombre, force de la jeunesse face à un syndicat patronal replié sur lui-même ; émotion, événements dramatiques, sang et larmes, sans lesquels il n’est pas de mythe possible.

De ces grandes grèves de la conserve, il faut retenir l’essentiel : ce conflit du bout du monde est mené par des femmes, des ouvrières, des Bretonnes, qui prennent la parole et osent enfin. Au-delà de toute considération sociale, cette prise de parole est avant tout la conquête d’une dignité.

AUTEUR : Jean-Michel Le Boulanger

Docteur ès lettres, il est maître de conférences de géographie à l’Université de Bretagne-Sud, à Lorient. Président des Fêtes maritimes de Douarnenez de 2000 à 2010, il est élu vice-président de la région Bretagne, chargé de la culture et des pratiques culturelles, en mars 2010. Il a participé à de nombreuses publications, ouvrages collectifs, actes de colloques, articles de revue sur l’histoire et la géographie de la Bretagne ou sur les politiques culturelles.

Notes:

Ce sont les femmes qui nomment le peuple bigouden. Les femmes sont « bigouden », pluriel bigoudened » et les hommes « bigouter » (pluriel bigouterien).

https://bcd.bzh/

Lire la suite

29 juin 2022 ~ 0 Commentaire

croisières (bourrasque)

1-4ac6e

2-33ee2

https://bourrasque-info.org

Lire la suite

28 juin 2022 ~ 0 Commentaire

planning (le tél)

e.larzul_2017092900102939_Dtavortement

le Planning familial du Finistère appelle à se rassembler mercredi 29 juin à Douarnenez.

Le Planning familial du Finistère appelle à se rassembler pour le droit à l’avortement sur la place de la Résistance de Douarnenez, mercredi 29 juin, à 18 h.

https://www.letelegramme.fr/

Lire la suite

Rocutozig |
Tysniq |
Connorwyatt120 |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Rafredipen
| Agirensemblespourpierrevert
| Buradownchin