Jeudi 6 nov à 20h30 : Le Rex, Belle île en Mer
Dans le cadre du Mois du film documentaire, Cinéphare vous propose quatre rencontres avec le réalisateur Jean-Loïc Portron, auteur d’un magnifique portrait de Braddock et de ses habitants.
Au Nord-est des Etats-Unis, la ville de Braddock, ancien bastion sidérurgique, a aujourd’hui perdu de sa superbe. Pourtant, une communauté ébauche au quoti- dien une action solidaire pour dessiner l’avenir.
Subtilement éclairé par des images d’hier et les voix des habitants de Braddock, survivants d’un passé révolu, unis dans leur volonté d’entreprendre et le désir de vivre ensemble, Braddock America est une allégorie. Le film raconte avec émotion l’histoire d’une ville américaine tout en racontant la nôtre: celle d’un Occident frappé par la désindustrialisation.
Pourtant, sous les coups des pelleteuses, l’herbe pousse encore et derrière les façades oxydées, des hommes vivent toujours…
BRADDOCK AMERICA
Un film documentaire de Jean-Loïc Portron et Gabriella Kessler
France – 2013 – 1h41
Un documentaire époustouflant sur une petite ville américaine, ancienne capitale de l’acier, devenue cimetière industriel. (Les Inrocks)
Beau documentaire, sensible, intelligent et rigoureux, Braddock America met délicatement et clairement en lumière les conséquences tragiques d’un certain capitalisme. Mais aussi du déclin américain. (aVoir-aLire)
Quelque chose résiste ici, qui serait comme l’esprit du lieu survivant à sa propre déchéance. Le film est pourtant loin du réquisitoire militant. Il est plutôt du côté de la poésie de la perte, de la beauté langoureuse des archives hantant le présent, de la reconstruction par le montage d’un continuum que la réalité a détruit à jamais. (Le Monde)
On trouve là un sens inné du lieu, du décor, que l’on ressent dès le premier déplacement de la caméra, un travelling qui nous fait découvrir une rue qui fut majestueuse mais qui est tombée dans l’anonymat. (L’Humanité)
Un film passionnant, à la beauté tragique des génériques de fin. (Positif)
Ce documentaire en or nous donne une double leçon d’histoire et d’humanité. (Première)
Méthodiquement sacrifiés sur l’autel de l’ultralibéralisme, abandonnés par l’Etat, leur détresse et leur colère irradient ce film, qui a la force d’un cri politique et la beauté d’un poème épique. Leurs voix disent la désolation et la déshumanisation, mais aussi la solidarité et cette culture de la lutte, en acier inoxydable… (Télé CInéObs)
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