Archive | Concarneau, Fouesnant, Rosporden

24 avril 2019 ~ 0 Commentaire

chic (côté quimper)

manifestants-hopital-sud

Centre hospitalier de Quimper-Concarneau : les raisons du malaise

Restrictions budgétaires, incertitude concernant le futur des urgences à Concarneau… Les agents du centre hospitalier de Cornouaille expriment leurs inquiétudes.

Le personnel et leurs représentants syndicaux du centre hospitalier intercommunal de Cornouaille (Chic) à Quimper (Finistère) se mobilisent depuis plusieurs semaines. Voici les raisons de leurs inquiétudes.

Un plan d’économie

La direction de l’hôpital a élaboré un plan de maîtrise économique et financière pour retrouver l’équilibre. Le déficit atteint aujourd’hui les 4,5 millions d’euros.

Le document a été présenté en mars 2019 aux organisations syndicales, lors d’un comité techni-que d’établissement. La CGT, la CFDT et Sud s’opposent à ce plan de redressement. « Les pis-tes pour réaliser des économies touchent surtout le personnel et au lit des malades. Le temps de présence auprès de ces derniers va baisser et les soins se dégrader », craint Karine Goanec, secrétaire général de la section CGT.

Mardi 23 avril 2019, des représentants de l’intersyndicale ont rencontré Ludovic Jolivet, président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Cornouaille, pour dénoncer les futures mesures. Karine Goanec reprend :

Il y aura une diminution des mensualités de remplacement, des postes à temps plein en moins, un aide-soignant contractuel va perdre 165 euros par mois… Il y a d’autres moyens de faire des économies.

L’intersyndicale se montrait toutefois plutôt satisfaite de son entretien avec le maire de Quimper, pour qui le déficit « n’est pas inquiétant outre mesure ». Il a indiqué que le retour à l’équilibre pourrait être étalé sur quatre à cinq ans au lieu de trois.

Le 29 avril à Concarneau et le 30 avril à Quimper, l’intersyndicale va rencontrer les agents du centre hospitalier « pour mettre de nouvelles actions en place ».

Menaces sur les urgences à Concarneau

L’avenir des urgences à Concarneau suscite aussi des interrogations. Hélène Derrien, membre du comité de défense de l’hôpital, résume la situation.

En 1992 ou 1993, le service de chirurgie et la maternité ont fusionné avec Quimper. Mais on nous avait garanti que les urgences continueraient à fonctionner tous les jours et 24 h/24. Or en 2008, nous avons appris que les urgences fermaient la nuit. Et depuis juin 2018, le service de nuit du SMUR rejoint le centre hospitalier de Quimper en soirée.

Les manifestations sont depuis régulières. « À Concarneau, il faut au maximum 30 minutes au SMUR pour venir de Quimper, mais à La Pointe de Trévignon ? Le temps de trajet est long pour une urgence vitale comme un AVC… Nous risquons d’avoir un site où les urgences seront sacrifiées », poursuit Hélène Derrien.

Les élus de l’agglomération de Concarneau et le comité de défense de l’hôpital ont été reçus au siège de l’Agence régionale de santé (ARS), à Rennes, jeudi 18 avril. Et en sont ressortis sans véritables réponses à leurs inquiétudes.

Que dit l’Agence régionale de santé Bretagne ?

L’Agence régionale de Santé a tenté de se montrer rassurante concernant l’avenir des urgences de Concarneau et dans le Sud-Finistère. Elle justifie la réorganisation par « un déficit actuel de médecins urgentistes ». Selon l’ARS, le dispositif actuel permet « de répondre aux besoins de soins urgents dans des délais inférieurs à 30 min sur l’ensemble du territoire sud finistérien ». Il n’empêche. Un audit est en cours.  Dans la continuité de cette étude, l’ARS Bretagne a demandé aux établissements de lui proposer les modalités d’organisation de cette équipe territoriale, pour le 30 mai.

24 Avril 2019

https://actu.fr/bretagne/

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13 avril 2019 ~ 0 Commentaire

urgences concarneau (fr3)

Manifestation pour le retour des urgences 24 heures sur 24

Une centaine de personnes a défilé ce vendredi dans les rues de Concarneau pour réclamer le retour des urgences 24h sur 24. Depuis plusieurs mois, les moyens sont recentrés à Quimper entre 21h et 9h. L’ARS préconise la mise en place d’une « équipe d’urgentistes de territoire ».

Passées 19h, à Concarneau : la porte des urgences reste fermée.

Fini l’accueil physique. Depuis plusieurs mois, la nuit, tout est centralisé à Quimper : le service des urgences, comme l’équipe du SMUR (le Service Mobile d’Urgence et de Réanimation) qui rentre après 21h à l’hôpital quimpérois.

Deux équipes y sont en veille, en permanence, mais elles ont de fait, plus de route à parcourir pour couvrir tout le territoire. Or le temps, en matière de santé, peut être crucial…

« Nos vies sont en danger ! »

Une centaine de personnes, principalement salariées de l’hôpital de Concarneau, a donc manifesté son mal-être ce vendredi. Comment exercer correctement son métier ? Est-il toujours possible de soigner ? Quid des soins de proximité ?  « Le SMUR c’est la vie » clament leurs banderolles. Les conditions de travail mais aussi la qualité de soins sont pointées du doigt.

Ce recentrage sur le site quimpérois, est, selon la direction du centre hospitalier de Cornouaille Quimper-Concarneau, directement lié au manque de médecins : « Les difficultés de démographie médicale et donc de recrutement d’urgentistes se posent dans le Sud Finistère et d’une manière générale au niveau national. » Un tiers de l’effectif, soit 10 postes, n’est pas pourvu.

De Douarnenez à Concarneau, en passant par Pont-l’Abbé et Quimper, il y a pour le moment quatre points d’accueil d’urgence en Cornouaille, et autant de lignes de SMUR le jour. La nuit, il n’en reste plus que trois.

L’Agence Régionale de Santé a demandé un audit pour faire le point sur la situation en Cornouailles où il manque 10 postes d’urgentistes. A l’échelle régionale, 75 postes sont à pourvoir. Cet expert nantais, le chef des urgences du CHU de Nantes, préconise le déploiement d’une équipe d’urgentistes de territoire. L’ARS a demandé aux 3 établissements de Cornouaille (Quimper-Concarneau, Douanenez et Pont l’Abbé) de travailler ensemble.

Ce vendredi après-midi, une délégation du comité de défense a été reçue à l’Agence régionale de santé à Quimper. Le 18 avril, à Rennes, à l’ARS, ce sera au tour d’une délégation d’élus du pays de Concarneau, dont le maire de cette ville, de dire non à la disparition des urgences et du SMUR sur le territoire.

Valérie Chopin 12/04/2019

https://france3-regions.francetvinfo.fr

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06 février 2019 ~ 0 Commentaire

lycée concarneau ( fr3)

ecole en marche

Au lycée de Concarneau

Courrier, motion, tracts et CA annulé

Au Lycée de Concarneau une motion a été déposée par les professeurs en colère. Ils ont également envoyé un courrier au proviseur et décidé de boycotter le Conseil d’Administration de l’établissement. Les représentants des parents d’élèves ont également décidé de soutenir cette action et n’ont pas souhaité siéger mardi 5 février au soir. Le Conseil d’administration a donc été annulé.

Les professeurs concarnois ont édité un tract qu’ils diffuseront jeudi soir et vendredi soir à la sortie du Lycée pour sensibiliser élèves et parents aux problèmes que leur pose la réforme.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/

Lire aussi:

Réforme du bac : le mouvement prend de l’ampleur  (FR3)

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23 janvier 2019 ~ 0 Commentaire

albanais (le télégramme)

refugies

Famille albanaise. 

Les Mlloja bientôt déplacés à Landivisiau

 Les Mlloja, une famille albanaise en demande de titres de séjour, vivent dans une chambre d’hôtel, à Concarneau. Une décision de la DDCS oblige les Mlloja, une famille albanaise en demande de titres de séjour et vivant à Concarneau, à quitter l’hôtel où ils résident pour rejoindre un autre lieu d’hébergement, à Landivisiau. Sommés de partir en 24 heures, ils ont obtenu un sursis jusqu’à lundi. Leurs soutiens s’inquiètent.

« On est tristes », soupire Elkider Mlloja, père de deux enfants. « On ne veut pas partir. Ici, c’est une bonne ville ». Selon la famille albanaise sans papiers, le coup de fil du Centre communal d’action social (CCAS) est tombé mercredi pour les informer que le 115 ne paiera plus leur chambre à l’hôtel des Grands Voyageurs. Vingt-quatre heures pour faire leurs bagages et rejoindre un autre hébergement à Landivisiau.

Le lendemain matin, dans la chambre de deux lits et modestement décorée d’un dessin d’enfant, Elkider et Shemsije Mlloja sont abasourdis. Arrivés il y a deux ans environ à Brest, les Mlloja vivent depuis un an et demi à Concarneau.

« Je suis bénévole à Emmaüs, à Quimper », dit le père. « On prend des cours de français trois fois par semaine, à la MPT de Penhars et à la Plume Bleue ». Surtout, leur aîné, Ersi, âgé de 3 ans, est scolarisé dans le centre-ville, rappelle Marina Rakocevic, une parente d’élève qui soutient la famille.

La famille se dit en danger de mort si elle doit rentrer en Albanie. Une demande d’asile et une demande de réexamen auprès de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) ont cependant été refusées. Une autre demande de « titre de séjour pour enfant malade » a été formulée, selon Marina Rakocevic, qui précise qu’elle est toujours en cours. Esli, le petit dernier, âgé d’un an, est asthmatique. « Une forme assez sévère », détaille Marina Rakocevic. Il est suivi au Centre hospitalier de Cornouaille, à Quimper. En attendant une réponse, les Mlloja se sont vus retirer leurs passeports et émargent tous les jours au commissariat.

« On ne comprend pas »

Pourquoi ce déplacement précipité ? Ni la famille, ni ses soutiens n’ont de réponse. « On ne comprend pas cette décision. Elle va contre leur intégration », juge Marina Rakocevic. « On veut les décourager totalement dans leurs démarches. (…) Ils cherchent à les couper de tout le réseau mis en place » pour les aider, en préambule à une future expulsion, pense-t-elle.
Un temps, un « appel à la solidarité » pour les héberger à Concarneau et payer quelques frais a été envisagé. Mais l’idée a été abandonnée : « Ils seraient dans l’illégalité. S’ils refusent d’aller à Landivisiau, toutes leurs aides seront coupées », explique, dépitée, Marina Rakovic.

On a quand même une politique migratoire de plus en plus répressive, notamment en Bretagne

Un sursis: Corinne Touchard, juriste au sein du cabinet de Me Le Tallec, qui suit le dossier, explique qu’il s’agit une « décision de la DDCS, la direction départementale des services en charge de l’hébergement qui est en lien avec la préfecture ».

Pour quel motif ? « On n’a pas encore d’explication », répond Corinne Touchard, qui estime qu’« on a quand même une politique migratoire de plus en plus répressive, notamment en Bretagne ». Elle souligne que la famille bénéficie d’un « réseau de soutiens » et se demande s’« il y a une décision politique d’isoler la famille pour ensuite reconduire plus facilement à la frontière ».

Elle entend interpeller la DDCS et la préfecture pour en savoir plus. Finalement, dans la journée, le CCAS de Concarneau a prévenu la famille qu’elle avait obtenu un petit sursis : les Mlloja ont jusqu’à lundi pour préparer leurs valises. Mais, « on veut tout faire pour qu’ils reviennent à Concarneau », prévient Marina Rakocevic.

  17 janvier 2019  Gaël Cogné

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11 novembre 2018 ~ 0 Commentaire

violences (quimper concarneau)

manif

fem1

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30 septembre 2018 ~ 0 Commentaire

aquarius brest quimper morlaix

brest

Facebook

Dernière minute:

L’Amicale des plaisanciers de Saint Guénolé a décidé d’afficher publiquement samedi son soutien à l’Aquarius et sa solidarité avec SOS Méditerranée.

A ce titre, elle informe le public que les recettes qui lui reviendront seront intégralement versées à SOS Méditerranée. Nous considérons en effet qu’il est inacceptable que la mer, espace de loisir pour nous, puisse être aussi un cimetière, avec un reniement de la règle maritime universelle d’assistance au naufragé. Il ne s’agit pas d’un message politique que les statuts de notre association n’autorisent pas, mais bien d’un impératif humanitaire. Merci de diffuser ce message autour de vous,
bien cordialement
L’APSG
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« Ouvrez les ports et les frontières.

Solidarité avec les damnés de la mer »
Alors que l’Aquarius fait route vers Marseille où les autorités comptent l’immobiliser, les mobilisations en solidarité avec les migrants doivent prendre de l’ampleur.
En ce sens il nous faut répondre nombreuses et nombreux à l’appel de SOS Méditerranée et MSF. Le NPA sera présent pour exiger que l’Aquarius puisse reprendre la mer.Pour imposer l’obligation de prêter assistance aux embarcations en difficulté.
Pour exhorter les états à prendre leur responsabilité et à établir un véritable modèle de sauvetage en Méditerranée, cette mer qui est en train de devenir le cimetière de milliers de migrants, « les pauvres du sud »,naufragéEs ,noyéEs à cause de la démission collective des gouvernements européens dont celui de la France.
Au delà pour mettre fin à l’hécatombe et au défaut d’humanité il faut réclamer le droit à la libre circulation et libre installation pour toutes et tous.
De l’air, ouvrons les frontières terrestres et maritimes!
Soyons en nombre ce samedi 6 octobre à 14h30 place Terre au Duc à Quimper.
NPA Kemper

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11 juillet 2018 ~ 0 Commentaire

rosporden cgt (le télégramme)

CGT-Bretagne

CGT. Une soirée-débat animée avec les Rospordinois

 La CGT proposait mercredi soir une réunion-débat sur le thème du service public à Rosporden, d’autres rencontres devraient avoir lieu dans le département.

La salle de la remise du moulin était comble mercredi soir, pour la soirée-débat organisée sur le thème du service public par la CGT. Après un état des lieux, dressé par Anne-Véronique Roudot, secrétaire générale de l’Union Départementale, la parole a été donnée aux participants pour exprimer leur point de vue au niveau local.

Pendant les échanges, une habitante s’étonnait de la finalité du report de 1 an du centre des impôts, tandis qu’un particulier regrettait la fermeture du bureau de poste d’Elliant et globalement des horaires d’ouverture des bureaux de Melgven et Rosporden, qui ne sont pas compatibles avec ceux des salariés notamment.

Il a aussi été question de l’absence de services d’urgences à Concarneau, générant une surfréquentation du centre hospitalier Quimpérois et des attentes insupportables pour les patients. Du côté des cheminots, ils déploraient que le dérèglement des horaires des TER pour les usagers mette automatiquement un nombre très important de véhicules sur les routes.

« Il n’y a plus d’égalité de traitement de la population »

Toute la soirée, les échanges se sont ainsi succédé, sur une multitude de sujets, résumés par Gilbert Phélep, de l’Union Départementale. « Le maillage disparaît et force les gens à se concentrer sur les mêmes zones d’habitation. C’est un problème car il n’y a alors plus d’égalité de traitement de la population. On a besoin de redéfinir le service public, de l’expliquer aux jeunes qui ne se rendent pas compte de ce qu’ils perdent. S’il n’y a plus de service public sur le territoire, il n’y aura plus d’entreprises privées, tout va de pair, une entreprise ne s’implan-tera jamais si le service public a disparu.

On en reparlera, avec la privatisation de l’eau au détriment de la gestion en régie communale, tout autant que de l’électricité, en cas de problèmes certains vont rester en panne longtemps, sans parler des tarifs qui seront appliqués », attaque-t-il. L’Union Départementale CGT prévoit déjà d’autres rendez-vous avec la population pour débattre, la prochaine réunion publique se tiendra à Morlaix.

 10 juillet 2018 

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26 juin 2018 ~ 0 Commentaire

ehpad (le télégramme)

manifestants-hopital-sud

Ehpad. Une petite victoire qui pourrait faire tache d’huile

Une salariée de Massé-Trévidy a obtenu gain de cause aux Prud’hommes sur un dossier salarial. Le syndicat Sud Santé qui la soutient en profite pour rap-peler que « le personnel des Ehpads, mal traité par les conditions de travail, l’est aussi avec les rémunérations ».

Édith Le Bloas, employée à l’Ehpad de Pont-Aven a obtenu gain de cause il y a quelques jours aux Prud’hommes de Quimper. Son dossier sera régularisé par son employeur, la Fondation Massé-Trévidy. La salariée touchera environ 250 € au titre d’une année d’ancienneté qui n’a-vait pas été versée. « Quand on sait que nos métiers ne sont pas attractifs à cause des salai-res, que nous manquons de moyens en personnels, que les arrêts maladie sont fréquents et parfois non remplacés, il était important de faire savoir cette décision », commente Lena Gloa-guen, déléguée syndicale Sud Santé Sociaux du secteur personnes âgées et handicapées de la fondation. Le dossier d’Édith Le Bloas est d’autant plus important pour le syndicat qu’elle n’est pas la seule à être concernée. « Le syndicat des employeurs Fehap, est le spécialiste de la baisse des avantages sociaux des salariés », dit Jean-Pierre Morell, aujourd’hui retraité.

« Un loupé du syndicat des employeurs »

C’est une modification de la convention collective il y a quelques années qui a abouti à une mauvaise interprétation par les employeurs des modalités de calcul de l’ancienneté au détri-ment des salariés. Un premier dossier avait été déposé aux Prud’hommes en Normandie et a obtenu gain de cause. Après plusieurs procédures, la jurisprudence est devenue définitive. Édith Le Bloas a pourtant constaté que l’augmentation de son ancienneté lui était refusée en contradiction avec la jurisprudence. « Comme je n’ai pas eu de courrier de la Fondation, j’ai fait appel aux Prud’hommes. La Fondation a alors admis que j’avais raison et proposé de régula-riser le dossier ».

Interrogé ce vendredi, Roland Janvier, directeur de la Fondation explique 

« Il y a eu une modification de la convention collective en 2003 avec un changement de la grille indiciaire. Sa lecture par le syndicat des employeurs a été contestée et suite à un contentieux il a été désavoué. Or il ne nous a jamais informés de cette jurisprudence. C’est un loupé de leur part au niveau national. Nous avons constaté, suite à la demande de Mme Le Bloas, qu’une correction s’imposait. Quelques dizaines d’autres salariés de la Fondation sont concernées. Nous regrettons que l’affaire soit allée aux Prud’hommes avant que nous ayons eu le temps de répondre ». « Par ailleurs, je tiens à ajouter que nous trouvons les grilles indiciaires de nos salariés insuffisantes. Il faudrait qu’ils soient payés à la hauteur des missions qu’ils assurent. Il est urgent de revaloriser les salaires, mais cela passe par la convention collective nationale ».

Un appel aux salariés des Ehpads

Patrice Campion, pour la commission juridique de Solidaire 29, a été saisi du dossier au-delà du cas de Massé-Trévidy. « Ce problème concerne des milliers de personnes dans les Ehpads au niveau national, dit-il. De nombreuses structures ne prennent pas en compte la jurispruden-ce. Nous lançons un appel pour que les salariés se manifestent et nous contactent pour vérifier si les règles sont respectées ». « Nous savons que les entreprises sont soumises aux injonc-tions des conseils départementaux et des Agences régionales de santé pour réduire leurs coûts », ajoute Édith Le Bloas. « Sous couvert d’affichage de fondation à but non lucratif, ce sont des employeurs comme les autres », conclut Patrice Campion.

 22 juin 2018 Ronan Larvor

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30 mai 2018 ~ 0 Commentaire

crown concarneau (le télégramme)

Manara-marre

Concarneau. Mouvement de grève à l’usine Crown Emballage

Depuis 5 h 30, ce mercredi, entre 70 et 80 salariés de Crown Emballage sont positionnés devant l’une des entrées de cette entreprise de fabrication de boîtes métalliques située à Concarneau. Il s’agit d’un mouvement de grève exclusivement local, qui ne s’est pas étendu aux autres sites français de ce groupe américain.

« Mécontentement global »

« C’est l’expression d’un mécontentement global », ont résumé les délégués CFDT, syndicat ayant appelé à ces 24 heures de grève. Les représentants du personnel pointent du doigt un manque d’investissement de la part de cette société qui emploie 163 CDI dans ses bâtiments de la Villeneuve.

« Ils ne remplacent pas les machines, totalement obsolètes, ce qui fait qu’on perd en compétiti-vité et que les marchés vont à la concurrence. On perd des millions de boîtes », argumente la CFDT, selon laquelle environ 450 millions de boîtes composées de deux ou trois pièces sortent annuellement de l’usine de Concarneau.

Le syndicat reproche également des salaires trop bas entraînant des départs fréquents de personnels vers les entreprises concurrentes. Sans les nommer, ils font allusion à des groupes implantés dans le Sud-Finistère tels que Ardagh Metal Packaging, à Moëlan-sur-Mer, ou Franpac Emballages Métalliques, à Douarnenez.

Présente sur place, la direction de Crown Emballage s’est refusée à tout commentaire.

http://www.letelegramme.fr/

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06 février 2018 ~ 0 Commentaire

coordination nationale (l’anticapitaliste)

natio

 Il est urgent qu’une mobilisation la plus large possible se fasse pour la défense de l’accès aux soins et pour notre système de protection sociale. »

Peux-tu nous présenter la Coordination nationale ? Quels sont ses axes de bataille ?

La Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité est une association née en 2004 suite à la lutte pour le maintien de l’hôpital de Saint-Affrique. Elle regroupe une centaine de comités adhérents sur toute la France. Depuis 2008, la CN est agréée auprès du ministère en tant qu’association d’usagers de la santé, ce qui permet à nos comités de présenter des candidats dans les instances (ARS et hôpitaux).

L’axe central de nos revendications est la défense de l’accès aux soins pour toutes et tous partout. Cela va donc au-delà de la simple défense d’un établissement ou d’un service ; nous intervenons sur les problèmes de démographie médicale, tant en ville qu’à l’hôpital ; nous défendons le 100 % Sécurité sociale pour la santé, englobant la prévention, le soin, l’éducation thérapeutique et la perte d’autonomie.

Nous avons, bien entendu combattu la tarification à l’activité (T2A) qui a contribué à plomber les budgets de la majorité des hôpitaux, la loi Bachelot (HPST), notamment la mise en place des ARS et la nouvelle gouvernance dans les hôpitaux, la loi Touraine (dite de modernisation de notre système de santé), notamment la création des groupements hospitaliers de territoire (GHT) qui, entre autres, vont mettre un terme à la proximité. Nous nous opposons aux dépassements d’honoraires et sommes contre l’activité libérale à l’hôpital.

Enfin, nous réclamons une véritable démocratie sanitaire avec de véritables pouvoirs de décision à tous les niveaux en créant des structures regroupant professionnels de santé, élus et citoyens.

Nous réunissons nos comités 2 fois par an, lors de rencontres où nous travaillons sur un thème lié à la santé et à l’accès aux soins : en juin à Concarneau nous avons travaillé sur l’accès aux soins des personnes en perte d’autonomie et en novembre à Mayenne sur la psychiatrie. Nous éditons un bulletin hebdomadaire, écho des informations de nos comités et des luttes dans les établissements de santé.

Quelle est la situation des comités et que représentent-ils sur le territoire ?

Comme indiqué précédemment, la CN compte une centaine de comités adhérents et est en relation avec environ 400 contacts. Beaucoup de comités sont engagés dans des batailles pour la défense d’un établissement ou d’un service (Decazeville, Die, Remiremont, Paimpol, Juvisy, Créteil, Saint-Claude, Moutiers…), d’autres ont des interventions plus larges sur la santé : éducation populaire, rencontres avec la population, projets de centres de santé…

Avec la mise en place des GHT et les problèmes de démographie médicale, nous avons enregistré une dizaine de nouveaux comités ces deux dernières années. Les comités sont le plus souvent constitués en associations, mais certains sont aussi des collectifs regroupant associations, syndicats, partis politiques et citoyens. La règle qui prévaut, afin d’avoir une action la plus large possible, est de fonctionner sur la base du « trépied » : professionnels de santé, élus et citoyens.

Que penses-tu de la politique de ce gouvernement vis-à-vis des hôpitaux ?

Ce qui termine de se mettre en place, car les réformes se sont enchaînées depuis de nombreuses années, quelle que soit la majorité gouvernementale, c’est une organisation sanitaire réduite à minima, avec un regroupement autour des CHU. Sous l’objectif fallacieux « de l’accès à des soins d’excellence pour toutes et tous », les établissements de proximité sont réduits à peau de chagrin, obligeant les patients à faire des ­kilomètres pour se soigner.

En fait c’est la politique d’austérité, qui prévaut pour l’ensemble des services publics, qui pèse sur les établissements, imposant des fermetures de services, de lits, des réductions massives de personnels. L’exemple le plus criant est sans doute aujourd’hui la situation des établisse- ments d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) où le manque de moyens a abouti à une souffrance des personnels et à une maltraitance institutionnelle des personnes âgées. Mais cette situation se retrouve dans la quasi-totalité des hôpitaux et notamment dans les services d’urgences.

Tu es en Bretagne et, il y a quelques années à Carhaix, une lutte victorieuse en défense du service de chirurgie et de la maternité a largement marqué les esprits. Quelles leçons peut-on en tirer ?

La lutte victorieuse pour la maternité de Carhaix reste effectivement dans les mémoires, et pas seulement en Bretagne. Son succès est dû à plusieurs causes, mais la principale est bien la mobilisation large des personnels, des élus et des citoyens. L’image emblématique du maire y a sans doute été pour beaucoup, mais il n’empêche que c’est tout un territoire qui s’est sou- levé. Decazeville connaît le même type de mobilisation et continue à se battre pour la réou- verture de la maternité. Il en est de même à Die où toute la population s’est mobilisée depuis 30 ans.  Cela prouve d’une part que la mobilisation est nécessaire : « Qui ne se bat pas est sûr de perdre », mais une mobilisation la plus large possible et faite pour durer car, partout la vigilance reste de mise, même à Carhaix !

Comment l’unité se réalise-t-elle entre les usagers, les syndicats et les personnels ?

La construction est différente d’un endroit à un autre ; parfois c’est le personnel qui commence une action et sollicite le soutien des usagers et des élus et parfois ce sont les usagers, plus rarement les élus qui démarrent. Pour les personnels, le fait d’extérioriser l’expression est souvent capitale, notamment ces derniers temps où la répression des directions est de plus en plus dure. Dans les EHPAD, par exemple, le fait de faire se rencontrer personnels et familles de résidents permet le plus souvent non seulement d’avancer ensemble face aux directions et/ou aux tutelles, mais également d’éviter des conflits potentiels de personnes.

Comment vois-tu l’avenir de l’hôpital et en particulier les hôpitaux de proximité ? Et les luttes à venir ?

Les différentes réformes vont aboutir à une concentration des activités autour des CHU, avec un émiettement sur les sites périphériques : maternité, médecine, gériatrie… La psychiatrie est profondément remise en cause dans sa spécificité et, regroupée avec la Médecine chirurgie et obstétrique (MCO), elle ne sera plus en capacité de faire face aux besoins des patients. Dans cette organisation, le secteur privé va se tailler la part du lion en récupérant une partie des activités les plus rentables : chirurgie ­programmée, oncologie, etc.

C’est la carte sanitaire qui va être totalement redessinée, faisant de certains territoires des déserts sanitaires. Les « solutions » avancées par la ministre dans sa feuille de route n’appor- teront pas de réponses satisfaisantes aux besoins de soins. Par exemple, si l’ambulatoire est intéressant dans certains cas, il ne peut aucunement être LA solution. Bon nombre de person- nes ne peuvent pas retourner à leur domicile après une intervention et ce d’autant plus que nous manquons de médecins pour assurer le suivi en aval.

La télémédecine est également un outil intéressant, notamment pour l’interprétation de radios ou d’examens de laboratoire ou pour la mise au point de protocoles, mais la prise en charge d’un patient exige plus que la présence devant un écran et, encore une fois, quel médecin sera en capacité de répondre à distance vu la pénurie actuelle ?

Il nous faut donc continuer à nous battre pour défendre un maillage équilibré du territoire, des structures de proximité travaillant en coopération avec des établissements plus spécialisés pour assurer la continuité de la prise en charge. Depuis le début de l’année, nous avons engagé une campagne nationale pour l’accès aux soins de toutes et tous, avec une pétition nationale et des actions de nos comités. Cette campagne se terminera à Paris ou en région parisienne en juin prochain.

Il est urgent qu’une mobilisation la plus large possible se fasse pour la défense de l’accès aux soins et pour notre système de protection sociale. C’est un modèle de société néfaste au plus grand nombre qui se met en place et il est urgent d’appeler la population à exiger une autre ­ politique de santé.

Lundi 5 février 2018 Propos recueillis par Jeanine Carasco. Hélène Derrien est prési- dente de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité. Nous revenons avec elle sur l’évolution du système de santé en France, et sur le rôle des mobilisations associant personnels et usagerEs. Informations et celles des comités peuvent être consultées sur le site :

http://www.coordination-nationale.org

Et bien sûr le site du NPA:

http://sante-secu-social.npa2009.org/IMG/siteon0.png?1462541714

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