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17 août 2024 ~ 0 Commentaire

PAIX (Tian- UEP)

pace

Pour l’Université européenne de la Paix, « ce n’est pas de comprimés d’iode dont les riverains de la rade de Brest ont besoin »

L’élargissement des plans particuliers d’intervention de l’Île Longue et de la base navale de Brest fait réagir l’Université européenne de la Paix. Pour l’Université européenne de la Paix, seul le démantèlement de la base nucléaire de l’île Longue assurera la sécurité des riverains de la rade.

L‘article sur l’élargissement des zones d’application des PPI (plans particuliers d’intervention) de l’île Longue et de la base navale de Brest paru dans Le Télégramme de mardi 13 août 2024 n’a pas échappé aux militants de l’Université européenne de la Paix.

Pour son représentant local Roland de Penanros, « les riverains de la rade n’ont pas besoin de plus de comprimés d’iode pour leur sécurité, mais du démantèlement pur et simple de la base nucléaire de l’île Longue ».

 « Outre qu’il ferait perdre à la rade son statut peu enviable de cible en cas de conflit nucléaire, ce démantèlement offrirait l’opportunité d’une reconversion de l’île Longue porteuse d’avenir.
Par exemple, en en faisant un centre de production d’hydrogène verte, base pour la région du développement d’activités nouvelles génératrices d’emplois. Il marquerait aussi la volonté de notre pays de se conformer au traité d’interdiction des armes nucléaires (Tian) voté par l’ONU en 2017.
Une rade « libérée » du nucléaire, demain classée par l’Unesco « site mondial pour la Paix » et inscrite au patrimoine mondial, ne serait-ce pas là un beau projet d’avenir pour Brest et sa région ? »

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13 décembre 2023 ~ 0 Commentaire

bonnets rouges (npa)

rouges

Crédit Photo Tomas Delmonte Hebdo L’Anticapitaliste  (14/12/2023)
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Il y a dix ans, marée rouge et Gwenn ha du

Le 2 novembre 2013 à Quimper une immense manifestation regroupant de 20 000 à 30 000 personnes donnait le La de ce que l’on a appelé « la révolte des Bonnets Rouges », une mobilisation hors du commun.

Si le port de milliers de Bonnets Rouges rappelait sans conteste l’histoire de la grande révolte paysanne en Basse Bretagne en 1675 contre les taxes seigneuriales, la lutte de 2013 s’inspire surtout des mobilisations qui ont marqué la Bretagne, comme celle de Plogoff ou celle plus récente en défense de la maternité et du service de chirurgie de l’hôpital de Carhaix en 2008.

Ce grand mouvement de lutte populaire a pris son essor contre les licenciements massifs dans l’agroalimentaire en Bretagne et en particulier dans les usines GAD, Marine-Harvest, Tilly, Doux et d’autres.

Le 15 octobre, de fortes délégations ouvrières se sont retrouvées à Brest et Morlaix pour bloquer l’aéroport et la voix express, tandis qu’une réunion publique au Glenmor (salle culturelle de Carhaix) réunissait 700 personnes, d’où est sorti un appel avec les syndicalistes de GAD, de Doux, de Marine-Harvest, du maire de Carhaix et du porte-parole du NPA (Mathieu Guillemot) pour l’immense manifestation contre les licenciements à Quimper, place de la résistance le 2 novembre.

Écotaxe et licenciements

C’est dans ce contexte qu’a surgi aussi le mouvement contre les portiques écotaxe du Finistère  qui a rassemblé le samedi 26 octobre un millier de manifestants : salariéEs en lutte, agriculteurEs, dirigeants de la FDSEA, patrons routiers se sont affrontés pendant le démontage du portique aux CRS et gardes mobiles, occasionnant de nombreux blésséEs, dont un jeune homme qui a perdu sa main.

L’écotaxe issue du Grenelle de l’environnement de Borloo a été perçue comme une taxe injuste en plus d’être inefficace sur le plan écologique, même si selon les dirigeants productivistes, elle n’était nullement responsable de la « crise de l’agroalimentaire ».

Si ces portiques ont focalisé symboliquement la révolte et la colère d’une bonne partie de la population, les salariéEs mis au chômage et à la porte avec des indemnités de misère étaient d’abord les victimes des capitalistes de l’agroalimentaire ; prédateurs des emplois, de la petite paysannerie, de la qualité des produits et de l’environnement…

Alors même que déjà le gouvernement Hollande-Ayrault s’entêtait sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le cumul de l’écotaxe et des milliers de licenciements ont produit la révolte populaire, unitaire, certes pas chimiquement pure, mais déterminée à renverser le cours des choses :

« Il faudra bien lors de la grande manifestation du 2 novembre à Quimper affirmer haut et fort l’unité ouvrière et paysanne contre les licenciements et pour une agriculture paysanne de qualité, respectueuse des femmes, des hommes et de la terre. Dire haut et fort que nous n’avons pas les mêmes intérêts que les partons de l’agro et les dirigeants de la FDSEA », disait le communiqué d’appel du NPA29.

Contre l’union sacrée

Dès le début, le NPA29 (de Carhaix à Quimper, de Brest à Morlaix) avec Philippe Poutou, présent lors de la grande manifestation, s’est engagé de plain-pied dans ce mouvement « hors du commun », au travers du collectif pour l’emploi de Carhaix « Vivre et travailler au Pays » et du collectif unitaire de Quimper avec ATTAC, les Alternatifs, des syndicalistes de SUD, des membres du Front de Gauche, Breizhistance, et « pour en finir avec les plans de licenciements, pour une alternative au capitalisme et au productivisme ».

Naturellement, ce mouvement très populaire n’était pas chimiquement pur, il était confus, fragile mais déterminé. Il fallait en être pour l’influencer dans le sens de l’indépendance de classe, pour le nourrir de revendications comme « l’ouverture des livres de comptes », « l’interdiction des licenciements », « la suspension des plan sociaux », et « la réquisition des sites qui licencient » mais aussi en lien avec les paysanNEs « pour un autre modèle agricole et agroalimentaire ».

Il fallait en être pour apprendre aussi de ce mouvement, de ce souhait profond de « vivre, décider et travailler en Bretagne ». Manifester à Quimper, cela signifiait disputer le terrain à la droite et à l’extrême droite, combattre ses tentatives de récupération, encouragées par la reculade du gouvernement sur l’écotaxe et nourrie par le manque de riposte syndicale convergente à la déferlante des licenciements.

Construire un pôle ouvrier combatif

Alors même que les directions syndicales majoritaires, mais aussi le PCF, le PS et EÉLV s’exilaient à Carhaix ce 2 novembre, à 70 km de Quimper et critiquaient mensongèrement à moins de 3 000 la formidable manifestation de Quimper, nous nous sommes employés à construire ce pôle ouvrier.

En plus d’être présent à Quimper, celui-ci fut visible de nouveau à Carhaix le 30 novembre et en soutien aux luttes dures des ouvrières et ouvriers de chez GAD, de Doux, de Tilly et de Marine-Harvest.

Ce pôle ouvrier, constitué de syndiquéEs de « FO et CGT principalement » mais aussi des syndiquéEs de Sud, de non-syndiquéEs, des salariéEs des usines frappées par les licenciements et soutenus par la CGT, des marins du Grand-Ouest, du SLB (Sindikad Labourerien Breizh), du NPA et de Breizhistance, a montré la voix qu’aurait dû prendre l’ensemble du mouvement ouvrier et paysan pour gagner….

Hélas, les directions régionales CGT et CFDT non contentes de vilipender les salariéEs qui se « fourvoyaient » dans le mouvement des Bonnets Rouges se sont empressées de signer le pacte d’avenir gouvernemental au nom du « dialogue social » qui commençait, lui, par valider les licenciements passés et en cours…. Tout comme d’ailleurs la majorité PS/PC du Conseil régional.

Le mouvement s’est éteint, les blessures furent profondes. Pourtant, comment ne pas espérer quand quelques années après ont surgi les Gilets Jaunes et cette envie toujours présente de renverser la table et de lutter pour un autre monde et un avenir meilleur ?

Voir nos articles :

Quimper : une révolte bretonne, 24 novembre 2013

Bretagne : une reprise en main dérisoire, 28 novembre 2013

Bretagne : ce n’est qu’un début…, 5 décembre 2013

De la colère à la résistance ouvrière et à l’auto-organisation, janvier 2014

Mardi 12 décembre 2023

https://lanticapitaliste.org/

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16 avril 2023 ~ 0 Commentaire

philippe poutou (châteaulin / carhaix)

Le 25 Avril en Finistère.
 pppoouu
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A Chateaulin de 17 à 19h, à la librairie, Maison de la presse.
Béatrice Walylo et Philippe Poutou présenteront le livre « Un petit » candidat face aux  » grands  » médias  » écrit aussi avec Julien Salingue
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Ce même Mardi 25 avril à 20h , au cinéma le grand bleu à Carhaix, ciné rencontre avec le film  » Il nous reste la colère » projection suivie d’un échange avec Philippe Poutou.

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14 octobre 2022 ~ 0 Commentaire

andré (dédé) menesguen (le télégramme)

dede
Cantonales. André Ménesguen l’anticapitaliste qui balance
Nous apprenons le décès de notre camarade de Crozon. Un article du Télégramme lui a été consacré en 2011

Cinquième candidat déclaré, André Ménesguen, 59 ans, portera les couleurs du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) lors de ces cantonales. «Je suis le seul candidat légitime à gauche», assure-t-il.

A 59 ans, c’est la première fois qu’André Ménesguen se présente à une élection. Contrôleur électrotechnicien à l’Ile Longue depuis 2004, après plusieurs années passées dans la région parisienne, ce natif de Rostudel, près du Cap de la Chèvre, avoue avoir eu le déclic en apprenant que Louis Ramoné était le candidat divers gauche soutenu par le parti socialiste. .
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«L…, il est socialiste comme moi je suis curé», ironise-t-il. «C’est tellement farfelu que des militants de la gauche qui n’ont rien de troskistes m’ont appelé pour me dire d’aller au charbon». Mais que les autres candidats en lice dans cette élection ne se réjouissent pas trop vite, il a pour eux, le même genre d’amabilités.
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P…..? «Il est le moule UMP personnifié. Ce moule qui a détruit les valeurs du gaullisme à qui l’on devait nombre d’acquis sociaux issus du conseil de la Résistance». Ancienne communiste repenti La candidate des Verts, J…?
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«Les fleurs, les petits oiseaux, les abeilles, c’est bien, mais ce n’est pas en peignant le capitalisme en vert qu’on va remédier à tous les maux de la terre». Enfin, il juge la candidature de C… r totalement illégitime. «Le parti de gauche n’existant pas à Crozon, il devait se présenter sous sa bannière communiste, point».
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Une bannière qu’André Ménesguen a lui-même portée pendant des années, avant de couper les ponts. La raison? «Elle est simple. Le PC a rompu avec ses valeurs en s’alignant sur le programme du PS. Et depuis, ces deux-là mangent toujours la même soupe du capitalisme».
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Un score à deux chiffres
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André Ménesguen a le sens de la formule, mais a-t-il seulement des idées pour la Presqu’île? A ceux qui le considèrent comme un simple trublion, il répond: «A l’Ile Longue, je suis l’assistant technique des ingénieurs qui lancent des marchés publics. Ces procédures n’ont pas de secret pour moi», si ce n’est, bien sûr, celui de la Défense.
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Pour le canton, il souhaite donc «comme les autres, le désenclavement. Le problème, c’est qu’il faut une vraie volonté politique pour ça». La défense des services publics est son autre priorité. «La santé, l’eau, l’éducation… Tout ça n’a rien à faire dans le privé. Pas plus que Diwan d’ailleurs».
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Pour lui, la solution passe par l’éradication du capitalisme. A l’origine de la création de la section NPA dans la Presqu’île voici deux ans, André Ménesguen est assez fier d’avoir, avec quelques autres, redonné le goût à la manif à quelques Presqu’îliens lors de la mobilisation sur la réforme des retraites. Son ambition dans cette élection? «Un score à deux chiffres. Je suis le seul candidat légitime de la gauche», répète-t-il.
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 08 février 2011
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A ceux qui l’ont connu, aimé et estimé, nous vous annonçons avec tristesse le décès de

André MENESGUEN« Dédé »

Un hommage lui sera rendu
mercredi 18 décembre,
à 10 heures,
en la salle de cérémonie du Vern à Brest.
L’inhumation aura lieu à 14 h 30, au cimetière de Camaret-sur-Mer.

André repose au Centre funéraire des Communes Associées du Vern.
Visites de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

La famille remercie l’ensemble des personnels soignants du service Cardiologie 1 et de Réanimation CCTV du CHU de la Cavale Blanche, pour leur accompagnement.

Commentaire:

Merci pour cet article. Michel K et moi-même étions à ses obsèques ce midi.

Bel hommage et des témoignages émouvants de ses petits enfants.
Gérard NPA 29

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22 juin 2022 ~ 0 Commentaire

kreiz breizh (poher hebdo)

pointe raz ferrand

Législatives : coup de tonnerre en centre Bretagne !

La gauche a repris des couleurs en centre Bretagne lors de ces législatives 2022, en remportant deux des trois circonscriptions avec l’élection de Mélanie Thomin et de Murielle Lepvraud.  Après un quart de siècle de mandats en centre Bretagne, la défaite de Richard Ferrand est un coup de tonnerre.

La 6e circonscription du Finistère était particulièrement scrutée pour ces élections législatives 2022. Elle était en effet détenue par l’un des poids lourds de la majorité présidentielle, Richard Ferrand, depuis 2012.

Il était arrivé en tête des suffrages au premier tour avec un peu plus de 33 % des voix, la candidate socialiste (Nupes), Mélanie Thomin, en obtenant 31 %. En ce dimanche soir, alors que les bureaux de vote avaient fermé et que les premiers résultats étaient connus, il semblait bien que quelque chose se préparait.

Finalement, peu après 20 h, c’est Richard Ferrand lui-même qui a pris la parole depuis son QG de campagne, à Châteaulin. Dans une courte allocution, le président de l’Assemblée nationale a reconnu sa défaite et félicité Mélanie Thomin pour sa victoire. La socialiste l’emporte avec 50,8 % des suffrages et 800 voix d’écart. Comme ailleurs en Bretagne et dans l’Hexagone, ce deuxième tour a été marqué par une forte abstention (45,8 %).

À Carhaix, Mélanie Thomin l’emporte avec 50,92 % des voix. Richard Ferrand arrive en tête à Châteauneuf (53,35 %) et à Pleyben (53,67 %) ainsi que dans les deux communes les plus peuplées de la circonscription, 51,06 % à Châteaulin et 52,40 % à Plougastel-Daoulas.

Mélanie Thomin en tête dans les monts d’Arrée

Mélanie Thomin l’emporte très largement dans les monts d’Arrée. Son suppléant, Yannick Jaouen est conseiller municipal à La Feuillée. Mélanie Thomin remporte ainsi 60,92 % des voix au Huelgoat. Elle dépasse même les 80 % à Saint-Rivoal !

À noter que Mélanie Thomin l’emporte dans de nombreuses communes dont les maires avaient appelé à voter Richard Ferrand. C’est le cas à Hanvec, où elle est conseillère municipale, mais également à Saint-Thois ou à Logonna-Daoulas, dont l’ancienne maire, Françoise Péron, était la directrice de campagne de Richard Ferrand. À Saint-Hernin, les deux candidats font le même score avec 159 voix chacun…

Estimant que les « électeurs de la circonscription avaient envoyé un message clair au président de la République en faisant battre Richard Ferrand sur le territoire », Mélanie Thomin a dit vouloir se mettre immédiatement au travail, notamment sur les questions sociales (pouvoir d’achat, blocage des prix, revalorisation des salaires…).

Du côté des partisans de Richard Ferrand, c’était plutôt la soupe à la grimace au fur et à mesure que les résultats tombaient. Lundi, l’un d’entre eux estimait que « Richard Ferrand payait sa proximité avec Emmanuel Macron. On peut penser qu’une partie des électeurs du Rassemblement national (arrivé 3e dans la circonscription le 12 juin), ou les anciens Gilets jaunes, se sont reportés sur la Nupes pour protester contre le président.

Maintenant, on va voir si Mélanie Thomin peut peser sur les dossiers du territoire. Bonne chance à l’hôpital de Carhaix pour être défendu en haut lieu comme il l’était avec Richard Ferrand… »

Richard Ferrand : un quart de siècle de vie politique en centre Bretagne

La défaite de Richard Ferrand a, bien entendu, eu un retentissement national. Petite cruauté de la vie politique, c’est à Richard Ferrand qu’il appartient d’accueillir les nouveaux députés cette semaine en tant que président de l’Assemblée nationale sortant.

Qu’en est-il à l’avenir ? « Il ne va pas arrêter la politique, assure un proche. Il a toujours l’oreille d’Emmanuel Macron. C’est un passionné, et il a des responsabilités nationales dans le mouvement Renaissance. »
Cette défaite vient cependant conclure un parcours assez atypique. Aveyronnais d’origine, Richard Ferrand était arrivé en Bretagne dans les années 1990. Militant socialiste depuis ses 18 ans, il est alors proche de Kofi Yamgnane, dont il anime la campagne victorieuse aux législatives en 1997.

En 1998, Richard Ferrand est élu conseiller général de Carhaix en battant Jean Rohou. Il sera réélu en 2004, devenant vice-président du conseil général du Finistère. En 2001, alors qu’il aurait dû logiquement prendre la commune de Carhaix, il doit faire face à la candidature de Christian Troadec et perd aux municipales.

Les deux hommes ne cesseront de s’opposer, notamment à travers des joutes homériques au conseil municipal. En 2008, Richard Ferrand est à nouveau battu aux municipales.

En 2012, Richard Ferrand obtient l’investiture socialiste aux législatives en écartant son ancien mentor, Kofi Yamgnane (soutien de Mélanie Thomin en 2022). Richard Ferrand l’emporte. Réputé proche de la gauche du Parti socialiste, il se rapproche pourtant d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, et dont il sera l’un des premiers soutiens lors de son aventure présidentielle.

En 2017, Richard Ferrand est réélu, malgré l’affaire des Mutuelles de Bretagne qui éclate lors de la campagne électorale et le force à abandonner son poste de ministre à la Cohésion des territoires. Suite à la démission de François de Rugy après l’affaire des homards, Richard Ferrand est élu président de l’Assemblée nationale ; jusqu’à ce 19 juin 2022 et cette défaite qui pourrait sonner la fin de son engagement politique en centre Bretagne.

Yannick Kerlogot battu

S’il conserve une majorité de sièges en Bretagne, le camp macroniste a connu d’autres mauvaises nouvelles ce 19 juin, comme la défaite de Florian Bachelier à Rennes, premier questeur à l’Assemblée et protégé de Richard Ferrand, ou la perte de la 4e circonscription des Côtes-d’Armor.

Dans la circonscription de Guingamp (qui comporte les pays de Callac, Rostrenen et Gouarec), le député sortant, Yannick Kerlogot est en effet nettement battu par Murielle Lepvraud. Cette militante de La France insoumise réunit 53,39 % des suffrages dans une circonscription traditionnellement ancrée très à gauche. À Trémargat, elle fait ainsi plus de 88 % des voix ! Elle arrive en tête à Callac et Rostrenen, alors que Yannick Kerlogot l’emporte largement à Gouarec.

20 juin 2022 Erwan Chartier-Le Floch

https://www.lepoher.fr/

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08 juin 2022 ~ 0 Commentaire

châteaulin guingamp quimper (sud lt of)

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À Châteaulin, Sud Santé interpelle Richard Ferrand sur la crise hospitalière

Le 07 juin 2022 Après avoir tenté de rencontrer Richard Ferrand, absent de sa permanence, une trentaine d’adhérents de Sud Santé ont défilé, ce mardi, dans les rues de Châteaulin.

Une trentaine d’adhérents du syndicat Sud Santé se sont retrouvés, ce mardi 7 juin 2022 rue Baltzer, devant la permanence du député Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale. Ils ont ainsi interrompu leur congrès à Logonna-Quimerc’h, pour se joindre à la mobilisation nationale et intersyndicale pour la défense de l’hôpital.

« Tout le monde connaît la situation dramatique des hôpitaux publics, des Ehpad, des lieux d‘accueils. Face à la catastrophe qui s‘annonce pour l’été, Macron a dû sortir du silence. Et sa seule annonce a été la création d’une mission flash, pour gagner du temps avant les législatives, s’emporte Janine Carrasco, de Sud Santé. Ce n’est pas d’une mission ni d’une commission dont on a besoin, mais de personnel que l’on pourrait d’ailleurs former en cours d’emploi. Sans quoi, il va nous falloir travailler 12 h par jour pour avoir des congés cet été ».

Au-delà des problèmes des soignants, la syndicaliste invoque la sécurité des patients. « Il va falloir un drame pour que le gouvernement agisse vraiment. En attendant, on a le sentiment que tout est fait pour détruire le service public afin que les cotisations des usagers profitent encore plus au privé », s’insurge Janine Cerrasco.

Lire aussi:

À Guingamp, 60 manifestants contre le « sabotage délibéré de l’hôpital public » 

Personnel soignant, représentants syndicaux et sympathisants se sont rassemblés devant l’hôpital de Guingamp ce mardi 7 juin.

En réponse à l’appel national lancé par plusieurs syndicats, la CGT de l’hôpital de Guingamp a organisé un rassemblement ce mardi 7 juin, pour la défense de l’hôpital public.

Depuis plusieurs mois maintenant, la maternité et le pôle chirurgie de Guingamp sont menacés. Un rassemblement s’est déroulé devant l’hôpital de Guingamp, mardi 7 juin, entre 12 h et 14 h, à la suite de l’appel national lancé par plusieurs syndicats pour la défense de l’hôpital public. Sur une initiative de la CGT de l’hôpital, une soixantaine de personnes se sont rassemblées, comptant parmi eux soignants et sympathisants pour montrer leur adhésion aux revendications nationales mais également pour exprimer les préoccupations locales.

Quimper, une centaine de personnes mobilisées pour l’hôpital

La mobilisation nationale pour l’hôpital a trouvé un écho à Quimper (Finistère), ce mardi 7 juin 2022. Une centaine de personnes ont manifesté à l’appel des syndicats Sud et CGT qui craignent « un été compliqué ».

Partout en France, l’inquiétude grandit : y aura-t-il assez d’effectifs dans les établissements de soins, notamment pour l’été ? Au centre hospitalier intercommunal de Cornouaille (Chic) dont le siège est à Quimper (Finistère), la direction dit faire face, mais anticipe une éventuelle situation plus tendue. Elle assure maintenir les congés d’été des soignants et n’envisage pas de fermer des lits ou des services.

« Garantir les congés… À quel prix ? »

Cela ne contribue pas à rassurer, dans les couloirs de l’hôpital. Ce mardi 7 juin 2022, les syndicats Sud et CGT du Chic relayaient la mobilisation nationale. Une centaine de personnes se sont rassemblées, en début d’après-midi, devant l’entrée des urgences.

« L’été va être compliqué, commente Loïc Le Houarner, secrétaire général CGT du Chic, aide-soignant de profession. Déjà aujourd’hui, tous les services fonctionnent au quotidien avec au moins un agent en moins… D’autres tournent avec moins deux, moins trois… La coordinatrice assure garantir les congés mais à quel prix pour les usagers et pour les personnels ? »

Ouest-France 07/06/2022

https://www.ouest-france.fr/

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15 novembre 2021 ~ 1 Commentaire

châteaulin (france info)

methanisation

Accident du méthaniseur de Châteaulin : Cash investigation dévoile un rapport accablant pour Engie

Inaugurée en 2018  la centrale biogaz de Kastellin, à Châteaulin, injecte dans le réseau gazier du méthane produit à partir de fumier, de lisier, de déchets de l’industrie agro-alimentaire et de cultures. Le digestat, matière organique issue du processus de méthanisation, sert ensuite de fertilisant épandu sur les terres agricoles.

Dans son émission consacrée aux déchets, diffusée ce jeudi 11 novembre sur France 2, Cash Investigation est revenue sur l’accident de l’usine de méthanisation de Châteaulin en 2020. Un document confidentiel émanant des services de l’Etat accable Engie.

Le 17 août 2020, vers 22h30, plus de 400 m3 de digestat, des résidus de méthanisation de matières organiques naturelles, débordent d’une cuve de la centrale de production de biométhane à Châteaulin dans le Finistère. 400 000 litres de liquide toxique, à forte concentration d’ammoniaque, se déversent dans l’Aulne. Le fleuve alimente en eau potable 49 communes du Finistère.

Un rapport accablant

Au lendemain de l’accident, un arrêté préfectoral est pris pour restreindre la consommation d’eau dans la zone concernée. Il restera en vigueur pendant toute une semaine. Une enquête est également ouverte par les services de l’Etat pour en connaître les causes.

Son exploitant, Engie Bioz, filiale du groupe Engie, mettait alors en avant une défaillance du système électronique de la cuve où s’est produit le débordement. Les conclusions d’un rapport de la direction régionale de l’aménagement, qu’a pu se procurer la rédaction de Cash Investigation, sont, elles, beaucoup plus accablantes pour Engie.

Dysfonctionnement des capteurs de détection, présence humaine insuffisante, défaut de conception, et surtout, la maintenance et les essais périodiques des systèmes de commande « oubliés ».

De plus en plus d’incidents

Depuis 10 ans, les méthaniseurs connaissent un réel compte engouement et sont largement. La France en compte 1 300 à ce jour (130 en Bretagne), 800 sont sur le point de voir le jour. La production de biogaz est pour l’Etat qui subventionne largement la filière l’une des solutions pour sortir des énergies fossiles. Mais elle n’est pas sans risque. L’accident de Châteaulin en atteste, et il est loin d’être isolé.

Dans une enquête menée par un collectif qui prône une méthanisation raisonnée, des scientifiques mettent ont pu constater que l’augmentation du nombre de méthaniseurs avait entraîné une autre augmentation : celle du nombre d’incidents.

En 2013, un peu moins de 2 % d’accident par méthaniseurs et par an ont été dénombrés, contre 5 % aujourd’hui. De la simple pollution olfactive, aux incendies, fuites et explosions les plus graves.

Et pour l’année 2020, de 13 des 39 incidents répertoriés sont survenus dans des unités gérées par la filiale de méthanisation d’Engie. Pour Daniel Chateigner qui coordonne le collectif : « Les grosses structures sont des structures accidentogènes. Le principal problème est créé par la grandeur du méthaniseur, et la façon dont gère. »

12/11/2021

https://france3-regions.francetvinfo.fr/

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10 novembre 2021 ~ 0 Commentaire

brennilis (sortir du nucléaire)

brinnilis

http://www.sortirdunucleairecornouaille.org/

Note:

Le NPA 29 est membre de SDN Kerne

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07 août 2021 ~ 0 Commentaire

menez hom (le télégramme)

menenez h

Présence du NPA

Antinucléaires : une marche très pacifique au Ménez Hom

Une trentaine de personnes a participé, vendredi 6 août, à la marche annuelle contre les armes nucléaires, organisée par le Collectif pour l’interdiction des armes nucléaires et du Mouvement de la Paix au Ménez Hom, à Plomodiern.

Un lieu symbolique puisqu’il surplombe la rade de Brest et l’île Longue, haut lieu de la dissuasion nucléaire française. Pour célébrer ses 10 ans, le Cian 29 a dénoncé les bombardements des 6 et 9 août 1945, au Japon, et pointé « le décret, paru à l’Onu, il y a peu, qui met les armes nucléaires au même niveau que les armes biologiques ou chimiques » et dans lequel l’arme nucléaire est qualifiée d’« infamante ».

Les différents groupes constitués en France dans diverses régions comptent aussi « sur les prochaines élections pour faire valoir l’avis de la population qui est aux deux tiers favorable, selon les sondages, à cet arrêt », détaille le collectif qui entend bien avoir quelques réponses à ce sujet.

06 août 2021

https://www.letelegramme.fr/

pace

Lire aussi:

Chères et polluantes, les armes nucléaires plombent la transition écologique

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01 mai 2021 ~ 0 Commentaire

1er mai (bretagne)

bretagne

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1er-Mai : plus de 500 manifestants à Lannion

Lannion. Entre 500 et 600 manifestants pour le 1er mai

Guingamp, 230 manifestants rassemblés pour le 1er mai

Saint-Brieuc, près de 700 personnes manifestent pour le 1er-Mai 

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800 personnes à la manifestation du 1er mai à Quimper (OF)

Brest. Plusieurs milliers de manifestants pour le 1er-Mai (OF)

150 manifestants défilent pour le 1er mai à Carhaix

1er-Mai, une cinquantaine de personnes ont défilé à Châteaulin

Près de 80 personnes réunies pour le 1er-Mai à Concarneau

Pont-l’Abbé, la CGT renoue avec le défilé du 1er-Mai

80 personnes rassemblées pour le 1er mai à Quimperlé

44

Fin du rassemblement syndical à Nantes et Saint-Nazaire : revivez les moments forts

Travail, santé, libertés, le credo du 1er mai à Saint-Nazaire

Loire-Atlantique. Cette année, le 1er mai renoue avec ses défilés

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