Archive | Carhaix Kreiz Breiz

20 février 2025 ~ 0 Commentaire

Redon

 

Dans l’eau : des poissons, pas des poisons !

 Dans l’eau : des poissons, pas des poisons !

L’eau c’est la vie, sauvons-la ! Afin de préserver nos ressources en eau, pour nous, notre santé, nos enfants, mais aussi pour les milieux naturels, nous vous invitons à une grande manifestation pour l’eau le samedi 22 février à Redon à 14h.

Pourquoi ? La situation actuelle est très préoccupante !

Moins de 10 % des cours d’eau de nos territoires sont en bon état. Plus personne ne peut ignorer les dangers que représentent les molécules chimiques que nous retrouvons partout : dans l’air, dans la nourriture, dans l’eau.

De nombreux agriculteurs et des riverains des champs traités souffrent et meurent de maladies liées à l’usage des pesticides.

De nombreux captages d’eau potable sont fermés, des activités économiques menacées. Les coûts de traitement de l’eau potable explosent, toujours à la charge des consommateurs, contrairement au principe pollueur-payeur. Le changement climatique génère des sécheresses de plus en plus longues et intenses et des inondations de plus en plus catastrophiques.

Les milieux naturels (haies, zones humides…) continuent de disparaître, la biodiversité et la vie humaine sont menacées.

Pourquoi maintenant ? Des oppositions s’organisent pour empêcher de protéger l’eau.

Un document important pour la protection de l’eau, le SAGE (schéma d’aménagement et de gestion des eaux), est en cours de révision sur le bassin de la Vilaine, avec notamment des mesures importantes pour la protection des zones humides et la réduction de l’usage des pesticides. Il a suffi qu’une poignée d’agriculteurs de la FNSEA manifeste à Redon, le 3 décembre dernier, pour qu’un certain nombre d’élus cèdent à leurs injonctions et reviennent sur le niveau d’ambition du document qui doit être voté fin février. Et ce n’est qu’un exemple des nombreux reculs actés ici comme ailleurs suite aux pressions des lobbys.

Des solutions existent. Mobilisons-nous ! Les citoyen.nes doivent montrer que le sujet les préoccupe.

Plus nous serons nombreux.ses, plus nous serons entendu.es ! Il faut un changement de cap radical dans les politiques publiques qui conduisent vers une impasse depuis des décennies. Ensemble, demandons aux élu.es de :

  • Renforcer la protection des captages d’eau potable, notamment en interdisant l’utilisation des pesticides dans les zones les alimentant ;
  • Partager équitablement l’eau ;
  • Préserver nos milieux naturels et les services qu’ils nous fournissent gratuitement ;
  • Soutenir vraiment l’agriculture paysanne et la transition vers un autre modèle agricole respectueux des humains et de l’environnement.

Venez résister avec nous contre tout abandon de l’intérêt collectif. Notre santé et notre environnement ne peuvent être sacrifiés !

 

Lire la suite

06 février 2025 ~ 0 Commentaire

Bretagne Santé

Bretagne Santé
Sans titre 1
Bretagne…en lutte pour la santé

Après Carhaix (29), il y a deux mois et l’immense rassemblement en défense des urgences de l’hôpital et la fin des poursuites policières et judiciaires contre les défenderesses et défenseurs de ce service indispensable, c’est à Guimgamp (22) que le combat continue pour la réouverture de la maternité de l’hôpital public et pour le droit à l’accès à la santé publique.

En Bretagne, et particulièrement dans un grand nombre de petites villes et en ruralité, l’accès à la santé et aux soins devient de plus en plus une course d’obstacles comme l’ont démontré les témoignages lus ce samedi 1er février, issus des cahier de doléances.

Toutes les interventions des syndicats ( intersyndicale du 22 et sud santé/sociaux du 29), du comité de vigilance de Carhaix, des comités de défense des hôpitaux (Lannion, Douarnenez, Pontivy, Concarneau, Carhaix, St malo/Dinan, Landerneau) comme celles de la député FI de la circonscription ou PS de Carhaix, dénoncèrent la marchandisation de la santé et la dégradation de l’accés aux soins publics au profit du privé.

Ce sont aussi les représentants des 57 maires du pays d’ Armor, signataires d’un arrêté pour enjoindre l’état à agir sur le sujet de la santé et qui , pour cela , ont été convoqué au tribunal administratif de rennes qui ont témoigné de leur volonté de défendre la santé sur leur territoire.

Précédés par les tracteurs de la confédération paysanne qui arboraient aussi un magnifique drapeau cubain dont l’ambassadeur s’est déplacé, il y a quelques temps, pour proposer les services médicaux de son pays ce sont 2000 à 2500 personnes qui ont arpenté les rues de Gwengamp.

Une manif dynamique et colorée regroupant des délégations de toute la Bretagne avec bien entendu la CGT et Solidaires, partis comme la FI, le PCF, les JC, l’UDB, la gauche indépendantiste, 1 drapeau du PS et bien sûr une belle délégation du NPA l’Anticapitaliste Bretagne ( organisation appelante).

Aux rythmes des slogans scandés comme «du fric, du fric pour l’hôpital public», «contre le capital défendons l’hôpital», «les cotisations sont à nous c’est à nous de décider» «Guimgamp, Lannion, Carhaix Résistance» ou encore le très repris «Nos vies valent plus que leurs profits» la manif a défilé pendant 2 heures pour se terminer devant la mairie.

D’évidence ces luttes ne s’arrêteront pas. La détermination est grande pour la réouverture des urgences, des maternités et de l’accès aux soins comme l’a exprimé Gaël Roblin,conseiller municipal d’opposition à Gwengamp et un des initiateurs du collectif organisateur «Initiative Armor santé yech’hed mat »

«La Bretagne des bourgs comme des tours doit pouvoir avoir accès à la chaîne des soins H24 depuis la naissance jusqu’à la mort. C’est une question d’égalité, une question de dignité. C’est un choix de société. C’est le notre. Notre santé c’est notre seul capital. Nos vies valent plus que leurs profits et leurs économies. Restons unis, combatifs, inventifs… et déterminé.es »

Jusqu’à la victoire, toujours !

Correspondant Bretagne

Lire la suite

17 octobre 2024 ~ 0 Commentaire

Karaes (NPA)

carhaix

Hôpitaux, services publics, Carhaix : un exemple à suivre

NPA Kreiz Breizh
Hebdo L’Anticapitaliste – 725 (17/10/2024)

Ce 12 octobre, des milliers de manifestantEs se sont réuniEs devant les entrées de l’hôpital de Carhaix, épicentre de la résistance à la destruction de l’hôpital public et de ses services comme les urgences… Dès le début, Matthieu Guillemot, porte-parole du comité de vigilance, donne le ton devant au moins 5 000 à 6 000 personnes : « Karaez Resistans ! »

C’est une foule impressionnante qui déborde de partout, colorée de drapeaux des diverses organisations dont les très nombreux du NPA-l’Anticapitaliste mais aussi de LFI, du PCF, de l’UDB, de la CGT, de SUD, de la CFDT, de nombreux drapeaux bretons et des panneaux défendant l’hôpital, y compris avec la reprise de l’affiche des bonnets rouge « ré’zoré/ Trop c’est trop ».

La santé n’est pas une marchandise

Après des mois de combat depuis que les urgences fonctionnent en mode dégradé — malgré le protocole de sortie de crise signé avec l’État le 23 octobre 2023 et plus d’une trentaine d’auditions au commissariat de Quimper (soignantEs, syndicalistes, éluEs) sous le régime de la garde à vue — la détermination des actrices et acteurs de cette résistance demeure sans faille. Elle sera portée d’ailleurs par les éluEs du Centre Bretagne reçuEs en préfecture le 16 octobre pour exiger l’application de ce protocole.

Un front unique très large

Comme en 2008, lors de la lutte « gagnée » pour la réouverture de la maternité, c’est avec le souci de l’unité et de la radicalité que cette lutte et cette journée se sont construites.

C’est un front de la gauche sociale et politique, tenant compte des singularités locales dans la défense du service public, qui s’est exprimé à la tribune au travers de témoignages d’usagerEs mais aussi du comité de défense, des syndicats comme Sud Santé Sociaux, CFDT ou encore du maire de Carhaix, Christian Troadec, du député LFI de Brest, de la députée PS de Carhaix, du PCF, du NPA-A avec Philippe Poutou — une fois de plus présent pour apporter notre soutien —, de l’UDB (Union Démocratique Bretonne), des écologistes ou encore de Gaël Roblin, conseiller municipal de Guingamp, membre de la gauche indépendantiste et même… du député des Côtes-d’Armor, droite républicaine… défendant l’hôpital public !

Par ailleurs à la tribune, et lors du colloque qui a précédé cette manifestation, fut évoqué aussi la régionalisation de l’ARS, l’appel à la venue de médecins cubains ou encore les 52 maires bretons signant un arrêté mettant en demeure l’État d’initier dans les plus brefs délais un plan d’urgence pour l’accès à la santé.

« Des milliards pour la guerre, des clopinettes pour la santé »

Au terme du rassemblement, alors même que de très nombreux commerces avaient fermé leurs portes en solidarité, un long cortège dynamique et joyeux s’est formé pour aller jusqu’à la gendarmerie, symbole de l’État… et de la répression, pour affirmer une fois de plus que c’est par la lutte, la grève et la rue que nous obtiendrons satisfaction à Carhaix, en Bretagne et sur tout le territoire.

NPA Kreiz Breizh

https://lanticapitaliste.org/

Lire la suite

15 octobre 2024 ~ 0 Commentaire

POUTOU (Karaes Carhaix)

Lire la suite

13 octobre 2024 ~ 0 Commentaire

Carhaix (Ouest France, Le Tél )

Carhaix (Ouest France, Le Tél ) dans A gauche du PS

« On va gagner » : plusieurs milliers de manifestants pour les urgences de Carhaix, ce midi

Vers 11 h 30, ce samedi 12 octobre 2024, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées devant l’hôpital de Carhaix (Finistère), pour réclamer l’ouverture 24 heures sur 24 des urgences. Selon les organisateurs, ils étaient 10 000, selon la gendarmerie, ils étaient 3 500.

Les manifestants réunis devant l’hôpital de Carhaix (Finistère), ce samedi midi 12 octobre 2024, exigent la réouverture des urgences 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Celles-ci sont régulées depuis l’été 2023, par manque de médecins urgentistes. Les usagers doivent donc appeler le 15 au préalable et ne peuvent se présenter d’eux-mêmes aux urgences.

En octobre 2023, les services de l’État et le CHU de Brest-Carhaix avaient signé un accord prévoyant l’ouverture complète des urgences, sans régulation, ainsi qu’une réunion tous les deux mois. Deux engagements non tenus, pointent les défenseurs de l’hôpital.

Selon Matthieu Guillemot, porte-parole du Comité de vigilance de l’hôpital de Carhaix, 10 000 personnes sont rassemblées devant l’hôpital. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE
 dans Austérité

L’homme politique et syndicaliste Philippe Poutou est venu participé à la manifestation. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Vers 13 h, les manifestants sont partis en cortège, vers la gendarmerie, « symbole de l’Etat ». La mobilisation s’est arrêtée peu après, vers 13 h 30, dans le calme.

Avant cette manifestation, de nombreux élus, professionnels de santé et comités de défense d’hôpitaux se sont réunis, à partir de 8 h 30, pour échanger sur la gestion hospitalière en Bretagne.

Julie DURAND, Pascale FRETIGNE, Kevin GUYOT et Anthony RIO

https://www.ouest-france.fr/

À Carhaix, un rassemblement devant le hall de l’hôpital, mercredi 16 octobre, à 18 h

Un rassemblement aura lieu mercredi 16 octobre, à 18 h, devant le hall de l’hôpital à Carhaix pour rendre compte de la réunion comité de suivi du protocole de sortie de crise urgences organisée un peu plus tôt dans la journée à la préfecture du Finistère.

Samedi 12 octobre 2024, plusieurs milliers de personnes ont exigé l’application du protocole de sortie de crise signé le 27 octobre 2023. Le compte rendu de la réunion du comité de suivi programmée à Quimper le 16 octobre, sera présenté à 18 h devant le hall de l’hôpital.

Une réunion du comité de suivi du protocole de sortie de crise de l’hôpital de Carhaix signé le 27 octobre 2023, sera organisée, mercredi 16 octobre 2024, à la préfecture du Finistère, à Quimper, quatre jours après la mobilisation massive pour demander la réouverture complète du service des urgences. Christian Troadec, maire de Carhaix, annonce dans un communiqué qu’il fera un compte rendu cette réunion, à 18 h, mercredi, devant les défenseurs de l’hôpital, au niveau du hall du centre hospitalier carhaisien.

« Les autres signataires du protocole d’accord sont aussi évidemment invités à venir s’exprimer devant la population. L’espoir est de pouvoir annoncer aux gens du Centre-Bretagne la réouverture 24/24 h et 7j/7j des urgences de l’hôpital de Carhaix conformément au protocole d’accord signé par l’État le 27 octobre dernier, il y a presque de cela un an. L’État doit tenir ses engagements ! Un an ça suffit ! », explique le maire de Carhaix.

https://www.letelegramme.fr

Lire la suite

09 octobre 2024 ~ 0 Commentaire

Re zo re (Trop c’est trop!)

 
Re zo re (Trop c'est trop!) dans Carhaix Kreiz Breiz 0a82960c-2685-4f91-923d-a1f2a24bb963

Carhaix (29) : Rassemblement pour la défense de la santé publique

Le 12 octobre à partir de 11h30 à Carhaix ( Finistère) grand rassemblement régional devant l’hôpital en défense de la santé publique, des urgences hospitalières et de tous les services hospitaliers.

 » Carhaix Résistance »

Lire la suite

25 septembre 2024 ~ 0 Commentaire

Brennilis (Ouest-France FR3)

ankou brennilis

Le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis commencera fin 2024

L’Autorité de sûreté nucléaire (ARS) a confirmé, ce lundi 23 septembre 2024, le début du démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère), à l’arrêt depuis 1985. Il faudra environ dix-sept ans pour mener à bien l’opération, dont le coût était estimé à 850 millions en 2020.

En Bretagne, le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère), à l’arrêt depuis 1985, « va être engagé à partir de la fin de l’année » 2024. C’est ce qu’a annoncé l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), ce lundi 23 septembre, dans une conférence de presse.

Depuis la signature du décret permettant le démantèlement complet de la centrale nucléaire bretonne, le 26 septembre 2023, l’ASN avait un an pour instruire le dossier et donner son autorisation. Le texte, signé par Élisabeth Borne, fixe des objectifs de propreté radiologique.

L’ASN, cet organisme qui contrôle la sûreté nucléaire au nom de l’État, précise que ses « décisions à venir encadreront les modalités de l’assainissement du site dont la date de fin de démantèlement est prévue à 2041 ».

« La conduite du projet est satisfaisante »

L’ASN annonce également avoir autorisé, en avril 2023, « l’arrêt du rabattement de la nappe phréatique sous la station de traitement des effluents ». Elle a aussi « poursuivi la révision des décisions encadrant les rejets et les prélèvements d’eau, l’instruction des règles générales d’exploitation et du plan d’urgence interne pour le démantèlement complet ».

Tout en estimant que « la conduite du projet de démantèlement est satisfaisante », l’ARS rappelle que EDF, exploitant de la centrale, « doit veiller au respect des échéances prescrites pour la réalisation des contrôles périodiques et à la traçabilité des caractéristiques des matériaux en vue de leur réutilisation ou du déclassement ultérieur de l’installation ».

Le développement des petites centrales nucléaires en France est-il une solution durable pour la transition énergétique ?

Retour à l’herbe prévu en 2041

En décembre 2023, la directrice du site pour EDF, Marianne Fajeau, a précisé le calendrier de l’opération, devant la Commission locale d’information (Cli) des monts d’Arrée, en réunion publique annuelle.

De 2024 à 2027, le chantier sera préparé. En 2028 et 2029, des ateliers blindés devraient être installés, permettant de 2030 à 2036, de démanteler la cuve et les structures activées. L’enceinte devrait être démolie en 2039 et 2040 pour un retour à l’herbe prévu pour 2041. Coût du chantier évalué en 2020 : 850 millions d’euros.

23/09/2024

https://www.ouest-france.fr/

Démantèlement de la centrale de Brennilis : une opération de 17 ans pour espérer « un retour à l’herbe »

Le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis en Bretagne vient de reprendre et s’étalera sur 17 ans, jusqu’en 2041. L’objectif est de rendre le site à un usage non nucléaire, avec un retour à l’état naturel ou industriel.

Le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis, en Bretagne, vient de reprendre. Un chantier de longue haleine qui devrait durer 17 ans, avec pour objectif final de rendre le site à un usage non nucléaire, voire naturel. Retour sur les étapes clés de ce projet ambitieux.

Selon Gaëtan Lafforge-Marmet, représentant de l’Agence de Sécurité Nucléaire (ASN), cette opération s’étalera jusqu’en 2041. L’objectif final : redonner au site un usage non nucléaire, voire le rendre disponible pour tout type d’activité, avec un « retour à l’herbe ». Au minimum, la zone pourrait être réhabilitée pour un usage industriel.

Une phase de préparation déjà en cours

Les opérations de démantèlement ont redémarré, et la première étape, en cours actuellement, consiste à préparer le terrain pour les travaux à venir.

« Pendant les 3 à 4 prochaines années, il s’agira de dégager l’espace autour du bloc réacteur », explique Gaëtan Lafforge-Marmet, représentant de l’Agence de Sécurité Nucléaire. Cette phase, appelée « mise en propreté », implique des découpes ciblées dans les structures existantes pour libérer de l’espace et faciliter la future déconstruction. Les matériaux retirés, potentiellement contaminés, seront ensuite acheminés vers des sites spécialisés pour un stockage sécurisé.

« Pendant 3 à 4 ans, nous allons dégager de l’espace autour du bloc réacteur », explique Gaëtan Lafforge-Marmet, chef de la division de Caen à l’ASN.

Le réacteur : un démantèlement prévu dans 7 à 8 ans

La phase la plus complexe interviendra dans plusieurs années : le démantèlement du bloc réacteur lui-même. Il faudra encore attendre entre 7 et 8 ans avant d’entamer cette étape cruciale, qui représente le cœur des travaux de démantèlement. « C’est un chantier délicat qui nécessite une préparation minutieuse et le recours à des techniques spécifiques pour éviter tout risque », souligne le représentant de l’Agence de Sécurité Nucléaire.

Remettre le site à l’état naturel

La dernière étape consistera à déconstruire l’enceinte de la centrale et à réhabiliter le site. Si tout se déroule comme prévu, ces travaux devraient s’achever d’ici 17 ans, permettant de rendre la zone à un usage non nucléaire.

L’ambition affichée est claire : un retour à l’herbe, symbolisant la réintégration de ce site industriel dans son environnement naturel. « Brennilis contient aujourd’hui peu de substances radioactives, et les risques sont limités », rassure Gaëtan Lafforge-Marmet.

Un projet de longue durée, pour une centrale mise à l’arrêt en 1985.

Avec Maxime Lahuppe.  Benoit Thibaut  24/09/2024

https://france3-regions.francetvinfo.fr/

Lire la suite

06 août 2024 ~ 0 Commentaire

Menez Hom (OF)

menez

Le mardi 6 août, ils vont jusqu’au sommet du Menez Hom, à Plomodiern, pour le désarmement nucléaire

Le Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (Cian29) organise son rassemblement annuel mardi 6 août 2024, au sommet du Menez-Hom, à Plomodiern (Finistère).

 Plus de bombe nucléaire. Aujourd’hui, la menace d’un conflit nucléaire généralisé n’a jamais été aussi importante, avec notamment l’entrée de Poutine en Ukraine.  Le Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (Cian29), organise son rassemblement annuel, mardi 6 août 2024, au Menez-Hom, à Plomodiern (Finistère).

Alerter contre « la surenchère »

La date commémore le 6 août 1945, quand, à 8 h 15, la ville d’Hiroshima (Japon) a été rayée de la carte et plus de 80 000 de ses habitants tués sur le coup. Trois jours plus tard, c’était au tour de Nagasaki (Japon).

 L’arme nucléaire, c’est une arme de dissuasion, mais cette dernière est dangereuse, s’insurgent les membres du collectif. Aujourd’hui, il y a une surenchère. Les puissances nucléaires signataires du Traité de non-prolifération nucléaire ne cessent d’accroître leur budget nucléaire. 

Un choix géographique réfléchi

Le Menez-Hom est choisi en raison de sa situation géographique, à quelques encablures de la base opérationnelle de l’île longue.  On pourrait imaginer autre chose sur le site de l’île longue, tel que la production d’électricité verte avec des hydroliennes , appelle, de ses vœux, le collectif.

Rendez-vous à 11 h 30, mardi 6 août 2024, sur le parking de la chapelle Sainte-Marie du Menez Hom, avant un pique-nique dans l’enclos, de 12 h à 14 h. De 14 h à 15 h, marche du pied au sommet du Menez Hom.

05/08/2024

https://www.ouest-france.fr/

 

Lire la suite

21 juillet 2024 ~ 0 Commentaire

Karaez / Carhaix (GAV)

 carhaix
Hôpital de Carhaix

.
Les élus qui seront placés en garde à vue :
.
Annie Le Guen, adjointe aux affaires scolaires et à la communication à Cléden-Poher, garde à vue le mercredi 24 juillet à 10 h
.
Hélène Guillemot, adjointe aux affaires sociales à Carhaix, garde à vue le mercredi 24 juillet à 15 h
.
Jacqueline Mazéas, 1ère adjointe ville de Carhaix et 1ère vice-présidente à Poher communauté, garde à vue le vendredi 26 juillet à 9 h
.
Serge Couteller, adjoint à la culture la Ville de Carhaix, garde à vue le vendredi 26 juillet à 11h
.
Christian Troadec, maire de Carhaix, président de Poher communauté, vice-président à la Région Bretagne, garde à vue le vendredi 26 juillet à 15 h

.

NPA Quimper

Karaez / Carhaix (GAV) dans Carhaix Kreiz Breiz cleardot

Lire la suite

12 juin 2024 ~ 0 Commentaire

Edito ( NPA )

anticap

Carhaix : Pour les urgences, colère et résistance sont toujours là

Devant le commissariat de Quimper, plusieurs fois par semaine, et ce depuis le 14 mai, le scénario est toujours le même. Venues de Carhaix en car ou déjà rassemblées sur place, entre 60 et 300 personnes arrivent sur place entonnant, au milieu des drapeaux de la CGT, de la CFDT, de Solidaires SUD santé, de l’UDB, du NPA ou du PCF, leur maintenant célèbre : « Carhaix, Carhaix, Résistance ! »

Le jeudi 13 juin n’aura pas failli au rendez-vous. Cette fois-ci, c’était pour soutenir Marie, Myriam et Patricia. Avec elles trois, cela fera 18 personnes dont 17 soignantEs qui ont été convoquées, sous le régime de la garde à vue, pour avoir réclamé le maintien des urgences de leur hôpital de Centre Bretagne. Elles sont soupçonnées de « séquestration et violence en réunion » après une action menée en septembre 2023 dans les locaux du siège départemental de l’Agence régionale de santé (ARS) à Quimper, alors que les manifestants se mobilisaient pour la réouverture 24 h/ 24 du service des urgences. Action qui, du reste, avait semblé porter ses fruits : le 27 octobre un protocole pour la réouverture des urgences était signé par l’ARS, le département et la préfecture.

Le protocole d’octobre 2023 resté lettre morte

Non seulement, le protocole est pour le moment resté lettre morte (un autre protocole signé en décembre avec les médecins urgentistes de Brest ayant pris le pas sur celui concernant Carhaix), mais les mêmes qui l’avaient signé sont à l’origine des plaintes qui visent les militantEs du service public.

Outre les nombreuses manifestations-rassemblement à Quimper, les défenseurs des urgences ont multiplié les actions. Ainsi, le 24 mai, à Carhaix, quelque 600 personnes ont participé à la soirée-débat sur l’avenir de l’hôpital organisée par le Comité de défense de l’hôpital de Carhaix. ÉluEs et citoyenNEs y ont rappelé leur détermination à voir les engagements du protocole signé avec l’ARS et le CHRU de Brest, dont dépend l’hôpital de Carhaix, respectés. Bien évidemment, il n’y avait pas de représentant de l’État ni de la direction de l’hôpital.

Médailles d’honneur de la ville

Parallèlement, le 8 juin, à Carhaix toujours, Christian Troadec, maire régionaliste de la ville, a remis aux dix premiers auditionnés la médaille d’honneur de la ville. Occasion pour l’élu, entre deux « Carhaix, Carhaix, Résistance ! » repris en chœur par l’assistance, d’exiger à nouveau « le retrait des plaintes immédiatement, ainsi que la réouverture des urgences. Il est inacceptable que la direction du CHRU continue ainsi à violer le protocole d’accord signé cet automne ! »

Manifestation le 13 juin

Pour sa part, le porte-parole du Comité de vigilance, notre camarade Matthieu Guillemot, qui avait été le premier des gardés à vue, l’a rappelé : « Notre lutte est juste, ils ne nous arrêteront pas ! » Il a appelé à manifester devant l’hôpital la Cavale blanche à Brest le jeudi 13 juin. Il s’agit une nouvelle fois « d’exprimer notre colère et d’arriver à imposer la réouverture des urgences de Carhaix, sept jours sur sept et 24 heures sur 24 ».

Le comité exige par ailleurs « l’arrêt de l’acharnement judiciaire dont sont victimes les défenseuses (elles sont 14 sur les 18) et défenseurs de l’hôpital de Carhaix » et entend réclamer « les démissions immédiates de Florence Favrel-Feuillade et de Julie Cholet, directrices des sites de Brest et Carhaix, pour leur totalitarisme et leur incompétence à trouver des solutions sanitaires vitales aux Centre-Bretons ». Cette manifestation était d’ailleurs appelée par l’ensemble des organisations syndicales CGT, CFDT, SUD, présentes depuis le début du conflit. Pour le mercredi 12, le syndicat SUD-Santé avait déposé un préavis de grève et appelé à soutenir les militants convoqués à Quimper. Le cri de ralliement des défenseurs des urgences n’a pas fini de résonner tant à Carhaix, Quimper ou Brest.

Correspondant Quimper

Hebdo L’Anticapitaliste

 

Lire la suite

Rocutozig |
Tysniq |
Connorwyatt120 |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Rafredipen
| Agirensemblespourpierrevert
| Buradownchin