Archive | Carhaix Kreiz Breiz

16 avril 2023 ~ 0 Commentaire

philippe poutou (châteaulin / carhaix)

Le 25 Avril en Finistère.
 pppoouu
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A Chateaulin de 17 à 19h, à la librairie, Maison de la presse.
Béatrice Walylo et Philippe Poutou présenteront le livre « Un petit » candidat face aux  » grands  » médias  » écrit aussi avec Julien Salingue
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st_denis
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Ce même Mardi 25 avril à 20h , au cinéma le grand bleu à Carhaix, ciné rencontre avec le film  » Il nous reste la colère » projection suivie d’un échange avec Philippe Poutou.

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13 avril 2023 ~ 0 Commentaire

13 avril bzh (le tél) )

Mobilisation du 13 avril : près de 50 000 manifestants en Bretagne

Blocages, barrages filtrants, manifestations… Ce jeudi 13 avril, l’intersyndicale appelle à une 12e journée d’action, alors que le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision sur la réforme des retraites vendredi.

Après onze journées de manifestations (les 19 et 31 janvier, les 7, 11 et 16 février, les 7, 11, 15, 23 et 28 mars et le 6 avril), les syndicats ont programmé, ce jeudi 13 avril, le 12e acte de leur mobilisation contre la réforme des retraites. De Brest à Vitré et de Lannion à Belle-Ile, 26 manifestations sont organisées à travers la Bretagne.

  • À Belle-Île-en-Mer, les manifestants toujours présents contre la réforme des retraites

    Sur proposition de l’intersyndicale le rassemblement de Belle-Île-en-Mer, contre la réforme des retraites, ce jeudi 13 avril à 10 h, était organisé sur le rond-point de la Saline, à Palais.Une soixantaine de personnes étaient réunies entre deux averses pour écouter les prises de paroles … – Lire l’article

    • À Saint-Brieuc, l’intersyndicale annonce 5 500 manifestants contre la réforme des retraites

      18 h : la manifestation est terminéeA 18 h, il ne restait plus qu’une vingtaine de personnes devant la préfecture. Le cortège s’est dispersé dans le calme. Gavotte et pétards place général de Gaulle : ambiance bon enfant à Saint Brieuc  – Lire l’article

      • Réforme des retraites : entre 1 200 et 1 600 manifestants à Saint-Malo

        À Saint-Malo, si une légère baisse de la fréquentation pouvait être observée ce jeudi 13 avril, la mobilisation contre la réforme des retraites reste forte. Francine a fait toutes les manifestations, et elle change son panneau à chaque fois. ( Lire l’article)

        • À Lannion, plus de 2 000 manifestants se sont mobilisés contre la réforme des retraites

          13 h 15. À la fin de la manifestation, une trentaine de personnes – essentiellement des lycéens de Savina à Tréguier - ont organisé un cortège sauvage, du pont Sainte-Anne en direction de la place du Marchallac’h. Elles se sont arrêtées devant la permanence du député Éric Bothorel do… – Lire l’article

          • 1 600 manifestants à Quimperlé, une opération à vitesse réduite part vers Lorient

            Le cortège quimperlois s‘est élancé à 11 h depuis la gare. 1 600 personnes ont défilé dans les rues, direction la zone du Leclerc, sur le même parcours que la semaine précédente. Ce dernier ayant été autorisé ce jeudi 13 avril 2023. La précédente journée de manifestation, celle du… – Lire l’article

            • 6 000 manifestants selon l’intersyndicale, mobilisation en baisse à Lorient

              13 h : Fin de la manifestation et de notre directUne pluie violente a dispersé les derniers manifestants. La mobilisation est desormais terminée et la place Glotin s’est vidée.12 h 50 : Des lycéens ont pris la paroleDes lycéens de Dupuy-de-Lôme présents dans la manifestation ont également … – Lire l’article

              • À Guingamp, 1 000 manifestants étaient mobilisés contre la réforme des retraites

                Une onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites (douzième à l’échelle nationale) s’est déroulée à Guingamp. Environ 1 000 personnes, selon les forces de l’ordre, étaient mobilisées dans les rues du centre-ville, un chiffre identique à la dernière manifestation … – Lire l’article

              • À Pontivy, plus de 1 000 manifestants contre la réforme des retraites

                Vent debout ce jeudi 13 avril, le cortège de la douzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites à Pontivy s’est élancé depuis la Plaine, à 10 h 50, après les discours de l’intersyndicale. Entre 1 000 personnes, selon la sous-préfecture, et 1 200, selon l’intersyndica… – Lire l’article

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                À Carhaix, plus d’un millier d’opposants à la réforme des retraites veulent encore y croir

                La nouvelle manifestation intersyndicale, la douzième depuis le début du mouvement unitaire contre la réforme des retraites, a réuni plus d’un millier de personnes (1 350 selon la CGT ; 1 200 selon les gendarmes) ce jeudi 13 avril. Une manifestation qui revêt une saveur particulière en ce… – Lire l’article

              • À Vannes, des manifestants contre la réforme des retraites interpellés

                15 h – Les manifestants dispersésLes derniers manifestants ont été dispersés, sur la place de l’Hôtel de Ville. Fin de la mobilisation à Vannes.Les forces de l’ordre chargent pour disperser les deniers manifestants à #Vannes. # Lire l’article

              • Barrage surprise sur la RN12, banderole sur le viaduc… Revivez la mobilisation contre la réforme des retraites de ce jeudi à Morlaix

                13 h : c’est parti pour le pique-nique « festif »La manifestation s’achève dans les odeurs de grillades ! Le barbecue est lancé sur le rond-point Charles-de-Gaulle, autour duquel la circulation est bloquée. L’intersyndicale a déclaré qu’elle allait occuper les lieux jusqu’à 16 h.Un… – Lire l’article

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                À Loudéac, un barrage filtrant au rond-point Triskell pour s’opposer à la réforme des retraites

                Ce jeudi 13 avril toute la matinée, un barrage filtrant a été mis en place au niveau du rond-point Triskell, route de Saint-Brieuc. Une vingtaine de personnes a arrêté les voitures et fait signer une pétition contre la réforme sur les retraites. C’est la première fois depuis le début de l… – Lire l’article

              • Retraites : des ronds-points bloqués tôt ce jeudi matin à Guingamp

                À Guingamp, la douzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, ce jeudi 13 avril, a commencé tôt ce matin. Environ 150 élèves bloquent, depuis 7 h, le rond-point devant le lycée Jules-Verne, route de Corlay, empêchant la circulation vers le centre-ville de Guingamp. Des … – Lire l’article

              • Réforme des retraites : un barrage sur la RN12 a créé de gros embouteillages à Morlaix ce jeudi matin

                Ce jeudi matin, à l’occasion de la douzième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, des manifestants sont descendus sur la RN12 dans le sens Rennes-Brest à Morlaix, au niveau de la sortie vers Roscoff. Ils laissaient passer les voitures au compte-gouttes, ce qui a g… – Lire l’article

              • À Quimper, entre 4 000 et 4 500 manifestants, une charge et deux interpellations

                À 14 h 15, la manifestation est terminéeLes manifestants ont quitté les lieux. La manifestation est terminée.À 14 h 05, les forces de l’ordre ont rouvert la circulation jusqu’à la rue Amiral-Ronarc’hLes forces de l’ordre ont repoussé les manifestants et ont pu faire rouvrir la rue du … – Lire l’article

              • Blocages à Brest : le rond-point de Pen-ar-C’hleuz rouvert, l’entrée du lycée Amiral-Ronarc’h barrée par des élèves

                Peu après 6 h 15 ce jeudi 13 avril 2023, quelques dizaines de manifestants ont bloqué l’entrée nord du rond-point de Pen-ar-C’hleuz, à Brest. Cette action a provoqué un embouteillage sur la RN12.À #Brest , le rond-point de Pen ar C’hleuz est bloqué côtés nord et est. Les manifestant… – Lire l’article

              • Des voitures brûlées, des violences et une mobilisation en baisse à Rennes

                Ce qu’il faut retenir de cette journée • La grève du 13 avril à Rennes s’est lancée avec le blocage du dépôt principal des bus STAR et quelques barrages filtrants sur la rocade.• La mobilisation reste forte, bien que légèrement en baisse à Rennes : entre 6 500 (Police) et 15 000 (Syndi… – Lire l’article

13 avril 2023

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10 avril 2023 ~ 0 Commentaire

carhaix (npa)

carhaix

Carhaix se soulève à nouveau pour sa maternité

L’annonce de la fermeture de la maternité de Carhaix prévue le 3 avril 2023 a provoqué le soulèvement de la population du Kreiz Breizh (Centre Bretagne) qui s’est déclarée à nouveau « en résistance ». 

Quinze ans après la lutte victorieuse de 27 semaines, contre une première tentative de fermeture des services vitaux de l’hôpital dont la maternité, l’émotion et la colère se sont de nouveau transformées en une impressionnante mobilisation.

Un cortège de 8 000 personnes

Malgré l’annonce, en dernière minute, du report de la fermeture, 8 000 personnes se sont rassemblées le samedi 18 mars à 11 h dans cette ville de 7 200 habitantEs pour affirmer leur détermination à défendre leur maternité. Celle-ci est depuis 2008 le symbole de ces services publics essentiels que les contre-réformes libérales font disparaitre les uns après les autres sur des territoires comme le Centre Bretagne.

Au cours du meeting, notre camarade Matthieu, porte-parole du comité de vigilance, fut ovationné quand il appela à ne rien lâcher, à imposer un « 49.3 de la rue », un « 49.3 sanitaire » et proposa d’aller à nouveau à Kemper manifester autant de fois qu’il le faudrait pour obtenir satisfaction. Catapulte en tête1, le cortège de plus d’un kilomètre de long s’est rendu jusqu’à la gare.

Conséquences de la loi Rist

En 2008, l’attaque avait été franche et ouverte. L’objectif affiché par Perrin, le directeur de l’ARS, était la « rentabilité » des « usines à bébés » au détriment de la proximité et de l’humanité d’une maternité locale. Aujourd’hui l’argumentation est plus hypocrite : la prétendue « impossibilité » pour le CHU de Brest, auquel l’hôpital de Carhaix est désormais rattaché, d’établir, faute d’anesthésistes, un « tableau de garde » pour Carhaix. C’est l’une des premières conséquences de l’application stricte de loi dite « Rist »2. Celle ci plafonne les rémunérations des intérimaires assurant des gardes hospitalières.

Derrière ces arguties la volonté de liquider un service public essentiel pour des raisons d’économies budgétaires n’est jamais loin. La directrice du CHU de Brest n’a d’ailleurs pas hésité à déclarer à la presse que les femmes guyanaises faisant 3 jours de pirogue pour rejoindre la maternité dans ce département, les bretonnes pouvaient bien faire trois quarts d’heure de route pour accoucher à Brest !

Les outils d’une nouvelle lutte collective se mettent en place. Le comité de vigilance (soutenu par la municipalité) rassemble largement toutes celles et ceux qui veulent participer à la lutte, un comité regroupant professionnelEs et usagerEs prépare les dossiers « techniques » et les argumentaires, et le comité des futures mamans fera entendre la voix des premières concernées.

En 2008, la lutte de Carhaix était devenue le symbole national du combat pour la défense des hôpitaux et maternités de proximité contre les restructurations libérales. Le nouveau combat de la population du Kreiz Breizh pourrait en faire le phare de l’opposition à une nouvelle vague de fermetures préparée par le rapport de l’Académie de médecine qui préconise la fermeture de 131 maternités pratiquant moins de mille ­accouchements par an.

Solution libérale

Le manque d’attractivité du travail dans les hôpitaux publics du fait du niveau des rémunérations et de conditions de travail, les départs de professionnelEs qui en sont la conséquence sont une réalité. La « solution » libérale consistant à fermer les petites structures en aggravant l’engorgement des plus grandes n’en est pas une.

Quant à la « sécurité » de femmes qui risquent d’accoucher sur la route, au stress que génère l’inquiétude de ne pas arriver à temps à l’hôpital, il n’est jamais pris en compte.

Dans le Finistère, après Pont-l’Abbé déjà transformée en « centre de périnatalité » ne pratiquant plus d’accouchements, c’est aujourd’hui Landernau qui se mobilise contre la fermeture programmée de sa maternité, avec aussi en toile de fond l’application de la loi Rist. Les effets de cette loi se font sentir sur tout le territoire.

En Bretagne, Guingamp et Redon sont également menacées et, au plan national, les alertes se multiplient. D’ores et déjà on peut citer les exemples de Fontenay-le-Comte en Vendée, de Romilly-sur-Seine dans l’Aube, de Dole et Lons-le-Saunier dans le Jura, de Brignoles-le-Luc dans le Var, de Rodez dans l’Aveyron qui vont demain se multiplier. Le 18 mars dernier à Carhaix n’était qu’un début !

  • 1. La catapulte avait été le symbole et le point de ralliement des grandes manifestations de 2008.
  • 2. Loi qui doit son nom à Stéphanie Rist, députée Renaissance, loi n° 2021-502 du 26 avril 2021 visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification

CorrespondantEs Kreiz Breizh et Kemper Hebdo L’Anticapitaliste Mercredi 5 avril 2023

https://lanticapitaliste.org/

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19 mars 2023 ~ 0 Commentaire

carhaix (le télégramme)

À Carhaix, 5 000 personnes mobilisées pour défendre leur maternité

La manifestation pour la défense de la maternité de Carhaix a réuni 5 000 personnes, ce samedi 18 mars 2023, au matin, devant l’enceinte de l’hôpital.

Aux grands maux, les grands remèdes. Et foi de Carhaisien, on sait où les trouver, les remèdes ! En 2008, lorsque l’Agence régionale de santé avait décidé de la fermeture des services de maternité et de chirurgie de l’hôpital, la réaction est immédiate : des milliers de personnes dans les rues, une mobilisation incessante de 27 semaines, des coups de canon, l’église qui sonne le glas, la présence d’une catapulte aux portes de la préfecture à Quimper…

Quinze ans plus tard, les Centre-Bretons repartent au combat, avec la même détermination, pour défendre « leur » hôpital de Carhaix alors que la loi Rist fait planer une nouvelle menace de fermeture sur la maternité.

Un attachement à ce service de proximité

Malgré les annonces de la direction ce vendredi 17 mars 2023, ce ne sont pas moins de 5 000 personnes qui se sont rassemblées à 11 h, ce samedi 18 mars 2023, pour affirmer haut et fort leur attachement à ce service de proximité, précieux pour tout le Pays du Centre-Ouest-Bretagne et au-delà, répondant ainsi à l’appel de la municipalité et de très nombreuses organisations politiques, syndicales ou associatives ou encore du collectif des femmes enceintes.

Comme aux grandes heures de 2008, toute la ville semble s’être arrêtée ; de nombreux commerçants ont baissé le rideau. Pas de doute Carhaix est, à nouveau, entrée « en Résistance » pour reprendre le cri de ralliement des manifestants. Ces derniers ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire « Je suis né à Carhaix » encore « Bien naître à Carhaix = bien être à Carhaix ».

Prises de paroles et défilé

La manifestation a démarré par 40 minutes de prises de parole. Comme en 2008, les organisateurs avaient décidé de faire monter à la tribune des élus ainsi que des représentants syndicaux et de collectifs plutôt que de donner la parole aux partis politiques.

Après les discours, les manifestants ont défilé dans les rues de Carhaix. La catapulte, symbole des luttes de 2008, a mené le cortège, long de 1,2 km au son du Bagad Karaez et de la Batucada jusqu’à la gare où plusieurs dizaines de manifestants ont improvisé une gavotte.

Nathalie Com, Jean-Noël Potin  18 mars

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10 mars 2023 ~ 0 Commentaire

le poher (npa)

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« Reconquête et l’extrême droite entendent développer une agitation permanente à partir de l’exemple de Callac »

L’Anticapitaliste a rencontré Erwan Chartier-Le Floch, rédacteur en chef du Poher, journal du Centre-Bretagne attaqué par l’extrême droite.

Que s’est-il passé avec le journal le Poher qui couvre le Centre Bretagne ?

Le Poher couvre l’actualité du Centre-Bretagne, il a donc relaté ce qui s’était passé lors des manifestations organisées à Callac par Reconquête et différents groupuscules d’extrême droite contre un projet d’accueil de réfugiéEs, porté par le fonds de dotation Merci. À l’issue de la deuxième manifestation, le 5 novembre, le rédacteur en chef qui prenait des photos en fin de manif, a été pris à partie par des jeunes militants identitaires. Il est vrai que, pendant le rassemblement, ces derniers avaient sorti une banderole suprémaciste avec croix celtique…

Quelques jours plus tard, la rédaction du journal a reçu par voie postale et de manière anonyme un article d’un site d’extrême droite, un article d’un monsieur Bernard Germain, candidat Reconquête à Lannion qui traitait les journalistes du Poher notamment de « collabos », avec une logorrhée facho qui n’est pas vraiment passée. Le journal a donc de décidé de saisir la justice pour injures publiques et diffamation. C’est intéressant parce que c’est une procédure plus simple et rapide que le pénal et que cela permet de taper ces organisations au portefeuille…

Et ensuite ?

L’assignation a été délivrée le lundi 30 janvier. Comme par hasard, le lendemain matin, je recevais un mail anonyme avec des gentillesses comme « On va te crever et te jeter dans une fosse avec les négros que tu aimes tant »… Il y a eu d’autres messages et des appels téléphoniques, notamment une alerte à la bombe le 20 février.

Cet automne, des éluEs de Callac ont aussi reçu des menaces de mort de la part de l’extrême droite. En quelques mois, on en est à 12 plaintes à Callac, 4 à Carhaix avec le Poher et une plainte à Brest d’une journaliste de France 3 Bretagne. On vous passe les tombereaux d’insultes sur les sites Résistance républicaine et Riposte laïque…

Et maintenant ?

Pour Reconquête, le renoncement par la municipalité au projet d’accueil de réfugiéEs à Callac est une victoire symbolique. Ils veulent capitaliser. L’action en justice du Poher gâche un peu cette réussite, d’autant que l’équipe du journal a choisi de médiatiser les événements et de prendre à témoin la société bretonne. Par conséquent, le 25 février, il y avait 600 personnes (chiffre de la police) en soutien au Poher à Carhaix, alors qu’il n’y avait que 200 fachos contre un autre projet d’accueil de réfugiéEs à Saint-Brévin (44), commune où un rassemblement antifasciste a rassemblé 1 200 personnes.

Reconquête et l’extrême droite entendent développer une agitation permanente dans l’Hexagone à partir de l’exemple de Callac. Ils commencent à tracter dans d’autres communes bretonnes, comme Corlay (22). Cela montre qu’une mobilisation et une prise de conscience sont nécessaires pour ne pas leur laisser le terrain.

Propos recueillis par Matthieu Guillemot  Mercredi 8 mars 2023

https://lanticapitaliste.org/

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25 février 2023 ~ 0 Commentaire

callac (le poher)

callac (le poher) dans A gauche du PS

Un média breton visé par des menaces de mort de l’extrême droite : défendons la liberté d’informer

Pour avoir rendu compte de la situation à Callac (Côtes-d’Armor) où des groupuscules d’extrême droite se sont violemment opposés à l’accueil de réfugiés, l’hebdomadaire Le Poher fait l’objet d’intimidations. Un rassemblement a lieu le 25 février.

Le Club de la Presse de Bretagne appelle à se rassembler samedi 25 février, 11h30 à Carhaix, devant la rédaction du Poher pour défendre la liberté d’informer. Nous relayons ci dessous l’appel signé par des médias bretons, syndicats de journalistes, écoles de journalisme et les clubs de la presse de France. La rédaction de basta! se joint à cet appel et apporte son soutien à la rédaction du Poher.

Face aux menaces de mort visant Le Poher, les médias bretons font bloc

« La Bretagne est une terre de presse et de liberté. Le Club de la presse de Bretagne, avec des dizaines de médias bretons, les syndicats de journalistes, des écoles de journalisme et les clubs de la presse de France, s’élèvent avec force contre les graves menaces et intimidations en provenance de l’extrême droite qui visent à bâillonner la presse. L’information est l’un des piliers de notre démocratie.

Nos consœurs et confrères de l’hebdomadaire centre-breton Le Poher ont été visés à trois reprises par des menaces de mort en l’espace de vingt jours. La raison ? Ils avaient rendu compte de la situation à Callac (Côtes-d’Armor) où des groupuscules d’extrême droite se sont violemment opposés à l’accueil de réfugiés.

Le 31 janvier, le rédacteur en chef du Poher, Erwan Chartier, reçoit un courriel anonyme à connotation raciste et homophobe promettant de le « crever ». Le 8 février, un homme joint le journal pour demander à quelle heure il peut passer pour « mettre une balle dans la tête » du rédacteur en chef et de l’agent chargée de l’accueil qui a décroché. Le 20 février, une personne appelle dès l’ouverture des bureaux pour annoncer avoir « mis une bombe dans la rédaction », entraînant l’évacuation des locaux et l’intervention des démineurs, qui n’ont heureusement rien trouvé.

Douze plaintes déposées

Parallèlement, les animateurs de plusieurs sites web d’extrême-droite, mobilisés contre l’accueil des réfugiés à Callac, ont mis en avant les noms et photos de journalistes du Poher, les exposant à la vindicte de leurs lecteurs. Une précédente plainte pour diffamation et injure publique conduira certains membres de cette mouvance devant la justice début mars.

Une journaliste ayant couvert cette actualité pour France 3 Bretagne a également été prise pour cible puis cyberharcelée. Plusieurs plaintes ont aussi été déposées par notre consœur et son média.

« Ces menaces semblent s’inscrire dans une campagne d’intimidation de l’ultradroite », analyse Erwan Chartier. Avant les journalistes, des élus et des habitants de Callac ont déjà fait l’objet de calomnies et de menaces non signées. Le procureur de la République de Saint-Brieuc a reconnu dans Mediapart que douze plaintes ont été déposées.

Faire respecter l’État de droit

Ces multiples formes d’intimidation doivent cesser et leurs auteurs répondre de leurs actes. La liberté d’expression n’est pas la liberté d’opprimer. Face à ces faits graves, nous, journalistes de Bretagne et d’ailleurs, réaffirmons notre solidarité avec les personnes menacées.

Fidèle à sa mission de défense des journalistes et de la liberté de la presse, le Club de la Presse de Bretagne demande aux pouvoirs publics de faire respecter la loi et de prendre leurs responsabilités.

Le journalisme ne peut s’exercer sereinement dans la peur. Nous invitons tous les confrères et consœurs, et directeurs et directrices de publication soucieux des conditions d’exercice du métier et de la liberté de la presse, mais aussi les citoyens à solidairement opposer un mur de refus face à des comportements d’un autre temps ».

Signataires :

Club de la Presse de Bretagne, Actu.fr, Bikini mag, Bretagne 5, Bretons, Canal ti zef, CGT-ouestmedias.com, CFDT Communication Conseil Culture Bretagne, CFDT-Journalistes, CFDT Ouest-France, Club de la presse Auvergne, Club de la presse d’Anjou, Club de la presse des pays de Savoie, Club de la presse de Strasbourg, Club de la Presse de Lyon, Club de la presse Drôme Ardèche, Club de la presse du Gard, Club de la presse du Limousin, Club de la presse du Périgord, Club de la presse du Var, Corlab, Dispak, Éditions du Boisbaudry, France 3 Bretagne, France Bleu Breizh Izel, Internep ouest info, IUT de Lannion, L’Actu qui chauffe, la Chronique républicaine, La Maison écologique, le Cri de l’ormeau, le Mensuel de rennes, l’Imprimerie nocturne, Mapinfo, Médiacités, Pays, Press pepper, Produits de la mer, Publihebdos, radio Breizh, radio Bro gwened, radio Kerne, radio Kreizh breizh, radio Naoned, radio Pikez, RCF Finistère, Rennes info autrement, Sciences Po Rennes, SNJ, SNJ-CGT, SNJ-CGT Radio France, SGJ-FO, SNJ Ouest-France, Tébéo, Tébésud, TVR, Unidivers, Unmondemeilleur.info, UPC2F, Sans transition !, Splann !, Ya !

Liberté d’informer 24 février 2023

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07 février 2023 ~ 0 Commentaire

le poher (le tél)

Bretagnen Antifasciste

Menaces de mort : le directeur du Poher porte plainte

Le directeur de l’hebdomadaire du Centre-Bretagne, Le Poher, vient de porter plainte suite à des menaces de mort. En toile de fond : les tensions autour du projet d’accueil de réfugiés à Callac.

Historien bien connu de la Bretagne, Erwan Chartier-Le Floch est aussi le directeur et rédacteur en chef du journal hebdomadaire centre breton, Le Poher, fondé en 1996 et basé à Carhaix. « Mardi 31 janvier 2023, nous avons reçu un e-mail à connotation raciste et particulièrement menaçant et injurieux, intitulé « Chartier, on va te crever » sur la boîte e-mail de la rédaction. Une plainte pour menaces de mort a été déposée le jour même à la gendarmerie de Carhaix », écrit notre confrère dans un communiqué.

En toile de fond de ce mail de menaces auquel nous avons eu accès ? Un reportage sur les tensions autour du projet d’accueil de réfugiés à Callac, selon le responsable de l’hebdo. « Le Poher est un média d’informations générales qui couvre le Centre-Bretagne.

C’est à ce titre que nous avons relaté les événements, polémiques et manifestations autour de l’accueil de réfugiés à Callac (Côtes-d’Armor). Malgré un climat tendu, nous avons rendu compte de cette actualité et interrogé des habitants et des élus sur ce projet.

Notre intention n’était pas de prendre parti pour ou contre ce projet, ni de nous prononcer sur la légitimité à le défendre ou à le critiquer, mais, répétons-le, de rendre compte. Nous avons fait notre travail de journalistes. Il est inadmissible de voir des journalistes insultés ou menacés, c’est pourquoi nous avons saisi la justice », explique Erwan Chartier-Le Floch dont « l’équipe du Poher ne demande qu’à continuer à faire son travail de journaliste sereinement (…) ».

7 février 2023

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14 janvier 2023 ~ 0 Commentaire

guingamp (le tél)

Maternité-01-854x908 

Maternité de Guingamp : une fermeture définitive en avril 2023 ?

Lors d’une commission médicale d’établissement, le manque de sages-femmes à la maternité de Guingamp a une fois de plus été mis en avant ce jeudi 12 janvier. En ligne de mire, une potentielle fermeture administrative en avril 2023.

La menace d’une fermeture définitive de la maternité de Guingamp n’a jamais été aussi forte. Comme l’informent nos confrères d’Ouest-France, une commission médicale d’établissement (CME) s’est déroulée ce jeudi 12 janvier, dans l’après-midi. Commission à laquelle était, notamment, présente Ariane Bénard, directrice du Groupement hospitalier de territoire. Ce que nous ont confirmé les syndicats Sud Santé et CGT de l’hôpital guingampais, un représentant de cette dernière organisation syndicale ayant assisté à la CME.

« Amener les parturientes ailleurs »

Selon ce syndicat, le chef du service maternité aurait pris la parole lors de cette CME, évoquant le manque de personnels, notamment de sages-femmes, et pointant une « insécurité » qui pourrait en découler. Une carence qui avait, pour rappel, déjà été pointée du doigt début décembre.

Et si la direction de l’hôpital avait tenu à rassurer, annonçant mi-décembre « un fonctionnement de la maternité sans discontinuité en janvier, et pour les mois à venir », les syndicats avaient alors dénoncé « un manque d’anticipation » face à cette situation.

Durant cette même CME, et toujours selon le syndicat présent, Ariane Bénard aurait alors déclaré qu’il fallait « une position claire de la communauté médicale de Guingamp, pour appuyer l’Agence régionale de santé et un message à rendre plus audible au sein de la population et des politiques ». Elle aurait demandé « une date rapide au 1er avril 2023 pour amener les parturientes ailleurs », évoquant les établissements de Saint-Brieuc et Lannion. Suite à quoi, selon la CGT, « la CME a acté la fermeture de la maternité au 1er avril 2023 ».

Le directeur a rencontré les équipes

Pour rappel, c’est bien l’ARS qui a le pouvoir de fermer le service, cette dernière s’étant donné un an de délai après la remise du rapport de Bruno Rossetti, mi-2022, qui prônait déjà la fermeture de la maternité. Cet avis de la CME, la CGT le considère comme « surprenant. On a du mal à croire que des médecins s’expriment pour une fermeture ». « On ne peut pas regarder les choses uniquement du point de vue médical », argue-t-on du côté de Sud Santé.

Si la situation restait en l’état, on arriverait à une fermeture administrative pour défaut de personnel

Les deux organisations syndicales se font aussi l’écho d’une rencontre, ce vendredi 13 janvier, entre le personnel de la maternité et Samuel Froger, le directeur de l’hôpital. Sud Santé rapportant qu’il était accompagné du directeur des ressources humaines et de la directrice des soins. Et qu’il aurait été annoncé aux équipes qu’à partir de début avril, « il manquerait toujours quatre temps pleins de sages-femmes ». Et que « si la situation restait en l’état, on arriverait à une fermeture administrative pour défaut de personnel ».

« Préparation psychologique »

Pour Sud Santé, on n’a jamais été aussi proche d’une issue défavorable pour la maternité guingampaise : « C’est l’excuse parfaite. Le combat est obligé de s’arrêter, faute de combattants ». Avant de pointer : « Si ça n’avait été qu’une hypothèse vague et lointaine, s’il y avait une volonté réelle de maintenir la maternité, on ne viendrait pas annoncer une fermeture administrative au personnel ».

Pour le syndicat, maintenant, « soit l’ARS décide de trouver des moyens pour maintenir la permanence des soins et la maternité, soit elle prend la décision la plus facile : on ferme et on redispatche le personnel, par économies ». Et de glisser : « Nous, on est ni plus ni moins dans une préparation psychologique des équipes et de la population ».

En début d’après-midi ce vendredi, Samuel Froger nous a précisé qu’« une communication sera faite lundi sur la situation à la maternité ». De son côté, le GHT n’avait pas encore répondu à nos sollicitations.

Valentin Boudet  13 janvier 2023

https://www.letelegramme.fr/

 

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09 novembre 2022 ~ 0 Commentaire

callac (le poher)

callac (le poher) dans Altermondialisme

Communiqué : la CGT Guingamp soutient le journaliste du Poher agressé à Callac

« L’ union locale CGT de Guingamp apporte son soutien au journaliste de « Poher Hebdo » agressé samedi à Callac alors qu’il couvrait dans l’exercice de sa fonction le rassemblement de l’extrême droite.

La CGT considère la liberté de la presse comme un acquis fondamental et la libre expression des journalistes, tant envers leurs comités de rédaction qu’à travers les événements dont ils rendent compte, nécessaire aux confrontations démocratiques.

Nous exprimons donc toute notre sympathie à Erwan.

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UL CGT Guingamp

L’Hebdo du Centre Bretagne.

https://www.lepoher.fr

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03 août 2022 ~ 0 Commentaire

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