Archive | Brest et région

07 octobre 2024 ~ 0 Commentaire

Brest Trotskistes

nazis

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Arbeiter (Ouest France)

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De Nantes à Brest, pour faire connaître le combat des internationalistes

Deux plaques seront dévoilées à Brest, ce samedi, en l’honneur de militants ouvriers, dont des Nantais et brestois, morts durant la guerre 39-45 « pour la fraternité entre les peuples. »

Résistance antinazie ouvrière et internationaliste, de Nantes à Brest, les Trotskistes dans la guerre. Ce livre coécrit par Robert Hirsch, Henri le Dem et François Preneau, connaît un vrai succès.

Dans l’ouvrage, les co-auteurs mettaient en exergue le travail d’’une poignée de militants de Nantes à Brest pour faire vivre l’esprit international ouvrier face au nazisme, en pleine  Seconde Guerre mondiale.

Partis de Nantes, en 1943, quelques-uns d’entre eux, dont le postier trotskiste Robert Cruau, sont montés à Brest pour fraterniser avec quelques soldats allemands.

L’opposition farouche au nazisme et la volonté de préparer un changement radical pour l’après-guerre, les liaient. C’est ainsi qu’ont été diffusés et imprimés, à Brest, par quelques soldats allemands, des bulletins clandestins en allemand intitulés Zeitung für Soldat und arbeiter im Western. Ce travail à Brest fut mené en lien avec le juif berlinois résistant internationaliste Martin Monath, à l’origine, pour sa part, d’Arbeiter und soldat.

Leurs actions sont stoppées, avec l’arrestation les 6 et 7 octobre 1943, des militants français et allemands. Parmi eux, Robert Cruau, connu sous le nom de Max par la police Nazie (1). Il est abattu. D’autres résistants internationalistes sont arrêtés et déportés. Quatre – Georges Berthomé, Yves Bodenez, André Floch, Albert Gohovec – sont morts en déportation.

Quant aux soldats allemands, ils sont fusillés en catimini, sans procès. Leurs identités, encore aujourd’hui, ne sont pas connues avec certitude. Même si les noms de trois d’entre eux sont apparus dans le registre du cimetière brestois de Kerfautras.

Pour poursuivre ce travail de recherche et faire connaître le combat des internationalistes allemands et français, François Preneau et quelques militants français et allemands ont créé une association intitulée Les Amis d’Arbeiter und soldat.

Ils seront à Brest, ce samedi 5 octobre, pour dévoiler deux plaques en hommage à ces résistants français et allemands, « morts pour la fraternité entre les peuples ».

Cette pose de plaques sera suivie d’un colloque à Brest, à la salle des syndicats pour évoquer avec des historiens français et allemands, le combat très original d’Arbeiter und soldat. Ils traiteront aussi « de son actualité à une époque où la lutte pour la paix et la fraternité entre les peuples n’a jamais été aussi nécessaire..»

(1) Robert Cruau qui avait changé d’identité avait aussi pour pseudonyme, Pleton et Cosquer.

Philippe GAMBERT.04/10/2024

https://www.ouest-france.fr/

Programme :

  • François Preneau présentera son livre « Résistance antinazie, ouvrière et internationaliste. De Nantes à Brest, les trotskistes dans la guerre (1939-1945) ».
  • Nathaniel Flakin, auteur d’une biographie de Martin Monath présentera son livre : « Un Juif berlinois organise la résistance dans la Wehrmacht. “Arbeiter und Soldat” ».
  • Olivier Doriane, de la rédaction de La Tribune des travailleurs, interviendra sur l’actualité du combat d’Arbeiter und Soldat.
  • Jean-Yves Guengant fera le point sur les recherches en cours pour l’identification des soldats allemands fusillés à Brest en octobre 1943.
  • Claudius Naumann traitera de la déclaration des « Communistes internationalistes de Buchenwald (IVe Internationale), avril 1945 ».

Samedi 5 octobre 2024 de 14:30 à 17:30 Salle des Syndicats – Maison du peuple Brest

https://www.ouest-france.fr/

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04 octobre 2024 ~ 0 Commentaire

Arbeiter (Ouest France)

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De Nantes à Brest, pour faire connaître le combat des internationalistes

Deux plaques seront dévoilées à Brest, ce samedi, en l’honneur de militants ouvriers, dont des Nantais et brestois, morts durant la guerre 39-45 « pour la fraternité entre les peuples. »

Résistance antinazie ouvrière et internationaliste, de Nantes à Brest, les Trotskistes dans la guerre. Ce livre coécrit par Robert Hirsch, Henri le Dem et François Preneau, connaît un vrai succès.

Dans l’ouvrage, les co-auteurs mettaient en exergue le travail d’’une poignée de militants de Nantes à Brest pour faire vivre l’esprit international ouvrier face au nazisme, en pleine  Seconde Guerre mondiale.

Partis de Nantes, en 1943, quelques-uns d’entre eux, dont le postier trotskiste Robert Cruau, sont montés à Brest pour fraterniser avec quelques soldats allemands.

L’opposition farouche au nazisme et la volonté de préparer un changement radical pour l’après-guerre, les liaient. C’est ainsi qu’ont été diffusés et imprimés, à Brest, par quelques soldats allemands, des bulletins clandestins en allemand intitulés Zeitung für Soldat und arbeiter im Western. Ce travail à Brest fut mené en lien avec le juif berlinois résistant internationaliste Martin Monath, à l’origine, pour sa part, d’Arbeiter und soldat.

Leurs actions sont stoppées, avec l’arrestation les 6 et 7 octobre 1943, des militants français et allemands. Parmi eux, Robert Cruau, connu sous le nom de Max par la police Nazie (1). Il est abattu. D’autres résistants internationalistes sont arrêtés et déportés. Quatre – Georges Berthomé, Yves Bodenez, André Floch, Albert Gohovec – sont morts en déportation.

Quant aux soldats allemands, ils sont fusillés en catimini, sans procès. Leurs identités, encore aujourd’hui, ne sont pas connues avec certitude. Même si les noms de trois d’entre eux sont apparus dans le registre du cimetière brestois de Kerfautras.

Pour poursuivre ce travail de recherche et faire connaître le combat des internationalistes allemands et français, François Preneau et quelques militants français et allemands ont créé une association intitulée Les Amis d’Arbeiter und soldat.

Ils seront à Brest, ce samedi 5 octobre, pour dévoiler deux plaques en hommage à ces résistants français et allemands, « morts pour la fraternité entre les peuples ».

Cette pose de plaques sera suivie d’un colloque à Brest, à la salle des syndicats pour évoquer avec des historiens français et allemands, le combat très original d’Arbeiter und soldat. Ils traiteront aussi « de son actualité à une époque où la lutte pour la paix et la fraternité entre les peuples n’a jamais été aussi nécessaire..»

(1) Robert Cruau qui avait changé d’identité avait aussi pour pseudonyme, Pleton et Cosquer.

Philippe GAMBERT.04/10/2024

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Programme :

  • François Preneau présentera son livre « Résistance antinazie, ouvrière et internationaliste. De Nantes à Brest, les trotskistes dans la guerre (1939-1945) ».
  • Nathaniel Flakin, auteur d’une biographie de Martin Monath présentera son livre : « Un Juif berlinois organise la résistance dans la Wehrmacht. “Arbeiter und Soldat” ».
  • Olivier Doriane, de la rédaction de La Tribune des travailleurs, interviendra sur l’actualité du combat d’Arbeiter und Soldat.
  • Jean-Yves Guengant fera le point sur les recherches en cours pour l’identification des soldats allemands fusillés à Brest en octobre 1943.
  • Claudius Naumann traitera de la déclaration des « Communistes internationalistes de Buchenwald (IVe Internationale), avril 1945 ».

Samedi 5 octobre 2024 de 14:30 à 17:30 Salle des Syndicats – Maison du peuple Brest

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30 septembre 2024 ~ 0 Commentaire

BREST ( 1er Octobre)

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Éducation nationale : ce qu’il faut savoir sur la journée de grève à Brest

Les organisations syndicales et politiques appellent à la grève dans l’Éducation nationale mardi 1er février. À Brest, le rendez-vous est fixé à 11h place de la Liberté.

Les principales organisations syndicales et des partis politiques appellent les personnels de l’Éducation, parents d’élèves, lycéens, étudiants et citoyens à participer à la journée de grève et de manifestation dans l’Éducation nationale mardi 1er octobre 2024.

À Brest, un rassemblement est prévu à 11h place de la Liberté.

Revendications

Parmi les revendications et inquiétudes : la perte possible de nombreux postes d’enseignants dans le premier degré pour la prochaine rentrée scolaire dans le Finistère, la mise en place de groupes de niveaux, l’augmentation des salaires et de meilleures conditions de travail.

https://actu.fr/bretagne/

Mouvement social du 1er octobre : à Brest, les écoles perturbées et une manifestation prévue à 11 h

Plusieurs syndicats et organisations étudiantes appellent à la grève nationale, mardi 1er octobre 2024, pour demander au gouvernement une hausse des salaires et l’abrogation de la réforme des retraites. À Brest, une manifestation aura lieu à 11 h, place de la Liberté.

L’intersyndicale relaie l’appel à manifester.
L’intersyndicale relaie l’appel à manifester. | ARCHIVES GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

CGT, FSU, FO, Solidaires, Union pirate et la Confédération paysanne s’unissent pour appeler à plusieurs mobilisations dans le Finistère, mardi 1er octobre 2024.

À Brest, elle aura lieu à 11 h, place de la Liberté. Selon l’intersyndicale, cette date « marque le début des discussions sur le budget de l’État à l’Assemblée nationale. C’est le moment de gagner qu’enfin les plus riches et multinationales soient taxés pour financer nos services publics, la justice sociale et environnementale ». Elle souhaite aussi profiter de la rentrée du nouveau gouvernement Barnier pour demander l’abrogation de la réforme des retraites.

La section PCF du pays de Brest (comme le NPA) annonce, via un communiqué, qu’elle apporte « tout son soutien à cette journée contre l’austérité et pour le progrès social, et appelle à rejoindre en grand nombre la manifestation ».

Ce mouvement social aura un impact sur les établissements scolaires de Brest. Des accueils périscolaires seront fermés, ainsi que des cantines et des multi-accueils, annonce la Ville.

https://www.ouest-france.fr/

 

 

 

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28 septembre 2024 ~ 0 Commentaire

Brest (Trotskistes)

Roger Calvez est membre de l’association les Amis d’Arbeiter und Soldat, qui vise à réhabiliter la mémoire des soldats allemands morts pour avoir fraternisé avec des militants trotskistes.
Roger Calvez est membre de l’association les Amis d’Arbeiter und Soldat, qui vise à réhabiliter la mémoire des soldats allemands morts pour avoir fraternisé avec des militants trotskistes. (Photo Le Télégramme/Romain Haillard)

À Brest, des soldats allemands avaient fraternisé avec des trotskistes

Lundi, deux plaques commémoratives vont être installées à Brest, en mémoire de trotskistes qui avaient réussi à fraterniser avec des soldats allemands.

Après la Libération, l’histoire a voulu retenir la Résistance pour tenter de laver la honte de la collaboration… Mais personne n’avait vu la fraternisation ! À Brest, des soldats allemands étaient passés de l’autre côté. Celui des prolétaires, des travailleurs, sous l’impulsion d’audacieux militants trotskistes.

Cette expérience s’incarne dans deux revues, l’« Arbeiter und Soldat » et sa déclinaison locale « Arbeiter und Soldat im Westen ». Un colloque, organisé par les Amis d’Arbeiter und Soldat, le 5 octobre 2024, à la salle des syndicats à Brest, explorera les contours de cette histoire singulière, qui s’est déroulée dans la cité du Ponant. Le matin, les participants se rendront à l’emplacement de deux plaques commémoratives installées en hommage à ces hommes.

28 septembre 2024

https://www.letelegramme.fr/

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25 septembre 2024 ~ 0 Commentaire

Brest 5 Octobre

Crédit Photo
DR-Portrait de Robert Cruau

Premier hommage aux résistants trotskistes

Samedi prochain 5 octobre, la ville de Brest rendra hommage aux résistants trotskistes, français et allemands, victimes de la terreur nazie.

À partir de 11 heures, deux plaques mémorielles bilingues, français et allemand, seront dévoilées. La première au 87 rue Richelieu, là où la Gestapo arrêta plusieurs des militants brestois du Parti ouvrier internationaliste, en hommage à Robert Cruau, responsable du travail en direction de soldats allemands, abattu le 6 octobre 1943, et à ses quatre camarades qui périrent dans les camps nazis, Georges Berthomé, Yves Bodénez, André Floc’h et Albert Goavec.

La seconde, près de l’arsenal, en hommage aux soldats allemands antinazis regroupés autour du bulletin clandestin Arbeiter und Soldat qui, tous, furent fusillés ou expédiés sur le front de l’Est.

Refusant toute responsabilité collective des peuples dans cette guerre, ces jeunes résistants internationalistes opposèrent au nazisme, la fraternisation ouvrière pour que la défaite d’Hitler soit la victoire des travailleurEs.

En lien avec l’association Les amis d’Arbeiter und Soldat, la ville de Brest sera la première à rendre hommage à ces résistants trotskistes dans le respect de leur identité politique.

Un colloque, à l’initiative de l’association Les amis d’Arbeiter und Soldat (14h30, salle des syndicats, 2 rue de la Harteloire), clôturera cette journée autour d’historiens et de journalistes allemands et français :

– Nathaniel Flakin, journaliste berlinois, présentera sa biographie de Martin Monath : Un Juif berlinois organise la résistance dans la Wehrmacht. Arbeiter und Soldat, Éditions Syllepse ;

– François Préneau présentera Résistance antinazie, ouvrière et internationaliste. De Nantes à Brest, les trotskistes dans la guerre (1939-1945), Éditions Syllepse ;

– Jean-Yves Guengant, historien brestois, auteur de nombreux ouvrages dont Les Disparus de Pontaniou (Coop Breizh), fera le point sur les recherches pour identifier les soldats allemands fusillés à Brest ;

– Olivier Doriane, journaliste à la Tribune des Travailleurs, interviendra sur l’actualité du combat d’Arbeiter und Soldat ;

– Claudius Naumann, historien berlinois, reviendra sur la déclaration des communistes internationalistes de Buchenwald.

https://lanticapitaliste.org/

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22 septembre 2024 ~ 0 Commentaire

Manif à Brest Samedi (OF)

Ils étaient environ 200 manifestants ce samedi 21 septembre venus manifester leur colère contre « le coup de force de Macron ».
Ils étaient environ 200 manifestants ce samedi 21 septembre venus manifester leur colère contre « le coup de force de Macron ». | OUEST-FRANCE

À Brest, comme dans une soixantaine de villes en France, ils étaient environ 200 manifestants rassemblés sur la place de la Liberté, à Brest (Finistère), ce samedi 21 septembre 2024, pour venir exprimer leur colère contre  le gouvernement Macron-Barnier .

Une manifestation organisée à l’appel des organisations de jeunesse, écologistes et féministes parmi lesquelles Union Pirate, le Planning familial, Nous Toutes et Massicot Bretagne, rejoints par la France Insoumise et les Jeunes Écologistes. Tous dénoncent un  déni de démocratie  après la nomination à Matignon de Michel Barnier. Ils estiment qu’en le nommant Premier ministre,  Emmanuel Macron fait le choix d’un Premier ministre de droite dure, anti-social, anti-migrants et qui ne pourra gouverner qu’avec l’accord permanent de Marine Le Pen. 

Les manifestants dénoncent également le fait qu’en 1981, Michel Barnier, alors député pour le Rassemblement pour la République (RPR), avait voté contré la dépénalisation de l’homosexualité.

 Le respect du vote est un principe fondamental 

 Le Nouveau Front Populaire a gagné les élections législatives, s’insurge Claire, militante écologique. Or, Macron refuse de reconnaître ce résultat et bafoue la souveraineté populaire. Le respect du vote est un principe fondamental de la démocratie.

Au fil des prises de paroles, c’est l’amertume et le sentiment de trahison qui prédominent. Mais  aucune cause n’est jamais perdue si on n’abandonne pas !  clame un militant dans son porte-voix.  L’obstination que le gouvernement met à être soutenu par le Front national ne fait que l’enfoncer dans la négation de la démocratie », juge l’insoumis Jean-Yves Cadalen. Plusieurs organisations syndicales appellent également à manifester le mardi 1er octobre pour l’emploi, les salaires et la défense des services publics.

Près de 200 manifestants ont exprimé leur colère à Brest (Finistère) ce samedi 21 septembre 2024, contre « le gouvernement Macron-Barnier » et dénoncé un « déni de démocratie ».

https://www.ouest-france.fr

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17 septembre 2024 ~ 0 Commentaire

Save Stang Alar

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ASSOCIATION SAVESTANGALAR

défend la qualité de l’espace public et la biodiversité

2ee561b2-d35f-6b5d-787a-b5e14c40c928 dans Brest et région

Venez découvrir un bien commun

Dimanche 29 septembre, de la plage du Moulin Blanc au Costour,  en passant par le Stang Alar : nous vous raconterons l’histoire des lieux, leur biodiversité, et la richesse de leurs eaux.

Une balade de découverte familiale

Ouverte à tous, cette promenade est organisée conjointement par notre association SaveStangAlar, par Costour Poumon Vert en Finistère et par les ÉPIS.Vous pouvez dès à présent regarder la carte de la balade, et avoir une idée de son programme.

NB l’illustration en bandeau de ce message est de Gaït de Poulpiquet

Septembre 2024
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Signez la pétition
Adhérez à l’association
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Infos pratiques

Vous pourrez suivre tout ou partie du programme (plusieurs points d’accueil prévus au cours de la journée). Vous pourrez pique-niquer au lavoir de Kermeur, où auront lieu des prestations artistiques en fin de journée.La première partie, du Moulin blanc à 10h au parking au dessus du Conservatoire vers midi, est accessible aux vélos, poussettes et fauteuils roulants. Au delà, ce sont des chemins de campagne, et il faudra bien vous chausser.

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12 septembre 2024 ~ 0 Commentaire

Don Bosco (OF)

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Dans le Finistère, l’association Don Bosco officialise son plan social : 55 postes sur la sellette

Ce mercredi 11 septembre 2024, la direction de l’association Don Bosco, pilier de l’accompagnement dans le domaine de l’économie sociale et solidaire dans le Finistère, a annoncé officiellement le projet de suppression de 55 postes. Une trentaine de postes devraient également être transférés. Sept dispositifs sont par ailleurs supprimés, essentiellement à Brest.

Acteur majeur de l’économie sociale et solidaire en Finistère, l’association Don Bosco emploie actuellement 1 040 salariés dans le domaine du handicap, de l’insertion, de la petite enfance et de la protection de l’enfance. Depuis 2022, elle est en difficulté financière. « On a assisté à une forte inflation, à des revalorisations salariales attendues et nécessaires. Mais les financements n’ont pas évolué à mesure que les charges augmentaient », argue Anthony Quéguineur, directeur général de l’association Don Bosco.

Ce mercredi 11 septembre 2024, accompagné de la présidente de l’association, le responsable a annoncé un Plan de sauvegarde de l’emploi. 55 postes sont concernés. Une trentaine de salariés devraientt également être transférés dans d’autres services. « Suppression ne veut pas dire licenciement, on va tout faire pour maintenir dans l’emploi », rassure le directeur.

Sept activités seront par ailleurs stoppées dans le Nord-Finistère. À Landerneau, le lieu d’accueil Bel Air a déjà fermé fin juillet. Suivront six autres services d’ici le 31 décembre, dans le domaine de la protection de l’enfance et de l’insertion, notamment l’auto-école Feu vert, à Brest, ainsi qu’un garage social.

« Pour que l’association ait un avenir »

L’association, financée par l’État, le Département et le Fonds social européen, affiche un déficit d’1,8 million d’euros. « On doit prendre des décisions pour que l’association ait un avenir », regrette Isabelle Melscoët. La présidente de la structure et Franck Monfort, secrétaire général de l’union syndicale départementale CGT, fustigent tous deux un « choix politique » de la part des collectivités et notamment du Département, dont la protection de l’enfance est l’une des « fonctions régaliennes » , rappelle le représentant syndical.

En colère, la présidente annonce qu’elle demandera à être entendue en séance plénière du conseil départemental. « Dans certains champs, nous sommes la seule association du Finistère à apporter une réponse. Le besoin existera toujours. »

« Notre soutien a augmenté de 27% entre 2021 et 2024 »

Le président du Département, Maël de Calan, a réagi dans un communiqué : « Notre soutien à Don Bosco a augmenté de 27% entre 2021 et 2024, mais sa situation financière reste difficile. Le Département va s’associer à la conférence des financeurs organisée prochainement afin de trouver des solutions viables qui consolideront l’association. »

Éloïse LEVESQUE.  11/09/2024

https://www.ouest-france.fr/

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08 septembre 2024 ~ 0 Commentaire

Brest (France Bleu)

Violaine, une manifestante brestoise, brûle sa carte électorale

Une manifestante brestoise, brûle sa carte électorale © Radio France – Dylan Jaffrelot

2.700 manifestants ont défilé dans les rues de Brest contre la nomination de Michel Barnier

La manifestation contre le « coup de force » d’Emmanuel Macron a rassemblé 2.700 personnes à Brest selon la préfecture du Finistère. Tous sont venus protester contre la nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre, ce samedi après midi, place de la Liberté.

À peine nommé Premier ministre et déjà la protestation gonfle autour de Michel Barnier. 2.700 personnes se sont rassemblées place de la Liberté à Brest, ce samedi après-midi, pour dénoncer la nomination d’un homme de droite à la tête du gouvernement alors que l’Assemblée nationale est majoritairement à gauche. Les manifestants ont défilé dans les rues après quelques prise de paroles notamment de Pierre-Yves Cadalen, député LFI et de Mélanie Thomin, députée PS.

À Quimper, 1.000 manifestants ont battu le pavé. Ils étaient 600 à Morlaix et 90 à Carhaix.

Un déni de démocratie selon les manifestants

« Je ne sais même pas comment faire pour expliquer à mes enfants le sens du vote », déclare Anna, une manifestante. Même si la plupart des manifestants ne croient pas à un changement de gouvernement ils veulent tout de même se réunir et aller dans la rue pour exprimer leur mécontentement. Plusieurs manifestants ont brandi des pancartes. Plus de 2.000 personnes se sont rassemblées place de la Liberté à Brest.

Plus de 2.000 personnes se sont rassemblées place de la Liberté à Brest. © Radio France – Dylan Jaffrelot La pancarte d'une manifestante.
La pancarte d’une manifestante. © Radio France – Dylan Jaffrelot
    • Dylan Jaffrelot
    Samedi 7 septembre

https://www.francebleu.fr/

Le député Pierre-Yves Cadalen prévoit une manifestation à Brest le 7 septembre contre "le coup de force d'Emmanuel Macron".
Le député Pierre-Yves Cadalen prévoit une manifestation à Brest le 7 septembre contre « le coup de force d’Emmanuel Macron ». © Radio France – Nicolas Olivier

Futur gouvernement : « Emmanuel Macron agit en irresponsable », estime le député de Brest Pierre-Yves Cadalen

La gauche est furieuse après la décision d’Emmanuel Macron de ne pas nommer de Premier ministre issu du Nouveau Front populaire. Dans une interview à France Bleu Breizh Izel ce mardi, le député insoumis de Brest Pierre-Yves Cadalen dénonce un « abus de pouvoir » du président de la République.

Emmanuel Macron a donc tranché au moins sur un point : il n’y aura pas de gouvernement Nouveau Front populaire. Le président de la République refuse de nommer Lucie Castets à Matignon au nom de la « stabilité » des institutions, car il juge que le risque de censure par l’Assemblée serait beaucoup trop important. L’Élysée poursuit ce mardi ses concertations avec les forces politiques du centre et de la droite en vue de trouver un consensus. À gauche, toutes les composantes du NFP fustigent le chef de l’État. À l’image du député (LFI) de la 2e circonscription du Finistère, Pierre-Yves Cadalen.

France Bleu Breizh Izel : Emmanuel Macron a donc écarté l’idée d’un gouvernement NFP. Est-ce que cela vous met en colère ?

Pierre-Yves Cadalen : Disons que ça m’inquiète considérablement. Emmanuel Macron agit non seulement en irresponsable mais en agent du chaos, car il ne reconnaît pas le résultat des élections législatives. Il a affirmé fin juillet à plusieurs patrons qu’il ne souhaitait pas changer de politique économique et sociale. Or c’est précisément une des revendications principales qui est remontée du pays et qui vient des urnes. Et donc il y a un problème, c’est que le président qui, selon l’article 5 de notre constitution doit être le garant de celle-ci, non seulement ne la respecte pas, ne respecte pas le suffrage universel, mais également plonge le pays dans un grand désordre.

« Il outrepasse ses fonctions »

Il invoque le fait qu’un tel gouvernement serait immédiatement censuré par les autres groupes de l’Assemblée. Cet argument n’est-il pas entendable ?

Cet argument est absolument inadmissible car c’est au chef de gouvernement de composer sa majorité. Lucie Castets a déjà dit qu’elle souhaitait une majorité texte par texte, ce que nous disons depuis juillet. Et ce n’est pas à Emmanuel Macron d’anticiper la décision des parlementaires. Il doit comprendre que les parlementaires ont une légitimité démocratique en propre, qui est différente de la sienne, qui vient du suffrage universel. Nous sommes également élus et il n’a aucune supériorité sur l’Assemblée nationale donc il outrepasse ses fonctions en ce moment et je le redis, il agit comme un agent du chaos.

Pensez-vous que le président de la République cherche à fracturer l’alliance de gauche ?

L’union tient et j’ai envie de dire que les calculs politiciens d’Emmanuel Macron ne sont même plus le sujet. Vu de la presse internationale, si vous lisez les journaux allemands, espagnols, italiens, on le décrit de plus en plus comme un autocrate. Donc le problème aujourd’hui c’est la dérive que le président de la République fait peser sur l’ensemble de nos institutions, ce pourquoi d’ailleurs, avec la France Insoumise, nous allons déposer une motion de destitution au titre de l’article 68. Il nous semble nécessaire de faire respecter nos institutions et la démocratie, et d’empêcher ce semeur de chaos d’aller plus loin dans le désordre qu’il sème dans tout le pays.

À quoi pourrait ressembler le futur gouvernement selon vous ?

Le futur gouvernement qui doit être issu des urnes est le gouvernement Nouveau Front populaire. Lucie Castets est toujours disponible et Emmanuel Macron doit, conformément à l’article 8 de la constitution, nommer Lucie Castets Première ministre. Ce n’est pas dans son rôle de choisir le gouvernement et donc il faut bien qu’il se rende compte que désormais le pouvoir est davantage à l’Assemblée nationale. Si le programme du Nouveau Front populaire avait été appliqué, les fournitures scolaires pour la rentrée seraient déjà gratuites, puisque c’était l’une de nos mesures d’urgence sociale.

La suite c’est cette journée de manifestations le 7 septembre ?

L’appel du 7 septembre est large et réunit plusieurs organisations de jeunesse. La France Insoumise s’y associe et sans doute d’autres organisations s’y associeront également. Je pense qu’il y aura une manifestation à Brest. Au fond, la situation est telle que les parlementaires et les citoyens doivent aujourd’hui se mobiliser pour défendre nos institutions démocratiques. Car le président de la République abuse de son pouvoir, il outrepasse ses compétences constitutionnelles. Je pense que c’est important que tout le monde comprenne bien qu’Emmanuel Macron n’a pas le droit de faire ce qu’il est en train de faire.

Brest Nicolas Olivier

Mardi 27 août 2024 à 16:26

Par France Bleu Breizh Izel

https://www.francebleu.fr/

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07 septembre 2024 ~ 0 Commentaire

Brest Debout (OF)

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À Brest, près de 2 700 personnes disent non à la nomination de Michel Barnier à Matignon

Ce samedi 7 septembre 2024, environ 2 700 personnes ont manifesté à Brest (Finistère) contre ce qu’ils considèrent être un « coup de force » d’Emmanuel Macron, deux jours après la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre.

Environ 2 000 personnes ont défilé dans les rues de Brest (Finistère), ce samedi 7 septembre 2024, pour protester contre la nomination de Michel Barnier à Matignon.

Ce samedi 7 septembre 2024, deux jours après la nomination de Michel Barnier à Matignon, environ 2 700 personnes se sont rassemblées à Brest (Finistère), à l’appel du député LFI-NFP Pierre-Yves Cadalen, des partis de gauche et divers syndicats, pour manifester contre ce qu’ils appellent « le coup de force » d’Emmanuel Macron.

« Le Président ne respecte pas les résultats des élections »

Le rendez-vous est donné à 14 h, sur la place de la Liberté. Romain, 18 ans, et trois de ses amis sont arrivés un peu avant pour fabriquer leur pancarte….

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