Archive | Brest et région
Appels à rejoindre le cortège « pôle ouvrier » le 30 novembre à Carhaix
A Carhaix comme à Quimper aux côtés de la classe ouvrière ! (Breizhistance)
Samedi 30 novembre aura lieu à Carhaix un rassemblement pour « Vivre, Travailler, et Décider en Bretagne » à l’appel du collectif du même nom. Le 2 novembre dernier plus de 30 000 personnes avaient défilé à Kemper sur le même mot d’ordre pour refuser la vague de licenciements dans l’agro-alimentaire en Bretagne et pour exiger la suppression de l’écotaxe. Nous avions souligné combien, malgré les contradictions d’intérêts et de classes évidentes entre certaines composantes du mouvement, que la composante ouvrière était la plus représentée dans la manifestation. Nous y étions intervenus sur nos propres bases indépendantistes et anticapitalistes aux côtés d’autres forces de gauche.
Nous invitons l’ensemble de nos militants et sympathisants à venir faire de même à Karaez/Carhaix ce samedi 30 en renforçant le Pôle Ouvrier, initié par le collectif pour la défense de l’emploi en Centre-Bretagne où figurent nombres d’ ouvrières et ouvriers des entreprises en lutte de chez Marine-Harvest, Tilly Sabco ou Gad. Le rendez-vous est fixé devant la gare de Carhaix à 13h.
Il faut ainsi garantir l’expression autonome de ceux et celles que la crise de l’agroalimentaire laisse sur le carreau, et exprimer avec eux nos exigences pour le refus et l’interdiction des licenciements, pour le contrôle ouvrier de la production et la collectivisation des entreprises qui licencient, ainsi que la construction d’un pouvoir populaire breton souverain.
C’est la seule façon de construire dans la durée un rassemblement des forces populaires bretonnes, du peuple travailleur de Bretagne (petite paysannerie, petits artisans et commerçants, étudiants, chômeurs et précaires, enseignants, employés des services publics de proximités…) autour d’un programme de défense des intérêts immédiats de la classe ouvrière et pour une construction démocratique de notre espace de vie commune : la Bretagne !
La Gauche Indépendantiste. jeudi 28 novembre 2013
Cargo Captain Tsarev, un navire scotché à Brest depuis cinq ans (of)
Le cargo panaméen de 150 m Captain Tsarev est à l’abandon à Brest depuis cinq ans. L’association Mor Glaz interpelle les autorités
Le Captain Tsarev était arrivé à Brest en novembre 2008 à la suite d’une avarie machine. L’armateur n’a pas payé, ni la réparation, ni les salaires des marins. La France avait dû les rapatrier à ses frais. Et depuis ? Rien ou presque. C’est ce que dénonce l’association Mor Glaz, qui avec le syndicat ITF mènera une action symbolique jeudi. Elle constate que l’armateur grec Chester Shipping « a fait le choix de laisser au contribuable français sa poubelle ». Pour autant, l’Etat ne s’est pas encore saisi du dossier.
C’est avant tout « un litige entre personnes privées », plaide Hervé Thomas, délégué mer et littoral à la préfecture du Finistère (DDTM). Les créanciers, dont la chambre de commerce où le Captain Tsarev laisse plusieurs dizaines de milliers d’euros de frais de port impayés n’a pas attaqué en justice. Donc pas de saisie. La Région, autorité portuaire, devrait engager une procédure de déchéance de propriété, qui débouchera normalement sur une vente pour la démolition. Mais les échéances restent très incertaines.
http://www.ouest-france.fr/cargo-captain-tsarev-un-navire-scotche-brest-depuis-cinq-ans-1744138
MOR GLAZ
COMMUNIQUE Landerneau le 25 novembre 2013
Voilà 5 ans que le cargo « CAPTAIN TSAREV » est scotché dans le port de Brest, ce navire (enfin ce qu’il en reste) appartenait à un « pseudo-armateur »
L’association MOR GLAZ et ITF (Syndicat International des transports) après avoir obtenu en mai 2009 les arriérés de salaire soit 228.000 dollars pour les marins Ukrainiens et Russes constatent que le « pseudo-armateur » a fait le choix de laisser à la charge du contribuable Français sa poubelle.
Actuellement dans le port de Brest se trouvent 2 navires abandonnés depuis près de 2500 jours.
● Que fait l’administration chargée de ces dossiers ?
●Qui fait quoi ?
●Que fait l’Etat du pavillon de ces navires le Panama ?
Pourquoi l’administration Française est-elle aussi lente face à ces « pseudo-armateurs » qui ternissent le transport maritime, qui ne respectent ni l’Homme, ni l’Environnement et aucune règle commerciale.
L’association MOR GLAZ a donc décidé de commémorer ce 5ème anniversaire par une action symbolique, au port de commerce de Brest
le jeudi 28 novembre 2013 à 14h00
Contre les projets inutiles imposés
Manifestation à Brest le samedi 7 décembre
Convergence contre les projets inutiles imposés
Aéroport-Notre-Dame-des-Landes,
Centrale à gaz à Landivisiau,
ZAC à Daoulas, rocade de Lanrinou à Landerneau,
Route à travers la vallée du restic à Brest,
Carrière d’extraction de sable à Plouguin,
Port de plaisance au Guilvinec et au Diben à Plougasnou…
Nos dirigeants présentent ces projets comme étant au service de l’intérêt général : il s’agirait de développer les emplois, d’aménager le territoire, de moderniser les infrastructures d’assurer un approvisionnement des matières premières…
Ces discours masquent pourtant une toute autre réalité : destruction de terres agricoles, absence de démocratie, conflits d’intérêts avec le secteur privé, destruction de l’environnement et des lieux de vie… Loin d’être au service de l’intérêt général, ces projets s’inscrivent en fait dans une logique purement financière.
Face à de tels miroirs aux alouettes, nous ne devons pas nous taire : c’est nous qui sommes concerné-e-s, c’est nous qui payons, c’est à nous de décider !
Manifestation à Brest le samedi 7 décembre 2013 à Brest
Rendez-vous Place de la Liberté à 11h.
Suivie d’un rassemblement (stands, cabane, pique-nique…)
en bas de la Place de la Liberté à partir de 12h.
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la Journée Européenne contre les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) et de la Journée Mondiale du Climat du 8 décembre
Brest: Silence on viole (cb)
C’est le titre choc d’une exposition visible à l’espace L’Cause jusqu’au 15 décembre.
Une exposition artistique est présentée à l’espace L’Cause sur ce thème. Une performance théâtrale est également programmée le 25 novembre à 19 h 30.
Pratique. Jusqu’au 15 décembre à l’espace L’Cause, 4 rue Ernest-Renan. Du lundi au vendredi de 17 h 30 à 19 h et le samedi de 14 h à 16 h. C’est gratuit. Dernière mise à jour : 12/11/2013 à 20:47
Comme chaque année, à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, le Collectif national pour les droits des femmes, auquel se sont joints de nombreuses associations féministes, syndicats et partis politiques, appelle à une manifestation. C’est que les violences envers les femmes sont loin d’avoir cessé…
La comptabilité effrayante selon laquelle tous les trois jours une femme décède sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint reste toujours d’actualité. De même que le restent toutes les violences sexuelles qui vont des humiliations au viol, en passant par les agressions. Les violences exercées contre les femmes, ce sont aussi les inégalités et les discriminations inacceptables qu’elles subissent dans leur vie sociale et professionnelle et qui sont encore accrues avec la crise et le chômage, avec les difficultés encore plus grandes pour se loger et trouver un travail. Et puis, en cette période où certains proclament que la prostitution est une liberté, il est important d’affirmer haut et fort que c’est une violence et que, dans leur immense majorité, les femmes qui se prostituent n’ont pas choisi le trottoir mais y ont été poussées par une misère économique et sociale exploitée par les proxénètes, mais aussi par les clients.
Une journée et une manifestation annuelles ne peuvent abolir à elles seules les violences sexistes dirigées contre les femmes, mais elles restent nécessaires pour les dénoncer.
Manifestation contre les violences faites aux femmes
Samedi 23 novembre 2013 à 14 h 30 à Paris Départ du métro Montparnasse
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2364&id=11
Finistère : Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
Les violences faites aux femmes nous concernent toutes et tous.
Elles ont lieu dans tous les milieux sociaux, dans tous les territoires, dans tous les pays. Elles sont universelles car les inégalités femmes / hommes, la domination masculine, sont universelles. Elles prennent différentes formes : viols et autres agressions sexuelles, violences conjugales (physiques mais aussi psychologiques, économiques, sexuelles), harcèlements sexuels, mutilations sexuelles, prostitution, mariage forcé, lesbophobie, violences contre les femmes en situation de handicap, de vulnérabilité économique, femmes migrantes étrangères souvent victimes de double violences, etc.
Samedi 23 novembre
Quimper
15h30 – Manifestation à Quimper (Place Saint Corentin)
Douarnenez
18h – Projection-débat «Wadjda» à Douarnenez (Le club)
Lundi 25 novembre
Brest
18h – Apéro convivial à Brest (Espace LCause)
19h30 – Théâtre : « Concerto pour Salopes en viol mineur » (Espace LCause)
20h30 – Manifestation de femmes (Place de la liberté), puis retour à LCause
A Brest, pourquoi une marche non-mixte des femmes la nuit?
Non mixte parce que nous souhaitons nous rassembler, être visibles, nous émanciper, créer de la solidarité entre nous que nous soyons des femmes d’ici, d’ailleurs, mères ou pas, bi, lesbiennes, hétéros, travailleuses, précaires, chômeuses, immigrées …
Dans la rue, la nuit parce que l’espace public reste encore à conquérir par et pour les femmes. Nous voulons pouvoir nous déplacer seules, où l’on veut et quand on veut ! ! !
Nous ne voulons pas être cantonnées qu’à l’espace privé. Les agressions verbales et physiques, la violence contre nous dans la rue sont des moyens pour maintenir le rapport de domination entre les hommes et les femmes.
Publié le 19 novembre 2013 par Planning Familial
Pays de Brest, un grignotage inquiétant des terres agricoles (of)
Dans le Pays de Brest, chaque année, la surface agricole disparaît à un rythme effréné, de l’équivalent de « 1 400 terrains de football par an ».
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L’association Préver appelle à un meilleur partage de l’espace entre ville, littoral et milieu rural. «De- puis 1950, la surface agricole utile du Pays de Brest a diminué de plus de 60 000 hectares, soit 1 000 hectares par an. C’est 36 % de l’espace du Pays qui a changé de destination, au rythme de l’équivalent de 1 400 terrains de football par an » ! Ce mardi, en mairie de Brest, ce constat alarmant a été dressé par l’association Préver (Pour la valorisation de l’espace rural) à l’occasion du lancement de son exposition, « L’occupation de l’espace dans le Pays de Brest d’hier à demain ». Un travail réalisé en lien avec l’Adeupa, la très sérieuse agence d’urbanisme du pays de Brest. « Le Pays de Brest est de plus en plus peuplé et les activités augmentent. C’est un atout. Mais attention. L’espace reste le même. Et il y a de plus en plus de concurrence pour l’occuper », met en garde l’association. Cette exposition itinérante est visible jusqu’au 5 décembre, dans le salon Colbert, aux horaires d’ouvertures de la mairie de Brest. Brest – 12 Novembre
http://www.ouest-france.fr/pays-de-brest-un-grignotage-inquietant-des-terres-agricoles-1705878
Cinémathèque de Bretagne, les salariés de Brest en grève (of+tl)
Depuis ce mardi matin, à Brest, les onze salariés de la Cinémathèque de Bretagne se sont mis en grève. À bout, ils critiquent l’actuel directeur.
Sous la pluie, sur le parvis devant le Quartz de Brest, les onze salariés de la Cinémathèque de Bretagne sont en grève depuis ce mardi matin. « Des plus frileux aux plus hardis, nous sommes tous d’accord : il nous est impossible de continuer à travailler dans les conditions actuelles, commente un délégué du personnel Force Ouvrière.
À bout, les salariés parlent de « dysfonctionnements », de « souffrance au travail ». Une situation qu’ils imputent à leur directeur remplaçant, arrivé en décembre 2012 à la tête de la structure associative dédiée à la conservation et la diffusion du patrimoine audiovisuel. « Courriers, rencontres, nous avons, à plusieurs reprises, alerté les membres du conseil d’administration de la Cinémathèque, poursuit le représentant FO. Personne n’est, pour l’instant, venu nous aider à régler ces conflits. Pourtant, la dégradation de notre outil de travail et le désarroi de l’ensemble des salariés méritent largement toute l’attention du conseil d’administration. » L’une des premières décisions du directeur remplaçant a été de notifier aux salariés que, « dans l’exercice de leurs fonctions, ils étaient tenus au secret professionnel le plus absolu ». En se lançant dans cette grève, les salariés de la Cinémathèque espèrent « le remplacement du remplaçant ». Brest – 10h56
http://www.ouest-france.fr/cinematheque-de-bretagne-les-salaries-de-brest-en-greve-1690551
Cinémathèque. Le personnel en grève (of)
6 novembre 2013
Le courant ne passe plus entre le personnel de la cinémathèque de Bretagne, dont le siège est à Brest, et le directeur intérimaire, nommé en janvier dernier. Hier, les salariés se sont mis en grève.
« Ce n’est pas un fait en particulier qui a déclenché ce mouvement mais une accumulation de petites choses et de faits plus graves », explique Hervé Le Bris, délégué du personnel, au nom des neuf salariés qui ont entamé, hier matin, une grève « illimitée ». Les grévistes brestois, qui ont reçu le soutien de leurs collègues des bureaux de Rennes et Nantes, se sont installés sur l’esplanade du Quartz. Sur leur table de camping, trois figurines représentants les fameux singes de la sagesse, symbolisant le refus d’écoute et de dialogue qu’ils attribuent à leur direction.
Un directeur par intérim Tout aurait débuté en janvier, lorsque le directeur de la Cinémathèque, Gilbert Le Traon, a mis sa mission entre parenthèses, pour raisons de santé. Le conseil d’administration a alors nommé un directeur par intérim. Ce dernier n’a pas fait l’unanimité. « C’est vrai que dans le mois qui a suivi son arrivée, un salarié a justifié d’un arrêt de travail », constate Erwan Moalic, le président du conseil d’administration. La situation semble encore s’être dégradée depuis. Les salariés citant, pêle-mêle, la « mise au placard » de certains d’entre eux, une absence de discussion et des consignes imposées, l’absence de projets, des menaces de sanction… Cette ambiance se serait traduite par « des relations humaines dégradées » entraînant de nouveaux arrêts de travail.
Une demande de rencontre « Depuis plusieurs mois, nous alertons le conseil d’administration de ces problèmes et nous n’avons pas de réponse », déplorent les salariés. Erwan Moalic, joint au téléphone, conteste. « Nous avons, notamment, évoqué le sujet lors d’une réunion lundi. Mais, le moins que l’on puisse dire, c’est que les raisons du préavis de grève ne sont pas clairement exposées. Ceci dit, nous avons proposé une rencontre et nous n’avons pas de réponse à cette heure ». Le président, qui « ne veut pas jeter de l’huile sur le feu », se dit « ouvert au dialogue ». De leur côté, les grévistes ne cachent pas qu’ils « veulent que l’on remplace le remplaçant ». Hier matin, l’intéressé, Erwan Riou, n’a pas souhaité faire de commentaires. « Je suis, moi aussi, un salarié et ne suis que de passage ».
Pensée pour les donateurs Il est, toutefois, un point sur lequel les deux parties semblent d’accord, à savoir la volonté de ne pas pénaliser les particuliers qui, à longueur d’année, confient leurs précieux films aux experts de la Cinémathèque. « La situation doit chagriner tous ceux qui nous font confiance. Nous allons les rassurer », déplore Erwan Moalic. « On ne veut pas qu’un si bel outil s’arrête. Il ne faut pas mettre la boutique en l’air », assurent d’une même voix les grévistes.
Depuis 1986, la Cinémathèque de Bretagne collecte les films tournés dans la région ou par les Bretons. Elle les sauvegarde en les numérisant et les diffuse régulièrement. Les archives abritent actuellement plus de 27.000 bobines de films et vidéos, confiés par 1.600 déposants ou donateurs. Alain Coquil
Finistère, droits des femmes, douze Chevalières sur les écrans (LT + OF)
« À l’occasion de ses 50 ans, le planning familial avait réuni ses pionnières et m’avait demandé de récolter des témoignages ».
Après trois ans de travail, le film de la réalisatrice brestoise Marie Hélia sort aujourd’hui en salles. Intitulé « Les Chevalières de la table ronde », ce docu-fiction de 75 minutes raconte des années de luttes pour les droits des femmes ainsi que la naissance du planning familial dans le Finistère. On y suit un personnage aussi étonnant que symbolique, la « Gorilla Girl » (figure du féminisme radical américain porté par des plasticiennes, NDLR), qui rencontre, durant son voyage en pointe bretonne, douze femmes. Douze « Chevalières ».
La lutte autour d’une table ronde Parmi celles-ci, on retrouve ces fameuses « pionnières ». « Des femmes qui ont aujourd’hui entre 60 et 90 ans, explique Marie Hélia. Des femmes qui se sont battues pour leurs droits et pour leur corps bien avant la loi Veil, à l’époque où l’article 20 du Code pénal interdisait la contraception et l’avortement ». Racontés avec humour et en toute liberté, parfois de façon assez crue, ces souvenirs envahissent l’écran. Par les récits, souvent émus, des Chevalières, mais aussi à travers des images d’archives soigneusement piochées dans les réserves de la Cinémathèque de Bretagne et du planning familial, ou encore auprès de l’Institut national de la cinématographie (Ina).
Coproduit par Paris-Brest Production et Tébéo, le film « Les Chevalières de la table ronde » entame, à compter de ce jour, une tournée dans les salles bretonnes… qui commencera, « évidemment », en Finistère. Pratique « Les Chevalières de la table ronde », de Marie Hélia, ce soir (en présence de la réalisatrice) et toute la semaine, à 20 h, au cinéma Les Studios, à Brest ; elle sera de même le 31 octobre, à 20 h 45, au Cinémarine, à Bénodet et le 1er novembre, à 20 h 45, au K, à Douarnenez. Nora Moreau 23 octobre 2013
Brest. Le film « Les Chevalières de la Table Ronde » de Marie Hélia sort le 23 octobre
Le film de Marie Hélia, « Les Chevalières de la Table Ronde », sous-titré « Liberté, Sexualités, Féminisme, 50 ans de luttes pour les droits des femmes » sortira en salles le 23 septembre.
Le film de Marie Hélia, « Les Chevalières de la table ronde », produit par Paris-Brest Productions, sortira en salles le 23 octobre. 50 ans de luttes pour les droits des femmes racontées par celles qui se sont battues. La plus âgée des Chevalières a 89 ans, la plus jeune 25, elles sont 12 à nous raconter cette histoire : « Ce film est pour les militantes du planning l’occasion de transmettre leur message à la génération d’aujourd’hui, sans nostalgie, pas de « c’était le bon temps », impossible de regretter ce temps où les femmes mourraient par centaines les entrailles déchirées. C’était le temps de l’article vingt du code pénal qui interdisait la contraception et l’avortement, explique la réalisatrice Marie Hélia. Je suis heureuse de connaître ces femmes, parce qu’à leur contact on est fière d’être une femme, parce qu’elles sont généreuses, curieuses, courageuses, je veux partager ces rencontres. Je veux partager leur joie de vivre, de lutter, leur jeunesse éternelle, militer, ou avoir milité au Planning familial semble plus efficace que le plus puissant des antirides. Alors un film de femme ? Oui. Pour la première fois je revendique ce « label ». De toute façon il m’a souvent été appliqué avec ou sans mon consentement ; cette fois-ci je le revendique et c’est moi qui choisis faisant mien un slogan mille fois clamé : je décide, tu décides, ils ne décident pas. »