Archive | Antiimpérialisme

03 juillet 2016 ~ 0 Commentaire

des millions d’euros à la mer… (le peuple breton)

le driand

Et c’est le Drian qui les essaie!

Hasard ou pas hasard, le Télégramme publie dans son édition du 2 juillet, deux articles l’un à côté de l’autre :

l’un sur le missile M51 tiré la veille en face de Penmarc’h, l’autre sur l’attente des victimes des essais nucléaires. Le chiffre généralement admis est qu’environ 150 000 personnes, civils ou militaires sont concernés ou ont pu être concernés par les essais nucléaires. Des essais qui impliquent que vu le manque de protection, un certain nombre ont développé depuis des cancers liés aux essais. Le président de l’ANVVEN (Association nationale des vétérans victimes des essais nucléaires) signale qu’il n’ y a que 1000 dossiers d’indemnisation à l’étude, et que seuls 20 dossiers ont amené à des indemnisations de 115 000 au maximum à 16 500 au minimum.

Et que fait l’État français pendant ce temps, à la grande satisfaction de son Ministre de la défense ? Il tire « victorieusement » un missile M51 depuis le sous-marin « le Triom- phant » au nom évocateur. Il faut quand même rappeler qu’en 2013 un tel missile (qui heureu- sement n’est pas équipé de têtes nucléaires pendant un essai) s’était abîmé en mer !

Pour info, un seul missile comporte plusieurs têtes thermonucléaires (qu’on appelait « bombes H » pendant la guerre froide) contenant du tritium, et surtout de l’uranium et du plutonium « de qualité militaire » donc hautement enrichis. Les sous-marins comme le Terrible ou le Triomphant emportent chacun 16 missiles contenant chacun 6 têtes thermonucléaires. La puissance de chaque tête serait de 110 kT (mais chut ! La puissance réelle est un secret…), réduite à 100 kT dans les prochains modèles 2016. Pour rappel, 100 kT cela veut dire 100 000 tonnes de TNT (explosif classique). Hiroshima, c’était seulement de l’ordre de 15kT.

Donc faisons le compte : 16 missiles à 6 têtes de 100 kT, cela fait 9 600 kT : près de 650 fois Hiroshima par sous-marin, et la France a plusieurs sous-marins. Cela donne le vertige.. Pour tirer sur qui ? Pour faire peur à Daesh ?

Un dernier chiffre : un seul missile, c’est – conception comprise – un coût de 120 millions d’euros. Qu’est ce qu’on pourrait faire avec cette somme ? Une idée : 120 millions d’euros, c’est pile 1000 fois 120 000 €. Donc de quoi indemniser les 1000 dossiers des victimes des essais nucléaires d’il y a 50 ans… Christian Pierre 2 juillet 2016

http://lepeuplebreton.bzh/2016/07/02/des-millions-d’euros-a-la-mer/

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02 juillet 2016 ~ 0 Commentaire

autodestruction (le monde diplomatique)

valls

Le djihadisme socialiste: Des mesures de gauche? Plutôt mourir!

L’autodestruction du Parti socialiste

Pour le Parti socialiste (PS) français, l’heure du bilan approche. Rarement un parti aura été aussi rapidement abîmé par son passage aux affaires. En 2012, il tenait l’ensemble des pouvoirs entre ses mains. Quatre ans plus tard, il a perdu un nombre considérable d’élus et, à moins d’un an de l’élection présidentielle, la cause paraît entendue : M. François Hollande, qui se prépare à l’évidence à solliciter le renouvellement de son mandat, n’est même pas assuré de figurer au second tour. L’impopularité du président comme celle de son premier ministre battent des records historiques.

Les défaites à toutes les élections intermédiaires n’ont en rien arrêté la fuite en avant libérale dont la « loi travail » marque l’apogée. Comment comprendre ce qui s’apparente à une autodestruction ? Se dirige-t-on vers la fin du PS ? Quelle rationalité électorale poursuivent les élites socialistes, par ailleurs si « raisonnables » ?

Si leur stratégie apparaît incertaine, elle dérive d’un postulat qui fonde la cohérence et la constance du gouvernement : la politique menée, aussi suicidaire qu’elle puisse paraître, n’est pas négociable. Elle découle dans une large mesure de contraintes europé- ennes que M. Hollande, contrairement à ce qu’il avait annoncé durant la campagne de 2012, n’a pas renégociées. Les choix idéologiques sont si marqués qu’ils prennent le pas sur les intérêts électoraux du parti. Dès lors qu’aucune inflexion n’est envisageable et que le PS n’a plus la base électorale de sa politique, il est condamné à fabriquer un improbable électorat de substitution, au centre gauche, et compte s’appuyer sur la prochaine élection présidentielle pour le faire émerger.

Après avoir fait prospérer le socialisme municipal dans des proportions jamais attein- tes, M. Hollande, lui-même ancien président du conseil général de la Corrèze, en est devenu le fossoyeur. En 2014, son parti a perdu 162 villes de plus de 9 000 habitants – un record pour des élections municipales. Il ne dirige plus que cinq régions et vingt-six départements. Le « parti des élus » a été sacrifié sur l’autel d’une politique de compétitivité aussi inefficace qu’impopu- laire. Repliés sur leurs fiefs locaux depuis 2002, les notables socialistes se sont peu à peu désintéressés des débats idéologiques nationaux. Tétanisés par les défaites, ils semblent attendre que le cycle du pouvoir se referme pour retrouver une opposition qui fut jadis confortable.

Ces échecs électoraux massifs et répétés ont eu des effets considérables sur l’orga- nisation partisane. L’armature du PS se désagrège dans ses profondeurs territoriales. Les assistants, collaborateurs d’élus et permanents ont été victimes de ce qui s’apparente à des plans de licenciement successifs, alors qu’ils exercent souvent des responsabilités essentielles dans l’appareil, à la direction des sections ou des fédérations. Certaines fédérations sont en cessation de paiement. L’historique fédération du Nord a perdu depuis 2012 de nombreuses villes (Roubaix, Tourcoing, Dunkerque, Maubeuge, la communauté urbaine de Lille…), le département, la région et la moitié de ses militants. Pour résorber une dette de 1 million d’euros, la direction fédérale a dû se résoudre à vendre une partie de son siège.

La « loi travail » piétine le congrès

Enfin, le parti dans son ensemble connaît une hémorragie de militants sans précédent. Les renouvellements de cartes au 1er décembre 2014 ne dépassaient pas 60 000 adhérents, soit largement 50 000 de moins qu’en 2012. Le phénomène va bien au-delà des habituels flux et reflux liés à l’exercice du pouvoir.

A quoi bon demeurer dans un parti exsangue et dévitalisé, qui n’a plus son mot à dire? Le premier ministre, M. Jean-Christophe Cambadélis, donne un peu mieux le change que son prédécesseur, M. Harlem Désir, d’une remarquable passivité; mais la démocratie interne est inexistante. Le président de la République estime n’avoir pas de comptes à rendre à un parti dont il n’a pas tiré son investiture, puisqu’il doit sa candidature à une primaire ouverte.

Les résultats du congrès de Poitiers, en juin 2015, ont été complètement ignorés, alors qu’ils étaient censés définir la ligne politique du parti. Dans la motion majoritaire, dont M. Cambadélis était le premier signataire, une position par anticipation sur la loi El Khomri avait été prise. On y lit: « Il faut rétablir la hiérarchie des normes: la loi est plus forte que l’accord collectif, et lui-même s’impose au contrat de travail ».

Soit l’exact inverse de la proposition que le gouvernement s’acharne à défendre. S’appuyant sur le socle de légitimité du congrès, un rapport demandant une réorientation de la politique gouvernementale a été adopté par le bureau national à une très large majorité en juillet 2015. Il a été balayé d’un revers de main par le premier ministre, Manuel Valls, qui n’a cessé, depuis, de radicaliser sa ligne sociale-libérale.

La « loi travail », qui ne faisait pas partie des engagements de 2012, n’a jamais été discutée au PS; elle n’a fait l’objet d’aucun vote au bureau national. La direction du parti a même renoncé à produire un programme en vue de l’élection présidentielle. Mieux vaut orien- ter le futur candidat à l’aide de « cahiers » que formuler un programme qu’il n’appliquera pas: c’est en substance, ce que le premier secrétaire a expliqué lors du conseil national du 6 février 2016.

Comme le parti n’assure plus son rôle de régulation des différends et de production d’un point de vue commun, les débats se sont déplacés dans l’arène parlementaire, où les députés frondeurs organisent une résistance très médiatisée, mais jusqu’ici marginale. Un cap a été franchi avec leur tentative de déposer une motion de censure contre le gouvernement lors du débat sur la « loi travail », en mai 2016. Si beaucoup de députés socialistes désapprouvent sans doute la politique du gouvernement, la plupart d’entre eux, par résignation ou manque de courage, ne souhaitent pas affaiblir le président de la République, en pensant que leur sort électoral dépend du sien. L’approche de la débâcle finale n’y change rien: fatalisme et présidentialisme font leur oeuvre.

La destruction du parti apparaît comme une stratégie délibérée de M. Valls qui, avec un cynisme à peine contenu, se projette au-delà de la débâcle à venir. Le premier ministre s’emploie à créer les conditions d’une candidature de M. Hollande vouée à l’échec, et à entériner le schisme des « deux gauches irréconciliables ». Fortement minoritaire lors de la primaire de 2011 (il n’avait recueilli que 5,63% des suffrages des sympathisants), il cherche à liquider le « vieux parti », comme l’un de ses modèles, M. Anthony Blair, l’avait fait avec le Labour au Royaume-Uni, pour réinitialiser le jeu politique au centre.

Selon lui, plus son parti sera dévasté, plus son oeuvre aura de chances de réussir. Il est désormais débordé sur sa droite par le ministre de l’économie Emmanuel Macron, qui adopte la même stratégie hors du PS et cherche la surenchère dans la « transgression » des marqueurs politiques de gauche.

La stratégie de M.Hollande apparaît plus obscure et incertaine. Il semble miser sur les dernières chances de réélection que lui laissent la progression du Front National (FN) et la désunion de la droite, qui s’est lancée dans l’aventure d’une primaire ouverte peu conforme à sa culture politique.

Enfin, le président peut compter sur la droitisation du jeu politique, à laquelle il a lui-même largement contribué, mais qui peut se déplacer sur la gauche dans les mois qui viennent. L’action du gouvernement a déporté le centre de gravité du pensable et du dicible vers la droite, comme en témoigne la réécriture de la « loi travail » au Sénat.

Le président compte que la surenchère libérale à laquelle donne lieu la primaire des Républicains, pleinement décomplexés (suppression de l’impôt sur la fortune et des 35 heures, réduction massive du nombre de fonctionnaires…) réinstalle le clivage gauche-droite. Une victoire de M. Nicolas Sarkozy à la primaire serait très favorable à M.Hollande. Le PS entonne déjà le refrain de 1986: « Au secours, la droite revient! », « Les Français vont enfin comparer », s’écrie M. Le Foll. Le discours convenu sur le « tripartisme », avec la qualification annoncée de la présidente du FN, Mme Marine Le Pen, au second tour de la présidentielle, permet déjà aux dirigeants socialistes de se positionner comme les gardiens de la République.

(…) Si irréaliste que cela puisse paraître, le PS n’a donc pas encore complètement renoncé à l’idée d’une victoire en 2017. M. Mélenchon fait quand à lui le même calcul qu’en 2012; passer devant le candidat du PS au premier tour pour lui retirer sa rente de position dominante, et le « pasokiser » – c’est à dire le marginaliser, comme le Parti socialiste grec, en lui retirant son monopole de parti à vocation majoritaire à gauche. Mais, dans cette hypothèse, désormais plus crédible qu’il y a 4 ans, une victoire relative suffirait-elle à passer le cap du premier tour?

C’est à une recomposition de grande ampleur que doit s’atteler la gauche, au-delà de ses corporatismes d’appareil mortifères. Les socialistes les plus progressistes pourraient y contribuer; à moins qu’ils soient aspirés dans le jeu politicien et le cycle des défaites « refon-datrices » au PS. Déjà, Mme Martine Aubry et les frondeurs enjambent la défaite à venir et préparent le futur congrès. Le PS est peut-être à l’agonie; mais il a démontré au cours de sa longue histoire (le cas de la défaite cuisante de 1993 effacée dès 1997 est exemplaire) une capacité de résilience qui fonde sa longévité historique. Rémi Lefebvre (Résumé)

Professeur de Sciences Politiques à l’Université de Lille II

Source:

http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/

 

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01 juillet 2016 ~ 0 Commentaire

baie d’audierne (fr3 + mdlp)

le driand

Pour montrer son caractère inoffensif, JY Le Drian a tenu à l’essayer lui-même

Tir avec succès d’un missile M51

Annoncé pour le 15 juin, un tir de missile balistique stratégique M51 a été effectué par le sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE), le Triomphant ce vendredi, à 9h18, depuis la baie d’Audierne dans le Finistère. Le ministère de la Défense se félicite du succès de ce tir.

Dans un communiqué, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, exprime sa grande satisfac- tion après le succès du lancement du missile :« le missile a été suivi tout au long de sa phase de vol par les moyens du centre d’essais de la Direction générale de l’armement (DGA), dont le bâtiment d’essais et de mesures Monge. La zone de retombées se situe en Atlantique Nord à plusieurs centaines de kilomètres de toute côte. Comme toujours, cet essai a été effectué sans charge nucléaire et dans le strict respect des engagements internationaux de la France ».Ce tir valide la capacité opérationnelle du système d’armes global du SNLE Le Triomphant. Le missile M51 équipe aujourd’hui trois des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de nouvelle génération (SNLE-NG). « Le passage de l’ensemble de la force océanique stratégique à cet armement est prévu d’ici la fin de la décennie » précise le communiqué.

Le précédent tir avait échoué

Ce tir de missile avait été dans un premier temps annoncé pour la mi-juin. A l’appel du Mouve- ment pour la Paix une centaine de militants anti-nucléaires s’étaient rassemblés le 12 juin au pied du phare d’d'Eckmühl pour  protester contre la montée en puissance des missiles nuclé- aires français.  En 2013, un tir équivalent avait échoué. L’engin s’était auto-détruit après une minute, soit juste après son décollage. Il s’était abîmé en mer au large de Penmac’h.

Qu’est-ce qu’un missile M51?

Le M51 est un missile intercontinental destiné aux sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de nouvelle génération. D’une hauteur de 12 mètres et d’un poids maximal de 56 tonnes avec ses six têtes nucléaires, le M51 dispose d’une portée de l’ordre de 8 000 km et d’une grande précision.  Thierry Peigné 01 juillet 2016

http://france3-regions.francetvinfo.fr/tir-d’un-missile-m51-en-baie-d’audierne

Lire aussi le Mouvement de la Paix:

http://www.mvtpaix.org/Mouvement-de-la-paix-au-tir-du-m51/

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29 juin 2016 ~ 0 Commentaire

c’est officiel (afps)

israeli_soldier_palestinian_boy

Son petit doigt démocratique le démange!

Pour la France, critiquer Israël est une forme d’antisémitisme

La semaine dernière, lors d’une réunion de l’OSCE à Bucarest, le préfet « DILCRA » Gilles Clavreul qui représentait la France a « largement poussé » en faveur d’une résolution assi- milant la critique de la politique d’Israël à l’antisémitisme. Une thèse désormais quasi-officielle.

Antisionisme = Antisémitisme. Il y a quelques décennies, cette formule pouvait paraitre audacieuse. Un paradoxe émergent, une idée neuve, peut-être séduisante, dans laquelle se reconnaissaient quelques cercles d’intellectuels initiés.

Cette idée est devenue aujourd’hui un lieu commun, que répètent en boucle et sans nuances, jusqu’à lui faire perdre tout son sens, les supporters les plus assidus et les plus aveugles d’Israël, pour tenter de faire taire la moindre critique à l’encontre de la politique des gouvernements israéliens qui se sont succédés à la tête de l’Etat juif depuis quinze ans.

Le problème de cette formule lapidaire réside moins dans son énoncé que dans le flou de la définition du premier terme : l’« antisionisme ». Car si dénier aux juifs le droit à la souveraineté nationale peut être considéré éventuellement (mais pas forcément) comme une forme d’hostilité aux juifs en tant que tels, et donc comme de l’antisémitisme, qu’en est-il de la simple critique de la politique d’Israël ?

Cette question ne devrait pas souffrir de difficulté. Et pourtant, sur la base d’un obscur procès d’intention, certains posent comme présomption irréfragable que la moindre critique de la politique d’Israël ne serait en réalité que le masque d’une haine anti-juive sournoise et inavouable, relevant à ce titre de la catégorie fourre-tout de l’« antisionisme », et donc… de l’antisémitisme.

En général, cette idée s’exprime de manière plus subtile. «Bien entendu, il est légitime de critiquer Israël!» s’écrient-ils la main sur le cœur. A condition, précisent-t-ils, de ne pas ver- ser dans une critique excessive qui viendrait…«délégitimer» Israël. Vertigineuse tautologie ! Car le critère qui pourrait aider à distinguer la critique légitime de la critique qui délégitime demeure introuvable.

Finkielkraut avait proposé, il y a quelques années, le critère de la « satanisation », ce qui, faute de plus de précision, ne faisait guère avancer le débat. Après tout, peu importe. Il suffit d’affirmer. Car il s’agit en réalité d’un jeu qui, ignorant toute argumentation, ne connait pas d’autre règle que celle de la logomachie péremptoire. Et ça marche ! Par essence, ce qui est délégitimé n’a pas vocation à exister, est voué à disparaitre. La critique délégitimante d’Israël vise donc à sa destruction, à son anéantissement. Et voilà ce qui fait, Monsieur, qu’elle est antisémite… CQFD.

Cette rhétorique peut faire sourire lorsqu’elle émane de milieux communautaires, militants, ou d’intellectuels-relais dévoués à leur cause. Mais, plus inquiétant, depuis plusieurs mois, la France la reprend à son compte, par la voie de ses représentants les plus officiels. En janvier dernier, déjà, Manuel Valls n’avait pas craint d’affirmer, lors d’une réunion publique organisée par le CRIF : « Les critiques de la politique d’Israël se sont transformées en un  » antisionisme  » dissimulant presque systématiquement de l’antisémitisme ».

Chose incroyable et inédite, un premier ministre en exercice criminalisait par voie de géné- ralisation le simple exercice par ses concitoyens de leur liberté d’opinion et d’expression à propos d’un Etat dont il est difficile de nier qu’il viole allègrement et depuis de nombreuses années le droit international !

La semaine dernière, un nouveau palier a été franchi. Car il ne s’agit cette fois plus de propos d’estrade tenue devant une assemblée militante, mais de la position très officielle de la France dans une réunion internationale, en l’occurrence celle de l’Organisation pour la Sécu- rité et la Coopération en Europe (OSCE) qui siégeait à Bucarest le 21 juin dernier. La France y était représentée par le préfet Gilles Clavreul, Délégué interministériel à la lutte contre le racis- me et l’antisémitisme (DILCRA), qui, au diapason de la « ligne Valls » ci-dessus mentionnée, ne cesse depuis des mois de multiplier à ce sujet des interventions médiatiques aussi polémiques que controversées.

Il n’existe pour le moment aucune trace de cette réunion. Fort heureusement, Gilles Clavreul était l’invité deux jours après, jeudi 23 juin, à s’exprimer sur Radio J.  Interviewé par le journaliste Michel Zerbib, le préfet DILCRA a expliqué que la réunion avait précisément pour objet l’adoption d’une définition « claire » (!) de l’antisémitisme :

« Cette définition de travail à laquelle la France a pleinement souscrit est très intéressante parce qu’elle pose justement cette question là dans des termes qui sont très clairs : il y est dit que si la critique d’Israël, comme n’importe quel autre Etat, et je dirais même comme n’importe quel autre Etat démocratique, est parfaitement légitime et permise, en revanche, lorsque cette critique se fait démesurée, lorsqu’elle repose sur des arguments fallacieux, sur des réalités totalement falsifiées et transfigurées, alors, on n’est plus dans le cadre de la critique normale, et on est dans quelque chose qui, oui, peut relever de l’antisémitisme ».

Et de poursuivre : « C’est très important que cela soit dit. Je représentais la France à cette réunion et j’ai fortement poussé, avec d’autres pays, parce qu’on n’est pas seuls du tout dans ce souhait-là, notamment avec la présidence allemande, pour que cette définition soit adoptée au niveau des membres de l’OSCE. C’est très important parce que ce sera un appui très fort pour le débat interne, justement, sur cette question de la critique démesurée et systématique d’Israël … qui ne porte pas sur les actions du gouvernement israélien… ça, effectivement, on peut critiquer… mais sur son existence même »

Ainsi et de manière très officielle, la France souhaite donc que la critique « anormale » et « démesurée » de la politique israélienne soit considérée au niveau international comme de l’antisémitisme, afin d’appuyer « très fort » sur le débat interne. Jusqu’à en faire un délit répri- mé par le code pénal ? Et toujours, sans que soit apporté le moindre critère objectif permettant d’apprécier le caractère « anormal » et « démesuré » de cette critique…

Guillaume Weill Raynal, Médiapart, mercredi 29 juin 2016

http://www.france-palestine.org/Pour-la-France-critiquer-Israel-est-une-forme-d’antisemitisme

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17 juin 2016 ~ 0 Commentaire

eurosatory (anti-k)

Des manifestants repeignent des tanks en rouge au salon Eurosatory, « vitrine de la répression mondiale »

Des tanks repeints en rouge, couleur sang.

C’est ainsi que quelques dizaines de militants ont salué, à leur manière, l’ouverture du salon international de l’armement Eurosatory, qui se tient à Villepinte du 13 au 17 juin. Avec ses centaines d’exposants venus des quatre coins de la planète, Eurosatory ne semble pas con- naître beaucoup de tabous : ni régimes dictatoriaux, ni équipements de tortures. Le tout sur fond de boom du commerce des armes, notamment à destination du Moyen-Orient. Un secteur où la France est tout sauf exemplaire.

Avec plus de 1500 exposants du monde entier, Eurosatory est l’un des plus importants salons internationaux de l’industrie de la défense et de la surveillance. Et aussi l’un des plus contestés et des plus contestables, si l’on examine la liste des exposants. Il se tient aujourd’hui dans un contexte de boom du commerce des armes au niveau mondial. Un boom qui profite notamment à la France (mais aussi à l’Allemagne) qui a vu ses ventes d’armes exploser en 2015. L’hexagone serait en passe de devenir numéro deux mondial, derrière les États-Unis mais devant la Russie.

Une grande partie de ces armes sont exportées vers les pays du Moyen-Orient comme l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Égypte ou les Émirats arabes unis. Aucun de ces régimes n’est particulièrement réputé pour son respect des droits de l’homme et de la démocratie, mais la diplomatie française a visiblement choisi de passer outre (lire nos articles ici et ). Et tant pis si certaines de ces armes sont utilisées dans le cadre du conflit au Yémen, où les belligérants sont accusés par l’ONU elle-même de crimes contre l’humanité. Les manifestants ont d’ailleurs choisi de repeindre en rouge le char Leclerc, produit de l’entreprise française Nexter, qui s’est illustré au cours de cette guerre.

Équipements de torture

À titre d’illustration de l’absence totale de garde-fous éthiques ou politiques qui semble régner dans l’industrie française de l’armement (publique et/ou privée), Amnesty international signale la présence au sein d’Eurosatory de nombreux stands de pays sous le coup d’embargos sur les armes, comme la Russie, la Chine ou la Biélorussie. Sont également à Villepinte des firmes françaises accusées par les Nations unies d’avoir violé l’embargo sur les exportations d’armes en Côte d’Ivoire: «ACMAT Defense, le groupe Marck et sa filiale Sofexi, Nobel Sport ou encore SAE Alsetex».

Et bien entendu, des équipements de guerre extérieure aux moyens de répression intérieure, il n’y a souvent qu’un pas. C’est ainsi que les blindés vendus à l’Égypte par Renault Trucks auraient surtout été utilisés à l’intérieur de ses frontières (lire notre enquête). Une autre entreprise française tenant stand à Eurosatory, MagForce, y ferait même selon Amnesty la « promotion d’équipements de torture » ce pourquoi elle a été bannie, il y a quel- ques années, d’un autre salon d’armement au Royaume-Uni. Les organisateurs d’Eurosatory ne semblent pas avoir autant de scrupules.

Amnesty rappelle aussi qu’Eurosatory n’est pas le seul salon français dédié à l’arme- ment et à la répression. Il y a aussi le salon Euronaval, le salon du Bourget, ainsi que le salon Milipol, organisé en novembre dernier et qui se tiendra à nouveau fin 2017. Des firmes chinoises y avaient déjà exposé des équipements de torture théoriquement interdits en Europe. En pleine période de boom, l’industrie de l’armement et de la surveillance connaît-elle encore des tabous ? Olivier Petitjean 16 juin 2016

http://www.multinationales.org/

source

http://www.anti-k.org/des-manifestants-repeignent-des-tanks-en-rouge-au-salon-eurosatory

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12 juin 2016 ~ 0 Commentaire

venezuela (révolution permanente)

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On commence à faire ce genre d’humour et on s’étonne de finir au Goulag!

Dérive autoritaire de Nicolás Maduro s’accélère.

Solidarité avec Marea Socialista

Le gouvernement de Nicolás Maduro aux abois, incapable de fournir une réponse aux pénuries que subit la majorité de la population vénézuélienne, semble déterminé à se maintenir au pouvoir en accentuant chaque jour davantage sa dérive autoritaire.

La majeure partie des coups du gouvernement sont réservés à l’opposition de droite, majoritaire à l’Assemblée nationale depuis décembre dernier. Ainsi, le référendum révocatoire contre le président de la République est délibérément retardé pour que la nouvelle majorité législative ne puisse pas le convoquer avant janvier 2017 et permettre ainsi au vice-président chaviste, Aristóbulo Isturiz, de remplacer Nicolás Maduro, sans convocation de nouvelles élections présidentielles.

Dans sa volonté de garder ses prérogatives coûte que coûte, Nicolás Maduro a adopté un décret sur l’État d’exception et d’urgence économique qui dépossède l’Assemblée Nationale de la plupart de ses pouvoirs mais restreint également le droit à manifester librement pour l’ensemble de la population.

Loin de remobiliser son camp, le gouvernement de Nicolás Maduro réprime également les militants de gauche qui lui étaient jusqu’à une date récente les plus fidèles. Ainsi, les militants de Marea Socialista, qui défendent un « chavisme critique » et étaient encore membres du PSUV, le parti présidentiel, il y a deux ans, sont directement visés.

Leur droit à se présenter aux élections législatives de décembre dernier leur a été nié par le CNE, acquis au gouvernement. La répression dont ils sont victimes semble s’accélérer ces dernières heures.

Hier, vendredi 10, une commission de la police judiciaire est venue, lourdement armée, réaliser une perquisition au siège national de l’organisation. Les forces de l’ordre n’ont rien trouvé mais la manœuvre relève bien évidemment d’une intimidation politique. Depuis ce matin du samedi 11, la page internet aporrea.org, liée à Marea Socialista, très lue au Venezuela pour trouver un débat entre des informations favorables au gouvernement ou extrêmement critique, est inaccessible, victime d’une attaque informatique. Nous ne savons pas pour l’heure s’il existe un lien entre les deux événements.

Depuis la France, nous nous solidarisons entièrement avec les camarades de Marea Socialista face à toute persécution, intimidation dont ils seraient les victimes pour critiquer un gouvernement plus préoccupé par son maintien au pouvoir que par l’amélioration des conditions de vie des classes populaires.

D’un côté comme de l’autre de l’océan Atlantique, lorsqu’un gouvernement prétendument de gauche réprime les militants anticapitalistes, il mérite d’être combattu avec la même détermi- nation que n’importe quel gouvernement de droite. Qu’aporrea soit rétabli et que les persé- cutions cessent contre Marea Socialista ! 12 juin 2016 Romain Lamel

http://mareasocialista.com.ve/

http://www.revolutionpermanente.fr/Venezuela-la-derive-autoritaire-de-Nicolas-Maduro

Commentaire: Marea Socialista est une organisation soeur du NPA qui était un courant critique à l’intérieur du PSUV (Chaviste) du Vénézuela et en est sorti.

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10 juin 2016 ~ 0 Commentaire

otan: le risque d’escalade (npa)

guerres

L’Otan a lancé ses exercices navals Baltops 2016 impliquant les bombardiers stratégiques américains B-52, 50 navires, 60 avions, hélicoptères et drones, ainsi que 4 500 militaires en provenance de 18 pays membres de l’Otan… Ces exercices se déroulent du 3 au 18 juin dans la partie sud de la mer Baltique près des côtes de la Suède, du Danemark et de la Pologne.

La menace russe ?

Au même moment, à l’occasion de sa visite à Paris pour rencontrer Hollande au sujet du prochain sommet de l’Otan, qui se déroulera à Varsovie les 8 et 9 juillet, Jens Stoltenberg, son secrétaire général, n’a pas caché ses objectifs : « Ce sommet sera l’un des plus importants de l’Alliance en raison des modifications constantes de notre environnement sécuritaire.

Nous devons répondre à une Russie plus agressive, à l’Est, et à une instabilité nouvelle, au sud. Nous sommes en train de définir les deux piliers de notre action : comment dissuader – c’est la défense collective – et comment projeter de la stabilité dans notre voisinage. […] Notre plan de réactivité des forces et le renforcement de notre présence militaire à l’est – qui sera décidé à Varsovie – sont des réponses à la Russie, qui se montre plus agressive, a violé la loi internationale et a annexé illégalement la Crimée. […]

Cela s’ajoutera à la mise en œuvre de notre nouvelle Force de réaction rapide, qui a été triplée pour atteindre 40 000 hommes, de notre nouvelle capacité de réaction – déployable en quarante-huit heures –, du prépositionnement d’équipements, de moyens supplémentaires de surveillance et de renseignement, ainsi qu’à l’installation de huit petits quartiers généraux à l’est. Tout cela représentera la plus grande adaptation de l’Otan depuis la fin de la guerre froide. »

« La plus grande adaptation » ? Cela signifie le plus grand redéploiement militaire pour faire de l’Otan le bras armé des USA et de leurs alliés occidentaux pour maintenir leur domination sur le monde.

Offensive militariste Quelques jours plus tôt, le 30 mai, la déclaration issue de l’assemblée parlementaire de l’Alliance atlantique qui réunit 250 parlementaires des 28 pays membres, avait appelé à se tenir prêts à répondre à la « menace potentielle » de la Russie contre l’un d’entre eux. « Le défi en provenance de la Russie est réel et sérieux », a déclaré son président, l’américain Michael Turner.

La Russie dénonce cette offensive, avec en particulier en Roumanie et en Pologne le déploiement d’éléments du bouclier antimissile américain, considéré comme une menace pour sa sécurité.

Il ne s’agit pas là, comme on l’entend souvent dire, d’un retour à la guerre froide, à l’époque où les USA et la bureaucratie stalinienne se faisaient, à travers leurs rivalités, les garants de l’ordre mondial.

Le redéploiement de l’Otan face à la « menace russe » est partie intégrante d’une offen- sive militariste des USA face non seulement à la Russie mais aussi face à un monde instable où leur domination est de plus en plus contestée et les tensions exacerbées par la concur- rence entre les grandes puissances.  Une offensive qui engendre des risques d’escalade militaire dangereuse, comme l’a montré le conflit en Ukraine. Le capitalisme porte en lui la guerre…

Vendredi 10 juin 2016 Yvan Lemaitre

https://npa2009.org/actualite/international/otan-le-risque-descalade

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09 juin 2016 ~ 0 Commentaire

clinton et trump (npa)

trump clinton

Les deux finalistes de Wall Street

Hillary Clinton a réussi reprendre la main pour apparaître comme une candidate crédible en remportant la Californie, gros morceau du dernier « super mardi » des primaires, avec 16 points d’avance.

Elle a tenté de donner une dimension « historique » à sa victoire en se revendiquant fièrement d’être la première femme candidate, pionnière, après 44 présidents masculins. Elle s’est inscrite dans la lignée des suffragettes et du mouvement pour l’égalité des sexes et les droits des minorités. « Ne laissez personne vous dire que l’Amérique n’est pas capable de grandes choses« , a-t-elle déclaré. « Je veux profiter de cette soirée et des prochains jours pour prendre pleinement conscience de l’histoire que nous avons écrite ici » … Il lui faudrait mainte- nant confirmer ce qu’elle qualifie de « victoire historique », celle de la première femme candi- date à la présidentielle américaine. Cela veut dire imposer à Bernie Sanders de la rejoindre.

Sanders continue

Sanders a décidé de poursuivre son combat pour sa « révolution politique » jusqu’à la dernière primaire, mardi prochain à Washington. Peut-être jusqu’à la convention qui désignera officielle- ment Clinton candidate. « Nous allons nous battre durement pour remporter la primaire de Washington » , a-t-il déclaré mardi soir à Santa Monica, en Californie. « Et nous poursuivrons notre combat pour la justice sociale, économique, raciale et environnementale jusqu’à Philadel- phie ! » , là où aura lieu, en juillet, la convention d’investiture du parti démocrate. Sanders veut négocier sa place comme d’ailleurs l’avait fait, en 2008, Hillary Clinton face à Obama.

Cette dernière l’a bien compris, saluant, dans son discours de mardi soir, un « vigoureux débat » qui a été « très bénéfique pour le Parti démocrate et l’Amérique« . Obama devrait jouer la même musique jeudi, quand Bernie Sanders lui rendra visite à la Maison Blanche. Ce dernier a, ceci dit, tenu à souligner que sa priorité était la bataille d’idées et d’empêcher Donald Trump d’être élu président, donc de rallier Hillary Clinton. « Il existe des différences fondamentales quant à l’avenir du pays et du parti », il ne veut pas passer entièrement sous la table dans l’élaboration de la plateforme qu’adoptera le parti lors de la convention.

Non que celle-ci soit déterminante pour la suite, c’est au final Wall Street qui décidera de la politique de Clinton si elle est élue, mais à travers ces discussions se négocient un rapport de forces. Et les 10 millions de voix qu’a recueillies Sanders, en particulier venant de beaucoup de jeunes, compteront, et nombre d’entre eux ne sont pas prêts à rallier Clinton, la candidate de l’establishment et de la finance.

CandidatEs des milliardaires… Le principal atout de Clinton est, au final, Trump lui-même, son arrogance, sa grossièreté, son mépris de femmes, son racisme. Elle en joue : « Cette élec- tion ne ressemblera pas aux bonnes vieilles batailles entre républicains et démocrates », a-t-elle dit. « Cette élection est différente. L’identité de notre pays est en jeu » . Mais il lui faudra répon- dre aux accusations de Trump : « Les Clinton sont devenus maîtres dans l’art de l’enrichisse- ment personnel » , a-t-il affirmé mardi. « Ils ont gagné des centaines de millions de dollars en vendant accès, faveurs et contrats gouvernementaux ». Il ne suffira pas pour ça de dénoncer les « coups de gueule bizarres » de l’homme d’affaires…

Pour l’instant, Hillary Clinton recueille en moyenne 44 % des intentions de vote, contre 42 % pour Donald Trump. Rien n’est joué.

Pour la classe ouvrière, les pauvres ou les minorités ethniques américains, la bataille est ailleurs. Il ne s’agit pas pour eux d’arbitrer les rivalités entre milliardaires et candidatEs des milliardaires qui feront la politique de Wall street. C’est un jeu de dupe. Pour eux, l’avenir dépend de leur capacité à donner un contenu de classe, concret, pratique aux idées défen- dues par Sanders, pour faire du socialisme non pas un slogan électoral sans contenu mais une politique de classe pour exproprier le pouvoir de Wall Street.

Yvan Lemaitre Jeudi 9 juin 2016

https://npa2009.org/clinton-et-trump

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27 mai 2016 ~ 0 Commentaire

université d’été de chicago (iso)

Nos camarades des USA tiennent leur Université d’été à Chicago

https://socialistworker.org/

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27 mai 2016 ~ 0 Commentaire

états-unis (courrier international)

Toutes ces excuses que Washington n’a jamais présentées

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A l’approche de la visite officielle de Barack Obama à Hiroshima – la première d’un président des Etats-Unis en exercice dans cette ville où a été larguée une bombe atomique américaine en 1945, la Maison-Blanche a insisté sur le fait qu’Obama ne présenterait pas d’excuses officielles au Japon. A l’occasion de cette visite, The Washington Post dresse la liste de tous les pays auxquels les Etats-Unis auraient pu présenter des excuses.

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Du Vietnam au Chili en passant par l’Irak Pour le quotidien de la capitale américaine, l’un des tout premiers pays concernés est le Vietnam, pour “les millions de litres d’agent orange déversés pendant la guerre du Vietnam”. Le Laos et le Cambodge figurent aussi dans la liste.

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Le journal cite également un certain nombre de coups d’Etat dans lesquels la CIA a joué un rôle, avéré ou supposé, comme le coup d’Etat en Iran en 1953, qui a réinstallé le Chah Mohammad Reza Pahlavi. Autres coups d’Etat mentionnés : celui de 1973 au Chili, qui a vu le dictateur Pinochet renverser le président socialiste Salvador Allende. The Washington Post cite également des exemples plus récents, comme “l’invasion de l’Irak en 2003” ou encore l’avion iranien abattu par erreur par un missile américain en 1988 au-dessus du golfe Arabo-Persique.

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De très rares excuses Le quotidien américain recense tout de même quelques cas d’excuses officielles prononcées par les Etats-Unis, notamment pour les expériences médicales menées sur des civils au Guatemala dans les années 1940 ; pour le renversement de la monarchie à Hawaii en 1893 ; ou encore lorsque “Obama s’est confondu en excuses pour les corans brûlés par des soldats américains stationnés en Afghanistan en 2012”.

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The Washington Post rappelle enfin que les excuses officielles sont une denrée rare en matière de politique étrangère : “En général, les pays ne présentent pas d’excuses pour les violences perpétrées dans d’autres pays.” 26/05/2016

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