Archive | Antifascisme

24 septembre 2023 ~ 0 Commentaire

aplutsoc (paris)

aplusoc

Aplutsoc vous invite à une réunion-débat sur les questions urgentes suivantes :

La crise climatique a sans doute franchi un seuil en 2023 : le chaos s’aggrave, l’emballement est là. Au climatologue Jean Jouzel qui, invité à une « table ronde » à l’université du MEDEF, expliquait la nécessité de stopper au plus vite la production d’énergies fossiles, le PDG de Total Énergie Patrick Pouyanné a asséné : « Il y a la vie réelle. » Certes : la vie réelle pour Patrick Pouyanné, c’est le profit, c’est l’accumulation du capital, mais la vie réelle du genre humain ce sont les sécheresses, les inondations, les immenses territoires devenant inhabitables, l’exil, la catastrophe. Cette vie réelle de la majorité résulte de la vie réelle que nous impose le capital. Jean Jouzel, excédé, en a publiquement tiré une conclusion :

« Capitalisme et lutte contre le réchauffement climatique sont incompatibles. »

https://aplutsoc.org

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24 septembre 2023 ~ 0 Commentaire

Ukraine (solidarités)

ukraine

Pour notre et votre liberté. Les anti-autoritaires sur le front ukrainien

Après l’invasion de l’Ukraine par Poutine, de nombreux·euses antiautoritaires s’y sont rendu·e·s pour lutter pour la libération de l’Europe de l’Est. Un commandant anarchiste qui combat dans la légion internationale des forces armées d’Ukraine revient sur la contre-offensive, sur l’organisation de l’armée et sur le nationalisme.

Peux-tu te présenter ?

Mon indicatif d’appel est Salam. Je suis un anarchiste bélarusse et commandant d’équipage de mortier dans la légion internationale. Il y a plusieurs autres anarchistes dans mon peloton.

Pourquoi la contre-offensive est-elle difficile ?

La contre-offensive se poursuit dans les zones où les forces d’occupation se sont retranchées il y a plus d’un an et où elles pourraient se préparer à l’offensive dans un calme relatif. Les troupes ukrainiennes ont de grandes difficultés à franchir cette ligne de défense. Des armes occidentales plus avancées pourraient y contribuer et sauver de nombreuses vies de soldat·e·s ukrainien·ne·s. Mais le nombre d’armes fournies n’est pas suffisant à l’heure actuelle et l’offensive avance donc lentement. En même temps dans la direction de Bakhmout, où je travaille, les succès et la rapidité de l’offensive sont plus élevés. Là, les forces ennemies ont eu moins de temps pour préparer une ligne défensive solide.

Comment s’organisent les relations hiérarchiques au sein de l’armée ?

Officiellement, l’armée est organisée selon le système vertical ordinaire dans lequel les décisions sont prises par les commandants de haut niveau et transmises de haut en bas. Mais la manière dont les relations sont construites directement au sein des équipes peut être très différente de ce système officiel. Dans de nombreux bataillons, compagnies et pelotons, il existe un système d’entraînement plus horizontal, et tous les combattant·e·s sont considéré·e·s comme égaux·alles, quels que soient leur âge, leur expérience dans l’armée et leur grade.

Souvent, à la demande de l’équipe, les gens postulent aux postes de commandants de niveau inférieur. D’après mon expérience personnelle, les unités dotées de cette « démocratie militaire » peuvent être plus efficaces que les unités dotées d’une structure verticale stricte.

Quelle est l’attitude envers le nationalisme dans l’armée ?

En général, l’attitude de la société ukrainienne à l’égard du nationalisme est maintenant positive. C’est encore plus vrai pour l’armée. Par exemple, certaines parties portent le nom des combattants de l’État national ukrainien au début du 20e siècle. Par exemple, la 93e brigade Kholodnyi Yar.

Pour la plupart des gens, ce nationalisme a un caractère protecteur. Depuis 2014, la société ukrainienne lutte contre l’impérialisme russe, et le nationalisme constitue une tentative de briser l’hégémonie culturelle russe.

Est-il possible d’exprimer librement sa position politique libertaire dans l’armée ?

Officiellement, dans l’armée, on ne peut pas du tout exprimer sa position politique. N’importe laquelle. Mais dans la pratique tout est différent. Jusqu’à présent, je n’ai entendu aucune histoire où un·e camarade aurait dû faire face à des problèmes en raison de ses convictions.

Là où mes camarades et moi servons, on peut librement porter des symboles anarchistes et antifascistes, discuter avec d’autres combattant·e·s et cela ne pose aucun problème.

Y a-t-il de la propagande envers les troupes russes ?

Naturellement. Il y a plusieurs campagnes pour que les soldats russes se rendent. Un soldat russe peut se tourner vers eux et ils l’aideront à se rendre à l’armée ukrainienne en sécurité relative. Il y a des blogueurs qui filment des interviews de prisonniers russes. Bien sûr, cela se fait volontairement et sans contrainte, afin de montrer aux soldats russes que rien ne menace leur vie et leur santé en captivité.

Récemment, une opération spéciale a été menée, au cours de laquelle un pilote russe a posé son hélicoptère en Ukraine et l’a remis aux troupes. Lui et sa famille ont obtenu l’asile pour cela.

J’ai entendu que de nombreux combattant·e·s libertaires en Ukraine ont déjà combattu en Syrie aux côtés des YPG.

C’est vrai. Au début de la guerre, alors qu’il n’existait encore qu’un seul détachement anti-autoritaire, ce sont des camarades étranger·ère·s ayant une expérience « kurde » qui étaient nos instructeur·ice·s. Mais notre guerre et la leur sont très différentes. Au Rojava, l’ennemi ne disposait pas de ressources et de capacités aussi énormes, il n’y avait pas une quantité d’artillerie aussi importante, etc.

Comment aimerais-tu voir l’avenir de l’Ukraine ?

Une question intéressante, je pense peu à l’avenir de l’Ukraine. Toutes mes pensées sont tournées vers le Bélarus et ce qu’il devrait être après sa libération du régime de Loukachenko.

En tant qu’anarchiste, j’aimerais voir l’Ukraine du futur faire partie d’une fédération planétaire libre. Mais nous sommes encore loin de la révolution mondiale et de la libération complète. Le minimum que je souhaiterais, c’est une Ukraine indépendante qui aurait quitté la zone d’influence de la Russie et n’aurait pas rejoint l’UE ni l’OTAN. L’Ukraine dispose de mouvements populaires puissants, capables d’influencer la prise de décision d’en haut. J’aimerais voir l’Ukraine progressiste et décentralisée.

Y a-t-il autre chose que tu aimerais mentionner ?

Nous attendons des camarades occidentaux non du westplaining et des discussions arrogantes sur la forme dans laquelle cette guerre devrait se terminer. Nous attendons de votre part solidarité et aide. Le peuple ukrainien a le droit de décider lui-même comment et sous quelle forme doit se terminer la guerre dans laquelle il affronte héroïquement un immense empire sans âme.

Nous aimerions tou·te·s ici que les camarades occidentaux cessent de croire aveuglément aux récits de la propagande russe que nos ennemis diffusent, y compris à travers les organisations de gauche et les médias. La prochaine fois que vous déciderez de répéter le mythe sur la junte d’extrême droite à Kiev, regardez le succès électoral des partis d’extrême droite en Ukraine et, par exemple, en Allemagne.

Comment peut-on aider?

Par la diffusion d’informations véridiques sur la situation en Ukraine et l’assistance directe sur le terrain. Le plus simple est de soutenir financièrement les Collectifs de Solidarité. C’est un réseau de bénévoles qui aide les anti-­autoritaires de gauche dans la guerre et les civils touchés par cette guerre.

Propos recueillis par Rébecca Mathieu

Des soldats ukrainiens sur le front

Pour soutenir les Collectifs de Solidarité

https://solidarites.ch/

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23 septembre 2023 ~ 0 Commentaire

fab (brest)

guerin

Qui sommes-nous ?

Le FAR-Brest (Front Antiraciste de Brest) est un collectif de militant-es Brestoi-ses appartenant ou pas à des organisations associatives, syndicales, politiques ayant comme objectif de faire front localement, et dans la durée, face à la montée du racisme et du fascisme.

Pourquoi ce festival ?

Face à l’exacerbation des violences racistes et fascistes nous voulons agir ensemble pour une société réellement démocratique et débarrassée de l’exploitation et de toutes les oppressions.

Habitant-es des quartiers populaires, syndicalistes, gilets jaunes, féministes, écologistes…
Malgré des histoires et des vécus très différents, nous avons des causes communes et tout intérêt à nous unir !

C’est pour cela que nous lançons cette initiative qui en appellera d’autres afin de nous rencontrer, tisser des liens, de réfléchir sur les stratégies à adopter.

Que contiendra t-il ?

Lors du festival «UNISSONS NOUS, CONTRE LE RACISME & LE FASCISME » nous proposerons des ateliers, tables rondes, débats, projection de film, repas, boxe, écriture de textes à rapper sur scène…

Les thématiques abordées seront variées : comment contrer les idées reçues sur l’immigration, dénoncer les violences policières et l’injustice, connaître les luttes syndicales existantes contre le racisme, et lutter contre le fascisme montant…

Front Antiraciste de Brest

front.antiraciste.brest@proton.me
instagram: @front.antiraciste.brest

https://openagenda.com/mon-petit-ponant/events/unissons-nous-contre-le-racisme-et-le-fascisme

Cagnotte:https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/festival-a-brest-unissons-nous-contre-le-racisme-le-fascisme

SAMEDI 30 SEPTEMBRE

10h : Accueil/Café
10h30-12h30 : Présentation d’un livre + discussions
« Clément Méric. Une vie, des luttes »
12h30-14h : Repas + plateau Radio
14h-16h :

  • Table ronde « mobilisations contre le racisme et pour l’égalité des droits » avec des militants de la marche des solidarités et des collectifs de sans papiers de Paris
  • Boxe ou Juji Tsu Brésilien

16h-18h :

  • Atelier rap
  • Boxe ou Juji Tsu Brésilien

18h-19h30 : Scène ouverte

19h30-20h30 : Repas

20h30-22h : DJ (reggae/dub – afrofunk – musique des îles)

DIMANCHE 1 OCTOBRE

10h-12h : Tournoi de foot ouvert à toutes et tous. Les équipes se feront sur place
12h : Repas
13h-15h : Projection du documentaire « Les petites mains invisibles » sur la lutte des salariés d’ONET + discussions (grande salle)
15h-16h :
• Présentation et débat sur la loi immigration/loi Darmanin
• Contes pour enfants : lecture de l’autrice d’albums jeunesse Anne Gaelle Morizur avec l’illustratrice Florence Dollé

16h-18h :
• Récit d’une lutte syndicale antiraciste avec un syndicaliste de la CGT Morlaix
• Atelier arts plastiques pour enfants

1, rue Alexandre Ribot 29200 Brest

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20 septembre 2023 ~ 0 Commentaire

brest st brieuc (côté brest)

23 sptembre

À Brest, un rassemblement contre les violences policières samedi 

Plusieurs associations et syndicats appellent à manifester samedi 23 septembre à Brest pour dénoncer « le racisme systémique, les violences policières et les injustices sociales ».

« Racisme systémique, violences policières, injustices sociales, ça suffit. » Samedi 23 septembre 2023,

un rassemblement est organisé à 15h, esplanade de la Fraternité, sur le plateau des Capucins à Brest. Le centre-ville sera difficilement accessible en raison de la foire Saint-Michel.

Plusieurs associations et syndicales sont à l’initiative de la manifestation, répondant à l’appel national de : CGT, FSU, Solidaires, Libre Pensée, Planning familial, Ensemble29, EELV, LFI, Gauche écosocialiste 29, NPA, UCL.

« Une exigence de justice »

« Le meurtre de Nahel a mis de nouveau la lumière sur ce qui doit cesser : le racisme systémique, les violences policières et les inégalités sociales que creuse la politique de Macron », arguent d’une même voix les organisateurs.

« La crise démocratique, sociale, politique que nous traversons est très grave, soutiennent les militants. Nous nous mobilisons ensemble pour la convergence des justices antiraciste, sociale et écologique, féministe et pour que cessent les politiques sécuritaires et antisociales. Cette exigence de justice est essentielle pour ouvrir un horizon positif pour le pays. »

20 Sep 23

https://actu.fr/bretagne/

À voir aussi :

flic

Le Parti socialiste ne participera pas samedi à la manifestation contre les « violences policières »

Réuni en bureau national mardi, le Parti socialiste a décidé de ne pas participer à la manifestation contre les « violences policières, samedi 23 septembre 2023. Les socialistes refusent notamment de « jeter l’opprobre » sur toute une profession.

Après le Parti communiste, c’est autour du Parti socialiste d’acter son refus de participer, samedi 23 septembre 2023, à la manifestation contre les « violences policières », rapporte BFMTV , confirmation une information du Figaro.

Réunis en bureau national mardi 19 septembre, les socialistes ont motivé leur décision par leur volonté de ne pas « jeter l’opprobre sur toute une profession », selon un responsable du PS cité par Le Figaro. Et ce même si « certains posent problème », confie une élue à BFMTV.

Surtout, ils contestent l’idée sous-entendue que les « violences policières » seraient systémiques et sont mal à l’aise à l’idée de défiler dans un cortège où pourraient fuser des slogans du type « Tout le monde déteste la police » ou bien entendre dire que « Toute la police est raciste ».

Crainte de « l’instrumentalisation » de l’abaya

Enfin, le PS craint également un « mélange des genres », selon la même élue citée par BFMTV, et une « instrumentalisation de l’abaya », interdite depuis la rentrée dans l’enceinte des établissements scolaires par le ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal.

Les élus socialistes reconnaissent pour autant qu’il y a une demande forte des militants de « reconnaître » un « dysfonctionnement » au sein de la police. C’est dans ce sens que le parti compte effectuer un « travail de fond » en novembre et organisera une « convention » pour réfléchir à la réforme de la police.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, avait annoncé le 13 septembre dernier qu’il ne participerait pas à la manifestation, expliquant qu’il ne partageait pas, lui aussi, le slogan « Tout le monde déteste la police ».

LFI, EELV, la CGT et Extinction Rebellion défileront

Cet appel à la manifestation contre les violences policières et le racisme a été lancé le 13 septembre dernier, à l’initiative de plusieurs associations, syndicats et partis politiques comme La France insoumise, EELV, Extinction Rebellion et la CGT.

Dans un communiqué commun, les organisations dénoncent « une politique régressive qui fait le lit de l’extrême droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l’effondrement écologique ».

À Paris, la manifestation partira vers 14 h 30 de la gare du Nord et se terminera à Bastille. D’autres « marches unitaires » seront organisées le même jour dans une cinquantaine de villes en France.

Ouest-France  20/09/2023

https://www.ouest-france.fr

flic

Violences policières : une centaine d’organisations appellent à manifester samedi 23 septembre

Des manifestations contre les violences policières sont prévues dans une cinquantaine de villes en France samedi 23 septembre 2023, à l’appel d’une centaine d’organisations, après les émeutes urbaines du début de l’été.

Une centaine d’associations, de syndicats et de partis tels que La France insoumise, la CGT et Extinction Rebellion ont réitéré mercredi 13 septembre leur appel à manifester le 23 septembre contre les violences policières et le racisme, après les émeutes urbaines du début de l’été, rapporte l’AFP.

Pour une « refonte totale de la police »

« Une alliance inédite », a considéré la députée LFI Aurélie Trouvé lors d’une conférence de presse organisée à Paris. L’élue a déclaré souhaiter une « refonte totale de la police et des plans d’investissements publics ambitieux dans tous les quartiers populaires ».

Parmi les organisations soutenant la marche, des collectifs de quartiers populaires, des victimes de violences policières, des ONG comme Attac, les Amis de la Terre, des partis de gauche tels que LFI NPA et ELLV ainsi que les syndicats CGT, FSU et Solidaires.

« C’est la première date (de rassemblement) après la révolte des quartiers populaires, on a une responsabilité sans précédent », a renchéri Pauline Salingue, porte-parole du NPA, faisant référence aux émeutes consécutives à la mort de Nahel, un jeune de 17 ans tué par un policier lors d’un contrôle routier le 27 juin à Nanterre.

Des manifestations prévues dans une cinquantaine de villes

« Les violences racistes et homophobes doivent être combattues avec la plus grande fermeté », a clamé pour sa part Adel Amara, élu municipal dans le Val-de-Marne.

Dans un communiqué commun, les organisations dénoncent « une politique régressive qui fait le lit de l’extrême droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l’effondrement écologique ».

À Paris, la manifestation partira vers 14 h 30 de la gare du Nord et se terminera à Bastille. D’autres « marches unitaires » seront organisées le même jour dans une cinquantaine de villes en France.

13/09/2023

https://www.ouest-france.fr/

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17 septembre 2023 ~ 0 Commentaire

saint brieuc (22)

23 sptembre

 

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14 septembre 2023 ~ 0 Commentaire

colloque cgt

cgt

Agir contre les Extrêmes Droites en France : COLLOQUE La CGT résolument à l’offensive contre les idées d’extrême droite jeudi 05 octobre 2023 à Montreuil

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14 septembre 2023 ~ 1 Commentaire

iran (brest)

-iran-les-stars-se-coupent-les-cheveux-sur-instagram

Un rassemblement sera organisé , samedi 16 sept à 14h30 , sur l’esplanade des  Capucins en soutiens aux filles, aux femmes et au peuple iranien, dans leur combat pour la liberté.
Le 16 septembre est la date d’anniversaire de mort de Mahsa Amini. 

Malheureusement , le gouvernement iranien continue faire des  exécutions   par pendaison en lieu publique. Beaucoup de jeune, d’intellectuels, de journalistes, de réalisateurs, d’acteurs  …. sont mis en prison ce qui crée un climat de terreur dans le pays.
L’inflation en Iran est au sommet, beaucoup de famille n’ont pas grand chose à manger, beaucoup d’enfants travaillent au lieu d’aller à l’école mais la préoccupation la plus importante du gouvernement iranien est le port du  Hijab obligatoire.
Plusieurs professeurs d’université ont été mise à la porte par le gouvernement. ces universitaires soutenaient/ soutiennent les jeunes dans leur  réflexions, leur démarche et leur lutte pour la liberté.
Venez nombreux !

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13 septembre 2023 ~ 0 Commentaire

édito (npa)

Crédit Photo Photothèque Rouge /Martin Noda / Hans Lucas
 Violences policières, racisme et islamophobie, ça suffit ! Le 23 septembre dans la rue !

La mort de Nahel Merzouk est venue s’ajouter à la trop longue liste des crimes policiers. Deux semaines après celle de Alhoussein Camara, passée sous les radars médiatiques, la mort de Nahel a été filmée en direct. Une vidéo qui permettra de remettre en cause la version policière. Mais combien de Nahel n’ont pas été filmés ?

Combien de morts suspectes en prison ? Comme celle d’Alassane Sangaré décédé le 24 novembre 2022, cinq jours après son incarcération. Combien de vies brisées par une justice expéditive pour des délits mineurs, voire pas de délits du tout ?

Comme les plus de 1000 personnes condamnées à une peine d’emprisonnement après les révoltes ayant suivies la mort de Nahel. Derrière ces morts, combien d’humiliations et de violences policières quotidiennes subit la jeunesse racisée des quartiers populaires ? Et si Darmanin s’étouffe à ces simples mots, l’air ne lui manque sûrement pas encore assez. C’est d’une véritable violence d’État qu’il s’agit, violence permise par un racisme systémique qu’il est urgent de combattre.

Police raciste

L’étendue du racisme dans la police ne fait aujourd’hui aucun doute : 70 % des policierEs votent pour le RN, et la rhétorique raciste imprègne les interactions avec la population et les déclarations officielles des syndicats majoritaires. Ainsi en est-il du communiqué d’Alliance et d’Unsa Police félicitant les « collègues qui ont ouvert le feu sur un jeune criminel de 17 ans » et décrivant la jeunesse des quartiers comme des « nuisibles » et des « hordes sauvages »

Disons-le clairement : une institution qui a vocation à maintenir l’ordre social et qui voit son poids accru en cas de crise politique encouragera et protégera toujours le racisme et les violences qu’elle commet. Mais cette impunité policière est rendue possible par le racisme qui imprègne l’ensemble de la société française et ses institutions, conduisant à une dégradation matérielle et symbolique d’une partie de la population et légitimant le meurtre d’un jeune de 17 ans.

Désarmons la police

Il est donc urgent d’enlever à la police ses moyens de nuire et de prendre à bras le corps la lutte contre le racisme systémique. De ce point de vue, le front social et politique qui s’est constitué a la suite du meurtre de Nahel est salutaire. Et nous serons à nouveau dans la rue le samedi 23 septembre contre « la répression des contestations sociales démocratiques et écologiques, pour la fin du racisme systémique, des violences policières, et pour la justice sociale climatique, féministe et les libertés publiques ».

Nous y revendiquerons également le désarmement de la police au contact de la population, l’amnistie pour les personnes interpellées lors des révoltes, et affirmerons notre solidarité avec celleux qui subissent les mesures racistes de ce gouvernement, au premier rang desquelles les musulmanes discriminées pour leur tenues.

Racisme et islamophobie, ça suffit !

Le 3 décembre 1983, plus de 100 000 personnes manifestaient à Paris pour accueillir la marche pour l’égalité et contre le racisme. Elles revendiquaient notamment une carte de séjour et de travail valable pour dix ans, une loi contre les crimes racistes et le vote des étrangers aux élections locales.

40 ans plus tard, nous voulons renouer avec cette histoire. Le 23 septembre doit aussi s’affirmer un vaste mouvement antiraciste politique qui refuse le racisme comme l’islamophobie. L’interdiction de l’abaya et du qamis participe de l’escalade, en postant la police aux entrées des lycées et des collèges pour y discriminer les élèves raciséEs et musulmanEs. Le 23 septembre, nous serons dans la rue pour affirmer notre solidarité avec les raciséEs et le soutien aux musulmanEs.

Le mercredi 13 septembre 2023

https://nouveaupartianticapitaliste.org/

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12 septembre 2023 ~ 0 Commentaire

23 septembre

affiche_paris_a2

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04 septembre 2023 ~ 0 Commentaire

syrie (aplutsoc)

syrie (aplutsoc) dans Altermondialisme
Date: 2 septembre 2023

Syrie : le peuple veut toujours et plus que jamais la chute du régime.

Dans le Sud de la Syrie de Bachar el Assad, une agitation montante est survenue, qui vient de loin, depuis maintenant près d’un mois. Un « Mouvement du 10 août » exige un salaire minima de 100 dollars par mois (il est actuellement de près de 196 000 livres syriennes, ce qui fait 14 dollars au marché noir), se réfère à la résolution 2254 de 2015 du Conseil de sécurité de l’ONU (cessez-le-feu et élections libres), et exige la libération de tous les prisonniers politiques.

A partir du 17 août au plus tard, des manifestations éclatent avec comme revendication immédiate le prix des carburants. Elles culminent et se poursuivent à Sweida et se propagent aussi à Deraa, Alep, Deir Ezzor, et Idlib (en zone non contrôlée par le régime Bachar) en solidarité.

Sweida étant au cœur du pays druze et des drapeaux druzes étant brandis par les manifestants, des commentateurs parlent d’un mouvement « communautaire ». C’est faux : comme l’explique Firas Kontar, auteur de Syrie, la révolution impossible (édition Aldeia), ce drapeau a de fait ici unifié druzes et non druzes contre le régime. Surtout, dès que des foules se sont retrouvées dans la rue, elles ont réaffirmé le chemin de la révolution commencée en 2011 : Le peuple veut la chute du régime, Le peuple syrien est uni, Bachar dégage, Dégage avec la Russie et l’Iran, Dehors les marchands de captagon

Le captagon est l’amphétamine des milices du régime qui à fait de la Syrie le cœur de son trafic. La victoire militaire et tortionnaire de Bachar, avec l’aide décisive de l’impérialisme russe, sur le peuple syrien, n’a pas vu de restauration effective d’un État centralisé, mais une terreur généralisée exercée par des « seigneurs de la guerre » locaux qui pillent et entretiennent le désordre.

Le soulèvement social, national et démocratique des Syriens du Sud, et potentiellement de toutes et tous les Syriens, est une gifle magistrale à Bachar, à Poutine, à tout l’ordre mondial, aussi à Washington ou Paris, à tous les chefs d’État qui ont misé sur la mort de la révolution syrienne, le massacre du peuple, et l’impunité des crimes tortionnaires de masse.

Quelles qu’en soient les suites, c’est donc là un évènement majeur. Et qui entre en résonance avec la résistance et le désir de contre-attaque des larges masses opprimées dans tout le monde arabe, en Afrique, ainsi qu’avec, toutes proches, la résistance nationale du peuple palestinien et le mouvement démocratique en Israël contre Netanyahou. C’est un encouragement aux Soudanais comme aux Ukrainiens. C’est un espoir pour les millions de réfugiés – une Syrie permettant leur retour dans la liberté, tel est aussi l’un des mots-d’ordre de Sweida.

En Syrie, de plus, le régime en place s’est vu enjoindre par Moscou de faire partir les Wagner qui s’y trouvent encore s’ils ne rejoignent pas l’armée russe – ces ruffians se servent très largement dans les revenus pétroliers, envers un pays qui subit un pillage colonial russe absolument sans précédent depuis les plus « beaux » temps de la colonisation occidentale, et qui a, de plus, le caractère prédateur et rapide de ceux qui savent qu’ils ne sont pas forcément là pour longtemps.

Dans le Rojava, zone contrôlée par le PKK-PYD, morceau de l’État de Bachar concédé aux milices de matrice stalinienne de ce parti kurde, qui y exerce, avec le soutien militaire nord-américain, une répression de fer, tout en faisant croire à diverses couches militantes occidentales, anarchistes compris, avoir instauré un paradis « communaliste », une grave crise a éclaté, les milices arabes intégrées aux FDS (Forces Démocratiques Syriennes, le regroupement officiel placé sous l’hégémonie du PYD), s’étant révoltées contre elles.

C’est donc tout l’édifice impérialiste et multipolaire édifié en Syrie en dépeçant le pays, qui tremble sous la pression de celles et de ceux d’en-bas, qui n’en peuvent plus, et qui, malgré toutes les souffrances, ne peuvent renoncer au combat jusqu’à la victoire et jusqu’à la justice.

 dans Anticolonialisme
https://aplutsoc.org/
Note: Sans être naifs, nous faisons une différence entre PKK et KURDES!

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