Archive | Anticolonialisme

18 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Mort d’Henri Alleg, qui dénonça la torture pendant la guerre d’Algérie (Rue 89)

Mort d’Henri Alleg, qui dénonça la torture pendant la guerre d’Algérie (Rue 89) dans Anticolonialisme inculpez-massu-ej5bi-300x300

Henri Alleg, le journaliste communiste qui a joué un rôle-clé pour révéler aux Français l’usage de la torture pendant la guerre d’Algérie, est mort mercredi, à l’age de 92 ans.

Il était l’auteur du livre « La Question », sorti en 1958 aux éditions de Minuit, aussitôt interdit et republié en Suisse. En 2003, il racontait son arrestation et la torture dans un documentaire de Jean-Pierre Lledo « Un rêve algérien ». Son livre « La Question », qui reste aujourd’hui encore le document de référence sur la torture par les paras français pendant la guerre d’Algérie, a été adapté au cinéma en 1977 par Laurent Heynemann. Henri Alleg, né à Londres de parents juifs, s’était installé à Alger en 1939, et s’était engagé auprès du Parti communiste algérien. En 1951, il était directeur du quotidien Alger républicain, auquel collaborait également Albert Camus. Je me trouvais il y a quelques semaines à Alger, et un journaliste algérien m’avait montré la façade de l’ancien siège d’Alger républicain au centre de la capitale, regrettant que la mé- moire sélective algérienne d’aujourd’hui n’ait même pas honoré d’une plaque ce journal engagé en faveur des droits des Algériens…

Après le déclenchement de la lutte armée, le 1er novembre 1954, Henri Alleg est entré dans la clandestinité lorsque son journal est interdit par les autorités coloniales françaises, à une époque où le Parti communiste français était loin d’être aussi clair dans son positionnement. Henri Alleg fut arrêté le 12 juin 1957 chez son ami Maurice Audin, un mathématicien alors âgé de 25 ans, qui, lui-même capturé la veille, mourra sous la torture. François Hollande a rendu hommage à Maurice Audin lors de sa visite officielle en Algérie l’an dernier. Le journaliste fut torturé à plusieurs reprises au cours de sa détention, et ce sont ces séances de « gégène » qui constituent le point de départ du livre « La Question ».

Un « traître »

Pour l’establishment français de l’époque, Henri Alleg était un « traître ». Il fut jugé pour « atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat » et « recon- stitution de ligue dissoute », et condamné à dix ans de prison. Il parvint à s’échapper, et rejoignit la Tchécoslovaquie alors communiste. Il ne put revenir en France qu’après l’amnistie des Accords d’Evian qui accordèrent l’indépendance à l’Algérie en 1962. Henri Alleg a incontes- tablement joué un grand rôle dans la prise de conscience, lente et progressive, de l’opinion française face aux crimes commis en son nom en Algérie. Il restera communiste jusqu’au bout, et même orthodoxe puisqu’il défendit l’ex-dirigeant de la RDA Erich Honecker, et reprocha à la direction du PCF sa « dérive social-démocrate ». Pierre Haski | Cofondateur

http://www.rue89.com/2013/07/18/mort-dhenri-alleg-denoncat-torture-pendant-guerre-dalgerie-244351

Henri Alleg, le combat et le courage contre les crimes de l’État français (NPA)

Henri Alleg est mort. Journaliste, militant, communiste, il était et restera le symbole du courage et de la force intellectuelle face à la barbarie de la guerre coloniale, le déchaînement de violence visant à briser le soulèvement de tout un peuple pour perpétrer une oppression et une exploitation coloniales insupportables. Directeur du Journal L’Alger républicain, il est arrêté et torturé en 1957 lors de la sinistre « bataille d’Alger » dirigée par le tortionnaire Massu. Il fera le récit des tortures qu’il a subies dans son livre, « La Question », saisi au lendemain de sa parution. Il était l’ami de Maurice Audin, professeur à l’université d’Alger, lui aussi militant communiste, torturé et assassiné par les sbires de Massu.

Le NPA salue la mémoire de celui qui restera le symbole même de la lutte anticoloniale et anti-impérialiste, du courage, de la force de caractère, de la ténacité dans la lutte pour en finir avec l’oppression et l’exploitation.

Montreuil, le 18 juillet 2013

Lire la suite

18 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Les bull­dozers israé­liens démo­lissent le village d’Al-​​Araqib suc­ces­si­vement pour la 53ème fois (Afps)

Les bull­dozers israé­liens démo­lissent le village d'Al-​​Araqib suc­ces­si­vement pour la 53ème fois (Afps) dans Anticolonialisme caterpilarman-200x300

Les bull­dozers de la soi-​​disant « Autorité fon­cière israé­lienne », ren­forcés par d’importantes forces de police, ont démoli mardi matin, des dizaines de maisons du village d’al-Araqib dans le Néguev.

Le Sheikh, Sayah Abu-​​Mdighem, Sheikh d’al-Araqib qui est revenu sur ses terres il y a trois ans a déclaré : « Cette fois-​​ci c’est la 53ème fois depuis Juillet 2010 que les bull­dozers israé­liens détruisent les abris et les habi­ta­tions que nous avons construits pour y habiter, nous pro­téger et pro­téger nos terres contre cette poli­tique gou­ver­ne­mentale injuste et oppressive ».Il a précisé que la famille a recons­truit cinq maisons jusqu’ici, sou­li­gnant que les mili­tants de la paix juifs et arabes sont sur leur chemin vers le village afin d’achever la recons­truction des maisons qui abritent 25 familles.Il est à noter que le Néguev est exposé au pro­cessus de démo­lition de ses vil­lages bédouins et de chasser ses occu­pants confor­mément au plan Prawer. Hier les Pales­ti­niens de 48 ont pro­testé contre ce projet et la grève générale a été suivie dans la plupart des villes et vil­lages arabes.

Ma’an News, mercredi 17 juillet 2013 Beer­sheba Maan news  Traduit pour l’AFPS par Moncef Chahed

http://www.france-palestine.org/Les-bulldozers-israeliens

Lire la suite

17 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Le célèbre journaliste israélien, Gideon Levy, appelle au boycott d’Israël

Le célèbre journaliste israélien, Gideon Levy, appelle au boycott d’Israël dans Anticolonialisme gideon_Levy_autre-686e2

Dans un article que vient de publier le quotidien Haaretz, Gideon Levy écrit : « Quiconque s’inquiète réellement de l’avenir du pays doit maintenant être en faveur du boycott économique ».

« Le refuge ultime du patriote israélien : le boycott

Quiconque s’inquiète réellement de l’avenir du pays doit maintenant être en faveur du boycott économique. Une contradiction dans les termes ? On a examiné les alternatives. Le boycott est le moindre mal et il pourrait avoir des effets bénéfiques de portée historique. C’est l’option la moins violente et celle qui a le moins de chances d’aboutir à un bain de sang. Elle serait douloureuse, comme les autres, mais les autres seraient pires. Avec l’entrée d’Israël dans une nouvelle série d’inertie diplomatique, l’appel au boycott économique devient une exigence patriotique.

Si l’on convient que le statu quo actuel ne peut durer toujours, c’est l’option la plus raisonnable pour convaincre Israël de changer. Son efficacité a déjà été prouvée. De plus en plus d’Israéliens ont pris conscience récemment de la menace que représente le boycott. Lorsque la ministre de la justice, Tzipi Livni alerte sur son développement et appelle, en conséquence, à sortir de l’impasse diplo-matique, elle apporte une preuve de la nécessité du boycott. Elle et d’autres rejoignent ainsi le mouvement boycott, désinvestissement, sanctions. Bienvenue au club !

Le changement ne viendra pas de l’intérieur. C’est clair depuis longtemps. Tant que les Israéliens ne paient pas le prix de l’occupation, ou tout du moins ne font pas le lien entre la cause et l’effet, ils n’ont aucune raison d’y mettre fin. Et pourquoi le résidant lambda de Tel Aviv devrait-il se soucier de ce qui arrive dans la ville de Jénine en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza ? Ces endroits sont très éloignés et pas particulièrement intéressants. Tant que l’arrogance et l’auto-victimisation continuent au sein du Peuple Elu, le plus élu du monde, toujours la seule victime, la situation réelle du monde n’y changera rien.

Nous disons que c’est de l’antisémitisme. Le monde entier est contre nous, sans que nous ne soyons responsables de son attitude à notre égard. Et par dessus le marché, en dépit de tout, le chanteur anglais Cliff Richard est venu se produire ici. L’opinion publique israélienne est pour l’essentiel coupée de la réalité – la réalité dans les territoires et à l’étranger. Et il y a ceux qui veillent à ce que cette déconnection dange- reuse se maintienne. Parallèlement à la déshumanisation et à la diabolisation des Palestiniens et des Arabes, les gens ici sont trop soumis à un lavage de cerveau nationaliste pour retrouver leurs esprits.

Le changement ne viendra que de l’extérieur. Personne – y compris bien sûr l’auteur de ces lignes- ne souhaite un nouveau cycle sanguinaire. Un soulèvement palestinien non-violent est une possibilité mais il est peu probable à court terme. Ensuite, il y a la pression diplo-matique américaine et le boycott économique européen. Mais les Etats Unis ne vont faire aucune pression. Si l’administration Obama n’en a pas fait, aucune autre Administration n‘en fera. Et puis l’Europe. La ministre de la justice Tzipi Livni dit que le discours en Europe est devenu idéologique. Elle sait de quoi elle parle. Elle a aussi dit qu’un boycott européen ne s’arrêterait pas aux produits des colonies de Cisjordanie.

Il n’y a aucune raison qu’il s’y arrête. La distinction entre les produits de l’occupation et des produits israéliens est une création arti-n ficielle. Ce ne sont pas les colons qui sont les principaux coupables, mais plutôt ceux qui cultivent leur existence. Tout Israël est immergé dans l’entreprise de colonisation, alors tout Israël doit en assumer la responsabilité et payer le prix pour cela. Tout le monde est impliqué dans l’occupation, y compris ceux qui ont envie de regarder ailleurs. Nous sommes tous des colons.

Le boycott économique a prouvé son efficacité en Afrique du Sud. Quand les milieux d’affaires du régime d’apartheid ont interpellé les dirigeants du pays en leur disant que la situation ne pouvait pas continuer comme cela, le sort en a été jeté. Le soulèvement, la stature de leaders tels Nelson Mandela et Frédérik de Klerk, le boycott des sportifs sud-africains et l’isolement diplomatique du pays ont bien sûr contribué à la chute de l’odieux régime. Mais le ton a été donné par les milieux d’affaires.

Et cela peut arriver ici aussi. L’économie israélienne ne résistera pas au boycott. Il est vrai qu’au début cela va accroître le sentiment de victimisation, d’isolement et le nationalisme, mais ce ne sera pas le cas à long terme. Le boycott pourrait donner lieu à un changement majeur d’attitude. Lorsque les milieux d’affaires s’adresseront au gouvernement, le gouvernement écoutera et peut-être agira. Quand la détérioration touchera le porte-monnaie de chaque citoyen, davantage d’Israéliens se demanderont, peut-être pour la première fois, de quoi il s’agit et pourquoi cela arrive.

Il est difficile et douloureux, presque impossible pour un Israélien qui a passé toute sa vie ici, qui n’a pas boycotté le pays, qui n’a jamais envisagé d’émigrer et qui se sent de tout son être attaché à son pays, d’appeler à un tel boycott. Je ne l’ai jamais fait. J’ai compris ce qui motive le boycott et j’ai pu y trouver des justifications. Mais je n’ai jamais appelé d’autres à faire ce pas. Néanmoins, Israël s’engageant dans une nouvelle phase de paralysie profonde tant diplomatique qu’idéologique, l’appel au boycott est une exigence, dernier refuge d’un patriote. »

(Traduction Sonia Fayman) lundi 15 juillet 2013 Source : http://www.haaretz.com/opinion/the-…

http://www.europalestine.com/spip.php?article8470

Lire la suite

16 juillet 2013 ~ 0 Commentaire

Ce que dit l’arrestation d’un enfant de cinq ans (Afps)

Ce que dit l’arrestation d’un enfant de cinq ans (Afps) dans Anticolonialisme Palestine-Soldat-Israelien-1-2

Arres­ta­tions, déten­tions arbi­traires, vio­lences, torture à l’encontre des enfants : des constantes qui forment une politique.

Les images publiées par l’ONG Israé­lienne « B’Tselem » en disent long sur le trai­tement des enfants mineurs en Palestine occupée. On a donc pu voir, le 11 juillet, des soldats israé­liens arrêter un enfant, Wadia Karam Meswada, âgé de moins de six ans, cou­pable d’avoir lancé une pierre ! Il a été détenu pendant deux heures.

Comment com­prendre le com­por­tement de ces soldats israé­liens ? On ne trouve évidemment pas d’explication ration­nelle qui pourrait être liée par exemple à des impé­ratifs de sécurité. La seule expli­cation est que ces soldats se consi­dèrent tota­lement et, par défi­nition, dans leur bon droit. Les enfants pales­ti­niens, comme leurs aînés, ne font pas partie de la même humanité qu’eux. La convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant ne les concerne donc pas. Rien ne peut passer au-​​dessus de leur mission : garantir le bien-​​être des colons d’Hébron… qui se sont eux-​​mêmes donné pour but de « pourrir la vie » des habi­tants de la vieille ville.

On touche au cœur même de la phi­lo­sophie de la colo­ni­sation qui amène à dis­tinguer entre ceux qui auraient tous les droits (divins) pour eux et ceux qui consti­tue­raient une véri­table sous-​​humanité. C’est tota­lement inac­cep­table. Ce n’est mal­heu­reu­sement pas nouveau. En 2012, un rapport publié par le ministère des affaires étran­gères bri­tan­nique après une enquête menée par une délé­gation de 9 avocats faisait état d’une situation inac­cep­table et émettait une série de demandes. Sans effet.

Le rapport de l’Unicef publié le 6 mars 2013 estimait à 700 le nombre d’enfants pales­ti­niens arrêtés, inter­rogés et détenus tous les ans en Cis­jor­danie par l’armée, la police et les agents de la sécurité israé­liens. Dans son rapport, l’Unicef dit avoir iden­tifié des trai­te­ments jugés « cruels, inhu­mains ou dégra­dants par la Convention des droits de l’enfant et par la Convention contre la torture ».

Yigal Palmor, porte-​​parole du ministère israélien des Affaires étran­gères a alors déclaré que les auto­rités civiles et mili­taires col­la­bo­raient avec l’Unicef sur ce rapport, dans le but d’améliorer le trai­tement des mineurs pales­ti­niens en détention.

Aujourd’hui nous voyons qu’il n’en est rien. En l’absence de réelles pres­sions inter­na­tio­nales, rien ne sera fait par les auto­rités israé­liennes pour arrêter ces crimes contre les enfants de Palestine car ces agis­se­ments sont au cœur même de leur poli­tique. C’est dire, une fois encore, la res­pon­sa­bilité de la com­mu­nauté inter­na­tionale. Et au-​​delà de toutes les orga­ni­sa­tions et citoyens attachés à la défense des droits humains.

Pour notre part, nous demandons au gou­ver­nement français de ne pas s’en tenir à des pro­tes­ta­tions de principe, mais de sanc­tionner cette poli­tique inhu­maine et por­teuse de chaos. Nous estimons que notre gou­ver­nement en a les moyens ; il suffit de la volonté poli­tique pour le faire. Bureau National de l’AFPS, mardi 16 juillet 2013

http://www.france-palestine.org/Ce-que-dit-l-arrestation-d-un

Lire la suite

Rocutozig |
Tysniq |
Connorwyatt120 |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Rafredipen
| Agirensemblespourpierrevert
| Buradownchin