Archive | Altermondialisme

04 octobre 2015 ~ 0 Commentaire

le nouveau directeur…(reporterre)

lgv

…de la communication du ministère de l’Écologie est un proche des partisans des LGV Sud-Ouest

Philippe Joachim est, depuis le 23 septembre, le nouveau directeur de communication du secrétariat général du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie ainsi que du ministère du Logement, de l’Égalité des territoires et de la Ruralité. Âgé de 49 ans, il était jusqu’alors directeur de la communication de la région Midi-Pyrénées.

Il a surtout travaillé pendant dix ans comme directeur de cabinet de Martin Malvy, actuel président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, dont il dit avoir «beaucoup appris». Or Martin Malvy est le président de l’association TGV Sud-Ouest, un lobby influent en faveur des lignes à grande vitesse (LGV) au sud de Bordeaux, approuvées le week-end dernier par le gouvernement. 2 octobre 2015 Source : La Tribune

http://www.reporterre.net/spip.php?page=redirect&id_article=8177

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04 octobre 2015 ~ 0 Commentaire

pont de buis du vendredi 23 au dimanche 25 octobre (brest.médiaslibres)

pdb

Tou-te-s solidaires contre les violences d’État

Week-end d’actions contre une l’usine d’armement de la police de Pont-de-Buis, du 23 au 25 Octobre

  • Vendredi 23 octobre  : Manifestation à 14h au départ de la place de la gare à Pont-de-Buis. Venez avec vos idées, votre créativité : masques de couleurs, marionnettes, peinture, musique, …
  • Samedi 24 et dimanche 25 octobre : Débats et discussions, moments de convivialité et d’action

Dates de l’info-tour en Bretagne Courant du mois d’octobre nous organisons différentes soirées d’infos, avec discussion (et éventuellement bouffe et concert) pour présenter le week-end d’actions à Pont-de-Buis

Voici les dates :

Goasven (Daoulas) : dimanche 4 octobre à 17h, café de Goasven (suivi d’un repas)

Sizun : dimanche 11 octobre à 17h, salle Ildut (suivi d’un repas)

Châteaulin: quelque chose est prévu…

Le 25 octobre dernier, à Sivens, Rémi Fraisse était tué par une grenade offensive de la gendarmerie. Ces dernières années, on ne compte plus le nombre de mutilé-e-s et de blessé-e-s par les armes de la police : grenades, Flash-Balls, Lanceurs de Balles de Défense. La militarisation croissante du maintien de l’ordre répond à une volonté de réprimer toujours plus durement la moindre rébellion, la moindre résistance, la moindre déviance.

Les armes policières, utilisées en France et exportées dans le monde entier, sont fabriquées sur le sol français, et notamment par l’entreprise Nobel Sport, basées à Pont-de-Buis. L’usine bretonne produit différent modèles de grenades lacrymogènes, et les balles en caoutchouc tirées par la police. Nous voulons mener une percée dans l’imaginaire en ciblant ceux qui produisent les armes de la police, en s’interrogeant sur la logistique qui fait vivre la répression, qui la met en oeuvre, et qui en profite puisque c’est aussi un business, avec un marché intérieur et des contrats à l’export. Notre seule présence devant les grilles de cette usine classée Seveso suffira à bloquer la production. Mais nous envisageons cette action comme le début d’un processus plus large. 3 octobre 2015

Tou-te-s solidaires contre les violences d’État, tou-te-s à Pont de Buis du vendredi 23 au dimanche 25 octobre 2015 !

http://brest.mediaslibres.org/spip.php?article132

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04 octobre 2015 ~ 0 Commentaire

climato-business: «solutions climat» (basta)

vultures

Entrez dans la grande foire du greenwashing et du lobbying

Agenda des solutions, trophée des solutions, galerie des solutions, temps des solutions… Il sera beaucoup question de «solutions» au début du mois de décembre, lorsque Paris accueillera la 21e Conférence sur le climat organisée dans le cadre des Nations unies, la COP21. «Venez vivre l’expérience climat», et entrez dans le monde de l’optimisme préfor- maté, où chaque entreprise vient vendre ses solutions pour le climat, à grand renfort de publicité et de greenwashing. Et avec la bénédiction de l’État français, promoteur de cette vaste foire.

À rebours de l’atmosphère de résignation qui prévaut généralement dès que l’on aborde la crise climatique, le gouvernement français a choisi de placer la Conférence sur le climat sous le signe de la positivité, sinon de l’optimisme. La COP21 sera donc la COP des «solu- tions», mais aussi des «partenariats pluri-acteurs» et des «collaborations». Un bel unanimis- me pour faire diversion face à l’impuissance réelle de la COP21 et à l’emprise croissante du secteur privé et de ses «fausses solutions»? Un des points d’orgue de ce grand effort de communication et de positivité: l’initiative «Solutions COP21». Respirez, tournez vos regards vers le ciel, laissez vos cheveux voler au vent, souriez: entrez dans le monde merveilleux de «l’expérience climat».

Solutions COP21 sera avant tout une grande exposition publique au Grand Palais à Paris, du 4 au 10 décembre 2015. 50 000 visiteurs y sont attendus, qui pourront choisir entre 250 conférences et débats, 7 concerts, ou admirer les œuvres de 8 artistes internationaux. Sont également prévus un pavillon dans l’espace de la «société civile» au Bourget, où se tiendra la conférence officielle, des visites en région, et une plateforme web « contributive », le « hub des solutions climat ». Le tout dans le cadre d’une communication soigneusement orchestrée pour nous faire positiver sans retenue – au risque d’en oublier le sérieux de la crise climatique, notamment pour ses premières victimes dans les pays pauvres.

Mieux se déplacer, mieux se nourrir, mieux se loger, maîtriser l’énergie, mieux se divertir et communiquer: Solutions COP21 entend montrer comment le changement climatique est aussi «une opportunité d’améliorer notre vie de tous les jours». De la production d’énergie à partir de marc de café aux quartiers à énergie positive, il y en a pour tout le monde. On en perdrait presque de vue que le dérèglement climatique a deux causes principales bien iden- tifiées: la combustion massive d’énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) et l’agriculture industrielle. Et que la priorité devrait sans doute être de trouver des «solutions» qui s’atta- quent directement à ces deux causes.

Des «solutions» confisquées par les multinationales ? Solutions COP21 n’est pas une initiative des pouvoirs publics. Elle est portée par deux clubs très liés, le Comité 21 et le Club France développement durable, qui regroupent institutions publiques, petites et grandes entreprises, collectivités, associations et ONG, et instituts de recherche. Mais pour les festi- vités prévues en décembre, les associations semblent avoir disparu du paysage. Parmi les partenaires de Solutions COP21, quelques organismes et collectivités comme la mairie de Paris, la région Pays de Loire ou encore l’Agence française de développement.

Mais surtout une ribambelle de multinationales, parmi lesquelles Engie, qui organise son «Tour de France des solutions climat» et une campagne de spots publicitaires sur «Le temps des solutions» [1], Carrefour, Ikea, Suez environnement, Michelin, Schneider Electric, Generali, Renault Nissan, L’Oréal et La Poste, sponsors officiels de la COP21. On retrouve aussi parmi les partenaires des entreprises comme Veolia, Sanofi, Avril-Sofiprotéol et Coca-Cola.

Le gouvernement français s’est déjà attiré les foudres des ONG lorsqu’il a annoncé la liste des entreprises sponsors officiels de la COP21, dont certaines comme Engie, EDF ou BNP Paribas sont massivement impliquées dans les énergies fossiles (lire notre article). Même problème pour Solutions COP21. Cette initiative permet «aux grandes entreprises de promouvoir leurs solutions technologiques mystificatrices et basées sur une logique pure- ment commerciale», dénonce l’ONG bruxelloise Corporate Europe Observatory (CEO), sur le point de publier une note très critique sur Solutions COP21, dont nous avons pu prendre connaissance [2].  (Extraits) Olivier Petitjean 2 octobre 2015

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http://www.bastamag.net/Solutions-climat-entrez-dans-la-grande-foire

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04 octobre 2015 ~ 0 Commentaire

l’exploration pétrolière, gazière et minière menace (anti-k)

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Près d’un tiers des sites du Patrimoine mondial naturel

Près d’un tiers (31%) des sites du Patrimoine mondial naturel est menacé par l’exploration pétrolière, gazière ou minière, d’après les conclusions du rapport Safeguarding Outstanding Natural Value, réalisé par WWF, Aviva Investors et Investec Asset Management. Ce chiffre passe même à près de deux tiers (61 %) pour les sites africains.

Recouvrant moins de 1 % de la surface du globe mais renfermant une valeur naturelle exceptionnelle en termes de paysages et d’espèces emblématiques – gorilles de montagne, éléphants d’Afrique, léopards des neiges, baleines et tortues marines –  les sites du Patri- moine mondial naturel sont de plus en plus menacés par l’exploration et les dommages irréversibles qui en découlent et portent préjudice aux communautés dont la survie dépend.

S’il fait état d’un risque élevé pour des sites tels que le Grand Canyon, la Grande Bar- rière de corail ou encore de la Réserve de Selous en Tanzanie, le rapport met aussi en lumière le risque, financiers ou réputationnels, encourus par les investisseurs lorsqu’ils sou- tiennent des entreprises extractives travaillant, ou envisageant de le faire, à proximité ou au sein de ces endroits remarquables. Le niveau de menace s’explique à la fois par les opéra- tions actives menées par les entreprises extractives et l’octroi de concessions autorisant l’exploration des gisements miniers ou pétroliers et gaziers sur ces sites.

Le WWF appelle par conséquent les investisseurs à exploiter les données du rapport pour engager le dialogue avec l’ensemble des acteurs du secteur extractif et, ainsi, pour- suivre un double objectif : les encourager à ne plus intervenir ni exercer de pression sur les sites naturels du Patrimoine mondial, et les amener à communiquer proactivement sur leurs opérations actives, existantes ou prévues au sein ou à proximité de ces sites.

Face à ce constat alarmant, il est nécessaire de soutenir un développement alternatif et durable des sites du Patrimoine mondial naturel pour préserver les ressources naturelles et l’Humanité et procurer des bénéfices à long terme: 93 % des sites naturels du Patrimoine mondial représentent un intérêt touristique et 91 % ont permis ou permettent de créer des emplois. (…)1 octobre 2015

http://www.anti-k.org/lexploration-petroliere-gaziere-et-miniere-menace-pres-dun-tiers

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03 octobre 2015 ~ 0 Commentaire

m51: technologie de guerre (fan)

m51

Reprise des essais du missile 51: inadmissible provocation et violation du traité de non-prolifération

La Fédération anti-nucléaire Bretagne dénonce la reprise des essais du missile 51 après le cuisant échec en mai 2013 à Penmarc’h, près, tout près des côtes bretonnes. Cet essai a été effectué au centre d’essais des Landes à Biscarosse près de Bordeaux. La procédure des essais semble être reprise dès le début, essai en «piscine» depuis la terre. Les essais précédents en 2010 et 2013 avaient été réalisés à partir d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) au large de Penmarc’h (Finistère).

Ce missile de 56 tonnes, 12 m de haut est destiné à recevoir des ogives nucléaires, son programme de mise au point constitue une véritable relance de l’armement nucléaire. C’est une violation du traité international de non-prolifération signé par la France.

C’est une provocation en ces temps de conflits qui se multiplient dans le Moyen-Orient, en Afrique et en Ukraine. Rappelons que ces ogives nucléaires depuis 2006 peuvent être utilisées sur le champ de bataille (discours de Jacques Chirac le 19 janvier 2006 à l’Ile Longue).

C’est une obscénité en ces temps de restrictions budgétaires opérées dans la culture, la santé et l’éducation. Chaque essai coûte 120 millions d’euros et le programme consacré à l’arme atomique par la loi de programmation de 2014 est de 3, 5 milliards d’euros.

Cette relance du programme nucléaire avec le M51 est vaine et dangereuse, elle ne fait qu’exacerber les tensions, accroître la vulnérabilité de la France avec ses multiples installations nucléaires qui sont autant de cibles potentielles pour des actes terroristes.

La Fédération anti-nucléaire Bretagne appelle tous les citoyens épris de justice et de paix,  soucieux de préserver la vie, à mettre toutes leurs forces à stopper un tel entêtement aveu- gle dans la technologie nucléaire qui confine à la folie comme l’a si justement démontré le documentaire «Terres nucléaires, une histoire du plutonium» diffusé sur ARTE  (1).

(1) http://www.arte.tv/guide/fr/057063-000/terres-nucleaires?autoplay=1

 Fédération Anti-nucléaire Bretagne 6 rue de la Tannerie – 56000 VANNES

 contact@fan-bretagne.org  Tel : 06 65 72 31 66  Site : http://fan-bretagne.org/

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03 octobre 2015 ~ 0 Commentaire

désobéissance civile (basta)

desobei

Ils réquisitionnent des chaises dans les banques pour dénoncer la fraude fiscale

A visage découvert, trente militants de différents mouvements et organisations [1] ont «réquisitionné», le 1er octobre, douze chaises dans une agence BNP Paribas à Paris.

Cette action fait suite à un appel à la désobéissance civile, lancé la veille par 100 person- nalités, pour mettre fin au système organisé de l’évasion fiscale et des paradis fiscaux. «Rien qu’au niveau de l’Union européenne, l’évasion fiscale coûte 1 000 milliards euros par an aux budgets publics, écrivent les signataires. Elle est organisée en grande partie par les banques, comme l’a montré le scandale HSBC. Les banques françaises ne sont pas en reste: la première d’entre elles, BNP Paribas, détient 171 filiales dans les paradis fiscaux, dont 7 aux Îles Caïmans!» [2]

D’ici l’ouverture de la COP21 le 30 novembre à Paris-Le Bourget, 196 chaises de- vraient être réquisitionnées dans les agences des banques françaises les plus implantées dans les paradis fiscaux (BNP, Société générale, Crédit agricole, BPCE). Soit autant que le nombre de parties représentées au sein de ces négociations sur le climat. Ces chaises serviront à organiser une action symbolique visant à dénoncer l’immobilisme des États et à inciter les citoyens à entrer en action.

Les négociations bloquent notamment sur le financement du Fonds Vert: 100 milliards de dollars d’ici 2020 par les pays riches, pour aider les pays du Sud à réduire leurs émis- sions et à s’adapter au changement climatique. Les organisations à l’initiative du fauchage de chaises reprochent aux gouvernements de se tourner vers le secteur privé et les ban- ques pour alimenter ce Fonds, non pas avec des dons mais des prêts. «L’argent ne manque pas, il est dans les paradis fiscaux, lancent-ils. C’est une question de choix politique: en finir avec l’évasion fiscale dégagerait des financements publics décisifs pour des politiques de transition écologique et sociale.»

En France, la fraude fiscale représente un manque à gagner pour les fonds publics de 60 à 80 milliards d’euros, et atteindrait 2000 milliards d’euros au niveau européen. D’impor- tants moyens policiers ont été déployés ces derniers mois pour retrouver des chaises réquisitionnées chez HSBC [3]. Un excès de zèle que l’on espère aussi vif dans la lutte contre l’évasion fiscale.  Sophie Chapelle 2 octobre 2015

http://www.bastamag.net/Nouvelle-requisition-de-chaises-chez-BNP-Paribas

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29 septembre 2015 ~ 0 Commentaire

chili, la loi contre l’avortement (amnesty)

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Se traduit par un climat de peur et des soins inadaptés pour les femmes

Au Chili, la loi contre l’avortement traite les femmes comme des citoyens de seconde zone et met en péril leur vie et leur santé, a déclaré Amnesty International, alors qu’un débat houleux secoue le Congrès au sujet de la modification de cette loi.

« Au Chili, la loi sur l’avortement crée un climat de peur parmi les professionnels de santé, dont la première pensée est souvent de signaler à la police une femme ou une jeune fille pour un avortement présumé, au lieu de leur prodiguer des soins susceptibles de leur sauver la vie. En découle un système de santé à deux vitesses, qui considère les femmes comme de simples porteuses d’enfants, a déclaré Fernanda Doz Costa, chercheuse sur les droits économiques, sociaux et culturels dans les Amériques à Amnesty International.

Au Chili, la loi sur l’avortement crée un climat de peur parmi les professionnels de santé, dont la première pensée est souvent de signaler à la police une femme ou une jeune fille pour un avortement présumé, au lieu de leur prodiguer des soins susceptibles de leur sauver la vie. En découle un système de santé à deux vitesses, qui considère les femmes comme de simples porteuses d’enfants.

Fernanda Doz Costa, chercheuse sur les droits économiques, sociaux et culturels dans les Amériques à Amnesty International

« Le Chili doit rompre avec cette interdiction qui remonte à l’ère Pinochet. Il est clair que le fait d’interdire l’avortement en toutes circonstances ne supprime pas l’avortement. En fait, cela contraint les femmes et les jeunes filles, particulièrement celles qui ont peu de ressources, à rechercher des traitements dangereux, par des moyens détournés, qui mettent leurs vies en danger. Bien que limité, le projet de loi actuellement débattu serait un premier pas dans la bonne direction. »

Aux termes de la loi contre l’avortement au Chili, adoptée en 1989 durant la dernière phase du régime autoritaire d’Augusto Pinochet, l’avortement est illégal en toutes circonstances, même lorsque la vie ou la santé de la femme ou de la jeune fille est en danger et lorsque la grossesse résulte d’un viol. La présidente du Chili, Michelle Bachelet, a transmis un projet de loi au Congrès en vue d’introduire des exceptions, lorsque la vie de la femme ou de la jeune fille est en danger, lorsque la grossesse résulte d’un viol et lorsque le fœtus n’est pas viable.

Dans les faits, l’interdiction totale contraint de nombreuses femmes à se tourner vers des avortements à risques.

Selon le ministère de la Santé, au Chili, plus de 33 000 femmes sont admises à l’hôpital chaque année pour des problèmes liés à l’avortement, notamment pour des complications résultant d’avortements dangereux.

Plus d’un dixième (3 600) de ces cas de complications concernent des jeunes filles et des adolescentes âgées entre 10 et 19 ans. Ce chiffre est probablement très en deçà de la réalité.

Selon le bureau du procureur général, en 2014, des enquêtes judiciaires ont été ouvertes sur 174 cas d’interruption volontaire de grossesse impliquant 113 femmes.

Amnesty International a recensé des dizaines de cas de femmes à qui on a refusé un avortement susceptible de leur sauver la vie, même lorsqu’elles avaient besoin de traitements contre le cancer ou lorsque le fœtus n’était pas viable.

Tania (nom d’emprunt), 31 ans, mère de trois jeunes enfants, est tombée enceinte alors qu’elle était traitée pour un cancer. Poursuivre sa grossesse signifiait interrompre son traitement et mettre sa propre vie en danger. Le médecin qui la suivait l’a avertie que si elle se faisait avorter, il devrait le signaler. Tania a alors décidé d’avorter dans une clinique privée, où l’intervention a été enregistrée comme une opération gynécologique.

Elle a déclaré à Amnesty International : « Ils ne m’ont jamais considérée en tant que personne, en tant qu’être humain global, mais comme une couveuse, une personne en mesure de mettre au monde des enfants. Et ensuite, peu importe si je les élève ou non, si je meurs, si nous avons faim. Pour eux, nous sommes des couveuses. Des machines, des machines à reproduire. »

René Castro, obstétricien, a relaté la cas d’une autre femme, contrainte de mener sa grossesse à terme, tout en sachant que son bébé allait mourir dans les premières 24 heures, en raison d’un problème mortel.

« Elle m’a confié à quel point il était douloureux pour elle d’attendre neuf mois pour accoucher, sachant que son bébé allait mourir dans les 24 heures, ce qui est arrivé. Le pire est qu’elle n’avait personne pour la soutenir émotionnellement, pour la protéger de l’impact de cette épreuve », a déclaré le docteur Castro.

Le Chili est l’un des cinq pays des Amériques – avec le Salvador, Haïti, le Honduras et le Nicaragua – qui interdit l’avortement en toutes circonstances et ne prévoit aucune exception légale explicite pour sauver la vie de la mère. La République dominicaine, qui interdisait totalement l’avortement, a modifié son Code pénal en décembre 2014, pour y introduire les trois exceptions actuellement débattues au Chili.

Le Chili est l’un des cinq pays des Amériques – avec le Salvador, Haïti, le Honduras et le Nicaragua – qui interdit l’avortement en toutes circonstances et ne prévoit aucune exception légale explicite pour sauver la vie de la mère.

Fernanda Doz Costa

D’autres pays de la région, comme le Paraguay, autorisent l’avortement uniquement lorsque la vie de la femme ou de la jeune fille enceinte est en danger, mais les professionnels de santé l’ignorent trop souvent.

Le 28 septembre est célébrée dans le monde la Journée internationale d’action pour la dépénalisation de l’avortement.

« Nous unissons nos voix à celles de beaucoup d’autres dans la région, afin de rappeler aux États que la dépénalisation de l’avortement est un impératif des droits humains, un engagement envers les droits des femmes et des jeunes filles à la vie et à la santé, a déclaré Fernanda Doz Costa.

« Légaliser l’avortement est une condition essentielle pour garantir l’égalité des femmes. Le fait est que le nombre de femmes et de jeunes filles autochtones, d’ascendance africaine ou vivant dans la pauvreté ou ayant peu d’opportunités, est disproportionné parmi celles qui meurent ou sont gravement touchées par des avortements à risques.» 28 septembre 2015

https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/09/chile-extreme-anti-abortion-law-creates-climate-of-fear-and-substandard-health-care-for-women/

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28 septembre 2015 ~ 0 Commentaire

plus de la moitié des plus de 65 ans (anti-k)

fuck

Ne reçoivent pas de soins

Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère. Plus de la moitié de la population mondiale âgée de plus de 65 ans, soit 300 millions de personnes, est exclue des soins de longue durée, a affirmé lundi l’OIT.

Il manque 13,6 millions de travailleurs sociaux. Dans son analyse des déficits de couver- ture pour les personnes âgées, l’Organisation internationale du travail (OIT) dénonce la dis- crimination en raison du sexe et de l’âge, ou âgisme. Elle se traduit par un traitement systé- matiquement inégal des personnes âgées ayant besoin de soins par rapport aux plus jeu- nes, une forte pénurie de professionnels et un sous-financement public. Selon l’OIT, 92% des plus de 65 ans sont exclus de soins de qualité en Afrique, 65% en Asie, 30% en Europe et 15% dans les Amériques.

Dans le monde, 11,9 millions de travailleurs sont actifs dans l’aide aux 563 millions de personnes âgées de plus de 65 ans. Ils sont 3,9 millions en Europe pour s’occuper de 131 millions de plus de 65 ans. L’OIT évalue à 13,6 millions le nombre de professionnels qui manquent dans le monde pour donner des soins aux plus de 65 ans, dont 2,3 millions en Europe.

Travailleurs informels Le recours aux travailleurs informels, le plus souvent des migrants (plus de 70%), et aux membres de la famille compense en partie ce «déficit abyssal». Mais l’OIT souligne qu’il n’est pas normal d’utiliser cette main-d’oeuvre non payée ou mal payée. Ce sont les femmes, les personnes seules, les plus pauvres et les plus de 80 ans qui souf- frent le plus de ce désinvestissement. Jusqu’à 80% des plus de 65 ans doivent payer les soins de leur poche. «Cette situation déplorable se mesure par le très faible niveau de dé- penses publiques consacrées aux soins de longue durée pour les plus de 65 ans qui en moyenne représentent moins de 1% du Produit intérieur brut à l’échelle mondiale », a affirmé Xenia Scheil-Adlung, auteure de l’étude.

En Suisse aussi En Suisse, la proportion de travailleurs de soins de longue durée pour 100 personnes de plus de 65 ans atteint 5,2%, selon le rapport de l’OIT. La Norvège a la propor- tion la plus élevée (17,1%), devant la Suède (9,6%) et les Pays-Bas (7,3%). La proportion est de 1,1% en France et de 3,2% en Allemagne.

Les dépenses publiques consacrées aux soins de longue durée ont atteint 1,2% du PNB de la Suisse en moyenne pour la période 2006 à 2013. Les Pays-Bas ont dépensé le plus (2,3% de leur PNB), devant le Danemark (2,2%) et la Norvège (2,1%). Environ 70% des soins sont payés de la poche des personnes âgées en Suisse et cela représente en moy- enne 4% de leur budget. La Suisse compte 1,7 million de plus de 65 ans (17% de la population).

Peur irrationnelle L’OIT dénonce «une peur irrationnelle prévalant dans l’opinion publique que les soins de longue durée pour les personnes âgées ne sont pas abordables plutôt que de considérer les avantages qu’il y a à investir dans ces soins en terme de création d’em- plois et d’amélioration du bien-être de la population». Cette discrimination conduit à l’appau- vrissement, à l’exclusion et parfois à des abus et violences. L’OIT préconise de placer les soins de longue durée pour les personnes âgées en tête des priorités.

romandie.com – 28.09.2015

http://www.anti-k.org/plus-de-la-moitie-des-plus-de-65-ans-ne-recoivent-pas-de-soins

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28 septembre 2015 ~ 0 Commentaire

la pollution de l’air tue plus (anti-k)

woman in gas-mask at garden work

Que le sida et le paludisme cumulés

Le scandale Volkswagen va inévitablement accentuer la dénonciation de l’automobile polluante. Coïncidence, quelques jours avant que le scandale n’éclate, la revue scientifique Nature a publié l’étude la plus détaillée jamais réalisée sur la pollution atmosphérique.

Dirigée par le chimiste Johannes Lelieveld, du Max-Planck Institut de Mayence, cette étude estime à 3,3 millions le nombre de morts provoquées chaque année par la pollution de l’air extérieur, dont les trois quarts en Asie. Les maladies mortelles dues à la pollution atmos-phérique sont pour les trois quarts des pathologies cardiovasculaires, et pour un quart des maladies respiratoires ou des cancers du poumon.

Cela représente environ 6% du total des morts annuelles, et plus que le sida et le palu- disme cumulés. D’après Lelieveld et ses collègues, si les tendances actuelles ne changent pas, le bilan sera deux fois plus élevé en 2050. Cette estimation élevée recouvre d’énormes contrastes entre les régions et de grosses surprises. Les chercheurs s’attendaient à ce que la circulation automobile et les centrales thermiques soient les deux principales sources de suies et de smog meurtriers.

A l’échelle planétaire, ce n’est pas le cas, loin de là. Si l’étude montre que la pollution due aux véhicules tue deux fois plus de personnes en Allemagne que les accidents de la route, le tableau d’ensemble qui se dégage relativise l’impact de l’automobile. Ainsi, dans les pays industrialisés, il apparaît que la cause majeure de pollution est l’agriculture, par un effet indirect : les engrais chimiques utilisés dans l’agriculture intensive libèrent de l’ammoniac qui se transforme en nitrate et sulphate d’ammonium.

Ces derniers jouent un rôle majeur dans la formation de petites particules dangereu- ses. Au total, l’agriculture cause un cinquième des décès dus à la pollution de l’air, et la pro- portion atteint 40% en Allemagne, en Russie ou en Ukraine. Par comparaison, les émissions des véhicules provoquent quatre fois moins de décès à l’échelle planétaire, même si leur impact est d’environ 20% en Allemagne, aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Mais si pré- occupante que soit la situation de l’Allemagne ou des États-Unis, elle est sans commune mesure avec celles de la Chine, où la pollution atmosphérique tue 1,4 millions de personnes par an, et de l’Inde, où le nombre de morts est estimé à 650 000. En Chine, l’air toxique tue dix fois plus que le transport routier ou que le VIH.

Là encore, l’industrie et le transport ne sont pas les facteurs majeurs : le premier responsable de la pollution de l’air en Asie est causée par l’usage très répandu des petits feux domestiques pour se chauffer et faire cuire les aliments. Leur effet est d’autant plus important que les particules carbonées issues des feux de bois et de charbon sont potentiel-lement plus toxiques que celles qui ne sont pas à base de carbone, mais ce point n’est pas tranché.

Dans l’Union européenne l’exposition aux particules fines et à l’ozone tue 180 000 personnes par an, dont 35 000 en Allemagne, le pays le plus touché. Les chercheurs esti- ment que la situation géographique de l’Allemagne au centre de l’Europe l’expose à la pollu- tion venue d’autres pays, ce qui est aggravé par la densité de la population, l’industrialisation, l’agriculture intensive et un trafic automobile intense. Par comparaison, la France compte deux fois moins de décès dus à la pollution de l’air, pour une population équivalente aux quatre cinquièmes de celle de l’Allemagne.

Les chercheurs ont calculé que 17 mégalopoles et conurbations en Asie se classent parmi les 30 villes les plus touchées par la pollution de l’air, la première étant la région du delta de la rivière des Perles, au sud de la Chine, où se trouvent les villes de Canton et Shenzhen. Pékin et Tianjin sont aussi très concernées. Si les tendances actuelles se main- tiennent, la mortalité due à la l’air pollué, déjà très élevée dans les mégalopoles chinoises, risque d’atteindre un niveau stratosphérique.

Sans minimiser l’importance de la pollution automobile, l’étude montre qu’un effort important doit être mené, en Asie, pour réduire les émissions dues à l’énergie résidentielle – chauffage, cuisson etc  ainsi que celles dues à l’agriculture.

mediapart.fr/blog/michel-de-pracontal  26/09/2015

http://www.anti-k.org/la-pollution-de-lair-tue-plus-que-le-sida-et-le-paludisme-cumules

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25 septembre 2015 ~ 0 Commentaire

libre-échange: aux risques du tafta (al)

Volavautours

Supposés «gagnant-gagnant», les divers traités de libre-échange en circulation sont toujours signés pour les capitalistes et au détriment de la population.

Rien de mieux n’est à attendre du petit dernier, le Tafta, traité entre l’Union européenne et les États-Unis encore en cours de négociation. Que doit-on craindre du projet de traité de libre-échange transatlantique (Tafta) voulu par ­l’Union européenne (UE), au sujet duquel les infor- mations sont bien peu abondantes? L’Alena, traité de libre échange nord-américain entré en vigueur en 1994, permet un bon retour sur expérience, tout comme les traités bilatéraux sur les investissements (TBI) signés au sein de l’UE aussi, notamment avec les derniers entrants.

Plaintes en explosion Tous TBI confondus (il en existe 2 600), les plaintes sont six fois plus nombreuses qu’en 2000. Les firmes des États-Unis ont déposé à ce jour 127 plaintes. Les 28 membres de l’UE ont ensemble engagé 300 poursuites, dans ou en dehors de l’UE. Le pétrolier Lone Pine Resources a attaqué le Québec via sa filiale états-unienne du Delaware. Or, Lone Pine est basé à Calgary. Mieux, l’amende attendue est vraisemblablement destinée à la renflouer, les affaires vont mal, et à payer un plan de licenciements [1]. Cela met en évi- dence une des stratégies préférées des multinationales. Si, entre le pays du siège social et la nation visée n’existe aucun TBI, elles montent une filiale dans cette dernière.

L’Égypte doit regretter d’avoir signé un TBI avec la France, dont la technique n’a pas de prix. Les eaux du Caire et le portefeuille de sa population sont assainis par Veolia, qui s’est empressé d’attaquer le pays en 2012 après une hausse du salaire minimum. Le producteur d’énergie nucléaire suédois Vattenfall a attaqué l’Allemagne, qui a voulu démanteler ses centrales après Fukushima [2] .

La cible préférée des Européens est la République tchèque, attaquée 14 fois sur 27 depuis 2005 dans des domaines à privatiser selon les bons préceptes du Dr. UE. Le plus emblématique procès est celui intenté en 2012 à la Slovaquie par l’assureur néerlandais Achmea, qui en a reçu 22 millions d’euros. En 2006, le pays avait décidé de revenir sur la privatisation de la santé et enjoint aux assureurs d’exercer sans faire de profits. Inconce- vable. Pourquoi pas des médicaments génériques ? In fine, la République tchèque a dû payer 840 millions d’euros aux firmes pour des amendes ou des arrangements à l’amiable avec 15 millions de dollars de frais [3] .

Hors UE, les pays d’Amérique latine sont les plus touchés. L’urbanisation galopante appelle à développer des services. Ces pays, intéressants pour leurs ressources naturelles, privatisent à tout-va à des prix dérisoires, d’où la présence des multinationales des commu- nications, de l’énergie, de l’eau, des banques, du pétrole et de la pêche. Par exemple, l’Ar- gentine a bloqué les prix des denrées de première nécessité (énergie, eau…) lors de la crise financière de 2001-2002. Des sociétés comme CMS Energy (US), Suez et Vivendi ont dépo- sé 40 plaintes. Les condamnations contre le pays totalisaient 1,15 milliard de dollars fin 2008 [4].

Démoncratie «L’ONU ne veut pas d’un ordre international post-démocratique. Il faut tirer les leçons du passé. Nous avons déjà vu que dans de précédents traités internationaux, les grandes multinationales ont réussi à bloquer les politiques des gouvernements grâce à l’aide de tribunaux secrets qui opéraient en dehors de la juridiction nationale. C’est ce même mécanisme qui nous est à nouveau proposé dans le Tafta», estime Alfred de Zayas, expert de l’ONU pour la promotion d’un ordre international démocratique et équitable (The Guardian, 27 mai 2015). En négociant en secret, les deux parties en présence montrent une fois de plus leur mépris de la démocratie. D’un côté, la vie politique nécessite l’argent des plus gros- ses firmes, auxquelles on n’aura rien à refuser ensuite. De l’autre, des décisions prises par des technocrates dont les lobbies tiennent la main. Le TCE, rejeté démocratiquement et ressuscité par eux, en est un exemple. Au fait, un article éminent de la partie III expliquait qu’en cas de conflit entre deux membres, on veillerait avant tout à rétablir les circuits commerciaux…

Les deux protagonistes ont en commun les portes tambour (revolving doors). C’est mieux que le pantouflage, comme on dit ici, puisqu’on passe là du public au privé puis au public, etc naviguant d’un conflit d’intérêts à l’autre. Rappelons-nous parmi d’autres que le chef trésorier états-unien Paulson dirigeait Goldman Sachs. Une liste de négociateurs de l’UE est fournie par corporateeurope.org. Cela conforte les lobbyistes qui leur graissent la patte pour mettre de l’huile dans les rouages des négociations.

Figurent entre autres au palmarès l’Espagnole Maria Trallero, passée de la DG com- merce à la fédération des industries pharmaceutiques, qui a dépensé 5 071 000 euros pour faire pression. On ne sait pas trop pour Google, ce serait au moins 3,5 M euros, avec une belle prise, Tobias Mc Kenney, de la DG Commerce international, sans carnet d’adresses non plus bien sûr… Dans l’autre sens, un Eoin O’Maley, d’Irlande, est passé de Business Europe, le lobby patronal du continent, à la DG commerce comme conseiller spécial [5].

On ne commerce jamais aussi bien qu’avec les dictatures, l’actualité des gros contrats le montre encore, qu’il s’agisse d’armes ou pas. Autant rester entre décideurs, comme on dit, afin de faire des affaires tranquillement. Malgré un droit de vote aux effets limités, le peu- ple est nuisible: il faut le payer, il grogne, comme on dit dans les médias, il est imprévisible. Ses droits fondamentaux ne sont pas menacés par les TBI, ils seront réformés à l’aune des nouvelles législations. Comme un bien public est une vieille lune hors d’âge, seule la natio- nalisation est une expropriation qui nécessite de justes indemnités. Le peuple peut se révolter, ce qui est peu propice aux affaires, comme celles d’Exxon en Pologne (gaz de schiste) ou de Bechtel en Bolivie (distribution d’eau à Cochabamba).

Le droit du travail est superflu. L’OMC est le seul organe aux pouvoirs contraignants, l’Or- ganisation internationale du travail (OIT) est une voix sans bras. La Commission européenne a refusé d’inclure un droit du travail minimum s’appuyant sur l’OIT. Que les travailleurs déta- chés d’Europe de l’Est en prennent note, ainsi que les sans-papiers ramasseurs de fraises ou de tomates. Parmi les organes de l’ONU, dont on pourra relire la charte avec délectation à la lumière des TBI, le Conseil économique et social est censé être le principal forum de réflexion, de débat et d’innovation sur le développement durable. D’après la charte, en cas d’incompatibilité entre un de ses articles et un autre traité, c’est elle qui prévaut (article 103).

Jean-Claude (AL Paris-Sud) 24 septembre 2015

http://alternativelibertaire.org/?Libre-echange-Aux-risques-du-Tafta

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