Archive | Altermondialisme

31 janvier 2017 ~ 0 Commentaire

bretagne rivières ( hydrauxois)

eaux et rivieres

Loire-Bretagne, doublement en huit ans des rivières en état mauvais ou médiocre

Entre 2006 et 2013, le nombre de rivières du bassin Loire-Bretagne en état écologique médiocre ou mauvais a été multiplié par deux, alors que le nombre de rivières en état excellent a été divisé par deux.

Imperturbable, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne nous assure tout de même que « la mobilisation est payante« . Loire-Bretagne, c’est aussi un bassin pilote des politiques les plus extrêmes en matière de continuité écologique, là où la doctrine du rapport Malavoi 2003 faisait la promotion de la destruction systématique des ouvrages sans usage. On voit le brillant résultat des choix opérés par les gestionnaires publics…

En éditorial de la dernière livraison de L’Eau en Loire-Bretagne (janvier 2017), Martin Gutton, directeur général de l’Agence de l’eau, affirme : « Notre bassin affiche aujourd’hui 30 % de ses cours d’eau en bon ou très bon état et il ambitionne d’atteindre l’objectif de 61 % à l’échéance 2021. Cela pourrait être décourageant si le suivi de la qualité de l’eau ne montrait pas que là où l’on agit de façon éclairée et concertée, la mobilisation est payante et les résultats sont là. »

On constate qu’entre 2006 et 2013:

  • le nombre de rivières en état mauvais a doublé
  • le nombre de rivières en état médiocre a doublé
  • le nombre de rivières en bon état a stagné
  • le nombre de rivières en état excellent a été divisé par deux

Quant à l’état chimique des eaux du bassin, déjà absent lors de l’adoption du Sdage 2016-2021, le mystère plane encore.

« À côté de l’état écologique, nous dit la publication, l’état chimique des eaux de surface s’ap- puie sur 56 substances prioritaires et prioritaires dangereuses retenues au niveau européen. Ce sont des substances qui posent un problème globalement en Europe, certaines pouvant ne pas être retrouvées en quantité importante en France.

L’Union européenne permet de séparer les substances dites ubiquistes (contamination générale de l’environnement) des autres substances.Un suivi spécifique des substances prioritaires a été lancé sur la période 2015-2017. En 2015, les suivis ont été effectués sur 105 stations du réseau de contrôle de surveillance (RCS). Pour les substances non ubiquistes, 87 stations sont en bon état chimique et 3 en mauvais état. Pour les 15 dernières stations, l’état chimique n’a pas pu être déterminé« .

Mais la même publication nous dit qu’il y a 837 stations dans le réseau de contrôle de surveillance: pourquoi les mesures sont-elles faites dans 105 d’entre elles, soit 12,5% seulement? On l’ignore. Et comme la plupart des rivières sont polluées par des substances ubiquistes (comme les HAP, hydrocarbures aromatiques polycycliques) ainsi que par un cocktail de centaines de micro-polluants échappant aux obligations de surveillance de la DCE, on suppose que le bilan n’est pas fameux et que très peu de rivières du bassin peuvent afficher un bon état écologique et chimique (l’obligation européenne concernant ces deux dimensions).

Le bilan est donc celui d’un échec flagrant.

Loin de répondre à la question que tout le monde se pose – à savoir l’utilité des centaines de millions d’euros dépensés chaque année pour atteindre le bon état écologique et chimique des eaux –, le magazine de l’Agence de l’eau se contente d’énumérer les problèmes par sous- bassins et de se décerner quelques satisfecit de-ci de-là. Mais pourquoi ce qui n’a pas fonctionné depuis 2006 aurait des effets demain? Et qui paiera les amendes à l’Europe si cette tendance se poursuit?

http://www.hydrauxois.org/

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31 janvier 2017 ~ 0 Commentaire

fessenheim (greenpeace)

fess

Centrale de Fessenheim : l’enfumage d’EDF qui retarde encore la fermeture

En subordonnant la fermeture de Fessenheim à la prolongation de trois ans du chantier de l’EPR de Flamanville et au redémarrage du réacteur nucléaire numéro 2 de la centrale de Paluel, EDF fait un tour de passe-passe qui lui permet de repousser encore l’échéance de l’indispensable fermeture de la plus vieille centrale du parc nucléaire français.

Mardi dernier, le Conseil d’administration d’EDF se réunissait pour se prononcer sur la convention d’indemnisation prévue entre l’Etat et EDF concernant la fermeture d’une des plus vieilles et plus dangereuses centrales de France : Fessenheim. Une décision cruciale qui devait enclencher la procédure de fermeture de la centrale.

Coulisses d’un marchandage

En imposant des conditions pour retarder cette fermeture, EDF ne fait que reculer pour mieux sauter. Et entretemps, elle plombe ses finances et joue avec la sûreté nucléaire : rien ne l’oblige plus en l’état actuel des choses à fermer Fessenheim.

La première de ces conditions ?

EDF ne lancera pas la procédure officielle de mise à l’arrêt de Fessenheim tant qu’elle n’aura pas l’autorisation de prolongation du chantier de l’EPR de Flamanville jusqu’en 2020. Un chantier qui est au plus mal : l’EPR de Flamanville a du plomb dans l’aile et les dérapages de calendrier font exploser la facture. Ainsi, le chantier a déjà cinq ans de retard et son coût devrait dépasser les 10,5 milliards d’euros, soit presque trois fois plus que le devis initial.

En novembre dernier, EDF demandait déjà à prolonger à 2020 le décret d’autorisation de création de Flamanville 3, tout en s’obstinant à prétendre que la mise en service commencerait en 2018. Un calendrier intenable, notamment en raison de malfaçons sur la cuve de l’EPR. Une pièce inapte à la mise en service puisqu’elle comporte des anomalies sérieuses : les calottes du couvercle et du fond de la cuve du réacteur présentent un excès de carbone.

EDF a par ailleurs conditionné la fermeture de Fessenheim au redémarrage du réacteur 2 de Paluel, arrêté après un accident de chantier. Un redémarrage qui pour- rait ne jamais arriver compte tenu des dommages importants sur le réacteur qui pourraient entraîner des coûts rédhibitoires pour EDF et contraindre l’ASN à opposer son véto.

Pour la fermeture de la centrale de Fessenheim, l’État français offre enfin à EDF une indemnisation de 490 millions d’euros. Voilà un très beau cadeau, surtout si l’on rappelle que cette installation qu’on indemnise ne pourra peut-être plus fonctionner. L’un des deux réacteurs est à l’arrêt depuis juillet 2016 à cause d’une anomalie majeure. Par ailleurs, l’ASN pourrait ne pas donner son accord pour que Fessenheim aille au-delà de sa durée d’exploitation prévue, fixée à 40 ans.

L’histoire d’une promesse non tenue

La manœuvre permet au passage au gouvernement de donner l’impression qu’il tient ses promesses : la fermeture de Fessenheim avait en effet été promise par le candidat François Hollande il y a cinq ans. La décision du Conseil d’administration d’EDF est-elle aussi « équilibrée et progressive » que le dit la ministre chargée de l’énergie, Ségolène Royal ?

Plus d’un an que les signatures des ministres français étaient promises sur ce dos- sier : le gouvernement a su se faire désirer. C’est seulement maintenant, à la veille des élections présidentielles, que sa réponse arrive. Le groupe EDF compte- rait-il sur l’après-présidentielle et les promesses de ceux qui souhaitent maintenir l’activité de la centrale pour mettre à nouveau le problème Fessenheim sous le tapis ?

La publication par le ministère de l’Environnement et de l’Energie du décret qui lancera la procédure de mise à l’arrêt définitive des deux réacteurs de Fessenheim semble toujours aussi lointaine.

EDF court à sa perte…

Les conditions exigées par le Conseil d’administration d’EDF concernant la fermeture de Fessenheim repoussent l’échéance aux calendes grecques. Elles sont inacceptables et n’ont aucun fondement légal.

Elles sont d’abord inacceptables pour des raisons de sûreté.

La centrale de Fessenheim n’est pas épargnée par les déboires que connaît le parc nucléaire français : une anomalie a été détectée sur le réacteur 2 (et ampute la production depuis des mois), ainsi qu’un cas de falsification. Ce réacteur 2, à l’arrêt depuis plus de sept mois, n’est pas près de redémarrer, étant donné la gravité de l’anomalie. En effet, la pièce concernée est un générateur de vapeur, composant essentiel des réacteurs nucléaires.

Avec cette nouvelle reculade, EDF reste sourde aux demandes de nos voisins européens, préoccupés par la vétusté de nos centrales. Des inquiétudes qu’on ne saurait leur reprocher : Fessenheim est soumise à un risque sismique et située au-dessus de la plus grande nappe phréatique européenne.

Ces conditions sont aussi financièrement absurdes : les crises que traverse EDF, en situation de faillite, devraient inviter ses dirigeants, Jean-Bernard Lévy en tête, à des décisions plus rationnelles. L’analyse des bilans financiers du groupe le montre : prolonger les réacteurs coûtera plus cher que de les fermer. Fermer Fessenheim contribuerait à mener l’entreprise vers un modèle économiquement et socialement soutenable : c’est maintenant le meilleur investissement qu’EDF puisse faire.

La grande perdante de l’histoire reste la transition énergétique.

Les fermetures de Fessenheim et d’autres réacteurs en France ne menaceront pas l’approvisionnement du réseau électrique. Bien au contraire, elles permettront d’accélérer le développement massif des énergies renouvelables, désormais moins chères que le nucléaire. Elles accélèreront également une transition énergétique elle-même génératrice de nombreux emplois.

Crise au sein du groupe EDF, vieillissement des centrales, multiplication des anomalies et falsifications, retards qui s’accumulent et factures qui explosent pour le nucléaire alors que les énergies renouvelables n’ont jamais été aussi compétitives : tous les indicateurs montrent que la fermeture des réacteurs français est inéluctable. Il s’agit par ailleurs d’un choix stratégique pour la transition énergétique comme pour EDF : il permettrait de redonner un souffle au groupe et à ses salariés.

http://energie-climat.greenpeace.fr/

Lire aussi:

Le démantèlement des centrales nucléaires est mal engagé et sera très coûteux (Reporterre)

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31 janvier 2017 ~ 0 Commentaire

landunvez (ae2d)

porcs

Lutte contre l’extension d’une porcherie industrielle à Landunvez : AE2D soutient la mobilisation !

AE2D répond à l’appel à soutien des associations APPCL (protection et promotion de la côte des légendes) et AEPI (Avenir et Environnement en Pays d’Iroise).

L’association, agréée au titre de la protection de l’environnement, vient d’adresser un message de solidarité aux associations locales qui se battent courageusement contre ce projet néfaste.

Brest, le 20 janvier 2017

A Mesdames, Messieurs les président-e-s et membres des conseils d’administration des associations APPCL (protection et promotion de la côte des légendes Facebook) et AEPI (Avenir et Environnement en Pays d’Iroise Facebook)

Notre association AE2D Agir pour un environnement et un développement durable, agréée au titre de la protection de l’environnement a été sensible à votre demande de soutien dans le combat que vous menez contre l’extension de la porcherie industrielle de la Sarl Avel Vor à LANDUNVEZ.

Depuis de nombreuses années nous agissons contre les marées vertes et au-delà contre le système industriel d’élevage breton dont chaque jour, chacun, de bonne foi, peut constater les effets néfastes sur l’environnement, la santé humaine, les conditions de travail des salariés agricoles et le bien-être des animaux.

Ce dossier est devenu emblématique de la toute-puissance du lobby breton de l’élevage industriel devant lequel les pouvoirs politiques s’inclinent régulièrement allant jusqu’à accorder comme c’est le cas à Landunvez une autorisation contre l’avis même du commissaire enquêteur et de la population.

AE2D, déjà alertée précédemment par la détérioration chronique de la qualité des cours d’eaux comme le Penfoul qui se jettent en mer sur le littoral de la commune, est dans son rôle en vous manifestant son soutien dans votre action contre ce projet démesuré.

Le Conseil Collégial tient à vous manifester sa solidarité dans le combat que vous avez entrepris.nNous nous tenons prêts à relayer auprès de nos adhérents et sympathisants l’information sur vos actions et se tient prête à répondre à vos sollicitations.

Recevez nos meilleures salutations militantes.

Le conseil collégial d’AE2D

Facebook de AE2D

Pour signer la pétition sur « Change »
cliquer ici

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31 janvier 2017 ~ 0 Commentaire

et le bio dans les cantines?

bio

Le Télégramme

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30 janvier 2017 ~ 0 Commentaire

brest syrie

brest1

bresr2

univpaix29@numericable.fr

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30 janvier 2017 ~ 0 Commentaire

brest collecte

collecte

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30 janvier 2017 ~ 0 Commentaire

brennilis (bretons)

an ankou a

L’interminable fin de la centrale bretonne

32 ans ! Cela fait déjà 32 ans cette année qu’a été décidé le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis, dans les Monts-d’Arrée. Et il va en falloir au moins une quinzaine d’années supplémentaires ! Au coeur de la Bretagne, cette centrale est la première de France à faire l’objet d’une procédure complète de démantèlement et le moins que l’on puisse dire, c’est que la remise en herbe de ce site est encore lointaine et que le coût des travaux va atteindre des sommets insoupçonnés au moment où cette centrale sortit de terre.

La fée électricité, il est vrai, ne s’est pas vraiment penchée sur cette unité de production. Entrée en service en 1967, c’était un prototype expérimental EL4, avec réacteur à eau lourde (EL) à uranium non enrichi. Une sorte de centrale à papa, comme les premières voitures à manivelle, dont la puissance de production se situait autour de 70 mégawatts. De nos jours, à peu près autant d’éoliennes de puissance moyenne. Quatre ans après son entrée en service, le gouvernement optait pour un système bien plus sophistiqué – et d’origine américaine – fonctionnant à l’uranium enrichi. A son rythme, la centrale a fonctionné ainsi jusqu’en 1985, date à laquelle est décidé son démantèlement.

Mais avec ce type d’installation ultra-sensible, rien n’est simple et les premiers travaux ne débutent que dix ans plus tard, engageant une sorte de course de lenteur où se mêlent les difficultés inhérentes à ce chantier, les enquêtes publiques, les recours en justice, les inter- ventions de l’Agence pour la sureté nucléaire, les observations de la Cour des Comptes sur le dérapage du coût des travaux par rapport aux (sous) estimations initiales, l’attente de nouveaux sites de stockage….

Bref, pour la déconstruction aussi, Brennilis est un prototype et il va falloir encore un bon bout de temps pour boucler la boucle. 2031, viennent d’annoncer les responsables du chantier. Comme leurs prévisions sont toujours trop optimistes, on peut penser qu’en 2035, Brennilis fêtera les cinquante ans de l’arrêt du réacteur et de l’annonce du lancement des travaux.

Dans la lande de Monts-d’Arrée, l’ombre de la centrale soulève au moins deux questions. A ce rythme, combien de temps faudrait-il pour déconstruire les 19 centrales françaises actuelles dont certaines ont six réacteurs ? Et comment financer ces travaux de titans alors que les gouvernement successifs n’ont pas autorisé Edf a augmenter ses tarifs à proportion des coûts faramineux du démantèlement futur ?

Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour que Brennilis soit une réelle vitrine de décons- truction qui permettra un retour d’expérience pour des démantèlements plus rapides ailleurs. Et que les progrès techniques ouvriront de nouvelles voies pour la reconversion de ces sites bien encombrants.

René Perez 30 janvier 2017
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Commentaire: « Alors que les gouvernement successifs n’ont pas autorisé Edf a augmenter ses tarifs à proportion des coûts faramineux du démantèlement futur ? » Voilà une information intéressante! Cela va donc être au contribuable de payer! Comme il a déjà payé la construction et l’électricité, reste le démantèlement. Il n’y aurait pas eu un peu de bénèf entre les deux?

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30 janvier 2017 ~ 0 Commentaire

criminalisation (rennes)

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30 janvier 2017 ~ 0 Commentaire

collectif des assos citoyennes

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Le 27 janvier 2017

Communiqué

Fondation pour l’investissement social : fondation pour mettre le social dans les mains des multinationales

Mardi 17 janvier 2017, François Hollande, président de la République, Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, en présence de Gérard Mestrallet, président du conseil d’administration d’Engie (également président de la fondation Agir contre l’exclusion) annonçaient le lancement « de la Fondation pour l’investissement social et le développement humain »* présidée par Isabelle Kocher, directrice générale d’Engie.

Cette fondation, créée à l’initiative de la puissance publique (ministère des Affaires sociales et de la Santé), chargée « d’évaluer et identifier les projets les plus efficaces, pour encourager l’innovation en matière de politiques de solidarité » est, hélas, clairement sous la tutelle des grandes multinationales du CAC 40.

En effet, elle est placée sous l’égide de Face (Fondation agir contre l’exclusion), fondation créée par les grandes entreprises et présidée par M. Mestrallet pour « favoriser l’engagement social et sociétale des entreprises, en lien avec la puissance publique et les parties prenantes, dans la lutte contre toutes les formes d’exclusions, de discrimination et de pauvreté ». Une sorte de partenariat public-privé (PPP), pour développer une approche de la charité, qui se substitue à une logique de solidarité. Gageons que les « évaluations novatrices » du social et de la solidarité de la fondation pour l’investissement social et le développement humain n’iront pas à l’encontre de ses principaux dirigeants !

Le Collectif des associations citoyennes :

  • Dénonce ce nouvel accaparement du domaine social par les multinationales sous prétexte « d’innovation », « d’expérimentation » et maintenant « d’évaluation ». Ce   dispositif vient à point nommé pour compléter la mise en œuvre des Contrats à impact social (CIS, version française des  SIB) sans même les nommer tout en  s’appuyant sur cette expérimentation !
  • Rappelle que la première solidarité des grandes entreprises est de payer leurs impôts dans le pays où elles réalisent leur profits au taux normal de 35 % minimum et non de rechercher l’optimisation fiscale et d’organiser l’évasion fiscale… ;
  • Trouve que les innovations, tout comme les expérimentations, ressemblent fort à des logiques de start-up. Le social n’est pas un concours d’innovations ou d’expérimentations entre investisseurs, avec profit « raisonnable » pour les gagnants, mais une solidarité assumée par toute une société, chacun selon son revenu, à l’égard des plus en difficulté. C’est la philosophie solidaire de la Sécurité sociale dont, par ailleurs, on annonce le démantèlement ;
  • Affirme que toute évaluation crédible doit être contradictoire, transparente et démocratique. Impossible, dans ce cas, de faire l’impasse sur l’expertise des acteurs de l’action sociale, notamment celle des métiers du lien social et celle du secteur associatif, impliqué de façon très majoritaire dans la mise en œuvre des actions concernées ;
  • Dit qu’il est impératif, de créer, avec les moyens nécessaires, un organisme indépendant, citoyen et associatif d’évaluation afin de permettre à la société civile de se saisir, de façon très large, de ce débat, et d’apporter sa contre-expertise ;
  • S’inquiète des biais et des confusions volontairement entretenus sur l’objet précis de l’évaluation, à l’instar de ce qui est proposé actuellement par la Puissance Publique pour les récents Contrats à Impact Social, puisqu’il est proposé, de manière impatiente et détournée, d’évaluer le « dispositif de lancement » de l’expérimentation en 2017 et non les premiers résultats sociaux des actions engagées qui n’arriveront à leur terme qu’à partir de 2021.

    Collectif des associations citoyennes

    associations-citoyennes.net

Le Collectif des associations citoyennes (CAC), est né en 2010 pour lutter contre l’instrumen-talisation et la réduction des associations à leur seule dimension commerciale ainsi que pour défendre la contribution des associations à l’intérêt général et à la construction d’une société solidaire, soutenable et participative. Il mêle veille, alerte et soutien mutuel pour les associa- tions citoyennes en proposant analyses, débats, interpellations, formations et réflexions communes dans une démarche d’éducation populaire.


*Article de Localtis  » La fondation pour l’investissement social financera l’évaluation d’expérimentation sociales public-privé » du 19/01/17

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30 janvier 2017 ~ 0 Commentaire

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