Archive | Altermondialisme

18 mai 2017 ~ 0 Commentaire

marées vertes (ae2d)

manif-algues-vertes

La recrudescence des marées vertes de cette année nous renvoie à la faillite des politiques publiques

« Combien de fois n’avons-nous pas entendu de la bouche des uns et des autres, y compris parfois de la part de nos propres adhérents, leur confiance dans les plans de lutte contre les marées vertes ?

Combien de fois Sauvegarde du Trégor, Halte aux marées vertes et la plupart des associations non subventionnées n’ont-elles pas été traitées d’intégristes par les pouvoirs publics pour avoir douté de l’efficacité de ces plans dès 2011 ?

Et elles n’étaient pas les seules, puisqu’en 2012, un collège de scientifiques avait aussi émis des doutes. Avis délibérément passés sous silence.

Et comme les faits sont têtus, les marées vertes reviennent en force cette année. Pire, pour la première fois depuis 50 ans, dans certaines baies, elles s’installent à l’année ! Et pendant ce temps, les risques sanitaires demeurent.

Il faut bien alors admettre que, contrairement aux déclarations de Monsieur le Président de Région, la Bretagne ne se soigne pas, parce que ses responsables politiques ne s’en donnent pas les moyens.

Sur 7 % de la surface agricole utile bretonne qui irriguent en nitrates les baies à marées vertes, il n’a même pas été envisagé des scénarios de rupture de l’agriculture intensive.

Et ce ne sont pas des améliorations de pratiques agricoles pour cultiver des plantes polluantes comme le maïs qui suffiront pour empêcher le lessivage des nitrates . Et cela, tous les déci- deurs agricoles et politiques le savent. Ils savent que la Bretagne ne se soigne pas parce qu’ils ne veulent pas lui administrer les bons remèdes.

Ils ne veulent pas remettre en cause un modèle agricole pourtant à bout de souffle, qui n’est soigné qu’à coups de subventions publiques.

La recrudescence des marées vertes de cette année nous renvoie à la faillite des politiques publiques déjà dénoncée par un jugement du tribunal administratif de Rennes en 2007.

L’histoire bégaye, l’environnement trinque toujours, et les citoyens avec… ».

Communiqué commun des association:

« Sauvegarde du Trégor » et « Halte aux marées vertes »

Jeudi 18 mai 2017

http://www.ae2d.infini.fr/

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18 mai 2017 ~ 0 Commentaire

brest vallons (change)

Vive les citoyens marcheurs !

Le dimanche 14 mai, un collectif de citoyens a organisé la Marche Citoyenne des Vallons, depuis le vallon du Dour Braz jusqu’à celui du Stang Alar, pour alerter les citoyens contre les risques que des projets immobiliers démesurés font courir à nos espaces boisés naturels.

Cette marche a rassemblé entre 15h et 17h environ 400 personnes.  Au bois du Dour Braz, un collectif de citoyens a pris la parole pour dénoncer les conséquences néfastes du projet de luxe des « perles de St-Marc », et le déclassement et la vente d’une partie de l’espace boisé du vallon, côté Ouest.

Devant l’emplacement du projet Iroise Promotion, rive droite du vallon du Stang Alar, juste en aval de la crêperie, l’association Save StangAlar a dénoncé ce projet démesuré, qui exploite « au mieux » la forte pente du terrain : 5 niveaux de béton visibles face au vallon, sur une largeur de 71 m, qui domineraient de 24 m le sentier piétonnier public, et dont les appartements côté Ouest et Sud détruiraient l’intimité des riverains.

Ce projet fait de plus peser des menaces graves sur la qualité de l’environnement, et sur la qualité de vie des usagers du vallon :

• La zone humide du Stang Alar, où les trop pleins des eaux de ruissellement se déverseraient lors des fortes pluies, causant l’érosion des berges et la turbidité de l’eau — à éviter absolument selon le PLU (plan local d’urbanisme) ;
• Les grands arbres bordant le sentier piétonnier seraient soumis à un risque de pollution durant le chantier, et leurs racines mises en péril pendant et après la construction.
• Le chemin de Penhelen très étroit, très en pente, sans issue, et fréquenté par de nombreux promeneurs, connaitrait une circulation et des stationnements dangereux.

Aucune concertation n’a eu lieu avant l’instruction du permis.  Aucune contrainte supplémentaire par rapport au PLU n’a été imposée au promoteur pendant l’instruction du permis. Ceci alors même que deux articles du code de l’urbanisme ou du PLU auraient rendu l’une et l’autre possibles, à condition que Brest Métropole, instructeur du permis, ait pris en considération le caractère exceptionnel et la sensibilité paysagère du vallon.
Cela a été démontré lors de notre intervention au Conseil de Métropole du 2 février, des vidéos (https://vimeo.com/savestangalar) permettent de voir ce point en détail.

Les citoyens marcheurs ont marqué dans la bonne humeur leur opposition à ces projets immobiliers à proximité immédiate des espaces boisés protégés ou remarquables comme le vallon du Dour Braz, ou celui du Stang Alar. Ils demandent l’annulation de ces permis en leur état actuel.

Association CLOS DU STANGALAR

16 mai 2017

https://www.change.org/

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18 mai 2017 ~ 0 Commentaire

morlaix quimper palestine (le télégramme)

marwan-barghouti

Rassemblement de soutien aux prisonniers en grève de la faim

Dix associations appellent au rassemblement, demain, en soutien aux prisonniers palestiniens grévistes de la faim.
Dix associations appellent à un rassemblement, demain, en soutien aux prisonniers palesti- niens en grève de la faim depuis le 17 avril en Israël. « Les prisonniers participant à la grève de la faim, lancée par Marwan Barghouti, dirigeant du Fatah détenu depuis quinze ans et condamné à cinq peines de perpétuité, seraient 1.500 sur les 6.300 Palestiniens actuellement détenus par Israël.
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Il est difficile d’avoir une participation précise à cette grève de la faim d’une ampleur inédite car les prisonniers sont déplacés, dispersés dans les prisons et placés à l’isolement », affirme Yves Jardin de l’association France Palestine Solidarité.
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« Ils demandent à être traités de façon digne et dans le respect du droit, la fin du recours à la torture et aux mauvais traitements, l’abandon de la détention administrative, l’amélioration des conditions de visite des familles, la fin de la détention en Israël et non dans les territoires occupés, des soins de santé adaptés, la possibilité de faire des études », précise-t-il.
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« La situation est grave, des grévistes de la faim connaissent une dégradation de leur état de santé, les autorités israéliennes restent inflexibles.
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Il y a des craintes de nourriture de force à laquelle s’est opposée l’association professionnelle des médecins israéliens », poursuit le porte-parole des associations. Elles ont demandé une entrevue à la préfecture et une intervention de la France auprès du gouvernementisraélien.
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Dix associations appellent au rassemblement, demain, en soutien aux prisonniers palestiniens grévistes de la faim: AFPS, le PCF, EELV, Ensemble ! l’ARAC, le Mouvement de la paix, l’UDB, la FSU, Attac et l’Acat Bretagne. (Le NPA soutient bien évidemment!)
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17 mai 2017
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Pratique:
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Rassemblement Jeudi, 18 h, Place de la Résistance.
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Morlaix:
morlzix

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17 mai 2017 ~ 0 Commentaire

brest-lorient palestine (afps + of)

lorient.jpg

Rassemblement pour les prisonniers palestiniens jeudi à Lorient

Afin de soutenir 1 500 prisonniers palestiniens qui observent actuellement une grève de la faim en Israël, un collectif d’associations et de syndicats morbihannais appellent à un rassemblement jeudi à 18 h à Lorient. 6 500 prisonniers palestiniens sont détenus en Israël. Depuis trois semaines, plus de 1 500 d’entre eux se sont lancés dans une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention.

Associations et syndicats

Pour les soutenir, un collectif d’associations et syndicats morbihannais (CGT, FSU, Solidaires, Association culturelle islamique de Lorient, Ensemble, Union juive française pour la paix, Action des chrétiens contre la torture, Ligue des droits de l’homme, France Insoumise, le Droit au logement, le PCF…) organise un rassemblement.

Il aura lieu jeudi à 18 h place Aristide Briand (près de la Fnac) à Lorient.

« Tout mettre en œuvre »

Les militants réclament « l’intervention ferme des États signataires de la convention de Genève – dont la France – et de l’Union européenne ».  Selon eux, « il est temps de tout mettre en œuvre et de faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il respecte le droit international ».

http://www.ouest-france.fr/

 16/05/2017

http://www.france-palestine.org

brest

 

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16 mai 2017 ~ 0 Commentaire

édouard (sdn + odn + le monde)

nukehugger

Edouard Philippe nommé à Matignon : en marche vers l’impasse nucléaire !

En choisissant Edouard Philippe comme premier ministre, Emmanuel Macron a choisi d’envoyer un signal exécrable dès le début de son quinquennat.

Directeur des affaires publiques d’Areva entre 2007 et 2010, Edouard Philippe avait notam- ment joué un rôle de lobbyiste auprès des élus de l’Assemblée Nationale au sujet des mines d’Areva au Niger. Il a donc défendu les actions d’une entreprise qui, au Niger, a pollué irréversi- blement les territoires des peuples autochtones et baigné dans les scandales financiers.

En tant que député du Havre, il a également voté contre la loi de transition énergé- tique et contre la loi sur la biodiversité.

Cette nomination est extrêmement inquiétante au regard des enjeux actuels : nécessité de décisions urgentes pour accélérer la transition énergétique, situation financière catastrophique d’EDF et Areva liée à une accumulation de mauvais choix, dégradation de l’état de sûreté du parc nucléaire, vieillissement des centrales, investissement imprudents en Grande-Bretagne pour construire deux réacteurs EPR, scandale des malfaçons à l’usine Areva du Creusot et ses conséquences notamment sur la cuve de l’EPR de Flamanville

Au vu du contexte actuel, aucune complaisance ne saurait être tolérée envers l’industrie nucléaire de la part de l’exécutif.

Mais cette nomination d’un ancien VRP d’Areva laisse craindre le pire et en dit long sur l’intérêt réel d’Emmanuel Macron pour la transition énergétique. Il reste à espérer que les résultats des élections législatives viendront remettre en question cette orientation : les temps ont changé et une grande majorité de françaises et de français sont avertis, lucides et beaucoup moins tolérants envers cette proximité avec les lobbys !

15 mai 2017

Lire aussi:

Edouard Philippe, impliqué dans le pillage de l’uranium du Niger par Areva et dans un conflit d’intérêt (ODN)

Edouard Philippe Premier ministre : un cancre de l’Assemblée pour diriger la majorité de Macron (Marianne)

Édouard Philippe, épinglé sur le manque de transparence de sa déclaration de patrimoine (RTL)

Edouard Philippe, nouveau Premier ministre : « peu d’appétence » pour la transparence démocratique et pour l’écologie (ESSF)

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16 mai 2017 ~ 0 Commentaire

nddl (ouest france)

NDL2017_Affiche_A4

Édouard Philippe pour le projet de transfert de l’aéroport

Il y a quelques mois, Édouard Philippe, alors porte-parole d’Alain Juppé, candidat à la Primaire Les Républicains, déclarait, le 8 octobre 2016 : « J’espère qu’on pourra engager les travaux avant mai ou juin 2017″

Sur l’antenne de France info, le 8 octobre 2016, Édouard Philippe, alors porte-parole d’Alain Juppé, candidat Les Républicains à la primaire, déclarait ceci à propos du projet de transfert de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes :

« Quand vous prenez une décision dans une démocratie, il y a des gens qui sont contre. Ils peuvent le faire valoir politiquement et juridiquement. C’est très sain. Mais une fois que la décision est politiquement prise, une fois que les juges se sont prononcés en disant « on peut le faire », il faut la mettre en œuvre. Sinon vous ruinez le système »
 
« Rien n’a été fait pendant cinq ans »

« Ce qui est terrible, dans l’affaire Notre-Dame-des-Landes, c’est le délitement du mécanisme de prise de décision dans une démocratie, et dans notre République. C’est pour cela que je crois qu’il faut y aller. Après, j’espère que le gouvernement, qui est souvent dynamique et carré dans ses expressions, le sera dans ses actes. »

« L’aéroport se fera » si Emmanuel Macron est élu

En avril 2017, le candidat d’En Marche ! s’est engagé sur le plateau de l »Émission politique » de France 2 à respecter le résultat du référendum organisé sur la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. À l’époque, le candidat Macron à la présidentielle avait déclaré vouloir nommer un médiateur indépendant.

15/05/2017

http://www.ouest-france.fr/

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16 mai 2017 ~ 0 Commentaire

landi c’est non!

landi 1

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15 mai 2017 ~ 0 Commentaire

fr tri (le peuple breton)

CharlieHebdoBreton

Comment çà, « On ne parle pas des bretons dans les médias »?

Faut-il inviter les « petits » candidats sur les plateaux de télévision ?

Faut-il inviter tous les candidats sur un plateau de télévision ? Lors de chaque élection, le débat est relancé et suscite des frustrations. Cinq des neufs candidats de la circonscription de Lorient inauguraient ce dimanche sur France 3 une série de débats sur différents thèmes. Aujourd’hui, « Mon député, et l’Europe ». Mais ni les communistes, ni EELV, ni – bien évidemment – le candidat de Oui la Bretagne / UDB sur cette circonscription, Gael Briand, n’étaient invités. Ce dernier réagit.

On comprend aisément la difficulté qui consiste à inviter l’ensemble des candidats sur un plateau de télévision. L’expérience du deuxième débat présidentiel a pourtant démontré qu’un débat réunissant onze candidats était tout à fait possible et qu’il était souvent plus riche que lorsque le média les pré-sélectionnait. Qu’un organe de presse privé (comme Ouest-France ou Le Télégramme) choisisse de favoriser tel ou tel candidat peut-être compréhensible (même si c’est tout aussi frustrant), mais quand une télévision publique comme France 3 n’invite qu’une partie des candidats, on est en droit de se demander ce qui motive les choix de la rédaction ? C’est justement ce que j’ai voulu savoir auprès de Robin Durand, l’animateur de génération politique.

À l’aune de cette réponse, d’autres questions se posent : la télévision « régionale » existe-t-elle ou n’est-elle qu’un décrochage parisien ? Faut-il avoir un porte-parole à Paris pour mériter d’être invité sur un plateau-télévision ? Suivant cette logique, Christian Troadec, principal challenger du député sortant sur la circonscription de Carhaix-Chateaulin, sera-t-il invité ? Pourquoi un candidat de Oui la Bretagne, quatrième liste aux dernières régionales, n’est-il pas invité sur le plateau ? Et enfin et surtout, y-a-t-il des contributeurs de la redevance télévision qui valent plus que d’autres ?

Une telle tribune peut être perçue de deux manières : soit elle apparaît comme la réaction d’un mauvais perdant (ou considéré comme tel), soit comme l’occasion de poser de nouvelles questions politiques et d’aborder le rôle des médias dans l’élection, ou non, d’un député. C’est sous cet angle que j’aimerais attirer l’attention. Car contrairement à ce que dit M. Durand, la crédibilité se forge justement grâce aux médias. Ce sont eux, par leurs choix de pré-selection, qui déterminent qui sont les candidats en mesure de gagner ou non. Sociologiquement, on sait pertinemment qu’un candidat qui est déclaré perdant d’avance n’est pas élu, n’a aucune chance de l’être. Les électeurs veulent que leur vote soit « utile » et chercheront toujours, sauf bien sûr les convaincus, à favoriser le moins pire des bons candidats. Combien d’électeurs potentiels de Philippe Poutou ont-ils voté Jean-Luc Mélenchon pour le voir arriver au second tour ? Combien d’électeurs potentiel de Benoit Hamon ont voté Emmanuel Macron pour le voir se qualifier ?

Le choix, en 1964, de créer Le Peuple breton partait du constat qu’il serait difficile pour l’UDB d’accéder à la presse. Visiblement, ce constat est toujours valable 53 ans plus tard. Cet épiphénomène médiatique est symptomatique de la centralisation française et de la nationalisation des débats.

Bien sûr, il était question ce dimanche matin de sujets locaux et il n’est pas question ici de la pertinence ou non des réponses apportées par les candidats sur le plateau. Mais les questions ont toutes été traitées par des candidats ayant des analyses hexagonales. Le résultat, c’est qu’aucun candidat n’a défendu une Europe fédérale, aucun candidat n’a parlé de son fonction- nement étatisé, aucun n’a abordé la question de la probable future indépendance de l’Écosse qui pourrait rebattre les cartes, y compris sur le volet pêche, aucun n’a évoqué le problème très français de non-distinction de la nationalité et de la citoyenneté…

En choisissant les candidats, les médias se privent donc d’analyses différentes et surtout en privent leurs téléspectateurs. J’espère simplement que mes collègues des autres circonscriptions seront mieux traités.

Gael BRIAND 14 mai 2017

http://lepeuplebreton.bzh

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15 mai 2017 ~ 0 Commentaire

brest vallons

IMG_2826

Hier 250 personnes ont marché du Dour Bras au Stang Alar pour protester contre le saccage de zones boisées par des projets immobiliers pas très « populaires ».

Il y a sur Brest 5 vallons en voie de bétonisation:

Le Costour (Wikipédia)

La ferme de Traon Bihan

La vallée du Restic (SEPNB)

Le vallon du Stang Alar (Facebook)

Le Dour Bras

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12 mai 2017 ~ 0 Commentaire

ceta (anti-k)

 ceta

Emmanuel Macron élu : nous ne le laisserons pas ratifier le Ceta !

Communiqué commun de la CGT, des Amis de la Terre, Attac et Foodwatch 

Emmanuel Macron sera le Président en charge de soumettre le Ceta à la ratification française. Le collectif Stop Tafta et Ceta rappelle qu’une consultation impliquant réellement les citoyen-ne-s est un impératif démocratique et lance, en amont des élections législatives, de nouveaux outils de mobilisation contre ce traité.

L’entrée en vigueur du Ceta, l’accord de commerce et d’investissement entre l’UE et le Canada, entraînerait des conséquences désastreuses et irréversibles sur la santé, l’agriculture, l’emploi, le climat, l’environnement et les services publics.

Les mécanismes de coopération réglementaire et de règlement des différends investisseur- Etat menacent profondément notre démocratie, en France et en Europe, déjà fragile. C’est pourquoi, loin de toute forme de repli sur soi [1], des pans entiers de la société civile dénon- cent depuis des mois les dangers du Ceta (associations, syndicats et syndicatsagricoles, parlementaires de différents bords politiques, etc.).

En décembre, la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme, autorité adminis- trative indépendante, a également émis de fortes inquiétudes [2]. Même la légalité de cet accord est contestée [3].

Une semaine avant son élection, Emmanuel Macron, qui a toujours défendu le Ceta lorsqu’il travaillait auprès de François Hollande. Comme ministre de l’Economie, a dit qu’il entendait désormais les « doutes » et les « incertitudes ». Il commanderait donc à une commission d’experts un rapport sur les « conséquences environnementales, sur la santé, de cet accord » et qu’il s’engageait à revenir vers la Commission Européenne et les Etats membres pour, le cas échéant, « faire modifier ce texte » en fonction des conclusions de cette commission.

Le Collectif Stop Tafta et Ceta, qui travaille depuis des années à décrypter ces accords et à mobiliser face à leurs dangers, insiste sur l’urgence : 90% du texte du Ceta va entrer en vigueur dès cet été [4] et le texte n’est plus amendable : un État membre ne peut que le rejeter intégralement, ce que nous demandons.

Une consultation sur la ratification impliquant réellement les citoyen-ne-s est un impératif démocratique.

Afin de faire barrage à la ratification par la France de ce traité toxique, le collectif Stop Tafta et Ceta lance de nouveaux outils de mobilisation :

  • Il appelle les citoyen-ne-s et les organisations locales ou nationales à s’engager contre le Ceta en signant l’initiative « Stop Ceta » sur www.stop-ceta.fr ;
  • il invite à interpeller les candidat.e.s aux élections législatives pour qu’ils et elles se positionnent sur www.legislatives-ceta.fr, afin d’éclairer le choix des électeurs et de mobiliser la future assemblée nationale sur le sujet.

Alors que la Commission européenne négocie actuellement d’autres accords de libre-échange présentant le même type de menaces (avec le Japon, le Mexique, le Viêt- nam, les pays du Mercosur, etc.) et que les discussions avec les Etats-Unis sur le Tafta pour- raient reprendre prochainement, le nouveau Président et les futur-e-s député-e-s devront, s’ils ou elles veulent endiguer la défiance vis-à-vis des institutions européennes, mettre enfin un terme à cette politique commerciale qui place l’intérêt des multinationales au-dessus de l’intérêt général.

Montreuil, le 11 mai 2017

http://www.anti-k.org/

Lire aussi:

Stop TAFTA & CETA : nous nous battons des deux côtés de l’Atlantique, au-delà des frontières nationales !

Ne sacrifions pas les droits de l’homme aux intérêts commerciaux

CETA : saisine inédite du Conseil constitutionnel

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