1er Mai en Bretagne (Le Télégramme)
Hennebont (Le Télégramme)
Ce mercredi, pour la traditionnelle mobilisation du 1er-Mai en Bretagne, 24 rassemblements étaient annoncés, avec des revendications diverses, entre droits des travailleurs, services publics, pouvoir d’achat ou Ukraine et Gaza.
1 100 personnes à Hennebont, 2 000 à Brest
À Morlaix, 320 personnes ont défilé ce mercredi matin, « contre le gouvernement ». Dans le même temps, 150 personnes ont défilé à Pont-l’Abbé avec, parmi les revendications, l’augmentation des salaires ou encore le respect de l’action syndicale.
Ils étaient moins nombreux à Pontivy, où une centaine de manifestants se sont rassemblés, défilant dans le centre-ville. Bien moins qu’à Hennebont, où 1 100 personnes ont été présentes « pour les travailleurs et travailleuses sous la menace d’un nouveau plan d’austérité » alors qu’à Vannes, 300 personnes ont manifesté « pour une vraie République ».
À Saint-Brieuc, ils étaient 400 environ à avoir répondu présent au rendez-vous, une centaine de personnes se sont également réunis à Lamballe, un peu moins qu’à Saint-Malo où 150 personnes sont descendues dans la rue alors que 200 personnes ont répondu à l’appel à Paimpol.
À Brest, 2 000 personnes se sont réunies place de la Liberté où, après sa prise de parole, l’intersyndicale a ensuite laissé le micro à l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), qui a alerté sur la situation dans la bande de Gaza. 2 000 manifestants, c’est aussi le bilan de la mobilisation de ce mercredi matin à Rennes, soit « la configuration d’avant 2023 » selon Force Ouvrière. À noter qu’une seconde manifestation est prévue dans la cité rennaise, à 14 h.
Plus de 200 personnes ont défilé à Carhaix, avec, ici, une revendication plus locale : plusieurs manifestants ont en effet affiché leur soutien aux défenseurs de l’hôpital convoqués en justice.
Même cas de figure à Guingamp, où les 250 manifestants présents ont rappelé le combat en cours pour la défense de l’hôpital guingampais.
À Lannion, ils étaient 500 dans les rues, à prendre pour cible l’extrême droite et le Rassemblement national. Ils étaient également 500 environ, ce mercredi, dans les rues de Quimper avec une crainte commune, celle de voir le bien-être des travailleurs sacrifié sur l’autel des profits.
Les comparaisons entre la mobilisation de l’année dernière et celle de cette année seront à mener avec des pincettes : le 1er-Mai 2023 était en effet intervenu après le combat syndical contre la réforme des retraites du gouvernement. Près de 130 000 manifestants avaient alors défilé en Bretagne.