26 mars 2023 ~ 0 Commentaire

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Accident de Three Mile Island (Harrisburg 28 mars 1979)

Le 28 mars 1979, l’unité 2 de la centrale nucléaire de Three Mile Island, près de Harrisburg, a subi l’accident le plus grave de l’histoire du nucléaire aux États-Unis.

L’unité 2 de la centrale nucléaire de Three Mile Island, située à 16 kilomètres de la ville de Harrisburg (Pennsylvanie), qui comptait environ 70 000 habitants, a subi un grave accident le 28 mars 1979. Une petite fuite dans le générateur de vapeur a provoqué l’accident le plus grave de l’histoire de l’énergie nucléaire aux États-Unis et a mis un véritable coup de frein à l’énergie nucléaire, le nombre de centrales prévues ayant chuté de façon spectaculaire.

Le 28 mars 1979, le générateur de vapeur de l’unité 2 de Three Mile Island, située à 16 kilomètres de la ville de Harrisburg (Pennsylvanie), a subi une fuite, appelée LOCA (loss of coolant access) dans le jargon nucléaire. Cette fuite interrompt le refroidissement du cœur et permet à sa température d’augmenter de manière incontrôlée.

Les opérateurs de la centrale ne se sont rendu compte de la fusion du cœur que dix heures plus tard, car ils n’ont pas remarqué la fuite de liquide de refroidissement en raison d’un indicateur défectueux sur un panneau de contrôle de la centrale.

En raison de la température élevée du réacteur, l’eau s’est dissociée en oxygène et en hydrogène et une grande bulle d’hydrogène s’est formée, contenant une grande quantité de tritium radioactif, qui menaçait de provoquer une explosion qui aurait libéré des tonnes de matières radioactives dans l’environnement.

Pour éviter cette explosion, une quantité non spécifiée de gaz radioactif a été libérée, ce qui a affecté la population des villes environnantes. La fusion du cœur n’a pu être évitée et de l’eau et du sable ont dû être versés dans le cœur pour maîtriser l’accident. Le combustible usé et le cœur fondu ont été retirés onze ans plus tard.

Les inspecteurs de la Commission américaine de réglementation nucléaire (NRC) ont gardé le secret sur l’accident pendant deux jours, comme l’a admis l’un des opérateurs à une douzaine de membres du Congrès qui ont visité la centrale.

Les conséquences de l’accident sur la santé de la population sont controversées, car il est très difficile d’évaluer les doses radioactives auxquelles les personnes touchées ont été exposées. Officiellement, 10 millions de curiosités ont été libérées, mais selon un rapport indépendant, les fuites étaient dix fois plus importantes 1.

Les mesures d’urgence mises en place étaient clairement insuffisantes et ont consisté à évacuer les femmes enceintes et les enfants dans un rayon de 8 miles (environ 13 km) autour de la centrale deux jours après l’accident.

Des augmentations de malformations congénitales, de cancers et de maladies psychologiques dues au stress subi par la population ont été détectées. Selon le rapport précité [1], les cas de cancer du poumon sont quatre à six fois plus fréquents dans les zones qui ont reçu la plus forte dose (sous le vent) que dans les zones situées autour de la centrale. De plus, selon le rapport, il y a deux à dix fois plus de cas de leucémie chez les adultes dans les zones sous le vent.

L’industrie nucléaire a annoncé, comme elle le fait après chaque accident, qu’elle tirerait les leçons des erreurs commises et qu’elle les corrigerait pour rendre les centrales plus sûres. Mais le lobby pro-nucléaire n’a pas appris l’essentiel : la sécurité absolue n’existe pas et des événements, aussi improbables soient-ils, se produisent.

De plus, il existe des alternatives plus propres et plus sûres. La question que doit se poser non seulement l’industrie nucléaire mais aussi la société dans son ensemble est la suivante : si nous pouvons nous passer de l’énergie nucléaire, pourquoi continuer à maintenir cet immense danger ? Pourquoi continuer à produire des déchets radioactifs dangereux pour des centaines de milliers d’années ?

L’accident de Harrisburg a marqué le début du déclin de l’énergie nucléaire dans le monde. D’une part, l’accident a montré que les centrales nucléaires n’étaient pas sûres, ce qui a suscité une opposition croissante, avec l’organisation d’une journée internationale contre l’énergie nucléaire le 3 juin 1979.

D’autre part, le coût des mesures de sécurité prises depuis l’accident a considérablement renchéri les centrales, les rendant non compétitives par rapport aux autres sources d’énergie.

https://www.ecologistasenaccion.org/

 

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